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Situation de départ :
Milieu 1:
1.970 150 - -
aérobie
Milieu 2:
0.255 45 - +++
anaérobie
Réponse :
Au niveau de la culture bien oxygénée du montage 1, après injection d’un millilitre de solution glucosée, la
concentration de dioxygène diminue et la concentration de dioxyde de carbone augmente.
Dans un milieu aérobie, les levures absorbent du dioxygène et rejettent du dioxyde de carbone. Ces échanges gazeux
Dans
caractérisent le métabolisme de la respiration.
respiration
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1. En milieu aérobie, la multiplication cellulaire (poids de levures) ainsi que la consommation du glucose sont beaucoup
plus importantes qu’en milieu anaérobie. Sachant que la multiplication cellulaire nécessite de l’énergie, On pourrait
admettre que la production d’énergie (à partir de la dégradation du glucose) est moindre en mode « fermentation »
qu’en mode « respiration ». De plus, la dégradation du glucose en anaérobiose est incomplète et il se forme de l’alcool
éthylique ou éthanol.
3. Bilan :
Conclusion :
La respiration cellulaire : oxydation complète de MO (glucose) en milieu aérobie, elle nécessite l’intervention
des mitochondries et produit une quantité importante d’énergie.
La fermentation : oxydation incomplète de MO en milieu anaérobie, elle se déroule dans l’hyaloplasme et produit
une faible quantité d’énergie et des résidus organiques contenant encore une énergie potentielle
potentielle.
T0 G+++ G+++
T2 P++++ P++++
Réponse :
Analyse :
On observe dans le tableau qu’il n’y a que du glucose dans le milieu externe au temps t0, le taux de glucose du milieu
extérieur diminue au temps t1 et on en voit apparaitre dans l’hyaloplasme. Cela signifie que le glucose est entré dans les
cellules. Au temps t2, il n’y a plus de glucose dans l’hyaloplasme, la radioactivité se retrouve dans les molécules de
pyruvate. Le glucose a été transformé en pyruvate dans l’hyaloplasme.
l’hyaloplasme. Puis on observe qu’il apparait, progressivement,
du pyruvate dans la matrice mitochondriale. Au temps t3 et t4, la radioactivité est retrouvée dans les molécules de
dioxyde de carbone émises dans le milieu extérieur.
Conclusion :
On déduit que:
- Dans les 2 milieux, de T0 à T2, le glucose pénètre dans la cellule et se transforme en acide pyruvique dans
l’hyaloplasme, cette étape est nommée La glycolyse.
- Dans le milieu anaérobie, de T2 à T3, le pyruvate se transforme dans l’hyaloplasme en éthanol (alcool à 2C) et
CO2 qui sont par suite rejetés vers le milieu extérieur de T4 à T5. C’est la suite de la fermentation alcoolique
alcoolique.
Bilan :
II. Étude de la respiration cellulaire:
1- la glycolyse :
- En présence du glucose les mitochondries ne consomment pas l’O2, par contre à l’ajout du pyruvate, on
remarque une diminution dans la concentration O2, c’est-à-dire que le pyruvate permet la consommation
d’O2 donc le pyruvate est le substrat utilisé par la mitochondrie.
- Dans un milieu aérobie (présence d’O2), les 2 pyruvates obtenus par la glycolyse pénètrent dans la
matrice mitochondriale où ils subissent une dégradation totale en CO2.
Document 5 :
On observe que avant l’ajout du R’H2 et ADP +Pi, la concentration d’O2 subit une légère diminution et une
légère augmentation pour la synthèse d’ATP.
Après l’ajout du RH2 et ADP + Pi, on remarque une diminution importante de la concentration d’O2 jusqu’à la
valeur 20%, une augmentation importante du taux de l’ATP jusqu’à la valeur de 100 UA.
Mais après l’ajout de la Roténone, la concentration du CO2 et le taux de l’ATP reste stable.
La synthèse d’ATP nécessite la présence d’ATP+ Pi et l’oxydation des RH2 et aussi la consommation d’O2
par les mitochondries.
- Où ce passe cette oxydation des coenzymes RH2?
Document 6 : La chaine respiratoire correspond à une association de complexes protéiques présents au sein de
la membrane interne de la mitochondrie et responsable du transfert d’électrons, provenant du NADH+H+ et
du FADH2, vers le couple H2O/O2.
- Ce processus liée à l’oxydation du NADH+H+ et du FADH2, tout deux produits lors de la glycolyse et du cycle
de Krebs, est accompagné d’un flux de protons H+ de la matrice vers l’espace intermembranaire.
Document 7 : La direction du flux d’électrons le long de la chaine respiratoire est déterminée par la faculté des
composants à perdre ou à gagner des électrons. La capacité a « donner » ou a « prendre » des électrons est
exprimée par un paramètre nommée : potentiel d’oxydoréduction (redox). Les électrons se déplacent des
molécules à faible potentiel d’oxydoréduction vers les molécules possédant un potentiel plus fort (depuis le
premier donneur : le couple NADH,H+ /NAD+, jusqu’au l’accepteur final le couple O2/H2O.) , ce déplacement
spontané des électrons s’accompagne de libération de l’énergie.
- Le gradient électrochimique (différence de concentration et de charges électriques) est une sorte d'énergie potentielle.
- La membrane interne est imperméable aux protons sauf au niveau de l'ATP synthase. L'énergie du gradient est
exploitée lors du retour des protons vers la matrice, traversant l’ATP synthase, pour activer la synthèse de l'ATP (ADP +
Pi + énergie → ATP).
- La phosphorylation de l’ADP est couplée à la réoxydation des transporteurs d'électrons. C’est pour cela qu’on parle de
« phosphorylation oxydative » ou « oxydation phosphorylante ».
- La réoxydation d'une molécule de NADH,H+ donne l'énergie nécessaire à la synthèse de 3 molécules d’ATP. Pour une
molécule de FADH2, on a seulement 2 ATP.
- En exploitant le document 8, déduisez les conditions
cond de la phosphorylation d’ADP.
Document 8 : Expérience sur des particules submitochondriales (d’après bac Martinique septembre 2007)
Document 8: En présence d’ADP et de Pi, la synthèse d’ATP ne s’effectue que si le pH à l’intérieur des
particules submitochondriales est inferieur du pH du milieu externe.
Donc les conditions de la phosphorylation d’ADP et la synthèse d’ATP sont:
– La présence des sphères pédonculées.
– La présence d’ADP et de Pi.
– Le pH de l’espace intermembranaire est inferieur
inferi du pH de la matrice.