Vous êtes sur la page 1sur 28

Unit1:CONSOMMATION DE LA MATIERE ORGANIQUE

ET FLUX DE L’ENERGIE
 Activité01 : La digestion
 Documents :

1
 Instructions :
1) Définir : Digestion, Appareil digestif, Enzymes digestives et Absorption intestinale.
2) Déterminer le devenir des molécules ingérées (= les aliments : Glucides, Lipides, Protides) et
l’importance des métabolites (Glucose, Fructose, Acides gras, Glycérol, Acides aminés…)

1) Définitions :
 La digestion est un processus présent chez tous les organismes hétérotrophes , qui
consiste à la transformation mécanique et chimique(Dégradation) des aliments
(Macromolécules : Glucides, Lipides, Protides) en nutriments (micromolécules : Glucose, Fructose,
Acides gras, Glycérol, Acides aminés…) assimilables par l'organisme .

2
 Le système digestif ou appareil digestif, est l'ensemble des organes qui assurent
l'ingestion et la digestion des aliments qui sont ensuite absorbés par l’organisme (La
bouche, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin, le pancréas, la vésicule biliaire…)

 Les enzymes digestives dégradent les Macromolécules (polymères) en micromolécules


(monomères) afin de faciliter leur absorption et leur assimilation par l’organisme.
Ces enzymes sont secrétées par les glandes digestives :
o Les glandes salivaires : Amylase, Maltase, lactase… clivent les Glucides(Amidon) en
en oligosaccharides (Saccharose…) et en oses simples (Glucose, Fructose…)
o Les glandes gastriques (suc gastrique) : Protéase (Pepsine : clivent les protéines en
peptides).
o Le suc pancréatique : Amylases, Protéases (Trypsine: clive les polypeptides en acides
aminés) et Lipases (dégradent les lipides en acides gras et glycérol).
o Le suc intestinal (Intestin grêle) : Amylases, Lipases, Protéases…

 L’absorption intestinale(Intestin grêle) correspond au passage des aliments (Eau, Ions,


Vitamines, Oses, Acides gras, Glycérol, Acides aminés) de l'intestin vers le milieu intérieur(sang,
lymphe), par la traversée de la paroi intestinale.

2) Les molécules ingérées (= Aliments : Glucides, Lipides, Protides) sont dégradées, dans le tube
digestif, en nutriments (= Métabolites : Glucose, Fructose, Acides gras, Glycérol, Acides aminés…),
qui traversent l’épithélium intestinale vers la circulation sanguine. Ces Métabolites sont
utilisés par la cellule comme source de matière et d’énergie.

3
 Activité02 : La respiration
 Documents :

4
 Instructions :
1) Définir la respiration et les échanges respiratoires.
2) Déterminer l’importance et le devenir des gaz respiratoires.

1) Définitions:
 La respiration désigne les échanges gazeux résultant de l'inspiration et de l'expiration de
l'air : Absorption de dioxygène(O2) et rejet de dioxyde de carbone (CO2).
 Les alvéoles pulmonaires sont reliées à l'air extérieur par les voies aériennes supérieures :
Bronchioles, Bronches, Trachée, Larynx, Pharynx, Cavités nasales…
Les alvéoles sont entourées d’un réseau de capillaires sanguins. Elles sont le lieu des
échanges gazeux avec le sang (à travers la membrane alvéolo-capillaire), dont
les hématies libèrent du dioxyde de carbone (CO2) et fixent le dioxygène (O2)

 La respiration cellulaire est l'ensemble des processus métaboliques (Réactions de


dégradation des métabolites = Catabolisme) qui permettent la dégradation totale(Oxydation)
du Glucose grâce au dioxygène (O2) pour obtenir de l'énergie (ATP), en libérant le
dioxyde de carbone (CO2).
2) Devenir des gaz respiratoires :
 Le dioxygène(O2) est transporté par voie sanguine et absorbé par les cellules. Il
participe à la respiration cellulaire : Oxydations de la matière organique(Glu).
 Le dioxyde de carbone (CO2) est un déchet respiratoire.

 Activité03 : La photosynthèse
 Documents :

5
 Instructions:
1) Définir la Photosynthèse. Déterminer le devenir de la matière organique.
2) Décrire les réactions de la Photosynthèse (Etapes+Bilan).

 Définitions :
 La photosynthèse est un phénomène biologique responsable de la synthèse
de la matière organique (Glucides, Lipides, Acides aminés…) et la production
d’Oxygène, à partir de la matière inorganique (CO2, H2O, minéraux…), en
utilisant l’énergie lumineuse : Conversion de l’énergie photonique en
énergie chimique.
 La photosynthèse s’effectue dans les cellules chlorophylliennes (Autotrophes)
au niveau des chloroplastes (membranes des thylakoïdes + stroma).
 La matière organique synthétisée est consommée par les organismes
hétérotrophes, selon 2 voies métaboliques :
o La dégradation et la libération de l’énergie emmagasinée (Energie potentielle =
En. de liaison) et sa conversion en énergie utilisable par les cellules : ATP
o Utilisation des métabolites (précurseurs) dans la biosynthèse des molécules
organiques cellulaires.

6
 Réactions de la photosynthèse :
 Réactions photochimiques = phase claire (Membrane thylakoïdes)
o Oxydation de l’eau : H2O → 1/2O2 + 2H+ + 2e-
+ +
o Réduction de NADP en (NADPH, H ) : NADP+ + 2H+ + 2e- → (NADPH, H+)
o Synthèse d’ATP : ADP + Pi → ATP
 Réactions thermochimiques = phase sombre (Stroma)
o Hydrolyse d’ATP : ATP→ ADP +Pi
o Oxydation de (NADPH, H+) en NADP+ : (NADPH, H+) → NADP+ + 2H+ + 2e-
o Réduction de CO2 en Glucose.

7
Chap1 : Les réactions responsables de la libération d’énergie
 Documents, Pré acquis, Observations pour poser le problème scientifique ?
(p5)

 La cellule est l’unité structurelle et fonctionnelle des êtres vivants. Elle est le
siège des réactions métaboliques.
 La cellule est constituée d’organites : M. plasmique, Cytosol, Ribosomes, Réticulum
endoplasmique, Noyau, Mitochondries(Respiration), Chloroplastes (Photosynthèse) …
 La cellule est composée de molécules biologiques, appartenant à 4 grandes
classes : Glucides, Lipides, Protéines, Acides nucléiques…
 Toutes les cellules vivantes ont besoin d’énergie pour assurer leurs activités
biologiques (Biosynthèses, Contraction musculaire, Transport actif…).
 Le Métabolisme cellulaire comprend :
o Les réactions de biosynthèse (R.anaboliques=Anabolisme) : Synthèse des
Macromolécules cellulaires.
o Les réactions de dégradations (R.anaboliques=Catabolisme=Métabolisme
énergétique) : Dégradation des métabolites (Glu, AG, AA…) et libération
d’énergie, utilisable par la cellule(ATP).
 Le fromage et le yaourt sont des aliments obtenus à partir du lait coagulé. La
coagulation du lait peut être obtenue par fermentation lactique, provoquée par
des bactéries lactiques (Lactobacillus) : Transformation du Lactose en acide
lactique.
 La levure est un champignon unicellulaire, employée pour la fabrication du
vin, des alcools industriels, des pâtes levées… : Fermentation alcoolique.
 Les cellules de levure utilisent la respiration et la fermentation alcoolique pour
produire de l’énergie, en fonction des conditions du milieu (aérobie, anaérobie)
 L’activité physique (Tennis, Athlétisme…) nécessite la consommation des
nutriments et d’oxygène (4à5 l/mn ; au repos la consommation d’O2 est de 0,25l/mn)
 Le Glucose est la principale source d’énergie pour la cellule. C’est une
molécule organique riche en énergie potentielle (= En. de liaison) : Conversion
de l’énergie chimique potentielle en énergie utilisable (Dégradation totale ou
partielle du Glu)

 Quel est le mécanisme des réactions responsables de la conversion d’énergie ?


 Quelles sont les structures cellulaires impliquées ?
 Quel est le bilan et le rendement énergétique de la respiration et de la
fermentation ?

8
I) Mise en évidence des voies métaboliques responsables de la
libération de l’énergie : (p7)
1) Mise en évidence de la respiration et de la fermentation
alcoolique (Cell.de Levure) :

Document1 :

 Expérience1:
 On place des cellules de la levure de bière (champignon unicellulaire) (figure 1) dans un
milieu de culture aéré (O2).
 Le milieu de culture est placé dans un montage EXAO qui permet la mesure des
concentrations d’O2 et de CO2 (figure 2).
 Au temps t, on injecte dans le milieu de culture une solution de Glucose (50 g/l)
(graphique: figure 3)
 A la fin de cette expérience : la quantité du Glucose a diminué, la température du milieu a
augmenté et la masse de la levure a considérablement augmenté.
1) Décrire et Interpréter la variation des concentrations de l’O2 et du CO2.
2) Conclure la voie métabolique utilisée par les cellules de la levure de bière pour obtenir
l’énergie.

 Expérience 2:
 On place une suspension de cellules de levure de bière dans un récipient hermétique avec
du Glucose et très peu d’O2.
 Un montage EXAO permet de mesurer les différents produits présents dans le récipient
(figure4).
 Des mesures effectuées à la fin de l’expérience ont montré une légère augmentation de la
masse des levures.
3) Analyser et interpréter les données de la figure 4. Déduire la voie métabolique.

 Expérience3: La figure 5 montre l’observation au microscope électronique d’une cellule


de levure de bière dans un milieu aérobie (cellule A), et dans un milieu anaérobie (cellule
B).
4) À partir de la comparaison de la cellule A avec la cellule B, Déterminer l’organite
cellulaire impliqué dans la production d’énergie en milieu aérobie.

9
1) Description/Interprétation (graphique : figure 3) :
 Avant l’injection du Glucose, la concentration en O2 reste constante dans la
valeur 210 µmol/l et celle du CO2 dans la valeur 50 µmol/l.
 Après l’injection du Glucose, la concentration en O2 diminue jusqu’à la valeur
de 75 µmol/l, alors que celle du CO2 augmente et atteint la valeur 210 µmol/l :
Les cellules de la levure consomment O2 et rejettent CO2.
 La diminution de la quantité du Glucose est due à une consommation de ce
sucre par les cellules de la levure (Glu=source d’énergie).
 L’augmentation de la température du milieu : Libération d’énergie sous forme
de chaleur.
 L’augmentation de la masse de la levure est due à une multiplication des
cellules : L’énergie est nécessaire au développement des cellules.

10
2) Conclusion : La voie métabolique
 Les cellules de levure utilisent la respiration cellulaire comme voie
métabolique pour obtenir l’énergie : Dégradation complète du Glucose en
substances minérales (CO2 et H2O).
 La dégradation du Glucose nécessite la présence d’O2, et permet la libération
de l’énergie emmagasinée.
 Une partie de l’énergie libérée est utilisée lors du métabolisme cellulaire qui
permet aux cellules de grandir et se diviser. L’autre partie est perdue sous
forme de chaleur.

3) Analyse et interprétation des données de la figure 4 :


 Au cours de l’expérience, la concentration du glucose diminue
progressivement de 29 à 15 mg/l : Consommation du Glucose (source d’énergie).
 De 0 à 200 s : La concentration d’O2 diminue et s’annule à 200 s. La
concentration de CO2 augmente progressivement de 3 à 38 mg/l : En milieu
aérobie (présence d’O2), les cellules consomment le Glucose et l’O2 et rejettent le
CO2 → Les cellules utilisent la respiration cellulaire comme voie métabolique.
 À partir de 200 s : L’éthanol apparait et sa concentration augmente jusqu’à la
valeur de 25mg/l et la concentration de CO2 augmente : En milieu anaérobie
(absence totale d’O2), les cellules produisent l’Ethanol et le CO2 → Les cellules
utilisent la fermentation alcoolique. Il s’agit d’une dégradation incomplète du
Glucose en Ethanol et CO2.
 La fermentation alcoolique libère une faible quantité d’énergie, c’est ce qui
explique la faible augmentation de la masse des levures.

4) Comparaison :
 La cellule A (milieu aérobie) présente un grand nombre de mitochondries.
 La cellule B (milieu anaérobie) ne présente pas de mitochondries.
→ La mitochondrie est un organite cellulaire qui intervient dans la respiration
cellulaire.

2) Mise en évidence de la fermentation lactique (Lactobacilles) :

Document2 :
 On met 125 ml du lait frais dans un bêcher et on mesure le pH du lait quotidiennement
pendant 10 jours avec un pH-mètre (figure 1). Les résultats sont traduits par le graphe de
la figure 2.
 Le lait contient le Lactose (Diholoside formé par l’union d’une molécule de Glucose et
d’une molécule de Galactose).

11
 A la fin de l’expérience, on note un changement de l’aspect du lait; il devient un yaourt
(figure 3). L’analyse chimique de ce yaourt montre la présence de l’acide lactique.
 Le lait frais contient des bactéries appelées Lactobacilles (figure 4), qui ont la capacité de
former l’Acide lactique à partir du Glucose.
1) Décrire l’évolution du pH du lait à partir du graphe de la figure 2.
2) A partir des données précédentes, Expliquer l’évolution de l’acidité du lait présentée par
le graphe de la figure 2.

1) Décrire l’évolution du pH du lait :


 Pendant les 2 premiers jours : Le pH reste constant à la valeur 6,8.
 Du j2 au j6 : Le pH diminue progressivement jusqu’à la valeur 4,8.
 À partir du j6 : la valeur du pH devient constante à 4,8 : L’acidité du lait a
augmenté.
2) Explication :
 Les lactobacilles utilisent le Glucose (Issu de la décomposition du Lactose) comme
métabolite énergétique.
 En anaérobie, les bactéries transforment le Glucose en Acide lactique. Ce
dernier provoque l’augmentation de l’acidité du lait et sa transformation en
yaourt (Coagulation des protéines du lait). Ce phénomène s’appelle la
Fermentation lactique.

12
II) Devenir de la molécule du Glucose : La Glycolyse
1) Mise en évidence du devenir du Glucose : (Fig.1p9)
 Analyse et Explication (transformations du Glu) :
 Milieu aérobie :
o Au temps T0 : Présence du Glucose en grande quantité dans le milieu
extracellulaire et son absence dans le milieu intracellulaire.
o Au temps T1: Présence du Glucose en faible quantité dans le milieu
extracellulaire et en quantité moyenne dans le hyaloplasme : Le glucose est
passé du milieu extracellulaire vers le hyaloplasme.
o Au temps T2 : Disparition du Glucose du milieu extracellulaire ; apparition
du l’Acide pyruvique en grande quantité dans le hyaloplasme : Dégradation
du Glucose, dans le hyaloplasme, en Acide pyruvique : Glycolyse.
o Au temps T3: Disparition de l’Acide pyruvique du hyaloplasme et son
apparition en grande quantité dans la mitochondrie : l’Acide pyruvique passe
dans la matrice mitochondriale.
o Au temps T4: Apparition des acides du cycle de Krebs dans la mitochondrie.
o Au temps T5 : Disparition de l’acide pyruvique et apparition des acides du
cycle de Krebs en grande quantité dans la mitochondrie. Apparition du CO2
en grande quantité dans milieu extracellulaire: Dégradation totale de l’acide
pyruvique au niveau de la matrice mitochondriale, avec formation des
acides du cycle de Krebs et rejet du CO2 à l’extérieur de la cellule.
 Milieu anaérobie :
o Au temps T0 : Présence du Glucose en grande quantité dans le milieu
extracellulaire et son absence dans le milieu intracellulaire.
o Au temps T1: Présence du Glucose en quantité moyenne dans le milieu
extracellulaire et dans le hyaloplasme : Le glucose est passé du milieu
extracellulaire vers le hyaloplasme.
o Au temps T2 : Disparition du Glucose du milieu extracellulaire ; apparition
du l’Acide pyruvique en grande quantité dans le hyaloplasme : Dégradation
du Glucose, dans le hyaloplasme, en pyruvate : Glycolyse.
o Au temps T4, T5 : Disparition de l’Acide pyruvique du hyaloplasme et
apparition de l’Ethanol. Apparition du CO2 dans milieu extracellulaire:
Transformation de l’Acide pyruvique, dans le hyaloplasme, en Ethanol, avec
production de CO2 : Fermentation alcoolique.

13
 Conclusion : Devenir du Glucose ?
 La molécule du Glu (Métabolite énergétique) subit, dans le hyaloplasme, une
série de réactions appelée Glycolyse ; qui permet la dégradation partielle du
Glu en Ac pyruvique.
 En milieu aérobie (présence d’O2) : Dégradation complète du Glucose, dans la
Mitochondrie, en CO2 et H2O : Respiration cellulaire.
 En milieu anaérobie (absence d’O2) : Dégradation incomplète du Glucose, dans
le hyaloplasme, en un résidu organique riche en énergie (Ethanol) et un résidu
minéral(CO2) : Fermentation alcoolique (ou Dégradation du Glu en Acide
lactique : Fermentation lactique)
2) Etapes de la glycolyse : (Fig.2, 3,4 p9)

 La glycolyse est une série de réactions chimiques, catalysées chacune par une
enzyme spécifique. 3etapes :
14
 Formation du Fructose di phosphate, avec consommation d’énergie.
o Phosphorylation du Glu en Glu-Phosphate, avec Hydrolyse d’ATP en ADP.
o Isomérisation du Glu-Phosphate en Fru-Phosphate.
o Phosphorylation du Fru-Phosphate en Fru-di phosphate, avec Hydrolyse
d’ATP en ADP.
 Formation de l’Acide glycérique di phosphate :
o Le Fru-di phosphate se scinde en 2 Glycéraldéhyde phosphate.
o Oxydation du Glycéraldéhyde phosphate en Acide glycérique di phosphate,
avec Réduction de NAD+ en NADH, H+ : Réaction d’Oxydoréduction.
 Synthèse d’ATP et formation de l’Acide pyruvique :
o Transfert du Phosphate de l’Acide glycérique di phosphate vers l’ADP →
Synthèse d’ ATP.
o Transformation de l’Acide glycérique di phosphate en Ac. Pyruvique.

 La réaction globale de la Glycolyse et le bilan énergétique :

BILAN ENERGETIQUE : 2ATP et 2(NADH,H+).

 Le couplage entre la Glycolyse et la synthèse d’ATP : schéma ?

 Dégradation partielle du Glu en 2Ac Pyr et libération d’une partie de l’énergie


emmagasinée.
 Utilisation de l’énergie libérée dans la synthèse d’ATP.

15
 L’ATP est un médiateur entre les réactions produisant de l’énergie et celles
qui en consomment.
 La Glycolyse = Réaction d’Oxydoréduction :
 Oxydation du Glu en Ac Pyruvique (2i étape) : Glu → 2Ac Pyr + 4H+ + 4e-.
 Réduction de NAD+ en NADH, H+ : 2NAD+ + 4H+ + 4e- → 2(NADH,H+).

III) Étude de la respiration cellulaire :


1) Mise en évidence du rôle de la mitochondrie dans les Oxydations
respiratoires : (p11)

 La figure 1 représente les étapes de l’isolement des mitochondries à partir de cellules


animales :
o Broyage mécanique d’un fragment de foie placé dans une solution de glucose.
o Première centrifugation (5 min à 900 G) permet d’isoler les noyaux.
o Deuxième centrifugation (10 min à 10 000 G) permet d’isoler les mitochondries.
16
 Expérience (figure 2):
o Au temps t0, une suspension de mitochondries est placée dans l’enceinte riche en O2
d’un réacteur Biocell .
o On ajoute du Glucose à la suspension au temps t1 et de l’acide pyruvique au temps t2.
o On suit l’évolution de la concentration d’O2 sur l’écran d’un ordinateur relié au réacteur
Biocell. .
 Expérience (figure3):
o On place une suspension de mitochondries dans une solution nutritive riche en O2.
o On ajoute le Glucose au temps t1, l’Acide pyruvique au temps t2 et l’ADP + Pi au temps
t3. Le graphe présente l’évolution de la concentration d’O2 et de l’ATP.

 Analyse/Explication des données de la figure 2 (Fascicule fig4)


 De t0 à t2, la concentration d’O2 est restée constante malgré l’ajout du Glucose
en t1 : Les mitochondries ne consomment pas O2 en absence ou en présence
du Glucose.
 Lorsqu’on a ajouté l’acide pyruvique en t2, la concentration d’O2 a diminué
progressivement : Les mitochondries ont donc consommé l’O2.

→ Les mitochondries n’utilisent pas le Glucose comme métabolite


énergétique, mais elles utilisent l’acide pyruvique qui résulte de la Glycolyse.

 Analyse/Explication des données de la figure3 :


 De t0 à t2, la concentration d’O2 est restée constante à 100% et le taux de l’ATP
demeure stable à 40UA malgré l’ajout du glucose en t1 : Pas de consommation
d’O2 et pas de synthèse de l’ATP par les mitochondries.
 Lorsqu’on ajoute l’acide pyruvique en t2, on observe une légère diminution de
la concentration d’O2 et une légère augmentation du taux de l’ATP : Faible
consommation d’O2 et faible synthèse d’ATP par les mitochondries.
 Quand on ajoute l’ADP + Pi au temps t3, on remarque :
o Une diminution importante de la concentration d’O2 jusqu’à la valeur de
40% : forte consommation d’O2.
o Une augmentation importante du taux de l’ATP jusqu’à la valeur de 95UA :
Synthèse importante de l’ATP par les mitochondries.

 Conclusions :
 L’acide pyruvique subit une série de réactions d’oxydations dans la matrice
mitochondriale, en présence d’02 : Oxydations respiratoires.
 La synthèse de l’ATP à partir de l’ADP et Pi (Phosphorylation de l’ADP) est
couplée à la Réduction d’O2 : Phosphorylation oxydative.
17
2) Ultra structure et constitution chimique de la Mitochondrie : (p13)
 Figure 1: Mitochondrie observée au microscope électronique :

1: Espace inter membranaire ; 2 : Membrane interne ; 3 : Matrice; 4 : Crête ; 5 : Membrane


externe

 Figure 2 : Structure moléculaire des membranes de la mitochondrie :

18
 Dessin de la Mitochondrie :

 Ultra structure de la Mitochondrie : (Doc2 , p13)


 La mitochondrie est un organite cellulaire clos (L = qq µm ; ᴓ = 0,5 à 1 µm),
délimité par 2 membranes : La Membrane externe et la Membrane interne.
 Les 2 membranes sont séparées par un espace appelé : Espace inter
membranaire.
 L’espace interne de la Mitochondrie est appelé : Matrice, cloisonnée par 2
compartiments communiquant entre eux.
 La membrane externe et perméable aux ions et aux petites molécules.
 La Membrane interne émet de nombreux replis appelés : Crêtes
mitochondriales. Elle est imperméable à la plupart des ions (H+…) et des
petites molécules.
 Composition biochimique de la Mitochondrie: (Doc3 , p13)
Eléments de la Mit. Composition chimique
 Semblable à la membrane plasmique
Membrane externe  Protéines (60%) : Transporteurs membranaires
 Phospholipides (40%)
 Protéines (80%) :
Membrane interne o Transporteurs membranaires
o Transporteurs d’électrons (= Chaine respiratoire)
o Sphères pédonculées = ATP synthétase =ATPs.
 Phospholipides (20%)
 Absence du Glucose
Matrice  Présence de l’Acide pyruvique et de l’ATP
 Enzymes : Déshydrogénases et Décarboxylases

 La complémentarité fonctionnelle des parties de la mitochondrie(Le partage


des rôles) :
 La matrice : Décarboxylations(Dégradations) et Déshydrogénations (Oxydations)
 Echanges de molécules entre le Hyaloplasme, l’Espace inter membranaire et
la Matrice (Transporteurs membranaires).
 La membrane interne : Oxydoréductions (Transporteurs d’électrons) et Synthèse
d’ATP (ATP synthétase)

19
3) Oxydation de l’Acide pyruvique dans la Matrice : Les
Oxydations respiratoires : (p15)

 Étapes de la dégradation de l’acide pyruvique dans la matrice : Deux


étapes :
re
 1 Etape : La formation de l’Acétylcoenzyme A :
2CH3-CO-COOH +2 CoA + 2NAD+ → 2CH3-CO-CoA + 2(NADH, H+) + 2CO2
BILAN ENERGETIQUE : 2(NADH, H+)

o Une Décarboxylation et rejet d’une molécule de CO2.


o Une Déshydrogénation : Oxydation de l’acide pyruvique (perte des
+
e- et des H+) ; et Réduction de NAD en (NADN, H+) (fixation des e-et des H+).
o Le groupement Acétyle (CH3-CO-) se lie au Coenzyme A (CoA) →
l’Acétylcoenzyme A.
me
 2 Etape : Le cycle de Krebs :
o Fixation du groupement Acétyle (CH3-CO-) (2C) sur l’Acide Oxaloacétique
(4C) → Formation de l’Acide Citrique (6C) (Libération du CoA pour fixer un
autre groupement Acétyle…)

20
o Dégradation totale du groupement Acétyle et régénération de l’Acide
Oxaloacétique (Réactions cycliques = Cycle de Krebs)
o Le Cycle de Krebs est caractérisée par :
- Des réactions de Décarboxylation : Production et rejet de CO2 (2 CO2= Déchet
minéral)
- Des réactions de Déshydrogénation : Libération des H+ et des e-, qui sont
acceptés par le NAD+ et le FAD. Le NAD+ est réduit en (NADH+, H+) et le
FAD est réduit en FADH2 ?
(NADH+, H+) et FADH2 = Molécules riches en énergie, grâce à leur pouvoir
réducteur !
- La synthèse d’ATP : Le GTP est convertie en ATP ?
BILAN ENERGETIQUE : 6 (NADH+, H+) : 2 FADH2 et 2ATP

 Réaction-bilan de la dégradation de l’acide pyruvique dans la matrice :


2CH3-CO-COOH + 8NAD+ + 2FAD + 2 (ADP + Pi) → 6CO2 + 8(NADH+H+) +
2FADH2 + 2ATP + 6H20
BILAN ENERGETIQUEGLOBALE : 8 (NADH+, H+) ; 2 FADH2 et
2ATP

4) La chaine respiratoire : Réduction d’O2 et Phosphorylation


oxydative :
a) La chaine respiratoire : Mise en évidence du rôle de l’ O2 : (Fig1,2 p15 +
Doc2 p17+ Doc3 p19)
 On place une suspension de mitochondries dans un milieu dépourvu d’O2 au début et
contenant des RH2 (donneurs d’e- et de H+) (figure1).
 On suit l’évolution de la concentration de H+ dans le milieu avant et après l’injection
d’une solution riche en O2 (figure2).
 Les figures 3 et 4 montrent le devenir des e- et des H+ cédés par les transporteurs réduits
RH2 (NADH, H+ et FADH2) au niveau de la chaine respiratoire (Transp. d’e- : T1, T2…)

21
22
1) Décrire l’évolution de la concentration des H+ dans le milieu avant et après l’injection
d’O2 : Effet de l’ajout de l’O2 sur la concentration d’H+ (figure1, figure2 + Fig1, 2 p15).
2) Déterminer le devenir des e- (Rôle des protéines de la chaine respiratoire) (figure3,
figure4 + Doc2 p17+ Doc3 p19).
3) Expliquer l’augmentation rapide de la concentration d’ H+ après l’injection d’O2 (figure 2)

 L’évolution de la concentration des H+ :


 Avant l’injection d’O2, la concentration de H+ est nulle.
 Après l’injection d’O2, H+ apparait dans le milieu, sa concentration augmente
rapidement jusqu’à la valeur de 58.10-9 mol/l, puis elle diminue
progressivement et s’annule après 320 s.
 Le devenir des e- = Rôle des protéines de la chaine respiratoire (figure3, figure4
+ Doc2 p17+ Doc3 p19) :
 La chaine respiratoire est constituée d’une série de Transporteurs d’e- :
Complexes enzymatiques ( CI,CII,CIII,CIV) + Coenzymes(Coenzyme Q ,
Cytochrome C ), située au niveau de la membrane interne et intervenant dans les
réactions d’Oxydoréductions :
o Ré oxydation de (NADH+, H+) (CI) et de FADH2 (CII) (1r Donneur d’e-) ?
o Transport des e- jusqu’à l’Oxygène → Réduction de l’Oxygène (dernier
Accepteur) en Eau ?
 Le flux des e- s’effectue spontanément dans le sens croissant des potentiels
Redox : Du couple (NADH+, H+/NAD+) (E0=-320mV), vers le couple O2/H2O
(E0 = + 820 mV).
 Explication : Relation entre la Réduction d’O2 et la concentration d’H+ :
 Au cours de leur transport, les e- libèrent de l’énergie, qui permet à certaines
Enzymes de la chaine respiratoire (CI ,CIII,CIV) de pomper, activement, les
Protons H+de la matrice vers l’espace inter membranaire
 Le pompage des H+ →Augmentation rapide de la concentration d’ H+ dans
l’E.I.M → Gradient électrochimique de Protons.

b) La phosphorylation oxydative : Les conditions de production d’ATP :


(Doc1 p17)

23
 pHi : pH à l’intérieur des particules submitochondriales (≡ pH dans l’espace inter membranaire)
 pHe : pH à l’extérieur des particules submitochondriales (≡ pH dans la matrice).
 La membrane interne des mitochondries est imperméable aux H+, ces derniers ne peuvent passer de
l’espace inter membranaire à la matrice qu’à travers des canaux situés dans les sphères pédonculées.
 Le FCCP est une substance qui rend la membrane interne des mitochondries perméable aux H+.

 Analyser des données de la figure 2.


 Déduire les conditions de production d’ATP : Rôle des sphères pédonculées.

 Analyse des données de la figure 2 :


 pHi ˂ pHe : Synthèse d’ATP (milieu1= Témoin)
 Pas de synthèse de l’ATP dans les conditions suivantes :
o Absence des sphères pédonculées (milieu 2)
o pHi = pHe (milieu3)
o Lorsque la membrane interne des mitochondries devient perméable aux H+ (FCCP)
(milieu4) → pHi = pHe.
 Les conditions de production d’ATP :
 Présence des Sphères pédonculées = ATPs :
 Présence de l’ADP et Pi.
 pHi < pHe : Pompage des H+ vers l’E.I.M → La concentration d’H+ dans l’E.I.M est
supérieur à celle dans la matrice → Gradient de Protons.
 Rôle des sphères pédonculées :
24
 Les sphères pédonculées sont des Enzymes (=ATP synthétases) ; qui catalysent la réaction
de synthèse de l’ATP, à condition de la formation d’un gradient de Protons de part et
d’autre de la membrane interne (pHi < pHe).
 Le flux de H+ de l’E.I.M vers la matrice, à travers les canaux des sphères pédonculées
entraine la libération d’une énergie (= Energie potentielle du gradient).
 Les sphères pédonculées utilisent l’énergie libérée pour la synthèse de l’ATP à partir de la
phosphorylation de l’ADP (fixation d’un phosphate inorganique (Pi) sur une molécule de l’ADP).

c) Relation entre la réduction d’O2 et la phosphorylation oxydative :

 Au niveau de la membrane des crêtes mitochondriales, les transporteurs réduits RH2


subissent une réoxydation par certains complexes enzymatiques de la chaine respiratoire,

25
il en résulte la libération d’e- et de H+ et la régénération des transporteurs oxydés NAD+ et
FAD :
NADH, H+ → NAD+ + 2e- + 2H+
FADH2 → FAD + 2e- + 2H+

 Les e- sont transportés par les enzymes de la chaine respiratoire, à la suite


d’une succession de réactions d’oxydoréductions jusqu’à O2 (Dernier accepteur d’e-) →
Réduction de O2 en eau : ½ O2 + 2e- + 2H+ → H2O
 Au cours du transport des e- par la chaine respiratoire, certains complexes enzymatiques
utilisent l’énergie libérée pour pomper des H+ de la matrice vers l’espace inter
membranaire → Création d’un gradient de H+ (=Source d’énergie).
 Le flux de H+ de l’espace inter membranaire vers la matrice, à travers les canaux des
sphères pédonculées → Synthèse de l’ATP à partir de la phosphorylation de l’ADP :
ADP + Pi + énergie → ATP

d) Le bilan énergétique de la respiration cellulaire : (p19 ; p21) : 38 ATP (navette


malate – aspartate : Cellules Hépatiques) ou 36 ATP (navette glycérol - phosphate : Cell musculaires et
nerveuses)

III) Étude de la fermentation :


1) La fermentation alcoolique :

a) Mise en évidence de la fermentation alcoolique : (v. plus haut)

b) Les étapes de la fermentation alcoolique :

 Première étape : La Glycolyse


 Deuxième étape : Conversion de l’acide pyruvique en éthanol.
o L’Acide pyruvique subit une décarboxylation et se transforme en Acétaldéhyde, avec
libération d’une molécule de CO2.
o L’Acétaldéhyde est réduit en Ethanol, avec oxydation de (NADH, H+) en NAD+
(Régénération de NAD+ → Glycolyse → Synthèse d’ATP).

 L’équation globale de la fermentation alcoolique : (Bilan énergétique : 2ATP)


26
C6H12O6 + 2 ADP + 2 Pi → 2CH3 - CH2 - OH + 2 CO2 + 2 ATP

2) La fermentation lactique :

a) Mise en évidence de la fermentation alcoolique : (v. plus haut)

b) Les étapes de la fermentation lactique :

 Première étape : La glycolyse.


 Deuxième étape : Réduction de l’acide pyruvique en Acide lactique, avec oxydation de
(NADH, H+) en NAD+
 L’équation globale de la fermentation lactique : (Bilan énergétique : 2ATP)
C6H12O6 + 2 ADP + 2 Pi → 2CH3 - CHOH - COOH + 2 ATP

IV) Le rendement énergétique de la respiration et de la


fermentation :

27
 Des mesures calorimétriques ont permis de calculer l’énergie globale que l’on peut extraire d’une
mole de glucose à 37°C.
 Sachant que l’hydrolyse d’une mole d’ATP libère 30,5 kJ :
1) Calculer le rendement énergétique de la respiration et de la fermentation, en utilisant la formule
suivante : r(%) = e/E x 100

(r: rendement énergétique en % ; e : énergie contenue dans le nombre d’ATP ; E : énergie globale
emmagasinée dans une mole de glucose)

2) Comparer le rendement de la respiration avec celui de la fermentation. Expliquer la différence .

 Calcul des rendements énergétiques :


 Pour la respiration : e = 38 X 30,5 = 1159 KJ ; E = 2840 → r = 40,81 % (38 ATP) ou
r = 38,66 % (36 ATP)
 Pour la fermentation (alcoolique et lactique) : e = 2 X 30,5 = 61 KJ ; E = 2840 → r = 2,15 %
 Comparaison et Explication :
 Le rendement énergétique de la respiration est très supérieur à celui de la fermentation
(alcoolique et lactique).
 Explication :
o Pour la respiration : Dégradation complète du Glucose et libération de résidus minéraux
dépourvus d’énergie (CO2 et H2O)
o Pour la fermentation : Dégradation incomplète du Glucose et production d’un déchet
organique riche en énergie potentielle (Ethanol ; Acide lactique …)

28

Vous aimerez peut-être aussi