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SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
AABID ADIL
CONFORME AU PROGRAMME MAROCAIN
Introduction :
L’importance de la matière organique se caractérise en la présence d’énergie emmagasinée nécessaire
pour l’activité de toutes les cellules hétérotrophes qui à travers des phénomènes métaboliques,
respiration et fermentation, transforment cette énergie inutilisable en source d’énergie utilisable pour
le fonctionnement cellulaire : molécule d’ATP.
Pour étudier les phénomènes biologiques responsables de la production d’énergie, on prépare deux
milieux de culture de levures de bière. Les conditions expérimentales et les résultats obtenus
figurent sur le tableau suivant :
Conclusion : Les cellules vivantes extraient l'énergie nécessaire au déroulement de leur activité selon
deux types de réactions métaboliques :
Quel que soit les phénomènes métaboliques cellulaires, respiration ou fermentation et qui assurent
l’approvisionnement énergétique des cellules, ces phénomènes débutent par un clivage du métabolite
glucose assuré par les réactions de la glycolyse.
1- Définition de la glycolyse.
2- Déterminez à partir du document, les étapes de la glycolyse.
3- Quel est le bilan de la glycolyse pour une molécule de glucose consommée.
4- Proposer une équation bilan de la glycolyse
❖ Élément de réponse :
1- La glycolyse est une série de réactions qui s’effectuent dans le cytosol en l’absence d’oxygène
et catalysées par des enzymes spécifiques au cours desquelles une molécule de glucose (C6) est
transformée en deux molécules d’acide pyruvique (C3).
2- Trois étapes de la glycolyse :
Etape 1 : le glucose est converti en (F1,6-diP) par des réactions enzymatiques avec
consommation de 2 ATP.
Etape 2 : le (F1,6-diP) est clivé en deux trioses phosphates (2C3P) appelés glycéraldéhyde,
chacune de ces molécules subit une oxydation partielle par déshydrogénation en présence
d’un transporteur oxydé NAD+, cette oxydation est couplée par une phosphorylation
donnant 2 composés PC3P nommés acide glycérique.
Etape 3 : transformation des 2 PC3P en 2 acides pyruviques (C3).
3- Pour une molécule de glucose consommée, il y a formation de :
2 molécules de pyruvate.
2 molécules d’ATP.
2 molécules de coenzymes réduits NADH, H+.
4- L’équation globale de la glycolyse :
Les deux acides pyruviques, obtenus par glycolyse d'une molécule de glucose, poursuivent
leur catabolisme selon la nature du milieu, aérobie (respiration) ou anaérobie (fermentation).
III. Respiration cellulaire et production d'énergie
La respiration cellulaire débute dans le cytoplasme par la glycolyse et se poursuit pour
l’essentiel dans les mitochondries. La structure et l’équipement moléculaire de ces organites
permettent en effet une oxydation progressive et complète des métabolites organiques
notamment l’acide pyruvique.
1) Organisation de la mitochondrie
a) Ultrastructure de la mitochondrie (Doc 5)
La mitochondrie est le lieu des oxydations respiratoires et qui sont des réactions biochimiques qui
se déroulent en présence d'acide pyruvique et de l'oxygène.
Définition : C'est une opération qui permet le transfert des protons H+ et des électrons e-
arrachés des métabolites vers l'oxygène pour former de l'H20. Ce transfert se fait à travers une
chaine de réaction chimique et par l'intervention d'enzymes spécifiques et est couplé de la
phosphorylation d'ADP en ATP.
❖ Élément de réponse :
1- La réaction globale est la suivante :
❖ Élément de réponse :
1- Description du cycle de Krebs :
Liaison d’acetyl-CoA à l’oxaloacétate (C4) pour former du citrate (C6).
Le citrate (C6) subit deux décarboxylations et libère 2 CO2, des déshydrogénations pour
donner des composés réduits : 3 NADH, H+ et 1 FADH2 et une phosphorylation qui
produit une molécule d’ATP.
Enfin, régénération d’oxaloacétate (C4) nécessaire pour le déroulement d’un nouveau
cycle de Krebs.
2- Les réactions de réductions des transporteurs NAD+ et FAD+ et la formation d’ATP.
𝐶𝐻3 − 𝐶𝑂 − 𝐶𝑂𝐴 + 3𝑁𝐴𝐷 + + 𝐹𝐴𝐷 + + 𝐴𝐷𝑃 + 𝑃𝑖 + 3𝐻2𝑂 2𝐶𝑂2+3𝑁𝐴𝐷𝐻, 𝐻 + + 𝐹𝐴𝐷𝐻2 𝐴𝑇𝑃 + 𝐶𝑂𝐴 − 𝐻
4- Le bilan chimique de l’oxydation totale d’une molécule de pyruvate :
4 NADH,H+
1 FADH2
1 ATP
3 CO2
Pour mettre en évidence les conditions permettant la reoxydation des coenzymes et la synthèse
d’ATP, on procède à l’étude des données expérimentales suivantes :
Données 1 : (Doc 9)
▪ On place des mitochondries dépourvues de leur membrane externe dans une solution
dépourvue d’oxygène et enrichie de coenzymes réduits (NADH, H+). On suit la variation
de la concentration des protons H+ avant et après l’addition d’O2.
▪ Le document-9 figure-a donne les conditions expérimentales, et la figure-b donne les
résultats de cette expérience.
On traite des mitochondries aux ultrasons, on obtient des fragments de la membrane interne enroulés
sous forme de vésicules recouvertes par des particules sub mitochondriales nommées sphères
pédonculées.
On place ces vésicules dans un milieu expérimental qui contient O2, des coenzymes réduits RH2, de
l’ADP et du Pi. On procède ensuite à la variation du pH du milieu extérieur (pHe) tout en gardant le
pH interne (pHi) des vésicules mitochondriales constant et on mesure la quantité d’ATP synthétisée.
Le document-10 donne les conditions expérimentales ainsi les résultats de cette expérience.
Phosphorylation
pHi pHe
d’ATP
6 4 Non
6 6 Non
6 9 non
3- A partir des résultats figurant sur le tableau
ci-dessus, identifiez les conditions permettant
la synthèse d’ATP.
❖ Élément de réponse :
1- De la figure-b, document-9, on observe qu’avant l’injection d’O2, la concentration des H+ est
nulle, mais après son injection il y a une augmentation rapide de la concentration en H+ jusqu’à
atteindre une valeur de 45.109 mol/l, puis diminuer progressivement jusqu’à sa valeur initiale
après 4 mn.
2- L’augmentation de la concentration de H+ résultant de l’oxydation des coenzymes réduits
NADH, H+ dans la solution directement après l’injection d’O2 s’explique par sa sortie des
mitochondries à travers leur membrane interne.
La diminution progressive des protons H+ est dû à leur retour vers la matrice mitochondriale.
Les e- riches en énergie seront transportés successivement via les différents complexes de la
chaine respiratoire vers l’oxygène accepteur final de ces e- selon la réaction suivante :
1
𝑂2 + 2𝑒 − 𝑂2−
2
L’énergie libérée par ces e- sera utilisée pour l’expulsion des H+ de la matrice vers l’espace
inter membranaire à l’origine d’un gradient de concentration d’ions H+ de part et d’autre de
la membrane interne. Le retour de ces H+ vers la matrice via les sphères pédonculées qui est
un ensemble d’enzyme ATP synthétase fournit une énergie nécessaire à la phosphorylation de
l’ADP en ATP et la réduction d’O2 en H2O selon les réactions suivantes :
ADP + Pi +E ATP
𝑂2− + 2𝐻 + 𝐻2𝑂
V. Fermentation cellulaire et production d'ATP :
En l’absence d’O2, certaines cellules réalisent des réactions de dégradation anaérobie du glucose,
dégradation incomplète qui se déroulent au niveau de l’hyaloplasme c’est la fermentation dont on
distingue deux types : fermentation lactique et fermentation alcoolique. (Doc 12)
❖ Élément de réponse :
1- Comparaison :
Le rendement ainsi que le bilan énergétique différent d’un phénomène biologique à l’autre, en effet
pendant la respiration, le glucose subit une dégradation complète et libère la totalité de son énergie
emmagasinée sous forme de chaleur calorifique de l’ordre de 2860 kJ en plus des résidus minérale
sous forme de CO2 et H2O alors qu’au cours de la fermentation, le glucose subit une dégradation
partielle et libère une faible énergie calorifique en plus des résidus organiques riches en énergie
(éthanol , acide lactique).
▪ Remarque :
o Dans le cas de certaines cellules tel que les cellules cardiaques, hépatique, rénale et
cellules des levures la reoxydation de NADH, H+ donne 3 ATP. Donc un bilan
énergétique de 38 ATP.
o Dans le cas des cellules du muscle squelettique et cellules nerveuses, la
reoxydation de NADH,H+ donne 2 ATP et par la suite un bilan énergétique de 36
ATP.
Bilan énergétique de la fermentation :
▪ Rendement :
▪ Rendement de la respiration :
38 × 30.5
Rendement = × 100
2860
Rendement = 40,52%
▪ Rendement de la fermentation :
2 × 30.5
Rendement = × 100
2860
Rendement = 2.13%
3- Comparaison :
- Le bilan énergétique de la respiration 38 ATP est supérieur à celui de la fermentation 2 ATP.
- Le rendement de la respiration 40,52 % est nettement supérieur à celui de la fermentation 2,13%
Introduction :
Le muscle est un tissu formé de fibres douées de contraction permettant de produire un mouvement. Les
muscles participent à diverses fonctions essentielles à la vie de l’organisme (respiration, digestion…) et
à son adaptation au milieu environnant. Les caractéristiques fonctionnelles et anatomiques des différents
muscles permettent de les subdiviser en trois grandes catégories :
Quels sont les structures qui permettent au muscle strié squelettique de se contracter ?
Comment l’énergie chimique de l’ATP est convertie par le muscle en énergie mécanique ?
I. Etude expérimentale de la contraction musculaire
1) Le montage qui permet l’étude myographique du muscle gastrocnémien de Grenouille (Doc 1)
❖ Élément de réponse :
Lorsqu’on stimule le muscle par une excitation électrique unique, l’enregistrement obtenu est appelé
secousse musculaire (ou myogramme) composée des phases suivantes :
La figure ci-dessous représente le schéma d'un myogramme obtenu à la suite de l'exécution sur un muscle
de stimulations successives, éloignées et d'intensités croissantes (I1< I2< I3... < 18)
Si l'on soumet un muscle aux deux stimulations efficaces (supérieures ou égales à la rhéobase),
successives et de même intensité et en rapprochant de façon successive la durée entre les deux excitations,
on obtient le graphique ci-dessous :
Figure 1 : Quand les 2 stimulations sont suffisamment éloignées on enregistre deux secousses
musculaires isolées et de même amplitude.
Figure 2 : Quand les deux stimulations sont rapprochées et que la 2eme stimulation se produit pendant
la phase de relâchement du muscle, on observe une fusion incomplète (partielle) des deux secousses.
Figure 3 : Quand les deux stimulations sont très rapprochées et que la 2eme stimulation se produit
pendant la phase de contraction du muscle, on observe une fusion complète (totale) des deux secousses
qui apparaissent comme s’il n’y a qu’une seule secousse d’une amplitude plus grande.
Quand on expose un muscle à plusieurs stimulations efficaces et de même intensité, sa réponse diffère
suivant la durée entre chaque deux stimulations successives. La figure suivante montre deux types de
réponses musculaires. Il est à distinguer deux types de tétanos : le tétanos
d'origine bactérienne, et ce type de tétanos
musculaire qu'on appelle aussi physiologique et qui
intervient suite à un effort musculaire long et de
grande intensité.
❖ Élément de réponse :
Figure A : quand la fréquence des excitations est faible de telle sorte que chaque excitation se produit
pendant la phase de relâchement de la secousse relative à l’excitation précédente, le myogramme obtenu
donne des secousses avec fusion incomplète. Ce myogramme est appelé tétanos imparfait.
Figure B : quand la fréquence des excitations est forte de telle sorte que chaque excitation se produit
pendant la phase de contraction de la secousse relative à l’excitation précédente, le myogramme obtenu
donne des secousses avec fusion complète. Ce myogramme est appelé tétanos parfait.
L’enregistrement B : on note aussi une diminution progressive de l’amplitude des secousses jusqu’à
l’immobilité complète du muscle. Il s’est produit donc une fatigue progressive du muscle.
Élément de réponse :
Suite à une contraction musculaire il y a un
On procède à la mesure de quelques composés dans un muscle avant et après sa contraction, on obtient
les résultats suivants :
❑ Utilise beaucoup plus de glucose et d’O2 et produit d’avantage de CO2 lorsqu’il est en activité.
❑ Ne consomme pas les protides et les lipides mais utilise uniquement le glucose que ce soit en
activité ou au repos.
❑ Ces phénomènes chimiques traduisent l’oxydation du glucose qui produit l’énergie nécessaire à la
contraction musculaire
Chaque micro fibrille est formée d’une chaine de petite unités contractile qui ont appelé le sarcomère.
Le graphique ci-contre montre l'effet des ions Ca2+ et de l'ATP sur la contraction des myofibrilles
isolées.
❖ Élément de réponse :
En présence d’ATP et d’ions Ca2+, on observe une augmentation de la tension de myofibrille (il y a
une contraction), après l’addition du Salyrgan ou du chélateur, la tension de la myofibrille diminue
rapidement (arrêt de contraction)
Lorsque le muscle est au repos, la tropomyosine (liée à la troponine) cache le site de fixation de la tête
de myosine sur l’actine. Les ions calcium libres dans le sarcoplasme musculaire, se fixent sur la troponine
qui change de conformation et déplace la tropomyosine, Cela libère le site de fixation de myosine.
2) Libération du Ca2+ par le réticulum 6) Glissement des filaments d’actine vers le centre
sarcoplasmique du sarcomère,
IV. Les différentes voies de régénération d’ATP dans les cellules musculaires
Lors d’un effort une cellule musculaire consomme de très nombreuses molécules d’ATP. Alors
l'activité musculaire nécessite une présence permanente des molécules d'ATP qui fournissent à la
cellule musculaire l'énergie nécessaire à sa contraction.
Pour déterminer les voies de régénération de ces molécules par la cellule musculaire, on propose les
données suivantes : (Doc 15)
Trois expériences A, B et C sont réalisées, sur des muscles de grenouille à chaque expérience le muscle
est soumis à des stimulations électriques intenses, a une fréquence élevée, ce qui provoque sa
contraction. La durée des excitations est la même d'une expérience a l'autre.
❖ Élément de réponse :
Lors d’un effort, une cellule musculaire consomme de très nombreuses molécules d’ATP. Elle régénère
ces molécules grâce à trois voies métaboliques : (Doc 16)
Au cours des premiers minutes d’effort, la régénération de l’ATP met en jeu principalement les voies
anaérobies.
⮩La voie de la phosphocréatine permet une production rapide, car cette molécule est stockée
dans le cytoplasme et peut transférer un groupement phosphate à l’ADP selon la réaction
suivante :
Introduction :
Le corps humain est constitué de milliards de ”cellules” comportant chacune un noyau au début de sa vie
l’organisme humain est composé d’une seule et unique cellule la cellule-œuf. Elle est issue de la
fécondation d’un ovule par un spermatozoïde et elle va former toutes les autres cellules du corps par des
duplications successives (une cellule en forme 2, puis 4, puis 8...). Cela signifie que cette unique cellule
œuf contient donc toutes les informations génétiques d’un individu.
L'acétabulaire est une algue verte unicellulaire marine fréquente sur les bords de la méditerranée. Sa
taille atteint 8cm lorsque sa croissance est achevée. On distingue un pied dont la base renferme le noyau,
et un chapeau dont la forme varie selon les espèces.
On distingue deux espèces d’acétabulaires qui diffèrent par la forme de leur chapeau.
❖ Éléments de réponse :
Lors de l’expérience du document 1, on sectionne une acétabulaire en deux portions (A et B), qu’on
place dans des conditions proches du milieu de vie. On remarque la mort de la partie formée du chapeau,
tandis que la partie basale avec le noyau régénère le chapeau et grandit normalement.
Lors de l’expérience du document 2, on prépare deux pieds énuclées (sans noyau) d’acétabulaire, l’un
de l’espèce Acetabularia mediterranea à chapeau lisse et l’autre de l’espèce Acetabularia crenulata à
chapeau crénelé. On greffe dans chaque pied un noyau de l’espèce différente. L’ensemble est placé dans
des conditions proches du milieu naturel de vie. On remarque que les deux pieds nucléés régénèrent la
partie manquante de l’algue avec une forme de chapeau correspondante à la plante d’où parvient le noyau.
🎯 On déduit que le noyau renferme l’information génétique, qui permet à la partie nucléée de régénérer
la totalité de la plante après son sectionnement. Cette information peut être transmise à une autre cellule
par le transfert du noyau.
❖ Éléments de réponse :
On observe que le xénope provenant du développement de l’ovule a hérité le caractère du xénope donneur
du noyau et non pas celui du xénope qui a donné l’ovule sans noyau. Donc les caractéristiques d’un
individu dépendent des informations contenues dans le noyau.
L’information génétique qui détermine les caractères héréditaires est localisée dans le noyau chez
les organismes unicellulaires et pluricellulaires.
3) Ultrastructure du noyau (Doc 4)
Observés au MET, les noyaux apparaissent délimités par une enveloppe percée de pores et
constitués d’un matériel plus ou moins granuleux (chromatine et nucléole) baignant dans un
nucléoplasme.
La chromatine se présente sous forme de filaments très fins appelés nucléo filaments (=filaments
du noyau) uniquement visibles en microscopie électronique à très fort grossissement.
Lors des divisions cellulaires, le noyau présente des structures filamenteuses appelées
chromosomes. Le chromosome est de la chromatine soigneusement enroulée. Chaque
chromosome visible est constitué de deux chromatides unies entre-elles au niveau du centromère.
Métaphase
► La condensation des chromosomes est maximale
► Alignement des chromosomes sur le plan équatorial
de la cellule
Anaphase
► Clivage des centromères et séparation des chromatides
de chaque chromosome
► Migration des chromatides vers les pôles de la cellule
TELOPHASE
► Décondensation des chromosomes
► Réapparition de l’enveloppe nucléaire
► Disparition du fuseau
► Division du cytoplasme de la cellule mère par
étranglement dans la région équatoriale de la cellule.
► Formation de 2 cellules filles identiques
1) Prophase 2) Métaphase
3) Anaphase 4) TELOPHASE
La mitose d’une cellule végétale se déroule dans ses grandes lignes comme une mitose de cellules
animales, à deux différences près :
La division du La construction
cytoplasme s’effectue d'une nouvelle
par un étranglement paroi à l'équateur de
équatorial la cellule mère.
Au cours de sa vie, toute cellule eucaryote subit un certain nombre de mitoses séparées les unes des
autres par une interphase. L'ensemble Interphase + mitose constitue un cycle cellulaire
On appelle cycle cellulaire les différentes étapes par lesquelles passe la cellule, du début d’une interphase
au début de l’interphase suivante. (Autrement dit cycle cellulaire = interphase + mitose).
Les chromosomes sont des filaments plus ou moins épais qui apparaissent au cours de la division
cellulaire. Pour étudier ces chromosomes, on utilise une substance (la colchicine) qui bloque la division
cellulaire en métaphase ce qui permet de réaliser le caryotype.
• Mettre la cellule en milieu hypotonique afin de les "exploser" et libérer, ainsi, ses chromosomes
• Distinguer les chromosomes identiques pour former les paires chromosomiques: deux chromosomes
sont identiques s'ils ont la même taille et la même position du centromère.
• Classer les chromosomes selon la taille et la position du centromère et les mettre en paire dans le cas
des cellules diploïdes
Les pneumocoques sont des bactéries responsables de la pneumonie. Il en existe plusieurs souches.
GRIFFITH (1928), physiologiste anglais, utilise deux souches ayant des caractéristiques différentes :
La forme virulente, qui possède une capsule empêchant sa phagocytose, c'est-à-dire son ingestion
puis sa digestion par les macrophages. La présence de la capsule donne à la colonie de bactéries
un aspect lisse que l'on désigne par la lettre S (de l'anglais smouth, lisse)
La forme non virulente, dépourvue de capsule, et qui donne à la colonie un aspect rugueux et mat
que l'on désigne par la lettre R (de l'anglais rougit. Rugueux)
Les expériences consistent à inoculer à des souris différents types de pneumocoques représentés dans le
tableau ci-dessous :
Analyser les résultats de l’expérience de Griffith Proposer une hypothèse qui explique
l’apparition des bactéries S dans la 4 ème expérience
❖ Éléments de réponse :
Ces expériences ont mis en évidence l’existence d’une substance libérée par les bactéries S tuées,
susceptible d’être intégré par les bactéries R, et qui leur confère la capacité de synthétiser la capsule,
ainsi elles se transforment en bactéries S. Griffith a appelé cette substance « facteur transformant »
(ou principe transformant) mais il n’a pas déterminé sa nature chimique.
L'analyse du principe transformant fut réalisée en 1944 par des biologistes américains (Avery, Mac
Leod et Mac Carthy). La figure ci -dessous montre les expériences ainsi que les résultats obtenus.
Expériences de Hershey et Chase (1952) : Sachant que le phosphore est un constituant de l'ADN et
n'existe pas dans les protéines et que le soufre est un constituant qu'on le trouve dans les protéines et pas
dans l'ADN. Les expériences suivantes ont été réalisées.
La capside protéique reste à l'extérieur de la bactérie tandis que l'ADN pénètre dans la bactérie. En effet,
la fabrication des nouveaux virions s'effectue à l'intérieur de la bactérie et nécessite obligatoirement un
support de l'information génétique pour qu'il y ait réplication de l'information génétique.
L’information génétique du bactériophage est portée par l'ADN qui se retrouve seul à l'intérieur de la
bactérie.
La réaction de Feulgen qui colore spécifiquement l'ADN en rouge permet de le localiser. Les
préparations microscopiques ci-dessous ont été colorées au Feulgen :
Ces constituants chimiques sont assemblés en nucléotides. Chaque nucléotide est formé par 3 types de
molécules : un acide phosphorique, le désoxyribose et une base azotée (A ou T ou C ou G).
En 1949, Chargaff mesure les proportions des différents nucléotides sur des extraits d'ADN obtenus
chez différentes espèces. I es résultats sont exprimés en %dans le tableau ci-dessous.
Donc une molécule d’ADN peut être représentée de la façon suivante : (Doc 16)
Les travaux de généticien américain James Watson et le physicien britannique Francis Crick décrivirent
la structure en trois dimensions de l'ADN : une double hélice enroulée autour d'un axe.
L’ADN est constitué par l’enroulement de deux chaines nucléotidiques : C’est le modèle de la double
hélice.
Les deux chaines sont associées par des liaisons hydrogènes (2 liaisons entre A et T et 3 liaisons
entre C et G) au niveau des bases azotées :
▪ L’adénine est complémentaire à la thymine
▪ La guanine est complémentaire à la cytosine
▪ Les deux chaînes s’enroulent l’une autour de l’autre selon deux directions opposées, et
sont dites anti-parallèles
3) Relation entre chromosomes et ADN (Doc 17)
Pendant la prophase, la spiralisation des nucléo filaments, puis leur enroulement autour d’un
squelette protéique forme les chromosomes.
V. La réplication de l’ADN
1) Mise en évidence de la réplication du matériel génétique (Doc 18)
Au cours d'un cycle cellulaire la quantité d'ADN contenue dans le noyau d'une cellule. Les résultats
obtenus sont représentés dans le graphique ci-dessous :
▪ Légende
▪ Analyse de l’évolution de la qté
d’ADN pendant l’interphase
▪ Conséquence de dédoublement de la
qté d’ADN sur la structure des
chromosomes
▪ Explication du passage de la qté
d’ADN de 2Q à Q pendant la mitose
▪ Représentation de l’aspect des
chromosomes pendant chacune des
phases
❖ Éléments de réponse :
Au cours de l’interphase la qté d’ADN est constante à Q pendant la phase G1 (1ere phase de
croissance), puis elle augmente pour atteindre 2Q pendant la phase S (phase de synthèse), ensuite
elle reste stable pendant la phase G2 (2eme phase de croissance).
Au cours de la mitose la qté d’ADN passe de 2Q à Q
Lorsque la qté d’ADN se dédouble, chaque chromosome qui était formé par une seule chromatide
apparait formé de deux chromatides.
2) Mécanisme de réplication de l’ADN (Doc 19)
Afin de déterminer le mécanisme par lequel la quantité d'ADN se duplique pendant la phase S, trois
hypothèses ont été proposés jusqu'en 1958. Le document 1 illustre ces hypothèses.
Pour valider une de ces hypothèses, Meselson et Stahl ont cultivé, pendant un grand nombre de cycles,
des bactéries E. coli sur un milieu contenant de l'azote « lourde » 15N, isotope de 14N, l'azote est l'un
des atomes entrant dans la constitution des bases azotées de l'ADN. Certaines bactéries ont été prélevées
et leur ADN extrait puis centrifugé pour séparer les molécules d'ADN de densités différentes (tube l). La
même expérience a été réalisée avant la mise en culture des bactéries sur un milieu contenant du 15N
(tube 2).
Les cultures sont alors transférées sur milieu froid (contenant de l'azote « léger » 14N) et de l'ADN est
extrait et centrifugé à chaque génération cellulaire (une génération après le transfert pour le tube 3 et
deux générations après le transfert pour le tube 4). Les résultats obtenus sont présentés dans le document :
1.a/ D'après les résultats de la première génération, indiquez, en argumentant, quelle hypothèse est à
réfuter
b/ Quelle hypothèse donc peut-on conserver pour expliquer les résultats obtenus à la 2eme génération.
Justifiez
2. Tracez l'aspect du tube à essai qu'on obtient dans la génération 3, justifiez votre réponse par des
schémas explicatifs et légendés.
❖ Éléments de réponse :
1.a/ Au bout d’une génération sur milieu 14N , la densité de l’ADN de l’extrait des bactéries est
intermédiaire entre la densité de l’ADN lourd ( 15N) et de l’ADN léger ( 14N). On a donc 100 % d’ADN
hybride. Donc l’hypothèse à réfuter est celle du modèle conservatif car selon cette hypothèse il y a 50%
d’ADN léger et 50% d’ADN lourd à la 1eregénération ce qui n’est pas conforme avec les résultats
expérimentaux.
b/ Au bout de deux générations on obtient 50% d’ADN léger et 50% d’ADN hybride. Or selon le modèle
dispersif on obtient toujours que de l’ADN hybride ce qui n’est pas conforme avec les résultats
expérimentaux. Ainsi, les expériences de Meselson et Stahl valident l’hypothèse de la réplication semi
conservative et réfutent les autres hypothèses.
La réplication de l’ADN se fait selon le mode semi-conservatif selon lequel chaque brin de la molécule
"mère" sert de matrice pour la synthèse d'un brin complémentaire.
3) Les yeux de réplication : structures témoignant d’une réplication d’ADN (Doc 20)
Chez les eucaryotes, la réplication débute en plusieurs points précis de la molécule d'ADN ce qui entraîne
la formation d'yeux de réplication encadrés par deux fourches de réplication. Les yeux de réplication
progressent dans les deux sens jusqu'à ce que les fourches de réplication se rencontrent.
Cette figure représente des yeux de réplications observés au ME. Ces structures apparaissent au
cours de la phase S et correspondent aux endroits ou l’ADN se réplique.
Chaque œil comporte deux fourches de réplication, figure en Y, où une ADN polymérase effectue
la réplication, Ces fourches progressent en sens inverses (réplication bidirectionnelle), assurant la
réplication de l’ensemble de la molécule d’ADN.
La réplication est un processus selon lequel un nouveau brin d’ADN est synthétisé à partir d’un brin
matrice d’ADN, dont il est complémentaire. Chaque brin de la double hélice sert de matrice pour la
synthèse d'un nouveau brin par complémentarité de bases. X
▪ Cette synthèse est catalysée par l’ADN polymérase, qui ne fonctionne que dans le sens
3’→ 5’
■ La réplication de l'ADN commence par la séparation locale des brins au niveau des liaisons faibles
d'hydrogènes, sous l'effet d'un complexe enzymatique (Hélicase).
■ Au fur et à mesure de l'ouverture de la double hélice, des nucléotides, initialement libres dans le milieu
cellulaire, vont s'apparier à des nucléotides du brin parental selon la complémentarité des bases azotées
(A<>T et C<>G), cet appariement est réalisé grâce à une enzyme nommée « ADN polymérase ».
■ Dans chacune des deux molécules d'ADN obtenues, la moitié de la molécule parentale est conservée,
c'est pourquoi le mécanisme de réplication est qualifié de semi-conservatif.
L’un des deux brins est synthétisé de façon continue (brin précoce ou avancé)
L’autre est synthétisé sous forme de fragments connus sous le nom de fragments d’Okazaki (brin
tardif ou retardé).
Il existe dans nos cellules une information contenue dans l'ADN qui définit la manière dont notre corps
est construit et dont il fonctionne cette information est transmise de génération en génération, c'est
pourquoi on l'appelle l'information génétique. Nous allons voir dans ce chapitre comment cette
information s'exprime, c'est-à-dire comment, dans une cellule, on passe de l'information à sa réalisation
concrète.
Si on prend une métaphore, l'information génétique est comme un plan d'architecte pour une maison.
Pour réaliser le plan de l'architecte, il faudra des matériaux de construction, des ouvriers et des techniques
de construction. Nous allons donc chercher à voir dans une cellule quels sont les matériaux, quels sont
les « ouvriers » et de quelle manière une cellule est « construite » d'après les « plans » de l'ADN.
▪ Exemple :
➢ Il existe 4 phénotypes pour le caractère « groupe sanguin » qui sont A, B, AB et O
➢ Phénotypes pour le caractère « forme des graines » de petit pois : lisses ou ridées
2) Notion de mutation (DOC 2)
Dans le cadre de l'étude du phénomène de la mutation, on a réalisé des expériences en partant d'une
souche sauvage de bactérie E. coli sensible à un antibiotique, la streptomycine (Strep S).
On prélève 2 volumes l'un contenant 103 bactéries que l'on étale sur le milieu nutritif 1 et l'autre contenait
108 bactéries que l'on étale sur le milieu 2. Les deux milieux contiennent de la streptomycine.
Ensuite on repique une des colonies sur milieu 2 sur un milieu nutritif (3) contenait de la streptomycine.
Celle-ci engendre de nouvelles colonies.
1. Nommez le caractère héréditaire considéré dans cet exemple et précisez les phénotypes de ce
caractère.
4. proposez une définition du phénomène mis en évidence tout en dégageant ses caractéristiques
❖ Éléments de réponse :
2. Certaines bactéries sont arrivées à se développer sur le milieu 2 car elles sont devenues résistantes à
la streptomycine (ces colonies ont acquis un nouveau caractère leur permettant de résister à l'antibiotique)
3. la modification du caractère est liée à une modification du programme génétique de certaines bactéries,
cette modification est appelée mutation
Aucune colonie ne se développe sur la boite 1 ceci confirme que les 103 bactérie prélevées de la
suspension initiale et ensemencées sur ce milieu sont sensibles à la streptomycine.
Quelques colonies se développent dans la boite (2) ceci montre que quelques bactéries sur 108 de
la suspension initiale, supposées sensibles à la streptomycine, sont résistantes à cet antibiotique.
Spontanée (mais peut être provoquée par des agents mutagènes (ex :UV))
Rare (il a fallu un grand nombre de bactérie (108 ) pour la mettre en évidence)
Héréditaire (chaque bactérie mutante étalée sur le milieu 3 a engendré des bactéries ayant le même
caractère)
Le caractère de sensibilité ou de résistance à la streptomycine est gouverné par un morceau d'ADN appelé
gène. Ce gène existe sous deux formes appelées allèles : allèle sauvage qui gouverne la sensibilité à la
streptomycine et qui existe chez les bactéries strep S et l'allèle muté responsable de la résistance à la
streptomycine et qui existe chez les bactéries strep R
En 1904, James Herrick, médecin à Chicago, examine un étudiant âgé de 20 ans, hospitalisé pour toux
et fièvre. Le sujet est faible, souffre de vertiges et de maux de tête.
Depuis un an, il ressent des palpitations et un essoufflement comme certains membres de sa famille
L'examen du sang montre que le malade est très anémique (il a un taux anormalement bas de globules
rouges), le nombre de ses hématies n'atteignant que la moitié de la valeur normale. L'observation d'un
frottis sanguin de ce patient a permis la prise de la photo représentée par le document.
1. Comparez les globules rouges chez le malade avec ceux de l'individu sain.
2. Que représente la forme des globules rouges sachant qu'elle se transmet de génération en
génération.
3. Sachant que les globules rouges en forme de faucille se bloquent dans les capillaires sanguins.
Déduisez la conséquence de la modification de la forme des globules rouges.
On trouve dais les hématies une protéine appelée hémoglobine capable de fixer le dioxygène. La
solubilité de l'hémoglobine des malades drépanocytaires (HbS) est beaucoup plus faible que celle de
l'hémoglobine normale (HbA), Plusieurs molécules anormales peuvent s'agglutiner formant des
agrégats fibreux.
Le document suivant représente les formes d'hémoglobine chez les sujets malades et sains.
4. Comparez les protéines HbA et HbS puis déduisez la cause de la déformation des globules rouges
chez les individus atteint de drépanocytose
L'hémoglobine des globules rouges est une molécule constituée de différents éléments, dont les
globines (protéines). Il y a 4 molécules de globine (2 molécules de globine alpha identiques, 2
molécules de globine bêta identiques). Le document suivant représente les premiers acides aminés des
séquences de la chaine 𝛽 de l’hémoglobine d'un individu normal (HbA) et la chaine 𝛽 de
l’hémoglobine d'un individu atteint de drépanocytose (HbS)
5. Comparez les
séquences
peptidiques et
déduisez la relation
protéine-caractère
❖ Éléments de réponse :
1. L'observation d'un frottis sanguin révèle des hématies inhabituelles, en forme de faucille, alors que
l’individu sain possède des GR normaux biconcaves.
3. Puisque les GR en forme de faucille se bloquent dans les capillaires sanguins, ils vont ralentir la
circulation et provoquer des lésions dans les organes mal irrigués (manque d’apport en O2 et nutriments)
4. L’hémoglobine HbA est globulaire tandis que les protéines HbS se rassemblent formant des fibres
microscopiques. L’accumulation de ces fibres à l’intérieur du globule rouge provoque sa déformation
5. La différence réside dans un changement d’acide aminé :au niveau de l’hémoglobine HbA l’acide
aminé n° 6 est l’acide glutamique alors qu’au niveau de l’hémoglobine HbS l’acide aminé n°6 est la
valine (tout le reste de la molécule est identique)
On déduit que la modification de la séquence en acides aminés de la protéine entraine une modification
du caractère. Donc il existe une relation protéine-caractère.
La différence réside dans un changement d’un nucléotide (mutation par substitution) au niveau de la
paire de base n°-- : en effet le nucléotide A en position -- est remplacé par T (tout le reste des deux
molécules est identique) Donc une mutation sur la séquence nucléotidique entraine une modification de
la séquence en acides aminés de la protéine ce qui montre l’existence d’une relation gène –protéine.
Les mutations sur les séquences nucléotidiques entrainent une modification de la séquence en
acides aminés de la protéine et par la suite une modification du caractère.
Il existe donc une relation de cause à effet entre gène, protéine et caractère.
III. Mécanisme d’expression de l’information génétique
1) La mise en évidence d’un intermédiaire informationnel, l’ARNm (DOC 7)
Chez les eucaryotes, ADN abondant dans le noyau et absent dans cytoplasme, alors que les protéines
sont abondantes dans le cytoplasme. Comment une information contenue dans le noyau permet-elle la
synthèse de protéines dans le cytoplasme ?
Expérience de Goldstein et Paul (1955) Afin de mettre en évidence quelques mécanismes de l'expression
d’information génétique, ces deux chercheurs cet réalisés les expériences suivantes sur l'amibe (être
vivant unicellulaire)
Cette expérience a mis en évidence également que cette molécule est un acide ribonucléique (ARN)
Cette molécule sert d’intermédiaire au cours de l’expression des gènes. C’est la raison pour laquelle ces
ARN sont qualifiés de messagers (ARNm)
La transcription débute par l’ouverture et le déroulement d’une petite portion de la double hélice
d’ADN.
L’opération de transcription est catalysée par l’ARN polymérase. Au fur et à mesure de sa
progression le long de l’ADN (5’→3’), cette enzyme incorpore des nucléotides par
complémentarité avec l’un des brins de l’ADN : G se place en face de C, C en face de G, A en
face de T et U en face de A. le brin d’ARN ainsi produit est donc complémentaire du brin d’ADN
qui a servi de matrice, appelé brin transcrit (brin de polarité (3’→5’).
Après la transcription, l’ARN migre vers le cytoplasme à travers les pores nucléaires
4) De l’ARNm à la protéine : la traduction (DOC 10)
Rq : la molécule d’ARNm a une courte durée de vie (subit une dégradation dans le cytoplasme)
❖ Éléments de réponse :
Après l’injection d’ARNm, on observe une augmentation progressive de la quantité d’acides
aminés incorporés dans des protéines et une diminution progressive de la quantité d’ARNm dans
le milieu. Quand la quantité d’ARNm atteint une valeur minimale la synthèse des protéines
s’arrête.
On déduit de cette expérience que l’ARNm intervient dans l’assemblage des acides aminés sous
forme de protéines.
▪ P : site peptidique
▪ A : site de l’acide aminé
▪ E : site Exit
La synthèse des protéines nécessite des structures appelées ribosomes. Ces derniers sont des organites
cellulaires constitués de protéines (20%) et d’ARNr (80%), chaque ribosome est formé de deux sous
unités : la petite sous-unité et la grande sous-unité.
Le rôle d’un ribosome est de traduire l’ARNm et d’assembler la séquence d’acides aminés par
des liaisons peptidiques
La synthèse des protéines nécessite également des molécules d’ARN appelées ARNt (ARN de transfert):
chaque ARNt est spécifique d’un acide aminé bien déterminé et permet son transfert vers le ribosome.
Chaque ARNt possède deux sites importants :
Un même acide aminé peut être codé par des codons différents (redondance).
Trois codants ne désignent aucun acide aminé (codons stop), ils correspondent à un signal d’arrêt
de synthèse de peptide par les ribosomes.
La synthèse des protéines est appelée traduction, elle se déroule en 3 étapes : initiation, élongation et
terminaison.
▪ Une petite sous unité ribosomale prend place sur l’ARNm au niveau du codon d’initiation (AUG).
▪ Il y a lecture de ce codon par le ribosome ce qui entraine l’appel d’un ARNt à anticodon
complémentaire, et porteur d’un acide amine : la méthionine.
▪ Cet ARNt se fixe sur le site P du ribosome.
▪ La grande sous unité ribosomale s’associe à la petite sous unité au niveau de l’ARNm.
C’est la fin de la traduction qui se produit lorsque le ribosome passe par un codon stop. Il y a
dissociation des deux sous-unités ribosomales et libération du polypeptide dans le cytoplasme.
Introduction:
La reproduction sexuée fait intervenir deux cellules reproductrices appelées gamètes capables de s'unir
lors de la fécondation pour donner une cellule œuf à l’origine d’un nouvel individu.
Dans la reproduction sexuée chaque descendant hérite des chromosomes pour moitié d’origine paternelle
et pour moitié d’origine maternelle. Cette reproduction permet aux espèces de se perpétuer en assurant
une diversité génétique au sein d’une même espèce.
Le document ci-dessous vous présente trois caryotypes effectués chez l'homme, Les figure 1 et 2 presente
les caryotypes de deux gamètes mâles (spermatozoïdes), alors que le figure 3 montre le caryotype de la
cellule mère des spermatozoïdes.
La gamétogénèse produit donc des cellules haploïdes les gamètes à partir de cellules-souches diploïdes :
il y a eu réduction du nombre de chromosomes on parle de réduction chromatique. Cette phase importante
de la gamétogénèse permettant le passage de la diploïdie à l'haploïdie s’appelle la méiose.
On effectue le dosage de la quantité d'ADN contenue dans le noyau d'une spermatogonie au cours de la
méiose. Les résultats obtenus sont représentés par le graphique ci-dessous :
La phase G2 qui correspond à la deuxième phase de croissance quantité de l’ADN reste constante
à 2q
La méiose qui est une succession de deux divisions cellulaire :
• La première (division réductionnelle) fait passer la quantité d’ADN de 2q à q
• La 2éme (division équationnelle) permet un passage de la quantité d’ADN de q à q/2
3) Déroulement de la méiose (Doc 2)
Observez les photographies ci-contre prises lors du déroulement d’une méiose. Ajoutez le nom des
étapes. Donnez une définition de la méiose.
La méiose est une succession de deux division cellulaires, elle se déroule dans les organes sexuels
(gonades), elle permet de produire 4 cellules haploïdes (les gamètes) à partir d’une cellule mère diploïde.
Division réductionnelle
Prophase I
Disparition de l’enveloppe nucléaire
Formation du fuseau achromatique
Condensation et appariement des chromosomes homologues, formant des
bivalents ou tétrades
Métaphase I
Les paires chromosomes homologues sont disposés sur le plan équatorial de la
cellule de telle manière que les centromères sont de part et d'autre du plan
équatorial.
Anaphase I
Séparation et migration des chromosomes homologues vers chacun des pôles
de la cellule
Télophase I
Cytodiérèse (division du cytoplasme) et formation de deux cellules haploïdes
(chaque chromosome possède deux chromatides)
Disparition du fuseau achromatique Réapparition de l’enveloppe nucléaire
Division équationnelle
Prophase II
Est courte car les chromosomes sont déjà condensés et répliqués
Disparition de l’enveloppe nucléaire
Formation du fuseau achromatique
Métaphase II
Anaphase II
Les chromatides de chaque chromosome se séparent et se dirigent chacune
vers un pôle de la cellule
Télophase II
Cytodiérèse et formation de 4 cellules haploïdes
Reformation de l’enveloppe nucléaire
Disparition du fuseau achromatique
Dans des cellules en prophase I de méiose, on observe les chromosomes homologues étroitement
appariés : leurs chromatides s’enchevêtrent et forment des figures (en forme de X) appelées chiasmas.
Au niveau des chiasmas des échanges de fragments de chromatides peuvent se produire entre
chromosomes homologues : c’est le phénomène de crossing-over (ou enjambement). De nouvelles
combinaisons d’allèles apparaissent alors sur les chromatides remaniés : on parle de brassage
intrachromosomique
Remarque : les crossing-over se produisent au cours de toutes les méioses sauf chez la drosophile mâle
Les 4 types de gamètes ont des proportions non égales : gamètes parentaux en proportion
majoritaire, gamètes recombinés en proportion minoritaire
Le phénomène de crossing-over augmente la diversité génétique des gamètes
Les C.O créent de nouvelles combinaisons des allèles des gènes d’un même chromosome. Pour
les gènes sur des chromosomes différents, d’autres processus produisent de nouvelles
combinaisons alléliques
2) Le brassage interchromosomique (Doc 4)
Pour 2 paires de chromosomes on obtient 4 types équiprobables (25%) de gamètes (AB), (ab),
(Ab), (aB)
Ainsi, par brassage interchromosomique, n paires de chromosomes homologues conduisent à 2n
génotypes de gamètes différents (L’Homme possède 23 paires de chromosomes ce qui donne 223
combinaisons de gamètes en considérant uniquement le brassage interchromosomique)
Remarque : les deux brassages s’ajoutent, en effet le brassage interchromosomique s’exerce sur
des chromosomes remaniés au préalable par le brassage intrachromosomique ce qui aboutit à la
formation de gamètes d’une diversité potentiellement infinie.
3) Les conséquences génétiques de la fécondation et l’échiquier de croisement (Doc 5)
La réunion aléatoire des gamètes au cours de la fécondation multiplie la diversité des zygotes
possibles, donc la diversité des individus.
Échiquier de croisement
Montrez (à l’aide d’un échiquier de croisement) comment le brassage génétique au cours de la méiose et
de la fécondation permet d’obtenir une diversité des génotypes des descendants du couple.
On s'intéresse à la diversité des génotypes des descendants de deux parents. On considère deux couples
d'allèles (A,a) et (B,b) situés sur deux paires différentes de chromosomes. Les deux parents sont
hétérozygotes (A//a, B//b).
L’échiquier de croisement permet d’illustrer la diversité des génotypes des descendants des deux parents
de même génotype : 9 génotypes sont susceptibles d’apparaître dans la descendance.
Pour montrer le rôle de la méiose et de la fécondation dans la stabilité du matériel héréditaire d'une espèce
on propose les figures ci-dessous.
Le nombre de chromosomes présents chez différentes espèces d'animaux. Les cellules germinales sont les gamètes
(spermatozoïdes et ovocytes) ainsi que les cellules qui leur donnent naissance. Les autres cellules de l'organisme
sont qualifiées de cellules somatiques.
le cycle de développement d'une espèce animale (enchantement des phases de la vie des êtres vivants
jusqu'à leur reproduction)
En vous aidant des 2 figures, montrez comment la stabilité du caryotype d’une espèce est assurée
au fil des générations.
❖ Éléments de réponse :
Le caryotype des cellules somatiques et des gamètes est maintenu stable d’une génération à une autre.
Cette stabilité du caryotype au fil des générations est assurée par l’alternance, au cours du cycle de
développement, de deux processus biologiques complémentaires : la méiose permet de passer de la phase
diploïde à la phase haploïde, alors que la fécondation permet de passer de phase haploïde à la phase
diploïde.
La durée et la disposition de ces deux phases permet de différencier entre 3 cycles de développement :
cycle haplodiplophasique, cycle diplophasique et cycle haplophasique
Introduction:
Les caractères héréditaires se transmettent chez les diploïdes d’une génération à une autre par la méiose
et la fécondation. Ceci est semis à des lois statistiques qui permettent de connaitre le mode de
transmission de ces caractères dans le cas d’un seul caractère (monohybridisme) et le cas des deux
caractère (dihybridisme).
Quels sont les lois qui régissent la transmission des caractères héréditaires
I. Etude de la transmission d’un seul caractère héréditaire (= monohybridisme)
1) Définitions
Le petit pois (Pisum sativum) est une légumineuse choisie par Gregor Mendel (1822 - 1884) pour ses
expériences. Cette espèce est facile à cultiver et son cycle de développement est assez court : 3 mois de
la graine à la graine. Cette plante se caractérise par une fleur bisexuée (pistil et étamines). La fleur est
fermée et autoféconde. C'est une espèce prolifique : une graine donne une plante qui produit, après
fécondation, de nombreux fruits appelés gousses. Chaque gousse contient de nombreuses graines. Un
croisement entre deux plants peut donner une centaine de graines. Pour simplifier l'étude de la
transmission des caractères. Mendel choisit des caractères bien distincts les uns des autres et ne se
présentant que sous deux formes facilement discernables.
Le choix de petit pois par Mendel ne fut pas fortuit mais il est basé sur plusieurs critères :
Pour un caractère donné et pour obtenir des hybrides. Mendel croise deux lignées pures de pois
produisant les deux formes différentes de ce caractère. Dès qu'une fleur de pois se forme, il sectionne ses
étamines afin d'empêcher l'autofécondation. Pour éviter toute pollinisation par le pollen d’un autre pied
de pois, il enveloppe chaque bouton floral d'un petit sac de papier. A l'aide d'une brosse, il récolte le
pollen de pois d'un phénotype et le dépose sur les stigmates des fleurs à phénotype opposé.
Afin d'étudier la transmission de la forme de graine des petits pois. Mende effectua des croisements entre
deux variétés de lignée pure de petit pois une à graines lisses et l'autre à graine ridées. Les résultats
obtenus sont présentés par la figure ci-contre.
▪ Échiquier de croisement :
1 ère loi de Mendel : (loi d’uniformité des hybrides) : les individus de F1 issus du croisement
de parents de lignée pure sont homogènes.
2 eme loi de Mendel : (loi de la pureté de gamètes) : il y a ségrégation (séparation) des deux
facteurs (allèles) de chaque caractère au cours de la formation des gamètes.
❖ Exercice: (Doc 4)
Le document ci-contre représente les résultats de deux croisement effectués entre une souris grise et
une autre blanche.
(Le parent homozygote fournit une seule catégorie de gamète) et comme ces gamètes portent des allèles
récessifs, le phénotype des descendants sera uniquement déterminé par l’allèle fourni par l’individu à
tester. Ainsi les proportions des phénotypes obtenus permettent une conclusion certaine et immédiate sur
les génotypes.
Dans ce cas : on croise la souris grise avec une souris blanche (parent récessif) On observe 2 types de
résultats :
▪ Si la génération F1 est homogène 100% [G], la souris testée n’a fourni qu’une catégorie de
gamètes (G) elle est donc homozygote G//G
▪ Si la génération F1 est constituée de 50% [G] et 50% [b] cela signifie que la souris testée a fourni
2 catégories de gamètes en quantité égales (G) et (b), elle est donc hétérozygote G//b
Remarque : dans le cas où l’individus testeur est le propre parent, on parle de back-cross
❖ Éléments de réponse :
On étudie un seul caractère (la couleur des pétales), donc il s’agit d’un cas de monohybridisme
La génération F1 est uniforme donc on déduit que les parents sont de lignée pure (homozygotes)
Le phénotype de F1 est intermédiaire entre les phénotypes parentaux, donc il s’agit d’un cas de
codominance
Symboles des allèles :
▪ R : allèle responsable de la couleur rouge
▪ B : allèle responsable de la couleur blanche
Interprétation chromosomique des deux croisements :
1er croisement 2 ème croisement
Le pelage chez une espèce de souris appelée Mus musculus est caractérisé par la diversité de sa couleur
les souris à pelage sombre (caractère sauvage) et les souris à pelage jaune : (caractère mutant).
Pour déterminer le mode de transmission de ce caractère héréditaire (couleur du pelage), des croisements
réalisés entre des lignées de souris Mus musculus ont donné les résultats suivants :
❖ Éléments de réponse :
1er croisement :
On étudie un seul caractère (couleur de pelage) donc il s’agit d’un cas de monohybridisme.
On a F1 hétérogène (deux phénotypes 50%, 50%) alors la 1ere loi de Mendel ne s’applique pas,
ainsi que l’un des parents est hétérozygote.
2eme croisement :
On a F1 hétérogène (deux phénotypes différents 66%, 33% ) alors la 1ere loi de Mendel ne
s’applique pas, ainsi que les parents sont hétérozygotes.
Puisque les parents sont hétérozygotes et leur phénotypes (couleur jaune ) alors :
▪ L’allèle responsable de couleur jaune est dominant (on le note J ).
▪ L’allèle responsable de couleur grise est récessif (on le note g ).
2. L’interprétation chromosomique des deux croisements :
6) Transmission d’un seul caractère héréditaire Cas de l’hérédité liée au sexe (Doc 5)
En 1914 — 1915 Thomas Morgan et ses collaborateurs ont réalisé des croisements de deux lignées de
Drosophiles :
❖ Éléments de réponse :
1er croisement :
On étudie un seul caractère (couleur des yeux) donc il s’agit d’un cas de monohybridisme.
On a F1 uniforme (même phénotypes) et les parents sont homozygotes alors la 1ere loi de
Mendel s’applique.
Puisque les individus de F1 ont le phénotype (yeux rouges) alors :
▪ L’allèle responsable de couleur rouge est dominant ( on le note w+)
▪ L’allèle responsable de couleur blanche est récessif ( on le note w )
A donné des résultats non conformes à la première loi de Mendel même si les parents sont de
souches pures. Et on observe que les femelles de F1 héritent le phénotype de leurs pères et les
males héritent le phénotype de leurs mères. On déduit que le gène responsable de la couleur des
yeux est lié au sexe (porté par un chromosome sexuel)
Puisque le caractère étudié existe à la fois chez les mâles et les femelles, donc le gène étudié est
porté par le chromosome X (chromosome sexuel en commun entre les ♂ et les ♀)
2. L’interprétation chromosomique des deux croisements :
1er croisement : Mendel croise deux variétés pures de Pois, l'une à graine lisse et jaunes et l'autre à graine
ridées et vertes. Il obtient en F1 100% des graines lisses et jaunes.
2eme croisement : le croisement test entre les hybrides F1 et les parents de race pure, homozygote double
récessif donne les résultats suivants :
3eme croisement : Mendel sème les graines de F1 et laisse les fleurs s'autoféconder. Après fructification
il récolte les graines de F2. il constate qu'il y a 4 types de graines (4 phénotypes):
❖ Éléments de réponse :
1. Déduction :
1er croisement :
On étudie deux caractères (la forme et la couleur des graines) c’est un cas de dihybridisme
Les parents sont de souches pures et la F1 est uniforme, donc la 1ere loi de Mendel est vérifiée
Le phénotype de F1 ressemble à l’un des parents donc il s’agit d’un cas de dominance absolue
Symboles des allèles :
▪ Pour la forme des graines :
L : allèle dominant qui détermine la forme Lisse
L’individu au phénotype récessif pour les deux caractères est homozygote. Il ne peut produire
qu’une seule sorte de gamètes possédant les allèles récessifs r et v
La descendance de ce croisement a des phénotypes qui traduisent les allèles apportés par les
gamètes de l’individu de F1.
Dans la descendance de ce test-cross, on reconnaît 4 sortes d’individus en quantités presque
égales, ce qui indique que l’individu de F1 a produit 4 sortes de gamètes en quantités égales. Ce
qui signifie que la cellule mère des gamètes a subi un brassage interchromosomique et donc
les gènes sont indépendants
2. Interprétation chromosomique
3 eme loi de Mendel (loi de ségrégation indépendante des allèles) : lors de la formation des
gamètes la ségrégation des deux allèles d’un gène se fait indépendamment de la ségrégation des
deux allèles d’un autre gène porté sur une autre paire de chromosomes.
Bilan
Le test cross donne 4 phénotypes de mêmes proportions 25%,25%,25%,25%
Le croisement entre les hybrides de F1 donne 4 phénotypes de proportions 1/16, 3/16, 3/16 et
9/16
2) Cas de gènes liés : (Doc 8)
Afin d'étudier le mode de transmission de deux caractères héréditaires chez la drosophile on a réalisé les
croisements suivants :
1er croisement :
On croise deux souche des drosophile, drosophile
femelle ailes longues et les yeux rouge (souche
sauvage) avec drosophile male ailes vestigiales et
yeux pourpres on obtient en F1 100% des ailes
longues et les yeux rouges.
1.Que déduisez-vous de ce croisement ?
Le deuxième croisement est un test cross réalisé entre un mâle de F1 et une femelle double récessif, les
résultats obtenus sont représentés par la figure ci-dessous :
Le troisième croisement est un test cross réalisé entre une femelle de F1 et un male double récessif les
résultats obtenus sont représentés par la figure ci-dessous
❖ Éléments de réponse :
1. Déduction :
On étudie deux caractères ( la taille des ailes et la couleur des yeux) , c’est un cas de dihybridisme
La génération F1 est uniforme, donc les parents sont de souches pures selon la 1ere loi de Mendel
Le phénotype de F1 ressemble à l’un ( pour les 2 caractères) des parents donc il s’agit d’un cas de
dominance absolue
Symboles des allèles :
2. La femelle double récessive (homozygote) fournit une seule catégorie de gamète (vg p) la
génération F2 est constituée uniquement de deux phénotypes parentaux dans les proportions 50%
et 50%. Ce résultat indique le mâle hybride n’a formé que deux catégories de gamètes (L R) et
(vg p) (absence de ségrégation indépendante des allèles). On dit que les 2 gènes étudiés sont liés
(liaison complète).
3. L’interprétation chromosomique du deuxième croisement :
6. Interprétation chromosomique:
Bilan
Le test cross donne 2 phénotypes parentaux de mêmes proportions 50%, 50% , on dit dans ce
cas qu’il y a une liaison incomplète entre les gènes (absence de crossing-over)
La carte factorielle est la représentation de la disposition des gènes sur un chromosome. L’établissement
de cartes génétiques consiste à définir le nombre et la position (la distance entre les gènes) des gènes sur
les différents chromosomes.
Le pourcentage de recombinaison entre deux gènes liés est toujours à peu près le même
Ce pourcentage varie selon le couple de gènes considéré.
De la première remarque, il déduit que chaque gène doit occuper sur le chromosome une position
constante : c'est le locus du gène.
Le pourcentage de crossing over peut servir à déterminer la distance entre les gènes. Pour cela il définit
une unité de distance génétique le centiMorgan (ou cMg) en hommage à Morgan.
Introduction:
Suite aux différentes activités de là de vie moderne, l'utilisation des matières organiques et inorganiques
a augmenté. Ce qui augmente directement la quantité de déchets domestiques, agricoles et
industriels. Ces déchets, posent d'énormes problème pour l’environnement et pour la santé Humain.
1
Quels sont les problèmes posés par l’utilisation des matières organiques et inorganiques ?
Quels sont les moyens pour réduire les déchets et leurs nuisances ?
I. Les ordures ménagères et leurs caractéristiques.
1) La composition des déchets ménagers (Doc 1)
Les ordures ménagères sont l’ensemble des déchets et résidu issus de l’activité quotidienne des ménages,
destinés à l’abandon. Ces ordures englobent aussi les déchets des administrations (Ecoles, Hôtels,
Restaurants…) assimilables à des déchets domestiques.
3. La durée de vie des déchets dans la nature dépond de leur nature. Les éléments biodégradables,
c’est à dire à base de matière organiques (déchets verts, papiers…) disparaissent en moins d’un
an. En revanche, il faut1000 ans pour les plastiques, le verre peut résister plus que 4000 ans.
2) Facteurs expliquant la hausse de la production de déchets (Doc 2)
2
L'élimination et le traitement des déchets sont devenus une priorité. Dans Les pays en voie de
développement la quantité des déchets a passée de 300 millions de tonnes en 1990 à 580 millions de
tonnes en 2005, c'est-à-dire elle s'est dédoublée en 15 ans . Dans les centres urbains 25% à 40% des
ordures solides restent sans traitement.
Les matières premières récupérées sont transférées aux unités industrielles de traitement et de
recyclage.
1. Définir le compostage.
2. Le courbe suivant représente les deux phases de compostage, décrivez les deux phases.
En conditions anaérobies, dans des « digesteurs », et sous l’action de bactéries productrices de méthane
appelées methanobactérium, les matières organiques des ordures ménagères sont utilisées pour produire un
biogaz, mélange gazeux dont le méthane utilisé comme source énergétique. Le résidu organique est utilisé
5
en qualité de compost.
La production du biogaz (ou méthanisation) est un processus de décomposition des matières organiques en
milieu anaérobie à l’aide de bactéries méthanogènes (méthanobactérium) qui produisent le méthane CH4.
1. Définir l’incinération ?
2. Quelle sont les avantages et les inconvénients de cette technique ?
❖ Eléments de réponse :
L’incinération est une combustion aérobie des ordures ménagères dans un four, sous une haute
température (800°C à 1000°C).
Avantages :
▪ Les déchets sont réduits de 90% en volume.
▪ L’énergie thermique libérée peut être récupérée pour produire de l’électricité ou de la chaleur.
▪ Les résidus (mâchefers : résidu solide issu de l’incinération des déchets) peuvent être utilisés en
travaux publics
Inconvénients :
Les fumées rejetées par les usines d’incinération contiennent des métaux lourds, de la dioxine… qui sont
une menace pour la santé de l’homme et l’environnement. Mais les nouvelles usines d’incinération sont
dotées de nouvelles techniques de dépoussiérage, de lavage et de filtration des fumées. Les résidus toxiques
récupérés de ces fumées seront stockés.
Les centres de stockages sont constitués d’unités de stockage appelées alvéoles. Une fois pleines les
alvéoles sont fermées avec une couverture imperméable.
L’enfouissement des déchets c’est le stockage des déchets (non dangereux) dans des décharges contrôlées,
il concerne les déchets ultimes, c'est-à-dire impossible à recycler ou valoriser.
Les ordures ménagères, se composent de matières minérales et de matières organiques. Ces derniers
renferment divers éléments chimiques, le carbone (C), l'azote (N), le chlore (Cl), et le fluor (F). Ces
éléments forment, lors de mise en feu des déchets, plusieurs composés nocifs pour la santé et
l'environnement.
❖ Eléments de réponse :
▪ La fumée dégagée des décharges non contrôlées contient des gaz comme CO, NO, NO2,
CH4…, dont les principaux impacts sur l’environnement, sont l’effet de serre et la destruction
de la couche d’ozone.
8
▪ Les lixiviats constituent une menace pour l’environnement, en particulier pour la nappe
phréatique sous-jacente, ainsi que sur la faune et la flore du sol.
▪ Les ordures ménagères représentent une source très diverse de maladies respiratoires et cutanées ainsi
que des cancers.
Conclusion :
Les ordures ménagères résultent des activités quotidiennes des ménages, leur volume augmente
continuellement avec l’accroissement des populations. Pour éviter les problèmes de pollution et leurs
impacts sur l’environnement et la santé, la gestion des déchets ménagers nécessite des procédures de tri
et de traitement. L’incinération, le compostage, la production de biogaz et le recyclage des matières
réutilisables, sont les principaux traitements. Ces procédures permettent de réduire d’une part, le volume
des déchets et d’autre part le coût de gestion, en réutilisant les produits recyclés comme matières
premières.
Introduction:
La pollution désigne la contamination d’un milieu environnemental par un agent chimique,
physique ou biologique, ce qui modifie les caractéristiques naturelles de ce milieu, altérant de
manière plus ou moins importante le fonctionnement de son écosystème.
1
Quelles sont les sources de la pollution industrielle ?
Et quels impacts ont les polluants sur les milieux naturels ?
I. Les polluants et les milieux pollués :
1) La pollution de l’air
Dans les villes industrialisées on observe la formation d’une brume épaisse, provenant d'un mélange de
polluants atmosphériques, qui limite la visibilité dans l'atmosphère appelé SMOG (Smok+fog). Le smog
est constitué surtout de particules fines et d'ozone. Il est associé à plusieurs effets néfastes pour la santé
et pour l'environnement. La pollution par les polluants gazeux provoque aussi des perturbations globales
de l’atmosphère, dont les principales sont :
L’effet de serre résulte de l'absorption de chaleur par la vapeur d'eau et les nuages et de l'interaction
d'un certain nombre de gaz dits à effet de serre (GES). En majeure partie, leur origine est naturelle,
mais la proportion due à l'activité humaine, qui est dite d'origine anthropique, s'accroît depuis le début
de l'ère industrielle (1750).
L'effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre de retenir le rayonnement infra-rouge
(IR) solaire dans l'atmosphère et de maintenir une température acceptable pour entretenir la vie (15°C
en moyenne). Sans cela la température de la Terre serait d'environ -18 °C.
La couche d’ozone stratosphérique (20-40 Km d’altitude) est formée de molécule d’ozone O3. Elle agit
comme filtre qui empêche la pénétration d’une grande quantité de rayons ultra-violet (UV) solaires vers
la Terre. C’est donc une couche protectrice, car les rayons UV sont dangereux pour les cellules vivantes
et ils participent au réchauffement de la Terre.
Cl +O3 ClO+O2
ClO + O Cl+O2
Les principales sources de pollution des eaux douces de surface et souterraine sont :
▪ Les eaux résiduaires urbaines. Elles contiennent les résidus collectifs de la vie quotidienne.
▪ Les eaux d'origine industrielle. Elles constituent la principale source de pollution des eaux par
des polluant organiques et minérales.
▪ La pollution d'origine agricole. Elle provient essentiellement des insecticides, des engrais.
Un hydrocarbure est un composé organique contenant exclusivement des atomes de carbone (C) et
d'hydrogène (H). Les hydrocarbures sont parmi les polluants les plus néfastes pour les eaux marines. Ils
proviennent surtout des pétroliers qui vidangent leurs réservoirs en haute mer et des accidents des
4
pétrolier.
Exemple (Erika 1999, Amoco Cadiz 1978 …) provoquants des marées noirs causants de nombreux
dommages :
▪ Le pétrole répandu dans la mer rend difficile l'oxygénation des eaux et, en même temps, il
consume l'oxygène pour sa propre dégradation.
▪ La pollution empêche la photosynthèse indispensable au développement du phytoplancton.
▪ L s'ensuit que de nombreux animaux sont tués et intoxiqués.
3) La pollution du sol (Doc 7)
Les sols représentent la couche supérieure de la croûte terrestre, ils constituent le support naturel de
plusieurs écosystèmes et le support de toutes les activités de l’Homme. Les sols assurent l’équilibre des
cycles de l’eau et des matières ainsi que l’équilibre des écosystèmes.
❖ Eléments de réponse :
Les rejets sauvages des déchets solides et le déversement incontrôlé des eaux usées dans le sol, lui apporte
une quantité importante de polluants dont des germes pathogènes. Ces polluants, en s’infiltrant dans le
sol, vont augmenter les risques de contamination qui pourraient engendrer de graves problèmes
5
écologiques et de santé publique.
La pollution peut avoir divers effets à court et à long terme sur la santé.
Les populations plus vulnérables comme les enfants, les personnes âgées et les ménages à faible revenu
ayant un accès limité aux soins de santé sont plus sensibles aux effets préjudiciables de l’exposition à la
pollution.
Suite aux actions humaines, les milieux naturels sont modifiés et parfois dégradés. L’altération
d’un des paramètres du milieu peut provoquer une perturbation générale de tout l’équilibre
naturel. Les activités humaines émettent plus de 2 000 tonnes de mercure dans l’atmosphère
chaque année, 3 fois plus qu’avant la révolution industrielle.
Certains polluants comme les métaux lourds (Le mercure par exemple) peuvent être dangereux
à de très faibles concentrations dans les écosystèmes terrestres et aquatiques. Le mercure peut
s’accumuler dans les organismes vivants (Bioaccumulation), et entraîner une toxicité de plus en
plus grande, dans la chaine alimentaire, chez les espèces d’un maillon plus élevé.
1) L’énergie solaire
Permet de fabriquer de l'électricité et de la chaleur, grâce à la lumière du soleil captée par des
panneaux solaires.
2) L’énergie éolienne 7
Le principe de fonctionnement consiste à exploiter la force des vents pour faire tourner les
palettes de l’éolienne créant une énergie mécanique convertie, au moyen d’un générateur, en
électricité directement utilisable.
3) L’énergie hydraulique
Le principe de conversion consiste à exploiter la force motrice des masses d’eau dans les barrages,
comme énergie cinétique, convertie par les rotations des turbines en énergie mécanique, qui par
un alternateur est transformée en énergie électrique.
Introduction:
Tous les scientifiques, prévoient, pour le proche avenir, l’épuisement de la plupart des ressources
énergétiques fossiles, si la demande sur cette énergie continue à s’accroitre à la même cadence.
Les recherches dans le domaine des énergies se sont orientées vers l’énergie nucléaire, basée sur
1
l’utilisation des éléments radioactifs. Ces éléments radioactifs sont utilisés dans plusieurs
domaines. Cependant, malgré leurs applications dans ces divers domaines, ils présentent des
dangers pour la santé et l’environnement.
La radioactivité n’est pas une invention humaine. Ce phénomène naturel a été découvert à la fin du XIXe
siècle par un français : Henri Becquerel, sa découverte l’époque, était inattendue ; Il fut découvert
l’existence d’éléments émettant des rayonnements même en absence de lumière : ce sont des éléments
radioactifs.
L’organisation du noyau atomique, de la matière dépend des forces de cohésion entre ses éléments
(Neutrons, protons et électrons). C’est l’instabilité de cette cohésion qui rend la matière radioactive. La
différence entre les atomes des différents éléments est défini par le nombre des protons (ou des électrons)
que contient chaque atome. Le nombre de neutrons peut varier au sein des atomes du même élément,
formant ce qu’on appel les isotopes.
En 1899, Ernest Rutherford avait découvert, lors de la désintégration' de l'uranium, l'émission de 3 types
de rayonnements, qui avaient été séparés et classés en particules : les particules alpha (α) à noyau
d'hélium (4𝐻𝑒 ), les particules β Chargés négativement (𝛽 − ) et positivement (𝛽 + ) puis les particule gamma
2
(γ ), photons de haut niveau d'énergie.
1. Définissez la désintégration.
2. Dégagez les types des radiations actives émises par les éléments chimiques instables
❖ Éléments de réponse :
La désintégration : c’est un changement spontané, non réversible, d’un noyau radioactif, non stable,
en noyau stable avec émission de particules.
Dans la matière existent des éléments chimiques instables dont les noyaux atomiques émettent des
radiations actives, sous forme de particules :
▪ Particules α : sont des noyaux d’hélium de faible énergie, elles parcourent quelques cm dans l’air,
une feuille de papier les arrête.
▪ Particules β : sont des électrons ou des positrons, parcourent quelque cm a quelques mètre dans
l’air. Une feuille d’aluminium les arrête.
▪ Particules γ : sont des photons de haut niveau d’énergie. ils peuvent parcourir des dizaines de
mètres dans l’air. A forte pénétration, une épaisseur de plomb ou de béton les atténue
efficacement.
La fission en chaine dans un réacteur dégage de l’énergie utilisée pour porter chauffer de l’eau (dans le
circuit primaire). Cette eau chauffe par la suite l’eau contenue dans un circuit secondaire jusqu’à
vaporisation. La vapeur ainsi produite permet la rotation d’une turbine qui produit de l’énergie mécanique
convertie par un alternateur en énergie électrique. L’électricité produite est distribuée par un réseau de
haute tension.
❖ Éléments de réponse :
L’injection d’éléments radioactifs qui se fixe spécifiquement sur le tissu d’un organe, permet l’obtention
d’images en couleur pour connaitre l’état de santé de cet organe (exemple usage de l’iode qui se fixe sur
la thyroïde). Dans le traitement des cancers (radiothérapie): les cellules cancéreuses sont bombardées et
4
éliminées par des éléments radioactifs.
Le carbone possède plusieurs formes – ou « isotopes » – parmi lesquelles le carbone 14, ou 14C. Cet
élément est radioactif, et sa radioactivité décroît au fil du temps à un rythme parfaitement régulier. Les
scientifiques s’en servent donc comme « chronomètre » pour estimer l’âge d’objets très variés : œuvres
d’art, roches, fossiles… La datation au carbone 14 est ainsi utilisée dans de nombreux domaines
scientifiques : des sciences de la Terre aux sciences du vivant, en passant par les sciences de l’Homme
et de la société.
Quelle est le rôle de l'énergie nucléaire pour la datation absolue des restes d’organismes ?
❖ Éléments de réponse :
Pour la datation absolue des restes d’organismes (fossiles) et des couches de roches (radio-chronologie):
On mesure la quantité restante d’un élément radioactif père, dans un échantillon à dater, et connaissant
la demi-vie de cet élément, on peut calculer l’âge de l’échantillon en le comparant à un échantillon
similaire actuel.
Les radiations γ et les rayons X, à faible doses, sont utilisés dans le traitement des produits destinés à
l’alimentation.
Comparer les deux résultats obtenus (la fraise irradiée et le fraise non irradié) que pouvez-
vous déduire ?
❖ Éléments de réponse :
L’exploitation d’éléments radioactifs, dans les activités humaines, est accompagnée par des
émissions radioactives qui pourraient avoir des impacts négatifs sur les êtres vivants.
❖ Éléments de réponse :
Les rayonnements radioactifs augmentent les risques de cancer et de malformations embryonnaires par
mutations génétiques. Dans l’environnement, les polluants radioactifs peuvent rapidement contaminer
tous les niveaux trophiques entrainant une diminution de la biodiversité et un déséquilibre des
6
écosystèmes.
Les déchets de haute activité (HA) : principalement constitués des colis de déchets vitrifiés issus des
combustibles usés après traitement. Le niveau d’activité de ces déchets est de l’ordre de plusieurs
milliards de Bq par gramme.
Les déchets de moyenne activité à vie longue (MAVL) : également issus des combustibles usés après
traitement et des activités d’exploitation et de maintenance…, conditionnés dans des colis de déchets
cimentés ou compactés. L’activité de ces déchets est de l’ordre d’un million à un milliard de Bq par
gramme.
Les déchets de faible activité à vie longue (FAVL) : proviennent principalement du démantèlement
des réacteurs de la filière uranium. Son niveau de radioactivité est de l'ordre de plusieurs centaines de
milliers de Bq par gramme.
Les déchets de très faible activité (TFA) : majoritairement issus des installations du cycle du
combustible et des centres de recherche. Le niveau d’activité de ces déchets est en général inférieur à
100 Bq par gramme.
Le stockage des déchets radioactifs est un sérieux problème environnemental, puisque les éléments
radioactifs continuent leur désintégration sur une longue durée, ainsi le stockage de ce type de déchets
demanderait une durée d’ordre géologique (très longue).
Les déchets radioactifs sont confinés dans du verre (vitrifiée) ou du béton, puis placés dans des colis de
stockage. Pour éviter tout risque, ces colis sont stockés dans un lieu éloigné des habitations,
dans une couche géologique imperméable et stable d’argile ou de granite à une profondeur de plusieurs
centaines de mètres
Introduction:
Les milieux naturels (eaux, air et sols…) ont connu et connaissent encore de profonds changements dus
aux diverses activités humaines. La qualité de vie des organismes vivants et de celle de l'homme sont
étroitement liées à l'état de santé de ces milieux naturels. Les pollutions des milieux naturels ont une
influence directe sur l'environnement et la santé. 1
Comment peut-on évaluer la qualité des milieux naturels et quelles sont les mesures prises
pour protéger ces milieux et préserver leur biodiversité ?
I. Contrôle de la qualité de l’eau
1) Les critères physicochimiques (Doc 1)
Afin d’évaluer les taux de quelques polluants, certains paramètres physicochimiques sont
mesurés dans l’eau. Les mesures effectuées sur place (in-situ) portent sur l’évaluation de
plusieurs critères : Couleur, odeur, pH, température, O2 dissous, …
Ces mesures sont faites sur des échantillons pris dans différents point de la zone étudiée,
amont et aval d’un fleuve par exemple et sur des profondeurs différentes.
❖ Éléments de réponse :
Plus la DBO5 et la DCO sont élevées plus la charge polluante des eaux usées est grande.
On distingue :
▪ Les indicateurs d’eaux pures : organismes très sensibles à la pollution organique et aux
bactéries.
▪ Les indicateurs d’eaux polluées : organismes qui ne se développent que dans une eau riche en
matières organiques.
II. Contrôle de la qualité de l’air et du sol
1) Normes de contrôle de la qualité de l’air (Doc 3)
L’exploitation intensive des terres, surtout dans le domaine agricole, s’accompagne d’une utilisation de
grandes quantités de produits chimiques, qui s’accumulent dans le sol et constitues une véritable nuisance
pour les organismes qui y vivent. Certains de ces organismes sont très sensibles aux matières polluantes,
3
et sont utilisés comme indicateurs de la qualité du sol. Les organismes bio-indicateurs permettent de
déterminer le IBQS (Indice biotique de la qualité du sol).
❖ Éléments de réponse :
Plus la valeur de cet indice est élevée plus la qualité du sol est bonne.
III. Conclusion
Le suivi de l’état des milieux naturels permet d’évaluer l’équilibre naturel des écosystèmes et d’estimer
leur biodiversité qui se trouve menacée par la pollution.
Introduction
Le mouvement des plaques malgré sa faible vitesse crée beaucoup de déformations sur la surface
de la terre. L’un de ses déformations c’est les chaines de montagnes qui recouvrent presque 78% de la
surface continentale, alors que les chaines de montagnes récentes (ça veut dire les chaines qui ne
dépassent pas l'âge de 100 million d’années) ne représentent que 25% des chaines de montagnes de toute 1
le globe terrestre.
Chapitre 1 : Les chaînes de montagnes récentes et leurs relations avec la tectonique des plaques
Définir le terme déformation et dégager les types de déformations rencontrées dans les chaines de
montagnes récentes ?
Les déformations tectoniques : sont des changements de forme, de position ou de d’orientation de
roches soumises à des contraintes.
On peut classer les déformations rencontrées dans les chaines de montagnes en :
▪ Déformations souples continues : les plis
▪ Déformations cassantes discontinues : les failles et les décrochements
متواصلة
▪ Déformations intermédiaires : chevauchements et nappes de charriages.
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Phénomènes géologiques accompagnant la formation des chaînes de montagnes et leur
relation avec la tectonique des plaques
Que représentent les plis, par quoi diffèrent les types de plis ?
Les plis : sont des déformations souples et continues résultant de la flexion ou de la torsion des roches,
les plis peuvent être sous forme (anticlinal) ou (synclinal).
Les types de plis diffère par :
La position du plan axial et le pendage des flans définissent différents types de plis :
Pli droit, déjeté, déversé ou couché.
1.2. Les déformations cassantes discontinues : les failles et les décrochements
Doc:3
Que représentent les failles et les décrochements, comment identifier une faille normale, une faille
inverse et un décrochement ?
Les failles : sont des déformations cassantes discontinues des couches rocheuses ce sont des cassures
accompagnées d’un déplacement relatif des deux compartiments.
La valeur du décalage s’appelle le rejet, Suivant le type de mouvement relatif des compartiments de de
la faille on distingue :
3
◼ une faille verticale : correspondent à un mouvement vertical des deux bloc sans déplacement
horizontal.
◼ une faille normale: faille le long de laquelle les roches au-dessus du plan de faille se déplacent vers
le bas par rapport aux roches sous le plan de faille. Les failles normales se forment lorsque deux bloc
de roches s’éloignent l’un de l’autre (écartement), en raison d’une distension . La combinaison de
plusieurs failles normales entraine un fossé d’effondrement appelé Grabben.
◼ une faille inverse: faille le long de laquelle les roches au-dessus du plan de faille se déplacent vers
le haut par rapport aux roches sous le plan de faille. Les failles inverses se forment lorsque deux bloc
de roches sont poussés l’un vers l’autre (rapprochement) en raison d’une compression La
combinaison de plusieurs failles inverses entraine un soulèvement appelé Horst.
◼ un décrochement ou faille transformante correspondent à un coulissage horizontal
des deux bloc sans déplacement vertical.
Décrire comment un pli peut évoluer en décrochement puis en nappe de charriage, et définir le terme
chevauchement et nappe de charriage.
▪ Lorsque la distance du déplacement est très importante de l’ordre des kilomètres on parle de nappe
da charriage.
Une nappe de charriage : ensemble de terrains rocheux déplacés (unité chevauchante = allochtone) sur
des dizaines de kilomètres et chevauchant d’autres formations rocheuses (dites chevauchées =
autochtone.)
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Les déformations des roches dans les frontières des plaques sont associées à des facteurs divers :
La composition de la roche. Certaines roches sont cassantes de nature (le calcaire, le gré, le
granite), d’autres plutôt plastiques (les roches argileuses).
La pression et la température : ces facteurs augmentent avec la profondeur au niveau de la
croute terrestre, ce qui modifie le comportement des matériaux. Dans les parties superficielles de 5
la croute, la pression et la température sont moins élevés qu’en profondeur, les déformations sont
généralement cassantes en surface (failles) et sont ductiles en profondeur (plissements).
Le temps : la durée de soumission des roches aux mouvements tectoniques.
Les mouvements tectoniques :
➢ Les failles inverses et les plissements affectent les couches lithosphériques soumises à des
forces compressives.
➢ Les failles normales affectent les roches soumises à des forces de distension latérales. Ce type
de failles se rencontre dans les zones divergentes de la lithosphère (dorsale océanique), ils
apparaissent aussi lors de la phase post orogénique après l’arrêt des forces compressives.
II. Les chaines de subduction et leur relation avec la tectonique des plaques
La subduction est le processus par lequel une plaque lithosphérique océanique plonge sous une autre
plaque généralement moins dense. La cordillère des Andes qui s’étend sur près de 8000km la côte
pacifique de l’Amérique du sud est l’exemple le plus significatif de chaines de subduction.
➔ Quels sont les indices qui permettent de retracer l’histoire géologique de ces chaines
et de les lier au contexte géodynamiques : mouvement des plaques ?
❖ Élément de réponse :
La granodiorite : roche de structure grenue formée de grands cristaux soudés sans pate vitreuse. Cette
roche est donc une roche plutonique, Le magma d’origine a été piégé et s’est refroidi les roches en
profondeur sous forme de batholite (pluton).
Isotherme : Courbe, ligne imaginaire passant par les points du globe où la température moyenne est la
même.
Foyer d’un séisme ou hypocentre : le point où prend naissance la rupture à l’origine du séisme.
❖ Élément de réponse :
Les Andes sont situées dans la zone de confrontation entre la plaque du Pacifique et la plaque
sud-américaine. La marge ouest de cette chaine, qualifiée par active est caractérisée par des
activités géologiques particulières, notamment :
▪ La présence de reliefs : coexistence de fosses océaniques profondes (6 à 12km de
profondeur) bordant l’océan et de reliefs de grande altitude bordant le continent.
▪ Une activité Volcanique : volcanisme explosif magma visqueux et riche en gaz) de type
andésitique.
▪ Une activité sismique : Une sismicité importante dont les foyers se répartissent en des
profondeurs différentes, en effet, de la fosse océanique vers le continent, la profondeur des
foyers sismiques augmente suivant un plan incliné sous le continent, ce plan est appelé
plan de Bénioff.
▪ Une anomalie thermique : les isothermes sont inclinés vers la profondeur suivant le plan
de Bénioff, on parle d’anomalie thermique négative.
La cordillère de subduction au niveau du japon montre un autre phénomène géologique :
l’existence d’un ensemble de couches sédimentaires océaniques en écailles accolées de grande
9
altitude formé au niveau de la fosse océanique et qu’on nomme : prisme d’accrétion
Des expériences de fusion partielle réalisées sur la péridotite (roche du manteau) anhydre (sans présence
d’eau) et humide, tout en variant les conditions de température et de pression ont donné les résultats
présentés sur le graphique (a) et (b). Les mêmes graphiques présentent le géotherme au niveau des
zones de subduction. (Un géotherme est une courbe de la variation de température en fonction de la
profondeur. Elle exprime le gradient de température entre la surface et une certaine profondeur)
La figure (c) représente un schéma montrant la relation entre la subduction et la formation du magma
andésitique caractéristique de ces bordures.
10
Fig (a) et (b) : Comparer les résultats de la fusion expérimentale de la péridotite dans les deux états
sec et hydraté. Déduire la condition possible de la fusion partielle de la péridotite dans les zones de
subduction et les valeurs de profondeur et de température correspondante.
En se basant sur les données précédentes et sur le schéma de la figure (c), montrer que le volcanisme
andésitique et le plutonisme est en relation avec la tectonique des plaques (la subduction).
❖ Élément de réponse :
Comparaison des résultats de la fusion expérimentale de la péridotite dans les deux états sec
et hydraté.
D’après la figure (a), on observe qu’en absence d’eau, la courbe du gradient géothermique de
la zone de subduction ne coupe pas la courbe de fusion partielle de la péridotite. Donc la
péridotite ne fusionne pas quel que soit la profondeur.
D’après la figure (b), on observe qu’en présence d’eau, les deux courbes se croisent. Donc la
fusion partielle de la péridotite est devenue possible, l’eau a facilité cette fusion du fait de
l’abaissement de la température de la fusion partielle.
❖ La condition obligatoire pour la fusion partielle de la péridotite est la présence d’eau.
❖ La fusion de la péridotite s’établie entre 80 et 10km de profondeur à une température voisine de
1000 à 1100°C.
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Phénomènes géologiques accompagnant la formation des chaînes de montagnes et leur
relation avec la tectonique des plaques
Cette hydratation facilite la fusion partielle de la péridotite (100 km) au niveau de la plaque
chevauchante ,le magma formé, de faible densité, monte rapidement vers la surface, soit :
- Il arrive en surface, par des volcans andésitiques, pour donner l’andésite.
- Il se solidifie en profondeur, sous forme de pluton, pour donner la granodiorite.
Ainsi, il s’avère que les manifestations volcaniques et plutoniques sont le résultat de la
subduction (tectonique des plaques), l’arrêt de la subduction entraine l’arrêt des manifestations
magmatiques.
En exploitant le doc 7, décrire l’histoire géologique qui a conduit à la formation des chaines des
Andes.
❖ Élément de réponse :
A partir du crétacé (-150MA) et sous l’effet de forces de convergence, la plaque Nazca entre en
confrontation avec la plaque d’Amérique du sud.
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Phénomènes géologiques accompagnant la formation des chaînes de montagnes et leur
relation avec la tectonique des plaques
La plaque océanique de Nazca étant plus dense s’enfonce en dessous de la plaque continentale
d’Amérique du sud moins dense.
Une fosse océanique associé à un prisme d’accrétion et une activité volcanique intense étant le
résultat de cette subduction.
Les forces de compression qui s’exercent sur la lithosphère continentale entrainent sa déformation, 12
Fig (a) et (b) : Situer la chaine d’Oman et relever quelques caractéristiques structurales et
pétrographiques de cette chaine.
Fig (b) et (c)et (d): Préciser ce que suggère la présence de roches constituants l’ophiolite dans la
chaine d’Oman.
❖ Élément de réponse : 13
La chaine d’Oman est située au sud-est de la péninsule arabique شبه الجزيرة العربيةau
nord de Sultanat Oman, elle s’étend sur les bordures du golf Oman.
- Les caractéristiques structurales de cette chaine: surtout des déformations tectoniques sous forme
de nappes de charriage.
- Les caractéristiques pétrographiques : des roches sédimentaires et surtout un complexe rocheux
appelé ophiolite.
L’ophiolite est un complexe constitué des mêmes roches qui constituent la lithosphère océanique
qui sont : le basalte, la dolérite, le gabbro et la péridotite. L’ophiolite d’Oman est donc une portion de
la lithosphère océanique.
La présence d’ophiolite dans la chaine d’Oman ne peut être expliquée que par la présence d’un
océan ancien entre la plaque arabique et la plaque eurasiatique et un charriage de la croute océanique
sur le continent arabique qui a été portée en altitude. Il s’agit du phénomène d’obduction. La chaine
d’Oman est donc une chaine d’obduction.
14
On peut résumer les principaux évènements géologiques qu’a connu la chaine d’Oman comme suit :
➔ Quels sont les indices qui permettent de retracer l’histoire géologique de ces chaines
et de les lier au contexte géodynamiques : mouvement des plaques.
15
❖ Élément de réponse :
L’himalaya sépare le continent Indien du plateau tibétain dans le Sud de l'Asie. Cette chaine contient
le sommet le plus haut au monde : le mont Everest (8850m).
D’après la carte et la coupe géologique réalisées dans l’himalaya,
Des déformations tectoniques telles que les plis, les failles, mais surtout des
chevauchements de grande amplitude, qui indiquent un glissement de la croute continentale
Eurasiatique sur la croute Indienne.
Croute continentale très épaisse (racine crustale), sa profondeur dépasse les 60km, on
parle d’une accrétion de la croute continentale
Affleurement du complexe ophiolitique qui se situe comme une suture entre le continent
16
asiatique et le continent indien.
Des sédiments marins des mers profondes (présence de fossiles comme les radiolaires) et des
sédiments du prisme d’accrétion.
Affleurement de roches métamorphiques
Affleurement de roches magmatiques plutoniques : granite et granodiorite
Conclusions:
La présence de sédiments marin des mers profondes et de l’ophiolite en position entre les deux
continents Indien et Eurasiatique indique la présence d’un ex-océan entre ces deux masses
continentales et qui a disparu suite à une subduction.
En plus de l’ophiolite, il y’a d’autres témoins de la subduction comme la présence des
granodiorites et le prisme d’accrétion.
Les granodiorites preuve que cette plaque était la plaque chevauchante lors de la subduction.
Le chevauchement de la croute continentale Eurasiatique sur la croute continentale Indienne et
l’accrétion de la croute continentale indiquent un phénomène de collision entre les deux masses
continentales
2. Etapes de la formation de la chaine de l’Himalaya
La formation de la chaîne himalaya est une longue histoire qui commence paradoxalement sous la
mer, il y a plus de 250 millions d’années (Ma). A cette époque, l’unique continent de la planète
Terre, la Pangée, se fractionne en deux masses continentales, l’Eurasie au nord et le Gondwana au
sud. Ces deux blocs étaient séparés par la mer Téthys. La figure suivante retrace l’histoire
géologique de cette chaine.
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En vous basant sur le document 2 et 3, résumez les étapes de formation de la chaine de l’Himalaya.
❖ Élément de réponse :
La formation de la chaine de l’Himalaya est due à la tectonique des plaques, on peut résumer cette
genèse dans les étapes suivantes :
Etape 1 : Subduction :
L’Inde se détache de l’Afrique suite à l’ouverture de l’Océan Indien et elle dérive vers le nord
est, en direction de l’Eurasie située à plus de 5000 kilomètres, dont elle se rapproche à une
vitesse de l’ordre de 15 à 20 centimètres /an.
Le rétrécissement de la Téthys qui en résulte n’est rendu possible que grâce à la subduction
progressive de la croûte océanique indienne plus dense sous le continent asiatique plus léger.
Cette subduction entraine le long des marges sud actives de l’Asie, des activités semblables
à ceux que l’on observe de nos jours en bordure de la Cordillère des Andes : un magmatisme
andésitique, dont la granodiorite et des prismes d’accrétion représentent des témoins.
La marge nord de la plaque Indienne était passive, identifiable par ses structures distensives.
« En sandwich » entre les deux masses continentales, actuellement présente sous forme de suture
ophiolitique.
Etape 3 : La collision
Les roches métamorphiques affleurent au niveau des zones qui représentent les parties profondes
des chaines de montagnes (récentes et ancienne), En effet ces roches sont portées en surface, suite
au mouvements verticaux ascendants accompagnants l’érosion qui affecte les parties superficielles
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des chaines. Ces roches sont donc des témoins des conditions physiques qui régnaient au niveau de
la lithosphère au moment de la formation de la chaine de montagne.
Décrire la répartition des roches métamorphique dans cette partie des Alpes Françaises.
❖ Élément de réponse :
Les roches métamorphiques les plus rencontrées dans cette chaine de collision sont : les schistes, les
micaschistes et les gneiss (roches métamorphiques).
Ces roches métamorphiques sont liées à des roches magmatiques (le granite) et à une intense
déformation cassante (failles).
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Phénomènes géologiques accompagnant la formation des chaînes de montagnes et leur
relation avec la tectonique des plaques
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Observer ces différentes roches (à l’œil nu et avec la loupe à main) et identifier leurs
caractéristiques. Compléter vos observations en utilisant les données de la figure (a).
Les schistes, les micaschistes et les gneiss présentent des structures caractéristiques : la schistosité et
la foliation, en vous basant sur vos observations et la fig (a) et (c), définir ces structures, à l’œil nu et à
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l’échelle microscopique (lame mince).
En vous basant sur la fig (a) et (b), comparez les caractéristiques structurales, la composition
minéralogique et chimique des roches métamorphiques avec les roches argileuses. Que peut-on
conclure quant à l’origine des roches métamorphiques (schiste, micaschiste et gneiss) rencontrés dans
les zones de collision.
❖ Élément de réponse :
/ La schistosité et la foliation sont deux structures caractéristiques des roches métamorphiques
- En lame mince, la schistosité représente une structure orientée ou les minéraux sont étirés et alignés
dans la même direction. (Le plan de schistosité s'ouvre facilement car il s'agit d'une discontinuité
mécanique).
La foliation : A l’œil nu, la foliation représente l’aspect rubané sous forme de niveaux claires alternant
avec des bandes sombres.
- En lame mince, la foliation représente une différence nette de minéralogie des différents feuillets,
aboutissant à l'alternance de feuillets contenant des minéraux clairs et des feuillets de minéraux claires.
(Foliation = réorganisation et réorientation minéralogique le long de plans, donc concept mécanique et
minéralogique).
Comparaison structurale, minéralogique et chimique des roches métamorphiques avec la roche argileuse :
Puisque les roches métamorphiques des zones de collision (schiste, micaschiste et gneiss) ont la même
composition chimique que celle des roches sédimentaires argileuses, on peut conclure que ces roches
métamorphiques dérivent l’une de l’autre et tous de la même roche mère : l’argile. La différence
structurale et minéralogique entre elles revient au degrés de transformation (métamorphisme) qu’à
subit chacune d’elle.
Les zones de subductions actuelles sont caractérisées par des conditions favorables à la formation de roches
métamorphiques, mais il est difficile de les observer et de les étudier parce qu’ils se trouvent en profondeur,
pour surmonter cette difficulté, on étudie les roches métamorphiques qui affleurent dans les anciens domaines
de subduction.
Fig a : Décrire la répartition des roches métamorphiques dans cette partie des Alpes qui témoigne une 23
ancienne subduction.
En se basant sur la fig (b) et (c), comparer la composition chimique des roches métamorphiques avec
les roches ophiolitiques. Que peut-on conclure quant à l’origine des roches métamorphiques (schiste
bleu, éclogite) rencontrés dans les zones de subduction.
❖ Élément de réponse :
Description de la répartition des roches métamorphiques dans cette partie des Alpes :
L’étude des roches affleurant dans cette partie des Alpes, révèle une zonation dans la répartition
des roches métamorphiques : on passe graduellement des schistes verts aux schistes bleus,
puis à l’éclogite. Ces roches métamorphiques affleurent au voisinage des roches ophiolitiques (roches
magmatiques de la croute océanique ancienne).
La composition chimique du schiste bleu et de l’éclogite est très proche de celle du gabbro et du
basalte.
Conclusion :
Le schiste bleu et l’éclogite (et aussi le schiste vert) sont des roches métamorphiques qui dérivent des roches
magmatiques de la croute océanique (le basalte ou le gabbro), ils ont subi une transformation dans leur
composition minéralogique et leur structure, sans modification de la composition chimique.
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II. Les facteurs qui interviennent dans le phénomène du métamorphisme
• Quels sont les facteurs responsables de la formation de ces roches ?
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Décrire les résultats de l’expérience de Daubrée (doc 1) et établir la relation entre cette expérience et
la schistosité caractérisant les roches métamorphiques
En vous appuyant sur les données du doc 2, précisez l’action de la température sur les minéraux.
En se basant sur le doc 3 expliquez la différence de composition minéralogique entre les roches
métamorphiques.
Résumez les causes de variation des conditions de métamorphisme dans la nature.
Tenant compte de toutes les informations précédentes, définir le phénomène de métamorphisme.
❖ Élément de réponse :
nouveaux facteurs.
La différence minéralogique observée lorsqu’on passe d’une roche métamorphique à une autre
s’explique par le fait que chaque roche a subi des conditions de températures et de pression qui lui sont
propres et qui ont permis l’apparition de minéraux bien déterminés stables dans ces conditions.
La pression et la température sont les deux facteurs essentiels qui contrôlent le type et le degré
de métamorphisme dans la nature, ces deux facteurs varient selon :
Définition du métamorphisme
Le métamorphisme est l’ensemble des transformations structurales et minéralogiques à l’état solide d’une
roche préexistante (sédimentaire ou magmatique ou métamorphique) sous l’effet de la variation des
facteurs physiques : la pression et la température.
Les roches métamorphiques résultent de la transformation, à l’état solide, de roches préexistantes sous
l’action de la pression et de la température. Lors du métamorphisme, des minéraux apparaissent et
d’autres disparaissent suivant les conditions de pression et de température.
▪ Comment, la composition minéralogique d’une roche métamorphique peut-elle nous renseigner sur
les conditions de pression et de température qui ont régné lors de la formation de cette roche et par
suite, évaluer le degré du métamorphisme ?
1. Notion de minéral indicateur et de domaine de stabilité :
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❖ Élément de réponse :
Les domaines de stabilité de pression et de température de chaque minéral des silicates d’alumine
et les conditions qu’il caractérise : (tableau).
Les conditions de pression et de température convenable pour l’apparition des trois silicates
d’alumine dans une roche :
Ce sont les conditions correspondantes au point triple (point d’intersection des trois lignes
séparant les domaines de stabilité du disthène, sillimanite et andalousite) :
Définitions :
Le champ (ou le domaine) de stabilité d’un minéral : Ensemble des conditions de pression et de
température dans lesquelles apparait un minérale et se maintient (reste stable). Ces conditions peuvent
être déterminées expérimentalement.
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Un minéral indicateur (=index) : est un minéral qui a un champ de stabilité limité, il apparait dans
des
conditions précises de pression et de température.
La présence d’un minéral index dans une roche métamorphique permet de reconstituer les conditions
de pression et de température subies par la roche qui le renferme. Le minéral index est une mémoire des
conditions de métamorphisme.
Définir à
partir du
document 2 et 3
les notions
suivantes :
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séquence
métamorphique
et faciès
métamorphique.
❖ Élément de réponse :
Une séquence métamorphique est un ensemble de roches métamorphiques, issues d’une même
roche originelle elles ont une composition chimique quasi identique mais une structure et une
composition minéralogique différente car elles ont subi des degrés différents de métamorphisme.
Un faciès métamorphique définit un ensemble minéralogique typique pour un certain domaine
de pression et de température. En effet, chaque faciès est représenté par un ensemble de
minéraux indicateurs, exemple : le faciès à éclogite est représenté par l’association minérale :
jadéite + grenat. Le faciès métamorphique est une notion bien pratique qui permet de regrouper
des roches d’origines différentes mais soumises à des intervalles de pression et température
données, indépendamment de leur composition chimique. Une roche, qu’elle soit, basaltique ou
argileuse soumise par exemple à une pression et température déterminée (200<P<1150MPa et
420 <T<680°C) aura un faciès d’amphibolite.
IV. Types de métamorphismes et leurs relations avec la tectonique des plaques
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❖ Élément de réponse :
Le domaine du métamorphisme est encadré par les trop basses températures et les hautes pression
(domaine non réalisé dans la nature), le domaine de la diagenèse (domaine de consolidation des
sédiments pour donner des roches sédimentaires) et le domaine de fusion partielle (domaine d’apparition
d’un magma). Le métamorphisme est strictement limité à des transformations à l’état solide.
Le métamorphisme dynamique : caractérisé par une basse température et une haute pression. Ce
type de métamorphisme se développe dans les zones de subduction. En effet, dans ces zones le facteur
pression est plus dominant, en lien avec la profondeur, alors que le gradient thermique est faible. Les
roches de la lithosphère océanique plongeante subissent un métamorphisme dynamique au cours de leur
enfouissement en profondeur.
A partir de l’exploitation des observations de terrain, des données chimiques, des observations
microscopiques, on peut reconstituer le déplacement de la roche dans les domaines de pression et de
température en fonction du temps, c’est le trajet P, T, t.
La figure (a) reconstitue le trajet P, T, t d’une roche magmatique (le gabbro) dès sa naissance au niveau
de la dorsale médio-océanique jusqu’à son enfouissement dans une zone de subduction.
La figure (b) propose un model spatial explicatif de ce trajet.
❖ Élément de réponse :
Les réactions minéralogiques qui surviennent dans les roches de la croute océanique soumise au
métamorphisme dynamique lors de leur enfoncement libèrent de l’eau. Cette eau diffuse à travers le
manteau et hydrate la péridotite, ce qui facilite la fusion partielle de la péridotite de la plaque
chevauchante et la formation d’un magma andésitique.
Déduction : La subduction entraine un métamorphisme dynamique de la croute enfouie, ce
dernier entraine la formation des magmas andésitique. Donc le métamorphisme et le magmatisme sont
le résultat de la tectonique des plaques.
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❖ Élément de réponse :
Les transformations subis par la roche de la croute terrestre située dans une frontière de
collision.
Dans les zones de collision, les forces de compression provoquent l'enfouissement d'une partie des
roches de la croûte continentale sous une autre croûte continentale, l’empilement d’unités crustales
entraine une augmentation de la température et de la pression des roches qui les constituent.
Bilan de l’activité
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Les granites représentent la majorité des roches qui constituent la croute continentale à la surface de la
terre. Les observations de terrain montrent souvent un lien géographique entre les roches granitiques et
les roches métamorphiques.
➔ Quelles sont les caractéristiques du granite intrusif et quelle est sa relation avec les roches
métamorphiques avoisinantes ?
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En exploitant les données des figures (a) et (b) du document 1, Décrire comment apparait le
granite d’anatexie au niveau de la carte géologique et de l’affleurement.
Identifier, la structure des roches du doc 2, quelles informations peut-on tirer de ces types de structures ?
Que peut-on déduire de cette étude quant à l’origine du granite d’anatexie ?
❖ Élément de réponse :
Le granite d’anatexie se présente sous forme de petits massifs étalés sur une grande surface.
Présente une proximité géographique avec des roches métamorphiques du métamorphisme régional
(schistes, micaschistes et gneiss).
Le contact entre le granite et les roches métamorphiques encaissantes (avoisinantes) est progressif et
diffus, le granite est entouré par la migmatite, mélange rocheux constitué de lits clairs de composition
granitiques et des lits sombres de composition gneissique.
Le granite a une structure grenue : cristaux de grandes tailles soudées, ce qui indique que le granite
est une roche magmatique, issue d’un magma qui a connu un refroidissement lent en profondeur de la
croute continentale.
Le gneiss a une structure foliée (alternance de lits de minéraux sombres et clairs), c’est une roche
métamorphique issue de la transformation à l’état solide d’une roche préexistante sous l’effet poussé
d’une haute pression et haute température.
La migmatite est une roche qui présente une structure mixte : grenue et foliée, donc c’est une formation
mélange : magmatique (lits grenus) et métamorphique (lits foliés)
La composition chimique du granite est très proche de celle des roches métamorphiques qui l’entoure,
cette ressemblance indique que le granite et les roches métamorphiques ont la même
origine. La légère différence dans la composition minéralogique indique que ces roches ont subi
des degrés différents de température et de pression.
Le passage progressif des roches de haut métamorphiques (gneiss) au granite d'anatexie par
l'intermédiaire de la migmatite révèle le lien de parenté entre le gneiss et le granite et indique
que le granite représente le stade extrême de la transformation poussée du gneiss dans le cadre
d’un métamorphisme régional.
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❖ Élément de réponse :
➢ Se pressente sous forme d’un seul massif elliptique avec une étendue géographique limité
(moins de 10km2). 38
➢ Présente des limites nettes, la zone de contact du granite avec les roches métamorphiques
adjacentes (avoisinantes) ne contient pas de faciès de transition (mélange de roche
métamorphique et granitiques comme la migmatite).
➢ Se présente dans une position discordante avec les couches avoisinantes, il n’est
pas affecté par la déformation, mais il recoupe les formations plissées (l’anticlinal) comme un
intrus qui a digéré et a occupé la place du flan SE de l’anticlinal, ce qui indique que le granite de
Zaêr est introduit dans les couches postérieurement (plus récent) aux contraintes qui étaient à
l’origine du plissement.
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Les témoins qui indiquent que le métamorphisme autours du granite est de type thermique et
justification de la nomination « métamorphisme de contact ».
L’absence d’orientation des minéraux dans les roches hautement métamorphisées, indique que ces
roches ont subi une faible pression
Comparer, par le moyen d’un tableau, entre le granite intrusif et le granite d’anatexie.
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Analyser l’expérience du doc 1. Définir les termes suivant : liquide anatectique, température
anatectique et anatexie.
A partir du document 2 et 3, établir la relation entre les chaines de collision et le phénomène
d’anatexie.
Réaliser un schéma global explicatif de la formation du granite d’anatexie et le granite intrusif
et leur relation avec le métamorphisme avoisinant.
❖ Élément de réponse :
Sous l’effet de la pression et surtout de la température élevée, les roches argileuses fondent
partiellement, ce qui engendre un liquide anatectique de composition chimique stable, quelle que
soit la roche mère d’origine, et qui donne, après son refroidissement des roches granitiques.
Liquide anatectique : liquide primaire issu de la fusion de roches sédimentaires, caractérisé par
une composition chimique stable, quelle que soit la roche mère d’origine.
Température anatectique : température correspondante au début de fusion partielle de roches
sédimentaires, elle est d’environ 700°C.
Anatexie : Processus de fusion partielle (source de la migmatite), ou totale des roches (source
du granite d’anatexie) suite à l’élévation très importante de la température ou à un
enfouissement profond.
La collision entre deux plaques portant des continents amène des fragments de la croûte
continentale à des profondeurs de l’ordre de 50 à 70 km où elles subissent des conditions de
pression et de température particulières. Les roches mères se transforment (métamorphisme 42
régional) et deviennent des roches métamorphiques dont le gneiss constitue le degré le plus
poussé.
Après la phase orogénique (fin de la formation de la chaine), la racine crustale formé de
gneiss métamorphisé remonte, alors sa pression diminue mais sa température reste élevée, ces
nouveaux conditions entrainent un phénomène d’anatexie:
Si la fusion partielle du gneiss n’est pas importante, les gouttes liquides formées restent
emprisonnées dans la masse solide donnant naissance à la migmatite : mélange de lits
gneissiques et de lits granitiques.
Si la fusion partielle du gneiss est plus importante, voire totale, les produits de la fusion
peuvent se rassembler pour former un magma de composition granitique.
Se refroidir sur place pour donner un granite d’anatexie avoisinant les migmatites.
Migrer vers la surface sans y arriver pour donner un granite intrusif. La migration est dû
à la densité relativement faible du magma à travers les cassures (failles normales) de la
croûte terrestre.
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BIO-LOGIC PROPOSE UN SUIVI CHRONOLOGIQUE PAR CHAPITRE, COMPRENANT DES COURS, DES
RÉSUMES DE COURS. NOUS UTILISONS LES DERNIÈRES TECHNOLOGIES WEB POUR ASSURER UNE
PRÉSENTATION CLAIRE ET ERGONOMIQUE.