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Chimie toxicologique
Chapitre 1. Introduction
1. Balance bénéfice/ risque
Chaque substance a un aspect positif et un aspect négatif, il faut tenir compte de la balance
bénéfice risque.
2. Index thérapeutique
C’est la dose qui fait le poison => établissement d’un index thérapeutique.
Index thérapeutique = rapport entre la dose létale 50 et la dose efficace. Plus cet indice est petit
et plus la différence entre les deux est faible (plus le médicament est dangereux.
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Elle est aussi utilisée comme voie thérapeutique lors de l’administration de médicaments.
Calcium (lait) : si trop grande quantité (2-3L/jour) => précipité dans les tubes rénaux = maladie
de Burnett (maladie des buveurs de lait).
Acide oxalique (rhubarbe) : chélateur => précipité dans les tubes rénaux
Aflatoxine B1 (oléagineux et noix) : Transformée en réactif actif par le foie => adduits,
mutagénèses et cancérisation.
Edulcorants = ajoutent une saveur sucrée à un aliment. Il en existe des naturels (saccharose,
fructose, glucose), des édulcorants de masse (sorbitol, maltitol, xylitol) ou des édulcorants de
synthèse (saccharine, aspartame, cyclamate).
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2. Voie dermique
3. Voie pulmonaire
C’est une voie de contamination fréquemment impliquée et qui permet une contamination
intense (grande surface d’échange) et rapide (diffusion rapide). En effet, les gaz indésirables
empruntent la même voie que l'oxygène ou le CO2.
Dans l’air respiré, des particules sont présentes et sédimentent à différents niveaux de l’arbre
respiratoire en fonction de leur taille. Les particules de grande taille (>5 μm) sont récupérées
dans le mucus et sont soit expectorées soit avalées (voie digestive). Les particules de petite
taille (<2,5 μm) sont susceptibles de descendre dans tout l’arbre et de passer dans le sang
(<1μm) par les alvéoles => résorption systémique. La taille des particules est donc en relation
directe avec leur taille.
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3.1. Photochimiques
COV (composés organiques volatils) : formol (fumées de tabac, mousses isolantes, colles pour
agglomérés, résines, détergents), toluène, xylène, trichloréthylène (peintures, teintures, diluants,
articles de bricolage), benzène (essence sans plomb, tabac)
3.3. Acides
SO2 et HCl : Libérés par l’incinération des déchets.
Poussières :
• Particules organiques ou minérales (diamètre < 10 µm) : fines particules rejetées par les
moteurs diesel ou grosses particules issues des rejets industriels *
• Fibres manufacturées (diamètre >10 µm) : amiante (particules très inflammatoires) =>
risque d’asbestose (fibrose) et de mésothéliome (cancer) ; fibres de verre, laine de roche
=> risque de cancer pulmonaires.
3.5. Tabac
En fumant, on inhale jusqu'à 4000 substances, dont certaines sont très toxiques.
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Amiante (isolants)
4. Types de toxicité
Aigue : Durée exposition courte (< 24 heures) + quantité importante en administration unique le
plus souvent.
A long terme : les symptômes apparaissent plusieurs années après la fin de l’exposition.
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Glycolyse : Génère du pyruvate et de l'ATP à partir de sucre. C’est généralement le glucose qui
est utilisé mais le fructose (transformable en pyruvate), le galactose (génère du glucose) et le
mannose peuvent aussi entrer dans la voie. Bilan de la gylcolyse : 2 pyruvates + 2ATP
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la glycolyse. Les deux seuls ATP produits par après servent à rembourser les 2ATP consommé
au début. Il n’y a donc plus de production nette d’ATP.
Bilan (pour une molécule de glucose) : 4 CO2 + 6 NADH (+ H+) + 2 FADH2 + 2 GTP
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Les agents découplants sont des molécules capables de donner et de fixer un proton et, de
cette manière, d'annuler un gradient de proton. L'énergie pour produire l'ATP est transformée
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en énergie calorifique ce qui entraine une hyperthermie. On retrouve dans cette catégorie :
dicoumarol (anticoagulant, anti-vitamine K)et 2-4-dinitrophénol.
Il y a d'autres agents capables de créer des canaux perméables aux protons (thermogénine,
gramicidine A) : ceux-ci passent dès lors sans générer de ATP.
• Lipoperoxydation membranaire
Ce processus se fait en trois étapes : l’initiation, la propagation et la terminaison.
Initiation :
Lorsque des électrons coexistent avec de l’oxygène (dans la phosphorylation oxydative dans ce
cas -ci), il y a formation de radicaux libres (RL), notamment un ion radical superoxyde O 2- •
(transformé par une superoxyde dismutase en H2O2). L’oxygène ne capte pas les deux électrons
dont il a besoin pour former de l’eau en même temps. Il accepte d’abord un premier e- => il
devient un RL superoxyde O2- . Il accepte ensuite un deuxième e- pour former O2- (plus un radical
car plus d’électron seul) qui réagit avec 2H+ pour former l'H2O.
Les radicaux libres sont extrêmement instables (durées de vies = 10-5 secondes). Durant ce
temps, soit ils captent un électron mobile libre , soit ils vont chercher cet électron mobile sur
une autre structure moléculaire. Par exemple, le superoxyde O2- • peut réagir avec un H+ pour
former un radical hydroperoxyde (HO2•) qui peut réagir avec une superoxyde dismutase qui lui
fournit un H+ et un électron pour former du peroxyde d’hydrogène. Cette eau oxygénée peut :
Toutes les espèces oxydantes peuvent générer des lipoperoxydations membranaires. Si les
radicaux attaquent une membrane, il se produit une mort cellulaire. Si ces radicaux se fixent au
niveau de l'ADN, il peut y avoir une mutation et des cancers peuvent être générés.
Propagation :
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Il y a formation de radicaux libres d’acides gras à distance du lieu de production des RL. L’acide
gras radicalaire va arracher un proton à un autre acide gras et ainsi de suite.
Lipoperoxydation membranaire = réaction entre des radicaux et des acides gras insaturés qui
constituent les lipides localisés dans les membranes cellulaires. Ces radicaux peuvent générer
des trous au niveau des membranes et s'il y a un pore, il y a risque de lyse cellulaire.
Pour lutter contre les radicaux, des antioxydants existent. Ce sont des molécules fortement
chargées en électrons qui réagissent avec les radicaux libres pour les neutraliser. Une des
structures les plus importantes est le glutathion (antioxydant naturel).
• Formation d’haptènes/allergènes
Certains toxiques engendrent une réaction d'hypersensibilité (allergie) de type II ou III.
Néanmoins, un terrain prédisposant est nécessaire à ce type de toxicité, il faut donc une
rencontre entre un produit susceptible d'être allergisant avec un terrain susceptible d'être
touché pour déclencher une réaction d’hypersensibilité.
Type III (anti-malariques) : Le médicament se fixe sur une protéine et ce complexe se comporte
comme un antigène si le terrain est favorable. Les anticorps formés se lient aux antigènes
donnant un complexe immun circulant ( CIC ). Ce dernier se fixe sur un globule rouge et entraîne
sa lyse.
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Certaines substances entraînent des effets agonistes et d’autres des effets antagonistes des
canaux ioniques.
Conséquences = douleur locale, hyperactivation des cellules neuronales => excitation nerveuse
permanente + augmentation du rythme cardiaque.
Antagonistes: saxitoxine ( fruits de mer contaminés par les algues produisant cette toxine ),
tétrodotoxine (poisson lune).
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• Récepteurs canaux
Ce sont des canaux ioniqques ligand-dépendant. Ils sont donc localisés au niveau de la
membrane. Lorsque le ligand se lie au récepteur, cela entraine l’ouverture du canal. Au niveau
neuronal, ces ligands sont des NT.
Peu Sélectifs : Activés par l’acétylcholine et les aa excitateurs le plus souvent et permettent le
passage de tout les ions (Ca++, Na+ et K+ => dépolarisation).
R. nicotinique (Ach) : Dans les boutons présynaptiques = vésicules de NT. Si PA → Ach libérée
dans la fente synaptique → fixation sur son R. (pentamère, 2 sous unités α (fixation Ach), 1 sous
unité β et une sous unité γ) → ouverture → passage des ions dans le sens de leur gradient. La
molécule qui se fixe au R peut soit être l’Ach soit une autre molécule structurellement proche.
Cette dernière peut entrainer différents effets en fonction de sa nature (agoniste ou antag).
Effets agonistes :
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Effets antagonistes :
R. au glutamate : Le glutamate est l’aa excitateur le plus courant dans le SNC. Cet AA est un
exhausteur5 de goût ( sauce soja ). Les R. au glutamate sont classés en fonction de leur (NMDA,
AMPA, Kaïnate).
Agonistes NMDA et kaïnate (PCP, MK-801) : capables d’entraîner une dégénération neuronale.
Sélectifs : Activés par le GABA et la glycine le plus souvent et ne laissent passer qu’un seul ion
(souvent Cl- => hyperpolarisation).
R. au GABA (GABAa= ionotrope, GABAb = couplé à une prot G) : Pentamère composé des sous-
unités a, , , .
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Effets agonistes :
• Muscimol : produit par une variété d'amanite, provoque l’ouverture du canal à la place
du GABA.
• Barbituriques (somnifères) : allongent la durée d’ouverture du canal (blocage en
position ouverte).
• Benzodiazépines (somnifères) : augmentent l’affinité du GABA pour son R. (par fixation
sur un site allostérique) => ouverture du canal plus fréquente.
Effets antagonistes :
Effets agonistes :
Effets antagonistes :
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• β : peut se fixer à γ
• γ : prénylée donc peut se fixer aux structures membranaires
Les effecteurs peuvent être des enzymes, des canaux, des adénylates cyclase, des
phospholipases C... qui permettent la production de seconds messager et donc la régulation de
l’expression des gènes.
Exemple : effecteur = Adénylate cyclase : transforme l'ADP en AMPc qui, lui, entraîne la
production de protéines kinases, dont les protéines kinases A (4 sous-unités : 2 régulatrices R
et 2 catalytiques C). L'AMPc peut se fixe sur R et génère une lyse de la PKA ce qui entraine la
libération de C ce qui permet à la kinase d’être active. Il existe de nombreuses cibles des PKA
=> effets nombreux : ↗ glycogénolyse (foie etmuscles squelettiques), ↗ lipolyse (adipocytes),
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• Récepteurs enzymes
Ce sont des protéine transmembranaires qui comprennent une fonction réceptrice (fixation
ligand) et une fonction effectrice (activité enzymatique). Les récepteurs-enzymes possèdent le
temps de réponse intracellulaire le plus long. Il existe essentiellement trois types de récepteurs
enzymatiques :
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Inhibiteur
Inhibiteur
• Transporteurs d’ions
Ce sont des pompes qui peuvent fonctionner sous forme d'antiports (mouvements dans les
deux sens) ou de symports (mouvements dans un sens). Elles peuvent aussi être perturbées
par des molécules.
Les digitaliques ont un effet inotrope positif : ils bloquent la pompe Na+K+ATPase. La
concentration en sodium intracellulaire augmente entraînant une inhibition de l'échangeur
Na+/Ca²+ . Ainsi, la concentration en Ca²+ intracellulaire augmente et ceci améliore le couplage
excitation-contraction. Le muscle cardiaque se contraction mieux.
Cotransporteur Na+/glucose : permet l'entrée de sodium et de glucose dans les cellules rénales
et intestinales.
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Pression de vapeur (mmHg) : pression exercée par le solvant à l'état de vapeur sur les parois
d'un récipient clos à une température donnée. Plus elle est haute, plus le solvant est volatile.
Température d'ébullition : température qui fournit une quantité de vapeur déterminant une
pression égale à la pression atmosphérique (760 mmHg). C’est donc la température à laquelle
la pression de vapeur est = pression atm.
Flash point : température qui fournit une quantité de vapeur suffisante pour former avec l'air un
mélange gazeux capable de propager une flamme. C'est la température maximale de stockage
pour laquelle il n'y a aucun risque d'inflammabilité et d'explosion du solvant.
VLT (ppm ou mg/m3) : valeur limite tolérable. Il y a trois types de valeurs intéressantes en
termes d'exposition chronique :
1.1. Alcools
• Méthanol
L'indice de toxicité est variable selon l'espèce. La dose létale de méthanol chez l'homme est 30
mL (une gorgée).
Propriétés physico-chimiques :
Propriétés cinétiques :
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Toxicité biochimique : plus toxique que l'éthanol car sa métabolisation donne de l’acide
formique alors que celle de l’éthanol donne de l’acide acétique. La toxicité du méthanol est liée
à une accumulation d'acide formique qui entraîne une acidose métabolique et provoque l'arrêt
de tous les mécanismes de fourniture d'énergie. L'acide formique inhibant les cytochromes
oxydases mitochondriales, ce sont les cellules qui nécessitent beaucoup d'ATP qui seront
touchées en premier lieu. Sa dose létale est de 1g/kg.
Signes cliniques :
Traitement :
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• Ethanolisation : création d’une éthanolémie (min. 1g/L) par voie orale. L'alcool
déshydrogénase n’est pas spécifique. Si elle est en présence à la fois d'éthanol et de
méthanol => compétition créée pour diminuer la métabolisation du méthanol (si pas
métabolisé => élimination sous forme inchangée (non toxique) dans les urines ou par
voie pulmonaire).
• 4-méthyl-pyrazol : inhibition non compétitive de l'alcool DH. Néanmoins, cette
substance est chère et rapidement périmée.
• Acide folique : l'acide formique est combiné au tétrahydrofolate pour former des purines.
En supplémentant le patient en acide folique, on favorise cette voie métabolique pour
diminuer la quantité de méthanol et la quantité d'acide formique plus rapidement.
• Ethanol
Propriétés physico-chimiques :
Propriétés cinétiques :
Métabolisme :
Transformé en acétaldéhyde par l’alcool DH (en grande partie, 80%), par la catalase (10%) et par
le cytochrome P450 2E1 (10%) puis transformation en
acide acétique par l’acétaldéhyde DH, qui est un
précurseur de l’acétylCoA. Les P450 sont des enzymes
inductibles et l’éthanol en est un inducteur : plus
l'absorption est importante, plus elle dope l'activité des
cytochromes P450 2E1=> métabolisation plus rapide. ce
qui signifie que la métabolisation du méthanol est plus
rapide.
Chez des personnes non alcooliques : métabolisation = 0,15g/l/h ; chez des alcooliques
chroniques : métabolisation = 0,25-0,3g/l/h.
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A jeun, le pic d'alcoolémie est atteint après environ 30 min. Ce pic sera plus tardif et moins élevé
si le temps de vidange gastrique est ralenti ( ingestion d'un repas ).
Il est possible de calculer le taux d'alcoolémie dans le sang à partir de la quantité d'alcool bue
et inversement. Il y a aussi une relation entre l'alcool présent dans le sang et l’alcool dans l'air
expiré (principe éthylotest).
Toxicité biochimique :
Système nerveux : c’est un inhibiteur aux récepteurs NMDA (glutamate) qui entrainele blocage
du passage des ions entraînant une diminution de l'entrée du calcium =>altérations de la
mémoire.
Foie :
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Signes cliniques :
Alcoolisme aigu :
Alcoolisme chronique :
• Troubles neurologiques :
• Troubles hépathiques :
• Troubles pancréatiques : la plupart des pancréatites chroniques que l'on voit chez les
adultes sont dues à l'alcool ( 60-90% ).
• Cancer : l’acétaldéhyde peut se lier à l’ADN et provoquer des mutations.
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• Grossesse :
• Isopropanol
Propriétés physico-chimiques :
Propriétés cinétiques :
Toxicité biochimique : hépatotoxicité très légère mais peut augmenter la toxicité de certains
produits (CCl4 et paracétamol). Dose létale = 1,5g/kg ; TLV-TWA = 400ppm.
Signes cliniques :
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1.2. Glycols
Les glycols peuvent être divisés en 2 groupes : les éthylènes glycols et les propylènes glycols.
Le groupe des éthylènes glycols contient le monoéthylène glycol, le diéthylène glycol et les
polyéthylènes glycols tandis que le groupes des propylènes glycols contient le monopropylène
glycol et les polypropylènes glycols.
• Monoéthylène glycol
Il s'agit d'un solvant très toxique et très peu volatile dont la toxicité est aussi grave que celle du
méthanol.
Propriétés physico-chimiques :
Propriétés cinétiques :
Métabolisme :
Toxicité biochimique : La toxicité de l'éthylène glycol est due aux métabolites créés et non à
la molécule en elle-même. D’une part les dérivés aldéhydiques inhibent la phosphorylation
oxydative (diminution de l'ATP disponible), perturbent le métabolisme glucidique
(hyperglycémie) et altèrent le métabolisme de la sérotonine dans le SNC. D’autre part les dérivés
acides provoquent une acidose métabolique. L'acide oxalique complexe les ions Ca++ =>
hypocalcémie => troubles cardiaques. Il y a donc une production de cristaux d'oxalate calcique
qui s'accumulent au niveau tubulorénal ce qui entraine une albuminurie et une hématurie. En
cas d'intoxication chronique, on peut observer une hyperleucocytose.
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Signes cliniques :
Traitement et dépistage :
• Diéthylène glycol
Propriétés physico-chimiques : similaires à celles du mono-éthylène glycol.
Propriétés cinétiques :
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Toxicité biochimique : qualitativement la même que l’éthylène glycol mais 2x plus importante
quantitativement car une molécule de diéthylène glycol forme 2 molécules d’éthylène glycol.
TLV = 5 ppm.
Signes cliniques : identiques à ceux observés lors d’une intoxication à l’éthylène glycol (plus
prononcée si intoxication aigue).
• Polyéthylènes glycols
La classification se fait selon le poids moléculaire ; en effet, la toxicité sera très différente en
fonction de la masse.
PM < 1000 : liquides donc résorbés par l’organisme. La toxicité sera qualitativement la même
que celle de l’éthylène glycol mais dépendra quantitativement du nombre de molécule
d’éthylène glycol formées par un polyétylène glycol.
PM > 1000 : solides donc non résorbés par l’organisme. Ils ne sont donc pas toxiques.
• Monopropylène glycols
Propriétés physico-chimiques :
Métabolisme :
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Signes cliniques : A très forte dose on observe une dépression du SNC (troubles de la
conscience). A faibles dose, on observe des nausées et vertiges.
Traitement : symptomatique
• Polypropylènes glycols
PM < 1200 : liquides donc résorbés par l’organisme. La toxicité est inversement
proportionnelle au PM.
1.3. Cétones
• Acétone
Propriétés physico-chimiques :
Métabolisme : Il est oxydé par le cytochrome P450 2E1 pour former du CO2 et de l’eau. Il est
également éliminé dans les urines.
Toxicité biochimique : due au CO2 qui induit de l'acide carbonique (H2CO3) en se combinant
à de l’eau. Cet acide carbonique provoque une acidose métabolique.
L’acétone possède aussi une toxicité indirecte : l'activité du cytochrome P450 2E1 est
augmentée et métabolise d'autant plus d'autres substances comme le tétrachlorure de
carbone, le chloroforme ( CHCl3 ) et le paracétamol dont les métabolites sont toxiques.
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Signes cliniques :
Propriétés cinétiques :
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Propriétés cinétiques :
Toxicité biochimique :
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Voie de conjugaison : les métabolites produits sont très réactifs et peuvent former des adduits
qui cause une mutagénèse, cancérogénèse et tératogénèse.
Signes cliniques :
Propriétés cinétiques :
Métabolisme :
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Signes cliniques :
Propriétés cinétiques :
Toxicité biochimique :
Voie de conjugaison : les métabolites produits sont très réactifs et forment des adduits qui
induisent une mutagénèse, cancérogénèse et tératogénèse.
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Signes cliniques :
• Trichloroéthylène
Propriétés physico-chimiques :
Propriétés cinétiques :
Métabolisme :
Toxicité biochimique :
TLV = 50ppm.
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Voie de conjugaison : l'ion radicalaire sulfonium se lie aux protéines de manière covalente et
induit une nécrose rénale ; il se lie également à l'ADN formant des adduits.
• Benzène
Propriétés physico-chimiques :
Propriétés cinétiques :
Métabolisme :
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Les métabolites phénoliques (acides faibles) provoquent une acidose métabolique ce qui induit
un risque de méthémoglobinémie (Fe2+ => Fe3+) qui entraine une hémolyse. Les métabolites
réactifs créés (p et 2OH p benzosemiquinone) peuvent entrainer la formation d’adduits et se lier
aux protéines hépatiques et rénales entrainant une mutagénèse et cancérogénèse ainsi qu’une
hépatocytolyse et nécrose rénale. Les benzoquinones formées (p et 2OH benzoquinone)
entrainent quant à elles une altération des mécanismes immunologiques (hyperproduction de
IL-1 et sous production de IL-2).
Une forme particulière de toxicité liée au benzène est une atteinte hématologique qui peut
prendre deux aspects selon le rapport de la somme hydroquinol + aldéhydes muconiques par
rapport aux autres métabolites. Un rapport élevé = dépression médullaire (hématopoïèse
diminuée surtout dans la lignée plaquettaire => thrombocytopénie). Un rapport faible =
hypercytose (hématopoïèse augmentée surtout dans la lignée leucocytaire => leucémie).
• Toluène
Propriétés physico-chimiques :
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Propriétés cinétiques :
Métabolisme :
Propriétés cinétiques :
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Métabolisme :
2% du xylène sera transformé par les cytochromes P450 en un dérivé phénolique (xylènol).
Propriétés cinétiques : résorption digestive (le + souvent) ou pulmonaire (pour les + volatiles)
et l’élimination par voie biliaire et par la rate (accessoirement).
Métabolisme :
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2. Substances minérales
Usages : opacification des verres et des émaux, fluidification des lingots en acier, engrais
phosphatés, rodenticides, gaz isolant disjoncteurs haute tension, combustible centrales
nucléaires, dentifrices, sels dentaires, médicaments.
Toxicité biochimique : Les fluorures perturbent les réactions enzymatiques en inhibant les
enzymes de la glycolyse (diminution de l’énergie disponible), l’activité ostéoclastique (=>
hypercalcification osseuse => hypocalcémie) et la résorption intestinale de Na et de l’eau (=>
hypovolémie). DL = 20-40 mg/kg.
Signes cliniques :
Traitement et dépistage :
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• Nitrates et nitrites
Usages :
Nitrates : engrais.
Toxicité biochimique : D'un point de vue toxique, l'exposition aux nitrates = exposition aux
nitrites car la nitrate réductase réduit les nitrates en nitrites dans la bouche. Chez l'enfant, la
prolifération intestinale E. Coli (produit de la nitrate réductase) permet une transformation plus
rapide.
L’intoxication provoque une méthémoglobinémie (Fe2+ => Fe3+) qui mène à l’hémolyse ; il y a
en plus une cancérogenèse due à la formation de nitrosamines qui forme des adduits. Les
nitrosamines sont formés par la conjugaison des nitrites à des amines secondaires
alimentaires (proline et tryptophane) ou à des diméthyle-amines (fromages, œufs, poissons et
lait).
Signes cliniques :
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• Aluminium
Sources de contamination :
Alimentaire : additifs, emballages, végétaux (tabas, thé, carottes, cannabis) => 3-10mg
ingérés/j.
Propriétés cinétiques :
Toxicité biochimique : Ce métal est neurotoxique (lors d’une contamination par ingestion, par
voie parentérale ou par inhalation chronique) mais peut aussi engendrer une toxicité
pulmonaire (par irritation des voies respiratoires, lors d’une contamination par inhalation
chronique ou aigue) et une ostéomalacie (os pas assez minéralisé, lors d’une contamination
par voie parentérale).
Neurotoxicité :
• Réduction de l'énergie cellulaire disponible : compétition entre Al3+ et Mg2+ pour l'ATP
ce qui entraine l’inhibition de la phosphorylation du glucose par l'hexokinase et donc un
ralentissement de la glycolyse. Le SNC est particulièrement sensible à ce mécanisme.
• Fixation aux ppl membranaires : entraine une rigidification membranaire qui bloque les
transporteurs d’ions (Na+K+ATPase, symport Na+/a.a.). Cela entraine une inhibition du
transport d'acide glutamique, inhibition de la synthèse de GABA et réduction de
l’activation des R au GABA.
• Inhibition de la dihydrobioptérine réductase : entraine une diminution de la synthèse de
tétrahydrobioptérine (coenzyme des phénylalanine et tryptophane hydroxylases). Ceci
entraine une diminution de l’hydroxylation de la phénylalanine en dopamine et du
tryptophane en sérotonine.
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• Aigue : engendre une toxicité pulmonaire avec des atteintes respiratoires (toux, dyspnée,
bronchospasmes) et ORL (rinhite). Une résorption systémique possible.
• Chronique : atteinte plumonaire (bronchite chronique simple ou obstructive, fibrose
interstitielle, asthme( à long terme)), atteinte hépatique (hépatocytolyse) et atteinte
neurologique (dysarthries syndrome psychoorganique)
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• Arsenic
Il existe sous forme de dérivés organiques et de dérivés inorganiques.
Sources de contamination :
Propriétés cinétiques :
Toxicité biochimique : Seuls les dérivés inorganiques de l’As sont toxiques ! La toxicité peut
être pulmonaire (lors de contamination par inhalation), cutanée (lors d’une contamination par
contact), un choléra arsenical (lors de contamination aigue par ingestion)ou une toxicité
multiviscérale et une mutagénèse (lors de contamination chronique par ingestion).
• Fixation sur les groupements sulfhydryles (surtout l'As3+) enzymatiques : entraine une
réduction de l’énergie disponible par inhibition indirecte de la glycéraldéhyde phosphate
déshydrogénase (=> réduction production ATP) et inhibition du complexe pyruvate
déshydrogénase = pyruvate déshydrogénase, dihydrolipoamide transacylase,
dihydrolipoamide déshydrogénase.
• Fixation sur les groupements sulfhydryles non-enzymatiques : fixation sur le glutathion
(=>réduction du glutathion disponible) et sur la kératine. La diminution du glutathion
entraîne la formation de méthémoglobine => hémolyse et anémie.
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Signes cliniques : La toxicité par inhalation et pas contact affecte la plupart du temps les
travailleurs exposés tandis que la population générale sera le plus souvent contaminée par
ingestion (toxicité aigue ou chronique).
Toxicité par inhalation (aigue) : toux, dyspnée, oppression thoracique. Une toxicité systémique
peut parfois survenir.
Toxicité par contact (aigue) : brulures chimiques. Une toxicité systémique peut parfois survenir.
Toxicité aigue par ingestion : apparition d’un syndrome cholériforme (= chloéra arsenical) :
brulures et sécheresse buccales, douleurs abdominales, vomissements et diarrhées (=> atteinte
tubulorénale), haleine alliacée. En plus du syndrome cholériforme : hépatocytolyse, atteinte
neurologique (SNC : vertiges, céphalées ; SNP : polynévrites sensitivo-motrices douloureuses,
tétraplégie flasque), atteinte hématologique (pancytopénie modérée, CiVD => coagulopathie de
consommation, microthromboses), atteinte cardiovasculaires (myocardite, fibrillation
ventriculaire), atteinte cutanée (hyperpigmentation et cyanose).
Traitement :
• Cadmium
Sources de contamination :
Propriétés cinétiques :
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Atteinte osseuse : si doses faibles : dents jaunes. Si doses élevées : ostéomalacie par fixation
sur les enzymes comportant un groupement thiol et compétition avec Fe2+ : cytochrome
P450 (=> réduction de l’activation Vit D => hypo calcémie et hypophosphorémie), acyl CoA DH
(=> perturbation du métabolisme -oxydatif des acides gras => réduction de l’énergie
disponible). Il y a aussi une atteinte rénale (hyperphosphaturie et hypercalciurie) et pancréatique
(nécrose cellulaire => insuffisance exocrine => diminution résorption digestive de la Vit D). Le
tout conduit à une déminéralisation osseuse qui cause l’ostéomalacie.
Signes cliniques : Les travailleurs exposés sont contaminés par inhalation (aigue ou
chronique) et pas ingestion aigue tandis que la population générale est contaminée par
ingestion chronique. Les fumeur se contaminent par ingestion et inhalation chroniques.
Toxicité aigue par inhalation : faible concentration : fièvre des fondeurs (fièvre, frissons,
céphalées). Haute concentration : pneumopathie cadmique (fièvre, frissons, céphalées,
détresse respiratoire, atteinte systémique => nécroses hépatique et rénale).
Toxicité chronique par inhalation : atteinte pulmonaire (bronchite chronique chimique simple ou
obstructive), atteinte rénale (tubulopathie proximale), atteinte ORL (rhinite atrophique =>
dégénérescence muqueuses nasopharyngées, destruction de l’épithélium olfactif => hyposmie,
anosmie).
Toxicité aigue par ingestion (rare) : diarrhée, vomissements, somnolence, dépression cardio-
respiratoire (haute dose).
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Toxicité chronique par ingestion et inhalation : Emphysème, atteintes osseuses (dents jaunes
et ostéomalacie),atteintes rénales (tubulotoxicité) et mutagenèse et cancérogenèse.
Traitement :
• Mercure
Sources de contamination :
Propriétés cinétiques :
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Toxicité rénale : accumulation de Hg dans les cellules tubulaires rénales proximales qui entraine
une tubulopathie dose-dépendante. Il y a aussi développement d’une glomérulopathie par un
mécanisme immunoallergique. Ces deux condition entrainent une insuffisance rénale anurique.
Neurotoxicité : accumulation de méthylHg dans les neurones ce qui entraine une inhibition de
la synthèse DNA/RNA/protéines, inhibition formation tubuline, production ROS et
dysfonctionnement mitochondrial.
Cardiotoxicité :
Signes cliniques : Les travailleurs exposés développeront une toxicité aigue ou chronique par
inhalation tandis que la population générale sera contaminée par ingestion chronique.
Toxicité aigue par inhalation : toxicité digestive (stomatite, vomissements sanglants et colite
ulcérohémorragique) et rénale (tubulopathie dose-dépendante et glomérulopathie allergique).
Toxicité chronique par inhalation : toxicité rénale (idem que toxicité aigue par inhalation) et
neurologique (SNP : polynévrite sensitivomotrice distale (fourmillements, douleurs, diminution
des sensations, crampes,…) ; SNC : troubles du sommeil, céphalées, diminution auditive, atteinte
oculaire (cataracte, altération perception des couleurs, perturbations perception contraste et
vision de près), tremblements, ataxie et faiblesse musculaire) + acrodynie (hypertension
artérielle, tachycardie sinusale, troubles du comportement, atteinte des mains et pieds et sueurs
profondes).
Toxicité chronique par ingestion : atteintes neurologiques (les mêmes que toxicité chronique
par inhalation), atteintes rénales (mêmes que toxicité aigue par inhalation), cardiotoxicité
(tachycardie sinusale et hypertension artérielle) et acrodynie.
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Traitement :
• Plomb
Sources de contamination :
Propriétés cinétiques :
Atteinte neurologique :
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
Atteinte rénale :
Atteinte hématologique :
Signes cliniques : Les travailleurs exposés développeront une toxicité aigue par ingestion ou
chronique par inhalation. La population générale développera une toxicité chronique par
inhalation ou ingestion.
Toxicité aigue par ingestion : atteinte rénale (tubulaire, albuminurie et oligurie), hépatocytolyse
dose-dépendante, atteinte neuro centrale (céphalées, délires, hallucinations, coma) et atteinte
digestive (douleurs abdominales et vomissements).
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Traitement :
1.1. Ozone
L'ozone est surtout présent à haute altitude et
nous protège des rayonnements UV.
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
pour former du peroxyacétyl nitrate (PAN). Le déficit en NO généré provoque une accumulation
d’O3.
Les radicaux libres formés entraînent : la destruction des macrophages, l’oxydation de l'acide
arachidonique avec libération de leucotriènes et de prostaglandines => réaction inflammatoire
du tissu alvéolaire et fibrose et emphysème, la nécrose de l'épithélium alvéolaire =>
dénaturation du collagène et l'élastine et apparition de réticulation. Globalement, l'ozone
aggrave une insuffisance respiratoire préexistante. Elle provoque une toux récurrente, un
inconfort thoracique, de l'asthme. Elle a une toxicité particulière chez le jeune enfant en période
anti-cyclonique lorsqu'il y a des polluants ( O3 ) « retenus » au niveau du sol.
Propriétés physico-chimiques :
Atteinte oculaire : par augmentation de l’affinité de O2 pour Hb ce qui entraine une altération de
morphologie des GR et une hypoxie des tissus périphérique (surtout rétine)
Propriétés physico-chimiques :
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Propriétés cinétiques :
Acide carbonique : CO2 et l'eau peuvent générer du H2CO2 => acidose respiratoire.
Hyperleucocytose
Signes cliniques :
Intoxication aigue : Atteinte neurologique (œdème, coma souvent sans séquelles (séquelles
dans 10% des cas avec des troubles mnésiques, syndrome parkinsonien, déficits moteurs et
incontinences)), atteinte cardiaque (infarctus), atteinte musculaire (rhabdomyolyse), atteinte
pancréatique.
Relation entre le taux atmosphérique de CO, de HbCO et les signes cliniques : pour 1000 ppm
de CO, il y a 50% de HbCO. En laboratoire, pour savoir si une personne était déjà morte au
moment du déclenchement de l'incendie, on mesure l'HbCO. Si la personne est décédée avant
le déclenchement de l'incendie, il n'y a pas d'HbCO ( car le cadavre ne respire et n'inhale pas le
CO ).
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
CO et grossesse :
Traitement et dépistage :
1. Perturbation endocrinienne
1.1. Définition
Perturbateur endocrinien : substance ou un mélange de substances exogènes altérant les
fonctions du système endocrinien et induisant de ce fait des effets nocifs sur la santé d'un
organisme intact, de ses descendants ou de (sous) populations.
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• Cibles
Il y 4 grands axes affectés par la perturbation endocrinienne : métabolique (hypo ou hyper
thyroïdie, diabète, obésité), neurologique (TDA, de mémoire et d’apprentissage), immunitaire
(diminutions réponse vaccinale et résistance aux infections) et des hormones sexuelles (cancer
du sein, puberté précoce, hypofertilité, mélanome).
Voie métabolique :
Voie neurologique :
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1.3. Toxicité
• In vitro
Axe métabolique : capacité à déplacer la T4 (thyroxine, hormone thyroïdienne) de sa liaison à
la transthyrétine (TTR) => augmentation de T4 libre (donc active), ou diminution ou
augmentation de la la sécrétion de GH (hormone de croissance) dans l’hypophyse.
Axe sexuel : affinité pour les récepteurs ERa et ER => activation des R par effet agonistes
• Chez l’animal
Les PE (notamment pesticides) affectent la faune car ils ont les même effets que sur l’humain
=> réduction des populations animales, mutations, modifications comportementales.
• Chez l’humain
Il est nécessaire de prendre en compte les effets à petites doses, à long terme et lorsque les PE
sont mélangés entre eux. L’interprétation des données relatives aux effets PE chez l’Homme
est complexe, des études épidémiologiques sont donc indispensables même si elles ne
permettent que des liens ténus et indirects entre la présence de PE et l’apparition de pathologies
endocriniennes.
Pour évaluer la contamination, on peut doser des biomarqueurs ou directement les POPs. Dans
les sols, eau, populations animales (moules, huitres,…) on dosera les POPs tandis que chez les
individus, on pourra doser les POPs ou des biomarqueurs. Le dosage des biomarqueurs permet
la détection et quantification des effets biologiques l’interprétation des résultats reste difficile
(non spécificité des réponses, effets synergiques ou antagonistes entre polluants, capacité
d’adaptation des espèces, …) . C’est pourquoi on préfèrera doser directement les POPs lorsque
c’est possible.
2. Perturbateurs endocriniens
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
récepteurs aux œstrogènes et de l’activer par ressemblance structurelle avec le ligand naturel
(17 bêta estradiol).
• Phytoestrogènes
Ce sont des polyphénols naturels retrouvés dans les graines de soja . Ce sont des perturbateurs
endocriniens ayant des activités oestrogéniques in vitro et in vivo (agonistes par analogie de
structure avec le ligand) mais ayant des activités anti-oestrogéniques dans certains tissus (si
forte dose => fixation compétitive aux R.). Ils ont aussi une activité inhibitrice de l’aromatase
(anti androgénique).
Propriétés : perturbateur endocrinien chez les amphibiens et les espèces aquatiques en général
qui peut se bioaccumuler
• Dérivés biphénylchlorés
Aussi appelés polychlorobiphényles (PCBs), ils comportent deux cycles benzéniques accolés.
Leur nombre d'atome de chlore est variable. Si les PCBs ne portent pas de chlore dans les
positions 2, 2' ou 6 6' (pas de chlore près de la liaison), ils sont coplanaires => PCBs DL (dioxin-
like). Si du chlore est présent en position 2, 2' ou 6, 6', ce sont des PCBs non coplanaires =>
PCBs NDL (non dioxin-like). Le caractère PE des PCBs dépend du fait qu'ils sont coplanaires ou
non.
Usages : fluide caloporteur, hydraulique, isolant, lubrifiant, additif. Actuellement, leu usage est
essentiellement limité à celui d'isolants diélectriques dans les transformateurs et le
condensateurs.
Toxicité :
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
Toxicité :
• Phtalates
Ils dérivent du naphtalène et contaminent 100% de la population. ). Les 4 phtalates les plus
utilisés sont : DEHP, DBP, DIDP, DINP.
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
Toxicité :
• Parabènes
Les parabènes sont des esters alkyliques de l’acide para-hydroxybenzoique dont les principaux
sont : méthylparabène (MP), ethylparabène (EP), n-propylparabène (PP), n-butylparabène (BP).
Toxicité : PE par effet agoniste sur ERa et ER affinité de liaison proportionnelle à la longueur
de la chaine alkyle), effet antagoniste sur ERR (=> développement de cancers du sein
hormonosensibles), effet agoniste par inhibition des sulfotransférases (=> augmentation des
taux circulant d’estradiol).
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
• Bisphénol A
Les antioxydants et les détergents contiennent du bisphénol A.
Propriétés :
Usages : plastiques clairs et rigides (bouteilles d’eau réutilisable et biberons), résines époxy, CD,
lunettes de soleil et canalisations.
Propriétés cinétiques :
Toxicité :
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
• Nonylphénols
Les alkylphénols sont des substances synthétiques intervenant dans la fabrication de
nombreux produits. On distingue surtout les nonylphénols et les octylphénols. Les nonylphénols
servent de précurseurs à des tensioactifs appelés «nonylphénol polyéthoxylés» (NPE) qui sont
des tensioactifs ayant un usage très large.
Propriétés : Ils sont relativement persistants (dégradation après plusieurs semaines) donc
bioaccumulables.
Usages : Les NPE sont largement utilisés dans l’industrie (dans les peintures, pétrochimie,
production de pâte et papier, traitement des métaux, produits cosmétiques, biocides,
détergents, …).
Toxicité : NP plus toxiques que NPE (toxicité inversement proportionnelle à la taille de la chaine).
Ils ont une activité oestrogénique.
• Tributylétain ( TBT)
Le sel de tributylétain est un dérivé organométallique
Propriétés :
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
• Médicaments
Le médicament est un produit possédant des propriétés curatives mais des manifestations
indésirables existent, ce qui permet d’établir un profil de risque pour chaque molécule. Parmi
les effets indésirables, il y a la contamination environnementale avec, pour certains
médicaments, des effets perturbateurs endocriniens. Les médicaments sont utilisés chez
l'Homme mais il y a également une utilisation massive de médicaments en médecine
vétérinaire. Il y a une grosse contamination de l'environnement par les résidus de médicaments
rejetés par l'Homme ou l'animal dans le selles ou les urines.
Chapitre 7. Pesticides
1. Voies de contamination
Les pesticides sont des substances chimiques pouvant être minérales ou organiques utilisées
dans le milieu de l'agriculture pour éliminer les insectes, les mauvaises herbes, les
champignons, les rongeurs,… Leur production est sans cesse en croissance. Les pesticides
contaminent la population de la même façon que les substances vues précédemment.
1.1. Eaux
Les eaux sont contaminées par les pesticides. L'eau représente 66% de la terre et nous en
consommons environ 1% pour la boire. C'est à dire 2 l à 2,5l par jour ( l'eau des aliments + eau
bue ). Si une personne vit 80 ans, elle boit entre 60 000 et 70 000 litres d'eau. Les eaux sont
contaminées par les pesticides car la plupart des épandages sont réalisés par voies aériennes.
Il est estimé que seulement la moitié du pesticide pulvérisé atteint sa cible. Les pesticides
déposés sur les végétaux ciblés peuvent s'évaporer en fonction des conditions climatiques.
Suite à l'évaporation, les pesticides sont amenés à distance du lieu d'évaporation. Une fois qu'ils
sont déposés sur les plantes ou le sol, il peut leur arriver deux chose : d'une part, au fur et à
mesure des pluies, les pesticides descendent dans les sols (lessivage). Au fur et à mesure du
lessivage, les pesticides peuvent atteindre les nappes phréatiques. D'une autre part, les
pesticides déposés sur les plantes et le sol sont entraîné par les pluies vers les eaux
superficielles et les océans. Les nappes phréatiques sont donc contaminées par lessivage et
les eaux superficielles sont contaminées par ruissèlement. Cette contamination est accentuée
par l’érosion du sol provoquée notamment par l’utilisation intempestive d’herbicides. A partir du
moment où les eaux sont contaminées, tout ce qui est cultivé également contaminé.
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
1.2. Végétaux
Les cultures sont contaminées par l’eau qui est elle-même contaminée ou par les épandages.
Des doses journalières acceptables de pesticides sont établies pour que la nourriture mangée
par l'Homme ne contienne pas une quantité de pesticides trop importante.
Un calcul est réalisé pour que l'Homme puisse manger plusieurs légumes sans que la DJA soit
dépassée. Ce calcul fournit une LMR (limite maximale de résidus). La
LMR : quantité de pesticides par kg ou par gramme d'aliments. L'AFSCA prélève les aliments
dans les marchés ou dans les grandes surfaces, dose le pesticide et vérifie que la quantité de
pesticides ne dépasse pas la LMR. Si la LMR n'est pas dépassée, l'aliment est conforme. Les
LMR sont aussi bien utilisé pour les habitudes alimentaires avec les pesticides mais également
pour les microorganismes.
1.4. Homme
L'Homme se contamine inévitablement soit en ingérant des aliments contaminés ou au contact
de produits issu d’animaux contaminés.
Dispersion :
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
La résistance de plus en plus importante des insectes obligeant l'Homme à utiliser des
molécules de plus en plus toxiques à des doses croissantes pour les neutraliser. Lorsqu'une
culture est contaminée pour la première fois et qu'un pesticide est pulvérisé, la population
d'insecte est bien éliminée. Si le même pesticide est utilisé trop souvent, les insectes s'adaptent
et deviennent résistants. Le taux de résistance est calculé. C'est la dose létale x ( par exemple
50 ) chez les espèces résistantes par rapport à la dose létale x chez l'espèce sensible. Les taux
de résistance peuvent atteindre peuvent atteindre 2, 3 , 4 ou 5. En fonction du taux de résistance,
il faut augmenter la dose de pesticide.
Rémanence :
Suivant que le pesticide est exposé à la lumière et au soleil, certains sont transformés en
molécules plus toxiques.. La température est également un facteur important pour la
rémanence des pesticides. En Suède, la rémanence du glyphosate est plus importante dans la
partie nord du pays ( plus froide ) que dans la partie sud ( plus chaude ). Les conditions de
lumière, de température, d'humidité ont une influence sur la conservation du pesticide. Le pH
du sol a également une influence sur la rémanence des pesticides. Pour chaque pesticide, il
existe un pH du sol de stabilité optimale. Un même pesticide pulvérisé sur des citrons ou des
oranges n'a pas la même rémanence.
2. Intoxications
2.1. Aigues
Il y a un million d'intoxications aiguës par pesticide dans le monde. Il y a eu des accidents
provoquant des contaminations dans les zones voisines.
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
En Inde, en 1984, une usine fabricant du carbaryl entre en accident. Une vanne se rompt. Une
nuage de méthylisocyanate se forme ( intermédiaire de synthèse ). Ce nuage contamine 200
000 personnes. Des intoxications graves et des décès sont provoqués ( surtout par œdème aigu
du poumon ). 20 ans après, des comptes ne sont pas réglés et il reste des conséquence pour la
population ayant survécus à cette catastrophe.
En 1976, à Seveso en Italie, un accident a lieu dans une usine de fabrication de trichlorophénol.
Cet accident par surchauffe a comme conséquence la libération de dioxines sur 35 hectares.
Pendant la guerre du Vietnam, un défoliant est utilisé par les américains. Le défoliant est un
mélange d'herbicides. Les 2 herbicides constituant le défoliant sont toujours contaminés par de
la dioxines. La dioxine est répandue sur des civils et des militaires. Des cas de chloracnée et de
modifications du système immunitaire et des douleurs musculaires apparaissent tout de suite.
Il existe encore des signes dans la descendance de la population car il y a des effets
teratogènes. Certains enfants sont déformés.
2.2. Professionnelles
Les intoxications professionnelles concernent les ouvriers fabricant les pesticides, les
agriculteurs manipulant les pesticides. Le niveau de contamination de ces personnes est
important. Les utilisateurs doivent normalement se protéger. Les résultats sont la preuve que
les protections ne fonctionnent pas bien.
2.3. Chroniques
Le risque le plus important est pour la population générale à travers toutes les voies de
contamination. Les pesticides peuvent provoquer des réactions sur le système immunitaire,
sont cancérogènes et mutagènes. Ils sont aussi embryotoxiques et perturbateurs endocrinien.
3. Classification
Les pesticides peuvent être classés suivant leur mode d'action : par inhalation, par ingestion
directe, par ingestion de plante contaminées, par contact. Il peuvent être classés selon leurs
cibles nuisibles : insecticides, rodenticides, fongicides, herbicides. Ils peuvent aussi être classés
selon leur nature : dérivés de synthèse ou dérivés d’origine végétale.
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
• Calssification
Les organochlorés sont classé en 4 groupes : le DDT et ses analogues, les hexachlorure de
benzène, les cyclodiènes, les toxaphènes et le mirex et la chlordécone
• Mode d’action
La cible principale est le SNC de l'insecte. Les substances agissent à 2 niveaux :
• Métabolisme
Les organochlorés sont soit oxydés par les cytochromes P450, soit conjugués au glutathion,
ce qui permet une élimination urinaire des métabolites. Il y a une interaction entre les pesticides
et les médicaments. Les pesticides organochlorés sont les inducteurs des cytochromes. Les
cytochrome P450 sont des protéines intervenant dans le métabolisme des médicaments. La
synthèse des cytochromes est augmentée. L'augmentation de la synthèse des cytochromes
induit une augmentation du métabolisme de toutes les substances étant oxydées par les
cytochromes induits. Il y a plusieurs familles de cytochrome P450. Cette induction conduit à la
réduction de la demi vie du médicaments et des hormones stéroïdiennes. Les médicaments
consommés sont moins actifs.
• Stockage
Ils sont stockés dans les tissus adipeux, dans le sang et dans le lait maternel. Ils sont aussi
stockés de manière importante au niveau du foie.
• Toxicité
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
• DTT
• Lindane
Structure chimique : Le lindane a la particularité d'être un cyclohexane. Il n'y a pas de benzène
dans sa structure chimique. Il y a 6 atomes de chlore positionnés différemment les uns des
autres par rapport aux atomes d'hydrogène. En fonction de leur position, il y a toute une série
d'isomères possibles. Il y a plus d'une centaine d'isomères possibles.
Toxicité biochimique : identique à celle des organochlorés : semblable à celle du DDT mais
neurotoxicité accentuée.
Il est plus toxique que le DDT car il est capable de se lier au récepteur GABA-A. A doses létales
les symptômes sont : défaillance respiratoire, hyperthermie centrale (car découplage par la
phosphorylation oxydative).
Les métabolites du lindane sont encore plus cancérogène que le DDT. Le lindane a un effet
promoteur. Il facilite l'expression d'un gène muté. Le lindane est également génotoxique. Il est
capable d'entraîner des mutations au niveau de l'ADN (initiateur). L'isomère alpha est un
contaminant fréquent du lindane et est le cancérogène le plus important. Chez l'animal, des
hépatomes sont mis en évidence. Chez l'Homme, on observe l'augmentation de la fréquence
des cancers du poumon en milieu professionnel.
• Dérivés cyclodiéniques
Ce sont toujours des structures cycliques avec des doubles liaisons.
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
• Chlordécone
• Classification
Il y a 4 classes. La toxicité dépend du groupe dans lequel la substance est située.
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
• Métabolisme
De la structure de base, se produit une désulfuration
oxydative, une oxydation, une hydrolyse pour donner
naissance à des dialkylphosphates. Les métabolites
urinaires sont communs à 85% des organophosphorés.
Ils sont éliminé dans les 6 à 48 heures qui suivent
l'exposition.
• Toxicité biochimique
Inhibition des cholinestérases : il y a des cholinestérases et des acétycholinestérases.
Inhibition de NTE ( Neuropathy Target Estérase ) : Les NTE ont deux sites de liaison :
un site estérasique et un site anionique. Dans les conditions physiologiques normales, des
substrats physiologiques se fixent sur le site estérasique. Quand le substrat se fixe sur le
site estérasique de la NTE, une activation au niveau du site anionique se produit pour faire
en sorte qu'il y ait une réparation de ce site et une survie neuronale. Le fait que le site
anionique soit libre permet de garder la survie du NTE au niveau du SNC. En cas d'exposition
à un organophosphoré, l'organophosphoré se fixe sur ce site. Si il se fixe à la place du
substrat physiologiques, une activation du système de réparation se produit. Cette
activation entraîne une rupture de la NTE. Cela entraine une neuropathie retardée.
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Chimie toxicologique Ywenn Samyn
génèrent des nécroses. Des altérations de l'ARNm se produisent. La synthèse protéique est
diminuée et le taux d'albumines diminue.
• Signes cliniques
• Traitement
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