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Quelles sont les voies métaboliques et les structures cellulaires impliquées de la libération de
l’énergie emmagasinée dans la matière organique ?
A. Expérience 1 :
Eléments de réponse :
En présence d’O2 (milieu aérobie), les levures dégradent le glucose pour produire de l’énergie et
rejettent du CO2. On déduit que les cellules respirent : c’est la respiration cellulaire.
- Après Epuisement d’O2 (Après 200 s) : on observe que la concentration du glucose continue à
diminuer et celle du CO2 augmente rapidement de 3 UA à plus de 16UA (en 50s). Ainsi qu’il y a
apparition de l’éthanol et augmentation de sa concentration ;
On déduit que :
➢ Au début de l’expérience (entre 0 et 200s), les levures consomment l’O2 et dégagent le CO2 en
présence d’un substrat métabolique : c’est la respiration cellulaire.
➢ Après l’épuisement d’O2 dans le milieu (milieu anaérobie), les levures utilisent une autre
voie de dégradation du glucose pour produire de l’énergie : c’est la fermentation
alcoolique caractérisée par le rejet du CO2 et d’un déchet organique : l’éthanol ou alcool
éthylique C2H5OH.
Glucose Ethanol
C. Expérience 3 :
Les lactobacillus sont des bactéries présentes naturellement dans le lait. Pour comprendre leurs
comportements vis-à-vis de la matière organique dans un milieu anaérobie, on vous propose
l’expérience suivante :
On met du lait dans un ballon (en remplit totalement le ballon pour créer l’anaérobiose).
On mesure le pH du lait chaque jour pendant 10 jours à l’aide d’un pH-mètre et on inscritles
résultats sous forme d’un graphique
Questions :
1) Analyser le graphique
2) Expliquer la variation du pH
3) Ecrire l’équation globale de cette réaction
Eléments de réponse :
Eléments de réponse :
1) L’observation des cellules de levure mise dans des milieux aérobie ou en anaérobie, depuis
plusieurs jours, montrent que les deux levures présentent un noyau et des vacuoles dans
leurs hyaloplasme. Cependant, En milieu aérobie, les levures présentent de nombreuses
mitochondries bien développées, En milieu anaérobie, les mitochondries sont rares et
atrophiées.
2) Hypothèse :
❖ Les mitochondries sont des organites cellulaires impliqués dans la respiration cellulaire.
1)
4. Bilan:
La respiration cellulaire : c’est une oxydation complète de matière organique (glucose) en milieu
aérobie, elle nécessite l’intervention des mitochondries et produit une quantité importante d’énergie.
Questions :
1) Dans quel compartiment cellulaire se déroule la glycolyse ?
2) Déterminer à partir du document les étapes de la glycolyse
3) Quel est le bilan de la glycolyse pour une molécule de glucose consommée
4) Justifier la qualification de la glycolyse « de dégradation anaérobie »
5) A partir des réponses précédentes : Définir la glycolyse et donner l’équation bilan de
la glycolyse.
Eléments de réponse :
1) La glycolyse se déroule dans l’hyaloplasme.
2) La glycolyse comprend plusieurs réactions catalysées chacune par une enzymespécifique et
se réalise essentiellement en 3 étapes successives :
Remarque :
o Cette oxydation est incomplète : le pyruvate contient encore de l’énergie potentielle
o Pour que la glycolyse puisse se poursuivre, il est nécessaire que les composés NAD+soient
régénérés.
Eléments de réponse :
2) Les mitochondries utilisent l’acide pyruvique comme métabolite énergétiqueet non pas le glucose.
B. Ultrastructure de la mitochondrie :
Eléments de réponse :
Eléments de réponse :
1) Equation de la réaction de transformation de l’acide pyruvique en Acétyl-CoA :
2) L’oxydation de l'acide pyruvique, dans la matrice, s'effectue selon une série cycliquede
réactions biochimiques, qu’on peut résumer en deux étapes :
Le pyruvate qui pénètre dans la matrice, va être oxydé (perte de 2e- et 2H+ , récupérés par
l’accepteur NAD+) puis va subir une décarboxylation et la formation d’un mol de CO2. Le
groupement Acétyle restant fixe le CoA-SH pour donner l’Acétyl-CoA
Étape 2 : Cycle de Krebs
L’Acétyl-CoA (C2) est fixé sur l’oxaloacétate (C4) pour former le citrate(C6). A partir du citrate
commence une suite de réactions d’oxydoréductions catalysées par des enzymes, au cours
desquelles se succèdent décarboxylations et déshydrogénations qui permettent la dégradation
totale du groupement Acétyle, l’ensemble de ces réactions constitue le Cycle de Krebs.
Les déshydrogénations permettent la réduction les transporteurs d’hydrogènes NAD+ et FAD+
selon les réactions :
- NAD+ + 2e + 2H+ → NADH,H+
- FAD+ + 2e + 2H + →FADH2+
CH3-CO-CoA + 3NAD+ + FAD + ADP + Pi + 3H2O → 2CO2 + 3NADH,H+ + FADH2 + ATP + CoAH
Pour deux molécules d’acide pyruvique, donc une molécule de glucose le bilan chimique et
énergétique est résumé dans l’équation globale suivante :
+
3 2 +
Eléments de réponse :
Expérience 1 :
L’effet inhibiteur joué par la roténone (l’ajout de la roténone bloque la consommation d’O2 et la
synthèse d’ATP) montre que les réactions d'oxydoréduction sont également indispensables à
la synthèse d'ATP.
Expérience 2 :
2)
a. La courbe représente la concentration des protons [H+] en fonction du temps avant et après la
consommation d’oxygène.
➢ Avant l’addition du dioxygène, la concentration des protons [H+] était nulle.
➢ Après l’addition du O2, [H+] augmente rapidement jusqu’un maximum (58 nmol/l) au
bout de 30s, après elle diminue progressivement jusqu’à ce qu’elle retrouve sa valeur
initiale nulle après 240s.
Explication : Quand la respiration est activée par la présence de dioxygène, il y a oxydation des
R’H2 (NADH,H+ et FADH2):
et les protons (H+) sont d’abord transférés de la matrice vers l’espace intermembranairepuis à
l’extérieur des mitochondries ce qui explique l’augmentation de la concentration de H+ dans le
milieu extérieur. Dans un second temps, les protons retournent dans la matrice, ce qui explique la
diminution de leur concentration dans le milieu extérieur.
Eléments de réponse :
Les molécules de NADH,H+ et de FADH2 cèdent leurs électrons (oxydation) à une série de
complexes membranaires (Cytochromes) formant la chaîne respiratoire selon les réactions
suivantes :
Ces réoxydations font intervenir un ensemble moléculaire organisé qui constitue une chaîne
respiratoire qui transfère les électrons libérés par réactions d’oxydoréductions jusqu’au O2 c’est
l’oxydation respiratoire.
Le transfert des électrons dans la chaîne respiratoire s’accompagne d’une libération d’énergie
utilisée pour permettre le passage de H+ libérés de la matrice vers l’espace intermembraire ce qui
Lycée : ZIRI EBN ATTIA
Oujda
crée un gradient de concentration de H+ vers la matrice appelé Gradient de protons H+.
Eléments de réponse :
Le flux des électrons dans la chaine respiratoire s’effectue spontanément dans le sens croissant
des potentiels Redox, depuis le premier donneur : le couple NADH,H+ /NAD+, jusqu’au
l’accepteur final : le couple O2/H2O.
Au cours de leur transport, les électrons libèrent de l’énergie qui permet aux complexes
protéiques CI, CIII et CIV de transférer les H+ de la matrice vers l’espace intermembranaire.
Eléments de réponse :
- La membrane interne des mitochondries doit être imperméable aux H+ sauf au niveau des
sphères pédonculées.
E. La phosphorylation oxydative :
Eléments de réponse :
Les transporteurs d’hydrogène réduits (NADH+H+ et FADH2) formés au cours de la glycolyse et la
dégradation du pyruvate dans la matrice subissent une oxydation par certains complexes enzymatiques
de la chaine respiratoire situés au niveau de la membrane interne mitochondriale, il en résulte la
libération d’électrons (e-) et de protons (H+) ainsi que la régénération des transporteurs oxydés NAD+ et
FAD indispensables pourla poursuite de la glycolyse et des réactions du cycle de Krebs.
Les e- libérés sont transportés spontanément par les complexes de la chaine respiratoireà la suite
d’une succession de réactions d’oxydo-réduction jusqu’à l’accepteur final l’O2 quisera réduit en
H2O (oxydation respiratoire).
Eléments de réponse :
- La translocation de 3H+ de l’espace intermembranaire vers la matrice à travers les
canaux des sphères pédonculés permet la formation de 1ATP.
Remarque :
Lycée : ZIRI EBN ATTIA
Oujda
Théoriquement le métabolisme de chaque molécule de glucose produit 38 ATP mais pratiquement
à part les cellules du foie et du cœur et celles des reins on atteint à peine les36 molécules d’ATP
(Selon la navette permettant le transport des électrons de la moléculede NADH,H+ cytosolique vers
la matrice).
Eléments de réponse :
1/2) La dégradation d‘une molécule de glucose par fermentation débute également par la
glycolyse qui aboutit à la production de deux molécules de pyruvate ensuite :
Eléments de réponse :
Des mesures calorimétriques variées ont permis de calculer l’énergie globale que l’on peutextraire
d’une mole de glucose à 37°C :
L’oxydation complète d’une mole de glucose en présence d’O2 dans une chambre calorimétrique
libère 2840 kJ ;
✓ Cas de 38 ATP :
1 ATP➔30,5 kj donc 38 ATP➔1159kj
1159
𝑅= × 100 = 40,81%
2840
✓ - cas de 36 ATP :
1 ATP➔30,5 kj donc 36 ATP➔1098kj
1098
𝑅= × 100 =
38,66%
2840
❖ Rendement énergétique de la fermentation (alcoolique ou lactique) :
Le rendement de la respiration (40,81 ou 38,66 %) est nettement supérieur à celui dela fermentation
(2,1%) car la dégradation du substrat organique est complète alors qu’elle est partielle au cours de la
fermentation. L’éthanol contient encore de l’énergie chimique potentielle. Toute l’énergie chimique
potentielle contenue dans une molé- cule de glucose n’est cependant pas convertie en ATP.
➢ Glycolyse : c’est une voie catabolique catalysées par des enzymes, qui se déroule dans
l’hyaloplasme, qui dégradent une molécule de glucose en deux acides pyruviques.
➢ Respiration cellulaire : c’est une voie métabolique qui aboutissent à l’oxydation complète de
glucose avec consommation de dioxygène, elle nécessite l’intervention des mitochondries et
produit une quantité importante d’énergie (38 ATP).
➢ ATP : l’adénosine triphosphate est un nucléotide composé de trois molécules : une base azotée
: adénine, un sucre : ribose et trois groupements phosphates. L’ATP est une molécule qui
fournit de l'énergie à la cellule, grâce à la rupture des liaisons pyrophosphates.
Exercice 1 :
Exercice 2 :