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Molécules < Cellules < Tissus < Organes < Systèmes < Organismes < Écosystèmes.
Éléments contenus en plus grandes proportions dans le non-vivant : O, Si, Ca, Al, Fe
Éléments contenus en plus grandes proportions dans le vivant : C, N, O, H
L'eau est polarisée O = négatif et H = positif, puisque l’O est plus « électronégatif », alors il aura 2
charges partielles négatives, et les deux H auront une charge partielle positive → aimant. Les
molécules d'eau sont liées par des liaisons hydrogènes, plus la température baisse, plus les liaisons
hydrogènes se font → glace.
L'eau sert de :
-Solvant universel grâce à son caractère polarisé
-Réactif
-Protection contre les chocs mécaniques
-Thermorégulateur car il faut ajouter ou retirer beaucoup de chaleur pour faire varier la température
d’une masse d’eau
Protéines :
Acides aminés < polypeptides < protéines.
8/20 acides aminés ne peuvent pas être produits par le corps. Ce sont les acides aminés essentiels.
Les acides aminés s'unissent grâce à des liaisons peptidiques pour former un polypeptide. Elles se forment
entre le NH2 et le COOH par élimination d'un H2O
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Protéines = Complexe. L'humain peut en fabriquer environ 100 000. Elles constituent 50% de la matière
organique du corps. Elles sont en 3D, sont parfois constituées de polypeptides et contiennent parfois des
ions métalliques.
Rôle de protéines :
-Transport : Hémoglobine
-Soutien : Kératine
-Catalyse (accélération d'une réaction) : Enzymes
-Information : Neurotransmetteurs ou hormones
-Mouvement : Fibres musculaires
-Défense : Anticorps
Lipides
Les lipides sont hydrophobes (≠ hydrophile), ce sont des macromolécules mais pas des polymères.
Un acide gras est une molécule formée d’une chaine de carbone (16-18 en général), la chaine se
termine par un groupement acide carboxylique (COOH). Les acides gras saturés sont souvent
d’origine animale et les insaturés d’origine végétale (poisson et mollusques également). Les acides
gras saturés favorisent les maladies cardiovasculaires. Leurs rôles sont :
- Le stockage énergétique (deux fois plus énergétiques que les glucides).
- Isolant thermique.
- Isolent mécanique.
Phospholipides = Ils possèdent deux pôles, une tête hydrophile (polaire) et une queue hydrophobe
(non-polaire) →molécules amphipatiques. Ils sont présents dans la membrane des cellules, 2 ligne
parallèles, têtes vers l’extérieur, queues rassemblées vers l’intérieur, assurent l’imperméabilité.
Stéroïdes = Lipides avec un noyau stérol (4 cycles de carbones accolés) sur lequel se collent des
groupes chimiques ce qui donne différents stéroïdes.
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Le cholestérol est un stéroïde présent dans les membranes cellulaires animales. Il régule la fluidité
de celles-ci. Il constitue également le précurseur d'autres stéroïdes comme les hormones sexuelles
des vertébrés.
Glucides :
Ils sont communément appelés sucre alors que toute substance sucrante n’est pas forcément un
glucide. On trouve dans tous les glucides du C, O, H.
Rôles :
- Source d’énergie pour les cellules. : Glucose
- Réserve d’énergie stockée dans les muscles et le foie (vertébrés). : Glycogène
- Molécule de réserve d’énergie (végétaux). : Amidon
- Paroi des cellules végétales. : Cellulose
Les acides nucléiques ont d’abord été découverts dans le noyau (des cellules eucaryotes), d’où leur
nom. Nous ne verrons qu’une seule molécule de la famille des acides nucléiques cette année : l’ADN
ou acide désoxyribonucléique.
L’ADN est un polymère parce qu’il est composé d’une succession d’unités de base donc de
monomères (les nucléotide), composé :
L’ADN prends une forme 3D en double hélice ou échelle torsadée, dont les barreaux sont formés de
désoxyribose et de groupement phosphate, et dont les barreaux sont formés des bases azotées par
deux, l’une en face de l’autre. Les bases azotées sont « appariées », A et T et C et G sont TOUJOURS
ensemble.
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Une molécule d’ADN se caractérise par sa séquence, c'est-à-dire le nombre, la nature et l’ordre dans
Lesquels les nucléotides s’agencent.
Expérience de Griffith :
La molécule que Griffith étudiait (pneumocoque Diplococcus pneumoniae) existe sous deux formes :
• Une forme qui peut se multiplier dans les organismes vivants (virulente) et qui possède une capsule
(enveloppe protégeant la bactérie contre les attaques du système immunitaire). Les colonies de bactéries
virulentes montrent un aspect lisse ; on les désigne par la lettre S (Smooth= lisse).
• Une forme non virulente dépourvue de capsule. Ces bactéries forment des colonies d’aspect mat, rugueux
; on les désigne par la lettre R (Rough = rugueux).
Expérience d’Avery :
Avery a repris l'étape 4 de l’expérience de Griffith avec une légère variante. Les bactéries S mortes sont
broyées (on les brise en morceaux en les passant au mixeur) et elles sont traitées avec une enzyme digestive
(soit de la DNase ; soit de la protéase) avant de les mélanger aux R vivantes.
• si l'enzyme utilisée est une protéase (enzyme qui digère les protéines), les bactéries R se transforment en
bactéries S virulentes.
• si l'enzyme utilisée est une DNase (enzyme qui détruit l'ADN), alors la transformation des R en S ne se
fait pas. La souris survit.
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Conclusion :
L’ADN est le support de l’information génétique nécessaire à la construction des organismes et
de leurs molécules.
Gènes :
On peut transférer des gènes humains (morceau d’ADN spécifique) à des bactéries (dites
transgéniques après implantation) afin qu’elles le lisent et l’interprètent.
Exemple :
On fait lire à des molécules le gène de fabrication de l’insuline pour qu’elles en fabriquent.
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Chapitre 3 : Les grands types cellulaires
Les images du microscope optique donnent en général un zoom entre 400 et 2000. Le pouvoir de
résolution est la valeur de la plus petite distance entre deux points de l’objet réel qui peuvent être
perçus distinctement sur l’image obtenue. Il est possible d’observer des structures vivantes grâce
au MO.
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Cellules végétales (eucaryotes, noyau) :
Noyau
Les bactéries sont unicellulaires et occupent tous les milieux comme notre corps ou encore, l’eau.
Elles se développent également dans certains aliments comme le lait qui fermente pour devenir du
yaourt (au moins 10 000 000 de bactéries par grammes). Une cellule bactérienne mesure
généralement entre 1 et 10 micromètres. L’observation au MO ne permet pas d’en dire autre chose.
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Ménosome (Permet peut-être
la divison bactérienne)
Cytoplasme
Rhybosomes (Interviennent
dans la synthèse des protéines)
Chromosome circulaire (ADN Bactérien)
Paroi
Membrane plasmique
Seules les bactéries possédant flagelle ou cils (organes locomoteurs) sont mobiles.
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Chapitre 4 : L’ultrastructure des cellules
1. La cellule animale :
- La membrane plasmique :
Au MO, même à fort grossissement (x 1000), la membrane se présente comme un simple trait car
son épaisseur (7 à 8 nm) est inférieur au pouvoir de résolution du MO. Avec un ME, qui a un pouvoir
de résolution bien supérieur, on distingue clairement la membrane de la cellule. À très fort
grossissement (x 260 000) on peut distinguer la membrane comme 2 couches distinctes. Elle est
composée de phospholipides (2 couches). On l’appelle mosaïque fluide car elle est composée de 2
couches de phospholipides dans lesquelles d’autres nutriments sont disposés irrégulièrement et où
les nutriments sont libres de se déplacer, c’est une structure dynamique. Ses rôles sont de délimiter
la cellule et de gérer les échanges de matière avec le milieu extérieur. Elle possède une perméabilité
sélective, c’est-à-dire que seuls certaines substances peuvent la traverser et seules les cellules
animales possèdent du cholestérol dans leur membrane.
- Le cytoplasme :
Le cytoplasme comprend l’ensemble de la région située à l’extérieur du noyau. Il est composé d’une
sorte de gelée (cytosol ou hyaloplasme), composée d’eau de substances minérales et de substances
organiques (des protéines pour la plupart). De nombreux organismes flottent dans ce cytosol et sont
continuellement en mouvement. C’est dans ce dernier que s’effectuent la plupart des réactions
chimiques de la cellule.
- Le cytosquelette et le centrosome :
Le cytosquelette est un réseau de fibres protéiques permettant la structure du
cytoplasme. Il est constitué de microfilaments, de filaments intermédiaires et de
microtubules (grosses fibres) ce cytosquelette est organisé par un centrosome. Ce
dernier est constitué de 2 cylindres perpendiculaires, les centrioles, chacun constitués
9 triplets de microtubule et entourés faisceaux de microtubules en forme d’étoile
appelé Aster. Le cytosquelette détermine la forme de la cellule, sa mobilité cellulaire,
Schéma d’un centrosome
les déformations de la membrane plasmique, et le déplacement des organites. Il
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intervient également dans la formation de cils et flagelles (comme dans les spermatozoïdes, les voies
respiratoires, etc…). Le centrosome quant à lui, jouera un rôle primordial dans la division cellulaire.
- L’expérience de Gurdon :
Au Cap (en Afrique du sud) on peut croiser des xénopes, une espèce de crapauds verts. Certains
crapauds albinos sont blancs. On remarque que les caractères génétiques de couleur de peau se
transmettent de génération en génération. L’expérience est la suivante : on prends les ovules d’un
crapaud vert qu’on va énucléer (retirer le noyau) par irradiation, on insèrera ensuite aux cellules
vides le noyau de cellule d’un crapaud albinos. On laissera ensuite les embrayons se développer.
Résultat : 30/54 ovules ont donnés des crapauds albinos. On en conclut que c’est le noyau qui
commande la couleur de peau.
- Caractéristiques du noyau :
Le noyau est généralement sphérique. Dans les cellules qui ne sont pas en cours de division, il
contient de l’ADN sous forme de chromatine (enchevêtrement de filaments d’ADN liés à des
protéines) baignant dans le nucléoplasme (fluide dans le noyau). Le noyau est le centre
d’organisation de la cellule. La synthèse des ribosomes (ANR ribosomial) s’effectue dans le
nucléole. L’échange de molécules avec le noyau s’effectue par les pores de l’enveloppe nucléaire.
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1) Le réticulum endoplasmique rugueux ou granuleux (RER
ou REG), recouvert de ribosomes, il est connecté à la face
extérieure de l’enveloppe nucléaire. Son rôle est
d’assembler de de transporter les protéines.
2) Le réticulum endoplasmique lisse (REL), pas de
ribosomes à l’extérieur de ce dernier, il produira quant à
lui des lipides et sera utile lors de la désintoxication en
facilitant l’élimination de certaines substances femme les
médicaments, les dragues ou l’alcool, surtout dans les
cellules du foie.
Les ribosomes sont des petits grains de 10 à 20 nm de diamètre sans membrane. On en retrouve
collés au RER (ribosomes fixés) ou flottants dans le cytoplasme (ribosomes libres). Les ribosomes
libres peuvent s’associer en chaines pour former un polysome. Les ribosomes assurent la synthèse
des protéines.
2. La cellule végétale :
- La vacuole :
Dans les cellules animales, il existe une multitude de petites vacuoles appelées vésicules, a contrario
dans la cellule végétale, la vacuole est très grande et occupe 80 à 90% du volume de la cellule mature.
Elle contient le suc vacuolaire et son rôle varie en fonction du type de cellule dans laquelle elle se
trouve. La vacuole est un organisme polyvalent qui sert à emmagasiner des
composés organiques de réserve, des pigments, ou des molécules de
défense. La vacuole fait bien souvent office de substitut aux lysosomes
dans la cellule végétale. Malgré tout, son rôle principal est de maintenir
l’équilibre hydrique, c’est-à-dire qu’elle doit gérer les mouvements d’eau
entre le milieu extérieur et la cellule pour entrer en turgescence ou en
plasmolyse.
- La paroi cellulaire (pectocellulosique) :
La paroi cellulaire des plantes (unique aux cellules végétales) referme des protéines comme la
pectine ou la cellulose chez les végétaux chlorophylliens. La paroi est épaisse et rigide, propriétés
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qu’elle donne à la cellule. La paroi entoure la membrane cellulaire à l’extérieur. Elle est perméable
car percée de pores laissant circuler les substances librement.
- Les chloroplastes :
Organites de forme elliptique, les chloroplastes mesurent généralement de 2 à 10 μm de longueur.
Délimités par deux membranes séparées par un espace intermembranaire, on trouve à l’intérieur d’un
chloroplaste un ensemble de sacs aplatis, les thylakoïdes,
qui, en s’empilant, forment des granas (granum au
singulier). L’espace interne d’un chloroplaste contient
une sorte de cytoplasme appelé stroma et comme les
mitochondries, les chloroplastes contiennent un ADN qui
leur est propre : l’ADN chloroplastique. La couleur verte
des chloroplastes est due à la chlorophylle, un pigment
vert. Les chloroplastes sont le siège de la photosynthèse.
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3. Tableau récapitulatif :
Caractéristiques Cellule animale Cellule végétale Cellule bactérienne
Taille min et max 10-100 μm 10-200 μm 1-10 μm
Membrane cytoplasmique Oui Oui Oui
Paroi cellulosique Non Oui Non
Autre paroi Non Non Oui
Noyau avec enveloppe Oui Oui Non
Grande vacuole Non Oui Non
Chloroplastes Non Oui Non
Cytoplasme Oui Oui Oui
Appareil de Golgi Oui Oui Non
RER et REG Oui Oui Non
Centrosome Oui Non Non
Mitochondries Oui Oui Non
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Chapitre 5 : Le cycle cellulaire
1. Observations :
On peut observer sur une racine d’oignon au MO des cellules à l’aspect étrange et différant. C’est
surtout leur noyau qui a l’air changé.
2. L’ADN au cours du cycle cellulaire :
L’information génétique se trouve dans le noyau des cellules eucaryotes
sous forme de chromatine, des filaments d’ADN enroulés autour
d’histones (protéines). On peut observer cette forme d’ADN quand la
cellule est en interphase (quand elle n’est pas en division). En mitose
(phase de division), on peut observer la chromatine sous sa forme la plus
condensée, les chromosomes. Lors de la division, la cellule mère se divise
en 2 cellules filles, les 2 cellules finales. Il existe 2 grandes étapes dans le
cycle cellulaire, l’interphase et la mitose. C’est durant l’interphase que
l’ADN de la cellule mère est dupliqué, procédé nécessaire car sans, le taux
d’ADN dans les cellules ne ferait que diminuer.
3. L’interphase :
On peut remarquer dans un graphique représentant la variation d’ADN dans
une cellule (au bout d’un temps donné) que la quantité d’ADN reste fixe
pendant quelque temps, puis double progressivement, stagne un peu et puis
se divise par 2 subitement. Ce cycle se répète. On peut donc comprendre que
durant l’interphase, l’ADN double à un certain moment, puis, lors de la
mitose (très brève) il se divise en 2 (dans les 2 cellules filles).
- G1 (pour « grow » 1) : Durant cette phase, la cellule grandit et stabilise son volume. La quantité
d’ADN reste constante.
- S (pour synthesis) : Durant cette phase, la cellule va répliquer son ADN. De ce fait chaque
molécule d’ADN en donnera 2 identiques. La quantité d’ADN passera de « Q » (désignant la
quantité d’ADN d’une cellule) à « 2Q »
- G2 (pour « grow » 2) : Durant cette phase, la cellule continue de grandir (la quantité d’ADN reste
à 2Q).
4. La réplication de l’ADN :
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- La prophase :
La chromatine se condense en chromosomes. L'enveloppe entourant le noyau
(enveloppe nucléaire) disparaît progressivement. Le centrosome est dupliqué
et chacun migre vers les pôles de la cellule.
- La métaphase :
A partir des centrosomes s'organisent des microtubules allant d'un pôle à
l'autre de la cellule. L'ensemble des microtubules forme le fuseau. Les
chromosomes se disposent au centre de la cellule en formant l'image dite «
plaque équatoriale » caractéristique de la métaphase. Chaque chromosome est
relié aux pôles du fuseau par des microtubules, les fibres fixées sur le
centromère.
- L’anaphase :
Les fibres du fuseau se raccourcissent provoquant la division des centromères
et entrainant les deux chromatides vers les pôles de la cellule. Les bras des
chromatides traînent en arrière, freinés par le cytosol et leur donnant une
image de fer à cheval. Ces chromatides constituent les chromosomes des
nouvelles cellules en formation. L'anaphase se caractérise par cette migration
des deux lots de chromatides vers les pôles.
- La télophase :
Les chromatides ou chromosomes fils d’un même lot se décondensent et
reconstituent la chromatine. L'enveloppe nucléaire réapparaît autour de
chaque lot. Durant la télophase, la cellule semble avoir deux noyaux.
9. La cytocinèse :
A la fin de la télophase, la mitose (qui est uniquement division « nucléaire ») est terminée. La cellule
doit terminer sa division. On observe la formation d'un sillon de division au milieu qui étrangle la
cellule-mère et la sépare en deux cellules filles. Les cellules filles se séparent, c'est la cytocinèse.
Elles ont hérité chacune d'une même quantité de cytoplasme. Une zone plus sombre réapparaît au
sein du noyau : le nucléole. En fin de division mitotique, chaque cellule-fille a hérite de chromosomes
simples. Comme chaque chromosome dédoublé était formé de deux molécules d'ADN identiques,
chaque cellule fille possède la même information génétique que la cellule-mère dont elle est issue.
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Chapitre 6 : Caryotype et degré de ploïdie
1. Les Caryotypes :
Toutes les espèces ont un nombre de chromosomes définis et constants. C’est presque toujours un
nombre pair chaque chromosome étant représenté en 2 exemplaires les 2 chromosomes d’une même
paire sont qualifiés de chromosomes homologues. Un caryotype est une carte des chromosomes d’un
être vivant. Pour le réaliser on réalise une photographie de tous les chromosomes d’une cellule
ensuite on l’agrandit on découpe chaque chromosome et on les classe selon la taille position du
centromère et des bandes colorées. Aujourd’hui cette opération se fait par ordinateur. Au niveau
technique cela nécessite de prélever des cellules les mettre en culture bloquer les divisions cellulaires
avec de la colchicine et éclater les cellules avec une solution hypertonique.
2. Degré de ploïdie :
Les cellules du corps humain possèdent toutes 2 chromosomes par paire, elles sont diploïdes. Toutes,
sauf les gamètes (cellules de reproduction tels que les ovules et les spermatozoïdes. Ces dernières
sont haploïdes ce qui veut dire qu’elles n’ont qu’un chromosome par paire afin que quand elle se
combine elle forme une cellule diploïde. Le degré de ploïdie et représenté par la lettre n, ce qui veut
dire que dans les gamètes, n = 23. Dans les autres cellules 2 n = 46 chromosomes car 2 signifie que
les chromosomes forment des paires (nombre de chromosomes par paire) n, le nombre de paires et
46 et le nombre total de chromosomes dans la cellule
3. La fécondation :
L’ovule et le spermatozoïde sont tous 2 des cellules haploïdes, en fusionnant (c’est la fécondation)
ils vont former un œuf le zygote qui contiendra 46 chromosomes donc 2n c’est l’union de 2 cellules
haploïdes qui formera la cellule diploïde (zygote) qui donnera naissance au bébé. Dans le zygote
pour chaque paire de chromosomes homologues un des 2 chromosomes provient donc du père et
l’autre de la mère
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Chapitre 7 : La méiose
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- La méiose II (aussi appelée division équationnelle)
Durant cette division, les chromosomes en X se sépareront afin de donner des cellules haploïdes avec
un chromosome en bâtonnet par paire.
- Conclusion :
La méiose est un ensemble de 2 divisions en 8 étapes permettant la créations des gamètes et donc de
4 cellules haploïdes à partir d’une cellule diploïde.
3. Tableau comparatif :
Mitose Méiose
Type de cellules concernées Cellules somatiques Cellules germinales
Nombre de divisions 1 2
Nombre de phases 4 8
8Appariement des Non Oui
chromosomes homogènes
Nombres de cellules filles 2 4
Degré de ploïdie des cellules 2n n
filles
Rôle dans l’organisme animal -Réparation des cellules Production de gamètes à partir
endommagées des cellules germinales
- Production de cellules de
développement
- Reproduction unicellulaire
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