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Glemot 2020-2021

Jeanne VETE13BA

LVETE1342 – Anatomie comparée des animaux domestiques – André Moens


1 Décrivez les principaux reliefs palpables de la tête du chien.

La forme de la tête varie énormément en fonction de la race, plus particulièrement chez le chien où
l’on décrit trois types de têtes :

1. Les dolichocéphales : tête allongée et étroite (type lévrier),


2. Les mésocéphales : proportions observées chez les canidés sauvages (type caniche)
3. Les brachycéphales : tête courte, aplatie (type bulldog).

Ces derniers ont parfois un nombre anormal de dents, un prognathisme inferieur et des yeux
saillants. L’aplatissement de la face entraine également des plissements cutanés.

Les reliefs osseux palpables


▪ Tubérosité occipitale externe
▪ Crête sagittale
qui est parfois plus accusée chez le mâle
▪ Arcades zygomatiques
▪ Foramen infra-orbitaire
▪ Bord orbitaire
contient le ligament orbitaire
▪ Bord mandibulaire inférieur
▪ Processus angulaire de la mandibule
▪ Fontanelles, chez les chiots

Les reliefs musculaires palpables


Muscles masticateurs externes :
▪ Masséter
▪ Temporal

Les vaisseaux sanguins


Aucun vaisseau sanguin de la tête n’est habituellement palpable chez les carnivores.

Certaines sont « accessibles » mais pas forcément palpables :

▪ L’artère carotide externe est recouverte par la glande mandibulaire et la parotide.


Elle détache les artères :
o Linguale
o Faciale
o Auriculaire caudale
o Temporale superficielle
o Avant de se continuer par l’artère maxillaire
▪ La veine linguale, située latéralement au frein de la langue

Les autres veines et artères superficielles ne sont pas utilisées en clinique.

2
Les nerfs palpables
▪ Les branches du nerf facial suivantes sont parfois palpables :
• Le nerf buccal dorsal, qui peut parfois être palpé à la surface du masséter
• Le nerf auriculo-palpébral, qui peut être palpé à l’endroit à l’arcade zygomatique.
Son anesthésie à cet endroit permet l’immobilisation des paupières, toutefois
cette technique n’est plus utilisée, maintenant, on fait une anesthésie
générale.

Peu d’artères/veines/nerfs sont palpable car présence du platysma qui recouvre en partie la joue.

1. Facial

2. Auriculo-palpébral

3. Branche buccale dorsale

4. Branche buccale ventrale

5. Branche cervicale
Les nœuds lymphatiques palpables
▪ Le parotidien
En arrière de l’articulation temporo-mandibulaire
Territoire :
o région parotidienne
o le front
o les paupières
o la moitié caudale de la joue
o l'articulation temporo-mandibulaire
o l'oreille externe

▪ Le mandibulaire
En arrière de l’angle de la mandibule, sur le bord rostral de la glande mandibulaire
Il est indispensable de le palper, ainsi que la glande mandibulaire, pour s’assurer de leur
conformation.
Territoire :
o parties superficielles de la face
o muscles de la face
o muqueuses nasale et buccale
o orbite
o langue et dents
o glandes salivaires (sauf la parotide)

▪ Le rétropharyngien
En arrière du pharynx, dans certains cas, pas toujours.
Il est divisé en deux groupes de nœuds :
• Les médiaux sont situés contre la paroi caudale du pharynx.
• Les latéraux sont situés en dessous de l’aile de l’atlas.
Territoire

3
o plans profonds de la tête
o partie crâniale du cou (pharynx, base de la langue, cavités nasales).

Les glandes palpables


▪ La glande salivaire parotidienne
En arrière de la mandibule et son conduit, à la surface du masséter.
Quand le chien se bat et est blessé au masséter, il faut penser que le conduit peut avoir été
sectionné.

Ce conduit parotidien peut parfois être dévié dans le cul de sac conjonctival, lorsque la
glande lacrymale ne fonctionne plus.

▪ La glande salivaire mandibulaire


En arrière de l’angle de la mandibule, qu’il faut bien distinguer du nœud lymphatique
mandibulaire.

4
Décrivez les fosses nasales et les sinus du chien. Précisez
2 les points de trépanation.

L’ouverture nasale
▪ Forme de virgule à cause des cartilages alaire et accessoire.
▪ Elle n’est que très peu dilatable.
▪ La truffe possède des glandes sébacées qui disparaissent avec l’âge
ce qui explique pourquoi les vieux chiens ont la truffe plus sèche.

Les cavités nasales


La cavité nasale est limitée :
▪ Médialement par le septum nasal médian
▪ Latéralement par l’os maxillaire
▪ D’avant en arrière par les os incisifs, nasal, lacrymal et palatin
▪ Au plafond par l’os nasal et l’os frontal
▪ Sur le plancher par
o l’os incisif (processus palatin et lame horizontale)
o l’os maxillaire
o le cartilage voméronasal

Les cornets
sont fixés à la face latérale de la cavité nasale :

1. Le cornet dorsal est un simple repli (peu développé)


2. Le cornet ventral est beaucoup + complexe
il est qualifié de rameux, avec des lames primaires, secondaires, etc
3. Le cornet moyen (ou grande volute ethmoïdale) est bien développé.

Le labyrinthe ethmoïdal
se compose de volutes ethmoïdales :
▪ 4 endo-turbinaux
▪ 5 ecto-turbinaux dont les 3 premiers se situent dans les compartiments du sinus frontal.

Lorsque l’on utilise une sonde (nasoœsophagienne1), elle passe à la confluence du méat ventral et du
méat commun. Le canal lacrymo-nasal est en continuité, rostralement, avec le méat nasal ventral et
se termine caudalement par les choanes.

Les sinus
• LE SINUS FRONTAL bien développé chez le chien, particulièrement chez les dolichocéphales.
Il est divisé en 3 parties qui communiquent séparément avec la cavité nasale
6 au total : 3 de chaque côté
Ces compartiments abritent les ecto-turbinaux ethmoïdaux (volutes ethmoïdales), ce qui
donne au chien un sens de l’odorat très développé :

1
On utilise une sonde de ce type car une sonde buccale serait détruite par l’animal. Lorsque l’on utilise une sonde
nasoœsophagienne, il faut mettre une collerette pour empêcher l’animal de l’enlever avec sa patte.

5
o + grande gamme d’odeur détectées
o à des concentrations beaucoup plus faibles

Le latéral est le + développé


Il est accessible par un point de trépanation situé :

▪ à quelques mm du plan médian


▪ ligne réunissant les 2 apophyses orbitaires

Ce sinus est simple chez le chat.

• LE SINUS MAXILLAIRE
= diverticule peu spacieux (limité par le développement des dents)
Situé au-dessus de la dent carnassière.
Il s’ouvre largement dans la cavité nasale par l’aditus naso-maxillaris.
Un abcès d’une de ces dents (surtout la carnassière) peut se compliquer en une sinusite
maxillaire par fistulisation de l’alvéole.
Ce sinus est très réduit chez le chat.

6
3 Décrivez les glandes salivaires du chien.

Deux glandes salivaires sont palpables chez le chien :

La glande salivaire parotidienne


en arrière de la mandibule
et son conduit, à la surface du masséter, appelé aussi canal de Sténon.

C’est une glande séreuse, qui est située à hauteur de la conque auriculaire.
Quand le chien se bat et est blessé au masséter,
il faut penser que le conduit peut avoir été sectionné.

Ce conduit parotidien peut aussi parfois être dévié dans le cul de sac conjonctival, lorsque la glande
lacrymale ne fonctionne plus.

La glande salivaire mandibulaire


en arrière de l’angle de la mandibule

C’est une glande mixte, située à la face ventr-médiale de la parotide et remonte sous l’aile de l’atlas.

Chez les carnivores, elle ne présente qu’un seul lobe, bien palpable.
Elle possède le conduit mandibulaire, ou encore canal de Wharton

• Passe latéralement au muscle digastrique


• Longe la glande sublinguale correspondante
• Arrive près du frein de la langue où il fusionne avec le conduit de la
partie monostomatique de la glande sublinguale.
Ce conduit commun débouche sur le caroncule sublingual.
La glande sublinguale
Est une glande mixte à dominance muqueuse.

Elle est + petite que les 2 précédentes


Située sous la muqueuse buccale, au fond du récessus sublingual.

Elle comprend :
▪ Une partie monostomatique : élimine sa salive par le conduit sublingual qui longe le conduit
mandibulaire avant de fusionner avec lui
▪ Une partie polystomatique : déverse sa production dans la cavité buccale par une série de
conduits sublinguaux mineurs

Les glandes buccales dorsales


Sont regroupées, et forment les glandes zygomatiques, qui s'ouvrent
par un ou plusieurs canaux dans le cul de sac gingival.

Elles peuvent faire l'objet d'un processus inflammatoire et vu que l'orbite osseuse n'est pas fermée
ventralement, elle pousse sur l'œil, entrainant une exophtalmie.

7
Autres glandes
Il existe aussi des petites polystomatiques disséminées un peu partout dans les muqueuses

8
Précisez les formules dentaires lactéale et adulte du chien
4 et du chat ainsi que les principales dates d'éruption.

Le chien
3 1 4
Lactéale I : 3 C:1 PM : 4

3 1 4 2
Adulte I:3 C:1 PM : 4 M:3

Des pinces aux coins, on observe une augmentation dans la taille des dents.

Incisives
L’âge des chiens n’est pas donné par leurs incisives, contrairement aux herbivores, car elles sont peu
développées. Les chiens peuvent même vivre sans incisives.

Les incisives supérieures sont dites nivelées quand leur tubercule central a disparu.

Les canines
Ou crocs, très développées.
= dents brachyodontes2, qui possèdent un collet et une racine très longue (alvéole très profonde).
La canine supérieure rentre dans l’inférieure (derrière).

Prémolaires et molaires
Leurs prémolaires sont de plus en plus grandes vers l’arrière. La dernière prémolaire supérieure et la
première molaire inférieure sont les dents carnassières et sont de type sécodonte3.

Les chiens possèdent ainsi :


▪ 3 précarnassières supérieures et 4 inférieures
▪ 2 dents tuberuleuses (après carnassières) inférieures et supérieures.

Les dents les plus importantes sont les canines et les carnassières.
Les autres peuvent tomber.

Ages marquants
• 3 semaines : les canines lactéales apparaissent
• 4 semaines : les incisives lactéales apparaissent
• 4-6 sem. : les prémolaires lactéales apparaissent
• 5 mois : les canines et les incisives adultes apparaissent
• 6 mois : les prémolaires adultes apparaissent
• 5 mois : les M1 apparait
• 6 mois : les M2 apparait
• 7 mois : les M3 apparait

2
croissance courte et donc courte couronne mais longue racine + présence d’un collet où peut se déposer du
tartre
3
en forme de crêtes tranchantes

9
Le chat
3 1 3
Lactéale I : 3 C:1 PM : 2

3 1 3 1
Adulte I:3 C:1 PM : 2 M:1

Les dents du chat sont brachiodontes et possèdent un collet, où peut se mettre du tartre.

Incisives
Vestigiales.

Canines
Les canines supérieures rentrent à l’arrière des inférieures.

Prémolaires
Sécodontes. La dernière prémolaire supérieure et la première molaire inférieure sont les dents
carnassières. Il utilise aussi énormément ses dents précarnassières pour déchiqueter sa nourriture.

Molaires
La M1 supérieure est vestigiale.

Ages marquants
• Naissance : sans dent.
• 21 jours : premières incisives et canines
• Entre 4 et 7 mois : toutes les dents lactéales sont remplacées

Les dents carnassières prouvent que le chat est carnivore.

Ses canines l’aide à attraper et immobiliser ses proies, tandis que ses dents précarnassières lui
permettent de déchiqueter la viande.

10
Décrivez les caractéristiques des différentes dents adultes,
5 leur innervation et leur vascularisation.

Classification des dents


Nature des dents
− Hétérodontes : les dents sont différentes, spécialisées mammifères (I,C,PM,M)
− Homodontes : les dents sont homogènes poissons, reptiles

Poussée des dents


− Monophyodontes : une seule poussée de dents rongeurs
− Diphyodontes : deux poussées de dents (lactéale et définitive) mammifères
− Polyphyodontes : renouvellement continu des dents requins

Racine des dents


− Simples : possèdent une seule racine canine humaine
− Composées : possèdent plusieurs racines molaire humaine

Croissance des dents


− Brachyodontes : croissance courte et donc courte couronne mais longue racine.
+ présence d’un collet où peut se déposer du tartre4.
− Hypsodontes : croissance longue voire infinie et donc longue couronne (qui peut se
trouver dans la gencive) mais courte racine.

Formes des cuspides = reliefs de la face occlusale


− Bunodonte : en forme de collines porc, humains
− Sécodonte : en forme de crêtes tranchantes (molaires) du chat
− Sélénodonte : en forme de croissant discret qui délimitent un infundubulum rumi
− Lophodonte : + complexes et forment des crêtes + marquées cheval

Les faces
La face linguale : dirigée vers la langue
La face jugale : dirigée vers la joue
La face distale : dirigée vers la dent qui suit
La face mésiale : dirigée vers la dent qui précède dans l’arcade
La face occlusale : dirigée vers la dent de la mâchoire opposée

Dentition ≠ Denture : La dentition = la poussée des dents


La denture = l’ensemble des dents

4
Le tartre est formé de bactéries qui rongent le ligament retenant la dent dans l’alvéole. Il peut causer la chute
de ces dents

11
Structure générale Chez les carnivores, la
Quel que soit son type, une dent présente toujours : définition clinique rejoint
l’anatomique mais pas chez
Une couronne les herbivores. En effet,
o Définition anatomique : Partie de la dent recouverte par l’émail ceux-ci n’ont pas d’émail
o Définition clinique : Partie de la dent qui se trouve hors de la gencive jusqu’à la gencive et on
Une racine donc une racine qui ressort
o Définition anatomique : Partie de la dent qui ne possède pas d’émail de la gencive.
o Définition clinique : Partie de la dent qui se trouve dans la gencive Dans cette synthèse, on
utilisera la définition
anatomique.
Structure tissulaire
Les tissus mous
▪ La pulpe dentaire occupe le cavum de la dent.
Elle est composée de : fibres collagènes + éléments du système circulatoire + fibres
nerveuses qui se prolongent jusque dans la dentine.
▪ Le périodonte comprend : le périoste alvéolaire5 + le ligament périodontal qui unit le
périoste au cément de la racine de la dent. Ce ligament fixe fermement la dent à son alvéole
mais permet de faibles mouvements. Cette faible mobilité est importante pour l’efficacité de
la préhension et de la mastication et permet de qualifier cette union de véritable articulation
: la gomphose.
Les tissus durs
▪ L’émail : c’est le tissu le + externe. Il entoure la couronne. Partie la + dure de l’organisme
▪ La dentine : elle se trouve sous l’émail. Elle est parcourue de fins canaux et possède des
fibres nerveuses (dent = organe du tact).
▪ Le cément : Substance moins dure que l’émail qui recouvre la racine de la dent et sert
d’ancrage au ligament périodontal.

Structure par type


Les incisives
− Présence d’un orifice central appelé infundibulum (équidés)
− L’usure permet d’estimer l’âge des herbivores.
− Face occlusale tranchante
− Vocabulaire :
o Incisives les + centrales = pinces
o Incisives les + externes = coins
o Incisives intermédiaires = mitoyennes
Les canines
− Face occlusale pointue
Les prémolaires et molaires
− Face occlusale plus large présentant les cuspides, dont la morphologie est en rapport avec le
mode alimentaire

5
Membrane conjonctive et fibreuse qui constitue l'enveloppe des os, ici : de l’alvéole

12
Particularités spécifiques
Cheval Ruminants Chien et chat Porc
Inc Hypsodontes Brachyodontes Brachyodontes brachyodontes
Can / / Brachyodontes brachyodontes
Pré/mol Lophodontes et Sélénodontes et Sécodontes et Bunodontes et
hypsodontes hypsodontes brachyodontes brachyodontes

Vascularisation
Assurée par les artères :

• Infra-orbitaire (dents supérieures)


• Alvéolaire inférieure (dents inférieures)
o Venant de la maxillaire
o Venant de la carotide externe
o Venant de la carotide commune
o Venant de l’aorte

Les veines sont satellites.

Innervation
dépend :

• du nerf infra-orbitaire venant de la branche maxillaire du trijumeau


• du nerf alvéolaire inférieur venant de la branche mandibulaire du trijumeau
se poursuit par le nerf mental au-delà du trou mentonnier

1. Ophtalmique 11. Nasal caudal


2. Frontal 12. Mandibulaire
3. Lacrymal 13. Masticateur
4. Nasociliaire 14. Temporal profond
4.‘ Infra-trochléaire 15. Buccal
4." Long-ciliaire 16. Ptérygoïde
5. Maxillaire 17. Auriculo-temporal
6. Infra-orbitaire 18. Lingual
7. Zygomatique 18.‘ Sublingual
8. Ptérygo-palatin 19. Alvéolaire inférieur
9. Palatin mineur 19.‘ Mylo-hyoïde
10. Palatin majeur 19." Mentonnier

1. Facial
2. Auriculo-palpébral
3. Branche buccale dorsale
4. Branche buccale ventrale
5. Branche cervicale

13
Décrivez l'orbite osseuse et les annexes oculaires chez le
6 chien.

L’ouverture palpébrale
est limitée par les paupières supérieures et inferieures qui se rejoignent aux commissures méd et lat

▪ Sa fermeture est assurée par le muscle orbiculaire des paupières


▪ Son ouverture est assurée par :
o le muscle élévateur de la paupière supérieure
o la tonicité des tarses palpébraux6

La forme de l’ouverture varie d’une race à l’autre.


La paupière inférieure présente parfois un éversement (St Bernard, St Hubert, Cocker).

Le bord palpébral
= limite entre l’épiderme et la muqueuse conjonctivale.
Il est le lieu d’implantation des cils.

L’orbite
est circonscrite par les os :
✓ frontal (8)
✓ lacrymal (11)
✓ zygomatique (10)
✓ maxillaire (16)

Incomplète caudo-ventralement.
Elle est fermée dorso-caudalement par le ligament orbitaire.

6
lamelle de tissu conjonctif dense située dans la paupière, contribue à sa forme et à son soutien.

14
Les muscles du globe oculaire
▪ 1 muscle rétracteur du bulbe
Tire le globe oculaire à l’intérieur de l’orbite
▪ 4 muscles droits (dorsal, ventral, latéral et médial)
Font basculer le globe oculaire dans leur direction respective
▪ 2 muscles obliques (dorsal et ventral du bulbe)
Font pivoter le globe oculaire

Les glandes lacrymales


Situées au-dessus de l’angle temporal entre le globe oculaire et le ligament orbitaire.
Elles comportent de 12 à 16 canaux excréteurs qui s’ouvrent au fond du cul-de-sac conjonctival
supérieur.

Les mouvements de la paupière supérieure étalent la sécrétion aqueuse sur toute la surface de la
cornée. Cette sécrétion a pour rôle :

▪ D’humidifier en permanence la surface exposée de la cornée


▪ De participer à sa nutrition
▪ D’aider à éliminer les corps étrangers

Le sac lacrymal
Le fluide est dirigé vers l’angle médial de l’œil, le long du bord libre de la paupière inférieure,
jusqu’au canalicules lacrymaux qui se jetteront dans le sac lacrymal.

Ce sac lacrymal s’ouvre dans les voies lacrymales qui transportent les larmes vers la cavité nasale
pour une dernière utilisation : humidifier la muqueuse nasale.

Ce n’est qu’en cas de surproduction que les larmes sortent de l’œil.

La glande nictitante
= glande lacrymale accessoire située avec la 3ième paupière à l’angle
médial de la commissure palpébrale. Elle peut être exposée par une
pression sur le bord médial du globe.

15
La troisième paupière
Vestigiale chez le chien
= structure cartilagineuse située en dessous du cul-de-sac conjonctival inférieur.

Cette structure aplatie a une forme grossièrement triangulaire.


Elle fait saillie dans le cul-de-sac conjonctival et est recouvert par un repli de la muqueuse
conjonctivale.

Si elle est en permanence visible, on parle de dysautonomie. Cela peut être signe de déshydratation
car l’œil rentre et la glande pousse la 3ème paupière vers l’avant.

Vascularisation
provient des 2 terminales de la carotide externe :

L’artère maxillaire, donne naissance à :


▪ l’artère ophtalmique externe pour le globe
▪ l’artère malaire
pour les paupières
L’artère temporale superficielle

Innervation
Le nerf oculomoteur (III)
= principal nerf moteur de l’œil.
Il contrôle le principal des muscles qui mobilisent le globe oculaire :

Contrôle Ne contrôle pas

Oblique ventral
Droit dorsal Oblique dorsal
Droit ventral Droit latéral
Droit médial L’autre partie du rétracteur du bulbe
Une partie du rétracteur du bulbe
Releveur de la paupière supérieure

Le nerf trochléaire (IV)


Motricité de l’oblique dorsal
Le nerf abducens (VI)
Motricité du droit latéral + rétracteur du bulbe.
Le nerf trijumeau (V)
= le plus gros des nerfs crâniens. C'est un nerf mixte qui assure :
▪ la sensibilité d'une grande part de la tête
▪ la motricité de tous les muscles masticateurs.

Il se détache du métencéphale, et se divise en 3 branches :


o le nerf ophtalmique
o le nerf maxillaire
o le nerf mandibulaire

16
Le nerf ophtalmique
Il se divise en 3 branches :

1. Le nerf lacrymal
Sensibilité de :
− glande lacrymale
− structures profondes de l’orbite
− angle externe de l’œil
2. Le nerf frontal
Sensibilité de :
− paupière supérieure
− front
3. Le nerf naso-ciliaire
Il détache :
• Nerf ethmoïdal : Sensibilité muqueuse nasale, pituitaire et des sinus
• Rameau palpébral : Sensibilité paupière supérieure

Le nerf maxillaire
Il détache :

1. Le nerf zygomatique
− Sensibilité paupière inférieure et corne
2. Le nerf ptérygopalatin

Le ganglion ciliaire (SNA)


= se trouve à la face ventrale du nerf oculomoteur (III).
SES FIBRES PARASYMPATHIQUES constituent les nerfs ciliaires courts, innervent :
o Le muscle circulaire de l’iris pour la myose7
o Le muscle de Rouget (accommodation du cristallin pour la vision rapprochée)
SES FIBRES SYMPATHIQUES constituent les nerfs ciliaires longs, qui innervent :
o Le muscle de l'iris pour la mydriase
o Le muscle de Brucke (accommodation du cristallin pour la vision éloignée)
o Le muscle rétracteur de la 3e paupière pour son tonus

7
Diminution du diamètre pupillaire >< mydriase

17
Décrivez les structures du globe oculaire, leur(s) fonction(s)
7 et leur innervation.
Structure du globe oculaire
1. La tunique fibreuse est épaisse, résistante et opaque.
Elle se compose de 2 parties :
− La sclérotique = partie postérieure, opaque
− La cornée = partie crâniale (représente environ 1/5ème de la superficie)
La limite entre ces 2 parties = limbe scléro-cornéen.

2. La tunique musculo-vasculaire
Elle se compose de 3 parties :
− La choroïde
− La zone ciliaire
− L’iris
3. La tunique nerveuse
= RÉTINE qui contient les cellules neurosensorielles sensibles à la lumière.
= extension du cerveau auquel elle est connectée par le nerf optique.
Composée de 2 membranes superposées formant une double cloche autour du cristallin :
− La rétine pigmentaire
− La rétine vraie (ou rétine optique)

La sclérotique
= réseau dense de fibres collagènes et élastiques, d'une épaisseur de 1 à 2mm.
Elle est de couleur blanche.
Parfois légèrement colorée ou dissimulée derrière 1la muqueuse colorée de la conjonctive. C’est le cas
du cheval, on dit qu’il a des yeux cerclés.
Elle présente une lame criblée située ventro-médialement au pôle postérieur.
Livre passage aux fibres nerveuses qui constituent le nerf optique.
▪ Sa face externe
Est en rapport avec les muscles de l'œil auxquels elle donne insertion
▪ Sa face interne
Recouvre la choroïde, à laquelle elle adhère faiblement.
Le fascia orbitaire est en contact dorsalement avec la paroi des sinus maxillaire et frontal (fistules
possibles en cas de sinusites purulentes).

La cornée
+ sphérique, fait saillie.
Composée d'un tissu conjonctif dense dont les fibres sont en lamelles superposées.
La transparence de la cornée est due à - cette disposition lamellaire
- au fait qu’elle n’est pas vascularisée
▪ Sa surface externe
Recouvertes d’un épithélium dont la lame basale est la membrane de Bowman, qui est TRES
fragile. La destruction de cet épithélium = ulcère cornéen.

18
▪ Sa surface interne
Recouverte d'un épithélium dont la lame basale est la membrane de Descemet.
Riches en fibres nerveuses.

Ces fibres de la nociception8 interviennent dans le réflexe cornéen


(= provoque la fermeture des paupières lorsque la cornée est touchée).
Ce réflexe est utilisé lors de l’anesthésie : pour vérifier qu’un animal est bien
anesthésié, on vérifie que son réflexe cornéen ne fonctionne plus.
La cornée est citée comme l’endroit le + sensible de l’organisme.

La choroïde
= la + grande partie de la tunique vasculaire.
Adhère à la tunique fibreuse par la lamina fusca = lame de fibres conjonctives
▪ La face interne
est une membrane colorée : le tapetum lucidum.
Le rôle du tapetum serait de réfléchir la lumière, ce qui stimulerait 2x les récepteurs et ainsi
accroitrait l'intensité du stimulus lumineux sur la rétine.

Ce tapis est plus particulièrement développé chez les animaux nocturnes.


C'est lui qui est responsable du spot lumineux de l'œil du chat éclairé la nuit.
Chez l'être humain et le porc, la (quasi) absence de coloration du tapetum fait apparaître les
yeux rouges dans les mêmes circonstances.

La choroïde est constituée d'un tissu conjonctif qui soutient un réseau de vaisseaux sanguins et de
capillaires chargés d'irriguer la tunique fibreuse et la rétine.

La zone (ou corps) ciliaire


= épaississement crânial de la choroïde qui fait face au cristallin.
La limite entre la choroïde et le corps ciliaire est appelée ora serrata.
Le corps ciliaire présente des replis : les procès ciliaires.
De ces procès partent des fibres qui s'insèrent sur l'équateur du cristallin.
L'ensemble de ces fibres porte le nom de ligament suspenseur du cristallin.

Dans l'épaisseur du corps ciliaire se trouvent les 2 muscles responsables de l'accommodation :


▪ Le muscle de Brucke
Tend le ligament suspenseur du cristallin et donc augmente le rayon de courbure du cristallin
pour l'accommodation à l'infini.
▪ Le muscle de Rouget
Relâche le ligament suspenseur du cristallin, ce qui permet à ce dernier de reprendre une
morphologie plus courbe (plus épais) pour l'accommodation aux courtes distances.

8
Réaction des récepteurs sensitifs provoquée par des stimulus qui menacent l'intégrité de l'organisme

19
L’iris
poursuit crânialement le corps ciliaire.
▪ L'épithélium antérieur
est en continuité avec l'épithélium interne de la cornée et se continue par l'épithélium
postérieur.
▪ L’épithélium postérieur
recouvre les procès ciliaires pour se poursuivre par la rétine

La pupille est une ouverture de forme variable suivant l'espèce9.


2 muscles règlent l'ouverture de la pupille en fonction de l'intensité lumineuse :
− Sphincter de la pupille : fibres lisses circonférentielles, situé près du bord pupillaire.
− Dilatateur de la pupille : fibres lisses radiées

Chez les ongulés, la marge de l'iris présente souvent des renflements, les grains de suie ou fungus
dont le rôle est inconnu.

L'iris possède un nombre variable de cellules pigmentées :


▪ OEIL VAIRON = dont l'iris est très peu pigmentée (de couleur bleu très clair).
Des individus aux yeux vairons apparaissent plus fréquemment chez certaines races
(Husky, Malamute).
▪ ŒIL ALBINOS = iris complètement dépourvue de pigment.
La couleur du sang des capillaires n'est plus masquée par les pigments.

Rétine pigmentaire
= membrane externe
= épithélium nourricier qui adhère à la choroïde.

Les deux membranes rétiniennes n'adhèrent pas. L'espace virtuel représente un point de fragilité qui
entraîne parfois le décollement de la rétine. Le rôle de cet épithélium est d'assurer la nutrition de
l'assise cellulaire la plus externe de la membrane interne (ce qui explique la cécité qui résulte d'un
décollement de la rétine).

Rétine vraie ou rétine optique


= membrane interne
Constituée de cellules neuro-sensorielles et de neurones.

La rétine vraie est comporte 3 assises cellulaires :

1. L'assise interne
Constituée de ç neurosensorielles sensibles à la lumière :
o Les bâtonnets + spécialisés dans la vision nocturne, mais ne seraient pas sensibles
aux couleurs : meilleure sensibilité mais faible acuité.
o Les cônes sensibles aux couleurs seraient plus adaptés à la vision diurne.
Ils permettent à l’œil d’avoir une meilleure acuité mais une moins bonne sensibilité.
L’œil est donc un compromis entre acuité et sensibilité.

9
Circulaire, ovale, en fente

20
2. L'assise moyenne
Constituée de neurones bipolaires = relais entre les cônes et les bâtonnets et les neurones
multipolaires.
3. L'assise externe
Constituée de neurones multipolaires dont les axones constituent le nerf optique.

L’apport sanguin
provient des deux terminales de la carotide externe :

L’artère maxillaire, donne naissance à :


▪ l’artère ophtalmique externe pour le globe
▪ l’artère malaire
pour les paupières
L’artère temporale superficielle

L’innervation
Le nerf oculomoteur (III)
= principal nerf moteur de l’œil.
Il contrôle le principal des muscles qui mobilisent le globe oculaire :

Contrôle Ne contrôle pas

Oblique ventral
Droit dorsal Oblique dorsal
Droit ventral Droit latéral
Droit médial L’autre partie du rétracteur du bulbe
Une partie du rétracteur du bulbe
Releveur de la paupière supérieure

Le nerf trochléaire (IV)


Motricité du muscle oblique dorsal
Le nerf abducens (VI)
Motricité du muscle droit latéral + rétracteur du bulbe.
Le nerf trijumeau (V)
Il se détache du métencéphale, et se divise en 3 branches :
o le nerf ophtalmique
o le nerf maxillaire
o le nerf mandibulaire

Le nerf ophtalmique
Il se divise en 3 branches :

1. Le nerf lacrymal
Sensibilité de :
− glande lacrymale
− structures profondes de l’orbite
− angle externe de l’œil

21
2. Le nerf frontal
Sensibilité de :
− paupière supérieure
− front
3. Le nerf naso-ciliaire
Il détache :
• Nerf ethmoïdal : Sensibilité muqueuse nasale, pituitaire et des sinus
• Rameau palpébral : Sensibilité paupière supérieure

Le nerf maxillaire
Il détache :

1. Le nerf zygomatique
− Sensibilité paupière inférieure et corne
2. Le nerf ptérygopalatin

Le ganglion ciliaire (SNA)


= se trouve à la face ventrale du nerf oculomoteur (III).
SES FIBRES PARASYMPATHIQUES constituent les nerfs ciliaires courts, innervent :
o Le muscle circulaire de l’iris pour la myose10
o Le muscle de Rouget (accommodation du cristallin pour la vision rapprochée)
SES FIBRES SYMPATHIQUES constituent les nerfs ciliaires longs, qui innervent :
o Le muscle de l'iris pour la mydriase
o Le muscle de Brucke (accommodation du cristallin pour la vision éloignée)
o Le muscle rétracteur de la 3e paupière pour son tonus
o La cornée

Quelques autres troubles visuels


▪ Ulcères cornéens : Disparition localisée de l’épithélium cornéen (membrane de Bowman)
▪ Kératite sèche : Sécheresse de la cornée qui se développe lorsque les larmes ne parviennent
pas à assurer une humidité suffisante.
Pour soigner cette kératite, soit on utilise des gouttes artificielles soit on opère ; on
détourne le conduit parotidien jusqu’au cul-de-sac conjonctival inférieur.
▪ Cataracte : Opacification du cristallin qui est normalement clair.
▪ Conjonctivite : inflammation d’un cul de sac conjonctival
▪ Anthropion : paupière qui s’éverse vers l’extérieur
▪ Trichiasis : globe oculaire ressort (exophtalmie) et les cils passent devant et abiment la
cornée. Il faut alors brûler le follicule pileux.

10
Diminution du diamètre pupillaire >< mydriase

22
Décrivez les structures de l'oreille externe et de l'oreille
8 moyenne chez le chien.


Elle comprend :
− Le pavillon
− le conduit auditif externe

Le pavillon
= cartilage auquel la peau adhère fortement.

Sa forme varie fort d’une race à l’autre et présente un apex et un bord libre.

▪ La partie libre = la lame (scapha)


plus fine à son sommet (apex) qu’à sa base.
▪ Le bord de la lame s’appelle l’hélix qui se recourbe à sa base pour former la conque.

A la base de l’hélix se trouvent plusieurs plis du cartilage dont le plus important est appelé l’antihélix.
Plus bas, le bord latéral se prolonge par une région dénommée antitragus.

L’antitragus est séparé du tragus qui est la partie repliée du bord latéral qui se recourbe pour
rencontrer l’hélix et former la base de l’entonnoir.

Ces structures ne se touchent pas et restent séparées par la scissure tragohélicine.

A la base du cartilage auriculaire se trouve un anneau incomplet : le cartilage annulaire.

23
La vascularisation
L’artère auriculaire postérieure (< carotide externe) donne :
▪ Auriculaires latérale, médiane et moyenne

Les veines sont :


▪ Auriculaire intermédiaire, latérale drainées par la veine auriculaire caudale
▪ Auriculaire médiale drainée par la veine auriculaire rostrale

L’innervation
est assurée :

▪ En face concave = INTERNE


o auriculo-palpébral (VII)
o auriculo-temporal (V, nerf mandibulaire)
▪ En face convexe = EXTERNE
o grand auriculaire (branche ventrale de C2)
o grand occipital (branche dorsale de C2)

Le conduit auditif externe


formé par :

▪ la base du pavillon
▪ le cartilage annulaire
▪ le méat auditif de l’os temporal.

Le conduit est initialement vertical avant d’opérer un coude pour prendre une direction médiale.
Ce coude rend l’examen otoscopique plus difficile.

Il se termine en cul-de-sac par le tympan qui se visualise parfaitement à l’examen otoscopique.

Le conduit auditif externe est garni :


✓ d’une grande quantité de poils.
✓ de nombreuses glandes (pilo-)sébacées et cérumineuses.

Les otites externes


Causées par des acariens.
On peut aussi parler de gales sarcoptiques ou encore de gale auriculaire.

Ces otites peuvent abîmer le tympan et mener à une otite moyenne puis interne.
Les chiens à oreilles tombantes font plus souvent des otites car le conduit auditif externe est moins
ventilé et plus humide.

Une opération possible est l’opération de Hiss, qui consiste à ouvrir l’oreille jusqu’au niveau du
coude et de coudre le conduit à la surface de la peau pour une meilleure ventilation.

24

Elle est limitée par l’os temporal. Elle est constituée :

▪ D’une cavité = bulle tympanique qui se visualise parfaitement en radiologie.


Palpable par l’oro-pharynx, à travers le voile du palais.

▪ D’une chaine des osselets


= marteau, enclume, et étrier
Chargés de transmettre les vibrations du tympan à l’oreille interne

▪ La corde du tympan
= un nerf du SNA impliqué le contrôle des glandes salivaires sublinguale et mandibulaire.

En 3 endroits, la paroi osseuse est absente et remplacée par une membrane :

✓ La membrane tympanique = le tympan hein en fait


ferme le conduit auditif externe. C’est un réseau dense de fibres collagènes attachées
au pourtour osseux. Sa face interne reçoit l’attache du manche du marteau qui est
visible au travers du tympan lors de l’inspection du conduit auditif externe.
✓ La membrane vestibulaire
✓ La membrane cochléaire

Les otites moyennes


On la remarque car présence de ptyalisme = le chien bave beaucoup.
Cela s’explique par la proximité de la corde du tympan et de la muqueuse de l’oreille.
En cas d’inflammation, cette corde va être excitée et va entrainer une salivation excessive.

Pour confirmer le diagnostic, on doit faire une radio et comparer les 2 bulbes.
En cas d’otite moyenne :

▪ Le bulbe sain est rempli d’air et est donc radio-transparente (noire)


▪ Le bulbe atteint est rempli de liquide et est alors blanche.

Il faut alors vider l’oreille moyenne.

Réflexe stapédien
Quand le nerf cochléaire perçoit un son trop intense,
le nerf intermédiaire contracte le muscle stapédien, ce qui rigidifie la chaine des osselets, et atténue
le niveau des sons transmis à l'oreille interne.

25
Décrivez l'oreille interne du chien. Précisez son
9 fonctionnement.

L’oreille interne = partie la + profonde du système auditif chargée de transformer :


o Les vibrations sonores transmises par l’oreille moyenne = sens audition
o Les modifications de position de l’organisme = sens équilibre
en impulsions neuronales.
Elle est complètement incluse dans l’épaisseur de l’os temporal.
Elle est constituée par le labyrinthe membraneux, lui-même inséré dans une cavité complexe
appelée le labyrinthe osseux.
Le labyrinthe osseux est divisé en 3 parties :
▪ la cochlée sens de l’audition
▪ le vestibule
▪ les canaux semi-circulaires Sens de l’équilibre


Le labyrinthe osseux
Le vestibule
= cavité de forme ovale qui contient 2 portions : le saccule et l’utricule.
Est en communication avec :
▪ la cochlée par un fin canal.
▪ la base des 3 canaux semicirculaires.
Les canaux semi-circulaires osseux (3)
Partent d’une même base en large communication avec le vestibule.
− Canal semi-circulaire latéral
− Canal semi-circulaire antérieur
− Canal semi-circulaire postérieur
Chaque canal semi-circulaire possède un renflement à sa base : l’ampoule.

Le labyrinthe membraneux
L’espace situé entre le labyrinthe osseux et le membraneux est rempli par la périlymphe11, liquide
proche du liquide céphalo-rachidien.

Le saccule
contient des cellules neurosensorielles ciliées. Ces cils sont emprisonnés dans une
membrane contenant des cristaux de calcaire : les otolithes.
Lors d’accélérations rectilignes, les otolithes sont déplacés par rapport aux cils
neurosensoriels excitation de ces cellules qui traduisent ce stimulus en un influx nerveux.
On perçoit donc les mouvements d’accélération (et de décélération) mais pas les
mouvements à vitesse constante.

11
La périlymphe remplit donc les rampes vestibulaire et tympanique de la cochlée, l’espace entre le vestibule
osseux et le vestibule membraneux ainsi qu’un très faible espace autour des 3 canaux semicirculaires.

26
L’utricule
= second compartiment du vestibule membraneux.
Il est relié au saccule par un fin canal
Accueille la base des canaux semi-circulaires.

Les canaux semi-circulaires (3)


= disposés dans leurs correspondants osseux.
L’épithélium de leur ampoule élabore un organe cilié : la crête ampullaire
Cet organe est composé de cellules ciliées neurosens noyées dans une gelée : la cupule.
Lors d’accélération angulaire, l’endolymphe du canal situé dans le plan du mouvement se
déplace par rapport aux parois du canal.
Ce déplacement de l’endolymphe bascule la cupule Provoque une excitation des cellules
neurosensorielles qui traduisent le stimulus en influx nerveux véhiculé vers le cerveau.

TOUTES LES FIBRES NERVEUSES FORMENT LE NERF VESTIBULO-COCHLÉAIRE (VIII)


Le labyrinthe osseux
La cochlée osseuse
Ressemble à la coquille d’un escargot qui s’enroule autour d’un axe osseux,
axe abritant le nerf cochléaire.
La cochlée présente la lame spirale qui divise le canal osseux en 2 compartiments superposés :
▪ La rampe vestibulaire (supérieure)
S’ouvre sur la cavité tympanique par la fenêtre ovale (ou fenêtre vestibulaire).
o Fermée par la base de l’étrier et par une membrane vestibulaire
▪ La rampe tympanique (inférieure).
S’ouvre sur la cavité tympanique par la fenêtre ronde (ou fenêtre cochléaire).
o Fermée par la membrane cochléaire

L’oreille interne est ainsi strictement séparée de l’oreille moyenne.

1. Rampe vestibulaire
2. Rampe cochléaire
3. Membrane Basilaire
4. Cellules ciliées
5. Membrane tectoria
6. Conduit cochléaire
7. Membrane vestibulaire
27
Le labyrinthe membraneux
Les éléments du labyrinthe membraneux intervenant dans le sens de l’audition sont :
La rampe cochléaire
= cavité aveugle présentant :
− Son bord dorsal constitué de la membrane de Reissner
= sépare la rampe cochléaire de la rampe vestibulaire.
− Son bord ventral constitué de la lame basilaire supportant l’organe de Corti
− Son bord latéral est adhérent à la paroi de la rampe vestibulaire osseuse

L’organe de Corti
= constitué de cellules neurosensorielles ciliées :
▪ les cellules ciliées internes
▪ cellules ciliées externes*

contrôlent la vibration de la membrane tectoria, qui surmonte l’organe de Corti.

A sa base, la rampe cochléaire est remplie par un liquide clair : l’endolymphe.

Transmission des ondes sonores


Base de l’étrier fenêtre ovale le long de la rampe vestibulaire endolymphe mbrane tectoria
Finalement, les mouvements de la membrane excitent les cils des cellules neurosensorielles
nerf crânien 8 = vestibulo-cochléaire cerveau

L’onde « sort » en redescendant par la rampe cochléaire

Amortissement des vibrations


La fenêtre ronde est chargée d’amortir les vibrations de la périlymphe.

Perception des différentes fréquences


= basé sur la largeur de la memb basilaire qui diminue de la base de la rampe vers l’apex.
Seule 1 portion de la membrane basilaire entre en résonance pour une fréq donnée, suivant un
rapport inversement proportionnel entre la largeur de la memb et la hauteur du son.
Un son grave est perçu au sommet de la rampe et un son aigu à la base.

L’acuité auditive
Dépend :
− Des caractéristiques des membranes tectoria et basilaire
− Du nombre de cellules neurosensorielles par unité de surface.

28
* Un son particulièrement intense peut détruire ces cellules ciliées également chargées d’amortir les vibrations de la
membrane tectoria. Cet amortissement permet de distinguer deux sons de même fréquence mais d’intensité différente.
Sans ce mécanisme, le cerveau considère que tous les sons enregistrés sont d’intensité très élevée et les associe à une
impression de douleur. Ce trouble est appelé hyperacousie. Il est généralement incurable et très incapacitant.

29
Décrivez les structures de la moitié ventrale du cou chez le
10 chien.

Le tissu sous cutané


est très abondant, ce qui rend la peau particulièrement lâche dans cette région.

Les muscles
Situés en partie ventrale du cou sont les suivants :
▪ Le brachio-céphalique
FCT : le plus puissant fléchisseur de la tête + le plus puissant extenseur du bras
INNERV :
o Partie cléïdo-brachiale innervée par le nerf axillaire
o Partie cléïdo-céphalique innervée par le nerf accessoire

VASCU : cervicale superficielle (collatérale de la subclavière)

▪ Le sterno-céphalique : recouvre la partie cléïdo-céphalique du brachio-céphalique.


FCT : flexion de la tête + flexion du cou
INNERV : nerf accessoire (XI)
VASCU : cervicale superficielle (collatérale de la subclavière)

▪ Le sterno-hyoïdien
FCT : tire le larynx et l’appareil hyoïde en arrière
INNERV : nerf prétrachélien (< nerf cervical 1)

▪ Le sterno-thyroïdien
FCT : tire l’hyoïde en arrière
INNERV : nerf prétrachélien (< nerf cervical 1)

▪ L’omo-transversaire
FCT : Extension du bras + inclinaison dorso-lat du cou
INNERV : nerf accessoire (XI)
VASCU :
o supra-scapulaire (< axillaire : terminale subclavière)
o cervicale superficielle (< subclavière)

▪ L’omo-hyoïdien
FCT : tire l’hyoïde vers le bas (rétractation langue)
INNERV : nerf prétrachélien (< nerf cervical 1)
VASCU : cervicale superficielle (< subclavière)

▪ Les scalènes
FCT : participent à l’inspiration + fléchissent le cou
INNERV : nerfs cervicaux C3 à C7 (rameaux ventraux)

30
Sterno-
Cléido-cervic
céph

Cléido-hum
Omo-transversaire
La trachée
✓ profondément aux muscles brachio- et sterno-céphalique
✓ aisément palpable sur les 2/3 rostraux du cou
✓ constituée de 30 à 40 anneaux incomplets
✓ accompagnée des nerfs laryngés caudaux et des artères thyroïdiennes.

La face ventrale de la trachée est recouverte des muscles sterno-thyroïdien et sterno-hyoïdien.


L’accès à la trachée se fait entre les 2 muscles sterno-hyoïdiens.

La glande thyroïde
▪ 2 lobes
▪ faces ventro-latérales de la trachée, juste en arrière du larynx
▪ accompagnées par les glandes parathyroïdes
▪ ne sont pas facilement palpables, sauf en cas d’hyperplasie.

L’œsophage
Par rapport à la trachée, se situe :
o d’abord au-dessus
o puis à gauche
o puis ventro-lat à l’entrée de la poitrine

Il n’est palpable que si on y insère une sonde (endoscope).

On observe parfois un mégaœsophage, dû :


▪ soit à un manque d’innervation par le SNA
▪ soit à une dextroposition de l’aorte (= déviation vers la droite de la naissance aortique).

Le canal artériel se raccorde alors à l’aorte et la trachée et


l’œsophage sont alors entourés par le complexe artériel.

La veine jugulaire
Pas de gouttière jugulaire marquée mais la veine jugulaire est facilement mobilisable

▪ en face latérale du muscle cléïdo-céphalique


▪ disparait en plongeant en dessous du brachiocéphalique
▪ pour rejoindre la veine subclavière à hauteur de la 1ière cote.

C’est un lieu de ponction veineuse quand on veut extraire de larges quantités de sang.

31
L’artère carotide commune
Passe latéralement à la trachée. Elle est perceptible uniquement dans sa partie rostrale, sous le
muscle sterno-céphalique. Et elle longe le tronc vago-sympathique.

Les nœuds lymphatiques


▪ Rétropharyngiens
situés entre les muscles sterno- et brachio-céphalique et l’artère carotide commune.
Ils ne sont pas explorables.
▪ Cervicaux superficiels (ou préscapulaires)
situés au bord crânial du muscle sus-épineux

32
Décrivez les différents segments de la colonne vertébrale
11 du chien (structures osseuses, mobilité, innervation,…).

Les vertèbres
▪ La protubérance occipitale externe facilement palpable
▪ Les ailes de l’atlas facilement palpables
Le centre du triangle déterminé par ces structures
= point de repère pour la ponction du liquide
céphalorachidien par voie sous-occipitale.

▪ L’apophyse épineuse de l’axis facilement palpable


▪ Les apophyses épineuses cervicales suivantes
difficilement palpables.

Les muscles
sont très puissants :
▪ Trapèze (abduct épaule, extension membre, inclinaison cou)
▪ Omo-transversaire (Extension bras + inclinaison cou)
▪ Rhomboïde (extension cou)
▪ Dentelé du cou (inclinaison et extension cou)
▪ Splénius (le + puissant extenseur tête + inclinaison)
▪ Semi-épineux de la tête et du cou (2e + puissant extenseur tête)
▪ Longissimus de l’atlas et de la tête (extens tête et cou)
▪ Longissimus du cou (extension cou et inclinaison)
▪ Ilio-costal du cou (faible inclinaison cou)

La corde du ligament nuchal


S’arrête à l’axis chez les carnivores. (occipital chez les chevaux)

Cela est expliqué par le fait qu’il a peu besoin d’un port de tête car l’animal est couché en position de
repos. De plus, ils ont de plus puissants muscles extenseurs donc la tête est moins difficile à porter.

Les nerfs cervicaux


Sortent des foramen vertébraux correspondants :

C1
o Son rameau dorsal
Détache :

1. Le nerf sous-occipital
Motricité muscles :
- droits et oblique crânial
- splénius

33
- semi-épineux de la tête
- longissimi de la tête et du cou

2. Le nerf occipital
Sensibilité région médiale du pavillon auriculaire.

o Son rameau ventral


Motricité des muscles :
▪ juxtavertébraux de la région
▪ sterno-hyoïdien, sterno-thyroïdien et omo-hyoïdien
C2
o Son rameau dorsal
Identique au rameau dorsal de C1

o Son rameau ventral


Il assure :
o Sensibilité de :
▪ peau de la région latérale du pavillon auriculaire
▪ région de l'auge
▪ plat de la joue
o Motricité des muscles :
▪ Platysma
▪ long de la tête et cervico-auriculaires.
De C3 à C8
• Les branches profondes : Motricité des muscles profonds du cou
(droit ventral, long du cou, long de la tête, scalènes).
Elles forment le nerf phrénique (C5, C6 et C7).

Le nerf phrénique assure :


- Sensibilité viscères thoraciques, plèvre et péricarde.
- Motricité muscle diaphragme.
Le trajet des 2 nerfs phréniques est dissymétrique
• Les branches superficielles : sensibilité région latéro-ventrale du cou.
fournissent une partie du plexus brachial.

Les artères
qui irriguent les muscles du cou et la région cutanée proviennent de :

L’artère carotide externe


Arrive à hauteur du col de la mandibule où elle se divise en ses deux terminales :
Ses terminales
o L’artère temporale superficielle
o L’artère maxillaire
Ses collatérales
o L’occipitale : irrigue la partie occipitale du crâne et la région voisine du cou
o L’auriculaire caudale : émet des rameaux musculaires pour les muscles du cou
o La laryngée crâniale
o La pharyngienne ascendante

34
o La (linguo-)faciale

L’artère subclavière droite


= une des 2 terminales du tronc brachio-céphalique avec l'artère carotide commune.

Sa terminale : l'artère axillaire


Ses collatérales
o L’artère vertébrale, émet :
▪ Rameaux musculaires pour les muscles du cou
▪ Artère spinale ventrale : pénètre le canal rachidien
▪ Rameau descendant à destination des muscles de la nuque
o Le tronc costo-cervical, émet :
▪ L’artère scapulaire dorsale, irrigue :
▪ muscles dentelés du cou et du thorax
▪ rhomboïde
▪ trapèze
▪ grand dorsal
o L’artère cervicale profonde : muscles dorsaux du cou
o L’artère thoracique interne
o L’artère cervicale superficielle

Les veines
La veine costo-cervicale
Résulte de la fusion des veines satellites des artères homonymes :
o scapulaire dorsale
o cervicale profonde
o intercostale suprême
L'ensemble draine le sang de :
▪ la région scapulaire
▪ la moitié distale du cou et du garrot
▪ muscles longs du cou et des premiers espaces intercostaux
▪ plexus vertébral interne situé sur le plancher du canal médullaire

La veine cervicale superficielle


Elle ramène le sang :
▪ de la région crâniale de l'épaule
▪ de la région dorso-caudale du cou

Elle se jette dans la partie distale de la veine jugulaire externe.

35
Les vertèbres
▪ La 1ière vertèbre thoracique se remarque par son apophyse épineuse nettement plus grande
que celle de la 7ème vertèbre cervicale.
▪ Les apophyses épineuses des thoraciques et lombaires sont explorables (si sujet mince).
▪ Celle de la 11ème thoracique est la + courte et c’est à sa hauteur que le changement
d’inclinaison s’opère.
▪ L’apophyse de la 7ème vertèbre lombaire est plus pointue que les précédentes.

Les muscles dorsaux


La masse commune (erector spinae) se trouve dans le tiers caudal de la gouttière vertébrale.
Elle se prolonge crânialement par les muscles :
▪ épineux du thorax (extension rachis ou inclinaison si seul)
▪ longissimus du thorax (extension rachis ou inclinaison si seul)
▪ ilio-costal (extension rachis ou inclinaison si seul + mouvement expiratoires)

Profondément, se trouvent les muscles multifide, interépineux, rotateurs et intertransversaires.

On peut faire des injections intramusclulaires dans la masse commune chez les carnivores car ce ne
sont pas des animaux de boucherie. Chez les autres, on le fait dans la cuisse.

Les muscles ventraux


sont constitués :

▪ des muscles grand psoas (fléchit cuisse) en région lombaire


▪ des petits psoas (fléchit rachis)
▪ carré des lombes (fléchit rachis + expiration)

36
Les nerfs thoraciques
Les 13 nerfs rachidiens thoraciques assurent la sensibilité cutanée :
▪ du dos
▪ des parois latérales du thorax
▪ de l’abdomen

Ils sortent par le trou intervertébral correspondant et émettent plusieurs rameaux :

▪ Les rameaux dorsaux : se divise en 2 rameaux.


o Le rameau médial, moteur des muscles épiaxiaux
o Le rameau latéral, sensitif de la région du dos et du flanc abdominal
▪ Les rameaux ventraux sauf les 2 premiers (T1 et T2) qui participent au plexus brachial
Ils se divisent en quatre rameaux :
o Le rameau musculaire intercostal, moteur pour l’intercostal externe
o Le rameau perforant, sensitif de la paroi thoracique.
o Le rameau médial : MIXTE
▪ moteur pour l’intercostal interne
▪ sensibilité cutanée du thorax et de la paroi ventrale de l'abdomen et des
glandes mammaires associées.
o Le rameau communicant pour le ganglion sympathique correspondant

La moelle se termine à hauteur du disque L6-L7.

Les nerfs spinaux lombaires


Espèces à 6 vertèbres lombaires Espèces à 7 vertèbres lombaires
Cheval, Bovin, Porc Chien et Chat

1. Les rameaux dorsaux : région épiaxiale


2. Le rameau ventral de L1
Il constitue :
• Le ilio-hypogastrique (chez les CV, BB, PC)
• Le ilio-hypogastrique crânial (chez les CN et CT).

37
Il présente 4 rameaux :
− Le rameau médial : péritoine et passage inguinal
− Le rameau latéral
Motricité des muscles :
o Abdominaux (= transverse, droit, obliques interne et externe)
o Grand et petit psoas
o Carré des lombes
− Le rameau cutané latéral peau de la paroi abdo et de la région pré-crurale12
− Le rameau cutané ventral,
Sensibilité de :
o région pré-pubienne (fourreau ou mamelle inguinale)
o face médiale de la cuisse

3. Le rameau ventral de L2 (pour CN et CT)


Il constitue le nerf ilio-hypogastrique caudal
Ne s'observe que chez les carnivores.
Se distribue aux mêmes structures que le nerf ilio-hypogastrique crânial.

4. Le rameau ventral de L2 (pour CV, BB, PC)


Le rameau ventral de L3 (pour CN et CT)
Il constitue le nerf ilio-inguinal
Sa distribution est très similaire à celle du nerf ilio-hypogastrique.
Il se sépare en les mêmes 4 rameaux

5. Rameaux ventral de L3 (pour CV, BB, PC)


Rameaux ventral de L4 (pour CN et CT)
Constitue le nerf génito-fémoral.
▪ Fonction
Motricité des muscles
o Psoas
o Oblique interne
o Crémaster
▪ Il détache :
Les nerfs inguinaux, ils passent dans le trajet inguinal.
Sensibilité des :
o Enveloppes testiculaires et du prépuce
o Mamelles inguinales
o Face médiale de la cuisse (chez les deux sexes)

Les artères
L’aorte émet :
▪ Artères intercostales : muscles épi-axiaux + divers muscles de la région + plèvre
▪ Artères lombaires : muscles épi-axiaux et abdominaux
▪ Artère sous clavière, qui émet :

12
Crurale = entre le genou et la cheville

38
▪ Costo-cervicale
▪ Intercostale suprême : muscles épi-axiaux + espaces intercostaux

Anesthésie épidurale
Pour les interventions à la queue, l'anus, le vagin, l'urètre, les membres postérieurs.

Se fait de 2 manières :

1. L’anesthésie basse
= flexion forcée de la queue afin de palper l'espace S3-C1.
L'aiguille est enfoncée au centre de la dépression à 45° vers l'avant.

2. L’anesthésie haute
se réalise en L7-S1.
L'aiguille est enfoncée verticalement sur la ligne médiane.
On doit franchir le ligament jaune qui offre peu de résistance.

Il faut toujours s'assurer de ne pas être dans l'espace sous-arachnoïdien, ce qui se marque par
l'écoulement de liquide céphalo-rachidien.

L'appendice caudal est un organe fréquemment


blessé chez le chien.

La caudotomie
La caudotomie post-traumatique est une
opération classique.
La caudotomie pratiquée a quelques jours de vie,
est normalement interdite.

Les glandes supracaudales


Se trouvent au niveau de la face dorsale des 8-
9ème vertèbres coccygiennes. Ce sont des glandes sébacées.

Les artères
La queue est irriguée par l’artère sacrale médiale, l’une des 3 terminales de l’aorte :

▪ Illiaque interne
▪ Illiaque externe
▪ Sacrale médiale

39
Décrivez le système musculo-squelettique du thorax du
12 chien. Précisez les limites de la zone d'auscultation cardio-
pulmonaire.
Le thorax
est limité par :
▪ les vertèbres thoraciques
▪ les côtes
▪ le sternum
et les muscles qui s’insèrent sur ces éléments osseux

Le thorax poursuit le cou sans démarcation nette et se prolonge par l’abdomen.

Il est :
✓ Plus étroit et plus profond chez les races sportives
✓ Plus tronconique ou arrondi chez les races brévilignes

Les côtes
Le chien et le chat présentent 13 côtes :
o 9 sternales
o 4 asternales la dernière est flottante

Leur forme arrondie détermine la largeur de la cavité thoracique.


Leur orientation est de plus en plus oblique caudalement.

Les cartilages des 10ème, 11ème et 12ème côtes forment le cercle de l’hypochondre.
Ces cartilages peuvent s’ossifier avec l’âge (à partir de 5-7 ans), surtout chez le chat.

Entre les côtes = larges espaces intercostaux occupés par les muscles intercostaux int et ext.

Les vaisseaux et le nerf intercostal (= cordon vasculo-nerveux) sont à la face caudo-méd de la côte.

L’injection ou la ponction intercostale


En cas d’hydrothorax, de pyothorax, d’hémothorax ou de chylothorax
Se fait contre le bord crânial de la 7e cote.

Le sternum
▪ est constitué de sternèbres cylindriques (lieu privilégié de ponction de moelle osseuse).
▪ est bien palpable.
▪ l’appendice xyphoïde marque le début de la ligne blanche.

C’est un repère chirurgical, les autres sont l’ombilic et le pecten.

On commence souvent à ouvrir à partir de l’ombilic pour ne pas ouvrir la cavité


thoracique. Il ne faut pas ouvrir trop bas non plus sinon on risque de tomber sur le
ligament vésical médian, qui est fort vascularisé.

40
Le diaphragme
= le principal muscle inspiratoire
= limite entre la cavité abdominale et la cavité thoracique
Les autres sont les intercostaux externes (et scalènes13 mais ils sont très faibles).

Les piliers du diaphragme s’insèrent sur le bord ventral des vertèbres L3 et L4.

L’insertion de la bande charnue périphérique passe par :


▪ l’extrémité distale du 8ème cartilage costal
▪ le milieu du 9ème
▪ l’extrémité proximale de la 13ème côte

Le dôme du diaphragme se trouve à hauteur des 6ème ou 7ème côte.


On peut faire une ponction de hydro- pyo- ou chylo-thorax, au bord crânial de la 7ème côte.

Les muscles du thorax


La paroi du thorax est recouverte par les muscles :
− Scalènes
o Inspiration
o Fléchiss cou
− Dentelés du thorax (ventral et dorsal)
o Inspirateurs
o Extension bras
− Grand dorsal
o Flexion bras
− Oblique externe
o Soutien et comprime les viscères
o Fléchit le rachis latéralement

13
c'est entre les scalènes que passe la veine axillaire après avoir contourné la première côte.

41
Zone d’auscultation cardio-pulmonaire
est limitée par :
▪ le squelette
▪ la musculature épivertébrale
▪ le membre antérieur

Chez le chien debout, le membre recouvre la paroi thoracique jusqu’au 5ème espace intercostal :
o Le bord de la scapula va de la 1ère à la 4-5ème vertèbre thoracique.
o L’olécrane se situe au 5ème espace intercostal.
o L’articulation de l’épaule se trouve au niveau de la 1ière côte.

Le triangle d’auscultation est formé par :


1. L’angle caudal de la scapula
2. L’avant dernière côté
3. Le sommet de l’olécrane

L’endroit de ponction dans la cage thoracique est :


le bord crânial des 7ème ou 8ème articulations chondro-costales

Auscultation cardiaque
✓ La valve atrio-ventriculaire gauche = MITRALE
5ème espace intercostal gauche, à hauteur de l’articulation chondro-costale.
✓ La valve atrio-ventriculaire droite = TRICUSPIDE
4ème espace intercostal droit, à hauteur de l’articulation chondro-costale.
✓ Les valvules pulmonaires
4ème espace intercostal gauche, à hauteur de l’articulation chondro-costale.
✓ Les valvules aortiques
4ème espace intercostal gauche, un peu au-dessus de l’articulation chondro-costale.
Chez le chat, les points d’auscultation des orifices se situent un espace intercostal + caudalement.

42
Le thymus
Se trouve dans la partie crâniale du médiastin.

Chez le jeune animal, on distingue les poumons du thymus à la radio par le fait que le thymus est plus
radio-opaque que les poumons (plus clair).

43
Décrivez la structure des poumons et du cœur chez le
13 chien. Précisez les points de projection thoracique de ces
organes.
La cavité pleurale
Le cœur et les poumons se situent dans la cavité pleurale.

Cette cavité pleurale est limitée par :


▪ les parois thoraciques
▪ le diaphragme

Elle est divisée en 2 cavités séparées par le médiastin habituellement percé.


La cavité s’étend un peu en avant de la première côte, plus particulièrement à gauche.

Le cœur
▪ est proportionnellement volumineux chez le chien et le chat
▪ est ovoïde et son axe est oblique à 45° chez le chien (et 55° chez le chat)

Le cœur va du :
▪ 3ème au 6ème espace intercostal chez le chien
▪ 4ème au 7ème espace intercostal chez le chat = donc décalé d’un espace

Le choc cardiaque est palpable (voire visible) à gauche.

− Sa base est à hauteur de la 4ème côte.


− Son apex ventriculaire est juste en avant de l’attache sternale du diaphragme
6ème espace intercostal chez le chien, 7ème chez le chat

44
L’auscultation
✓ La valve atrio-ventriculaire gauche = MITRALE
5ème espace intercostal gauche, à hauteur de l’articulation chondro-costale.
✓ La valve atrio-ventriculaire droite = TRICUSPIDE
4ème espace intercostal droit, à hauteur de l’articulation chondro-costale.
✓ Les valvules pulmonaires
4ème espace intercostal gauche, à hauteur de l’articulation chondro-costale.
✓ Les valvules aortiques
4ème espace intercostal gauche, un peu au-dessus de l’articulation chondro-costale.
Chez le chat, les points d’auscultation des orifices se situent un espace intercostal + caudalement.

Injections et ponctions intracardiaques


4ème ou 5ème espace intercostal

Souvent, l’injection est pratiquée dans le but d’euthanasier l’animal (sur l’animal inconscient bien
sûr…). On pique alors au niveau du sommet de l’olécrâne.

Chez le chat, vu que c’est décalé d’un espace intercostal, on se place au-dessus de l’olécrâne
et on recule d’un espace.

Les poumons
Le poumon droit est plus volumineux que le gauche.

possède 4 lobes possède 3 lobes


+ Azygos Crâ, caud, moy

▪ Les incisures interlobaires sont assez profondes


▪ Par contre, les cloisons interlobulaires sont peu marquées

La surface est d’un rose-gris uni.

L’incisure cardiaque gauche est très limitée et la droite beaucoup plus développée.
se situe à hauteur de l’extrémité distale du 4ème espace intercostal
càd en avant et au-dessus de l’olécrane.

C’est en fait le lieu de la


ponction/injection
intracardiaque.

Le triangle d’auscultation est formé par :

▪ L’angle caudal de la scapula


▪ L’avant dernière côte
▪ Le sommet de l’olécrane

45
Un espace virtuel permet au poumon de glisser contre la paroi lors des mouvements respiratoires.
Cet espace peut se remplir avec :
▪ De l'air = pneumothorax
▪ Du sang = hémothorax
▪ De la lymphe = chylothorax
▪ Du pus = pyothorax
▪ De l'eau = hydrothorax → précède le pyothorax

NB : pour faire la différence entre un pyo- et un chylothorax, on remplit une éprouvette et on rajoute
un dissolvant (acétone) pour solubiliser les lipides.

Si le caractère laiteux disparait, on a affaire à un chylothorax.

Innervation du cœur et des poumons


Rameaux cardiaques et bronchiques du nerf vague (X)

Les côtes
Le chien et le chat présentent 13 côtes :
o 9 sternales
o 4 asternales la dernière est flottante

Leur forme arrondie détermine la largeur de la cavité thoracique.


Leur orientation est de plus en plus oblique caudalement.

Les cartilages des 10ème, 11ème et 12ème côtes forment le cercle de l’hypochondre.
Ces cartilages peuvent s’ossifier avec l’âge (à partir de 5-7 ans), surtout chez le chat.

Entre les côtes = larges espaces intercostaux occupés par les muscles intercostaux int et ext.

Les vaisseaux et le nerf intercostal (= cordon vasculo-nerveux) sont à la face caudo-méd de la côte.

46
Décrivez les structures qui limitent la cavité abdominale du
14 chien. Précisez les techniques d'exploration des organes de
cette cavité.

Les limites de la cavité abdominale


▪ Dorsalement : par la musculature épivertébrale
▪ Caudalement : par l’entrée de la cavité pelvienne (détroit antérieur du bassin)
▪ Ventro-latéralement : par :
o les côtes les plus caudales (l’hypochondre)
o les muscles abdominaux (oblique ext, oblique int, transverse et droit)
▪ Crânialement : par le diaphragme

La forme de l’abdomen
est très variable en fonction de la race et du degré d’embonpoint :

▪ concave chez les races de chien sportives


▪ droit (voire convexe) chez les autres races de chiens et chez le chat

L’abdomen rejoint le bord crânial des cuisses par un pli cutané très chargé en graisse chez le chat.

La ligne blanche
Les 2 muscules droits de l’abdomen se réunissent à la ligne blanche.
Cette ligne s’étend :
▪ de l’appendice xyphoïde
▪ à la symphyse pubienne

Elle contient la cicatrice ombilicale à hauteur de la 3ème vertèbre lombaire.


Elle est pratiquement avascularisée, ce qui en fait un endroit de choix pour les chirurgies de
l’abdomen.

✓ En avant de l’ombilic, on trouve le ligament falciforme (relie le foie au diaphragme)


✓ En arrière de l’ombilic, on trouve le ligament médian de la vessie

Innervation
La paroi abdominale est innervée par :
▪ les branches ventrales des 4 derniers nerfs thoraciques
▪ les branches ventrales des 4 premiers nerfs lombaires14

Les repères explorables de l’abdomen


par inspection et/ou palpation sont les suivants :

▪ Le cercle de l’hypochondre
▪ Les apophyses transverses lombaires
▪ L’angle de l’ilium
▪ La symphyse pubienne

14
Détails à la fin de la question

47
▪ L’anneau inguinal superficiel
▪ La ligne blanche et l’ombilic
▪ L’appendice xyphoïde
▪ Les glandes mammaires
▪ Les organes génitaux externes
▪ Les nœuds lymphatiques scrotaux chez le mâle

Les hernies
= les anses intestinales se frayent un passage hors de la cavité abdomino-pelvienne.
En effet, cette cavité est strictement close mais présente des endroits de moindre résistance où
surviennent les hernies en cas de choc et de compressions :

✓ ombilicale (jeune)
✓ inguinale (très fréquentes)
✓ diaphragmatiques (piliers, hiatus et bande charnue)
✓ fémorale (rare)
✓ périnéale
✓ périanale (rare)

Les symptômes de l’hernie diaphragmatique sont des troubles digestifs.


La palpation et l’inspection de la cavité abdominale ne révèle rien.
Par contre, à la radio, on voit les anses intestinales dans le thorax.

Le traitement est alors chirurgical : il faut recoudre la bande charnue périphérique.


Le problème est que pour cela, on va ouvrir la ligne blanche, or, étant donné que le diaphragme est
ouvert, on va ainsi créer un pneumothorax.

Il faut donc faire cette opération sous respiration assistée.

48
Techniques d’exploration des organes
Les différents organes qui sont explorables sont les suivants ; les autres ne le sont pas.

La rate
Son extrémité est parfois palpable en arrière de la 13ème côte gauche.

L’estomac
▪ S’il est plein, on peut le palper (fundus)
▪ S’il est vide, on peut l’observer par radio : il est souvent repéré par la présence d’une bulle
d’air au sommet de son fundus.

Le caecum
La jonction iléo-colique est très ferme chez le chat et est palpable à hauteur de la 4ème lombaire.

Le côlon
Au flanc gauche, le côlon transverse :

▪ se courbe caudalement
▪ se poursuit par le côlon descendant, qui, lui :
o chemine sur le bord dorsal du flanc gauche
o est repoussé dorsalement et à droite par l’estomac plein.

Il est normalement palpable.

Le foie
On ne peut pas l’explorer par palpation SAUF s’il y a un gros problème.

▪ on peut faire des biopsies = prélever un bout de tissu et l’analyser


▪ on peut aussi le visualiser par radiologie
▪ on peut aussi ‘l’explorer’ par sa fonction

Les reins
Chien Chat
Les 2 reins ne sont pas Généralement palpables,
facilement palpables surtout le gauche

Ils se visualisent normalement bien en radiologie.

La vessie
Lorsqu’elle est pleine, elle peut :

▪ occuper une partie importante de la cavité abdominale


▪ atteindre la cicatrice ombilicale
▪ être facilement palpable et être vidangée par une pression abdominale.

La vessie peut être sondée par voie urétrale ou vidangée en urgence par voie transabdominale.

Les ovaires et l’utérus


Durant la gestation, l’utérus se dilate très fort.
Il présente d’abord des dilatations locales puis adopte un diamètre uniforme.

49
Vers le 40ème jour de gestation, l’utérus envahit le plancher de l’abdomen.
Les concepti sont détectables vers le 25ème jour (chienne mince et coopérante) par palpation abdo.

NB : Le trajet inguinal est creusé dans le muscle oblique externe de l’abdomen (anneau inguinal
superficiel, généralement palpable).

Plus de précisions sur


Les nerfs thoraciques
Le nombre de paires de nerfs thoraciques est de 13 chez nos mammifères domestiques, à l'exception
du cheval (18 paires) et du porc (14 à 15 paires).

• Les rameaux dorsaux


Se séparent des rameaux ventraux dès leur sortie des foramens intervertébraux et se divisent
en 2 rameaux :

1. Le rameau médial : motricité des muscles épi-axiaux


épineux du thorax + ilio-costal + longissimus
2. Le rameau latéral : sensibilité de la région du dos et du flanc

• Les rameaux ventraux


= nerfs intercostaux

Les rameaux ventraux se divisent en quatre rameaux :

SAUF les rameaux de T1 et T2 qui participent au plexus brachial et qui ne se divisent pas en 4
rameaux

1. Le rameau musculaire intercostal


Longent le bord postéro-interne des côtes :
Fonctions dépendent du type de côte
▪ Côtes sternales : Motricité intercostal externe (inspirateur)
▪ Côtes asternales : Motricité des muscles abdom (obliques et droit)

2. Le rameau perforant
Traverse les muscles intercostaux pour devenir sous-cutané.
Fonctions : - Sensibilité paroi thoracique.
- Motricité pannicule charnu

3. Le rameau médial
Descend entre le muscle intercostal interne et la plèvre
Fonctions : - Motricité intercostal interne (expirateur)
- Sensibilité de la région pectorale + paroi ventrale de l'abdomen
+ glandes mammaires

4. Le rameau communicant pour le ganglion sympathique correspondant.

50
Les nerfs lombaires
Les rameaux ventraux sont les plus intéressants

Espèces à 6 vertèbres lombaires Espèces à 7 vertèbres lombaires


Cheval, Bovin, Porc Chien et Chat

1. Le rameau ventral de L1
Il correspond au :
• Nerf ilio-hypogastrique (chez les CV, BB, PC)
• Nerf ilio-hypogastrique crânial (chez les carni)

Il présente 4 rameaux, dont 2 interviennent dans cette question :


− Le rameau médial
Sensibilité du péritoine et du passage inguinal
− Le rameau latéral
Motricité des muscles :
o Abdominaux (= transverse, droit, obliques interne et externe)
o Grand et petit psoas
o Carré des lombes
− Le rameau cutané latéral
Sensibilité peau de la paroi abdominale et de la région pré-crurale15
− Le rameau cutané ventral
Sensibilité de :
o la peau de la région pré-pubienne (fourreau ou mamelle inguinale)
o la peau de la face médiale de la cuisse

Le nerf ilio-hypogastrique envoie un rameau communicant vers le ilio-inguinal.

2. Le rameau ventral de L2 (pour CN et CT)


Correspond au nerf ilio-hypogastrique caudal
Ne s'observe que chez les carnivores.
Il se distribue aux mêmes structures que le nerf ilio-hypogastrique crânial.

3. Le rameau ventral de L2 (pour CV, BB, PC)


Le rameau ventral de L3 (pour carni)
Correspond au nerf ilio-inguinal
Sa distribution est similaire à l’ilio-hypogastrique.
Il se sépare en 4 rameaux :
− Le rameau médial
Sensibilité du péritoine et de la région inguinale
− Le rameau latéral
Motricité des muscles abdominaux et psoas.
− Le rameau cutané latéral
Sensibilité du bord crânial de la cuisse.

15
Crurale = entre le genou et la cheville

51
− Le rameau cutané ventral
Sensibilité face interne de la cuisse et la région pré-pubienne.
Il envoie un rameau communicant au nerf génito-fémoral.

4. Rameaux ventral de L3 (pour CV, BB, PC)


Rameaux ventral de L4 (pour carni)
Constitue le nerf génito-fémoral.
▪ Fonction
Motricité des muscles
o Psoas
o Oblique interne
o Crémaster
▪ Il détache :
Les nerfs inguinaux, ils passent dans le trajet inguinal pour assurer la
Sensibilité des :
o Enveloppes testiculaires et du prépuce ♂
o Mamelles inguinales ♀
o Face médiale de la cuisse (chez les deux sexes)

52
Décrivez les caractéristiques des glandes mammaires de la
15 chienne et de la chatte.
La glande mammaire = glande sudoripare caractéristique de la classe des mammifères.
Elle se développe complètement chez la femelle et est le principal caractère sexuel secondaire

Chez les mâles, seules les papilles persistent : elles sont distribuées comme chez la femelle mais en
taille plus réduite

La glande mammaire est composée d’un nombre variable de mamelles. Le nombre, la forme, le
volume et la position des glandes mammaires sont des caractéristiques d’espèce.

Chienne Chatte
5 paires (parfois 6) 4 paires
2 thorax 2 thorax
2 abdo 2 abdo
1 (2) ingui Peau velue
Peau glabre

▪ Leurs papilles sont percées d’une dizaine d’orifices


plusieurs sinus lactifères et conduits papillaires
▪ Le volume mammaire s’accroît considérablement en fin de gestation et régresse ensuite.
▪ La papille est toujours glabre.

La glande mammaire est constituée du parenchyme mammaire et d’un appareil de suspension (qui
constitue le moyen de fixité).

1. Le parenchyme mammaire
Comprend un tissu glandulaire et une trame conjonctivo-élastique.
• Le tissu glandulaire
Formé d’acini glandulaires.
Chaque acinus est constitué :
o De cellules glandulaires = lactocytes : produisent le lait
o De cellules myo-épithéliales, qui contrôlent la vidange de l’acinus.

• La charpente conjonctivo-élastique

53
Constituée d’une enveloppe mettant en place un système de cloisons internes.
Ces cloisons contiennent les systèmes artério-veineux, lymphatiques et nerveux.

2. L’appareil de suspension
La glande mammaire est fixée à la paroi abdominale par un sac conjonctif qui se confond avec le
derme de la peau.
Ce sac conjonctif comprend :
− Une lame latérale
remontent se confondre avec la tunique abdominale.
− Une lame médiale

Vocabulaire des anomalies


Glande mammaire présente un volume :
▪ Supérieur à la normale = macromastie
▪ Inférieur à la moyenne = micromastie

Papille mammaire présente un volume :


▪ Supérieur à la normale = macrothélie
▪ Inférieur à la moyenne = microthélie

Présence de glandes mammaires surnuméraires = hypermastie


Absence d’une (ou +) glande mammaire = hypomastie

Présence d’un nombre de papilles excédant le nombre de glandes = hyperthélie


Absence d’une (ou +) papille mammaire = hypothélie

Fonctionnement de la glande mammaire


La glande ne fonctionne qu’après la puberté et uniquement en période de lactation.

1. La préparation du tissu glandulaire = évolution


Commence durant la gestation sous l’influence de la progestérone.
Les acini se développent, se multiplient, se chargent en lymphocytes B producteurs d’anticorps.

2. A la mise-bas
Le premier lait produit est riche en immunoglobulines et porte le nom de colostrum.
Il dure pendant +/- 48h et c’est grâce à cela que le nouveau-né aura des anticorps.

Ce colostrum est beaucoup moins important chez les carnivores que chez d’autres espèces
comme les bovins par exemple (dû au caractère hémochorial du placenta)

3. Dans les jours qui suivent


La composition de la sécrétion mammaire se modifie pour acquérir celle du lait.
L’activité de la glande mammaire est sous la dépendance de 2 hormones :
▪ la prolactine
▪ la somatostatine
Cette activité est maintenue par la traite ou la tétée.
Lors de la tétée (ou de la traite), la stimulation de la peau de la papille mammaire déclenche un
réflexe neuro-hormonal qui se traduit par une décharge d’ocytocine par la post-hypophyse.
Cette hormone est responsable de la contraction des cellules myo-épithéliales des acini et des
cellules musculaires lisses des conduits excréteurs.

54
4. En fin de lactation = involution
Le tissu glandulaire involue ce qui entraîne une réduction du volume de la glande.

La vascularisation artérielle
▪ Pour les deux glandes les plus crâniales
o L’artère thoracique latérale (< artère axillaire < artère subclavière < crosse aorte)
o L’artère thoracique interne (< artère subclavière)
o L’artère épigastrique crâniale superficielle (< thoracique interne < subclavière)
▪ Pour les deux (ou trois) glandes caudales
o L’artère épigastrique caudale superficielle (< tronc pudendo-épig < profonde de la
cuisse < iliaque externe < aorte abdominale)
o L’artère circonflexe iliaque
viennent de l’artère phrénico-abdominale
o L’artère abdominale crâniale
o L’artère périnéale (< artère honteuse interne)

La paire centrale appartient donc aux 2 territoires vasculaires.


Les veines sont satellites des artères.
L’abondance de la vascularisation rend les mammectomies assez sanglantes.

L’innervation
▪ Nerfs spinaux thoraciques
o Branches dorsales
o Branches ventrales
▪ Rameau musculaire intercostal
▪ Rameau perforant
▪ Rameau médian :
• Sensibilité ventrale de l’abdomen et des gl mammaires
▪ Rameau communicant
▪ Nerf honteux (S1 S2 S3)
o Nerf périnéal superficiel : vulve + région caudale de la gl mammaire

Le système lymphatique
▪ Les 3 glandes crâniales sont drainées par les nœuds
o Axillaire (palpable si le membre est en extension forcée)
o Axillaire accessoire
o Sternal
▪ Les 3 glandes caudales sont drainées par les nœuds
o Inguinaux superficiels
▪ Mammaires, chez la femelle :
non palpables mais deviennent palpables en cas de tumeur
▪ Scrotaux chez le mâle :
palpables au bord dorso-latéral du pénis

En cas de tumeur, on fait une radio des poumons car des cellules cancéreuses peuvent s'échapper,
suivre le courant veineux ou le courant lymphatique et arriver ainsi au premier filtre capillaire qui est
le réseau capillaire pulmonaire.

55
Si on y voit des métastases, la chienne est condamnée. « Le lâcher de ballon » = tumeurs de tailles
différentes. Lorsque l’on opère pour enlever une tumeur, on ne ligature que les artères/veines
nourricières de la tumeur. Il faut donc bien connaitre la vascularisation.

56
Décrivez les caractéristiques du pénis et du scrotum du
16 chien et du chat.

Le pénis
= organe copulateur mâle

▪ situé à la face ventrale de l’abdomen, en position médiane


▪ est entouré du fourreau et peut être palpé sur sa longueur jusqu’au niveau de sa racine.

Se développe à partir du tubercule génital qui fournit le clitoris chez la femelle.


On décrit :
− Un corps
− Une extrémité fixe = racine, proximale, située en région périnéale ou scrotale
− Une extrémité libre située dans un repli cutané = le prépuce (ou fourreau).

Le corps
Cylindre, situé en région inguinale.
Il est formé de tissu caverneux et d’une albuginée.
On y décrit une face ventrale et une face dorsale.
Où se fait la vascularisation : 2 artères honteuses

Il est fixé en région inguinale par deux ligaments pairs :


• Le ligament fundiforme = extension du dartos
• Le ligament suspenseur du pénis = réunit le bord dorsal du pénis au bord ventral de la
symphyse ischio-pubienne.

L’extrémité libre
= partie qui s’extériorise au cours de l’érection, enveloppée par le prépuce, ou fourreau.
Elle présente une expansion terminale : le gland.
Le gland possède de nombreux récepteurs tactiles qui participent à l’excitation sexuelle.
En position terminale du gland : le méat urinaire.

L’extrémité fixe
= La racine
Solidement ancrée à la ceinture pelvienne par l’attache de ses deux piliers et par l’insertion des
muscles ischio-caverneux. Elle est généralement palpable.

Structure tissulaire
Constitué de tissus érectiles :
− 2 corps caverneux
− 1 corps spongieux du gland qui s’unit au corps spongieux de l’urètre

Le corps caverneux se prolonge par l’os pénien (ou baculum) qui se termine par un petit cartilage
dans la pointe du gland.

57
Les muscles associés au pénis
Le pénis est mobilisé par plusieurs muscles pairs :

Muscle strié ischio-caverneux


Ins1 : tubérosité ischiatique
Ins2 : face latérale de l’albuginée du pilier correspondant
Rôles : Comprime les vaisseaux dorsaux du pénis + mobilise le pénis + participe à l’érection

Muscle lisse rétracteur du pénis


Ins1 : Face ventrale des premières vertèbres coccygiennes
Ins2 : Face dorso-latérale de la racine du pénis, où il rejoint son homologue pour parcourir le bord
ventral du pénis. Ses fibres se terminent dans l’albuginée du corps spongieux
Rôle : ramener le pénis en position de repos lors de la détumescence de l’organe.

Muscle bulbo-spongieux
(Uniquement chez l’étalon)
Muscle à disposition sphinctérielle qui entoure le bulbe de l’urètre chez toutes les espèces mais qui
se prolonge jusqu’au niveau du gland chez l’étalon.
Rôle : Vidange le contenu de l’urètre pelvien en fin d’éjaculation et en fin de miction +
Participe à l’érection en comprimant les veines

58
Les calculs urinaires
La gouttière du baculum abrite l’urètre.
C’est un endroit classique où les calculs urinaires se bloquent.

Les symptômes :
▪ Impossibilité d’uriner
▪ Douleur
▪ Augmentation de l’urémie = trop d'urée dans le sang
▪ Dilatation du ventre
▪ Hématurie initiale = sang au début du jet urinaire

Ces symptômes peuvent aussi traduire une tumeur de la prostate.


Pour vérifier, on pousse sur le gland, à la base, et on voit s'il a mal.

NOTE :
▪ Hématurie terminale = sang à la fin du jet urinaire (fait penser à saignement de la vessie et
donc cancer de la vessie.
▪ Hémoglobinurie = sang du début à la fin du jet urinaire = éclatement de globules rouges au
niveau des reins.

La vascularisation artérielle du pénis


▪ l’artère du bulbe
▪ l’artère profonde du pénis
▪ l’artère dorsale du pénis

sont issues de l’artère du pénis (= une des 2 terminales de l’a honteuse interne)
[l’autre terminale est l’artère périnéale ventrale]

Le retour veineux est assuré par la veine dorsale du pénis et la veine du bulbe.
Ces vaisseaux sont comprimés durant l’accouplement.

NB : Le chien n’entre que partiellement en érection avant de s’introduire dans la femelle.


L’érection se termine lors de l’insertion dans le vagin de la femelle, grâce aux muscles constricteurs
de la vulve et du vestibule de la femelle.

59
Innervation du pénis
Nerf honteux (S1 S2 S3), qui donne :

▪ Périnéal profond : muscles ischio-caverneux


▪ Périnéal superficiel : scrotum
▪ Dorsal du pénis : gland, prépuce, pénis

Particularités du chat
▪ Court et dirigé caudalement (position périnéale)
donc la gouttière urétrale et les corps spongieux sont dorsaux.
▪ Son orientation devient ventrale lors de l’érection.
▪ Le gland est conique et hérissé de papilles kératinisées
Permettrait l’excitation sexuelle de la femelle pour provoquer ovulation
▪ Baculum bref, qui ne pose quasi jamais de problèmes de calculs

Le scrotum chez le chien


▪ en position périnéale basse
▪ très pigmenté et pratiquement glabre

Les testicules s’y positionnent au plus tard vers 5 semaines post-partum.


Ce n’est donc qu’après 5 semaines que l’on peut faire un diagnostic de cryptorchidie.

Le scrotum chez le chat


▪ position périnéale haute
▪ couvert de poils serrés (épilation avant castration)

La vascularisation des enveloppes et du testicule


▪ Les enveloppes sont irriguées par :
L'artère et la veine honteuse externe
(< tronc pudendo-épigast < profonde de la cuisse < iliaque externe)
▪ Le testicule et le cordon testiculaire sont irrigués par :
Les artères et veines :
o testiculaires (collatérale viscérale de l’aorte)
o déférentielles (< iliaque interne)

Innervation des enveloppes


Nerf glutéo-fémoral = rameau ventral de L3, qui détache :
o Nerfs inguinaux : enveloppes et prépuce

La castration
= castration sanglante
Chien Chat
Anesthésie générale Tranquillisation et
anesthésie locale

On fait 1 ou 2 incisions transversales au niveau des sacs scrotaux.

Si on ne fait qu’une seule incision, on n’ouvre qu’1 seul sac scrotal et on va chercher
le 2ième par la lame entre les 2.

60
Chien Chat
On recoud On ne recoud pas

Pourquoi ne pas recoudre ? Car l’inflammation postopératoire génère des écoulements qui doivent
s'écouler. Chez le chien, on recoud quand même car la plaie se voit et le proprio n'aime pas (moins
visible chez le chat).

Esthétiquement, ce n’est pas beau d'avoir une peau qui pend donc on va couper la peau et coudre
plus près du corps pour éviter la poche.

Sexage des bébés


On peut sexer des chiots à la naissance mais pas les chatons.

En effet, on voit la séparation des 2 ouvertures chez les chiots car


leur pénis est en région abdominale mais, chez le chat, le pénis
est en région périanale donc la distance entre les deux orifices est
semblable entre le mâle et la femelle.

61
Décrivez les points de projection abdominale des organes
17 digestifs chez le chien.

La rate
Pas un organe digestif mais est associée à l’estomac.
Elle se situe entre les lames du grand épiploon, le long de la grande courbure de l’estomac
à gauche de
l’abdomen

Elle est rattachée à l’estomac par le ligament gastro-splénique.


Elle se déplace considérablement en fonction de l’état de réplétion de l’estomac.

Son extrémité ventr devient parfois palpable en arrière de la 13ème côte gauche.

Son rôle de réservoir sanguin modifie son volume.


Son ablation (splénectomie) est une opération classique chez le chien (traumatisme, néoplasme).

L’estomac
Présente de grande variation de volume et de position en fonction de son état de réplétion.

C’est un des 3 organes capables d’augmenter considérablement son volume, avec la vessie et l’utérus

Il est attaché :
✓ Au foie par le ligament gastro-hépatique (petit omentum)
✓ Au diaphragme par le ligament gastro-phrénique
✓ À la rate par le ligament gastro-splénique

Quand il est vide


▪ Est confiné derrière le foie
▪ N’atteint pas la paroi de l’abdomen
▪ Complètement caché par le cercle de l’hypochondre (9ème, 10ème et 11ème côtes)
▪ En radiologie, il est repérable par la présence d’une bulle d’air au sommet de son fundus

Quand il est plein


▪ Peut occuper la moitié de la cavité abdominale
▪ Se positionne au-delà du cercle de l’hypochondre, contre le flanc gauche

62
▪ Repousse la rate et le rein gauche vers le bassin et les anses intestinales vers la droite
▪ Son fundus devient palpable

Il est irrigué par les artères :


▪ Splénique
▪ Gastrique gauche
Toutes proviennent du tronc cœliaque
▪ Gastrique droite
▪ Hépatique

Il est drainé par les veines :


▪ Gastro-épiploïque
Se jettent dans la veine gastro-duodénale
▪ Gastrique droite
▪ Gastrique gauches se jette dans la veine splénique

La gastrotomie16 La gastrectomie partielle


est fréquente chez le chien. est fréquente aussi, généralement après une torsion de
On le fait sur la face hépatique de l’estomac. l’organe autour de l’axe du cardia.

Les intestins
L’intestin grêle est très court (5x la longueur du corps) donc la nourriture doit être bien digeste.

Le duodénum
Sa partie initiale dépasse le cercle de l’hypochondre droit à hauteur la 13ème côte.

✓ Opère une courbure caudale vers la gauche à hauteur de la 5-6ème lombaire


✓ Se poursuit par sa portion ascendante, entre le colon descendant et l’artère mésentérique crânial

Le jéjunum et l’iléon
Leurs anses sont situées entre l’estomac et la vessie.

Le grand mésentère est assez lâche pour permettre une


extériorisation par le chirurgien.

L’iléon se termine par la valvule iléo-caecale

L’entérotomie et l’entérectomie sont des opérations


assez courantes chez le chien. Le chien peut supporter
l’ablation de 50% de l’intestin grêle, tant que l’on
adapte la nutrition.

On incise toujours sur le bord anti-mésométrial sauf au


niveau de l’iléon où un rameau de l’artère iléo-colique
suit le bord anti-mésométrial.

16
-omie = ouverture, incision
-ectomie = retrait

63
Le caecum
Très peu développé chez les carnivores domestiques.

La jonction iléo-colique est particulièrement ferme chez le chat et est


bien palpable à hauteur de la 4ème lombaire.

Le côlon
▪ Le côlon ascendant suit l’iléon et chemine crânialement pour
arriver en face du pylore.
▪ se courbe vers la gauche et devient le côlon transverse qui passe en dessous du pancréas.
▪ se courbe caudalement et devient le côlon descendant qui chemine sur le bord dorsal du
flanc gauche.

Il est repoussé dorsalement et à droite par l’estomac plein.


Il est normalement palpable.

Le foie
N’a pas de site de projection sur la paroi abdominale car est situé contre le diaphragme.
Il en occupe la presque totalité.

Il est uni au diaphragme par :


▪ la veine cave caudale
▪ le ligament coronaire
▪ le ligament coronaire triangulaire

La face viscérale du foie est en rapport avec


l’estomac auquel il est uni par le ligament
gastro-hépatique.

Le foie est composé de 4 lobes principaux :


▪ droit latéral
▪ droit médial
▪ gauche latéral
▪ gauche médial

Et de 3 lobes plus réduits :


▪ le lobe carré
▪ le processus papillaire
Du lobe caudé
▪ le processus caudé

Le foie est situé en dedans du cercle de l’hypochondre mais quelques lobes peuvent le dépasser :
✓ Le processus caudé, du côté droit, coiffe le rein droit et peut dépasser légèrement cette côte
✓ Les lobes médiaux droit et gauche peuvent dépasser au niveau du tiers inférieur.

Le foie se visualise facilement en radiologie.

Biopsie
Le foie peut être biopsié en arrière de l’appendice xyphoïde,
l’aiguille est dirigée à gauche pour éviter la vésicule biliaire.

64
La vésicule biliaire
est située entre le lobe carré et le lobe latéral droit.
Elle est en contact avec le diaphragme, à hauteur du 8ème espace intercostal droit.

Le pancréas
comprend deux lobes :

1. Le lobe gauche
situé dans le grand omentum le long de l’estomac, sur la grande courbure de l’estomac.
2. Le lobe droit
est logé dans le mésoduodénum, suit la portion descendante du duodénum. Il est donc en
position superficielle du flanc droit, au-dessus du duodénum, en arrière du rein droit.

Le pancréas exocrine possède 2 canaux excréteurs :

▪ Le conduit pancréatique accessoire = DE SANTORINI, en fait le plus développé chez le chien


s’ouvre dans le duodénum au niveau de la papille duodénale mineure
▪ Le conduit pancréatique = DE WIRSUNG
s’anastomose avec le canal cholédoque qui s’ouvre dans le duodénum au niveau de la papille
duodénale majeure

65
Décrivez la structure et la position des éléments du tractus
18 urinaire chez le chien.

Les reins
Sont situés contre la musculature sous-lombaire
Encadrent la racine de l’artère mésentérique crâniale.

▪ Le rein droit
o Est plus crânial que le gauche
o Plus fermement fixé
o Est en rapport :
▪ Crânialement
avec le processus caudé du foie
▪ Caudalement
avec la 2ème voire de la 3ème lombaire
▪ Le rein gauche
o Est situé sous les 3 premiers processus
transverses lombaires
o Est plus mobile
o Est déplacé caudalement par le fundus de l’estomac plein

Chien Chat
Pas facilement palpables (surtout chez l’obèse) Généralement palpables, surtout le gauche

Les reins se visualisent normalement en radiologie.

L’irrigation du rein est assurée par l’artère rénale (collatérale viscérale de l’aorte abdominale)

Insuffisance rénale
En cas d’insuffisance rénale, l’urémie grimpe, ce qui fait éclater des capillaires et donne des ulcères
au niveau de la langue et des gencives.

Si on observe cela, il faut faire une prise de sang.

Pour soigner le chien, on utilise la technique de la dyalise péritonéale.


On remplit la cavité péritonéale avec un liquide iso-osmotique, on attend un peu puis on récupère le
liquide, qui aura récupéré une partie de l'urée. On doit le faire souvent sinon chien ne survit pas.
C’est souvent une solution temporaire.

Les uretères
▪ Commencent dans les hyles rénaux
▪ Se courbent caudalement à la surface des muscles sous-lombaires pour gagner le bassin
▪ Croisent :
o Ventralement les artère et veine :
▪ Gonadiques
▪ Iliaques internes et externes

66
o Latéralement :
▪ Les canaux déférents
▪ Les glandes vésiculaires chez le mâle
▪ Encadrent l’utérus chez la femelle
▪ Sont entourés par du tissu conjonctif lâche et le feuillet pariétal du péritoine
▪ Leur portion pelvienne est comprise dans un méso

CHEZ LE MÂLE = le pli génital


CHEZ LA FEMELLE = le ligament large

La vessie
La vessie est située à la fois :
o dans le bassin
o et dans la cavité abdominale

Lorsqu’elle est pleine, elle peut en occuper une bonne partie et atteindre la cicatrice ombilicale.
Elle est alors facilement palpable et peut être vidangée par une pression abdominale.

La vessie du chat est située plus crânialement et est presque complètement abdominale.

La vessie est reliée aux parois par 3 ligaments :


▪ 2 latéraux
▪ 1 médian (s’insère sur la ligne blanche)

L’irrigation
Est assurée par les artères :
▪ Vésicales caudales (prostatique ou vaginale < honteuse interne < iliaque interne < aorte)
▪ Ombilicales (< iliaque interne < aorte)

Peut être également sondée par voie urétrale ou vidangée en urgence par voie trans-abdominale.

67
Maladies liées à la vessie
Pendant la gestation, la vessie est reliée à la cavité allantoïdienne par le canal allantoïdien, qui doit
se fibroser avant la naissance, mais, s’il persiste, cela peut provoquer une dermite, qui est une
infection cutanée très difficile à traiter.

Le traitement passe par des sulfamidés17 et non par des antibiotiques car ces antibactériens vont se
concentrer dans l’urine, contrairement aux antibiotiques qui sont métabolisés par le foie.

Si ce traitement ne fonctionne pas, il faut penser que cela pourrait être une persistance du canal de
l’Ouraque. Le traitement est alors chirurgical.

La cystotomie
= incision de la vessie
Opération assez fréquente, surtout chez le chat (élimination de calculs vésicaux).
Le lieu d’incision est la ligne ventrale médiane.

L’urètre
L’urètre pénien est situé :
▪ CHEZ LE CHIEN : en face ventrale
▪ CHEZ LE CHAT : en face dorsale

Il passe dans la gouttière formée par l’os pénien.


C’est un endroit classique où les calculs urinaires se bloquent.

Chez la femelle, l’ostium externe de l'urètre est en relief, ce qui rend le sondage vésical chez la
chienne très facile.

Les calculs urinaires


La gouttière du baculum abrite l’urètre.
C’est un endroit classique où les calculs urinaires se bloquent.

Les symptômes :
▪ Impossibilité d’uriner
▪ Douleur
▪ Augmentation de l’urémie = trop d'urée dans le sang
▪ Dilatation du ventre
▪ Hématurie initiale = sang au début du jet urinaire

Ces symptômes peuvent aussi traduire une tumeur de la prostate.


Pour vérifier, on pousse sur le gland, à la base, et on voit s'il a mal.

NOTE :
▪ Hématurie terminale = sang à la fin du jet urinaire (fait penser à saignement de la vessie et
donc cancer de la vessie.
▪ Hémoglobinurie = sang du début à la fin du jet urinaire = éclatement de globules rouges au
niveau des reins.

17
empêchent la synthèse de l'acide folique, substance nécessaire au métabolisme des bactéries

68
Décrivez la structure et la position des éléments du tractus
19 génital chez la chienne et la chatte.
Les ovaires
▪ Situés près du pôle caudal du rein correspondant
▪ Chacun est entouré de sa bourse ovarique et est suspendu par le mésovarium.
▪ Le bord crânial du mésovarium est épaissi en un ligament suspenseur de l’ovaire.
▪ Ce mésovarium est court et positionne l’ovaire presque contre les muscles sous-lombaires.
▪ L’ovaire droit est situé plus en avant que le gauche.

INNERVATION : fibres du plexus gonadique (SNA)


VASCULARISATION : artère ovarique (collat de l’aorte abdo)
Ces vaisseaux doivent être ligaturés lors d’une ovariectomie.

L’ovariectomie
est l’opération la plus fréquente chez la chienne.

Deux structures limitent l’espace du chirurgien pour réaliser la transfixion de l’ovaire18 :


1. La longueur restreinte du mésovarium
2. L’élasticité quasi nulle du ligament suspenseur de l’ovaire

Chez la chatte, le ligament suspenseur de l’ovaire et le mésovarium sont plus longs, ce qui permet
d’extérioriser les ovaires avant de réaliser la transfixion.

On réalise 2 ouvertures abdominales latérales :

▪ entre la dernière côte et la crête iliaque


▪ juste en dessous des apophyses transverses lombaires.

L’utérus
se compose d’1 corps assez court et de 2 cornes bien développées = UTÉRUS BIPARTITUS.

Chaque corne est suspendue par le ligament large correspondant.

Chaque ligament large contient les rameaux utérins des artères/veines vaginales.
Le rameau terminal de ces vaisseaux s’anastomose avec le rameau des vaisseaux ovariques19.

Durant la gestation, l’utérus se dilate considérablement. Il présente d’abord des dilatations locales au
niveau des concepti pour ensuite adopter un diamètre uniforme.

▪ Vers le 40ème jour de gestation, l’utérus se replie et envahit le plancher de l’abdomen.


▪ Vers le 25ème jour, les concepti sont détectables (chienne mince) par palpation abdominale.

18
Procédé qui consiste à traverser d'un coup avec un bistouri la partie que l'on veut amputer.
19
Il n’y a pas d'artère utérine chez les carnivores !!! Donc en cas d’ovariectomie, il faut d’abord ligaturer les
veines et artères ovariques et les rameaux sinon on aura une hémorragie rétrograde.

69
L’hystérectomie20 est généralement pratiquée lorsque l’ovario-hystérectomie21 se fait chez une
femelle gestante. La transfixion est réalisée juste en avant du col de l’utérus (on laisse le col !).

INNERVATION : nerf vague (tronc vagal dorsal) + plexus utérin (SNA)


VASCULARISATION : artères ovariques

Le vagin
Assez long, coudé et spacieux.
Ses parois sont plissées.

Il présente à son extrémité crâniale le col de l'utérus (situé à hauteur de la symphyse pubienne).

Le vagin s'explore par palpation et par inspection au speculum.

Son épithélium se modifie au cours du cycle sexuel et l'analyse microscopique des frottis vaginaux
est un test classique pour diagnostiquer la période du cycle.

INNERVATION : nerf du clitoris (< honteux) + plexus vaginal (SNA)


VASCULARISATION : artère vaginale (< iliaque interne) corresp : prostatique

20
Retrait de l'utérus, en entier ou seulement une partie
21
Ablation des ovaires

70
Le vestibule
Est assez profond.
Sa muqueuse est généralement plus foncée que celle du vagin.

Chienne Chatte
Aucune glande Présente des glandes
vestibulaire majeure vestibulaires majeures
Il est entouré par le muscle constricteur du vestibule.
Il présente ventralement le diverticule clitoridien au centre duquel se trouve le clitoris.

INNERVATION : nerf périnéal profond (< honteux) + nerf du clitoris


VASCULARISATION : artère du vestibule (< du clitoris < honteuse interne)

La vulve
Présente une paire de lèvres épaisses associé à un relief longitudinal cutané.
Ce relief est décrit comme l'équivalent des grandes lèvres par certains auteurs.

INNERVATION : nerf du clitoris (< honteux)


VASCULARISATION : artère labiale ventrale (< honteuse ext < prof cuisse < iliaq ext)
+ artère périnéale ventrale (< honteuse int)

Le clitoris
Est bien développé.
Il fait légèrement saillie en dehors de la fosse clitoridienne, située à la commissure vulvaire ventrale.

INNERVATION : nerf du clitoris (< honteux)


VASCULARISATION : artère du clitoris (< honteuse interne)

71
Décrivez les nœuds lymphatiques normalement
20 explorables chez le chien et le chat.

Le lymphocentre parotidien
Composé de plusieurs nœuds de tailles différentes.

Situation
Entre le bord rostral de la glande parotide et le muscle masséter.
Au bord caudal de la branche montante de la mandibule.
Il est + ou - recouvert par la parotide suivant l'espèce.

Territoire
− la région parotidienne + la glande
− le front et les paupières
− la moitié caudale de la joue
− l'articulation temporo-mandibulaire
− l’oreille externe
Le lymphocentre mandibulaire
Situation
Il est composé d'une série de nœuds :
o constants mandibulaires
o inconstants buccaux, submentaux, ptérygoïdiens
Territoire
− parties superficielles et muscles de la face
− muqueuses nasale et buccale
− l’orbite
− la langue, les dents et glandes salivaires (sauf parotide !!!)
Vaisseaux efférents
Rejoignent les nœuds :
Carnivores + bovins Cheval Porc + lapin
Rétro-pharyngiens Cervicaux profonds Cervicaux superficiels

Le lymphocentre rétro-pharyngien
Situation
Il est divisé en 2 groupes de nœuds :
o Les médiaux contre la paroi caudale du pharynx.
o Les latéraux en dessous de l'aile de l'atlas
Territoire
− plans profonds de la tête (pharynx, base de la langue, cavités nasales)
− partie crâniale du cou
Vaisseaux efférents
Forment les racines du tronc trachéal.
Cheval
+ vont aux nœuds cervicaux profonds

72
Le lymphocentre cervical superficiel
Situation
Composé de plusieurs nœuds distribués en deux séries :

• La série dorsale palpable


Prédominante. Située au bord crânial de la scapula entre les muscles dentelé du cou,
omo-transversaire et brachio-céphalique.

• La série ventrale
Située le long de la veine jugulaire.

Territoire
− régions superficielles du cou
− partie caudale de la tête,
− grande partie du thorax
− partie proximale du membre antérieur
Vaisseaux efférents
o Reçoit de la tête
o Émet vers le conduit lymphatique droit ou le conduit thoracique

Le lymphocentre poplité
Ce centre est composé de 2 groupes de nœuds :

1. Les nœuds poplités superficiels


Carnivores Chien
UNIQUEMENT N’en possède qu’un mais est très volumineux PALPABLE
Situation : situés à la surface du muscle gastrocnémien
Territoire : jambe, pied et partie postérieure de la cuisse
Vaisseaux efférents : vers nœuds ilio-fémoraux ou aux iliaques médiaux

2. Les nœuds poplités profonds


Situation : logés sur le bord dorso-caudal du gastrocnémien

Les nœuds scrotaux


Situation
Situés dorso-latéralement au pénis, en avant de la symphyse ischio-pubienne.
Carnivores
sont crâniaux au cordon testiculaire

Territoire
− scrotum, pénis, et fourreau
− face médiale de la cuisse
− périnée et anus

Les correspondants femelles sont les nœuds mammaires mais ils ne sont pas palpables

73
Le lymphocentre axillaire
Composé de 3 groupes de nœuds :

1. Les nœuds axillaires propres palpables uniquement si le membre est en extension forcée
Situation
Situés dans le creux axillaire, près de l'insertion distale du grand rond.
Territoire
− la partie libre du membre thoracique
− une partie du thorax
− la partie abdominale ventrale
− les 2 premières paires de glandes mammaires.

2. Les nœuds axillaires de la première côte


Ruminants + porc + chat
UNIQUEMENT

3. Les nœuds axillaires accessoires


Chat + lapin
UNIQUEMENT

74
Décrivez les structures habituellement utilisées pour un
21 accès intra-vasculaire chez le chien et le chat.
Les veines sublinguales
(< veine linguale < linguo faciale < jugulaire externe)

Situées de part et d’autre de la lyssa22 = repli médian facile à palper à la face ventrale de la langue.
Point de ponction/injection chez le chien.

La veine jugulaire externe


(2 racines : v linguo-faciale et v rétro-mandibulaire)
(se jette dans la veine cave crâniale23)

Se trouve en face latérale du muscle cléïdo-céphalique et est facilement mobilisable.

Chien Chat
Lieu de ponction pratique quand de larges Lieu préféré de ponction/injection chez le chat
quantités de sang sont nécessaires de certains vétérinaires (la tonte ou le rasage
préalable est souvent nécessaire).

Le golfe des jugulaires


Comme chez le porc (voir question 100), permet un accès intra-veineux.

On ne l’utilise que quand on a une bonne raison de ne pas utiliser les autres points d’accès.
Par exemple en cas de coma, ou d’hémorragie, qui fait que la céphalique n’est pas assez gonflée,
même avec un garrot ni la jugulaire, qui ne se gonfle pas.

22
Structure de soutien rigide qui renforce la langue. Chez le chien, elle est constituée de cellules adipeuses, de
tissu musculaire strié squelettique, de vaisseaux sanguins et de nerfs entourés d'une enveloppe conjonctive.
23
Rappel : excepté le lapin, les mammifères n’ont QU’UNE veine cave crâniale DROITE

75
La veine céphalique
(< veine jugulaire externe)

Lieu d'élection pour l'accès intra-veineux chez les carnivores.

C’est la principale veine de l'avant-bras.

Elle remonte la face crânio-médiale de l'avant-bras, le long du bord interne du muscle extenseur
radial du carpe.

Il est nécessaire de comprimer les veines profondes au niveau du coude (particulièrement la veine
médiane) pour obtenir le gonflement de la veine céphalique.

La veine saphène (médiale et latérale)


(< veine fémorale < iliaque externe < iliaque commune < veine cave caudale)

Seules veines du membre postérieur utilisables, de préférence la veine saphène latérale, à mi-
hauteur de la jambe, car la veine saphène médiale est moins développée.

76
Décrivez les reliefs palpables du thorax et de l'abdomen du
22 chien et du chat. Citez les corrélats chirurgicaux.

▪ Cercle de l’hypochondre
▪ Côtes
▪ Manubrium sternal

Estomac plein (fundus)


Quand il est vide
▪ Est confiné derrière le foie
▪ N’atteint pas la paroi de l’abdomen
▪ Complètement caché par le cercle de l’hypochondre (9ème, 10ème et 11ème côtes)
▪ En radiologie, il est repérable par la présence d’une bulle d’air au sommet de son fundus

Quand il est plein


▪ Peut occuper la moitié de la cavité abdominale
▪ Se positionne au-delà du cercle de l’hypochondre, contre le flanc gauche
▪ Repousse la rate et le rein gauche vers le bassin et les anses intestinales vers la droite
▪ Son fundus devient palpable

Il est irrigué par les artères :


▪ Splénique
▪ Gastrique gauche
Toutes proviennent du tronc cœliaque
▪ Gastrique droite
▪ Hépatique

Il est drainé par les veines :


▪ Gastro-épiploïque
Se jettent dans la veine gastro-duodénale
▪ Gastrique droite
▪ Gastrique gauches se jette dans la veine splénique

La gastrotomie La gastrectomie partielle


est fréquente chez le chien. est fréquente aussi, généralement après une torsion de
On le fait sur la face hépatique de l’estomac. l’organe autour de l’axe du cardia.

77
Côlon
▪ Le côlon ascendant suit l’iléon et chemine crânialement pour arriver en face du pylore.
▪ se courbe vers la gauche et devient le côlon transverse qui passe en dessous du pancréas.
▪ se courbe caudalement et devient le côlon descendant qui chemine sur le bord dorsal du
flanc gauche.

Il est repoussé dorsalement et à droite par l’estomac plein.


Il est normalement palpable.

Foie si problème
On ne peut pas l’explorer par palpation SAUF s’il y a un gros problème.

▪ on peut faire des biopsies = prélever un bout de tissu et l’analyser


▪ on peut aussi le visualiser par radiologie
▪ on peut aussi ‘l’explorer’ par sa fonction

Néanmoins, quelques lobes peuvent dépasser le cercle de l’hypochondre :


✓ Le processus caudé, du côté droit, coiffe le rein droit et peut dépasser légèrement cette côte
✓ Les lobes médiaux droit et gauche peuvent dépasser au niveau du tiers inférieur.

Biopsie
en arrière de l’appendice xyphoïde,
l’aiguille est dirigée à gauche pour éviter la vésicule biliaire.

Rate si problème (tumeurs)


Elle se déplace considérablement en fonction de l’état de réplétion de l’estomac.
Son extrémité ventrale est parfois palpable en arrière de la 13ème côte gauche.

La splénectomie est une opération classique chez le chien (traumatisme, néoplasme).

Reins
▪ Le rein droit
o Est plus crânial que le gauche
o Plus fermement fixé que le droit
o Est en rapport :
▪ Crânialement
avec le processus caudé du foie
▪ Caudalement
avec la 2ème voire de la 3ème lombaire
▪ Le rein gauche
o Est situé sous les 3 premiers processus transverses lombaires
o Est plus mobile
o Est déplacé caudalement par le fundus de l’estomac plein

Chien Chat
Pas facilement palpables (surtout chez l’obèse) Généralement palpables, surtout le gauche

Les reins se visualisent normalement en radiologie.

78
En cas d’insuffisance rénale, l’urémie grimpe, ce qui fait éclater des capillaires et donne des ulcères
au niveau de la langue et des gencives.

Si on observe cela, il faut faire une prise de sang.

Pour soigner le chien, on utilise la technique de la dyalise péritonéale.


On remplit la cavité péritonéale avec un liquide iso-osmotique, on attend un peu puis on récupère le
liquide, qui aura récupéré une partie de l'urée. On doit le faire souvent sinon chien ne survit pas.
C’est souvent une solution temporaire.

Vessie pleine
Lorsqu’elle est pleine, elle peut :

▪ occuper une partie importante de la cavité abdominale


▪ atteindre la cicatrice ombilicale
▪ être facilement palpable et être vidangée par une pression abdominale.

La vessie peut être sondée par voie urétrale ou vidangée en urgence par voie transabdominale.

Utérus en gestation
Durant la gestation, l’utérus se dilate considérablement. Il présente d’abord des dilatations locales au
niveau des concepti pour ensuite adopter un diamètre uniforme.

▪ Vers le 40ème jour de gestation, l’utérus se replie et envahit le plancher de l’abdomen.


▪ Vers le 25ème jour, les concepti sont détectables (chienne mince) par palpation abdominale.

L’hystérectomie est généralement pratiquée lorsque l’ovariohystérectomie24 se fait chez une


femelle gestante. La transfixion est réalisée juste en avant du col de l’utérus (on laisse le col !).

Col de l’utérus
par toucher vaginal

Prostate
Surtout par toucher rectal

Son corps bilobé est souvent le siège de tumeurs. De plus, son volume augmente souvent avec l’âge
et la glande peut progressivement migrer vers la cavité pelvienne.

Symptômes tumeurs :

▪ Impossibilité d’uriner
▪ Douleur
▪ Augmentation de l’urémie = trop d'urée dans le sang
▪ Dilatation du ventre

Ces symptômes correspondent aussi à des calculs urinaires.

24
Ablation des ovaires

79
Décrivez les structures qui limitent la cavité pelvienne du
23 chien. Précisez celles qui sont explorables par toucher
rectal chez le mâle.
Le bassin est délimité par :

▪ Les éléments osseux de la ceinture pelvienne


▪ Le sacrum : court et constitué de 3 vertèbres

L’articulation sacro-iliaque est quasi-immobile.

La symphyse ischio-pubienne réunit les deux os coxaux.

Son bord crânial se trouve à la même hauteur que


la 1ière vertèbre coccy et est bien palpable.

On y trouve 3 ligaments :

1. Le ligament sacro-iliaque dorsal


2. Le ligament sacro-iliaque ventral
3. Le ligament sacrotubéreux
Chien Chat
simple cordon fibreux Complètement absent

L’entrée est ovale chez le chien et carrée chez le chat.


Il existe peu de problème de mise-bas pathologique (= dystocie).

Les parois latérales du bassin sont constituées de 2 muscles :

1. Le releveur de l’anus
2. Le coccygien
forment ensemble le diaphragme pelvien, à sa face médiale courent les vaisseaux et
nerf honteux internes.

80
Lors de la réduction chirurgicale d'une hernie périnéale, le chirurgien DOIT bien visualiser ce cordon
vasculo-nerveux afin de le respecter.

Dorso-latéralement, les éléments osseux du bassin sont recouverts par :


▪ les muscles fessiers (moyen, profond et superficiel) : ext, abduct, pronat de la cuisse
▪ l'expansion dorso-caudale du muscle cutané du tronc.

Le rectum
= la partie terminale de l'intestin.

Il commence au niveau de la 3ème vertèbre sacrée


Il se termine au niveau de la 2-3ème vertèbre coccygienne

▪ Presque complètement entouré du péritoine viscéral


▪ Le méso-colon le relie au plafond de la cavité pelvienne.

Il se situe :
CHEZ LE MÂLE : au-dessus de l'urètre pelvien et des glandes sexuelles annexes
CHEZ LA FEMELLE : au-dessus de l'utérus (corps et col) et du vagin

En radiologie, le rectum se visualise surtout par son contenu.


Il constitue une voie d'exploration par palpation (toucher rectal) de :
▪ La prostate (néoplasme = tumeur)
▪ Le col de l'utérus
▪ La partie postérieure de la filière osseuse (fracture)
▪ Les sacs anaux

81
L'anus
est fermé par 2 sphincters :
▪ 1 externe strié (conscient)
▪ 1 interne lisse (inconscient)

Le canal anal est court et présente des replis de la muqueuse.


On distingue, du rectum vers l'extérieur :

1. Une marge ano-rectale


2. Une zone columnaire : reliefs en forme de colonnes et de sinus
3. Une zone intermédiaire étroite d'1 mm (où débouche les orifices des 2 glandes anales)
4. Une marge ano-cutanée qui marque la limite entre la muqueuse et l'épiderme
5. Une zone cutanée glabre où débouchent les orifices des glandes circumanales
sudoripares et sébacées

Les glandes anales


sont constituées chacune :

▪ d'un sinus para-anal (ou sac anal) qui débouche dans,


▪ le canal anal

Le sac anal
Constitué d'un ensemble de glandes sudoripares.
Palpable au travers de la peau ou/et par toucher rectal.
La vidange de ces sacs anaux est un geste simple (et odorant).
Leur ablation est une opération classique, le plus souvent à la suite d'infections répétées.

Les glandes circumanales


Permettent la reconnaissance individuelle.
Leur inflammation peut induire des fistules, qui sont des ouvertures qui peuvent atteindre le rectum.

Les glandes supra-caudales


souvent le siège d’inflammation ou de tumeurs, surtout chez le mâle ; il faut alors les castrer.

82
Vascularisation
Les principales artères de la cavité pelviennes dérivent des

▪ Iliaque externe
o Honteuse externe (vulve mammelles/scrotum)
▪ Iliaque interne
o honteuse interne (urètre rectum clitoris/pénis)
se poursuit par l'artère périnéale ventrale qui rejoint le pis ou le scrotum.
o glutéale crâniale (fessiers)
o utérine/déférentielle
o vaginale/prostatique
o ombilicale (vessie)

Innervation
Les nerfs qui cheminent dans la cavité pelvienne comprennent :

▪ le nerf obturateur (vient de L4-6)


o ADDUCTION CUISSE : obturateur externe, pectiné, gracile, adducteurs
▪ le tronc lombo-sacré (vient du sciatique, L6-S2)
▪ le nerf honteux (S1 S2 S3)
▪ les nerfs rectaux caudaux (S4-5).

83
Décrivez les structures rencontrées lors de la castration du
24 chien et de la chienne.

Chez le mâle
Les enveloppes testiculaires
Chez le mâle exorchide (testicules en position scrotale), le testicule est entouré de 6 enveloppes à
l’issue de sa descente dans le sac scrotal.

▪ Les 3 enveloppes les plus externes ont pour origine les bourrelets génitaux.
Elles forment ensemble le scrotum = enveloppes superficielles.
▪ Les 3 enveloppes les plus internes sont des structures entraînées par le testicule dans le
passage inguinal = enveloppes profondes.

Le scrotum du chien est en position périnéale basse.


Un des testicules, souvent le droit, est placé un peu en avant de l’autre.

La descente des testicules ne s’achève que 20 jours après la naissance chez le chien.
Le cordon testiculaire est court mais assez développé pour séparer les testicules du corps.

Les enveloppes superficielles


1. Le scrotum :
▪ Continue la peau abdominale (épiderme, derme et tissu sous-cutané).
▪ Souvent pigmentée mais pilosité minimale chez le chien
▪ Généralement fine, souple et très adhérente au dartos
▪ Présente un relief = sillon scrotal, vestige de la cicatrisation des bourrelets génitaux.
bien marqué chez le chien.
2. Le dartos : sac conjonctif assez épais divisé en 2 loges = sacs dartoïques. Ces deux loges sont
séparées par une cloison médiane = le septum dartoïque.
▪ se fixe à la paroi abdominale au pourtour de l’anneau inguinal superficiel.
▪ est très adhérent au scrotum, ce qui permet à ses fibres musculaires de la plisser.
3. Le fascia spermatique externe = couche de tissu conjonctif assez lâche.
Ce fascia est traversé par un ligament qui unit le dartos à la première enveloppe profonde : le
ligament scrotal. C’est le lieu privilégié des œdèmes scrotaux.

Les enveloppes profondes


4. Le muscle crémaster : dépendance du muscle oblique interne = lame de tissu musculaire
▪ remonte le long du trajet inguinal
▪ et va se fixer à hauteur du défaut d’insertion du muscle oblique interne.
▪ Sa contraction est consciente (voire réflexe) et très rapide

RÔLE : remonter le testicule dans le trajet inguinal voire dans la cavité abdominale, plus
particulièrement chez le mâle phanérorchide (position intra-inguinale en repos et scrotale en
période d’activité sexuelle).

Le muscle crémaster est moyennement développé chez le chien

84
5. Le fascia spermatique interne :
▪ Dérive de la partie aponévrotique du muscle transverse de l’abdomen.
▪ Forme un sac contenant le testicule, l’épididyme et le cône vasculaire
6. La vaginale : double feuillet péritonéal (viscéral et pariétal).
La cavité virtuelle située entre ces deux feuillets est en
communication avec la cavité abdominale.

Le septum scrotal est souvent incomplet, cette disposition permet d’effectuer la castration sanglante
bilatérale en ne réalisant qu’une seule incision cutanée. Le deuxième testicule est extrait au travers
du septum mince ou incomplet.

Le testicule
Le testicule est un organe pair, de consistance ferme et lisse.

Sa morphologie, son poids et sa taille sont des caractéristiques d’espèce mais il présente le plus
souvent une forme ovoïde, ce qui permet de lui décrire deux faces, deux extrémités et deux bords.

▪ Les deux faces, latérale et médiale, sont symétriques, lisses et convexes.


▪ Le bord libre est opposé à l’épididyme et réunit les deux faces
▪ Le bord épididymaire, longé par l’épididyme
▪ L’extrémité capitée, contigüe à la partie initiale ou tête de l’épididyme : reliée aux éléments
conjonctifs qui entourent les vaisseaux testiculaires, au sein du cordon spermatique
▪ L’extrémité caudée contigüe à la queue de l’épididyme auquel elle est fixée par le ligament
propre du testicule.

Le testicule est fixé à la tunique vaginale le long de son bord épididymaire, par un repli : le
mésorchium. Le mésorchium est le méso qui suspend le testicule lors de sa différenciation initiale au
plafond de la cavité abdominale mais qui se retrouve à l’intérieur du scrotum à l’issue de la descente
des testicules.

Chez la femelle
Chez la femelle, la castration, appelée :

▪ Ovariectomie = consiste à enlever les ovaires


▪ Ovario-hystérectomie = consiste à enlever les ovaires et l’utérus

Les ovaires
= la partie glandulaire de l’appareil génital femelle.
Se trouvent en position intra-abdominale, au plafond de la cavité cœlomique.

Disposition
de forme ovoïde et lisse, ce qui lui confère deux faces, deux bords et deux extrémités.

Les faces latérale et médiale sont symétriques et sont recouvertes par le feuillet péritonéal sur toute
leur surface, à l’exception de la fosse d’ovulation.

Le bord dorsal ou mésovarique donne attache au mésovarium qui suspend l’organe au plafond de la
cavité abdominale.
Le bord ventral ou antimésovarique

85
Chez la jument ET la chienne, le bord ventral présente la fosse d’ovulation, seule partie de l’ovaire
non recouverte par le péritoine. Cette dépression donne à l’ovaire une conformation réniforme.

L’extrémité crâniale ou tubaire unie au pavillon de l’oviducte par la fimbria ovarica25.


L’extrémité caudale ou utérine fixée à la corne utérine par le ligament propre de l’ovaire.

Moyens de fixité
L’ovaire est suspendu par un repli du péritoine, le mésovarium. Ce repli se poursuit caudalement par
le mésométrium qui suspend la corne utérine. Cet ensemble de mésos forment le ligament large,
qui est plus ou moins long selon l’espèce.
• Ligament suspenseur de l’ovaire = renforcement du mésovarium qui réunit l’extrémité
Délimitent la fosse

crâniale de l’ovaire à la voûte lombaire



d’ovulation

Ligament propre de l’ovaire = renforcement du mésovarium qui réunit l’extrémité caudale


de l’ovaire à la corne utérine
• Mésosalpinx = repli du mésovarium chargé d’entourer l’oviducte

Entre le mésovarium et le mésoalpinx se trouve un espace : la bourse ovarique.


La position précise des ovaires dépend de la longueur du ligament suspenseur de l’ovaire et du
mésovarium.
Chienne Chatte
en région sous-lombaire, en contact avec les reins car La chatte a un ligament suspenseur de
présentent un ligament suspenseur de l’ovaire court l’ovaire plus long

Structure
L’ovaire se compose :
• L’albuginée est recouverte par un épithélium simple, très fine ce qui facilite le processus de
ponte ovulaire.
• Le parenchyme est divisé en un cortex et une médulla.
o Le cortex ovarien est la zone périphérique, contenant les follicules
o La médulla est la zone centrale, contenant un riche réseau sanguin.

Cas cliniques
Les kystes ovariens sont assez fréquents et entrainent une déformation importante. Ils sont soit
bénin soit ce sont des tumeurs.

25
Repli du mésovarium

86
La trompe utérine
Ou salpinx, ou oviducte, ou trompe de Fallope.
Son rôle est de capter les ovocytes pondus par l’ovaire, d’abriter la fécondation des ovocytes II et de
nourrir et véhiculer vers l’utérus les embryons.

Disposition
La trompe utérine est divisée en plusieurs parties successives.
1. La partie conique
S’ouvre dans la fosse d’ovulation et présente une section élargie en forme de pavillon :
l’infundibulum.
2. La partie tubulaire
= tube qui forme un renflement (ampoule).
C’est là qu’a lieu la fécondation.
La partie plus rétrécie qui fait suite à l’ampoule l’isthme.
3. La dernière partie
Traverse l’épaisseur de la corne utérine pour s’ouvrir dans la lumière de l’utérus.

Structure
La trompe utérine est composée :
− L’adventice comporte un feuillet péritonéal qui se réfléchit pour former mésosalpinx
− La musculeuse : Permet les mouvements péristaltiques
o Couche externe de fibres longitudinales
o Couche interne de fibres circulaires
− La muqueuse composée de :
o Cellules ciliées : majoritaires dans l’infundibulum.
o Cellules glandulaires : majoritaires dans la partie distale de la trompe.

Topographie
▪ Se positionne le long de la face latérale de l’ovaire.
▪ L’infundibulum fait face à l’extrémité crâniale de l’ovaire
▪ La partie tubulaire (ampoule et isthme) se déroule vers la trompe utérine

L’utérus
= organe chargé d’abriter l’embryon durant son développement. Il possède également la propriété
de pouvoir augmenter très considérablement son volume au cours de la gestation. Il est, avec la
vessie et l’estomac des monogastriques, 1 des 3 organes capables de modifier autant sa taille.
Cet organe présente des différences morphologiques importantes d’une espèce à l’autre :
proviennent de l’étendue de la partie fusionnée des deux canaux de Müller.

1. Bipartitus : (vache, chienne) vagin fusionné, col fusionné petite partie du corps de l’utérus
fusionné mais la majeure partie de l’utérus (= cornes utérines) et les oviductes sont toujours
doubles. C’est la forme d’utérus la plus répandue chez les mammifères.
2. Bicornis : (jument) vagin fusionné, col fusionné et corps à 50% fusionné mais oviductes doubles.
3. Duplex : (lapine) vagin fusionné mais col, corps et oviductes doubles.
4. Simplex : (femme) vagin fusionné, utérus fusionné (pas de cornes) oviductes doubles

87
Vagin

Col

Corps et cornes

Oviductes
Duplex Simplex
Bipartitus Bicornis Lig intercornaux

Conformation externe
On distingue dans l’utérus un corps, un col et deux cornes.

Les cornes
Chaque corne présente 2 faces séparées par 2 bords et 2 extrémités.
• Le bord mésométrial le long la ligne d’attache du méso de la corne utérine
• Le bord antimésométrial (ou bord libre) lui est opposé
• L’extrémité crâniale ou apex est relié à la trompe utérine
• L’extrémité caudale ou base attache la corne au corps de l’utérus

Le corps
Est issu de la fusion des deux cornes.
Il possède généralement deux faces, deux bords et deux extrémités.
• Les deux faces, dorsale et ventrale
• Les bords prolongent le bord mésométrial des cornes
• L’extrémité crâniale constitue le point de rencontre des cornes.
• L’extrémité caudale est extérieurement peu marquée et se continue par le col.

Le col
Se reconnaît de l’extrémité caudale du corps de l’utérus par une consistance très ferme, un aspect
plus cylindroïde et un léger rétrécissement.

Topographie et moyens de fixité


La position de l’utérus dépend :
✓ de sa conformation
✓ de la longueur de ses attaches
✓ de sa taille relative

Le col et le corps
Sont situés dans la cavité pelvienne chez toutes les espèces.
o Ventralement, reposent sur le plancher de la cavité pelvienne
o Dorsalement, sont en contact avec le rectum.
Cette disposition met en place les culs-de-sac péritonéaux vésico-génital et
recto-génital.

88
Sont fixés aux parois latérales de la cavité péritonéale et de la cavité pelvienne par le mésométrium
(ou ligaments larges). Ces ligaments larges séparent les culs-de-sac recto-génital et vésicogénital.
Sont également fixés par continuité de tissu avec les cornes utérines et le vagin.

Les cornes
Leur extrémité crâniale est en région sous-lombaires.
Les cornes utérines sont fixées par continuité de tissu avec le corps.
Chaque mésométrium poursuit postérieurement le mésovarium.
Il prend attache sur le bord interne de la corne et rejoint la paroi de la cavité abdominale.

Le ligament rond est un renforcement du ligament large. Il part de l’extrémité caudale du ligament
propre de l’ovaire et se porte sur la face latérale du ligament large en direction de l’anneau inguinal
profond.

Structure histologique
L’utérus est un organe creux. Il doit être capable de se dilater et de se vidanger.
Il présente une séreuse, une musculeuse et une muqueuse.
• La séreuse = périmétrium
tissu conjonctif qui protège les vaisseaux sanguins et les nerfs à destination de l’organe
• La musculeuse = myométrium
fibres musculaires lisses qui se disposent en trois couches.
o Couche superficielle longitudinale
o Couche moyenne
o Couche profonde circulaire
• La muqueuse = endomètre
épithélium simple formé de cellules ciliées et de cellules glandulaires. Leur sécrétion a pour
rôle de nourrir l’embryon jusqu’au moment où le placenta est capable de prendre le relais

89
Décrivez les structures qui unissent le membre antérieur
25 au thorax chez le chien.

Le support osseux de l'épaule est constitué du seul os fonctionnel : la scapula.

Les muscles permettent de faire le lien entre le membre et le thorax sont :

1. Le dentelé du cou (médial), qui relie la face interne de la scapula aux vertèbres cervicales
RÔLE :
o Inclinaison latérale ou extension du cou
o bascule l’épaule caudalement

INNERVÉ PAR : nerf long thoracique (C6 C7)


IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ cervicale superficielle (< subclavière)

2. Le dentelé ventral du thorax (médial), qui relie la face interne de la scapula à la face latérale
de plusieurs côtes sternales
RÔLE :
o le plus puissant moyen d’attache du membre au tronc
o porte l’articulation de l’épaule en avant (extension du bras)
o participe à l’amortissement lors de la réception
o tire en avant les côtes : mouvement inspiratoire.
INNERVÉ PAR : nerf long thoracique (C6 C7)
IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ cervicale superficielle (< subclavière)

3. Le trapèze (dorsal), qui relie le ligament nuchal à la face latérale de la scapula.


RÔLE :
o Abducteur de l’épaule
o extension du membre
o inclinaison latérale du cou
INNERVÉ PAR : nerf accessoire (crânial XI)
IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ supra-scapulaire (< axillaire < subclavière)

4. Le rhomboïde, qui est situé profondément au trapèze et qui relie le ligament nuchal et le
ligament surépineux à la face interne de la scapula.
RÔLE :
o tire l’extrémité dorsale de la scapula vers l’avant
o participe à l’extension du cou

90
INNERVÉ PAR : nerfs cervicaux (branches dorsales)
IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ supra-scapulaire (< axillaire < subclavière)

5. Les pectoraux, qui protègent le plexus brachial et les artères et veines axillaires.
RÔLE :
o Adducteurs et pronateurs
o L’ascendant est un fléchisseur du bras
o Le descendant est un extenseur du bras

INNERVÉ PAR :
✓ Ascendant : nerfs pectoraux caudaux (C8 T1)
✓ Descendant et transverse : nerfs pectoraux crâniaux (C6 C8)

IRRIGUÉ PAR :
✓ Artère thoracique latérale (< axillaire < subclavière)
✓ Artère thoraco-dorsale (< subscapulaire < axillaire)

6. L’omo-transversaire (crânial), qui relie la scapula à plusieurs vertèbres cervicales en passant


sous le muscle brachio-céphalique
RÔLE :
o Extension du bras
o inclinaison dorso-latérale du cou

NE RELIE PAS VRAIMENT AU THORAX (plutôt au cou)

91
Décrivez les structures rencontrées lors d'une approche
26 crânio-latérale de la diaphyse humérale.
L’approche crânio-latérale est beaucoup plus fréquente que la médiale puisque l’on rencontre
beaucoup moins de structures.

Les muscles
• Le tendon distal du muscle deltoïde,
o Ins1 : l’acromion (épine scapulaire)
o Ins2 : tubérosité deltoïdienne de la face latérale de l’humérus.
o Fct : abducteur du bras (seul) + fléchisseur (avec grand rond)
• Le muscle brachial
se situe dans la gouttière de torsion de l’humérus, il s’insère le long de cette gouttière :
o Ins1 : depuis la tête humérale, en face caudale de l’humérus
o Ins2 : pour rejoindre la tubérosité bicipitale du radius
o Fct : Fléchisseur de l’avant-bras
▪ Le triceps brachial
o Ins 1 :
▪ Chef long : Bord caudal de la scapula
▪ Chef latéral : Tubérosité deltoïdienne de l’humérus
▪ Chef médial : Face caudo-médiale de l’humérus (sous le col)
▪ Chef accessoire : Revers caudal du col de l’humérus
o Ins2 : Sommet de l’olécrâne (ulna)
o Fct : Extenseur de l’avant-bras

Le fascia brachial est plus développé en face latérale du bras qu’en face médiale.
Il délimite deux loges :
✓ une pour les muscles fléchisseurs de l’avant-bras
✓ une pour le triceps
par la mise en place d’un septum brachial qui s’insère sur la crête épicondylaire et remonte le long
de la gouttière de torsion. Ce fascia optimise l’action des muscles en limitant leurs déplacements.

Les vaisseaux
La seule veine à laquelle il faut faire attention en face crânio-latérale est la veine céphalique.

La veine céphalique
Parcours
− naît du réseau veineux de la main au niveau de la face palmaire des métacarpes
− se retrouver en position médio-dorsale au niveau de l’avant-bras
− puis en position dorso-latérale à hauteur de l'humérus

Chez les carnivores, passe sous le muscle brachio-céphalique pour rejoindre la jugulaire ext

92
La veine axillaire (je suis pas sûre)
Seule racine de la veine subclavière.

− Continue la veine brachiale à hauteur de l'insertion


distale du grand rond
− Passe à la face caudale de l'articulation de l'épaule
− Elle est satellite de l'artère.

▪ Sa racine : la veine brachiale


▪ Ses affluents
o la veine sub-scapulaire
o la veine supra-scapulaire
o la veine thoracique superficielle
o la veine thoracique latérale
o la veine thoracique externe

Les nerfs
Le nerf radial (C7 C8 et T1)
▪ Parcours :
− se place entre l’artère et la veine axillaires
− passe entre le chef long et le chef médial du triceps
− longe la gouttière de torsion puis devient plus latéral.
▪ Fonction : C'est le nerf de l'extension de l'avant-bras, de la main et des doigts.
− Motricité du triceps, tenseur du facia lata antébrachial, anconé

Le nerf axillaire (C7 et C8)


▪ Parcours :
− passe entre le sous-scapulaire et le muscle grand rond en face latérale de l’humérus
− accompagne l'artère et la veine circonflexes caudales de la scapula
− se distribue dans les muscles qu’il innerve

▪ Fonction : Nerf de la flexion du bras


Motricité muscles
o Sous scapulaire, grand et petit ronds, deltoïde (fléchisseurs)
o Partie brachiale du brachio-céphalique (extenseur)

Ces structures sont réclinées caudalement pour aborder la diaphyse humérale.

93
Décrivez les structures rencontrées lors d'une approche
27 médiale de la diaphyse humérale.

Beaucoup moins utilisée que la diaphyse crânio-latérale, car on rencontre beaucoup plus de
structures.

Les muscles
▪ Le muscle pectoral transverse
Ins1 : face ventrale du sternum
Ins2 : crête humérale (face médiale)
Fct : adducteur + pronateur du membre
▪ Le muscle cléïdo-brachial
= 1 des 2 parties du brachio-céphalique
Ins1 : l’humérus
Ins2 : la tête
Fct : le + puissant fléchisseur tête, le + puissant extenseur du bras, inclinaison tête
▪ Le triceps brachial
Ins 1 :
o Chef long : Bord caudal de la scapula
o Chef latéral : Tubérosité deltoïdienne de l’humérus
o Chef médial : Face caudo-médiale de l’humérus (sous le col)
o Chef accessoire : Revers caudal du col de l’humérus
Ins2 : Sommet de l’olécrâne (ulna)
Fct : Extenseur de l’avant-bras
▪ Le muscle biceps brachial
Ins1 : Tubercule supra glénoïdal de la scapula
Ins2 : Tubérosité bicipitale du radius
Fct : Principal fléchisseur de l’avant-bras Biceps brachial

Les vaisseaux
▪ L’artère brachiale (< axillaire < subclavière < tronc brachiocéphalique < aorte)
= la seule terminale de l'artère axillaire, elle prend ce nom lorsqu'elle passe au niveau de
l'insertion des muscles grand rond et grand dorsal.

Sa terminale : artère médiane


Ses collatérales
o L’artère profonde du bras : Irrigue le triceps brachial
o L’artère biccipitale : Irrigue le biceps et le brachial
o L’artère collatérale ulnaire
o L’artère transverse du coude : irrigue le brachial et le biceps
o L’artère brachiale superficielle (carni) : Irrigue le muscle brachial
o L’artère ulnaire (carni)

▪ L’artère circonflexe crâniale de l'humérus (< axillaire < subclavière) biceps

94
Les nerfs
▪ Le nerf musculo-cutané (C7)
▪ Parcours :
− se place au bord caudal du biceps puis devient + superficiel.
Il prend alors le nom de nerf cutané antébrachial médial
− descend à la face interne de l'avant-bras jusqu'au boulet.

▪ Fonction : Il est le nerf de la flexion de l'avant-bras.


− Motricité des muscles, biceps brachial, coraco brachial, brachial.
− Sensibilité cutanée de la face interne de l'avant-bras et la moitie crâniale du
carpe et du métacarpe.
Chien
Il s'épuise avant le carpe et détache la anse axillaire = un rameau qui contourne
l'artère axillaire pour fusionner avec le nerf médian.

▪ Le nerf médian (C8 et T1)


▪ Parcours :
− quitte le plexus brachial par 2 racines qui se rejoignent ensuite au niveau de
l'anse axillaire
− se positionne en compagnie du nerf ulnaire puis s’en sépare au niveau de la
trochlée de l’humérus, va jusqu’au carpe
▪ Fonction : nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité :
o fléchisseur radial du carpe
o fléchisseurs profond et superficiel des doigts
o rond et carré pronateur

95
▪ Il détache :
Une branche latérale et une médiale
assurent la sensibilité de la face palmaire de la main et des doigts

▪ Le nerf ulnaire (C8 et T1)


▪ Parcours :
− sort du plexus brachial accolé au nerf médian
− suit ce nerf jusqu'à hauteur du coude où il s'en sépare
− descend jusqu’au carpe où il se divise en ses rameaux
▪ Fonction : Avec le nerf médian, c le nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité des muscles :
o Fléchisseur ulnaire du carpe
o Fléchisseur superficiel des doigts
o Fléchisseur profond des doigts
▪ Il détache :
1. Le nerf cutané caudal de l'avant-bras
Sensibilité face caudale de l'avant-bras.

2. Le rameau terminal dorsal


Descends à la face dorso-latérale du métacarpe du doigt le + externe

4. Nerf musulo-cutané

5. Nerf médian

8. Nerf ulnaire

96
28 Quelles sont les structures palpables de l'épaule et du bras.

L’épaule
Reliefs de la scapula palpables
▪ Le bord dorsal
▪ L’épine scapulaire
▪ L’acromion
▪ Le tubercule supra-glénoïdien : se soude avec le reste de l'os vers 5 mois chez le chien
Insertion du biceps brachial

Reliefs musculaires palpables


▪ Trapèze, dorsalement :
o Abducteur de l’épaule
o Extension du membre
o Inclinaison latérale du cou

Innervé par le nerf accessoire (XI) : par sa racine spinale.


Vascularisé par l’artère supra-scapulaire (< axillaire : terminale de la subclavière)

▪ Omo-transversaire, crânialement
o Extension du bras
o Inclinaison dorso-latérale du cou

Innervé par le nerf accessoire (XI) : par sa racine spinale.


Vascularisé par l’artère cervicale superficielle (collatérale de la subclavière)

▪ Deltoïde latéralement, en deux parties


o abducteur du bras (seul)
o fléchisseur (avec grand rond)

Innervé par le nerf axillaire (C7 C8)


Vascularisé par le rameau deltoïdien de l’artère axillaire (terminale de la subclavière) +
artère cervicale superficielle (collat de la subclavière)

Le bras
est le premier segment libre du membre.
Il possède l'humérus comme charpente.

Les reliefs palpables de l’humérus


▪ le tubercule majeur = insertion des supra- et infra-épineux
▪ la crête antérieure de la gouttière de torsion
▪ les épicondyles (latéral et médial)26

26
Insertions des : rond pronateur (med), fléchisseur radial du carpe (med), ulnaire latéral (lat) fléchisseur
ulnaire du carpe (med), fléchisseur superficiel des doigts (med), fléchisseur profond des doigts (med)

97
Les reliefs musculaires palpables
▪ Cléïdo-brachial en face crâniale
forme le côté latéral du triangle deltopectoral
Innervé par le nerf axillaire (C7 C8)
Vascularisé par l’artère cervicale superficielle (collatérale de la subclavière)

▪ Deltoïde en face latérale


▪ Triceps brachial :
o en face latérale : le chef latéral
o en face caudale : le chef long
Innervé par le nerf radial (C7 C8 T1)
Vascularisé par l’artère subscapulaire (collat de l’axillaire) et l‘artère profonde du bras
(< artère brachiale : terminale de l’axillaire)

▪ Le tenseur du fascia antébrachial en face caudo-médiale


Innervé par le nerf radial (C7 C8 T1)
Vascularisé par l’artère thoraco-dorsale (< subscapulaire < axillaire < subclavière)

▪ Les pectoraux transverse et descendant en face médiale


le pectoral descendant forme le bord caudal du triangle delto-pectoral.
Innervé par nerfs pectoraux crâniaux (C6 à C8)27
Vascularisé par artère thoracique latérale (collat de l’axillaire) + l’artère cervicale
superficielle (collat subclavière)

Les vaisseaux palpables


▪ L’artère brachiale
Fait suite à l'artère axillaire.
Elle longe le bord postérieur du biceps,
entre le triceps et les pectoraux, en face médiale du bras, où elle peut être palpée.
Sa terminale : artère médiane
Ses collatérales
− l'artère profonde du bras
− l'artère biccipitale
− l'artère collatérale ulnaire
− l'artère transverse du coude
− artère brachiale superficielle (carni)
− artère ulnaire (carni)

Les nœuds lymphatiques palpables


▪ Les axillaires et axillaires accessoires
sont dans le creux axillaire, à la face médiale de l’articulation scapulo-humérale.
On essaye de les explorer en cas de tumeur mammaire.
Les axillaires Les axillaires accessoires
sont constants mais difficilement palpables sont palpables chez le chat mais sont inconstants

27
Les caudaux innervent l’ascendant

98
Le nœud cervical superficiel (ou préscapulaire)
Au bord crânial de la scapula.

Son territoire :
▪ régions superficielles du cou
▪ partie caudale de la tête
▪ le thorax
▪ partie prox du membre antérieur

Il reçoit la plupart des vaisseaux efférents de la tête.

99
Décrivez les structures rencontrées lors d'une approche
29 latérale de l'extrémité distale de la scapula.
Les muscles
▪ Le muscle deltoïde
Reg : Scapulaire latérale
Ins1 : acromion + épine scapulaire
Ins2 : tubérosité deltoïdienne (face latérale humérus)
Fct : abducteur du bras (seul) + fléchisseur (avec grand rond).
✓ Innervé par le nerf axillaire (C7 C8)
✓ Vascularisé par :
o Rameau deltoïdien de l’artère axillaire (terminale de la subclavière)
o L’artère cervicale superficielle (collat de la subclavière)
▪ Le triceps brachial
Ins 1 :
o Chef long : Bord caudal de la scapula
o Chef latéral : Tubérosité deltoïdienne de l’humérus
o Chef médial : Face caudo-médiale de l’humérus (sous le col)
o Chef accessoire : Revers caudal du col de l’humérus
Ins2 : Sommet de l’olécrâne (ulna)
Fct : Extenseur de l’avant-bras
✓ Innervé par le nerf radial (C7 C8 T1)
✓ Vascularisé par l’artère subscapulaire (collat de l’axillaire) et l‘artère profonde du bras
(< artère brachiale : terminale de l’axillaire)

▪ Le muscle supra-épineux
S’étend sur toute la surface de la fosse supra-épineuse.
Ins1 : angle crânial de la scapula
Ins2 : tubercule majeur de l’humérus
Fct : extenseur du bras + (faible) abducteur du bras.
✓ Innervé par le nerf sus-scapulaire (C6 à C8)
✓ Vascularisé par
o l’artère supra-scapulaire (< axillaire < subclavière)
o l’artère cervicale superficielle (collatérale subcavière)

▪ Le muscle infra-épineux
S’étale dans toute la fosse sous-épineuse de la scapula.
Ins1 : Fosse sous épineuse de la scapula
Ins2 : Crête du tubercule majeur de l’humérus
Fct : Rotation l’épaule, abduction et flexion du bras
✓ Innervé par le nerf sus-scapulaire (C6 à C8)
✓ Vascularisé par l’artère subscapulaire (< axillaire < subclavière)

100
▪ Le muscle petit rond
Ins1 : Bord caudal de la scapula
Ins2 : Une petite tubérosité sur l’humérus entre :
o la crête du tubercule majeur de l’humérus (insertion de l’infra-épineux)
o la tubérosité deltoïdienne (insertion du deltoïde).
Fct : Abducteur et faible fléchisseur du bras
✓ Innervé par le nerf axillaire (C7 C8)
✓ Vascularisé par l’artère subscapulaire (< axillaire < subclavière)

▪ Le biceps brachial
Situé le long de la face crâniale de l’humérus.
Ins1 : Tubercule supra glénoïdal de la scapula
Ins2 : Tubérosité bicipitale du radius
Fct : Principal fléchisseur de l’avant-bras + station passive
✓ Innervé par le nerf musculo-cutané (C7)
✓ Vascularisé par
o L’artère circonflexe crâniale de l'humérus (< axillaire < subclavière)
o L’artère bicipitale (< artère brachiale : terminale de l’axillaire)
o L’artère transverse du coude (< artère brachiale)

La veine omo-brachiale (absente chez le chat).


Chien et lapin
Uniquement

− naît de la veine axillo-brachiale


− devient sous-cutanée sur le muscle brachio-céphalique
− rejoint la veine jugulaire externe en profondeur.

Draine les muscles :


▪ Deltoïde
▪ Brachio-céphalique

Attention ce schéma
est en vue médiale !

101
L’artère circonflexe caudale de l’humérus
(< subscapulaire < axillaire < subclavière)
se distribue dans les muscles des fosses sub- et sous- scapulaires.

L’artère circonflexe de la scapula


(< subscapulaire < axillaire < subclavière)
Contourne le col de la scapula par derrière
Se distribue aux muscles sous- scapulaires.

Le nerf sus-scapulaire (C6 à C8)


▪ Parcours :
− aborde le bord crânial de la scapula et la contourne
− croise l'acromion et se termine dans le muscle sous-épineux

▪ Fonction :
Motricité des muscles sus-épineux (extenseur bras) et sous-épineux (abduct°)
C'est un nerf particulièrement exposé lors des fractures de la scapula.
En effet, lorsque le nerf est sectionné, on observe un boitement, fonte musculaire et une
posture caractéristique (abduction permanente) du membre au repos.
On ne peut rien y faire et ce n’est pas douloureux ni embêtant car le rôle des muscles est
repris par le deltoïde, le petit rond, le grand rond.
Par soucis d’esthétique, le propriétaire peut demander d’enlever le muscle sous-épineux, ce
qui remettra le membre dans l’axe.

Au niveau des os
On y trouve l’articulation scapulo-humérale. Elle est constituée de :
▪ la cavité glénoïde scapulaire
▪ la tête humérale

C'est une diarthrose capable d'opérer des mouvements de circumduction.

La synoviale est unique et délègue un cul-de-sac crânial pour le passage du tendon du m. biceps.

En clinique, cette synoviale est atteinte par voie latérale.


Pour l’atteindre, on pique au travers du muscle deltoïde, entre :
▪ l'acromion
▪ le grand tubercule huméral (ou tubercule latéral)

102
Précisez les points d'accès aux articulations de l'épaule, du
30 coude et du carpe chez le chien. Précisez les structures
traversées pour accéder à ces articulations.
Articulation de l’épaule
= articulation scapulo-humérale
= diarthrose sphéroïde responsable de la mobilité du membre dans son ensemble.

Les surfaces articulaires comprennent :


▪ la cavité glénoïde de la scapula
▪ la tête humérale, plus étendue que la cavité.

Les ligaments
La capsule est renforcée par 2 ligaments : les ligaments gléno-huméraux.
Ces ligaments participent au maintien de la tête humérale dans la cavité glénoïde.

Chez les ongulés Chez les carnivores


en situation plutôt crâniale en situation plutôt latérale

La capsule synoviale
L’articulation est complètement incluse dans une seule capsule qui délimite une vaste synoviale.
Donc une seule injection est nécessaire pour toucher toute l’articulation.

Artiodactyles et carnivores
Elle délègue une expansion, chargée de faciliter le
glissement du tendon du muscle biceps brachial.

L'approche chirurgicale
L’accès à cette articulation se fait par le côté :
▪ Crânio-médial (pour une luxation médiale)
▪ Crânio-latéral (pour un OCD = ostéochondrite disséquante)
au travers du muscle deltoïde, entre :
▪ l'acromion et
▪ le grand tubercule huméral (ou tubercule latéral)

Dans ces 2 approches, on doit respecter la veine omobrachiale (absente chez le chat).

Passe à la surface du deltoïde pour se


jeter dans la veine jugulaire ext
▪ Caudal (pour un OCD)
Lors de cette approche,
1. On tombe sur :
▪ le muscle deltoïde
▪ le chef long du triceps brachial
▪ le chef latéral du triceps brachial
2. En écartant le deltoïde, on tombe sur :

103
▪ le chef accessoire du triceps
▪ l’artère et la veine circonflexes caudales
▪ la branche musculaire du nerf axillaire
3. En écartant ces éléments, on peut atteindre la capsule articulaire.

Articulation du coude
= diarthrose
Elle se compose en fait de 3 articulations :
▪ l'huméro-radiale
▪ l'huméro-ulnaire
▪ la radio-ulnaire proximale

La cavité synoviale
est unique et sa capsule est renforcée par deux ligaments collatéraux.
Elle se ponctionne :

− SOIT en avant du ligament collatéral latéral (approche latérale)


− SOIT en longeant le bord externe de l'olécrâne (approche caudale)

104
L'abord chirurgical du coude
(luxation, fracture du bec de l'olécrâne, fracture du processus coronoïde, etc.)

1. L'abord médial expose :


▪ L’épicondyle médial
▪ L’insertion proximale des muscles
o Rond pronateur
o Fléchisseur radial du carpe
o Fléchisseur superficiel des doigts.
▪ Crânialement, le cordon des artère et veine médianes et du nerf médian.
▪ Caudalement, le nerf ulnaire (flexion de la main et des doigts, avec médian)

La capsule est ouverte après section du tendon du rond pronateur.

2. L'abord latéral expose :


▪ l'épicondyle latéral
▪ l'insertion proximale des muscles
o extenseurs
o ulnaire latéral
▪ les insertions distales des muscles :
o triceps (ext avant-bras)
o anconé (ext avant-bras)

Cette voie est plutôt réservée à l'abord


de l'articulation huméro-ulnaire.

105
Articulation du carpe
Composée de 2 rangées :
1. La rangée proximale = les os intermédio-radial et ulnaire du carpe
2. La seconde rangée comprend les os I, II, III et IV du carpe.

Il y a donc 3 étages articulaires diarthrodiaux :


▪ l'antébrachio-carpien
▪ le médio-carpien
▪ le carpo-métacarpien

Les trois synoviales


Correspondent aux 3 étages articulaires, donc :
▪ La synoviale antébrachio-carpienne = la plus étendue, la principale.
L'accès se fait par la face dorsale, le carpe en flexion forcée.
▪ La synoviale médio-carpienne
▪ La synoviale carpo-métacarpienne communiquent

La synoviale antébrachio-carpienne est isolée des deux autres qui communiquent entre elles.
Il faut donc faire deux injections.

L'accès chirurgical
1. Crânial
Entre :
▪ le tendon du muscle extenseur radial du carpe et
▪ le tendon du muscle extenseur commun des doigts

Dans cette approche, il faut écarter :


▪ les rameaux superficiels du nerf radial
▪ la veine céphalique accessoire
▪ l'artère antébrachiale superficielle

2. Médio-palmaire
Dans le rétinacle des fléchisseurs des doigts
Dans cette approche, il faut écarter :
▪ la veine céphalique
▪ l'artère et le nerf médian
▪ les arcades palmaires profondes (artères et veines).

106
Décrivez schématiquement les principaux nerfs moteurs
31 des muscles intrinsèques du membre antérieur. Précisez
leurs éventuels territoires cutanés.
Les nerfs pectoraux crâniaux (C6 à C8)
2 rameaux. Motricité des muscles pectoral descendant et transverse.

Les nerfs pectoraux caudaux (C8 et T1)


Composés de 2 ou 3 rameaux. Motricité du muscle pectoral ascendant.

Le nerf sous-scapulaire (C7)


Motricité d’une grande partie du sous-scapulaire (car partie caudale innervée par le nerf axillaire).

Le nerf sus-scapulaire (C6 à C8)


▪ Parcours :
− contourne le bord crânial de la scapula
− croise l'acromion et se termine dans le muscle

▪ Fonction :
Motricité des muscles sus-épineux (extenseur bras) et sous-épineux (abduct°)

C'est un nerf particulièrement exposé lors des fractures de la scapula.


En effet, lorsque le nerf est sectionné, on observe un boitement, fonte musculaire et
abduction permanente du membre au repos.

On ne peut rien y faire et ce n’est pas douloureux ni embêtant car le rôle des muscles est
repris par le deltoïde, le petit rond, le grand rond.

Par soucis d’esthétique, le propriétaire peut demander d’enlever le muscle sous-épineux, ce


qui remettra le membre dans l’axe.

Le nerf axillaire (C7 et C8)


▪ Fonction : Nerf de la flexion du bras
Motricité muscles
o Sous scapulaire, grand et petit ronds, deltoïde (fléchisseurs)
o Partie brachiale du brachio-céphalique (extenseur)
▪ Il détache :
Nerf cutané antébrachial crânial :
Sensibilité latérale du bras et de l’avant-bras.

C’est un nerf paradoxal car c’est le nerf de la flexion du bras mais ses dernières fibres
innervent le cléïdo-céphalique, qui est un muscle chargé de l’extension du bras.

107
Le nerf musculo-cutané (C7)
▪ Parcours :
− se place au bord caudal du biceps puis devient + superficiel.
Il prend alors le nom de nerf cutané antébrachial médial
− descend à la face interne de l'avant-bras jusqu'au boulet.

▪ Fonction : Il est le nerf de la flexion de l'avant-bras.


− Motricité des muscles, biceps brachial, coraco brachial, brachial.
− Sensibilité cutanée de la face interne de l'avant-bras et la moitie crâniale du carpe et du
métacarpe.
Chien
Il s'épuise avant le carpe et détache la anse axillaire = un rameau qui contourne
l'artère axillaire pour fusionner avec le nerf médian.

Le nerf radial (C7 C8 et T1)


▪ Parcours :
− se place entre l’artère et la veine axillaires
− passe entre le chef long et le chef médial du triceps
− longe la gouttière de torsion puis devient plus latéral.
▪ Fonction : C'est le nerf de l'extension de l'avant-bras, de la main et des doigts.
− Motricité du triceps, tenseur du facia lata antébrachial, anconé.
▪ Il détache :
o La branche profonde :
Fonction : Motricité :
− Extenseur radial du carpe
− Extenseur commun des doigts
− Extenseur latéral des doigts
− Extenseur oblique du carpe
− Brachio-radial, supinateur, ulnaire latéral.

o La branche superficielle = nerf cutané latéral de l’avant-bras


Fonction :
− Sensibilité cutanée de la région crânio-latérale de l'avant-bras, du carpe et de la face
dorsale des doigts.
Cheval
Sauf chez le cheval où elle s'épuise à hauteur du carpe

Les rameaux terminaux de cette branche forment les nerfs digitaux dorsaux
communs et propres abaxiaux.

Carnivores
Le cutané antébrachial latéral fournit :
1. Une branche latérale
qui donne :
▪ les nerfs digitaux dorsaux communs II, III et IV
▪ nerfs digitaux propres dorsaux axial II et abaxial III

108
▪ nerfs digitaux propres dorsaux axial III et axial IV
▪ nerfs digitaux propres dorsaux abaxial IV et axial V
2. Une branche médiale
qui donne :
▪ les nerfs digitaux propres axial I et abaxial II

Le nerf médian (C8 et T1)


▪ Parcours :
− quitte le plexus brachial par 2 racines qui se rejoignent ensuite
− se positionne en compagnie du nerf ulnaire puis s’en sépare au niveau de la trochlée de
l’humérus, va jusqu’au carpe
▪ Fonction : nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité :
o fléchisseur radial du carpe
o fléchisseurs profond et superficiel des doigts
o rond et carré pronateur
▪ Il détache :
Une branche latérale et une médiale
assurent la sensibilité de la face palmaire de la main et des doigts.

Carnivores
Les 2 branches se séparent au niveau du carpe.

1. La branche médiale
Donne :
▪ le nerf digital palmaire commun I
donne les nerfs digitaux palmaires propres axial I et abaxial II
▪ le nerf digital palmaire commun II
donne les nerfs digitaux palmaires propres axial II et abaxial III

2. La branche latérale
Donne :
▪ le nerf digital palmaire commun III
qui se divise en :
• digital palmaire propre axial III
• digital propre palmaire axial IV

Tous ces nerfs issus du médian sont supplées par des branches du nerf ulnaire.
La sensibilité palmaire de la main et des doigts dépend donc de ces 2 nerfs.

Le nerf ulnaire (C8 et T1)


▪ Parcours :
− sort du plexus brachial accolé au nerf médian
− suit ce nerf jusqu'à hauteur du coude où il s'en sépare
− descend jusqu’au carpe où il se divise en ses rameaux

109
▪ Fonction : Avec le nerf médian, c le nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité :
o Fléchisseur ulnaire du carpe
o Fléchisseur superficiel des doigts
o Fléchisseur profond des doigts
▪ Il détache :
1. Le nerf cutané caudal de l'avant-bras
Sensibilité face caudale de l'avant-bras.

2. Le rameau terminal dorsal


Descends à la face dorso-latérale du métacarpe du doigt le + externe.
Carnivores
Il se poursuit par le nerf digital dorsal propre abaxial V
sensibilité de la face dorso-latérale du doigt le plus externe.
3. Le rameau terminal palmaire
Le + développé. Il est rejoint par la branche latérale du nerf médian et descend en face
interne du carpe pour se diviser en :
▪ une branche profonde
▪ une branche superficielle

Carnivores
1. La branche profonde
Très développé.
Se divise en nerfs métacarpiens palmaires
Fusionne avec digitaux palmaires communs issus du médian
Sensibilité de la face palmaire de la main avec les divisions du nerf médian

2. La branche superficielle
Participe au nerf digital palmaire commun IV et au nerf digital palmaire propre abaxial V.
Sensibilité cutanée de la région correspondante.

De plus, la sensibilité cutanée de la face médiale est assurée par :


▪ Les branches perforantes des nerfs rachidiens T3 (branches intercostales)

La sensibilité cutanée de la face latérale est assurée par :


▪ la branche cutanée du nerf axillaire.
▪ les branches ventrales des nerfs C5, T2 et T3

110
111
Décrivez brièvement le trajet du nerf radial. Quels sont les
32 symptômes majeurs de sa section complète ?

Le nerf radial (C7 C8 et T1)


▪ Parcours :
− se place entre l’artère et la veine axillaires
− passe entre le chef long et le chef médial du triceps
− longe la gouttière de torsion puis devient plus latéral.
▪ Fonction : C'est le nerf de l'extension de l'avant-bras, de la main et des doigts.
− Motricité du triceps, tenseur du facia lata antébrachial, anconé.
▪ Il détache :
o La branche profonde :
Fonction : Motricité :
− Extenseur radial du carpe
− Extenseur commun des doigts
− Extenseur latéral des doigts
− Extenseur oblique du carpe
− Brachio-radial, supinateur, ulnaire latéral.

o La branche superficielle = nerf cutané latéral de l’avant-bras


Fonction :
− Sensibilité cutanée de la région crânio-latérale de l'avant-bras, du carpe et de
la face dorsale des doigts.
Cheval
Sauf chez le cheval où elle s'épuise à hauteur du carpe

Les rameaux terminaux de cette branche forment les nerfs :


▪ digitaux dorsaux communs
▪ propres abaxiaux.
Carnivores
Le cutané antébrachial latéral fournit :
1. Une branche latérale
qui donne :
▪ les nerfs digitaux dorsaux communs II, III et IV
▪ nerfs digitaux propres dorsaux axial II et abaxial III
▪ nerfs digitaux propres dorsaux axial III et axial IV
▪ nerfs digitaux propres dorsaux abaxial IV et axial V
2. Une branche médiale
qui donne :
▪ les nerfs digitaux propres axial I et abaxial II

112
La paralysie du nerf radial peut être dramatique.
Une lésion du nerf à hauteur du bras (ex : suite à une fracture de l'humérus) cause
l’impossibilité d'étendre le membre en dessous du coude et de prendre appui.
Une lésion du nerf en aval28 de l'humérus épargnera le triceps.
L'animal conservera l'appui et pourra souvent compenser le déficit de l'extension de
la main et des doigts par un "lancer" crânial du membre.

28
Plus bas, au delà

113
Décrivez brièvement le trajet du nerf médian. Quels sont
33 les symptômes majeurs de sa section complète?
Le nerf médian (C8 et T1)
▪ Parcours :
− quitte le plexus brachial par 2 racines qui se rejoignent ensuite
− se positionne en compagnie du nerf ulnaire
− puis s’en sépare au niveau de la trochlée de l’humérus, va jusqu’au carpe
▪ Fonction : nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité :
o fléchisseur radial du carpe
o fléchisseurs profond et superficiel des doigts
o rond et carré pronateur
▪ Il détache :
Une branche latérale et une médiale
assurent la sensibilité de la face palmaire de la main et des doigts.

Carnivores
Les 2 branches se séparent au niveau du carpe.

1. La branche médiale
Donne :
▪ le nerf digital palmaire commun I
donne les nerfs digitaux palmaires propres axial I et abaxial II
▪ le nerf digital palmaire commun II
donne les nerfs digitaux palmaires propres axial II et abaxial III

2. La branche latérale
Donne :
▪ le nerf digital palmaire commun III
qui se divise en :
• digital palmaire propre axial III
• digital propre palmaire axial IV

Tous ces nerfs issus du médian sont supplées par des branches du nerf ulnaire.
La sensibilité palmaire de la main et des doigts dépend donc de ces 2 nerfs.

114
En cas de section du nerf médian
On peut compter sur le nerf ulnaire pour s’occuper :

▪ De la sensibilité de la main et des doigts


Il fusionne avec tous les digitaux palmaires communs issus du médian et les supplémente.
▪ De l’innervation des muscles
o Fléchisseur superficiel des doigts
o Fléchisseur profond des doigts

La perte de sensibilité de la main et de la flexion des doigts n’est donc pas totale mais
partielle.

Par contre, le nerf médian est le seul nerf qui innerve :


▪ Le fléchisseur radial du carpe donc perte flexion de la main
▪ Le rond et carré pronateur donc perte pronation de l’avant-bras

115
Décrivez les muscles responsables de la mobilité des doigts
34 chez le chien. Précisez leurs nerfs moteurs et les
principales artères qui les irriguent.

Généralités
Les doigts opèrent essentiellement des mouvements de flexion-extension.
Chaque doigt principal (II à V) est mobilisé par 2 muscles extenseurs et 2 muscles fléchisseurs.

▪ Doigt II :
o Extenseur du pouce et de l’index, extenseur commun des doigts
o Perforé et perforant.
▪ Doigt III, IV et V :
o Extenseur des doigts latéraux, extenseur commun des doigts
o Perforé et perforant.

Les quatre doigts principaux possèdent également une paire de muscles interosseux à leur face
palmaire.

Innervation des muscles d’extension des doigts


Il s’agit du nerf radial

Le nerf radial (C7 C8 et T1)


▪ Parcours :
− se place entre l’artère et la veine axillaires
− passe entre le chef long et le chef médial du triceps
− longe la gouttière de torsion puis devient plus latéral.
▪ Fonction : C'est le nerf de l'extension de l'avant-bras, de la main et des doigts.
− Motricité du triceps, tenseur du facia lata antébrachial, anconé.
▪ Il détache :
o La branche profonde :
Fonction : Motricité :
− Extenseur radial du carpe
− Extenseur commun des doigts
− Extenseur latéral des doigts
− Extenseur oblique du carpe
− Brachio-radial, supinateur, ulnaire latéral.

o La branche superficielle = nerf cutané latéral de l’avant-bras


Fonction :
− Sensibilité cutanée de la région crânio-latérale de l'avant-bras, du carpe et de la face
dorsale des doigts.

116
Innervation des muscles de flexion des doigts
Il s’agit du nerf médian et du nerf ulnaire

Le nerf médian (C8 et T1)


▪ Parcours :
− quitte le plexus brachial par 2 racines qui se rejoignent ensuite au niveau de
l'anse axillaire
− se positionne en compagnie du nerf ulnaire puis s’en sépare au niveau de la
trochlée de l’humérus, va jusqu’au carpe
▪ Fonction : nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité :
o fléchisseur radial du carpe
o fléchisseurs profond et superficiel des doigts
o rond et carré pronateur
▪ Il détache :
Une branche latérale et une médiale
assurent la sensibilité de la face palmaire de la main et des doigts

Le nerf ulnaire (C8 et T1)


▪ Parcours :
− sort du plexus brachial accolé au nerf médian
− suit ce nerf jusqu'à hauteur du coude où il s'en sépare
− descend jusqu’au carpe où il se divise en ses rameaux
▪ Fonction : Avec le nerf médian, c le nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité des muscles :
o Fléchisseur ulnaire du carpe
o Fléchisseur superficiel des doigts
o Fléchisseur profond des doigts
▪ Il détache :
1. Le nerf cutané caudal de l'avant-bras
Sensibilité face caudale de l'avant-bras.

2. Le rameau terminal dorsal


Descends à la face dorso-latérale du métacarpe du doigt le + externe

117
Les artères qui irriguent la main proviennent de :
• l’artère médiane, qui est la continuation de
• l’artère brachiale (qui intervient aussi), qui est la continuation de
• l’artère axillaire, qui provient
• des artères subclavières.

1. Les artères palmaires


= plus développées car elles franchissent le carpe du côté de la flexion et ont une meilleure
protection. Elles se disposent en un plan superficiel et profond et forment les artères digitales
palmaires propres

2. Les artères dorsales


= beaucoup + grêles les précédentes. Se disposent également en deux plans et forment les artères
dorsales digitales propres.

La face dorsale
1. Le plan superficiel
Carnivores
UNIQUEMENT

Antébrachiale superficielle crâniale Vient artère brachiale

Digitales communes dorsales

Digitales propres dorsales

2. Le plan profond

rameau dorsal de l'artère ulnaire + rameau dorsal de l'artère interosseuse palmaire


Vient A brachiale Vient A médiane

Réseau carpien

Les artères métacarpiennes dorsales I, II, III et IV

s'anastomosent avec les artères digitales communes dorsales pour former, les artères
digitales propres dorsales. Comme leurs homologues palmaires, elles se divisent en 2
rameaux à destination de deux doigts adjacents.

118
La face palmaire
1. Le plan superficiel
L’artère médiane + Le rameau superficiel de l'interosseuse
palmaire

L’arcade palmaire superficielle

L’artère dig com palm I Les artères digitales communes palmaires II, III et IV

Les artères digitales propres palmaires II, III, IV

2. Le plan profond

L’artère radiale (distale) + Le rameau profond de l'artère interosseuse palmaire


Vient de A médiane

L’arcade palmaire profonde

Les artères métacarpiennes communes palmaires II, III et IV

s'anastomosent avec les artères digitales communes palmaires (plan superficiel) à hauteur de
l'extrémité distale des métacarpes pour former, les artères digitales propres palmaires à
destination de la face axiale (ou abaxiale) de 2 doigts adjacents.

Les veines qui drainent la région de la main arrivent dans :


• la veine céphalique qui, elle, arrive dans :
• la veine jugulaire externe, qui elle arrive dans :
• la veine cave crâniale.
La veine céphalique
Parcours
− naît du réseau de la main au niveau de la face palmaire du métacarpe
− est rejointe par la veine céphalique accessoire
résulte des veines digitales communes dorsales.
− est rejointe par la veine médiane du coude
Carnivores

119
sert d’anastomose entre la veine céphalique et la
veine brachiale superficielle.

La face dorsale de la main


1. Le plan superficiel
Les quatre doigts principaux (II, III, IV et V) possèdent :
• une veine digitale propre dorsale axiale
• une veine digitale propre dorsale abaxiale
Le pouce ne possède qu'une veine axiale

Veine céphalique accessoire Veine ulnaire


Va vers V céphalique Va vers V médiane qui va vers V céphalique

Arcade dorsale superficielle

Veines digitales communes dorsales (I, II, III, IV)


communiquent avec
Veines digitales propres dorsales ax/ab correspondantes palmaires par
anastomoses interdigitées
2. Le plan profond
Veine interosseuse commune

Veine ulnaire Réseau carpien palmaire


Va vers V médiane Ci-dessous
Réseau veineux dorsal du carpe

Veines métacarpiennes dorsales

La face palmaire de la main


Chaque doigt principal possède :
• une veine digitale propre palmaire axiale
• une veine digitale propre palmaire abaxiale

Veine céphalique Veine interosseuse


MED LAT
Va vers V méniane

arcade palmaire superficielle proximale

arcade palmaire superficielle distale

via veines digitales communes palmaires

Veines digitales propres palmaires ax/ab

120
Décrivez le schéma général de la vascularisation et de
35 l'innervation sensitive de la main du chien.

Les artères qui irriguent la main proviennent de :


• l’artère médiane, qui est la continuation de
• l’artère brachiale (qui intervient aussi), qui est la continuation de
• l’artère axillaire, qui provient
• des artères subclavières.

1. Les artères palmaires


= plus développées car elles franchissent le carpe du côté de la flexion et ont une meilleure
protection. Elles se disposent en un plan superficiel et profond et forment les artères
digitales palmaires propres

2. Les artères dorsales


= beaucoup + grêles les précédentes. Se disposent également en deux plans et forment les
artères dorsales digitales propres.

La face dorsale
1. Le plan superficiel
Carnivores
UNIQUEMENT

Artère antébrachiale superficielle crâniale Vient artère brachiale

Les artères digitales communes dorsales

Les artères digitales propres dorsales

121
2. Le plan profond

rameau dorsal de l'artère ulnaire + rameau dorsal de l'artère interosseuse palmaire


Vient A brachiale Vient A médiane

Réseau carpien

Les artères métacarpiennes dorsales I, II, III et IV

s'anastomosent avec les artères digitales communes dorsales pour former, les artères
digitales propres dorsales. Comme leurs homologues palmaires, elles se divisent en 2
rameaux à destination de deux doigts adjacents.

La face palmaire
1. Le plan superficiel
L’artère médiane + Le rameau superficiel de l'interosseuse
palmaire

L’arcade palmaire superficielle

L’artère dig com palm I Les artères digitales communes palmaires II, III et IV

Les artères digitales propres palmaires II, III, IV

2. Le plan profond

L’artère radiale (distale) + Le rameau profond de l'artère interosseuse palmaire


Vient de A médiane

L’arcade palmaire profonde

Les artères métacarpiennes communes palmaires II, III et IV

s'anastomosent avec les artères digitales communes palmaires (plan superficiel) à hauteur de
l'extrémité distale des métacarpes pour former, les artères digitales propres palmaires à
destination de la face axiale (ou abaxiale) de 2 doigts adjacents.

122
123
Les veines qui drainent la région de la main arrivent dans :
• la veine céphalique qui, elle, arrive dans :
• la veine jugulaire externe, qui elle arrive dans :
• la veine cave crâniale.
La veine céphalique
Parcours
− naît du réseau de la main au niveau de la face palmaire du métacarpe
− est rejointe par la veine céphalique accessoire
résulte des veines digitales communes dorsales.
− est rejointe par la veine médiane du coude
Carnivores
sert d’anastomose entre la veine céphalique et la
veine brachiale superficielle.

La face dorsale de la main


1. Le plan superficiel
Les quatre doigts principaux (II, III, IV et V) possèdent :
• une veine digitale propre dorsale axiale
• une veine digitale propre dorsale abaxiale
Le pouce ne possède qu'une veine axiale

Veine céphalique accessoire Veine ulnaire


Va vers V céphalique Va vers V médiane qui va vers V céphalique

Arcade dorsale superficielle

Veines digitales communes dorsales (I, II, III, IV)


communiquent avec
Veines digitales propres dorsales ax/ab correspondantes palmaires par
anastomoses interdigitées
2. Le plan profond
Veine interosseuse commune

Veine ulnaire Réseau carpien palmaire


Va vers V médiane Ci-dessous
Réseau veineux dorsal du carpe

Veines métacarpiennes dorsales

124
La face palmaire de la main
Chaque doigt principal possède :
• une veine digitale propre palmaire axiale
• une veine digitale propre palmaire abaxiale.

Veine céphalique Veine interosseuse


MED LAT
Va vers V méniane

arcade palmaire superficielle proximale

arcade palmaire superficielle distale

via veines digitales communes palmaires

Veines digitales propres palmaires ax/ab

125

Le nerf radial (C7 C8 et T1)
▪ Parcours :
− se place entre l’artère et la veine axillaires
− passe entre le chef long et le chef médial du triceps
− longe la gouttière de torsion puis devient plus latéral.
▪ Fonction : C'est le nerf de l'extension de l'avant-bras, de la main et des doigts.
− Motricité du triceps, tenseur du facia lata antébrachial, anconé.
▪ Il détache :
o La branche profonde :
Fonction : Motricité :
− Extenseur radial du carpe
− Extenseur commun des doigts
− Extenseur latéral des doigts
− Extenseur oblique du carpe
− Brachio-radial, supinateur, ulnaire latéral.

o La branche superficielle = nerf cutané latéral de l’avant-bras


Fonction :
− Sensibilité cutanée de la région crânio-latérale de l'avant-bras, du carpe et de la face
dorsale des doigts.
Cheval
Sauf chez le cheval où elle s'épuise à hauteur du carpe

Les rameaux terminaux de cette branche forment les nerfs digitaux dorsaux
communs et propres abaxiaux.

Carnivores
Le cutané antébrachial latéral fournit :
1. Une branche latérale
qui donne :
▪ les nerfs digitaux dorsaux communs II, III et IV
▪ nerfs digitaux propres dorsaux axial II et abaxial III
▪ nerfs digitaux propres dorsaux axial III et axial IV
▪ nerfs digitaux propres dorsaux abaxial IV et axial V
2. Une branche médiale
qui donne :
▪ les nerfs digitaux propres axial I et abaxial II

126
Le nerf médian (C8 et T1)
▪ Parcours :
− quitte le plexus brachial par 2 racines qui se rejoignent ensuite
− se positionne en compagnie du nerf ulnaire puis s’en sépare au niveau de la trochlée de
l’humérus, va jusqu’au carpe
▪ Fonction : nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité :
o fléchisseur radial du carpe
o fléchisseurs profond et superficiel des doigts
o rond et carré pronateur
▪ Il détache :
Une branche latérale et une médiale
assurent la sensibilité de la face palmaire de la main et des doigts.

Carnivores
Les 2 branches se séparent au niveau du carpe.

1. La branche médiale
Donne :
▪ le nerf digital palmaire commun I
donne les nerfs digitaux palmaires propres axial I et abaxial II
▪ le nerf digital palmaire commun II
donne les nerfs digitaux palmaires propres axial II et abaxial III

2. La branche latérale
Donne :
▪ le nerf digital palmaire commun III
qui se divise en :
• digital palmaire propre axial III
• digital propre palmaire axial IV

Tous ces nerfs issus du médian sont supplées par des branches du nerf ulnaire.
La sensibilité palmaire de la main et des doigts dépend donc de ces 2 nerfs.

Le nerf ulnaire (C8 et T1)


▪ Parcours :
− sort du plexus brachial accolé au nerf médian
− suit ce nerf jusqu'à hauteur du coude où il s'en sépare
− descend jusqu’au carpe où il se divise en ses rameaux
▪ Fonction : Avec le nerf médian, c le nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité :
o Fléchisseur ulnaire du carpe
o Fléchisseur superficiel des doigts
o Fléchisseur profond des doigts
▪ Il détache :

127
1. Le nerf cutané caudal de l'avant-bras
Sensibilité face caudale de l'avant-bras.

2. Le rameau terminal dorsal


Descends à la face dorso-latérale du métacarpe du doigt le + externe.
Carnivores
Il se poursuit par le nerf digital dorsal propre abaxial V
sensibilité de la face dorso-latérale du doigt le plus externe.
3. Le rameau terminal palmaire
est rejoint par la branche latérale du nerf médian.
Se divise en :
▪ une branche profonde
▪ une branche superficielle

Carnivores
1. La branche profonde
Très développé.
Se divise en nerfs métacarpiens palmaires
Fusionne avec digitaux palmaires communs issus du médian
Sensibilité de la face palmaire de la main avec les divisions du nerf médian

2. La branche superficielle
Participe :
o au nerf digital palmaire commun IV
o au nerf digital palmaire propre abaxial V.
Sensibilité cutanée de la région correspondante.

128
Décrivez les structures rencontrées lors de l'amputation du
36 membre antérieur à mi-hauteur du bras.

Le bras
= le premier segment libre du membre.
Il possède l'humérus comme charpente.

Les reliefs palpables de l’humérus


▪ Tubercule majeur
▪ Crête antérieure de la gouttière de torsion
▪ Épicondyles (latéral et médial)

Les reliefs musculaires


▪ Cléïdo-brachial en face crâniale
Innervé par le nerf axillaire (C7 C8)
Vascularisé par l’artère cervicale superficielle (collatérale de la subclavière)

▪ Deltoïde en face latérale


Innervé par le nerf axillaire (C7 C8)
Vascularisé par :
o Rameau deltoïdien de l’artère axillaire (terminale de la subclavière)
o L’artère cervicale superficielle (collat de la subclavière)

▪ Triceps brachial :
o en face latérale : le chef latéral
o en face caudale : le chef long
Innervé par le nerf radial (C7 C8 T1)
Vascularisé par l’artère subscapulaire (collat de l’axillaire) et l‘artère profonde du bras (<
artère brachiale : terminale de l’axillaire)

▪ Le tenseur du fascia antébrachial en face caudo-médiale


Innervé par le nerf radial (C7 C8 T1)
Vascularisé par l’artère thoraco-dorsale (< subscapulaire < axillaire < subclavière)

▪ Les pectoraux transverse et descendant en face médiale


Innervé par nerfs pectoraux crâniaux (C6 à C8)29
Vascularisé par artère thoracique latérale (collat de l’axillaire) + l’artère cervicale
superficielle (collat subclavière)

Plus profondément, se situent les muscles


▪ Biceps brachial (en dessous du cléïdo-brachial) : Principal fléchisseur de l’avant-bras
Innervé par le nerf musculo-cutané (C7)
Vascularisé par
o L’artère circonflexe crâniale de l'humérus (< axillaire < subclavière)

29
Les caudaux innervent l’ascendant

129
o L’artère bicipitale (< artère brachiale : terminale de l’axillaire)
o L’artère transverse du coude (< artère brachiale)
▪ Brachial (dans la gouttière de torsion de l'humérus).
Leurs tendons terminaux se palpent à la face médio-crâniale du coude.
▪ Coraco-brachial, qui est situé médio-caudalement.

La sensibilité cutanée (juste un rappel)


de la face :

▪ MÉDIALE est assurée par les branches intercostales des nerfs rachidiens T3
▪ LATÉRALE est assurée par la branche cutanée du nerf axillaire.
Les branches ventrales des nerfs C5, T2 et T3 participent également.

L'innervation motrice
▪ L’extension du bras dépend des nerfs :
o axillaire (muscle cléïdo-brachial)
o supra-scapulaire (muscles sus- et sous-épineux)
▪ L’extension de l’avant-bras dépend du nerf :
o radial (triceps et anconé)
▪ La flexion de l’avant-bras dépend du nerf :
o musculo-cutané (biceps et brachial)
▪ L’abduction et l’adduction dépendent du nerf :
o axillaire (ABD = deltoïde et petit rond, ADD = sous-scapulaire et grand rond)

La vascularisation du bras
▪ L'artère brachiale (< artère axillaire)
Parcours :
− Longe le bord postérieur du biceps en face médiale du bras, où elle peut être palpée.
entre le triceps et les pectoraux
− Croise l'humérus et se termine en avant du coude, en face interne
− Se poursuit par l'artère médiane

Elle est accompagnée de la veine brachiale et des nerfs médian et ulnaire.

▪ La veine céphalique
Parcours :
− Naît du réseau veineux de la main au niveau de la face palmaire des métacarpes
− Remonte de l'avant-bras en face crâniomédiale
− S'enfonce en dessous du muscle deltoïde.

Elle délègue la veine omo-brachiale.

130
Décrivez les caractéristiques et la position des différentes
37 glandes cutanées chez le chien et le chat.

Les glandes cutanées sont habituellement rangées en deux grandes catégories :

o les glandes sébacées


o les glandes sudoripares

Dans les deux catégories, des glandes ont évolué pour acquérir une morphologie particulière.

Les glandes sudoripares et sudoripares modifiées


Les glandes sudoripares
Sont tubulaires aveugles.
➢ Eccrines
au niveau des zones dépourvues de poils et s’ouvrent en surface de l’épiderme.
➢ Apocrines
se trouvent au niveau d’un follicule pileux.
Leur sécrétion est responsable de l’odeur caractéristique de l’espèce.
Chat
Les apocrines n’existent pas chez le chat

Les glandes mammaires


La chienne possède 5 ou 6 paires de mamelles (2 thorac, 2 abdominales et 1(2) inguinales)
La chatte possède 4 paires de mamelles (2 thoraciques et 2 abdominales.)

Les glandes sébacées et sébacées modifiées


Les glandes sébacées
Souvent associées à un follicule pileux.

Ces glandes sont de type holocrine (= toute la glande est libérée en même temps que sa sécrétion).
La sécrétion, le sébum, est grasse et est éliminée à la base du poil
Rôle : lubrifier et protéger le poil contre les agents extérieurs (pluie et air).
Les glandes préputiales
Leur sécrétion porte le nom de smegma et est évacuée dans le prépuce.

Rôle : conférer une odeur particulière au sexe du mâle et donc de participer au


rapprochement des sexes + marquage du territoire via l’urine.

Les glandes circumorales : Spécifiques au chat


Situées au pourtour de l’ouverture buccale mais sont + abondantes au niveau du menton.
Rôle : marquer son territoire et son « propriétaire ».
Les glandes caudales
Situées à la base de la queue.
• Chez le chat, glandes pilo-sébacées très développées (+ développées chez le mâle)
• Chez le chien, moins développées et situées plus caudalement.

131
Sont + développées chez le vieux mâle et prennent le nom de glandes hépatoïdes.
Elles peuvent dégénérer en tumeur bénigne.
Rôle :
o reconnaissance conspécifique
o attraction du partenaire sexuel
o stimulation de la libido
o marquage du territoire.
Les glandes des sinus para-anaux (2)
Situées de part et d’autre du canal anal.
Leur contenu est expulsé lors de la défécation et confère aux matières fécales une odeur propre.
Les canaux excréteurs s’obstruent fréquemment chez le chien.
On doit souvent les vider et parfois les enlever.
Rôle : marquage du territoire.

Les glandes anales inexistantes30 MAIS glandes circumanales = équivalent


Au niveau de la zone glabre qui entoure l’anus.
Présentes chez les deux sexes.
Rôle : reconnaissance individuelle responsable de l’exploration mutuelle de la région anale
chez deux chiens qui se rencontrent.
Les glandes cornuales : inexistantes
Les glandes inguinales : inexistantes

30
On les appelle ainsi chez les ovins et caprins

132
Décrivez les principaux muscles qui mobilisent l'articulation
38 coxo-fémorale. Précisez les moyens d'exploration de cette
articulation chez le chien.
L’articulation coxo-fémorale
= diarthrose constituée de :

▪ la cavité acétabulaire entourée d’une lèvre cartilagineuse


▪ la tête fémorale presque sphérique qui présente une petite fossette.

retenue dans la cavité par le ligament de la tête fémorale et par le ligament


transverse qui rétrécit le bord de la cavité en arrière de la tête fémorale.

La capsule articulaire est vaste et l'articulation est capable de mouvements de circumduction.

L’os coxal
Composé des 3 éléments pairs de la ceinture pelvienne :

1. l'ilium
2. le pubis
3. l'ischium

L'ensemble des 6 os forme le coxal, uni au sacrum par les 2


articulations sacro-ischiatiques.
Les reliefs palpables du coxal sont :
▪ l'épine iliaque dorsale
▪ l'épine iliaque ventrale
▪ l'angle interne de l'ilium
▪ l'angle externe de l'ilium (angle de la croupe)
▪ le ligament sacrotubéreux
▪ la tubérosité ischiatique

Ces éléments sont parfaitement visibles en radiographie.


La tubérosité ischiatique ne se soude que vers 12 mois et la
crête iliaque vers 15 mois.

Le fémur
= premier segment mobile du membre postérieur.
Les reliefs palpables sont :
▪ le grand trochanter
▪ les épicondyles latéral et médial
▪ la trochlée

133
Les muscles qui mobilisent l’articulation
▪ Le muscle fessier superficiel
est divisé en 2 portions réunies par un mince fascia à la surface du fessier moyen.
Ins1 : Crête sacrale médiale
Ins2 : Tubérosité glutéale de l’angle de la hanche
Fonction :
o Abducteur
o Faible pronateur de la cuisse

Innervation : glutéal crânial et caudal (< plexus pelvien)


Vascularisation : artère glutéale crâniale (< glutéale caudale < iliaque interne)

▪ Le fessier moyen
occupe la face externe de l'ilium, des 2 angles jusqu'au long de la crête iliaque.
Ce muscle recouvre le muscle fessier profond.
Ins1 : Face dorsale de l’os ilium (crête iliaque)
Ins2 : Sommet du grand trochanter
Fonction :
o Le plus puissant extenseur de la cuisse
o Propulsion

Innervation : glutéal crânial (< plexus pelvien)


Vascularisation : artère glutéale crâniale (< glutéale caudale < iliaque interne)

▪ Les muscles biceps fémoral, latéralement


Ins1 : Bord latéral de la tubérosité ischiatique
Ins2 : Fascia jambier
Fct :
o Fléchisseur la jambe31 (au soutien : avec le semi-tendineux et semi-membraneux)
o Légère abduction
o Extenseur jambe (à l’appui : par l’ouverture du grasset, vu que la jambe se relève
donc va tirer le grasset en arrière)
o Redresse le bassin

Innervation : nerf fibulaire commun (< nerf sciatique) + nerf glutéal caudal
Vascularisation : ??

▪ Semi-tendineux, caudo-latéralement
Ins1 : face ventrale de la tubérosité ischiatique
Ins2 : revers médial de la crête tibiale (fusionne avec fascia jambier)
Fct :
o fléchisseur de la jambe
o extension de la cuisse
o redresse le bassin

31
Rôle paradoxal, dépendant de l’appui ou du soutien

134
Innervation : nerf cutané fémoral caudal (S2) + nerf tibial (< sciatique)
Vascularisation : ??

▪ Semi-membraneux, caudo-latéralement
Ins1 : face ventrale de la tubérosité ischiatique
Ins2 : condyle médial du tibia
Fct : extenseur de la cuisse
Innervation : nerf tibial
Vascularisation : artère saphène (< fémorale < iliaque ext)

▪ Abducteur caudal, caudo-latéralement


Ins1 : COURT : Face ventrale de l’os pubis
GRAND : Face ventrale de l’os ischium
Ins2 : Face caudo-médiale du fémur
Fct : Abducteurs de la cuisse + GRAND : extension, supination

▪ Les muscles profonds du bassin :


Obturateur externe, interne, jumeaux du bassin, carré fémoral et piriforme

▪ Les muscles grand psoas et iliaque


agissent en synergie avec ceux cités juste au-dessus.
Ils exercent en permanence une traction crânio-dorsale sur l'extrémité proximale du fémur.
Ceci explique que la majorité des luxations coxofémorales sont dues à déboîtement crânial
de la tête fémorale.

▪ Les muscles pectiné, gracile, sartorius et adducteurs, médialement.


Les muscles gracile et sartorius sont palpables.

Innervation : nerf obturateur (L4 L5 L6)


Vascularisation : Profonde de la cuisse (< iliaque externe)

▪ Les chefs du quadriceps et le tenseur du fascia lata, crânialement.

Exploration de l’articulation
Cette articulation est parfaitement visible en radiologie.

Elle peut être ponctionnée en portant le membre en légère abduction


chez l'animal en décubitus latéral opposé.

L'aiguille est insérée dorso-crânialement par rapport au sommet du


grand trochanter et dirigée médialement et ventralement pour
atteindre la tête fémorale.

Cette articulation est le siège de nombreuses pathologies


luxations, arthrites arthroses, dysplasie, fractures, nécrose

Les traitements sont souvent chirurgicaux.


L'accès chirurgical peut se faire par 5 approches dont la plus classique est l'approche crânio-latérale.

135
L’approche crânio-latérale
Cette approche permet d'accéder à l'articulation en passant entre :
▪ le fessier moyen et
▪ le droit crânial de la cuisse

Le tendon du fessier profond est partiellement incisé.

1. Une fois que la peau est incisée, on tombe sur les muscles :
• fessiers superficiel et moyen
• biceps fémoral
• tenseur du fascia lata
2. On fait une incision dans le fascia lata et le fascia glutéal.
3. Cela permet de dégager le biceps fémoral et ainsi, on tombe sur :
• le grand trochanter
• le chef latéral du quadriceps
4. En incisant le chef latéral du quadriceps,
on peut atteindre la capsule articulaire
Il faut éviter le cordon vasculo-nerveux du nerf fémoral et les artère et veine
circonflexes crâniales de la cuisse.

L'approche dorsale
Se fait par :
▪ la section des muscles fessiers
▪ voire l'ostéotomie32 du grand trochanter et l’incision des muscles obturateur int et jumeaux.

32
section chirurgicale d'un os, pour en modifier son axe, sa taille ou sa forme

136
Cette approche permet un large accès à l'articulation.
Le nerf sciatique passe derrière le grand trochanter. Il doit être visualisé.

137
Décrivez les structures rencontrées lors de l'approche
39 crânio-latérale de l'articulation de la hanche.

L'accès chirurgical peut se faire par 5 approches dont la plus classique est l'approche crânio-latérale.

L’approche crânio-latérale
Cette approche permet d'accéder à l'articulation en passant entre :
▪ le fessier moyen et
▪ le droit crânial de la cuisse

Le tendon du fessier profond est partiellement incisé.

1. Une fois que la peau est incisée, on tombe sur les muscles :
• fessiers superficiel et moyen
• biceps fémoral
• tenseur du fascia lata
2. On fait une incision dans le fascia lata et le fascia glutéal.
3. Cela permet de dégager le biceps fémoral et ainsi, on tombe sur :
• le grand trochanter
• le chef latéral du quadriceps
4. En écartant les fessiers et le biceps fémoral
et en incisant le chef latéral du quadriceps,
on peut atteindre la capsule articulaire
Il faut éviter le cordon vasculo-nerveux du nerf fémoral et les artère et veine
circonflexes crâniales de la cuisse.

138
L'approche dorsale
Se fait par :

▪ la section des muscles fessiers


▪ voire l'ostéotomie33 du grand trochanter et la ténotomie34 des muscles obturateur int et
jumeaux.

Cette approche permet un large accès à l'articulation.


Le nerf sciatique passe derrière le grand trochanter. Il doit être visualisé.

33
section chirurgicale d'un os, pour en modifier son axe, sa taille ou sa forme
34
acte chirurgical qui implique la division d'un tendon

139
Décrivez les éléments de l'articulation du grasset et les
40 corrélats cliniques vus au cours. Précisez les moyens
d'exploration de cette articulation chez le chien
L’articulation
= diarthrose constituée de 2 articulations :

▪ L’articulation fémoro-tibiale
Comprend :
• les condyles fémoraux
• le plateau tibial

Elle est complétée de :


− 2 ménisques
− 2 ligaments collatéraux latéral et médial (palpables)
− 2 ligaments croisés
− 1 ligament caudal membraneux

Ses mouvements sont essentiellement la flexion et l'extension ainsi qu'une faible rotation

▪ L’articulation fémoro-patellaire
Comprend :
• la patella, qui glisse dans
• la trochlée fémorale

La patella est maintenue par les fibrocartilages para-patellaires qui la prolongent.


L’articulation est complétée par :
− le ligament fémoro-patellaire, qui rejoint le fémur
− le ligament tibio-patellaire (ou rotulien, palpable), qui rejoint le tibia

140
La synoviale
Il existe 3 synoviales associées à l’articulation du grasset :

1. La capsule fémoro-patellaire
2. La capsule fémoro-tibiale latérale
3. La capsule fémoro-tibiale médiale

Les trois synoviales du grasset communiquent entre-elles.

Leur accès commun est crânial, le long du bord interne du ligament rotulien.

Ces deux articulations se visualisent très bien en radiologie.

L'innervation du grasset
▪ Majoritairement par le nerf cutané fémoral latéral
▪ Minoritairement par le nerf saphène (< nerf fémoral) en face médiale.

Le nerf cutané fémoral latéral


Origine : L4 et L5 + participation de L3.
Fonctions : - Rameau profond : motricité du muscle grand psoas

- Rameau superficiel : sensibilité de la région médiale de la cuisse, de


l'angle de la hanche jusqu'à la région patellaire.

Le nerf fémoral
= un des nerfs les plus volumineux du plexus pelvien, très épais.

Origine : L4, L5 et L6
Fonctions : extension de la jambe + flexion de la cuisse + adduction de la cuisse.
= quadriceps, pectiné et gracile + ilio-psoas, petit psoas et sartorius.
Parcours : satellite de l'artère iliaque externe, et plonge dans le quadriceps fémoral.
Il détache :
− Le nerf saphène
Fonctions : - Motricité des muscles internes de la cuisse (= sartorius, pectiné
et gracile) sauf chez le CN = adducteurs, flex cuisse, ext jambe
- Sensibilité de la face médiale du grasset, de la jambe et,
chez le CV et le CN, du métatarse.

Le nerf cutané sural latéral


(< fibulaire commun < sciatique)
sensibilité de la face latérale du grasset et de la jambe.

La vascularisation du grasset
Se fait par des divisions de l’artère fémorale.
Les veines sont satellites mais viennent de la veine saphène.

L’artère fémorale
= terminale de l’artère iliaque externe

Parcours
− se positionne contre le fémur

141
Sa terminale
o l'artère poplitée

Ses collatérales
o l'artère circonflexe iliaque superficielle (carni)
o l'artère circonflexe latérale de la cuisse
o l'artère saphène
o l'artère descendante du genou
o l’artères caudales de la cuisse

L’artère poplitée
= la seule terminale de l'artère fémorale.
Irrigue principalement l’articulation du grasset
Ses terminales
o l'artère tibiale caudale
o l'artère tibiale crâniale

Ses collatérales
o 2 artères proximales du genou (médiale et latérale)
o 1 artère moyenne du genou
o 2 artères distales du genou

L'artère descendante du genou


Irrigue :
▪ le quadriceps fémoral
▪ le grasset

Corrélats cliniques
Articulations très souvent lésées (avec celle du coude et celle de la hanche).
Les deux affections les plus fréquentes sont :

▪ La rupture du ligament croisé crânial


Se rencontre souvent chez les races lourdes et celles aux membres postérieurs assez verticaux
(Chow-chow, Bouledogue, Boxer).

On la met en évidence par le signe du tiroir : on immobilise le fémur et on pousse le tibia vers
l’avant. Si c’est exagéré, on a affaire à cette pathologie.

142
Le traitement passe par :

• Le remplacement du ligament croisé par un fil de carbone. Il peut servir de support de


cicatrisation et de support de tissus fibreux
• L’utilisation du muscle tenseur du fascia lata ; on en récupère une partie pour reformer le
ligament. Eh oui car il a quasi la même insertion distale que le ligament croisé crânial.

▪ La luxation35 de la patella
Touche surtout des races légères, chez les jeunes de moins de 15 mois.

Elle est presque toujours en face interne.


Le symptôme est visible lorsque le chien est au trot.
Cela gêne surtout le proprio ; le chien n’a que très peu de douleur.

Pour corriger cela, il faut inciser le fascia patellaire


et réduire la longueur du ligament fémoro-patellaire qui est trop long.

L'accès chirurgical du grasset


se fait par voie latérale ou par voie crânio-médiale :

▪ La voie latérale
Après incision du fascia lata, on passe entre l'extrémité distale :
o du vaste latéral
o du biceps fémoral

Caudalement, on voit l'artère proximale latérale du genou et la veine associée.

▪ La voie crânio-médiale
Passe entre :
o la portion caudale du muscle sartorius
o le ligament patellaire

L'artère descendante du genou et l'artère médiale du genou et leurs veines satellites


(issues de la veine saphène) sont à respecter.

35
perte totale de contact des surfaces articulaires d'une articulation

143
Décrivez les principaux vaisseaux (artères et veines)
41 rencontrés à hauteur de la cuisse et de la jambe du chien.

L’artère iliaque externe


Sa terminale
o L’artère fémorale

L’artère fémorale
= vaisseau nourricier du membre pelvien.

Sa terminale
o l'artère poplitée -> POUR LA JAMBE

Ses collatérales
o l'artère circonflexe iliaque superficielle (carni)
o l'artère circonflexe latérale de la cuisse
o l'artère saphène
o l'artère descendante du genou
o l’artères caudales de la cuisse

L'artère circonflexe iliaque superficielle


Carnivores
UNIQUEMENT
Irrigue les muscles sartorius et tenseur du fascia lata

L'artère circonflexe latérale de la cuisse


Irrigue les muscles internes et crâniaux de la cuisse.

L'artère saphène
Carnivores Ruminants Cheval
importante plus faible grêle

Elle irrigue les muscles :


▪ gracile + semi-membraneux
▪ long adducteur
▪ du tibia et de l'articulation du tarse

L'artère descendante du genou


Irrigue le quadriceps fémoral

144
Les artères caudales de la cuisse
Carnivores Cheval
Sont 3 : la proximale, la moyenne et la Il n’y a qu’une artère caudale de la cuisse
distale

La proxi et la moyenne irriguent :


▪ les muscles internes de la cuisse
▪ les muscles caudaux de la cuisse
La distale irrigue :
▪ les muscles latéraux de la cuisse
▪ les gastrocnémiens
▪ fléchisseur superficiel des orteils

Les veines qui drainent la région de la cuisse arrivent dans la veine cave caudale.

La veine cave caudale


Ses racines
o veine iliaque interne
o veine iliaque externe
o veine sacrale médiane

La veine iliaque externe


▪ Sa racine : veine fémorale

La veine fémorale
Ses affluents
o veines caudales de la cuisse
o veine descendante du genou
o veine circonflexe iliaque superficielle (carni)
o veine circonflexe médiale de la cuisse
o veine profonde de la cuisse
o veine saphène médiale et latérale
o veine circonflexe latérale de la cuisse
o veine pudendo-épigastrique

Les veines caudales de la cuisse


Carnivores
Sont 3 :
− distale
− moyenne
− proximale

145
Elles ramènent le sang :
− des muscles latéraux de la cuisse
− des muscles caudaux de la cuisse

La veine descendante du genou


Elle est satellite de l'artère.
Elle draine la région du grasset

La veine circonflexe médiale de la cuisse


Elle est satellite de l'artère

La veine profonde de la cuisse


Satellite de l'artère. Draine le sang des muscles internes de la cuisse.

La veine circonflexe latérale de la cuisse


Elle est satellite de l'artère.
Ses trois racines drainent les muscles internes et crâniaux de la cuisse.

Les artères qui irriguent les muscles de la jambe proviennent de :

▪ de l’artère poplitée, qui provient de


▪ l’artère fémorale, qui provient de
▪ l’artère iliaque externe, qui est une terminale de l’aorte

L’artère poplitée
= la seule terminale de l'artère fémorale.
Ses terminales
o l'artère tibiale caudale
o l'artère tibiale crâniale

Ses collatérales
o 2 artères proximales du genou
o artère moyenne du genou
o 2 artères distales du genou

L’artère tibiale caudale


Plus la saphène est faible, plus la tibiale caudale est développée

Cheval Carnivores
Artère saphène peu développée Artère saphène + développée

Artère tibiale caudale + développée Artère tibiale caudale peu développée

146
Elle irrigue les muscles tibiaux caudaux :

▪ Gastrocnémiens (extension pied)


▪ Poplité (flexion jambe)
▪ Perforé et perforant (flexion pied)
▪ Tibial caudal (extension pied)

L’artère tibiale crâniale


= principale terminale de l'artère poplitée.
Irrigue les muscles tibiaux crâniaux :
▪ Long extenseur du doigt
▪ Tibial crânial (flexion pied)
▪ Extenseur latéral du doigt
▪ Troisième peronier (fléchisseur pied)
▪ Long péronier (extension pied)
▪ Court péronier (abducteur pied)

Les veines qui drainent la région de la jambe arrivent dans :

• la veine fémorale, qui rejoint


• la veine iliaque externe, qui se jette dans
• la veine cave caudale

La veine fémorale
Sa racine : veine poplitée
Ses affluents
o veines caudales de la cuisse
o veine descendante du genou
o veine circonflexe iliaque superficielle
o veine circonflexe médiale de la cuisse
o veine profonde de la cuisse
o veine saphène médiale et latérale
o veine circonflexe latérale de la cuisse
o veine pudendo-épigastrique

La veine poplitée
= la seule racine de la veine fémorale
Elle longe l'artère poplitée et reçoit de petites veines en provenance du genou.

Sa racine : la veine tibiale crâniale

La veine tibiale crâniale


naît de veines de la loge tibiale crâniale36
Son affluent : la veine tibiale caudale

36
la plus développée est la veine dorsale du pied

147
La veine tibiale caudale
= peu développée et ramène le sang des muscles jambiers caudaux.

La veine saphène latérale


= "petite veine saphène".

Cheval Autres
Peu développée + développée que la médiale

Elle draine le pied et la région caudale de la jambe

148
Décrivez le schéma général de la vascularisation et de
42 l'innervation sensitive du pied du chien.

Les artères qui irriguent le pied chez le chien proviennent essentiellement de :

• l’artère dorsale du pied, qui est la continuation de


• l’artère tibiale crâniale, qui est la continuation de
• l’artère poplitée, qui est la continuation de
• l’artère fémorale, qui provient de
• l’artère iliaque externe = terminale de l’aorte

Se présente en un plan superficiel et un profond, à la face dorsale ET à la face plantaire.

Les VS passent plutôt du côté de la flexion pour bénéficier d'une meilleure protection :

Au niv de la main : l'apport est palmaire car la flexion de la main se fait en direction palmaire.

Au niv du pied : la flexion du tarse se fait dorsalement et celle des des doigts est plantaire.
L'apport artériel arrive donc par la face dorsale pour passer en face plantaire

La face dorsale
est abordée par :
• L'artère tibiale crâniale (se poursuit par l'artère dorsale du pied)
• L'artère saphène (qui vient de l’artère fémorale)

Le plan superficiel
Rameau sup de l’artère tibiale crâniale + Artère saphène
Fusionnent et se re-divisent

Artères digitales communes dorsales II, III et IV A digitale commune dorsale I

s'anastomosent avec
les a métatarsiennes
2 artères digitales propres
dorsales

149
Le plan profond
Artère dorsale du pied

Artère arquée

Artère métatarsienne dorsale II Artères métatarsiennes dorsales III et IV

Émet un fort Artères digitales communes dorsales Émettent des rameaux perforants pour
rameau perforant
leurs homologues plantaires
vers la face
plantaire Artères digitales propres dorsales

La face plantaire
Le plan superficiel
Rameau caudal de l'artère saphène

Artère plantaire latérale Artère plantaire médiale


grêle forte

Se jette dans arcade


Artères digitales communes plantaires II, III et IV
plantaire profonde
sont rejointes par les artères
métatarsiennes plantaires
2 artères digitales propres plantaires

Le plan profond
Rameau perforant de l'artère métatarsienne dorsale II

Arcade plantaire profonde

Artères métatarsiennes plantaires II, III et IV


sont rejointes par les artères
2 artères digitales propres plantaires digitales communes plantaires

150
151
Les veines qui drainent le pied arrivent dans :
• Les veines saphènes médiales et latérales
• la veine fémorale, qui rejoint
• la veine iliaque externe, qui se jette dans
• la veine cave caudale

La veine saphène médiale


= "grande veine saphène".

Ses racines
▪ La racine crâniale : remonte du tarse et rejoint le grasset où elle est rejointe par la
racine caudale.
▪ La racine caudale : plus faible.

La veine saphène latérale


= "petite veine saphène"

Cheval Autres
Peu développée + développée que la médiale

Ses racines
▪ La racine crâniale : la + développée
▪ La racine caudale : naît de l'arcade plantaire superficielle

La face dorsale
Plan profond
Racine crâniale de la veine saphène médiale

Arcade dorsale profonde

Veines métatarsiennes dorsales


peu développées

Veines digitales communes dorsales

152
Plan superficiel
Racine crâniale de la veine saphène lat Racine crâniale de la veine saphène médiale

Extrémité lat Extrémité med


Arcade dorsale superficielle

Veines digitales communes dorsales II, III et IV

2 veines digitales propres dorsales II, III et IV

La face plantaire
Plan profond
racine caud de la veine saphène lat

Arcade plantaire profonde

Veines métatarsiennes plantaires


très grêles

Arcade plantaire superficielle

Plan superficiel (même schéma que le plan superficiel dorsal)


racine caud de la veine saphène lat racine caud de la veine saphène med

Extrémité lat Extrémité med


Arcade plantaire superficielle

Veines digitales communes plantaires II, III et IV

2 veines digitales propres plantaires II, III et IV

153
154

▪ nerf fibulaire commun
▪ nerf saphène
▪ nerf tibial

Le nerf fibulaire commun


C’est la branche terminale crâniale du nerf sciatique.
Fonctions : motricité biceps fémoral et glutéo-fémoral = fléchit jambe, extenss cuisse

Parcours : Il descend le fémur en compagnie du nerf tibial.


Il se sépare du nerf tibial et passe sur le bord latéral de la fibula puis se divise en 2 branches :

1. Nerf fibulaire superficiel


= nerf mixte
Fonctions : - Motricité extenseur latéral des orteils + péroniers.
- Sensibilité du jarret et de la face dorso-latérale de la jambe
A hauteur du jarret :
Chien
• Rameau latéral
Devient le nerf digital dorsal propre V abaxial.

• Rameau médial
Beaucoup + développé, il se divise en 3 nerfs :

1. Nerf digital dorsal commun II


Qui se sépare lui-même en :
▪ Nerf digital dorsal propre axial II
▪ Nerf digital propre abaxial III
▪ Nerf digital dorsal propre abaxial II
Avant de se diviser, il reçoit le nerf métatarsien dorsal II qui provient du nerf fibulaire
profond.

2. Nerf digital dorsal commun III


Qui se sépare en :
▪ Nerf digital dorsal propre axial III
▪ Nerf digital dorsal propre axial IV

3. Nerf digital dorsal commun IV


Qui se sépare en
▪ Nerf digital dorsal abaxial IV
▪ Nerf digital dorsal axial V

2. Le nerf fibulaire profond


Il descend jusqu'au tarse où il se termine par les nerfs métatarsiens dorsaux.
Fonctions : Sensibilité du jarret + face dorsale des orteils

155
Chien
• Le rameau latéral
Donne :
− Nerf moteur
Du court extenseur des orteils.
− 2 nerfs sensitifs :
▪ Métatarsien dorsal commun III, qui fusionne avec le nerf digital dorsal commun III
▪ Métatarsien dorsal commun IV, qui fusionne avec le nerf digital dorsal commun IV.
• Le rameau médial
Donne :
Nerf métatarsien dorsal II
Sensitif

Le nerf saphène (provient du nerf fémoral)


Fonctions : - Motricité des muscles internes de la cuisse (= sartorius, pectiné
et gracile) = adducteurs, flex cuisse, ext jambe
- Sensibilité de la face médiale du grasset, de la jambe et,
chez le CV et le CN, du métatarse.

Cheval
Le nerf fémoral est vulnérable lors d'extension brutale du membre en direction caudale (glissade).

Le nerf tibial
Origine : nerf sciatique

Fonctions : - Moteur des muscles semi-tendineux + semi-membraneux + (=fléchisseurs


jambe, extension cuisse) muscles de la loge tibiale caudale (= fléchisseur
profond, superficiel des orteils, poplité, gastrocnémien)

- Sensibilité du genou + face médiale du jarret + métatarse le plus interne

Parcours : Lorsqu’il se sépare du nerf fibulaire commun, il se divise en 2 : le nerf plantaire médial et
le nerf plantaire latéral.

Avant cette division, il détache :

1. Nerfs sural latéral et sural médial : Moteurs pour gastrocnémien

2. Nerf cutané sural caudal


Sensitif région jambière caudale + région lat du pied

156
Puis, il se divise en ses 2 branches terminales :
3. Nerf plantaire latéral
assure la sensibilité plantaire des doigts

Chien
la branche la + volumineuse du nerf tibial.
Il donne :
▪ Un rameau moteur : pour muscle interosseux
▪ Le nerf plantaire propre V abaxial : Sensibilité de la face externe du doigt V
▪ Les nerfs métatarsiens plantaires 2, 3 et 4

4. Nerf plantaire médial

Chien
Le nerf plantaire médial fournit

▪ Le nerf digital plantaire propre II abaxial


pour la face externe du doigt le plus médial

▪ Les nerfs digitaux plantaires communs II III IV

Chacun de ces trois nerfs fusionne avec le métatarsien plantaire corresp avant de se diviser en 2 nerfs
digitaux propres axial et abaxial correspondants.

157
Décrivez les structures rencontrées lors de l'amputation du
43 membre postérieur à mihauteur de la cuisse.
Les muscles
▪ Le support osseux est le fémur
▪ Les muscles de la cuisse enveloppent le fémur :
o Latéralement : les fessiers, piriforme, obturateurs, jumeaux et carré fémoral
o Médialement : les muscles gracile, pectiné, sartorius et adducteur
o Crânialement : les chefs du quadriceps, le muscle tenseur du fascia lata
o Caudalement : le biceps fémoral, semi-tendineux et semi-membraneux.

L'innervation cutanée
▪ en face médiale :
o le rameau génital du nerf génito-fémoral (= rameau ventral de L4)
o le nerf saphène (< nerf fémoral)
o le nerf honteux pour une faible zone périnéale
▪ en face latérale
o ilio-inguinal (= rameau ventral de L3)
o fémoro-cutané latéral (< rameau ventral de L3)
o sous-cutané sural latéral (sciatique)
o sous-cutané fémoral caudal (< glutéal crânial)

FACE LATÉRALE FACE MÉDIALE

Honteux
Honteux
Ilio-inguinal et
Sous-cutané fémoral fémoro-cutané latéral
caudal

Ram génit du nerf


génito-fémoral
Sous-cutané sural lat
Saphène

L'innervation motrice
▪ Le nerf fémoral : extension de la jambe
muscle quadriceps
▪ Le nerf sciatique : flexion de la jambe et l'extension de la cuisse
biceps fémoral, semi-tendineux et semi-membraneux
▪ Le nerf obturateur : adduction de la jambe
muscles gracile, pectiné et adducteur

On peut aussi croiser le nerf saphène qui innerve le sartorius et


le nerf fessier crânial qui innerve le tenseur du fascia lata.

158
G. Nerf fémoral
Y. Nerf saphène
H. Nerf obturateur
M. Nerf sciatique
Q. Nerf sous cutané sural latéral
R. Nerf fibulaire
S. Nerf tibial
T. Nerf sous cutané sural caudal

La vascularisation
▪ Les muscles crâniaux :
o circonflexe latérale de la cuisse
o des rameaux de l’a. fémorale
▪ Les muscles caudaux :
o circonflexes latérale et médiale de la cuisse
o glutéale caudale
o caudales proximales, moyenne et distales de la cuisse
▪ Les muscles médiaux de la cuisse :
o fémorale, saphène
o circonflexe médiale
▪ Le muscle tenseur du fascia lata :
o circonflexe iliaque

Le drainage veineux de la cuisse se


fait par les veines satellites des
artères.

159
Les voies lymphatiques
Le ganglion poplité est situé entre le bord caudal du biceps fémoral et du semi-tendineux.

Ce ganglion est :
▪ sous-cutané
▪ entouré de tissu adipeux
▪ palpable en superficie du muscle gastrocnémien, dans le creux poplité

On ne rencontre PAS les pré-cruraux (ou subiliaques) car inexistant chez le chien
MAIS inconstant chez le chat.

Nœud précruraux

Nœud poplité

L'accès chirurgical au fémur


se fait par la face latérale, entre le biceps fémoral et le vaste latéral.

160
Décrivez les caractéristiques des sinus frontal et maxillaire
44 de la vache. Précisez les points de trépanation.

Les sinus frontaux


depuis le sommet de la tête jusqu'à l'angle nasal des orbites
Il existe :
o le sinus frontal caudal (très développé)
o les sinus frontaux latéral, médial et intermédiaire (moins importants)

Le sinus frontal caudal


Le sinus frontal caudal = le principal sinus frontal, très développé.
Séparé en 3 compartiments, qui communiquent entre eux :

1. Le compartiment orbitaire

2. Le compartiment nuchal
3. Le compartiment cornual
Délègue le processus cornual.
entraine l'ouverture du sinus frontal lors de l'écornage ou d’une
fracture du fracture cornual.
Les 3 compartiments communiquent avec la cavité nasale par l'aditus
naso-frontal.

Les deux 2 sinus frontaux caudaux droit et gauche sont séparés par la
cloison médiane.

Les autres sinus frontaux


Il y en a 3 autres : latéral (1), médial (2) et intermédiaire mais ils sont
moins développés et communiquent séparément avec la cavité nasale.

L'examen des sinus frontaux se fait par :

▪ Inspection et palpation externe


déformations, blessures etc
▪ Percussion
▪ Trépanation
par voie frontale, points de repères :
− ligne horizontale qui réunit les angles externes des yeux
− ligne médiane, se trouvant à mi-chemin entre l’orbite et la cloison nasale
− la trépanation se fait habituellement 2 à 3 cm au-dessus
− sous tranquillisation générale et anesthésie locale

NB : Il faut veiller à ne pas léser la veine frontale lors d’une trépanation.


NB2 : La sinusite frontale est caractérisée par un jetage.

161
Le sinus maxillaire
Se situe dans la région sous-orbitaire, il s'étend en dessous et en avant de l'orbite.

Son support osseux est constitué des os :


▪ lacrymal
▪ zygomatique
▪ maxillaire

Il est incomplètement divisé en 2 compartiments par la lame osseuse du canal infra-orbitaire :

1. Le compartiment latéral
= appelé sinus maxillaire
Comporte un prolongement : le sinus lacrymal
2. Le compartiment médial
= appelé sinus palatin

Les 3 compartiments communiquent avec la cavité nasale correspondante par l’aditus naso-
maxillaris.

On examine par inspection, palpation et percussion.


Pour le trépaner, on va à mi-distance entre la fin de la crête faciale et l’angle nasal de l’œil.

162
Décrivez les structures rencontrées lors de l'écornage chez
45 la vache. Précisez les points d'anesthésie.

La corne
= boîte cornée enchâssée sur le processus cornual de l'os frontal.
La section est :
▪ Circulaire chez les bovins
▪ Ovale chez les caprins
▪ Triangulaire chez les ovins

Certaines races en sont dépourvues


souvent par la présence du gène "polled"

Les cornes présentent généralement des anneaux ou


dépressions annulaires qui correspondent :

▪ aux périodes de fin de gestation (pic de lactation)


▪ aux périodes de malnutrition ou de pathologie

durant lesquelles la croissance des cornes est ralentie.

Anesthésie
La corne est principalement innervée par le nerf cornual = branche du nerf zygomatico-temporal,
issu du nerf maxillaire, issu lui-même du trijumeau

Ce nerf cornual (1) :


− chemine dans la fosse temporale en longeant
le dessous de la ligne temporale (2)
− croise la ligne temporale à mi-distance de
l'angle externe de l’œil et de la base de la corne
− se distribue au derme de la corne

163
Son anesthésie locale se fait à l'endroit où il croise la ligne temporale.

Cependant, la corne est aussi innervée par :


▪ quelques filets du nerf sus-orbitaire
▪ nerfs C1 et C2
▪ nerf vague (branche auriculaire)

L'anesthésie du nerf cornual doit donc être accompagnée d'un autre moyen de contention (chimique
ou mécanique) car l’anesthésie du nerf cornual ne supprimera pas 100% de la douleur.

Une anesthésie générale est pratiquée pour les sujets sensibles à la douleur (comme les chèvres).

L’écornage
est une véritable opération chirurgicale.
Elle est pratiquée le plus souvent pour des raisons de sécurité et parfois en raison d'un traumatisme.

1. Après l'anesthésie, la peau est incisée pour dégager la base du processus cornual
2. Celui-ci est sectionné au moyen d'une scie-fil ou d’une écorneuse hydraulique
3. Ceci ouvre le sinus frontal
le chorion qui génère la corne doit être enlevé, sinon, ça repousse !
4. Ce chorion est cautérisé à la chaleur
5. Il faut ensuite appliquer un cicatrisant et l’épiderme viendra recouvrir le trou naturellement.

NB : une anesthésie péricornuale peut aussi être réalisée.

NB2 : L'hémostase37 est rendue difficile par les nombreuses artérioles qui se distribuent dans les
petites gouttières du processus cornual.

Les ruminants naissent sans cornes, mais présentent déjà un épithélium cornual.
La destruction de cet épithélium avant 1 mois élimine définitivement la production de corne

37
Arrêt de l’écoulement du sang

164
Décrivez les principaux reliefs palpables de la tête de la
46 vache.

Les reliefs osseux palpables


▪ le chignon (zone entre deux cornes)
▪ les os frontaux et nasaux
▪ l'arcade zygomatique
▪ la crête faciale et son tubercule
▪ les trous infra-orbitaire, supra-orbitaire et mentonnier
▪ le bord orbitaire
▪ le bord mandibulaire inférieur
▪ l’articulation temporo-mandibulaire
C’est une diarthrose composée de :
− la tête mandibulaire
− la fosse articulaire temporale
− un disque cartilagineux.

Ses mouvements sont essentiellement des


mouvements de flexion et d’extension, mais
elle est imparfaite : en effet, elle permet des
mouvements de latéralité

Les reliefs musculaires palpables


Sont essentiellement constitués des muscles masticateurs externes :
▪ Masséter
▪ Temporal

Les vaisseaux palpables


Ne sont habituellement pas palpables chez les ruminants, SAUF
l'artère faciale chez les bovins, qui n’existe pas chez les autres ruminants38,
à l'endroit où elle remonte au bord rostral du masséter.

38
Remplacée par l’artère transverse de la face

165
Pour rappel : elle se termine en se divisant en artères angulaire de l'œil et dorsale du nez, après
avoir remonté le muscle masséter.

Cette artère n'est pas accessible à l'incisure vasculaire de la mandibule du fait de l'insertion du
muscle sterno-céphalique.

Les nerfs palpables


Le seul nerf palpable est le nerf zygomatico-temporal (< nerf maxillaire < trijumeau)
à l'endroit où il croise la crête zygomatique,
un peu en avant de l'articulation temporo-mandibulaire.

Les nœuds lymphatiques palpables


▪ le ganglion parotidien
▪ le ganglion mandibulaire (= sous-maxillaire sur le dessin je crois)
▪ le ganglion rétro-pharyngien, plus difficilement

Les glandes palpables


▪ la glande parotide au bord caudal de la branche montante de la mandibule
▪ la glande mandibulaire :
o le lobe rostral se palpe aisément dans la région de l'auge
o le lobe caudal se palpe plus difficilement
en arrière de la glande parotide
en dessous de l'aile de l'atlas

166
Décrivez les glandes salivaires des ruminants. Relevez les
47 particularismes d'espèce.

Les glandes salivaires sont essentielles à la survie de l’animal ; elles hydratent le bol alimentaire, ce
qui permet le maintien du lac ruménéal + maintient du pH.

La glande mandibulaire (mixte)


= la glande salivaire monostomatique la plus développée.
Elle se présente en 2 lobes :
▪ le rostral est facilement palpable dans la région de l'auge
▪ le caudal est plus difficilement palpable
en arrière de la glande parotide
en dessous de l'aile de l'atlas

Le conduit mandibulaire (= de Wharton) prend, en chemin, une partie de la production de la glande


sublinguale (partie monostomatique) puis débouche à la face ventrale du caroncule sublingual.

Cheval et porc Chien et chat Ruminants


Moins développée que la Aussi développée que la Plus développée que la
parotide parotide parotide.

Les glandes sublinguales (mixtes à dominance muqueuse)


Située sous la muqueuse buccale.
En deux parties :

1. Monostomatique : déverse sa salive par le même conduit que le canal de Wharton.


2. Polystomatique : déverse sa salive par plusieurs petits conduits mineurs

Les glandes buccales


Situées sous la muqueuse buccale, au fond des vestibules dorsal et ventral
Il y en a deux : une dorsale (muqueuse) et une ventrale (séreuse)

La glande parotide (séreuse pure39)


peu développée chez les ruminants mais est quand même palpable.
Située entre la branche montante de la mandibule et l’avant du cou.
Elle recouvre le nœud lymphatique parotidien.

Le conduit parotidien (= de Sténon) :

Chez les bovins Chez les ovins Chez les caprins


▪ Chemine sous la mandibule Chemine à la surface Occupe une position
▪ Remonte au bord rostral du masséter du masséter intermédiaire par rapport
▪ Débouche dans la cavité buccale à aux 2 précédentes
hauteur de la 2ième molaire supérieure.

39
Sauf carni

167
Les autres glandes salivaires
Glandes diffuses, distribuées sous la muqueuse buccale, linguale, labiale et palatine.
Leur production séreuse, muqueuse ou mixte est très minoritaire.

La production totale journalière de salive peut atteindre 190 litres chez la vache.
Cette production est continue, mais s'accroît durant la mastication.

Lobe caudal

Lobe rostral

168
Décrivez les nœuds lymphatiques palpables dans l'espèce
48 bovine.
Le nœud parotidien
Palpable s’il est gonflé, qui est composé de plusieurs nœuds de tailles différentes.
Il est situé entre :
− le bord rostral de la glande parotide
− et le muscle masséter, au bord caudal de la branche montante de la mandibule.

Son territoire comprend le 1/3 supérieur de la tête :


▪ la région parotidienne
▪ le front et les paupières
▪ la moitié caudale de la joue
▪ l'articulation temporo-mandibulaire
▪ l'oreille externe

Les vaisseaux efférents vont aux nœuds rétropharyngiens chez les ruminants.
NB : Ce n’est pas un nœud idéal car il n’est palpable que s’il est très gonflé.

Un nœud idéal :
✓ Peut être palpé tout le temps
✓ Est primaire
✓ Draine une zone à problèmes

Le nœud mandibulaire
Composé d'une série de nœuds :
o constants mandibulaires
o inconstants buccaux, submentaux,
ptérygoïdiens

Son territoire :
▪ les parties superficielles de la face
▪ les muscles de la face
▪ les muqueuses nasale et buccale
▪ l’orbite
▪ la langue et les dents
▪ les glandes salivaires (sauf la parotide).

Les vaisseaux efférents vont aux nœuds


rétropharyngiens chez les ruminants.
NB : Il s’agit d’un nœud idéal.

Le nœud rétro-pharyngien
Divisé en 2 groupes de nœuds :

1. Les médiaux : contre la paroi caudale du pharynx.


2. Les latéraux : en dessous de l'aile de l'atlas.

Leur territoire :
▪ les plans profonds de la tête

169
▪ les plans profonds de la partie crâniale du cou :
o pharynx
o base de la langue
o moitié caudale des cavités nasales

NB : Il sert de décharge à d’autres ganglions donc s’il est gonflé, on ne sait pas exactement quelle
zone pose problème : on sait juste que c’est la tête…

Le nœud cervical superficiel


Situé au bord crânial de la scapula. Il est recouvert par le muscle
Son territoire : omo-transversaire mais il
▪ régions superficielles du cou reste aisément palpable.
▪ partie caudale de la tête
▪ thorax
▪ partie proximale du membre antérieur

Il reçoit la plupart des vaisseaux efférents de la tête.

Les nœuds iliaques médiaux


Palpables par palpation rectale
Situés de part et d'autre de la quadrifurcation aortique.

Leur territoire :
▪ paroi abdominale
▪ viscères
▪ bassin
▪ cuisse

Ils reçoivent des vaisseaux efférents des nœuds :


− iliaques latéraux − ilio-fémoral
− sacraux − inguino-fémoral
− ano-rectaux − ischiatique
C'est donc le principal carrefour lymphatique du bassin et du membre postérieur.

Les nœuds ilio-fémoraux ou inguinal profond


Palpables par palpation rectale
Ils sont situés le long de l'artère iliaque externe et de sa terminale, l'artère fémorale.
Il draine le territoire du pis.
Les mêmes nœuds mais l’un chez
la femme et l’autre chez le mâle

Les nœuds rétro-mammaires


Situés au bord caudal du pis,
Souvent noyés dans la graisse, donc peu palpables.
Ils drainent les mamelles, la vulve et la région périnéale.

Les nœuds scrotaux


situés au-dessus du S pénien, en arrière de la base des sacs scrotaux.

170
Le nœud subiliaque ou précrural
Situé au bord crânial du muscle tenseur du fascia lata,
à mi-distance entre l'angle de la hanche et la rotule.

Son territoire :
▪ la peau
▪ les tissus sous-cutanés
o de la paroi abdominale
o des lombes
o de la hanche et de la cuisse

171
Décrivez les structures vasculaires et nerveuses
49 superficielles de la tête chez les ruminants. Relevez les
particularismes d'espèce.
Les artères et veines
Seule l'artère faciale est palpable chez les bovins,
− à l'endroit où elle remonte au bord rostral du masséter
− n'est pas palpable à la croisée de la mandibule car recouverte par muscle sterno-céphalique.

Elle termine son parcours en se divisant en :


▪ une artère angulaire de l'œil
▪ une artère dorsale du nez

La veine est satellite : ses racines sont donc les veines angulaire de l'œil et dorsale du nez.
Généralement pas utilisées pour accéder au compartiment vasculaire car elles ne sont pas palpables.

Chez les ovins et les caprins


L’artère faciale n'existe pas. Elle est remplacée par l'artère transverse de la face qui
longe le bord supérieur du muscle masséter. Par contre, la veine faciale est présente.

172
Les nerfs
L'intérêt clinique des nerfs superficiels est qu’on peut facilement les anesthésier.

7 points d'anesthésie tronculaire40 sont classiquement décrits :

1. Le trou infra-orbitaire
pour le nerf infra-orbitaire (issu du trijumeau = nerf
crânien V), ce qui permet l’insensibilisation de :
▪ la lèvre supérieure
▪ la partie antérieure
o du palais
o des fosses nasales
2. Le trou mentonnier
pour le nerf mentonnier (issu du trijumeau), ce qui
permet l’insensibilisation de :
▪ la lèvre inférieure
3. La face médiale de la mandibule
pour le nerf lingual (issu du trijumeau), ce qui permet
l’insensibilisation de :
▪ la langue
4. Le trou mandibulaire
pour le nerf alvéolaire inférieur (issu du trijumeau), ce qui permet l’insensibilisation :
▪ des dents
5. L’angle latéral de l'œil
pour le nerf ophtalmique (issu du trijumeau), ce qui permet l’insensibilisation de :
▪ la paupière supérieure
▪ la muqueuse sinusale frontale
6. Le bord caudal du processus zygomatique
pour le nerf cornual (issu du trijumeau), ce qui permet l’insensibilisation de :
▪ la base de la corne
7. Le bord dorsal de la crête zygomatique
pour le nerf auriculo-temporal (issu des nerfs facial et trijumeau), ce qui permet
l’insensibilisation de :
▪ l’oreille externe

NB : L'ensemble des filets nerveux (nerf facial + nerf trijumeau) à la surface du masséter forme le
plexus sous-zygomatique

Le seul nerf palpable est le nerf zygomatico-temporal (branche du nerf maxillaire, issu du trijumeau)
à l'endroit où il croise la crête zygomatique, un peu en avant de l'articulation temporo-mandibulaire.
La sensibilité cutanée est assurée par les racines ventrales des nerfs cervicaux, surtout le C2.

40
Suppression momentanée de la sensibilité du tronc d'un nerf. On la réalise en injectant un produit
anesthésique. Elle est pratique, car elle permet de conserver la sensibilité des autres nerfs.

173
174
Décrivez les formules dentaires lactéale et adulte chez les
50 bovins. Précisez les principales dates d'éruption.

Formules dentaires
Représente le nb de dents supérieures/le nb de dents inférieures PAR DEMI MÂCHOIRES

0 0 3
Lactéales I4 C0 PM 3
Denture ≠ Dentition
0 0 3 3
Adultes I4 C0 PM 3
M 3
0
Parfois, chez l’adulte : C 1

Les incisives supérieures sont remplacées par un épaississement de la gencive : le bourrelet incisif.
Ce bourrelet possède une muqueuse épaisse qui porte le nom de coussinet dentaire.

Pinces
RAPPEL : Mitoyennes
Coins

Les ruminants possèdent une croissance des dents plus rapide que celle du cheval.

Ages d’éruptions marquants


▪ Naissance : le veau nait avec ses 6 incisives lactéales (pinces et mitoyennes)
+ ses 2e et 3e prémolaires
▪ 1 semaine : le coin lactéal apparaît
▪ 2 semaines : la 1ière PM apparaît
▪ 6 semaines : l'arcade incisive est à table
▪ 2 ans : apparition des pinces adultes « deux ans deux dents »

Eruption des mitoyennes et des coins


▪ 30 mois : éruption des 1ières mitoyennes adultes
▪ 40 mois : éruption des 2ièmes mitoyennes adultes
▪ 50 mois : éruption des coins adultes

Eruption des prémolaires


▪ 25 mois : éruption de PI et PII
▪ 30 mois : éruption de PIII

Eruption des molaires


▪ 6 mois : éruption de MI
▪ 28 mois : éruption de MIII

▪ + de 10 ans : observation de chicots (usure importante + rétraction de la gencive)

Une bonne vache laitière vit 8 ou 9 (voire 10) ans au maximum (est abattue vers cet âge).
Pour les viandeuses c’est 3 ans max car leur valeur bouchère diminue rapidement passé 3 ans.

175
NB : Normalement, une vache ne devrait pas mettre bas avant d’avoir ses dents définitives (2,5 ans),
sinon, les deux croissances sont en compétition, ce qui n’est pas l’idéal.

Innervation des dents


Nerf trijumeau (V)
= le plus gros des nerfs crâniens.
Il se détache du métencéphale, et se divise en 3 branches :
o le nerf ophtalmique
o le nerf maxillaire
o le nerf mandibulaire

Le nerf mandibulaire
Il quitte le crâne et détache immédiatement plusieurs nerfs :

1. Nerf massétérin : Motricité muscle masséter


2. Nerf temporal profond : Motricité muscle temporal
3. Nerf ptérygoïdien : Motricité muscles ptérygoïdes latéral et médial.
4. Nerf buccal
5. Nerf auriculo-temporal
6. Nerf lingual
7. Nerf alvéolaire inférieur :
− Motricité ventre rostral du digastrique + mylo-hyoïdien
− Sensibilité menton et lèvre inférieure
− Sensibilité des dents inférieures

Le nerf maxillaire
Pénètre dans le canal infra-orbitaire, ressort par le foramen infra-orbitaire.
S’occupe de la sensibilité :

176
− des dents supérieures
− de la muqueuse nasale
− de la face latérale du nez + lèvre supérieure

Vascularisation des dents


L'artère alvéolaire inférieure
Collatérale de la maxillaire (< terminale carotide externe)

− s’engage dans le trou mandibulaire, accompagnée de :


o la veine satellite
o du nerf mandibulaire
− délègue des rameaux dentaires :
molaires, prémolaires, canine , incisives

L’artère infra-orbitaire
Elle irrigue :
▪ les dents de la mâchoire supérieure
▪ la mâchoire supérieure
▪ la région infra-orbitaire

Veine alvéolaire inférieure


(< maxillaire < rétro-mandibulaire < jugulaire externe)

177
51 Décrivez les structures de la moitié ventrale du cou chez le
bœuf.
Le fanon
= tissu sous-cutané abondant
Forme des plis circulaires qui remontent sur les côtés du cou.

Le fanon part du tiers inférieur du cou pour rejoindre le bord


ventral du thorax.

C’est à ce niveau que l’on fait des injections intradermiques,


notamment pour la prophylaxie liée à la détection de la
tuberculose41.

La gouttière jugulaire
Sépare :
▪ le bord ventral du muscle cléïdo-céphalique
▪ du bord dorsal du muscle sterno-céphalique.

La veine jugulaire externe n'est normalement pas visible mais on


peut tout de même y faire des injections et des prises de sang.

Il est nécessaire d'opérer sa compression


pour obtenir sa turgescence

(dans certaines pathologies cardiaques, les


veines jugulaires sont gonflées et l'on
observe même un pouls jugulaire).

Le site de ponction se situe à un large


travers de main en dessous de l'angle de la mandibule car plus bas la veine est
recouverte par le muscle cutané du cou.

La trachée
La trachée est palpable uniquement dans la moitié supérieure du cou.

Elle se repère par la conformation de ses anneaux cartilagineux.


Elle peut être également auscultée pour la détection d'éventuels bruits de cornage et sondée.

On peut aussi la palper : si, lorsque l’on pousse dessus, la vache tousse juste une seule fois, c’est
normal, mais si elle a une quinte de toux, c’est qu’il y a un problème.

41
Le but est de détecter des anticorps en injectant un antigène. La réaction sera visible car le derme va gonfler. Nous, on
veut que ce soit négatif car si la réaction est positive, il faut faire une prise de sang pour voir si la vache est vraiment
tuberculeuse ou bien si elle est positive par vaccination ; si c’est le cas, tout le troupeau est euthanasié mais sinon, seule la
vache positive sera tuée.

178
L’œsophage
Situé :
▪ Initialement au bord dorsal de la trachée.
▪ Puis à gauche de la trachée à hauteur du cou
▪ puis reprend sa position initiale dans le thorax

Il n'est normalement pas explorable de l'extérieur mais il est possible d'observer le transit des bols
de rumination (dans les deux sens).

Il n'est possible de le palper que s'il présente des anomalies de volume.

Il est possible de le sonder par voie nasale ou buccale.

Le thymus
Le thymus est très développé chez le veau.
Il s'étend du larynx au bord crânial du péricarde (vers l'âge de quelques semaines)

Il présente :
▪ une partie cervicale : divisée en 2 lobes qui entourent ventralement la trachée
▪ une partie thoracique : située dans le médiastin crânial

Les deux parties sont réunies par un isthme.

L'involution commence vers 8 mois.


La partie cervicale disparaît en premier et la partie thoracique persiste plusieurs années en se
transformant progressivement en tissu graisseux et fibreux.

Les nœuds lymphatiques du cou


▪ Nœud rétro-pharyngien
en dessous l'aile de l'atlas (difficilement palpable)
▪ Nœuds cervicaux profonds
crâniaux, moyen et caudaux : le long de la trachée
▪ Nœud cervical superficiel
au bord crânial de la scapula, facilement palpable

179
Les muscles
Situés en partie ventrale du cou sont les suivants :
▪ Le brachio-céphalique
FCT : le plus puissant fléchisseur de la tête + le plus puissant extenseur du bras
INNERV :
o Partie cléïdo-brachiale innervée par le nerf axillaire
o Partie cléïdo-céphalique innervée par le nerf accessoire

VASCU : cervicale superficielle (collatérale de la subclavière)

▪ Le sterno-céphalique : recouvre la partie cléïdo-céphalique du brachio-céphalique.


FCT : flexion de la tête + flexion du cou
INNERV : nerf accessoire (XI)
VASCU : cervicale superficielle (collatérale de la subclavière)

▪ Le sterno-hyoïdien
FCT : tire le larynx et l’appareil hyoïde en arrière
INNERV : nerf prétrachélien (< nerf cervical 1)

▪ Le sterno-thyroïdien
FCT : tire l’hyoïde en arrière
INNERV : nerf prétrachélien (< nerf cervical 1)

▪ L’omo-transversaire
FCT : Extension du bras + inclinaison dorso-lat du cou
INNERV : nerf accessoire (XI)
VASCU :
o supra-scapulaire (< axillaire : terminale subclavière)
o cervicale superficielle (< subclavière)

▪ L’omo-hyoïdien
FCT : tire l’hyoïde vers le bas (rétractation langue)
INNERV : nerf prétrachélien (< nerf cervical 1)
VASCU : cervicale superficielle (< subclavière)

▪ Les scalènes
FCT : participent à l’inspiration + fléchissent le cou
INNERV : nerfs cervicaux C3 à C7 (rameaux ventraux)

180
Décrivez les différents segments de la colonne vertébrale
52 (structures osseuses, mobilité, innervation,…) chez le
bovin. Précisez les points d'accès à l'espace péridural.

Le cou
La colonne vertébrale se situe dans la partie dorsale du cou.

Les muscles Les reliefs osseux palpables


Sont puissants, on retrouve : ▪ les ailes de l'atlas
▪ Le trapèze ▪ les apophyses transverses cervicales
▪ L’omo-transversaire (moins aisément)
▪ Le rhomboïde
▪ Le dentelé du cou La peau
▪ Le splénius
est assez lâche et est le lieu de prédilection :
▪ Le semi-épineux de la tête et du cou
▪ des injections sous-cutanées
▪ Le longissimus de l’atlas et de la tête
▪ des injections intra-musculaires
▪ Le longissimus du cou
▪ du test à la tuberculine
▪ L’ilio-costal du cou

Les nerfs cervicaux


Sortent des foramen vertébraux correspondants :

C1
o Son rameau dorsal
Il détache :

1. Le nerf sous-occipital
Motricité muscles :
- droits et oblique crânial
- splénius
- semi-épineux de la tête
- longissimi de la tête et du cou

2. Le nerf occipital
Sensibilité région médiale du pavillon auriculaire.

o Son rameau ventral


Motricité des muscles :
▪ juxtavertébraux de la région
▪ sterno-hyoïdien, sterno-thyroïdien et omo-hyoïdien

C2
o Son rameau dorsal
Identique au rameau dorsal de C1

o Son rameau ventral


Il assure :

181
o Sensibilité de :
▪ peau de la région latérale du pavillon auriculaire
▪ région de l'auge
▪ plat de la joue
o Motricité des muscles :
▪ Platysma
▪ long de la tête et cervico-auriculaires.

De C3 à C8
• Les branches profondes : Motricité des muscles profonds latéraux et ventraux du cou (droit
ventral, long du cou, long de la tête, scalènes).
Elles forment le nerf phrénique (C5, C6 et C7).

Le nerf phrénique assure :


- Sensibilité viscères thoraciques, plèvre et péricarde.
- Motricité muscle diaphragme.
Le trajet des 2 nerfs phréniques est dissymétrique
• Les branches superficielles : sensibilité région latéro-ventrale du cou.
fournissent une partie du plexus brachial.

Les artères
▪ L’artère carotide externe (terminale carotide commune)
Elle émet :
o L’artère occipitale, irrigue la partie occipitale du crâne et la région voisine du cou.
o L’artère auriculaire caudale, irrigue les muscles du cou

▪ L’artère subclavière droite (terminale du tronc brachio-céphalique avec carotide commune)


Elle émet :
o L’artère vertébrale, qui irrigue
▪ les muscles du cou et de la nuque
▪ le canal rachidien (artère spinale ventrale)
o L’artère scapulaire dorsale, qui irrigue :
▪ muscles dentelés du cou et du thorax
▪ rhomboïde et trapèze
▪ grand dorsal
o L’artère cervicale profonde, qui irrigue
▪ les muscles dorsaux du cou

▪ L’artère cervicale superficielle (terminale subclavière)


o brachio-céphalique o omo-transversaires
o sterno-céphalique o rhomboïde
o omo-hyoïdien o dentelés
o long du cou o trapèze
o sus-épineux

182
Les veines
qui ramènent le sang de la région dorsale du cou sont les suivantes :

▪ La veine costo-cervicale, qui résulte de la fusion de :


o scapulaire dorsale
o cervicale profonde
o intercostale suprême

L'ensemble draine le sang de :


▪ la région scapulaire
▪ la moitié distale du cou et du garrot
▪ muscles longs du cou
▪ premiers espaces intercostaux

Cette veine se jette ensuite dans la veine cave crâniale.

▪ La veine cervicale superficielle, qui draine :


o la région crâniale de l'épaule
o la région dorso-caudale du cou

Elle se jette dans la partie distale de la veine jugulaire externe.

Le dos, les lombes, la croupe


L'ensemble est approximativement horizontal.
Le garrot est assez peu marqué, sauf chez les zébus qui présentent une bosse caractéristique.

Les reliefs osseux palpables


▪ apophyses épineuses du dos et des lombes (surtout bovins laitiers)
▪ apophyses transverses lombaires
▪ creux des articulations lombo-sacrée et sacro-coccygienne

Les muscles
sont situées en partie dorsale du rachis : il s’agit de l’erector spinae,
= ensemble des muscles longitudinaux dorsaux qui remplissent la gouttière osseuse délimitée par les
processus transverses et épineux des vertèbres lombaires et thoraciques.

Crânialement, il se divise en 3 muscles distincts :


▪ l’épineux du thorax
▪ le longissimus du thorax
▪ l’ilio-costal du thorax

Distalement, il reste indivisé et est nommé


▪ masse commune : s’insère depuis l’angle de la hanche jusqu’à l’angle de la croupe.

Les nerfs spinaux


▪ 8 paires de nerfs cervicaux
▪ 13 paires de nerfs thoraciques
▪ 6 paires de nerfs lombaires
▪ 5 paires de nerfs sacrés
▪ 5 paires de nerfs coccygiens

183
Les nerfs spinaux thoraciques
Les 13 nerfs rachidiens thoraciques assurent la sensibilité cutanée :
▪ du dos
▪ des parois latérales du thorax
▪ de l’abdomen

Ils sortent par le trou intervertébral correspondant et se dirigent caudalement pour émettre
plusieurs rameaux :

▪ Les rameaux dorsaux : se divise en 2 rameaux.


o Le rameau médial, moteur des muscles épiaxiaux
o Le rameau latéral, sensitif de la région du dos et du flanc abdominal
▪ Les rameaux ventraux sauf les 2 premiers (T1 et T2) qui participent au plexus brachial
Ils se divisent en quatre rameaux :
o Le rameau musculaire intercostal, moteur pour l’intercostal externe
o Le rameau perforant, sensitif de la paroi thoracique.
o Le rameau médial : MIXTE
▪ moteur pour l’intercostal interne
▪ sensibilité cutanée du thorax et de la paroi ventrale de l'abdomen et des
glandes mammaires associées.
o Le rameau communicant pour le ganglion sympathique correspondant

Les nerfs spinaux lombaires


Espèces à 6 vertèbres lombaires Espèces à 7 vertèbres lombaires
Cheval, Bovin, Porc Chien et Chat

1. Les rameaux dorsaux : région épiaxiale


2. Le rameau ventral de L1
Il constitue :
• Le ilio-hypogastrique (chez les CV, BB, PC)
• Le ilio-hypogastrique crânial (chez les CN et CT).
Il présente 4 rameaux :
− Le rameau médial : péritoine et passage inguinal
− Le rameau latéral
Motricité des muscles :
o Abdominaux (= transverse, droit, obliques interne et externe)
o Grand et petit psoas
o Carré des lombes
− Le rameau cutané latéral peau de la paroi abdo et de la région pré-crurale42
− Le rameau cutané ventral,
Sensibilité de :
o région pré-pubienne (fourreau ou mamelle inguinale)
o face médiale de la cuisse

3. Le rameau ventral de L2 (pour CN et CT)

42
Crurale = entre le genou et la cheville

184
Il constitue le nerf ilio-hypogastrique caudal
Ne s'observe que chez les carnivores. Il est constitué du rameau ventral de L2 et se distribue
aux mêmes structures que le nerf ilio-hypogastrique crânial.

4. Le rameau ventral de L2 (pour CV, BB, PC)


Le rameau ventral de L3 (pour CN et CT)
Il constitue le nerf ilio-inguinal
Sa distribution est très similaire à celle du nerf ilio-hypogastrique.
Il se sépare en les mêmes 4 rameaux

5. Rameaux ventral de L3 (pour CV, BB, PC)


Rameaux ventral de L4 (pour CN et CT)
Constitue le nerf génito-fémoral.
▪ Fonction
Motricité des muscles
o Psoas
o Oblique interne
o Crémaster
▪ Il détache :
Les nerfs inguinaux, ils passent dans le trajet inguinal.
Sensibilité des :
o Enveloppes testiculaires et du prépuce
o Mamelles inguinales
o Face médiale de la cuisse (chez les deux sexes)

L'épreuve garrot est réalisée pour mettre en évidence une douleur abdominale antérieure (ex.
péricardite traumatique) Le pincement vigoureux de la peau du garrot entraîne le réflexe de
cambrure de la colonne thoraco-lombaire et un léger déplacement des organes au niveau de la
région xyphoïdienne.

La queue
très mobile, n'est jamais parfaitement verticale (signe de paralysie des nerfs coccygiens).
L'articulation 1-2 coccygienne est repérable à sa grande mobilité.

La base de la queue peut parfois être en surplomb par rapport au sacrum, en période des chaleurs.

Points d’accès à l’espace péridural


La moelle épinière se termine à hauteur de la jonction L6-S1.

Les injections péridurales se réalisent :


▪ entre Cox1 et Cox2 péridurale basse
▪ entre S5 et Cox1 péridurale haute

La péridurale basse permet de rester debout, elle facilite la césarienne par anesthésie des nerfs :
✓ Honteux
sensibilité vaginale, vulvaire, clitoridienne, vestibulaire et périnéale
✓ Rectaux caudaux sensibilité région anale
✓ Fibres sensitives et motrices du SNA (utérus)

185
La péridurale haute provoque une position couchée chez l’animal par anesthésie des nerfs moteurs
des membres postérieurs (nerf sciatique entre autres)

Les injections péridurales sacro-lombaire, interlombaire ou thoraco-lombaire sont très peu utilisées.

Prises de sang
A la face ventrale de la queue, afin d’atteindre l'artère (et la veine) coccygienne médiane.

186
Décrivez le système musculo-squelettique du thorax du
53 bœuf. Précisez les limites de la zone d'auscultation.
Le thorax est en partie caché par le membre antérieur.
Le chef long du triceps se situe à hauteur de la 6ème côte.

Les reliefs osseux palpables


▪ le bord ventral du sternum
▪ les côtes 6 à 13
▪ le bord dorsal de la scapula
▪ l’olécrâne à hauteur du 5ème espace intercostal

Les côtes sont larges et ne laissent entre-elles que d'étroits espaces intercostaux.
L'accès chirurgical à la cavité thoracique nécessite donc l'ablation d'une portion de côte.

Les muscles
▪ oblique externe (soutien viscère + flexion latérale rachis + bascule crâniale du bassin)
▪ grand dorsal (flexion bras)
▪ dentelés du thorax (inspirateurs + extension bras)
▪ intercostaux (inspi et expi)

Zone d’auscultation
Est assez limitée :

✓ Dorsalement par le rachis et la musculature épivertébrale


✓ Crânialement par le membre antérieur
✓ Ventralement par le sternum
✓ Postérieurement par le diaphragme

Chez la vache, cette zone est donc assez réduite.

A droite

On parle d’un triangle d’auscultation

▪ Sommet de l’olécrâne
▪ Bord caudal de la scapula
▪ Avant-dernière côte = 12e

Si un peu en avant muscles +++


Si un peu en arrière épaisseur poumon ---

187
A gauche
La zone est plus réduite (avant-avant-dernière = 11e côte) du fait du développement du rumen.

L’auscultation permet de préciser le


diagnostic basé sur l’inspection.

L’inspection
Se base sur l’observation de l’animal lorsqu’il respire pour voir des anomalies au niveau du rythme,
de la longueur des phases, etc. Tout problème respiratoire est appelé dyspnée.
La fréquence respiratoire normale chez un bovin est de 15-35 respi/min.

La percussion
n’apporte pas beaucoup d’infos supplémentaires à
l’auscultation et à l’inspection.

Il s’agit de frapper un petit marteau sur une


plaque, pas directement sur l’animal, pour
distinguer :
▪ les sons mats (rond noir)
▪ les sons clairs (rond blanc)

On ne la pratique plus vraiment aujourd’hui, même


Moens dit qu’il ne sait pas le faire correctement.

AUTRES TECHNIQUES

▪ Mesurer le volume inspiratoire et expiratoire.


▪ Lavage trachéal, récupérer les mucosités trachéales pour voir à quels germes on a affaire.

188
Décrivez la structure des poumons et du cœur chez le
54 bœuf. Précisez les points de projection thoracique de ces
organes.

Les cavités pleurales (pas dans la question mais bien relire)


Elles sont réduites par :
▪ l'étroitesse du thorax osseux
▪ l’insertion très crâniale du diaphragme (+++ d’espace pour les viscères abdominales)

Le dôme diaphragmatique atteint le 6ème espace intercostal.


La cavité pleurale droite est la plus large. Elle dépasse la ligne médiane.

Les médiastins ne sont pas persillés.


Ils contiennent les nœuds lymphatiques médiastinaux crâniaux et caudaux.
Le médiastin crânial contient également le thymus.

Les poumons
Sont très dissymétriques : poumon droit >>>> poumon gauche
Leur lobation (et lobulation) sont très marquées car les cloisons interlobulaires sont bien épaisses.

▪ Le poumon droit
Présente 4 lobes individualisés + le lobule azygos
(crânial, moyen crânial, moyen caudal, caudal)
C’est la bronche trachéale qui ventile le lobe crânial droit.
Cela explique pourquoi c’est ce lobe qui est atteint en premier en cas
d’infection car le chemin est plus court.
Ce lobe contourne le cœur et son extrémité se place à gauche.
▪ Le poumon gauche
Présente 3 lobes (crânial, moyen, caudal)
Son aire d'auscultation est plus réduite
proximité du rumen limite la percussion.

Les nœuds lymphatiques


sont situés à hauteur des premières divisions de la bronche.

Ils sont appelés les ‘ganglions de l'inspecteur’.

9 : nœud trachéobronchique crânial


10 : nœuds trachéobronchiques

En cas de maladie, un lobule peut être affecté (couleur proche de


celle du foie : « lobule hépatisé ») sans que les lobules voisins ne
le soient (couleur normale, gris-rose), ceci est rendu possible grâce
aux cloisons très marquées : on parle alors de poumon arlequin.

189
Le cœur
Proportionnellement peu volumineux chez les ruminants.
Il est caractérisé par la présence d'os cardiaques.
Anneaux fibreux des orifice atrio-ventric et aortique

Il s'étend du 2ème au 5ème espace intercostal.


Il provoque une large incisure cardiaque du poumon gauche.

Son exploration se fait par auscultation, à gauche.


Le stéthoscope est placé médialement à la pointe du coude (creux axillaire)

▪ La valve pulmonaire s'explore à hauteur de la 3ème côte


▪ La valve aortique à hauteur de la 4ème côte, un peu + haut
▪ La valve mitrale est à hauteur du 5ème espace intercostal
▪ La valve tricuspide, à droite, à hauteur de la 3ème côte

La percussion du cœur est beaucoup moins informative.

Néanmoins, il est assez rare d’ausculter le cœur d’une vache,


en effet, elles meurent assez jeunes et donc, elles n’ont « pas
le temps » de développer de pathologies cardiaques.

La fréquence cardiaque d’une vache est de 60-80 battements/min.

Quelques interventions chirurgicales


▪ La péricardio-centèse
= ponction d’une péricardite
= drainer le liquide à l’aide d’une sonde
Elle se pratique au niveau du 4ème espace
intercostal gauche, au bord antérieur de la 5ème
côte (car en face caudale, il y a le cordon vasculo-
nerveux)

▪ La péricardio-tomie
= vidange du péricarde
= par une incision au scalpel, au niveau du 5ème
espace intercostal.
Les muscles à inciser sont :
o le peaucier
o le grand dorsal
o le dentelé

Il n’y a pas d’espace pleural à cet endroit.


Il faut aussi disséquer le périoste, qui est adhérent
au péricarde.

190
Décrivez les structures qui limitent la cavité abdominale de
55 la vache. Précisez les techniques d'exploration des organes
de cette cavité.
L’abdomen est divisé en :
▪ région du flanc à laquelle est associée la cavité abdominale
▪ région inguinale à laquelle sont associées les gl mammaires ou les organes génitaux (pas
dans la question).

La région du flan
La région du flan est limitée :

✓ Dorsalement par les apophyses transverses lombaires


✓ Crânialement par le cercle de l'hypochondre
✓ Caudalement par le bord crânial des muscles du membre postérieur
✓ Ventralement par la ligne médiane qui s'étend de l'appendice xyphoïde du sternum au
scrotum ou à la glande mammaire.

Le flanc est divisé par la corde du flanc = faisceau oblique de fibres du muscle oblique interne qui
joint la tubérosité iliaque à la dernière côte.

▪ Creux du flanc : au dessus de la corde et les apophyses transverses lombaires.


Surtout visible chez les races laitières
▪ Fuyant du flanc : en dessous de la corde. Il est déformé à droite par l'utérus gestant.
Il se prolonge postérieurement par le pli du grasset = pli de peau qui rejoint le bord
crânial de la cuisse. Son épaisseur permet d'évaluer la charge en graisse.

191
Les reliefs osseux palpables
▪ Apophyses transverses lombaires
▪ Cercle de l'hypochondre
▪ Tubérosité iliaque

Le muscle cutané (pannicule charnu) fournit les muscles protracteur et rétracteur du fourreau.
Profondément à ce muscle se trouve la tunique fibro-élastique de l'abdomen chargée de soutenir
passivement les viscères abdominaux : la tunica flava.

La cavité abdominale en tant que telle


Particulièrement spacieuse de par :

✓ L’insertion très crâniale du muscle diaphragme


✓ La longueur du segment vertébral lombaire (pas + de vertèbres mais + longues)
✓ L’insertion caudale presque verticale des muscles droits de l'abdomen

Exploration des organes


Le rumen
Se fait par :
▪ Inspection
▪ Auscultation
▪ Percussion, qui permet de mettre en évidence la
stratification du contenu ruminal.
o Les liquides sont situés ventralement
(son mat)
o Les gaz dorsalement (son plus clair)
o Les ingestats solides en position
intermédiaire
▪ Palpation (contractions)
▪ Fouiller rectal pour le sac dorsal du rumen

De plus, le sac dorsal du rumen est chirurgicalement accessible par le flanc gauche.

L'incision est pratiquée un peu derrière la dernière côte, parallèlement, 4-5 cm en dessous des
apophyses transverses lombaires.

Le réseau
Son exploration de l'extérieur est difficile et son accès
chirurgical passe par le sac dorsal du rumen.

On peut réaliser l’épreuve du bâton :


on va soulever un peu la vache avec
un bâton placé transversalement au
niveau de l’appendice xyphoïde puis
la relâcher brutalement. Si la vache
réagit (montre une douleur) il s’agit
probablement d’un problème du
réseau.

192
Le feuillet
Son exploration est très difficile, est possible
uniquement par percussion au niveau du 8ème
espace intercostal droit.

La caillette
Se fait par
▪ Inspection : contour anormal du flanc droit, s’il y a un problème
▪ Palpation
▪ Percussion : bruit métallique d'une caillette remplie de gaz
▪ Auscultation
▪ Prélèvement du suc gastrique
l'endroit de ponction est situé en face ventrale, sur la ligne médiane, en avant du
milieu de la ligne qui va de l'appendice xyphoïde à l'ombilic.

L’intestin grêle
On peut le palper par fouiller rectal, ainsi que le côlon, uniquement s’il est anormalement distendu.

L’exploration fonctionnelle du duodénum est réalisée par la mise en place de canules réentrantes
(utilisées dans les expériences de contrôle de la digestion). La pose de ces canules se fait par
l'ablation d’une partie de la 12ème côte droite.

Le caecum
Son extrémité peut parfois être exploré par palpation rectale s’il est anormalement distendu.

Cet organe peut également être le siège d'une dilatation par accumulation de gaz.
Sa ponction se fait par le flanc (à droite) au centre de la déformation induite par le phénomène.

Le foie
Peu explorable. On l’« explore » par tests sanguins.

Une biopsie peut être prélevée par :


▪ Ponction transcutanée au niveau des 11ème et 12ème espaces intercostaux droits
▪ Laparotomie exploratrice par le flanc droit.

Les reins
Seul le rein gauche est palpable par voie rectale, à hauteur des 4 et 5ème vertèbres lombaires mais
c’est souvent difficile à cause de la graisse périrénale.

Il faut les inspecter à l’abattoir mais sans retirer la graisse car le boucher en a besoin.

193
Incision du flanc
L'ouverture du flanc gauche

On incise verticalement, trois largeurs de doigt derrière la dernière côte, parallèlement à elle,
en dessous des apophyses transverses lombaires.

L'ouverture du flanc droit

Verticalement, 5 cm en arrière de la dernière côte, 5 cm en dessous des apophyses transverses.

Normalement, il faut inciser dans le sens des fibres pour faire le moins de dégâts possible. Dans
le cas ici présent, c’est impossible car il y a trop de muscles dont les fibres suivent des sens très
différents. On est donc obligés de faire ça verticalement sans se soucier du sens.

194
Les nœuds lymphatiques
Situés à proximité des organes abdominaux, entre les deux feuillets des mésos :

▪ nœuds de l'estomac
▪ nœuds de l'intestin grêle
▪ nœuds du cæcum
▪ nœuds du côlon
▪ nœuds du foie
▪ nœuds des reins

Plusieurs nœuds sont distribués le long de l'aorte abdominale, depuis son passage dans la cavité
abdominale jusqu'à sa quadrifurcation :

▪ nœuds rénaux
▪ nœuds lombo-aortiques
▪ nœuds iliaques médiaux
▪ nœuds iliaques latéraux
▪ nœuds sacraux

Ils sont souvent palpables par voie rectale, surtout les nœuds iliaques médiaux, les plus développés.

195
Décrivez les caractéristiques des glandes mammaires chez
56 les ruminants. Relevez les particularismes d'espèce.

La mamelle en général
La vache possède 4 mamelles, chacune munie de sa papille (ou trayon) et séparée des autres par
deux cloisons fibreuses. L'ensemble constitue le pis, les 4 glandes constituant les quartiers.

▪ La cloison médiane est complète et se marque par un sillon qui sépare les 2 quartiers D et G.
▪ La cloison transverse est incomplète.

La peau est fine et peu velue. Elle est complètement glabre sur les trayons.

Le pis est suspendu par des lames fibro-élastiques latérales et médiales.

o Les lames médiales sont dérivées de la tunique abdominale, sont plus élastiques
o Les lames latérales, sont plus fibreuses.

Cette différence d'élasticité entraîne l'écartement des trayons D et G lorsque le pis est plein.

Le parenchyme mammaire déverse sa


production par une douzaine de conduits
lactifères qui débouchent dans le sinus de
la glande.

Ce sinus est vidé lors de la tétée ou de la


traite.

Le sinus du trayon débouche à l'extérieur


via l'unique conduit papillaire.

La vascularisation
Les artères
▪ L'artère honteuse externe (principalement)
passe par le trajet inguinal et se divise en artères mammaires crâniale, moyenne et caudale.
▪ L’artère honteuse interne (accessoirement)
donne les branches ventrales des artères périnéales ventrales
▪ Les artères épigastriques crâniales et caudales
s’occupent de la vascularisation sous-cutanée

Environ 500 litres de sang artériel sont nécessaires pour fabriquer 1 litre de lait.
NB : Une vache laitière produit 8000 litres en 10 mois, soit 25 litres en 2 traites (par jour).

196
Les veines
La vascularisation veineuse est constituée par trois cercles veineux à hauteur :
• du trayon
• du sinus
• de la base du pis

Ce dernier se décharge dans :


▪ Les veines mammaires CRÂNIALES
ou Fontaines de lait ou épigastriques crâniales
superficielles
▪ Les veines mammaires MOYENNES
se jettent dans les veines honteuses externes
▪ Les veines mammaires CAUDALES
se jettent dans les veines honteuses internes

Les nœuds lymphatiques


Les rétro-mammaires situés au bord caudal du pis.

Ils ne sont pas facilement explorables car noyés dans


du tissu graisseux.

L’innervation
La sensibilité cutanée du pis est assurée par :
▪ les branches ventrales des nerfs L1 et L2
▪ des filets du nerf génito-fémoral (passe par le trajet inguinal)
▪ le nerf dorsal du clitoris (< honteux)

Particularisme d’espèce
Brebis Chèvre
Le pis ne comprend que 2 glandes en région inguinale.
Chaque glande possède un trayon muni d'un seul conduit papillaire.

Le pis est couvert par les sécrétions des glandes Produit environ 600-700 l/an
inguinales = glandes sébacées et sudoripares
dont les sécrétions aident l'agneau à trouver le C’est elle qui produit le plus de lait en regard de
pis son poids

Produit environ 250 l/an

197
Décrivez les caractéristiques du pénis et du scrotum chez
57 les ruminants. Relevez les particularismes d'espèce.
La bourse testiculaire
Constituée des enveloppes du testicule, qui comprennent :

1. Le scrotum : de type pendulum, constitué de peau mince et glabre


2. Le dartos : fibro-élastique, contenant des fibres musculaires qui plissent le scrotum en
fonction de la température.
3. Le fascia spermatique externe (parfois appelé « celluleuse »)
responsable de la grande mobilité de la glande par rapport au dartos (bistournage).
4. Le muscle crémaster : bien développé mais ne dépasse pas le bord dorsal du testicule.
5. Le fascia spermatique interne : feuillet dérivé du muscle transverse de l'abdomen.
6. La vaginale : double feuillet péritonéal.
La cavité virtuelle située entre ces deux feuillets est en
communication avec la cavité abdominale.
Le testicule
Est ferme et élastique. Il est mobile dans sa bourse.

Son grand axe est vertical et les 2 testicules ne sont jamais exactement
à la même hauteur. La base du scrotum est entourée par les papilles
mammaires rudimentaires.

S'explore par inspection (forme, volume, diamètre) et palpation.


Les testicules sont en position scrotale à la naissance.

Les cas de cryptorchidie et de hernie inguinale sont très rares chez les
bovins.

La castration
Peut être :
▪ Non sanglante par écrasement des cordons testiculaires à la pince de Burdizzo
▪ Sanglante par ouverture des tuniques vaginales et excision des glandes par section (et
suture) des cordons testiculaires.

198
La vascularisation
▪ Les enveloppes sont irriguées par :
L'artère et la veine honteuse externe
(< tronc pudendo-épigast < profonde de la cuisse < iliaque externe)
▪ Le testicule et le cordon testiculaire sont irrigués par :
Les artères et veines :
o testiculaires (collatérale viscérale de l’aorte)
o déférentielles (< iliaque interne)

Innervation
Nerf glutéo-fémoral = rameau ventral de L3, qui détache :
▪ Nerfs inguinaux : sensi des enveloppes et du prépuce

Les nœuds lymphatiques


▪ Les nœuds scrotaux (ou inguinaux superficiels) sont situés au-dessus du S pénien, en arrière
de la base des sacs scrotaux. Ils sont palpables.
▪ Les nœuds iliaques internes sont également dans cette région et drainent le testicule.

Ils sont uniquement palpables en cas :


✓ D’orchite = infection des testicules
✓ De balanite = infection du gland
✓ De postite = infection du prépuce (= fourreau)

Le pénis
Le pénis est long, mince et peu érectile.

Lors de l'érection, son diamètre ne s'accroît pas vraiment car l’albuginée est très épaisse.
L'allongement est également très modéré et l'extériorisation est réalisée par l'effacement de
l’inflexion sigmoïde pénienne.

Le prépuce
Le prépuce est long et étroit.
Son ouverture présente un bouquet de poils longs.
Est explorable par inspection.

Innervation
Nerf honteux (S2 S3 S4), qui donne :

▪ Périnéal profond : muscles bulbo-spongieux + ischio-caverneux


▪ Périnéal superficiel : scrotum
▪ Dorsal du pénis : gland, prépuce, pénis

La vascularisation artérielle du pénis


▪ l’artère du bulbe
▪ l’artère profonde du pénis
▪ l’artère dorsale du pénis

issues de l’artère du pénis (= une des 2 terminales de l’a honteuse interne)


[l’autre terminale est l’artère périnéale ventrale]

199
Le retour veineux est assuré par la veine dorsale du pénis et la veine du bulbe.

Particularisme d’espèce
Le bouc et le bélier
Le gland porte un appendice
vermiforme (ou processus urétral).

A. Taureau au repos
B. Taureau en érection
C. Bouc
D. Bélier

200
Décrivez les points de projection abdominale des organes
58 digestifs chez la vache.
Le rumen
▪ Est placé à gauche du plan médian.
▪ Il s'étend de la 7ème côte jusqu'à l'entrée du bassin.
▪ Il est divisé en deux sacs :
o Le sac ventral :
− Occupe le plancher de la cavité abdominale
− Sa hauteur arrive au tiers de la hauteur de la cavité abdominale.
− Son extrémité antérieure, en vis-à-vis du réseau, située à la 9ème côte.
− Son extrémité postérieure, situé au-dessus des glandes mammaires.
− Le côté droit du sac ventral répond d'avant en arrière :
• à la caillette
• à la masse intestinale
• à l'utérus gestant
o Le sac dorsal :
− Surplombe et communique avec le sac ventral.
− Sa hauteur représente les deux tiers de la hauteur de la cavité abdominale.
− Son extrémité antérieure communique le réseau par une large ouverture : le col de la
panse, à hauteur des 7-8ème espaces intercostaux.
L’extrémité répond au diaphragme dont elle est séparée par :
• la rate
• le foie
Elle reçoit l'œsophage juste au-dessus du réseau.
− Son extrémité postérieure est en contact avec la vessie, à hauteur de la patella.
− Le côté droit du sac dorsal répond, d'avant en arrière :
• au feuillet
• à la partie dorsale de la caillette 1. Côtes
2. Cœur
• à la masse intestinale 4. Diaphragme
• au rein gauche 5. Œsophage
• à l'utérus gestant 6. Réseau
7. Rate
Pour l’exploration 8. Foie
9. Feuillet
10. Caillette
11. Rumen

201
L’exploration se fait par :
▪ Inspection
▪ Auscultation
▪ Percussion, qui permet de mettre en évidence la
stratification du contenu ruminal.
o Les liquides sont situés ventralement
(son mat)
o Les gaz dorsalement (son plus clair)
o Les ingestats solides en position
intermédiaire
▪ Palpation (contractions)
▪ Fouiller rectal pour le sac dorsal du rumen

De plus, le sac dorsal du rumen est chirurgicalement accessible par le flanc gauche.

L'incision est pratiquée un peu derrière la dernière côte, parallèlement, 4-5 cm en dessous des
apophyses transverses lombaires.

Le réseau
▪ Est le 2ième pré-estomac.
▪ Est situé en dessous du sac dorsal du rumen
▪ Complètement en dedans du cercle de l'hypochondre.
▪ À gauche du plan médian.
▪ Sa face antérieure répond au diaphragme
Le péricarde est tout proche : 4 à 8 cm.
▪ Sa face droite se trouve l'ouverture réticulo-omasale, juste en dessous du cardia.

Son exploration de l'extérieur est difficile et son accès chirurgical passe par le sac dorsal du rumen.

On peut réaliser l’épreuve du bâton : on va soulever un peu la vache


avec un bâton placé transversalement au niveau de l’appendice
xyphoïde puis la relâcher brutalement. Si la vache réagit (montre une
douleur) il s’agit probablement d’un problème du réseau.

202
Le feuillet
▪ Il est situé à droite du rumen et du réseau.
▪ Il répond au foie et à la caillette.
▪ Complètement en dedans du cercle de l'hypochondre
▪ Son flanc droit est en contact avec la paroi costale droite

Ovins et caprins
Le flanc droit n’est pas en contact
avec la paroi costale !

Son exploration est très difficile,


est possible uniquement par percussion au niveau du 8ème espace intercostal droit.

La caillette
▪ Seul véritable estomac digérant.
▪ Situé à droite du plan médian.
▪ Son extrémité ANTérieure :
− sur le plancher de la cavité abdominale, à droite du sac ventral du rumen, en dehors
du cercle de l'hypochondre.
▪ Son extrémité POSTérieure :
− Remonte et contourne le feuillet.
▪ Le pylore se situe juste en arrière du foie, à hauteur du 9ème espace intercostal.
▪ La caillette est libre de se déplacer car ses attaches sont très lâches.
▪ Son déplacement peut entraîner des troubles du transit = météorisation.

A la naissance, la caillette représente 60% du volume total des estomacs.


Le développement des autres réservoirs est fonction de l'âge, de l'alimentation et de l'exposition de
leur muqueuse aux gaz de fermentation.

A 8 semaines, la caillette ne représente plus que 50% de volume total.


A 12 semaines, seulement 25%.

Vascularisation et innervation
Les artères
Collatérales viscérales de l’aorte :
▪ Splénique, détache :
o Ruminales gauche et droite
o Réticulaire
▪ Gastrique gauche, détache :
o Gastro-épiploïque gauche
▪ Hépatique, détache :
o Gastro-épiploïque droite
o Gastrique droite
o Rameau gastro-duodénal

Les veines
Sont satellites, se réunissent en une veine splénique, principale racine de la veine porte.

203
Les nerfs
L'innervation motrice de ces organes se fait par le tronc vagal dorsal.

Les intestins
La masse intestinale se trouve dans la moitié droite de la cavité abdominale :

▪ à droite du rumen
▪ en arrière du foie, du feuillet et de la caillette.

L'essentiel de cette masse intestinale se trouve dans le repli du grand omentum.

Le duodénum
▪ L'extrémité crâniale du duodénum est située en dessous du cercle de l'hypochondre.
▪ Il monte le long du bord postérieur du foie où il forme :
o son inflexion sigmoïde pour se poursuivre caudalement jusqu'à former
o sa courbure pelvienne en croisant le colon transverse.

Le caecum
▪ Son extrémité peut être parfois exploré par palpation rectale.
▪ Peut également être le siège d'une dilatation par accumulation de gaz.

Sa ponction se fait par le flanc (à droite) au centre de la déformation induite par le phénomène,
au moyen d'une aiguille de 10 à 15 cm de long.

204
Le foie
Complètement à droite du plan médian.

▪ Sa face crâniale : est en relation avec le diaphragme.


▪ Sa face viscérale : répond au rumen, au réseau, au feuillet, au duodénum et au pancréas.

Cet organe est peu explorable.

1. Œsophage
2. Rate
3. Réseau
4. Sac dorsal rumen
5. Sac ventral rumen
6. Fundus de la caillette
8. Caillette
13. Feuillet recouvert par
petit omentum
14. Duodénum descendant
15. Pylore
16. Masse intestinale et
grand omentum
18. Bord du foie

Innervation
Collatérales viscérales de l’aorte :

MÉSENTÉRIQUES
▪ Caudale
▪ Crâniale : intestin grêle, caecum et colon

Les reins
Sont lobulés (15 à 20 lobes chez les bovins).

▪ Le rein droit sous la dernière côte et les 3ières apophyses transverses lombaires.
Fermement fixé à la paroi abdominale.
▪ Le rein gauche est pendu à un méso à hauteur des 4 et 5ème vertèbres lombaires.
Repoussé sur la ligne médiane par le rumen. Il est palpable par voie rectale.

Accès à la cavité abdominale


Il se fait à gauche ou à droite
quand même de préférence à gauche, car le rumen ne bougera pas.

Pour anesthésier, il faut soit :

▪ Imbiber l’épaisseur de la cavité abdominale


▪ Faire une épidurale en Cy1-Cy2 pour anesthésier la peau, les obliques et le péritoine

205
On peut aussi faire une anesthésie de l’utérus par épidurale, pour calmer les contractions

NB : Les nerfs sympathiques et parasympathiques sont moteurs mais possèdent également des
axones pour la nociception et pour la proprioception. Si on donne trop d’anesthésie, le produit
remonte et touche les nerfs rectaux. Cela va anesthésier le sphincter de l’anus, la base de la queue,
etc. Cela n’est pas trop problématique mais, s’il remonte encore, il va finir par atteindre le nerf
sciatique et la vache va s’effondrer.

206
Décrivez la structure et la position des éléments du tractus
59 urinaire chez la vache.

Les reins
Sont lobulés (15 à 20 lobes chez les bovins).
Ceux-ci sont bien distincts, séparés par du tissu graisseux.

▪ Le rein droit est situé sous la dernière côte et les 3 premières lombaires.
Il est fermement fixé à la paroi abdominale.
▪ Le rein gauche est pendu à un méso et se situe à hauteur des 4 et 5èmes lombaires.
Il est repoussé sur la ligne médiane par le rumen. Il est palpable par voie rectale.
On l’appelle aussi rein flottant.

Exploration du rein
Ne sait pas être exploré par inspection, percussion ou auscultation.

On utilise une sonde urinaire pour récolter un échantillon d’urine et faire une analyse d’urine.
Délicat chez la vache, voir un peu plus bas

On peut aussi passer par une analyse de sang.

Les uretères
= conduit qui réunit le bassinet à la vessie.
Il comporte 3 portions :
1. Abdominale
2. Pelvienne
3. Vésicale

Dissymétriques dû à la situation particulière du rein gauche.


L’uretère gauche est plus court et plus médian que le droit.

La portion distale des uretères est palpable.

La vessie
L’apex est situé dans la cavité abdominale et son fundus est pelvien.
Le fundus est précédé par le col de la vessie, séparé de l’apex par le corps de la vessie.
▪ Lorsqu’elle est vide : aspect ridé et consistance + ferme.
▪ Lorsqu’elle est pleine : forme ovoïde.

Chez la vache, la vessie est volumineuse et plutôt abdominale : donc presque entièrement
recouverte par le péritoine. (>< cheval : pelvienne)
Sa partie pelvienne est palpable par fouiller rectal (voire sa totalité si elle est vide).

Moyens de fixité de la vessie


Continuité de tissus avec l’urètre et 3 ligaments :

▪ Le ligament médian relie la face ventrale de l’organe à la ligne blanche


▪ Les ligaments latéraux gauche et droit unissent les côtés de la vessie aux parois de la cavité
abdominale.

207
L’urètre
= dernier segment du système urinaire.
Véhicule l’urine depuis la vessie jusqu’au milieu extérieur.
Sa disposition est très différente chez les deux sexes :

Chez la femelle, il est court et appartient exclusivement au système urinaire.


Chez le mâle, il est beaucoup plus long et fait également partie du système génital.

L'urètre femelle fait 10-12 cm de long et débouche dans le vestibule par un méat sous un diverticule
qui rend le sondage vésical délicat.

208
Décrivez la structure et la position des éléments du tractus
60 génital chez les femelles des ruminants. Relevez les
particularismes d'espèce.
L’ovaire
▪ L'ovaire a la taille d'une noix.
▪ Il est lisse sauf à l'endroit des follicules de de Graaf et des corps jaunes fonctionnels.
▪ Le mésovarium est très long
permet à la corne utérine de se replier et d'amener l'ovaire au bord crânial de la
symphyse pubienne.
▪ Ils sont palpables par fouiller rectal

L’utérus
▪ Est de type utérus BIPARTITUS
▪ Le corps est assez court
▪ Le col est très ferme à la palpation et fait saillie dans le vagin.
▪ La muqueuse utérine présente entre 30 et 50 caroncules convexes au
niveau desquels le chorion embryonnaire élaborera ses cotylédons.
Placentation allanto-choriale cotylédonaire indécidu
▪ Le col, les cornes et le corps sont palpables par fouiller rectal.

L’utérus en gestation
L'utérus prend un développement considérable durant la gestation.
On a deux positions potentielles de l’utérus lors de la gestation :

▪ Gestation supra- omentale : Le plus souvent, il s'étend à droite du rumen en repoussant les
viscères abdominaux vers le haut et l'avant.
▪ Gestation sous-omentale : Parfois il s'insinue en dessous du rumen, en dessous du repli
épiploïque gauche. Si la gestation a lieu dans la corne gauche, le rumen est davantage
soulevé, ce qui peut entraîner un déplacement de la caillette vers le bas et la gauche avec
une possibilité de torsion.

Chez les ovins-caprins


Les caroncules des ovins et des caprins
sont concaves.

209
Le vagin
▪ Relativement long.
▪ Ses 2/3 antérieurs sont entourés du péritoine, ce qui permet d'accéder à la cavité pelvienne et
abdominale au travers du plafond vaginal.
▪ Le vagin s'explore par :
o inspection (spéculum)
o palpation (fouiller vaginal).

Geste clinique courant : manuellement décoller le placenta si ce dernier n’est pas éliminé 12 heures
après la mise-bas.

Le vestibule
Le vestibule présente le diverticule urétral (rend la sonde vésicale délicate)
et les ostiums des glandes vestibulaires majeures.

La vulve
= large, on observe une touffe de longs poils à la commissure inférieure
Cette touffe est utile pour repérer les chaleurs.

La césarienne
La césarienne est une des opérations les plus courantes en
pratique rurale. L’accès à l’utérus gestant se fait par le flanc droit
ou gauche.

L’anesthésie de l’utérus
Est réalisée par injection péridurale basse (coccy1-coccy2)

La péridurale basse permet de rester debout,


anesthésie les nerfs :
✓ Honteux
sensibilité vaginale, vulvaire, clitoridienne, vestibulaire et périnéale
✓ Rectaux caudaux sensibilité région anale
✓ Fibres sensitives (et motrices) du SNA pour l’utérus

Elle permet de réduire les efforts expulsifs de la vache.


Il est probable que l’anesthésie inhibe les fibres parasympathiques stimulant le myomètre.

Toutefois, le myomètre est également stimulé par l’ocytocine, donc certains auteurs jugent
l’anesthésie inutile (dans le but de réduire l’effort expulsif)

L’anesthésie de la paroi du flanc


Est réalisée par infiltration en L renversé.
L’incision est verticale, à mi-hauteur du flanc, en passant au milieu de la corde du flanc.

210
Gangrène gazeuse
Si on détecte par fouiller rectal un fœtus, dont la surface présente des
poches de gaz (crépite), cela signifie qu’il est atteint par Clostridium
perfringens, qui est la bactérie provoquant la gangrène gazeuse
(infection anaérobie).

Cette maladie est très dangereuse car si la bactérie se répand dans le


corps de la vache, elle mourra.

Extériorisation du placenta
Dans une situation normale, les contractions vont éliminer le placenta ; qui se détache grâce au fait
qu’il y a une diminution de la vascularisation de la partie fœtale, ce qui induit une nécrose.

Mais si le placenta n’est pas sorti après 12h, on parle de rétention placentaire et il faut alors aller le
chercher manuellement. On va inciser en évitant les cotylédons (important)

Après le part, l’utérus n’est pas stérile ; il y a donc une infiltration de leucocytes, qui vont environ
prendre un mois pour le rendre à nouveau stérile.
C’est pour cela que l’on ne remplit pas la vache avant les deuxièmes chaleurs post-partum.

Pendant la gestation = 9 mois


Chaque mois de la gestation, de nouvelles structures sont repérables :

▪ 1ier mois : corps jaunes


▪ 2ème mois : asymétrie des cornes ; on ne palpe pas encore l’embryon car il est trop petit.
L’implantation est tardive donc il y a développement de l’allantoïde avant implantation et
cela fait gonfler la corne.
▪ 3ème mois : la corne concernée grossi et semble remplie de liquide.
▪ 4ème mois : palpation des cotylédons et de la pulsation de l’artère utérine.
▪ 5-6ème mois : on ne palpe plus rien car l’utérus est tendu : le fœtus est lourd et le tire vers le
bas. On dit que le fœtus a plongé.
▪ 7-9ème mois : palpation des parties antérieures du fœtus.

Fouiller rectal : pas de gestation Fouiller rectal : 5e mois de gestation 211


Décrivez les structures habituellement utilisées pour un
61 accès intra-vasculaire chez la vache.

La veine jugulaire externe


N’est pas normalement visible.
Il est nécessaire d'opérer sa compression pour obtenir sa turgescence

Dans certaines pathologies cardiaques, les veines jugulaires externes sont


gonflées et l'on observe même un pouls jugulaire.

On l’utilise pour des prises de sang (grosses quantités) et pour injections.

On pique à un travers de main en dessous de l'angle de la mandibule.


Trop bas, la veine est recouverte par le muscle cutané du cou.
Le cou est idéalement porté en extension par un aidant.

Elle naît de deux racines :


▪ Veine linguo-faciale
▪ Veine rétro-mandibulaire

La veine céphalique accessoire (pas sûre)


Difficilement repérable, à cause de l’épaisseur de la peau.
Tout de même repérable au niveau de son origine pour un accès intraveineux.
Elle résulte de la réunion des veines digitales communes dorsales.
Elle se jette dans la veine céphalique (< jugulaire externe < cave crâniale)

L’artère coccygienne médiane


= terminale de la sacrale médiane.

Est à la face ventrale de la queue :


utilisée surtout pour les prises de sang.

Fontaine de lait
= veine épigastrique crâniale superficielle
(< thoracique interne < cave crâniale)

Est décrite mais peu utilisée en raison de la position


inconfortable et exposée au coup de patte, et d'un risque
d'infection si l'animal se couche par la suite

L'anesthésie de l'extrémité digitée


se fait :
▪ par infiltration circulaire
▪ par anesthésie dans la veine digitale commune III
(< céphalique accessoire < céphalique < jugulaire)

212
Note sur la vascularisation du pis :

L’apport artériel est assuré par :


• Le rameau labial de l’artères honteuse
externe principalement
• L’artère épigastrique crâniale superficielle
très accessoirement

Le retour veineux est satellite mais de grandes


différences de débit sont observées.

Par rapport à la fontaine, les veines labiales


n’assurent qu’une très faible partie du retour
veineux

213
62 Décrivez les reliefs palpables du thorax et de l'abdomen du
bœuf. Citez les corrélats chirurgicaux.

Les reliefs osseux palpables de la région thoracique


▪ le bord ventral du sternum
▪ les côtes 6 à 13
▪ le bord dorsal de la scapula
▪ la pointe de l'épaule
▪ la pointe de l'olécrâne, au 5ème espace intercostal.

Les côtes sont larges et ne laissent entre-elles que d'étroits espaces intercostaux.
L'accès chirurgical à la cavité thoracique nécessite donc l'ablation d'une portion de côte.

Les muscles
▪ oblique externe (soutien viscère + flexion latérale rachis + bascule crâniale du bassin)
▪ grand dorsal (flexion bras)
▪ dentelés du thorax (inspirateurs + extension bras)
▪ intercostaux (inspi et expi)

Zone d’auscultation
Est assez limitée :

✓ Dorsalement par le rachis et la musculature épivertébrale


✓ Crânialement par le membre antérieur
✓ Ventralement par le sternum
✓ Postérieurement par le diaphragme

Chez la vache, cette zone est donc assez réduite.

A droite

On parle d’un triangle d’auscultation

▪ Sommet de l’olécrâne
▪ Bord caudal de la scapula
▪ Avant-dernière côte = 12e

Si un peu en avant muscles +++


Si un peu en arrière épaisseur poumon ---

214
A gauche
La zone est plus réduite (avant-avant-dernière = 11e côte) du fait du développement du rumen.

L’auscultation permet de préciser le


diagnostic basé sur l’inspection.

L’inspection
Se base sur l’observation de l’animal lorsqu’il respire pour voir des anomalies au niveau du rythme,
de la longueur des phases, etc. Tout problème respiratoire est appelé dyspnée.
La fréquence respiratoire normale chez un bovin est de 15-35 respi/min.

La percussion
n’apporte pas beaucoup d’infos supplémentaires à
l’auscultation et à l’inspection.

Il s’agit de frapper un petit marteau sur une


plaque, pas directement sur l’animal, pour
distinguer :
▪ les sons mats (rond noir)
▪ les sons clairs (rond blanc)

On ne la pratique plus vraiment aujourd’hui, même


Moens dit qu’il ne sait pas le faire correctement.

AUTRES TECHNIQUES

▪ Mesurer le volume inspiratoire et expiratoire.


▪ Lavage trachéal, récupérer les mucosités trachéales pour voir à quels germes on a affaire.

215
Le cœur
Proportionnellement peu volumineux chez les ruminants.
Il s'étend du 2ème au 5ème espace intercostal.

Son exploration se fait par auscultation


Le stéthoscope est placé médialement à la pointe du coude (creux axillaire)

▪ La valve pulmonaire s'explore à hauteur de la 3ème côte


▪ La valve aortique à hauteur de la 4ème côte, un peu + haut
▪ La valve mitrale est à hauteur du 5ème espace intercostal
▪ La valve tricuspide, à droite, à hauteur de la 3ème côte

Néanmoins, il est assez rare d’ausculter le cœur d’une vache,


en effet, elles meurent assez jeunes et donc, elles n’ont « pas
le temps » de développer de pathologies cardiaques.

La fréquence cardiaque est de 60-80 battements/min.

Les reliefs osseux palpables de l’abdomen


▪ les apophyses épineuses dorsales et lombaires (bovins laitiers)
▪ les apophyses transverses lombaires
▪ le cercle de l'hypochondre
▪ la tubérosité iliaque

Exploration des organes abdominaux


Le rumen
Se fait par :
▪ Inspection
▪ Auscultation
▪ Percussion, qui permet de mettre en évidence la
stratification du contenu ruminal.
o Les liquides sont situés ventralement
(son mat)
o Les gaz dorsalement (son plus clair)
o Les ingestats solides en position
intermédiaire
▪ Palpation (contractions)
▪ Fouiller rectal pour le sac dorsal du rumen

De plus, le sac dorsal du rumen est chirurgicalement accessible par le flanc gauche.

L'incision est pratiquée un peu derrière la dernière côte, parallèlement, 4-5 cm en dessous des
apophyses transverses lombaires.

216
Le réseau
Son exploration de l'extérieur est difficile et son accès
chirurgical passe par le sac dorsal du rumen.

On peut réaliser l’épreuve du bâton :


on va soulever un peu la vache avec
un bâton placé transversalement au
niveau de l’appendice xyphoïde puis
la relâcher brutalement. Si la vache
réagit (montre une douleur) il s’agit
probablement d’un problème du
réseau.

Le feuillet
Son exploration est très difficile, est possible
uniquement par percussion au niveau du 8ème
espace intercostal droit.

La caillette
Se fait par
▪ Inspection : contour anormal du flanc droit, s’il y a un problème
▪ Palpation
▪ Percussion : bruit métallique d'une caillette remplie de gaz
▪ Auscultation
▪ Prélèvement du suc gastrique
l'endroit de ponction est situé en face ventrale, sur la ligne médiane, en avant du
milieu de la ligne qui va de l'appendice xyphoïde à l'ombilic.

L’intestin grêle
On peut le palper par fouiller rectal, ainsi que le côlon, uniquement s’il est anormalement distendu.

L’exploration fonctionnelle du duodénum est réalisée par la mise en place de canules réentrantes
(utilisées dans les expériences de contrôle de la digestion). La pose de ces canules se fait par
l'ablation d’une partie de la 12ème côte droite.

Le caecum
Son extrémité peut parfois être exploré par palpation rectale s’il est anormalement distendu.

Cet organe peut également être le siège d'une dilatation par accumulation de gaz. Sa ponction se fait
par le flanc (le plus souvent à droite) au centre de la déformation induite par le phénomène.

Le foie
Peu explorable. On l’« explore » par tests sanguins. Sa percussion se fait à hauteur du quart
supérieur des deux derniers espaces intercostaux droits.

217
Une biopsie peut être prélevée par :
▪ Ponction transcutanée au niveau des 11ème et 12ème espaces intercostaux droits
▪ Laparotomie exploratrice par le flanc droit.

Les reins
Seul le rein gauche est palpable par voie rectale, à hauteur des 3, 4 et 5ème vertèbres lombaires mais
c’est souvent difficile à cause de la graisse périrénale.

Il faut les inspecter à l’abattoir mais sans retirer la graisse car le boucher en a besoin.

218
Décrivez les structures qui limitent la cavité pelvienne de la
63 vache. Précisez celles qui sont explorables par fouiller
rectal chez les deux sexes.

Le bassin
est délimité par les éléments osseux de la ceinture pelvienne et par le sacrum.
3 éléments pairs de la ceinture pelvienne :

1. L’ilium
2. Le pubis
3. L’ischium

L'ensemble des 6 os forme l’os coxal, uni au sacrum par


les 2 articulations sacro-iliaques.
La cavité pelvienne est limitée :

▪ Dorsalement par le sacrum


▪ Latéralement par
o les ailes iliaques
o les tubérosités ischiatiques
18-20cm
o les ligaments sacro-sciatiques
▪ Ventralement par la symphyse ischio-pubienne.

22-25cm
Les détroits sont très importants en clinique :

− Le détroit ANTérieur : est elliptique.


o Diamètre vertical = 22 à 25 cm
o Diamètre transversal = 18 à 20 cm
− Le détroit POSTérieur : est plus étroit mais plus dilatable car formé des 2 ligaments sacro-
sciatiques qui se relâchent peu avant la parturition.
o Diamètre vertical = 22-23 cm
o Diamètre transversal = 12-19 cm

L'articulation sacro-iliaque peut aussi se relâcher lors du part et entraîner une desmorexie sacro-
iliaque caractérisée par la position de l'épine sacrée qui "plonge" entre les deux crêtes iliaques.

Les reliefs osseux palpables

Crête sacrée (sacrum)


1. Angle de la croupe
3. Angle de la hanche
10. Face ventrale de la symphyse ischio-pubienne
14. Tubérosité ischiatique

219
Vascularisation
Les principales artères de la cavité pelviennes dérivent des

▪ Iliaque externe
o Honteuse externe (vulve mammelles/scrotum)
▪ Iliaque interne
o honteuse interne (urètre rectum clitoris/pénis)
se poursuit par l'artère périnéale ventrale qui
rejoint le pis ou le scrotum.
o glutéale crâniale (fessiers)
o utérine/déférentielle
o vaginale/prostatique
o ombilicale (vessie)

Innervation
Les nerfs qui cheminent dans la cavité pelvienne comprennent :

▪ le nerf obturateur (vient de L4-6)


o ADDUCTION CUISSE : obturateur externe, pectiné, gracile, adducteurs
▪ le tronc lombo-sacré (vient du sciatique, L6-S2)
▪ le nerf honteux (S2-4)
▪ les nerfs rectaux caudaux (S4-5).

Les deux premiers sont parfois lésés durant la parturition

Le fouiller rectal
permet, au travers de la paroi rectale, d'explorer par palpation les organes situés dans la cavité
pelvienne et dans la partie caudale de la cavité abdominale.

Chez le taureau
Les éléments palpables chez un animal sain sont :
▪ le sac dorsal du rumen
Tractus digestif
▪ la muqueuse rectale
▪ le rein gauche (si pas trop de graisse périrénale)
Tractus urinaire ▪ la portion distale des uretères
▪ une partie de la vessie (voire sa totalité si elle est vide)
▪ les canaux déférents
▪ les vésicules séminales
Tractus génital ▪ la prostate
▪ les glandes bulbo-urétrales
▪ l'urètre pelvien

Les éléments palpables lorsqu’ils sont anormalement distendus :


▪ l'intestin grêle
▪ le côlon
▪ le cæcum

Les noeuds lymphatique palpables sont les nœuds lymphatiques iliaques médiaux
(au niveau de la quadrifucation de l’aorte)

220
Chez la vache
Les éléments du TD, urinaire et du système lymphatique sont les mêmes que chez le mâle.

Lorsque la vache est vide


les éléments palpables sont :

▪ le col, le corps et les cornes de l'utérus


Tractus génital
▪ les ovaires

Durant la gestation
on palpe différentes choses à chaque mois :
▪ 1ier mois : corps jaunes
▪ 2ème mois : asymétrie des cornes ; on ne palpe pas encore l’embryon car il est trop
petit. L’implantation est tardive donc il y a développement de l’allantoïde avant
implantation et cela fait gonfler la corne.
▪ 3ème mois : la corne concernée grossi et semble remplie de liquide.
▪ 4ème mois : palpation des cotylédons et de la pulsation de l’artère utérine.
▪ 5-6ème mois : on ne palpe plus rien car l’utérus est tendu : le fœtus est lourd et le tire
vers le bas. On dit que le fœtus a plongé.
▪ 7-9ème mois : palpation des parties antérieures du fœtus.

Fouiller rectal : pas de gestation Fouiller rectal : 5e mois de gestation

221
Décrivez l'évolution de la position de l'utérus au cours de la
64 gestation et ses structures explorables par fouiller rectal.

L'utérus prend un développement considérable durant la gestation.

▪ Gestation supra- omentale : Le plus souvent, il s'étend à droite du rumen en repoussant les
viscères abdominaux vers le haut et l'avant.
▪ Gestation sous-omentale : Parfois il s'insinue en dessous du rumen, en dessous du repli
épiploïque gauche. Si la gestation a lieu dans la corne gauche, le rumen est davantage
soulevé, ce qui peut entraîner un déplacement de la caillette avec une possibilité de
torsion.

Le fouiller rectal
Chaque mois de la gestation, de nouvelles structures sont repérables :

▪ 1ier mois : corps jaunes


▪ 2ème mois : asymétrie des cornes ; on ne palpe pas encore l’embryon car il est trop petit.
L’implantation est tardive donc il y a développement de l’allantoïde avant implantation et
cela fait gonfler la corne.
▪ 3ème mois : la corne concernée grossi et semble remplie de liquide.
▪ 4ème mois : palpation des cotylédons et de la pulsation de l’artère utérine.
▪ 5-6ème mois : on ne palpe plus rien car l’utérus est tendu : le fœtus est lourd et le tire vers le
bas. On dit que le fœtus a plongé.
▪ 7-9ème mois : palpation des parties antérieures du fœtus.

Fouiller rectal : pas de gestation Fouiller rectal : 5e mois de gestation

222
Décrivez les structures qui unissent le membre antérieur au
65 thorax chez la vache.

Le support osseux de l'épaule est constitué du seul os fonctionnel : la scapula.

Les muscles permettent de faire le lien entre le membre et le thorax sont :

1. Le dentelé du cou (médial), qui relie la face interne de la scapula aux vertèbres cervicales
RÔLE :
o Inclinaison latérale ou extension du cou
o bascule l’épaule caudalement

INNERVÉ PAR : nerf long thoracique (C6 C7)


IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ cervicale superficielle (< subclavière)

2. Le dentelé ventral du thorax (médial), qui relie la face interne de la scapula à la face latérale
de plusieurs côtes sternales
RÔLE :
o le plus puissant moyen d’attache du membre au tronc
o porte l’articulation de l’épaule en avant (extension du bras)
o participe à l’amortissement lors de la réception
o tire en avant les côtes : mouvement inspiratoire.
INNERVÉ PAR : nerf long thoracique (C6 C7)
IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ cervicale superficielle (< subclavière)

3. Le trapèze (dorsal), qui relie le ligament nuchal à la face latérale de la scapula.


RÔLE :
o Abducteur de l’épaule
o extension du membre
o inclinaison latérale du cou
INNERVÉ PAR : nerf accessoire (crânial XI)
IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ supra-scapulaire (< axillaire < subclavière)

4. Le rhomboïde, qui est situé profondément au trapèze et qui relie le ligament nuchal et le
ligament surépineux à la face interne de la scapula.
RÔLE :
o tire l’extrémité dorsale de la scapula vers l’avant
o participe à l’extension du cou

223
INNERVÉ PAR : nerfs cervicaux (branches dorsales)
IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ supra-scapulaire (< axillaire < subclavière)

5. Les pectoraux, qui protègent le plexus brachial et les artères et veines axillaires.
RÔLE :
o Adducteurs et pronateurs
o L’ascendant est un fléchisseur du bras
o Le descendant est un extenseur du bras

INNERVÉ PAR :
✓ Ascendant : nerfs pectoraux caudaux (C8 T1)
✓ Descendant et transverse : nerfs pectoraux crâniaux (C6 C8)

IRRIGUÉ PAR :
✓ Artère thoracique latérale (< axillaire < subclavière)
✓ Artère thoraco-dorsale (< subscapulaire < axillaire)

6. L’omo-transversaire (crânial), qui relie la scapula à plusieurs vertèbres cervicales en passant


sous le muscle brachio-céphalique
RÔLE :
o Extension du bras
o inclinaison dorso-latérale du cou

NE RELIE PAS VRAIMENT AU THORAX (plutôt au cou)

Dentelé ventral du thorax Trapèze

Omo-transversaire

224
Quelles sont les structures palpables du bras et de l'avant-
66 bras de la vache.

Au niveau de l’épaule (pas vraiment la question)


Le support osseux de l'épaule est constitué du seul os fonctionnel, la scapula, dont on peut palper :
▪ le cartilage de prolongement
▪ l'épine scapulaire

De plus, certains muscles sont palpables :


▪ le muscle deltoïde
▪ le bord crânial du muscle sus-épineux
▪ le bord caudal du chef long du muscle triceps

Deltoïde Sus-épineux Triceps

Le muscle omo-transversaire recouvre le nœud lymphatique préscapulaire mais celui-ci est tout de
même aisément palpable.

Au niveau du bras
Les reliefs osseux = HUMÉRUS
▪ tubercules mineur et majeur
▪ crête humérale
▪ les épicondyles latéral et médial

Les reliefs musculaires


▪ le biceps, au travers du brachio-céphalique.
▪ le muscle brachial, en-dessous du triceps, caudalement au biceps
▪ le bord caudal du chef long du triceps, qui est même visible.

Il se place dans une bourse séreuse qui forme la loupe du coude (ou l’éponge)
= œdème sous-cutané traumatique.

▪ le tendon commun du triceps, au sommet de l’olécrâne

Les vaisseaux sanguins


▪ l’artère brachiale, au travers du pectoral transverse
(face médiale du bras)

225
Les nerfs
▪ le nerf musclulo-cutané, lorsqu’il croise la bride du biceps
(face médiale du bras)

Les nœuds axillaires propres


Palpables uniquement si le membre est en extension forcée
Situation : dans le creux axillaire, près de l'insertion distale du grand rond.
Territoire
− membre thoracique
− une partie du thorax
− partie ventrale de l’abdomen
− les premières glandes mammaires

Au niveau de l’avant-bras
Les reliefs osseux = RADIUS
▪ la face médiale du radius (toutes les autres faces sont entourées de muscles)
▪ l’olécrâne
▪ les ligaments collatéraux, à l'extrémité proximale du radius
▪ le passage des tendons extenseurs à la face dorsale du radius.

Les reliefs musculaires


On peut palper les 2 loges des muscles de l’avant-bras :

▪ La loge crâniale des extenseurs :


o muscles extenseur radial du carpe
o extenseur commun des doigts
o extenseur propre du doigt externe
o extenseur propre du doigt interne

▪ La loge caudale des fléchisseurs :


o fléchisseur radial du carpe
o perforant
o perforé
o fléchisseur ulnaire du carpe
o ulnaire latéral

Les vaisseaux sanguins


▪ la veine céphalique
▪ la veine céphalique accessoire

Ces 2 veines sont parfois visibles en face crânio-médiale de l’avant-bras

226
L'abord chirurgical du coude
(luxation, fracture du bec de l'olécrâne, fracture du processus coronoïde, etc.)

1. L'abord médial expose :


▪ L’épicondyle médial
▪ L’insertion proximale des muscles :
o Rond pronateur
o Fléchisseur radial du carpe
o Fléchisseur superficiel des doigts.
▪ Crânialement, le cordon des artère et veine médianes et du nerf médian.
▪ Caudalement, le nerf ulnaire (flexion de la main et des doigts, avec médian)

La capsule est ouverte après section du tendon du rond pronateur.

2. L'abord latéral expose :


▪ l'épicondyle latéral
▪ l'insertion proximale des muscles
o extenseurs
o ulnaire latéral
▪ les insertions distales des muscles :
o triceps (ext avant-bras)
o anconé (ext avant-bras)

Cette voie est plutôt réservée à l'abord de l'articulation huméro-ulnaire.

227
Décrivez le schéma général de la vascularisation et de
67 l'innervation sensitive de la main du bœuf.

Les artères qui irriguent la main proviennent de :


• l’artère médiane, qui est la continuation de
• l’artère brachiale (qui intervient aussi), qui est la continuation de
• l’artère axillaire, qui provient
• des artères subclavières.

1. Les artères palmaires


= plus développées car elles franchissent le carpe du côté de la flexion et ont une meilleure
protection. Elles se disposent en un plan superficiel et profond.

2. Les artères dorsales


= beaucoup + grêles les précédentes. Se disposent également en deux plans

La face dorsale de la main


Très grêle : 2 fines artères digitales communes dorsales II et III, qui proviennent :

▪ de l'artère antébrachiale superficielle crâniale


▪ de l'artère métacarpienne dorsale III (< arcade palmaire profonde)

La face palmaire de la main


1. Le plan profond

A. Interosseuse palmaire A. collatérale ulnaire A. radiale (distale)

Arcade palmaire profonde

Artères métacarpiennes palmaires II, III et IV

Arcade palmaire profonde distale

Artères digitales propres palmaires abaxiales III et IV

228
2. Le plan superficiel
Artère médiane Artère radiale Artère collatérale ulnaire

Arcade palmaire superficielle

Artère digitale propre abaxiale III Artère digitale propre abaxiale IV

Artère digitale commune palmaire III

Artères digitales propres axiales III et IV

Vue palmaire Vue dorsale

229
Les veines qui drainent la région de la main arrivent dans :
▪ la veine céphalique qui, elle, arrive dans :
▪ la veine jugulaire externe, qui elle arrive dans :
▪ la veine cave crâniale.

La veine céphalique
− naît du réseau de la main au niveau de la face palmaire du métacarpe
− est rejointe par la veine céphalique accessoire
résulte des veines digitales communes dorsales.
− est rejointe par la veine médiane du coude

La face dorsale de la main


Le plan superficiel
Veine céphalique accessoire

Veine digitale commune dorsale III anastomose avec veine digitale commune palmaire III

2 veines digitales propres dorsales III et IV

Veine coronale encercle l'articulation interphalangienne distale

Réseau veineux chorial

Le plan profond
= veine métacarpienne dorsale III très grêle.

La face palmaire de la main Veine céphalique

Veine médiane V métacarpiennes palmaires II et IV

Veine digitale commune palmaire III Veine digitale commune palmaire II et IV

V digitales propres palmaires III et IV axiale V digitales propres palmaires III et IV abaxiale

Veine coronale

Réseau veineux chorial

L’arcade palmaire profonde distale réunit les veines digitales communes palmaires II et IV
L’arcade palmaire profonde proximale réunit les veines métacarpiennes palmaires II et IV

230
231

En face dorso-latérale chemine la branche dorsale du nerf ulnaire
En face dorso-médiale chemine le nerf radial
En face palmo-latérale chemine la branche profonde du nerf ulnaire
En face palmo-médiale chemine le nerf médian

L'anesthésie tronculaire du :
▪ Nerf radial = à mi-hauteur du canon, en face dorsale
▪ Nerf ulnaire = 5 cm au-dessus du boulet
▪ Nerf médian = à mi-hauteur du canon, en face palmaire.

En pratique, l'anesthésie de l'extrémité digitée se fait par infiltration circulaire ou encore par
anesthésie locale intraveineuse dans la veine digitale commune III.

Le nerf radial (C7 C8 et T1)


▪ Fonction : C'est le nerf de l'extension de l'avant-bras, de la main et des doigts.
Motricité du triceps, tenseur du facia lata antébrachial, anconé.

▪ Il détache :
o La branche profonde :
Fonction Motricité :
− Extenseur radial du carpe
− Extenseur commun des doigts
− Extenseur latéral des doigts
− Extenseur oblique du carpe
− Brachio-radial, supinateur, ulnaire latéral.

o La branche superficielle = nerf cutané latéral de l’avant-bras


Fonction Sensibilité cutanée de la région crânio-latérale de l'avant-bras, du carpe et de la
face dorsale des doigts.

Ruminants
Le cutané antébrachial latéral fournit :
1. Le digital dorsal propre III abaxial
2. Le digital commun dorsal III
qui donne :
▪ digital dorsal propre axial III
▪ digital dorsal propre axial IV

232
Le nerf ulnaire (C8 et T1)
▪ Fonction : Avec le nerf médian, c’est le nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité :
o Fléchisseur ulnaire du carpe
o Fléchisseur superficiel des doigts
o Fléchisseur profond des doigts
▪ Il détache :
1. Le nerf cutané caudal de l'avant-bras
Sensibilité face caudale de l'avant-bras.
2. Le rameau terminal dorsal
Descends à la face dorso-latérale du doigt le + externe.
Ruminants
Il se poursuit par le nerf digital dorsal propre IV abaxial
sensibilité de la face dorso-latérale du doigt externe.

3. Le rameau terminal palmaire


Le + développé. Il descend en face interne du carpe pour se diviser en :
▪ une branche profonde
▪ une branche superficielle

Ruminants
1. La branche profonde
Peu développée, rejoint le muscle interosseux. (LSB)
2. La branche superficielle
Forme le nerf digital palmaire propre abaxial IV avec les fibres du nerf médian.

Le nerf médian (C8 et T1)


▪ Fonction : nerf de la flexion de la main et des doigts
Motricité : fléchisseur radial du carpe, fléchisseurs profond et superficiel des doigts, rond et
carré pronateur

▪ Il détache :
Une branche latérale et une médiale
assurent la sensibilité de la face palmaire de la main et des doigts.

Ruminant
Les 2 branches se séparent à mi-hauteur du métacarpe :
1. La branche médiale
Donne :
▪ le nerf digital palmaire propre III abaxial
L'ensemble assure la sensibilité de
▪ un rameau pour l'ergot
la face palmaire du doigt interne.
▪ le nerf digital palmaire propre III axial

233
2. La branche latérale
Donne :
▪ le nerf digital palmaire propre IV axial L’ensemble assure la sensibilité de la
▪ le nerf digital palmaire propre IV abaxial face palmaire du doigt externe.

Les nerfs palmaires et dorsaux sont reliés par des anastomoses interdigitées qui obligent l'anesthésie
en couronne pour des interventions au niveau du pied.

234
Décrivez les caractéristiques et la position des différentes
68 glandes cutanées chez les ruminants. Relevez les
particularismes d'espèce.

Les glandes cutanées sont habituellement rangées en deux grandes catégories :

1. les glandes sébacées


2. les glandes sudoripares

Dans les 2 catégories, des glandes ont évolué à partir du modèle initial pour acquérir une
morphologie particulière.

Les glandes sudoripares et sudoripares modifiées


Les glandes sudoripares
Sont tubulaires aveugles.
✓ Eccrines
au niveau des zones dépourvues de poils et s’ouvrent en surface de l’épiderme.
✓ Apocrines
se trouvent au niveau d’un follicule pileux.
Leur sécrétion est responsable de l’odeur caractéristique de l’espèce.
Chat
Les apocrines n’existent pas chez le chat

Les glandes mammaires


= glande sudoripare hautement modifiée.

Elle se développe complètement uniquement chez la femelle (chez les mâles, seules les papilles
persistent) dont elle constitue le principal caractère sexuel secondaire.

Est formée d’acini glandulaires (conduit aveugle)


Les conduits alvéolaires partent des acini et se rassemblent pour déboucher dans le sinus lactifère.

L’extrémité du sinus lactifère se poursuit par le conduit papillaire qui débouche à l’extérieur.

Vache Chèvre Brebis


Papille = trayon Papille = trayon Papille = tétine

4 glandes (2 paires) en position 2 glandes (1 paire) en position 2 glandes (1 paire) en position


inguinale inguinale inguinale

Un seul sinus par papille Un seul sinus par papille Un seul sinus par papille

235
Les glandes sébacées et sébacées modifiées
Les glandes sébacées
souvent associées à un follicule pileux.

Ces glandes sont de type holocrine (= toute la glande est libérée en même temps que sa sécrétion).
Cette sécrétion, le sébum, gras, éliminée à la base du poil

Rôle : lubrifier et protéger le poil contre les agents extérieurs (pluie et air).

Les glandes cornuales


S’observent chez les caprins des deux sexes des races cornues et inermes43.
Mais + développées chez le bouc car leur activité est stimulée par la testostérone.
La sécrétion est particulièrement odorante.
Rôle : marquer territoire et se signaler aux autres individus des deux sexes
Caprins
Uniquement

Les glandes infraorbitaires


Chez les 2 sexes mais sont + développées chez le mâle.
Situées au fond du sinus infraorbitaire = dépression au bord rostral de l’orbite.
La sécrétion est brune et assez collante.

Rôle : Marquer le territoire.

Ovins
Uniquement

Les glandes interdigitées


dans le sinus interdigité du membre antérieur, juste au-dessus des onglons, chez les 2 sexes.
La sécrétion est évacuée lors de la marche, par pression du sinus par les onglons.
Très exposés aux infections.
Rôle : marquer le parcours de l’animal en déplacement.
Ovins
Uniquement

Les glandes inguinales


au fond de 2 dépressions : les sinus inguinaux situés de part et d’autre des mamelles/scrotum.
Elles sont moins développées chez les caprins que chez les ovins.

Rôle : surtout relation mère-jeune (reconnaissance du pis) + réduction de la friction des


mamelles contre les cuisses.

43
Sans cornes

236
Les glandes préputiales
Sécrétion = smegma, évacuée dans le prépuce.

Rôle : odeur particulière au sexe du mâle et donc de participer au rapprochement des sexes
+ marquage du territoire via l’urine.

Les glandes anales


= équivalent des glandes circumanales des carnivores.
Au niveau de la zone glabre qui entoure l’anus de l’animal.
Elles sont très peu développées.
Rôle : lubrification anale

237
Décrivez les structures de l'articulation du grasset chez le
69 bœuf. Relevez les points d'injection intra-articulaires.

L’articulation du grasset est une double diarthrose constituée de :

▪ l’articulation fémoro-tibiale
▪ l’articulation fémoro-patellaire

L’articulation fémoro-tibiale
= double diarthrose condylienne.

Les surfaces articulaires


▪ Les condyles fémoraux, médial et latéral, portion de cylindre, symétriques et séparés par la
fosse intercondylaire.
▪ Le plateau tibial = 2 condyles convexes et symétriques.
Ils sont séparés par l’éminence intercondylaire ou épine tibiale.

Les ménisques
= sert à la coaptation les surfaces articulaires
= 2 pièces cartilagineuses en forme de demi-lunes : les ménisques latéral et médial.

Leur bord externe est + épais que leur bord interne.

La capsule synoviale
= double, isole complètement la cavité synoviale latérale de la médiale.

Les culs de sac


1. La cavité fémoro-tibiale latérale
présente 2 culs-de-sac remarquables :
o En face caudo-latérale de l’articulation autour du tendon du muscle poplité.
o En face crânio-latérale de l’articulation, autour du tendon du long extenseur des orteils
2. La cavité fémoro-tibiale médiale
ne présente aucun cul-de-sac remarquable.

Les ligaments fémoro-tibiaux


▪ Le ligament fémoro-tibial latéral : relie l’épicondyle latéral du fémur à la fibula.
▪ Le ligament fémoro-tibial médial : relie l’épicondyle médial du fémur au tibia.
▪ Le ligament croisé crânial : oblique de haut en bas et d’arrière en avant.
▪ Le ligament croisé caudal : oblique de haut en bas et d’avant en arrière.
▪ Ces 2 derniers relient la fosse intercondylaire du fémur au plateau tibial.

238
L’articulation fémoro-patellaire
= diarthrose trochléenne en charnière imparfaite.

La patella est chargée de relayer le tendon du quadriceps : en fait, c’est un très gros sésamoïde

Les surfaces articulaires


▪ Surface patellaire = crête médiane arrondie séparant 2 surfaces planiformes.
▪ Surface fémorale = trochlée fémorale qui comporte une gorge médiane qui sépare 2 lèvres.

Ces lèvres sont asymétriques chez les bovins et les


équidés. La lèvre interne est la + développée.

Les fibro-cartilages para-patellaires


Deux, un latéral et un médial. Le médial est souvent plus développé que le latéral.

Rôle : chargés de prolonger la surface articulaire de la patella afin de recouvrir plus


efficacement les lèvres de la trochlée fémorale.

La capsule synoviale
Englobe toute l’articulation.

Elle émet un cul-de-sac en face dorso-interne de la patella qui donne le vessigon rotulien

Elle communique avec la synoviale fémoro-tibiale MÉDIALE uniquement

Les ligaments
▪ Le ligament patellaire intermédiaire :
relie la patella à la tubérosité tibiale.

▪ Le ligament patellaire médial :


relie le fibro-cartilage parapatellaire médial à la tubérosité tibiale.
Equidés et bovins
Uniquement

▪ Le ligament patellaire latéral : + court que le médial.


Relie le fibro-cartilage parapatellaire latéral à la tubérosité tibiale.

▪ Le ligament fémoro-patellaire latéral


Relie le bord latéral de la patella à l’épicondyle latéral.

▪ Le ligament fémoro-patellaire médial


présente les mêmes insertions du côté médial.

Ces deux ligaments fémoro-patellaires ont pour rôle d’empêcher la luxation de la patella, c’est à dire
sa sortie de la trochlée fémorale.

239
Accès intra-articulaires
2 accès :
▪ POUR LES SYNOVIALES FÉMORO-TIB INTERNE ET FÉMORO-PAT
En face crâniale, entre les ligaments tibio-rotuliens médian et interne
▪ POUR LA SYNOVIALE FÉMORO-TIB EXTERNE
dans la fosse des extenseurs (cul de sac)

L'innervation du grasset
▪ Majoritairement par le nerf cutané fémoral latéral
▪ Minoritairement par le nerf saphène (< nerf fémoral) en face médiale.

Le nerf cutané fémoral latéral


Origine : L4 et L5 + participation de L3.
Fonctions : - Rameau profond : motricité du muscle grand psoas

- Rameau superficiel : sensibilité de la région médiale de la cuisse, de


l'angle de la hanche jusqu'à la région patellaire.

Le nerf fémoral
= un des nerfs les plus volumineux du plexus pelvien, très épais.

Origine : L4, L5 et L6

240
Fonctions : extension de la jambe + flexion de la cuisse + adduction de la cuisse.
= quadriceps, pectiné et gracile + ilio-psoas, petit psoas et sartorius.
Parcours : satellite de l'artère iliaque externe, et plonge dans le quadriceps fémoral.
Il détache :
− Le nerf saphène
Fonctions : - Motricité des muscles internes de la cuisse (= sartorius, pectiné
et gracile) sauf chez le CN = adducteurs, flex cuisse, ext jambe
- Sensibilité de la face médiale du grasset, de la jambe et,
chez le CV et le CN, du métatarse.

Le nerf cutané sural latéral


(< fibulaire commun < sciatique)
sensibilité de la face latérale du grasset et de la jambe.

La vascularisation du grasset
Se fait par des divisions de l’artère fémorale.
Les veines sont satellites mais viennent de la veine saphène.

L’artère fémorale
= terminale de l’artère iliaque externe

Parcours
− se positionne contre le fémur
Sa terminale
o l'artère poplitée

Ses collatérales
o l'artère circonflexe iliaque superficielle (carni)
o l'artère circonflexe latérale de la cuisse
o l'artère saphène
o l'artère descendante du genou
o l’artères caudales de la cuisse

L’artère poplitée
= la seule terminale de l'artère fémorale.
Irrigue principalement l’articulation du grasset
Ses terminales
o l'artère tibiale caudale
o l'artère tibiale crâniale
Ses collatérales
o 2 artères proximales du genou (médiale et latérale)
o 1 artère moyenne du genou
o 2 artères distales du genou

L'artère descendante du genou


Irrigue :
▪ le quadriceps fémoral
▪ le grasset

241
Décrivez le schéma général de la vascularisation et de
70 l'innervation sensitive du pied du bœuf

Les artères qui irriguent le pied chez le bœuf proviennent essentiellement de :

• l’artère dorsale du pied, qui est la continuation de


• l’artère tibiale crâniale, qui est la continuation de
• l’artère poplitée, qui est la continuation de
• l’artère fémorale, qui provient de
• l’artère iliaque externe = terminale de l’aorte

La disposition se présente en un plan superficiel et un profond, à la face dorsale ET plantaire.

La diff entre la main et le pied tient au sens de la flexion des articulations.


Les artères passent préférentiellement du côté de la flexion (meilleure protection)

Au niveau de la main : l'apport est palmaire car la flexion est palmaire.

Au niveau du pied : l’apport est :

✓ TARSE : dorsal car la flexion du tarse est dorsale


✓ DOIGTS : plantaire car la flexion est plantaire

L'apport artériel arrive donc par la face dorsale pour passer en face plantaire

La face dorsale
Grêle (pas divisé en profond/superf)

Artère dorsale du pied

Artère métatarsienne dorsale III délègue un rameau perforant distal qui traverse le
métatarse pour s'anastomoser avec les artères
métatarsiennes plantaires
Artère interdigitale

2 artères digitales propres plantaires axiales III et IV

242
La face plantaire
Le plan profond
Artère saphène vient de l’artère fémorale

Artère plantaire latérale Artère plantaire médiale

Arcade plantaire profonde

Artères métatarsiennes plantaires II, III et IV échangent des anastomoses et sont


rejointes par le rameau perforant
distal de l'artère dorsale du pied

Le plan superficiel
Artère saphène vient de l’artère fémorale

Artère plantaire latérale Artère plantaire médiale

Artère digitale commune plantaire IV Artères digitales communes plantaires II et III

Artère digitale propre abaxiale III A digitale propre abaxiale II A interdigitale

243
244
Les veines qui drainent le pied arrivent dans :
• la veine fémorale, qui rejoint
• la veine iliaque externe, qui se jette dans
• la veine cave caudale

La veine fémorale
Ses affluents
o veines caudales de la cuisse o veine profonde de la cuisse
o veine descendante du genou o veine saphène médiale et latérale
o veine circonflexe iliaque superficielle o veine circonflexe latérale de la cuisse
o veine circonflexe médiale de la cuisse o veine pudendo-épigastrique

La veine saphène médiale


= "grande veine saphène".

Ses racines
▪ La racine crâniale
▪ La racine caudale : plus faible.

La veine saphène latérale


= "petite veine saphène"

Cheval Autres
Peu développée + développée que la médiale

Ses racines
▪ La racine crâniale : la + développée
▪ La racine caudale : naît de l'arcade plantaire superficielle

La face dorsale
Plan profond
Veine tibiale crâniale Va vers la veine poplitée qui se jette dans la fémorale

Veine métatarsienne dorsale III

245
Plan superficiel
Racine crâ veine saphène latérale

Veine digitale commune dorsale III

Veines digitales propres dorsales III et IV axiales

Veine coronale

Réseau chorial

La face plantaire
Racine caud veine saphène lat Veine saphène médiale

Arcade plantaire profonde proximale

Veine métatarsienne plantaire IV Veine métatarsienne plantaire II

Extrémité lat Extrémité med


Arcade plantaire profonde distale

Veines digitales propres plantaires abaxiales III et IV

Veine coronale

Réseau chorial

246
247

Est assurée :
▪ En face dorsale par les 2 branches terminales du nerf fibulaire commun44
▪ En face plantaire par les deux branches terminales du nerf tibial.

Leur anesthésie tronculaire se fait :


• Pour les branches du nerf fibulaire commun :
de part et d'autre de la veine métatarsienne dorsale III, à l'extrémité proximale du canon.
• Pour le nerf tibial :
de part et d'autre des tendons fléchisseurs.

Le nerf fibulaire commun


= branche terminale crâniale du nerf sciatique.

Parcours : Il descend le fémur en compagnie du nerf tibial puis s’en sépare


Il passe sur le bord latéral de la fibula puis se divise en 2 branches :

1. Nerf fibulaire superficiel


= nerf mixte
Fonctions : - Motricité extenseur latéral des orteils + péroniers.
- Sensibilité du jarret et de la face dorso-latérale de la jambe
A hauteur de la face du jarret :
Bovin
Le nerf fibulaire superficiel se divise en 3 nerfs digitaux :
▪ Digital dorsal propre III abaxial : Sensibilité de la face médiale du doigt III.
▪ Digital dorsal propre IV abaxial : Sensibilité de la face latérale du doigt IV.
▪ Digital dorsal commun III
Ce nerf se divise en 2 :
o le nerf digital dorsal propre axial III : Sensibilité de la face latérale du doigt III
o le nerf digital dorsal propre axial IV : Sensibilité de la face latérale des doigt IV

2. Le nerf fibulaire profond = nerf mixte.


Il descend jusqu'au tarse où il se termine par les nerfs métatarsiens dorsaux :
Bovin
▪ Un rameau moteur : Motricité du muscle court extenseur des orteils
▪ Un rameau sensitif
= nerf métatarsien dorsal III, il descend à la face dorsale du métatarse

44
Appelé aussi PÉRONIER COMMUN

248
Le nerf tibial
Origine : nerf sciatique
Fonctions : - Moteur des muscles semi-tendineux + semi-membraneux + (= fléchisseurs
jambe, extension cuisse) muscles de la loge tibiale caudale (= fléchisseur profond,
superficiel des orteils, poplité, gastrocnémien)
- Sensibilité du genou + face médiale du jarret + métatarse le plus interne

Parcours : Lorsqu’il se sépare du nerf fibulaire commun, il passe en face caudale du grasset et se
divise en 2 : le nerf plantaire médial et le nerf plantaire latéral.

Avant cette division, il détache :

1. Nerfs sural latéral et sural médial : Moteurs pour gastrocnémien

2. Nerf cutané sural caudal


Sensitif région jambière caudale et de la région latérale du pied, en commun avec le nerf
fibulaire superficiel.

Puis, il se divise en ses 2 branches terminales :


3. Nerf plantaire latéral
Longe le tendon du perforant et se continue pour assurer la sensibilité plantaire des doigts
Vache
Le plantaire latéral fournit :
▪ Un rameau moteur : pour le muscle interosseux
▪ Le nerf digital plantaire propre IV abaxial : Sensibilité de la face externe du doigt IV
▪ Le nerf digital plantaire propre IV axial : Sensibilité de la face interne du doigt latéral

4. Nerf plantaire médial


Vache
Le nerf plantaire médial émet :
▪ Le nerf digital plantaire propre III abaxial
▪ Le nerf digital plantaire propre III axial
Il communique avec le nerf fibulaire profond.

249
Décrivez les caractéristiques des sinus frontal et maxillaire
71 du cheval. Précisez les points de trépanation.

Le sinus frontal
Se trouve dans la région frontale,
Il s'étend :

▪ Depuis, la ligne réunissant les apophyses zygomatiques des


os frontaux
▪ Jusqu'à, une ligne réunissant les crêtes faciales.

Il est divisé en 3 compartiments :


1. Compartiment caudal : bien développé
2. Compartiment rostral : bien développé
3. Petit sinus frontal : peu développé

Le point de trépanation du sinus frontal est situé :


▪ Au milieu de la moitié de la ligne transverse
passant par les angles nasaux des yeux

Chaque sinus frontal communique avec le sinus maxillaire


correspondant par l’aditus concho-maxillaire.
X

Le sinus maxillaire
Se situe en profondeur de la région sous-orbitaire

s'étend en dessous de l'orbite

Le support osseux est constitué des os :

1. Lacrymal
2. Zygomatique
3. Maxillaire

250
Le sinus maxillaire est en forme de rectangle dont les côtés sont :
▪ Dorsalement la ligne réunissant l'angle naso-incisif à l'angle nasal de l'orbite.
▪ Caudalement la ligne qui va de l'angle nasal de l'orbite à la crête zygomatique.
▪ Ventralement la crête zygomatique et la crête faciale jusqu'à son tubercule.
▪ Rostralement la ligne réunissant le tubercule facial à la première ligne

Le sinus maxillaire est divisé en 2 compartiments qui


communiquent : le caudal et le rostral.

Les 2 compartiments s’ouvrent dans la cavité nasale par


un orifice commun : l'aditus naso-maxillaris.

Les points de trépanation


▪ Le sinus maxillaire rostral : juste au-dessus de la
crête faciale, un peu en arrière du tubercule facial : X
pour trouver cet endroit, on divise la crête faciale en
3 tiers et on fore légèrement au-dessus, entre le X
premier et le deuxième tiers

EN D’AUTRES MOTS : un peu en dessous de la mi-


distance entre le trou sous-orbitaire et l'angle
nasal de l'œil

▪ Le sinus maxillaire caudal un peu en avant du


milieu de la ligne qui va de la crête zygomatique à
l'angle nasal de l'œil ; soit au-dessus de la fin de la
crête faciale.
EN D’AUTRES MOTS : à mi-distance d'une ligne qui
réunit l'angle nasal de l'œil et la crête faciale.

Il ne faut surtout pas forer dans ce qu’on appelle le triangle d’exclusion de Hamoir, formé par

− l’angle nasal de l’œil


− l’angle naso-incisif
− le foramen infra-orbitaire

Car on risque d’abimer le cordon facial (artère, veine et nerf facial)

Sinusite maxillaire chronique


Peut provoquer une obturation du canal lacrymal.
La conséquence est un épiphora

Ecoulement anormal, excessif des larmes

251
Décrivez les principaux reliefs palpables de la tête du
72 cheval.

Les reliefs osseux palpables


1. Protubérance occipitale externe
13. Bord mandibulaire inférieur
15. Foramen mentonnier
16. Foramen supra-orbitaire
18. Crête faciale
19. Tubercule facial
21. Os nasal et of frontal ( + haut)
26. Foramen infra-orbitaire
27. Arcade zygomatique

+ les 3 premières molaires sup et inf, au travers de la poche de la joue.

Les reliefs musculaires palpables


▪ Masticateurs externes (masséter et temporal)
▪ Releveur naso-labial

Les vaisseaux sanguins superficiels palpables


Les artères :
▪ Faciale (< linguo-faciale < carotide externe)
à la scissure mandibulaire
▪ Transverse de la face (< temporale superficielle : terminale de la carotide externe)
en dessous de la crête faciale

Nerfs palpables
▪ Nerfs V (trijumeau) et VII (facial) s'étalent à la surface du masséter.
Les filets nerveux sont palpables voire visibles chez les
chevaux à peau très fine.
▪ Filets nerveux qui débouchent des foramens :
o Sous-orbitaires → nerf dentaire supérieur
o Mentonnier → nerf dentaire inférieur
o Sus-orbitaire → nerf sus-orbitaire sont parfois localisables

252
Les nœuds lymphatiques palpables
Sont ceux de l'auge, disposés en V à la pointe rostrale.
Lorsqu’ils sont hypertrophiés, le cheval est qualifié de glandé.

Le lymphocentre mandibulaire
Il est composé d'une série de nœuds : mandibulaires, buccaux, submentaux, ptérygoïdiens
▪ Territoire
− muscles de la face
− muqueuses nasale et buccale
− orbite
− la langue, les dents
− les glandes salivaires (sauf parotide !!!)

Le lymphocentre parotidien Pas sûre qu’il soit palpable


entre la parotide et le muscle masséter, au bord de la branche montante de la mandibule.
Il est + ou - recouvert par la parotide suivant l'espèce.

▪ Territoire
− la région parotidienne + la glande
− le front, les paupières
− la joue
− l'articulation temporo-mandibulaire
− l’oreille externe

Le lymphocentre rétro-pharyngien Pas sûre qu’il soit palpable


Il est divisé en 2 groupes de nœuds :
o Les médiaux contre la paroi caudale du pharynx
o Les latéraux en dessous de l'aile de l'atlas

▪ Territoire
− plans profonds de la tête (pharynx, base de la langue, cavités nasales)
− partie crâniale du cou

Les glandes palpables


La seule glande palpable est la glande parotide

au bord caudal de la branche montante de la mandibule.

La glande mandibulaire est peu développée et non explorable.

253
73 Décrivez les glandes salivaires du cheval.

La parotide
Glande séreuse pure

Occupe toute la loge parotidienne : entre la branche montante de la mandibule et l’avant du cou.
C’est la plus volumineuse des glandes salivaires.

Son conduit est le conduit parotidien ou canal de Sténon :

− contourne le muscle masséter


− remonte le long de la face
− arrive à hauteur de la 2ème prémolaire

Ce canal accompagne l’artère et la veine faciale.

La glande mandibulaire
Glande mixte

Située à la face ventro-médiale de la parotide, en-dessous du sphénoïde et remonte sous l’aile de


l’atlas, en dessous de la glande parotide.

Elle présente 2 lobes distincts chez les ongulés :


▪ l’un plus profond
▪ l’autre plus latéral et ventral

Son conduit est le conduit mandibulaire, ou canal de Wharton :


− Il passe latéralement au muscle digastrique
− Il arrive près du frein de la langue
− Il débouche au sommet du caroncule sublingual

La glande sublinguale
Glande mixte à dominance muqueuse

+ petite que les 2 précédentes, sous la muqueuse buccale.

Cheval
Ne comprend qu’une partie
polystomatique : la partie
monostomatique n’existe pas.

Elle déverse sa production dans la cavité buccale par une série de conduits sublinguaux mineurs.

Les glandes buccales


Les glandes buccale dorsale et buccale ventrale sont polystomatiques et peu développées.

Les autres glandes salivaires


= glandes diffuses, simples
Distribuées sous la muqueuse buccale, linguale, labiale et palatine.
Leur production est séreuse, muqueuse ou mixte est très minoritaire.

254
Le réflexe salivaire
1. L’animal voit le stimulus lié à la nourriture

2. Ce stimulus est capté par le nerf optique et créé un influx nerveux

3. L’influx nerveux est envoyé au cortex pour y élaborer une image consciente :
− Colliculi rostral (je crois, pas sûre)
− Noyau salivaire du bulbe

4. Il atteint ensuite les fibres :

• du tronc intermédio-facial puis du nerf intermédiaire puis de la corde du tympan


envoie des rameaux aux ganglions mandibulaire et sublingual

• du nerf glosso-pharyngien envoie des rameaux au ganglion otique (parotide +


buccales)

5. Ces ganglions envoient des fibres parasympathiques excito-sécrétoires vers les glandes
salivaires

Glande parotidienne

255
74 Décrivez les nœuds lymphatiques palpables chez le cheval.

Le lymphocentre mandibulaire
Il est composé d'une série de nœuds : mandibulaires, buccaux, submentaux, ptérygoïdiens
▪ Territoire
− muscles de la face
− muqueuses nasale et buccale
− orbite
− la langue, les dents
− les glandes salivaires (sauf parotide !!!)

Le lymphocentre parotidien
Composé de plusieurs nœuds de tailles différentes.

Situation
Entre le bord rostral de la glande parotide et le muscle masséter.
Au bord caudal de la branche montante de la mandibule.
Il est + ou - recouvert par la parotide suivant l'espèce.

Territoire
− la région parotidienne + la glande
− le front et les paupières
− la moitié caudale de la joue
− l'articulation temporo-mandibulaire
− l’oreille externe

Le lymphocentre rétro-pharyngien
Situation
Il est divisé en 2 groupes de nœuds :
o Les médiaux contre la paroi caudale du pharynx.
o Les latéraux en dessous de l'aile de l'atlas
Territoire
− plans profonds de la tête (pharynx, base de la langue, cavités nasales)
− partie crâniale du cou
Vaisseaux efférents
Forment les racines du tronc trachéal.
Cheval
+ vont aux nœuds cervicaux profonds

256
Le nœud cervical superficiel (ou préscapulaire)
Au bord crânial de la scapula.

Son territoire :
• régions superficielles du cou
• partie caudale de la tête
• le thorax
• partie prox du membre antérieur

Il reçoit la plupart des vaisseaux efférents de la tête.

Le nœud sous-iliaque (ou précrural)


En surface, en avant du tenseur du fascia lata, à mi-distance entre l'angle de la hanche et la rotule.

Son territoire :
• la peau
• les tissus sous-cutanés
o de la paroi abdominale
o des lombes
o de la hanche et de la cuisse

Les nœuds scrotaux (ou inguinaux superficiels)


situés au-dessus du S pénien, en arrière de la base des sacs scrotaux.

Ils sont de petite taille mais palpables, contrairement à ceux de la femelle (nœuds mammaires).

Ils drainent la lymphe :

▪ du scrotum ▪ de la face médiale de la cuisse


▪ du pénis ▪ du périnée
▪ du fourreau ▪ de l'anus

257
Décrivez les structures vasculaires et nerveuses
75 superficielles de la tête chez le cheval.

Structures nerveuses
Nerf V (trijumeau)
le + gros des nerfs crâniens. Nerf mixte qui assure :
• la sensibilité d'une grande part de la tête
• la motricité de tous les muscles masticateurs

Ce nerf se détache du métencéphale, et se divise en 3 branches :


o le nerf ophtalmique → zone lacrymale, orbitaire, frontale et nasale
o le nerf maxillaire → dents supp, paupières, palaisn nez
o le nerf mandibulaire → dents inf, langue, joue, masséter

Nerf VII (facial)


Uniquement moteur, détache 2 rameaux :
• le nerf auriculaire interne
• le nerf auriculaire caudal
muscles de l'oreille ext, hyoïdiens, digastrique.

Il se termine en 3 branches :
1. Le nerf auriculo-palpébral
orbiculaires des paupières, releveur naso-labial, auriculaires frontaux.
2. Le nerf buccal dorsal
orbiculaire des lèvres, zygomatique, dilatateur des narines, releveur de la lèvre supérieure.
3. Le nerf buccal ventral
abaisseur de la lèvre inférieure, mental, orbiculaire des lèvres

Ces nerfs facial et trijumeau s'étalent à la surface du masséter


Les filets nerveux sont palpables voire visibles chez les
chevaux à peau très fine.

Filets nerveux
qui débouchent des foramens :
o Sous-orbitaires → nerf dentaire supérieur
o Mentonnier → nerf dentaire inférieur
o Sus-orbitaire → nerf sus-orbitaire sont parfois localisables

Structures vasculaires
▪ L’artère transverse : au bord dorsal du masséter
▪ L’a. et la v. faciales : au bord rostral du masséter
L'artère faciale sert à la prise du pouls dans la scissure mandibulaire.
Le canal parotidien l’accompagne.

▪ 3 veines se trouvent dans la loge parotidienne :


o La veine jugulaire externe (sa partie initiale)

258
o La veine temporale superficielle (< rétro-mandib < jugu ext)
o La veine maxillaire interne (< rétro-mandib)

▪ Plus profondément dans la loge parotidienne passe l'artère carotide externe qui détache :
o la faciale
o la maxillo-musculaire Collatérales
o l’auriculaire postérieure
o la maxillaire interne
Terminales
o la temporale superficielle

259
Décrivez les formules dentaires lactéale et adulte chez le
76 cheval. Précisez les principales dates d'éruption.
Formule dentaire
Le nombre de dent de chaque type est caractéristique à une et une seule espèce et se représente
sous la forme d’une formule dentaire = représente le nb de dents supérieures/le nb de dents
inférieures PAR DEMI MÂCHOIRES (ben oui parce que c’est symétrique DUH)
3 1 3
Lactéale I : 3 C:1 PM : 3

3 1 3(4)∗ 3
Adulte I:3 C:1 PM : 3
M:3

*La première prémolaire est peu développée.


Elle persiste parfois à la mâchoire supérieure sous le nom de dent de loup
Incisives
= hypsodontes : croissance infinie, grande couronne et petite racine
2 pinces, 2 coins et 2 mitoyennes.
Canines
= crochet = vestigiales (plus fréquentes chez les mâles).
Se trouvent au niv du diastème.
Prémolaires et molaires
= quadrangulaires = dents broyeuses.
Écartement entre les côtés droit et gauche plus important au niveau sup qu’au niveau inf.
L’affrontement n’est donc pas droit usure en biseau (risque de blessure, limer).

Usure des incisives (petit rappel)


A TABLE : Disparition de l’émail de la crête et apparition de la dentine.
La section est biangulaire transversale.
RASEMENT : Apparition du cément de l’infundibulum et dentine secondaire
La section est elliptique.
NIVELLEMENT : Disparition de l’émail central.
La section est triangulaire puis biangulaire latérale.
Ages marquants
• 1 semaine : les 2 pinces lactéales apparaissent
• 15 mois : les pinces lactéales sont rasées
• 2.5 ans : apparition des pinces définitives
• 3.5 ans : apparition des mitoyennes définitives
• 4.5 ans : apparition des coins définitifs
• 6 ans : pinces rasées
• 7 ans : mitoyennes rasées
• 8 ans : coins rasés
• 12 ans et plus : affrontement en bec de flûte, plus « pointu » + dents biangulaires

N.B. : Un cheval peut vivre jusque plus de 30 ans.

260
Décrivez les structures de la moitié ventrale du cou chez le
77 cheval.
Le tissu sous cutané est peu abondant (contrairement au bovin)

La gouttière jugulaire
est bien marquée.

Elle sépare :
• le bord ventral du cléïdo-céphalique
• le bord dorsal du sterno-céphalique

La veine jugulaire externe est facile à


gonfler par une compression dans le tiers
distal de la gouttière.

On ponctionne à un travers de main de


l'angle de la mandibule, le cou étant
porté en extension par une aide.

La trachée
Palpable en avant du V des muscles sterno-céphaliques.
Auscultable pour les éventuels bruits anormaux (= de cornage45).

L’artère carotide commune chemine latéralement à la trachée,


accompagnée du tronc vago-sympathique.

La trachéotomie est une ouverture chirurgicale dans la trachée afin d'assurer une
perméabilité permanente des voies aériennes.
Elle est préventive aux opérations du larynx/pharynx car cela risque de réduire les voies
respiratoires. On y place une canule autour de laquelle on recoud la peau.

1. On coupe la peau et on tombe sur les muscles :


o sterno-thyroïdien (extérieur)
o sterno-hyoïdien (intérieur)
remettent l’appareil hyoïde en place en fin de déglutition.

2. Le trou est réalisé entre 2 anneaux pour maintenir la rigidité trachéale.

45
tonalité rauque, observé en cas de sténoses trachéales ou de corps étrangers inhalés

261
L’œsophage
Est situé, par rapport à la trachée :

• d’abord au-dessus
• puis à gauche dans le cou
• puis ventro-latéralement à l’entrée du thorax

La glande thyroïde
Est explorable par palpation.
Son corps bilobé se situe dorso-latéralement aux premiers anneaux de la trachée.

Les nœuds lymphatiques du cou


• Nœud rétro-pharyngien
en dessous l'aile de l'atlas (difficilement palpable)
• Nœuds cervicaux profonds
crâniaux, moyen et caudaux : le long de la trachée
• Nœud cervical superficiel
au bord crânial de la scapula, facilement palpable

Les muscles
Situés en partie ventrale du cou sont les suivants :
▪ Le brachio-céphalique
FCT : le plus puissant fléchisseur de la tête + le plus puissant extenseur du bras
INNERV :
o Partie cléïdo-brachiale innervée par le nerf axillaire
o Partie cléïdo-céphalique innervée par le nerf accessoire

VASCU : cervicale superficielle (collatérale de la subclavière)

▪ Le sterno-céphalique : recouvre la partie cléïdo-céphalique du brachio-céphalique.


FCT : flexion de la tête + flexion du cou
INNERV : nerf accessoire (XI)
VASCU : cervicale superficielle (collatérale de la subclavière)

▪ Le sterno-hyoïdien
FCT : tire le larynx et l’appareil hyoïde en arrière
INNERV : nerf prétrachélien (< nerf cervical 1)

▪ Le sterno-thyroïdien
FCT : tire l’hyoïde en arrière
INNERV : nerf prétrachélien (< nerf cervical 1)

▪ L’omo-transversaire
FCT : Extension du bras + inclinaison dorso-lat du cou
INNERV : nerf accessoire (XI)
VASCU :
o supra-scapulaire (< axillaire : terminale subclavière)
o cervicale superficielle (< subclavière)

262
▪ L’omo-hyoïdien
FCT : tire l’hyoïde vers le bas (rétractation langue)
INNERV : nerf prétrachélien (< nerf cervical 1)
VASCU : cervicale superficielle (< subclavière)

▪ Les scalènes
FCT : participent à l’inspiration + fléchissent le cou
INNERV : nerfs cervicaux C3 à C7 (rameaux ventraux)

263
Décrivez les différents segments de la colonne vertébrale
78 (structures osseuses, mobilité, innervation,…) chez le
cheval. Précisez les points d'accès à l'espace péridural.

Le cou peut être concave ou convexe.


Il est marqué par la présence de la crinière.
L'encolure se termine au garrot.

Le ligament nuchal se compose d'une corde qui s'insère sur la protubérance occipitale externe et
d'une lame qui rejoint les apophyses épineuses des vertèbres cervicales.

Structures osseuses intéressantes : point d’accès à l’espace péridural


3 éléments forment un triangle dont le centre est le point de ponction :
1. La protubérance occipitale externe
2. Les 2 ailes de l'atlas, qui sont palpables

L'aiguille traverse :
▪ Premièrement, la peau ▪ la dure-mère
▪ la corde du ligament nuchal ▪ Finalement, l’arachnoïde
▪ le ligament atlanto-occipital dorsal

Il existe 3 bourses séreuses sous-cutanées


1. La bourse atloïdienne : entre l'atlas et la corde du ligament nuchal
2. La bourse profonde du garrot : au-dessus des premières apophyses thoraciques
3. La bourse sous cutanée : à hauteur du garrot.
Ces bourses peuvent être le siège d'un processus inflammatoire : une bursite.

Le mal du garrot
= bursite de la bourse profonde du garrot : peut progresser vers le bas par son action lytique.

La fusée
= bursite de la bourse sous cutanée.

264
Les muscles du cou
Sont puissants.
▪ Le trapèze ▪ Le semi-épineux de la tête et du cou
▪ L’omo-transversaire ▪ Le longissimus de l’atlas et de la tête
▪ Le rhomboïde ▪ Le longissimus du cou
▪ Le splénius ▪ Le dentelé du cou

Splénius Semi-épineux tête Longissimus du cou

Longissimus tête

Les nerfs cervicaux


Sortent des foramen vertébraux correspondants :

C1
o Son rameau dorsal
Il détache :

1. Le nerf sous-occipital
Motricité muscles :
- droits et oblique crânial
- splénius
- semi-épineux de la tête
- longissimi de la tête et du cou

2. Le nerf occipital
Sensibilité région médiale du pavillon auriculaire.

o Son rameau ventral


Motricité des muscles :
▪ juxtavertébraux de la région
▪ sterno-hyoïdien, sterno-thyroïdien et omo-hyoïdien

265
C2
o Son rameau dorsal
Identique au rameau dorsal de C1

o Son rameau ventral


Il assure :
o Sensibilité de :
▪ peau de la région latérale du pavillon auriculaire
▪ région de l'auge
▪ plat de la joue
o Motricité des muscles :
▪ Platysma
▪ long de la tête et cervico-auriculaires.

De C3 à C8
• Les branches profondes : Motricité des muscles profonds latéraux et ventraux du cou (droit
ventral, long du cou, long de la tête, scalènes).
Elles forment le nerf phrénique (C5, C6 et C7).

Le nerf phrénique assure :


- Sensibilité viscères thoraciques, plèvre et péricarde.
- Motricité muscle diaphragme.
Le trajet des 2 nerfs phréniques est dissymétrique
• Les branches superficielles : sensibilité région latéro-ventrale du cou.
fournissent une partie du plexus brachial.

Les artères
L’artère carotide externe
= principale terminale de l'artère carotide commune = en fait sa continuation.

Ses terminales
o L’artère temporale superficielle
o L’artère maxillaire

Ses collatérales
o L’occipitale
o L’auriculaire caudale
o La laryngée crâniale
o La pharyngienne ascendante
o La (linguo-)faciale

L’artère occipitale
Irrigue la partie occipitale du crâne et la région voisine du cou.

▪ Parcours
− Suit le muscle digastrique
− S’épuise au muscle oblique crânial de la tête + les muscles voisins.

266
L’artère auriculaire caudale
▪ Ses collatérales :
o des rameau auriculaire médial
o des rameaux auriculaires latéral et intermédiaire
o des rameaux pour les muscles du cou
o des rameaux pour la parotide
o un rameau occipital
o L’artère stylo-mastoïdienne
o L’artère auriculaire profonde

L’artère subclavière droite et gauche


Sa terminale : l'artère axillaire
Ses collatérales
o L’artère vertébrale
o Le tronc costo-cervical
o L’artère cervicale profonde
o L’artère thoracique interne
o L’artère cervicale superficielle

L’artère vertébrale
Ses collatérales
o Des rameaux pour les muscles du cou et de la nuque.
Le tronc costo-cervical
Ses terminales
o L’artère intercostale suprême
o L’artère scapulaire dorsale
L’artère scapulaire dorsale
Parcours :
se distribue aux muscles :
o dentelés du cou et du thorax
o rhomboïde et trapèze
o grand dorsal
L’artère cervicale profonde
Parcours
− sort du thorax
− s'épuise dans les muscles dorsaux du cou

Les veines
La veine cave crâniale
Ses affluents
o la veine thoracique interne
o la veine costo-cervicale
o la veine azygos droite

La veine costo-cervicale

267
Ses affluents
= satellites des artères homonymes :
o scapulaire dorsale
o cervicale profonde
o intercostale suprême

L'ensemble draine le sang de :


▪ la région scapulaire
▪ d’une partie du cou et du garrot
▪ muscles longs du cou
▪ plexus vertébral interne du canal médullaire

La veine jugulaire externe


Ses affluents
o La veine omo-brachiale (CN)
o La veine céphalique
o La veine cervicale superficielle

La veine cervicale superficielle


Elle ramène le sang :
▪ de la région crâniale de l'épaule
▪ de la région dorso-caudale du cou

Le support osseux
La colonne dorso-lombaire est caractérisée par :

▪ Le garrot : support osseux = apophyses épineuses thoracique 2 à 9


▪ Le creux des reins : doit être normalement peu marqué.

Le cheval possède 18 vertèbres thoraciques et 6 (voire 5) vertèbres lombaires.

Son point de mobilité maximale est situé à hauteur de l'articulation lombo-sacrée.

Les muscles
L’erector spinae remplit la gouttière osseuse délimitée par :

− les processus transverses


des vertèbres lombaires et thoraciques
− les processus épineux

Il recouvre les muscles juxta-vertébraux de cette partie du rachis.


Il se divise crânialement en 3 muscles distincts :

1. l’épineux du thorax
2. le longissimus du thorax
3. l’ilio-costal du thorax

La moelle épinière se termine à hauteur de la première vertèbre sacrée, mais l'espace sous-
arachnoïdien se prolonge jusqu'à la première vertèbre coccygienne.

268
Les nerfs spinaux
Sont au nombre de :
▪ 8 paires de nerfs cervicaux
▪ 18 paires de nerfs thoraciques
▪ 6 paires de nerfs lombaires
▪ 5 paires de nerfs sacrés
▪ 5 paires de nerfs coccygiens

Les nerfs spinaux thoraciques


Les 18 nerfs assurent la sensibilité cutanée :
▪ du dos
▪ des parois latérales du thorax
▪ de l’abdomen

Ils sortent par le trou intervertébral correspondant et se dirigent caudalement pour émettre
plusieurs rameaux :

▪ Les rameaux dorsaux : se divise en 2 rameaux.


o Le rameau médial, moteur des muscles épiaxiaux
o Le rameau latéral, sensitif de la région du dos et du flanc abdominal
▪ Les rameaux ventraux sauf les 2 premiers (T1 et T2) qui participent au plexus brachial
Ils se divisent en quatre rameaux :
o Le rameau musculaire intercostal, moteur pour l’intercostal externe
o Le rameau perforant, sensitif de la paroi thoracique.
o Le rameau médial : MIXTE
▪ moteur pour l’intercostal interne
▪ sensibilité cutanée du thorax et de la paroi ventrale de l'abdomen et des
glandes mammaires associées.
o Le rameau communicant pour le ganglion sympathique correspondant

Les nerfs spinaux lombaires


Espèces à 6 vertèbres lombaires Espèces à 7 vertèbres lombaires
Cheval, Bovin, Porc Chien et Chat

1. Les rameaux dorsaux : région épiaxiale


2. Le rameau ventral de L1
Il constitue :
• Le ilio-hypogastrique (chez les CV, BB, PC)
• Le ilio-hypogastrique crânial (chez les CN et CT).
Il présente 4 rameaux :
− Le rameau médial : péritoine et passage inguinal
− Le rameau latéral
Motricité des muscles :
o Abdominaux (= transverse, droit, obliques interne et externe)
o Grand et petit psoas
o Carré des lombes

269
− Le rameau cutané latéral peau de la paroi abdo et de la région pré-crurale46
− Le rameau cutané ventral,
Sensibilité de :
o région pré-pubienne (fourreau ou mamelle inguinale)
o face médiale de la cuisse

3. Le rameau ventral de L2 (pour CN et CT)


Il constitue le nerf ilio-hypogastrique caudal
Ne s'observe que chez les carnivores. Il est constitué du rameau ventral de L2 et se distribue
aux mêmes structures que le nerf ilio-hypogastrique crânial.

4. Le rameau ventral de L2 (pour CV, BB, PC)


Le rameau ventral de L3 (pour CN et CT)
Il constitue le nerf ilio-inguinal
Sa distribution est très similaire à celle du nerf ilio-hypogastrique.
Il se sépare en les mêmes 4 rameaux

5. Rameaux ventral de L3 (pour CV, BB, PC)


Rameaux ventral de L4 (pour CN et CT)
Constitue le nerf génito-fémoral.
▪ Fonction
Motricité des muscles
o Psoas
o Oblique interne
o Crémaster
▪ Il détache :
Les nerfs inguinaux, ils passent dans le trajet inguinal.
Sensibilité des :
o Enveloppes testiculaires et du prépuce
o Mamelles inguinales
o Face médiale de la cuisse (chez les deux sexes)

L'anesthésie épidurale
se réalise classiquement à la jonction Coccy I-Coccy II.

L’espace péridural se trouve autour de la dure-mère qui entoure les nerfs.


On anesthésie les nerfs qui sortent, c’est à dire les nerfs rectaux caudaux et le nerf honteux

Les nerfs rectaux caudaux


Ce sont les derniers nerfs du plexus lombo-sacré mais n’y appartiennent pas tout à fait car ils
n’innervent pas le membre postérieur.

Ce sont des nerfs mixtes, qui sont :


▪ Moteurs pour les muscles :
o releveur de l’anus
o coccygien

46
Crurale = entre le genou et la cheville

270
o semi-membraneux (partie supra-ischiatique)
o sphincter externe de l’anus
▪ Sensitifs pour :
o la moitié caudale de la muqueuse rectale
o la région anale.

Le nerf honteux
sensibilité vaginale, vulvaire, clitoridienne, vestibulaire et périnéale

L'espace sous-arachnoïdien
Peut être atteint à hauteur de l'articulation L6-S1 pour une anesthésie ou la ponction de liquide
céphalo-rachidien.

L'articulation S6-Coccy I
N’est jamais utilisée car elle très souvent soudée chez le cheval.

L’amputation de la queue
Actuellement interdite, est encore réalisée, surtout chez les chevaux de trait.
Elle peut se faire par l’utilisation du caudotome.

271
Décrivez le système musculo-squelettique du thorax du
79 cheval. Précisez les limites de la zone d'auscultation.

La partie antérieure du thorax est située en dedans du membre antérieur.


La pointe de l'olécrâne se situe à hauteur du 5ème espace intercostal.

Les reliefs palpables de la région thoracique


▪ la carène sternale ▪ le bord dorsal de la scapula
▪ le bord ventral du sternum ▪ la pointe de l'épaule
▪ la face externe des côtes 7 à 18 ▪ la tubérosité deltoïdienne de la scapula

Les côtes sont étroites et laissent entre-elles des espaces intercostaux aussi étroits.
Elles sont de plus en plus obliques de haut en bas et d'avant en arrière.

L'extrémité distale de la dernière côte se situe à un travers de main de l'angle de la hanche.

Les muscles thoraciques


La paroi thoracique est recouverte par les muscles :

▪ Oblique externe
Soutien et comprime les viscères = vidange des organes + tire les côtes en arrières +
fléchit le rachis latéralement + s’oppose à l’hyperextension du rachis lombaire

INNERV : rameaux intercostaux des nerfs thoraciques + nerf L1


IRRIGU : épigastrique caudale (< profonde de la cuisse < iliaque externe)

▪ Grand dorsal tire le tronc en avant + flexion bras


INNERV : nerf thoraco dorsal (C7-C8)
IRRIGU : thoraco-dorsale (< subscapulaire < axillaire < subclavière)

▪ Intercostaux : muscles respiratoires


INNERV : rameaux ventraux des nerfs thoraciques (rameau musculaire intercostal)
IRRIGU : intercostale dorsale (collat de l’aorte thoracique)

▪ Scalènes : inspiration et flexion cou


INNERV : rameaux ventraux des nerfs cervicaux C3 C7
IRRIGU : ?

La vascularisation
▪ La veine de l'ars : passe en surface du pectoral descendant pour rejoindre la jugulaire ext
▪ La veine de l'éperon (ou veine épigastrique crâniale superficielle)
parcourt la face ventro-latérale du thorax
▪ L'artère axillaire : peut être explorée où elle contourne la première côte.
C'est un site d'injection/ponction intra-artériel.

272
La zone d’auscultation et de percussion cardio-pulmonaire
est limitée :
− Dorsalement par le rachis et la musculature épivertébrale
− Crânialement par le membre antérieur
− Ventralement par le sternum
− Postérieurement par le diaphragme

Chez le cheval, la zone est + étendue que chez le bovin de par l'insertion plus caudale et plus oblique
du muscle diaphragme. Le sommet de son dôme atteint le 7ème espace intercostal en expiration.

La zone d'auscultation et de percussion est semblable des deux côtés.

On décrit un triangle dont les sommets sont :


▪ la pointe de l'olécrâne (5ème espace intercostal)
▪ la base de la 16ème côte (un travers de main de l'hypocondre)
▪ point situé à la verticale du premier, 1 travers de main en dessous de la pointe de l'épaule.

Il faut rester dans ce triangle pour avoir une épaisseur de tissu pulmonaire suffisante.

273
Décrivez la structure des poumons et du cœur chez le
80 cheval. Précisez les points de projection thoracique de ces
organes.
Les cavités pleurales
Les 2 cavités sont séparées par les médiastins crânial, moyen et caudal.

Les médiastins crânial et caudal sont persillés : une perforation pleurale unilatérale entraînera donc
souvent un pneumothorax bilatéral.

Les poumons
▪ sont assez symétriques
▪ Ils ne présentent qu'un seul lobe à l'exception du lobe azygos à droite
▪ L'échancrure cardiaque gauche est plus accusée que la droite
▪ Leur couleur est uniforme et les cloisons interlobulaires sont fines
▪ Le péricarde arrive en contact avec la paroi costale entre la 3ème et la 6ème côte.

Le cœur
proportionnellement volumineux et situé en avant de l'œsophage.
Son aire de projection est presque entièrement recouverte par les membres antérieurs.

Il s'étend du 2ème au 6ème espace intercostal.

Son exploration se fait par auscultation, à gauche et à droite :

▪ La valve pulmonaire : s'explore à hauteur du 3ème espace intercostal gauche


▪ La valve aortique : s'explore à hauteur du 4ème espace intercostal gauche
▪ La valve mitrale : s'explore à hauteur de 5ème espace intercostal gauche
▪ La valve tricuspide : s'explore à hauteur des 3ème et 4ème espaces intercostaux droits

La zone d’auscultation et de percussion cardio-pulmonaire


est limitée :
− Dorsalement par le rachis et la musculature épivertébrale
− Crânialement par le membre antérieur
− Ventralement par le sternum

274
− Postérieurement par le diaphragme

Chez le cheval, la zone est + étendue que chez le bovin de par l'insertion plus caudale et plus oblique
du muscle diaphragme. Le sommet de son dôme atteint le 7ème espace intercostal en expiration.

La zone d'auscultation et de percussion est semblable des deux côtés.

On décrit un triangle dont les sommets sont :


▪ la pointe de l'olécrâne (5ème espace intercostal)
▪ la base de la 16ème côte (un travers de main de l'hypocondre)
▪ point situé à la verticale du premier, 1 travers de main en dessous de la pointe de l'épaule.

Il faut rester dans ce triangle pour avoir une épaisseur de tissu pulmonaire suffisante.

Les nœuds lymphatiques


à hauteur des premières divisions de la bronche.

Ils sont appelés les ‘ganglions de l'inspecteur’.

9 : nœud trachéo-bronchique crânial (j’pense pas qu’il existe chez le cheval)


10 : nœuds trachéo-bronchiques

275
Décrivez les structures qui limitent la cavité abdominale du
81 cheval. Précisez les techniques d'exploration des organes
de cette cavité.
L’abdomen
prolonge le thorax caudalement. Comme chez les ruminants, il est divisé en :

▪ Une région du flanc à laquelle est associée la cavité abdominale


▪ Une région inguinale à laquelle sont associées :
o les glandes mammaires ♀
o les organes génitaux externes ♂

La cavité abdominale du cheval est moins spacieuse que celle des ruminants de par l'insertion plus
caudale du muscle diaphragme.

La région du flan
est limitée :
▪ Dorsalement par les apophyses transverses lombaires
▪ Crânialement par le cercle de l'hypocondre
▪ Caudalement par le bord crânial du membre postérieur
▪ Ventralement par la ligne médiane qui s’étend de l’appendice xyphoïde jusqu’ :
o Au scrotum ♂
o À la glande mammaire ♀

Le flanc est divisé par la corde du flanc


= faisceau oblique de fibres du muscle oblique interne
qui rejoint la tubérosité iliaque à la dernière côte. X
X
▪ Au-dessus de cette corde : creux du flanc
▪ En-dessous de cette corde : fuyant du flanc

Le fuyant du flanc se prolonge postérieurement par un


pli de peau qui rejoint le bord crânial de la cuisse à
hauteur du grasset = « pli du grasset »

L'accès chirurgical
se fait par le flanc. L'incision est faite :
▪ Au milieu de la corde du flanc (cryptorchidie, occlusion intestinale, coprostase, césarienne).
▪ Sur la ligne blanche (césarienne)

Le nœud lymphatique palpables


▪ Sous-iliaque ou précrural, aisément palpable
Placés au bord crânial du tenseur du fascia lata.
Territoire : lombes, hanche, cuisse, abdomen

276
Les reliefs osseux palpables
▪ apophyses transverses lombaires
▪ cercle de l'hypocondre
▪ tubérosité iliaque

Le tendon prépubien
Formé par :
▪ les muscles droits de l'abdomen
▪ les muscles obliques (accessoirement)

Ce tendon est rejoint par le ligament accessoire des articulations coxo-fémorales,


ce qui limite les mouvements abduction des membres postérieurs.

Le muscle oblique externe


FCT :
− Soutien et comprime les viscères
− Tire les côtes en arrières
− Fléchit le rachis latéralement
− Bascule crâniale du bassin

Son l’aponévrose est creusée par l'anneau inguinal superficiel et détache :

▪ Une lame plus superficielle qui fusionne avec le fascia fémoral interne
▪ Une lame plus profonde qui s'insére sur le fascia iliaca pour former l'arcade inguinale.

Le muscle oblique interne


Une bandelette musculaire se détache de ce muscle : c’est le muscle crémaster. Il accompagne le
testicule dans son trajet inguinal.

A cet endroit se situe l'anneau inguinal profond.

A les mêmes rôles que l’externe mais en moins puissant.

Le trajet inguinal
livre passage :
▪ au cordon testiculaire ♂
▪ au nerf génitofémoral ♀ et ♂
▪ aux artère et veine honteuses externes ♀ et ♂

Exploration des différents organes


L’estomac
Inexplorable si ce n'est par endoscopie ou laparotomie exploratrice.

277
Le caecum
Occupe tout le flanc droit.
Sa base est adhérente à la paroi sous-lombaire,
de la 15ème côte à la tubérosité coxale, et n'est pas recouverte par le péritoine.

Une ponction cæcale est donc possible sans pénétrer dans la cavité
péritonéale. Lorsqu'il est dilaté, il est palpable par fouiller rectal.

L’accès au caecum se fait par le flanc droit :


− La peau est rasée
− On pique sous les apophyses transverses lombaires.
− Cela est fait avec un tricard (?) pour éliminer le gaz

STRONGLINUS EQUIDUS
= parasites hématophages du cheval.
Ils s’accumulent dans le caecum puis passent par les gros vaisseaux et les
abiment. Le cheval peut alors mourir d’une hémorragie.

Le colon
La courbure pelvienne du colon ascendant est facilement palpable par fouiller rectal.
A ce niveau, il y a un fort rétrécissement de l'organe qui favorise les occlusions.

L'ouverture de la cavité abdominale par la ligne blanche expose les parties :


▪ ventrale droite
▪ ventrale gauche du côlon replié
▪ la courbure sternale

Le colon descendant se reconnait au fouiller rectal par les crottins qu'elles contiennent.

Au niveau du colon ascendant, on observe quelques pathologies :

▪ Des parasites
▪ Des problèmes de transit (rétrécissement des courbures)
▪ Des coliques

278
Le foie
Son exploration est limitée à la laparotomie exploratrice car il est complètement situé en dedans du
cercle de l'hypocondre. On peut aussi l’explorer par ses fonctions (test sanguin).

279
Les reins
Les reins sont inexplorables car est situé sous les apophyses transverses.
On peut explorer ses fonctions par analyse d’urine et de sang.

Attention ! les uretères produisent un mucus (protéines). Ce qui provoque une protéinurie :
physiologique chez le cheval mais totalement anormal chez les autres espèces

280
Décrivez les caractéristiques des glandes mammaires chez
82 la jument.

Possède 2 mamelles (1 paire) en position inguinale, chacune


munie de sa papille et séparée de l'autre par une cloison fibreuse
qui détermine le sillon médian.

La peau est fine, couverte de poils fins


Possède de nombreuses glandes sébacées qui lui donne un
toucher onctueux.

La peau y est plus foncée que le reste du corps.

Chaque glande comporte 2 systèmes canaliculaires qui


aboutissent chacun à 1 sinus lactifère.

Les sinus lactifères débouchent par 1 conduit papillaire.

Le lait de jument est pauvre en matière sèche (10,5%)

il contient beaucoup de lactose par rapport aux protéines et aux matières grasses.

La vascularisation artérielle
▪ Artères honteuses externes principalement
(< profonde cuisse < iliaque externe)
▪ Artère périnéale ventrale, qui donne l’artère mammaire caudale très faible
(< honteuse interne < iliaque interne)
▪ Artère épigastrique crâniale superficielle faible aussi
(< épigastrique crâniale < thoracique interne < subclavière droite)

La vascularisation veineuse
▪ Veines mammaires principales principalement
(> veine fémorale > iliaque externe)
▪ Veines honteuses externes accessoirement
(> veine fémorale > iliaque externe)
▪ Veine épigastrique caudale superficielle accessoirement
(> veine fémorale > iliaque externe)

Il n'y a donc pas de "Fontaine de lait" chez la jument

281
L’innervation
▪ Nerfs spinaux thoraciques
o Branches dorsales
o Branches ventrales
▪ Rameau musculaire intercostal
▪ Rameau perforant
▪ Rameau médian :
• Sensibilité ventrale de l’abdomen et des gl mammaires
▪ Rameau communicant
▪ Nerf honteux (S3 S4)
o Nerf périnéal superficiel : vulve + région caudale de la gl mammaire

Les nœuds lymphatiques mammaires (ou inguinaux superficiels)


Sont nombreux et de petite taille.
Ils ne sont pas palpables.
Equivalents des scrotaux mâles.

282
Décrivez les caractéristiques du pénis et du scrotum chez
83 l'étalon.
Le scrotum
− Situé entre les 2 membres postérieurs, en position inguinale.
− Compact, bien collé à la paroi ventrale mais est quand même rangé dans le type pendulaire.
− Mince, quasi glabre et foncée.
− Elle possède de nombreuses glandes sébacées responsables de son toucher gras.

Le scrotum présente :
▪ 3 enveloppes externes :
o Peau
o Dartos : sa cloison médiane engendre un sillon où le raphé scrotal est visible.
o Fascia spermatique externe
▪ 3 enveloppes internes :
o Fascia spermatique interne : épais
o Deux feuillets de la vaginale : double feuillet péritonéal
la cavité virtuelle entre les 2 est large, et l’anneau inguinal superficiel aussi
Ceci prédispose aux hernies inguinales des anses intestinales

Le muscle crémaster est large (>< artiodactyles) et s'insère sur toute la face latérale du fascia
spermatique interne

ce qui, dans la technique de castration sanglante à vif, obligeait le vétérinaire à


préalablement fatiguer ce muscle pour dégager suffisamment le cordon.

Le testicule
▪ forme ovoïde
▪ grand axe presque horizontal
▪ taille très réduite à la naissance et croît durant la première année
▪ doivent être en position scrotale au plus tard 2 semaines après la naissance.
Les cas de cryptorchidie ou de monorchidie sont fréquents

Les bourses et les testicules s'explorent par inspection (forme, volume, diamètre) et palpation.
L'épididyme est palpable.

283
Une orchite est une
inflammation du testicule.

Les vieux chevaux peuvent


présenter des tumeurs (rare
car généralement castré).

La castration
est toujours de type sanglante.
La castration d'un testicule monorchide se fait :

− par l'approche inguinale Cela dépend où le


− par l'approche intra-abdominale par la ligne blanche testicule est retenu

284
Les nœuds lymphatiques scrotaux (ou inguinaux superficiels)
Sont situés au-dessus du pénis.
Ils sont de petite taille mais palpables.

Le pénis et le prépuce
Le pénis est du type musculo-caverneux.

Lors de l'érection, son diamètre et sa longueur s'accroissent, dégageant la partie libre du prépuce.
Il est palpable en avant et en arrière du scrotum
Les muscles ischio-caverneux et bulbo-caverneux également.

Cet organe peut être gravement endommagé par une ruade de la femelle au cours d'une tentative
d'accouplement chirurgie réparatrice ou… amputation

Le gland
Volumineux et présente une couronne caractéristique.
L'ostium urétral est situé au niveau du processus urétral.

Le prépuce
Long, avec un double repli.
Sa cavité est riche en glandes préputiales dont la sécrétion forme un smegma foncé.

Extérieurement, la peau est mince et couverte de poils fins.


De part et d'autre de la base du prépuce se trouvent deux papilles mammaires rudimentaires.

Vascularisation du pénis
▪ Artère crâniale du pénis
(< honteuse externe < tronc pudendo-épig < profonde cuisse < iliaque ext)
▪ Artère du pénis qui fournit :
(< honteuse interne < iliaque interne)
o Artère du bulbe

285
o Artère dorsale du pénis
o Artère profonde du pénis
▪ Artère moyenne du pénis
(< obturatrice < iliaque interne)

Vascularisation du scrotum et testicules


▪ Scrotum : artère et veine honteuses externes
(< iliaque externe)
▪ Testicule et cordon testiculaire : artères et veines testiculaires et déférentielles
(< collatérales viscérales de l’aorte abdominale)

Innervation
▪ Nerf honteux (S3 S4)
Qui devient le nerf dorsal du pénis
Innervation sensitive et fibres du SNA (éjaculation et érection)

286
Décrivez les points de projection abdominale des organes
84 digestifs chez le cheval.
L’estomac
▪ proportionnellement petit (capacité 10-15 litres)
▪ complètement en dedans du cercle de l'hypocondre même lorsqu'il est plein

Sa projection abdominale :
▪ Le fundus se situe à hauteur de la 15ème côte
▪ Le cardia à hauteur de la 11ème côte

Cette situation est due au fort développement du côlon replié qui repousse l'estomac crânialement.

▪ Sa face crâniale répond au diaphragme et au foie


▪ Sa face caudale répond aux intestins : à la courbure diaphragmatique du côlon replié.

La muqueuse stomacale est divisée en deux zones par le margo plicatus (ou ligne suturale) :
− la muqueuse glandulaire digérante du fundus
− la muqueuse non-glandulaire non-digérante du proventricule

Le cardia dispose d'une musculature très développée qui limite fortement les remontées.

L'estomac du cheval est fréquemment parasité par des larves de gastrophiles (= ascaris)

Il peut être le siège de stases (accumulation d'ingestats) responsables de coliques voire d'une
rupture de sa paroi.

À peu près inexplorable si ce n'est par endoscopie ou laparotomie exploratrice.

287
L’intestin grêle
Le duodénum
présente un renflement dans sa partie initiale : l'ampoule duodénale.

▪ Sa partie sigmoïde est placée contre le foie.


▪ Sa partie descendante
o se place entre le foie et la base du caecum
o puis sous le rein droit
o contourne la base du cæcum à hauteur de la 3ème vertèbre lombaire.

Le jéjunum
La jonction duodéno-jéjunale est située sous le rein gauche.
Situé dans la partie distale du flanc gauche.

Son mésentère est très ample, ce qui confère à cet organe une grande mobilité.
Donc prédispositions du jéjunum à :
▪ des hernies (dans le foramen épiploïque ou le trajet inguinal)
▪ un volvulus = torsion d’une anse intestinale
▪ une intussusception = entrée d'une portion d'intestin dans une autre.

Le cæcum et le côlon
particulièrement développés chez le cheval

Le cæcum
Occupe tout le flanc droit.

▪ Sa base (= crosse) est adhérente à la paroi sous-lombaire droite, vers la 15ème côte, et n'est
pas recouverte par le péritoine.
Une ponction cæcale est donc possible sans pénétrer dans la cavité péritonéale, au
niveau du creux du flanc.
▪ Son corps suit le flanc droit vers l'appendice xyphoïde.

Lorsqu'il est dilaté, sa crosse est palpable par fouiller rectal.

Le côlon ascendant
Est constitué de 4 portions repliées et de 3 courbures :

▪ Le colon ventral droit


Débute sous la base du cæcum et se dirige vers l'avant.
Essentiellement situé en dessous du cercle de l'hypocondre.

LA COURBURE STERNALE
En face de l'appendice xyphoïde

▪ Le colon ventral gauche


Remonte vers le tendon prépubien

LA COURBURE PELVIENNE
Au-dessus de la vessie. Facilement explorable par fouiller rectal.
= fort rétrécissement de l'organe qui prédispose cette section aux occlusions.

288
▪ Le côlon dorsal gauche
Repart crânialement

LA COURBURE DIAPHRAGMATIQUE
Au-dessus de la courbure sternale

▪ Le côlon dorsal droit


remonte au-dessus de la première portion
se termine à la base du cæcum

L'ouverture de la cavité abdominale par la ligne blanche expose les parties I et II du côlon replié et la
courbure sternale.

Le côlon descendant
(ou petit côlon)
Présente des anses mêlées à celles du jéjunum.
Mais se reconnaissent au fouiller rectal par les crottins qu'elles contiennent.
Occupe la moitié dorsale du flanc gauche.

Le foie
Il est situé au 2/3 à droite du plan médian.
Il présente 5 lobes :

1. latéral droit 4. médial gauche


2. carré 5. caudé
3. latéral gauche

Sa face crâniale est en relation avec le diaphragme.

Sa zone de projection :
▪ De la 17ème côte au dôme du diaphragme (7ème côte)
▪ Sa partie droite est en relation avec :
o le rein droit
o la base du cæcum
▪ Sa partie viscérale est en relation avec :
o le duodénum
o le colon replié (courbure diaphragmatique)
o l'estomac

Il est dépourvu de vésicule biliaire.

Son exploration est limitée à la laparotomie exploratrice car il


est complètement situé en dedans du cercle de l’hypocondre.

Le foie n’est pas très développé en raison de son régime herbivore, pauvre en matières grasses.

289
Le pancréas
Possède 2 lobes peu distincts
réunis par un corps qui entoure la veine porte.

Présente un seul canal qui se dédouble :


▪ le canal pancréatique
▪ le canal pancréatique accessoire

Le pancréas n’a pas de points de projection abdominale.


Mais est en relation avec :
− le foie
− le duodénum
− le rein droit
− la portion IV du côlon ascendant

290
Décrivez la structure et la position des éléments du tractus
85 urinaire chez le cheval.

Les reins
▪ Le cortex est lisse.
▪ Le rein droit
o Est un peu + lourd que le gauche
o Est de forme triangulaire
o Est situé sous les dernières côtes et la première apophyse transverse lombaire.
o Est en relation avec le foie, le pancréas et la base du cæcum.
▪ Le rein gauche
o Est de la forme d'un haricot
o Est situé sous la dernière côte et les trois 1ières apophyses transverses lombaires.
o Est en relation avec la rate et le côlon descendant.
o Sa situation est variable car son méso est ample.

Les reins sont irrigués et drainés par les artères et veines rénales.
Les artères sont issues de l’aorte abdominale et les veines retournent à la veine cave caudale.

La muqueuse des reins secrète un mucus qui rend la protéinurie physiologique chez le cheval.

La vessie
▪ Peu volumineuse
▪ Presque entièrement située dans la cavité pelvienne
dans la cavité abdo uniquement quand elle pleine
▪ Seul son pôle crânial est recouvert par le péritoine

Chez la femelle
En contact avec la partie crâniale du vagin, le cervix et l'utérus.

Chez le mâle
En contact avec les canaux déférents, glandes vésiculaires, et à prostate.

291
Le sondage vésical
Ne se fait pas chez le mâle
Se fait très facilement chez la femelle car on accède facilement au vestibule.

Ce sondage permet de faire une analyse de l’urine sans qu’elle ne soit souillée par la flore
vestibulaire.

La fistule de l’ouraque
= persistance du canal de l’Ouraque

Chez le poulain, la fistule de l'ouraque n'est pas rare.

▪ Pendant la vie fœtale, le conduit allantoïdien réunit :


o la vessie
o et la cavité allantoïde
▪ A la naissance, ce conduit doit normalement régresser.
▪ Survient une fibrose, qui forme le ligament vésical médian.
▪ Mais ce ligament ne se met pas toujours bien en place et l’urine coule en dehors de la vessie.
▪ Cela cause des cystites à répétition

292
Décrivez la structure et la position des éléments du tractus
86 génital chez la jument

L’ovaire
▪ assez volumineux
▪ forme d'un haricot
▪ situés au plafond de la cavité abdominale
à hauteur de la 4ème ou 5ème vertèbre lombaire
▪ présentent une fosse d'ovulation

Les follicules et les corps jaunes sont beaucoup plus internalisés que chez la vache.
Leur appréciation par fouiller rectal est plus délicate.
Le follicule de de Graaf montre une dépression peu avant sa rupture. Cela peut se sentir au fouiller.

INNERVATION : fibres du plexus gonadique (SNA)


VASCULARISATION : artère ovarique (collat de l’aorte abdo)

L’utérus
De type bicornis

▪ Les cornes de l'utérus sont suspendues à leur mésométrium


▪ Elles sont peu flexueuses
▪ Ne présentent pas de démarcation nette avec le corps de l'utérus
▪ Le corps de l'utérus est long :
o Sa moitié crâniale est dans la cavité abdominale
o Sa moitié caudale dans la cavité pelvienne
▪ Sa muqueuse est plissée et secrète un mucus en période œstrale.
▪ Le col :
o a une paroi épaisse parfaitement palpable au fouiller rectal.
o relativement court
o fait saillie dans le vagin où il forme un fornix.

Lors de la gestation, l'utérus s'alourdit et s'élargit.


Il progresse crânialement et ventralement en dessous des autres viscères.
En fin de gestation, l'utérus s'avance jusqu'en région xyphoïdienne.

INNERVATION : nerf vague (tronc vagal dorsal) + plexus utérin (SNA)


VASCULARISATION : artères ovarique + utérine (< iliaque interne) corresp : déférentielle

Le vagin
▪ Long et très dilatable
▪ Ses 2/3 antérieurs sont recouverts par le péritoine
ce qui permet un accès à la cavité abdominale par voie transvaginale
▪ Il est facilement explorable par inspection et palpation.

INNERVATION : nerf du clitoris (< honteux) + plexus vaginal (SNA)


VASCULARISATION : artère vaginale (< iliaque interne) corresp : prostatique

293
Le vestibule
On y retrouve :
▪ les glandes vestibulaires mineures
▪ l‘ostium externe de l’urètre

INNERVATION : nerf périnéal profond (< honteux) + nerf du clitoris


VASCULARISATION : artère du vestibule (< du clitoris < honteuse interne)

Le clitoris
En partie caché par un repli (correspondant au prépuce)
délimite la fosse clitoridienne.

Son gland est volumineux.


Il est fréquemment extériorisé en période œstrale.

INNERVATION : nerf du clitoris (< honteux)


VASCULARISATION : artère du clitoris (< honteuse interne)

La vulve
▪ Commissure ventrale arrondie
▪ Peau fine, très pigmentée, presque glabre
▪ Très riche en glandes sébacées et sudoripares (très « onctueux » au toucher)

INNERVATION : nerf du clitoris (< honteux)


VASCULARISATION : artère labiale ventrale (< honteuse ext < prof cuisse < iliaq ext)
+ artère périnéale ventrale (< honteuse int)

294
Décrivez les structures habituellement utilisées pour un
87 accès intra-vasculaire chez le cheval.

J’ai noté les racines et les collatérales mais elles ne sont pas utilisées ! C’est juste pour me situer.

La veine jugulaire externe


Se trouve dans la gouttière jugulaire.

La gouttière sépare :

o le muscle cléïdo-céphalique
o du muscle sterno-céphalique

Elle est facile à gonfler par une


compression de la gouttière.

Le site de ponction se situe à un large


travers de main en dessous de la
mandibule, le cou étant porté en
extension par une aide.

Ses racines :
▪ v linguo-faciale
▪ v rétromandibulaire

Ses affluents :
▪ v céphalique
▪ v cervicale superficielle

La veine faciale
est aussi un lieu de prise de sang

▪ au niveau où elle s’élargit


▪ sous la crête faciale
▪ à cet endroit, un compartiment veineux est formé par :
o la veine buccale
o la veine faciale

La prise de sang est quand même moins facile qu’au niveau de la jugulaire.

Ses racines :
o v angulaire de l'œil
o v dorsale du nez

295
L'artère axillaire (terminale de subclavière)
Peut être explorée à l'endroit où elle contourne la première côte.
C'est un site d'injection/ponction intra-artériel.

Ses collatérales :
▪ rameau deltoïdien
▪ l'artère thoracique externe
▪ l'artère suprascapulaire
▪ l'artère thoracique latérale
▪ l'artère subscapulaire
▪ l'artère circonflexe crâniale de l'humérus

296
Décrivez les structures qui limitent la cavité pelvienne du
88 cheval. Précisez celles qui sont explorables par fouiller
rectal chez les deux sexes.
La cavité pelvienne
est limitée :

▪ Dorsalement par le sacrum et les 3 premières vertèbres coccygiennes


▪ Latéralement par les ligaments sacro-sciatiques
▪ Crânialement par les ailes iliaques
▪ Ventralement par la symphyse ischio-pubienne
o Le bord crânial de la symphyse est à hauteur de la 3ème vertèbre sacrée
o Le bord caudal à hauteur de la 3ème vertèbre coccygienne

Le détroit antérieur est presque circulaire, d'un diamètre de 20 à 22 cm.

Le fouiller rectal
Les structures palpables au fouiller rectal sont :

▪ Les 4 trous sous-sacrés


▪ La terminaison de l'aorte
ancienne technique d'euthanasie par section transrectale de l'aorte
▪ La crosse du caecum
▪ La courbure pelvienne du colon ascendant
▪ Les anses du colon descendant
▪ Les follicules de De Graaf pré-ovulatoire (femelles)
▪ Le col utérin (femelles)
▪ La prostate et les vésicules séminales (mâle)

297
Vascularisation
Les principales artères de la cavité pelviennes dérivent des iliaques externes et internes.

▪ L’artère iliaque interne se termine en :


o L'artère honteuse interne se termine en
▪ Chez la femelle :
• périnéale ventrale
• vaginale
• vestibulaire
• rectale caudale
▪ Chez le mâle :
• dorsale et profonde du pénis
• prostatique
• rectale caudale
o L'artère glutéale caudale, pour les parois de la cavité, qui détache :
▪ L’artère obturatrice qui détache :
• Chez le mâle l'artère moyenne du pénis
• Chez la femelle l'artère moyenne du clitoris.

298
▪ L’artère iliaque externe : la plus grosse terminale de l’aorte, détache :
o L’artère circonflexe iliaque profonde : muscles de la cavité pelvienne

Innervation
Les nerfs qui cheminent dans la cavité pelvienne comprennent :

▪ le nerf obturateur (vient de L4-6)


o ADDUCTION CUISSE : obturateur externe, pectiné, gracile, adducteurs
▪ le tronc lombo-sacré (vient du sciatique, L6-S2)
▪ le nerf honteux (S2-4)
▪ les nerfs rectaux caudaux (S4-5).

Les deux premiers sont parfois lésés durant la parturition

299
Décrivez les structures qui unissent le membre antérieur au
89 thorax chez le cheval.

Les muscles permettent de faire le lien entre le membre et le thorax sont :

1. Le dentelé du cou (médial), qui relie la face interne de la scapula aux vertèbres cervicales
RÔLE :
o Inclinaison latérale ou extension du cou
o bascule l’épaule caudalement
INNERVÉ PAR : nerf long thoracique (C6 C7)
IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ cervicale superficielle (< subclavière)

2. Le dentelé ventral du thorax (médial), qui relie la face interne de la scapula à la face latérale
de plusieurs côtes sternales
RÔLE :
o le plus puissant moyen d’attache du membre au tronc
o porte l’articulation de l’épaule en avant (extension du bras)
o participe à l’amortissement lors de la réception
o tire en avant les côtes : mouvement inspiratoire.
INNERVÉ PAR : nerf long thoracique (C6 C7)
IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ cervicale superficielle (< subclavière)

3. Le trapèze (dorsal), qui relie le ligament nuchal à la face latérale de la scapula.


RÔLE :
o Abducteur de l’épaule
o extension du membre
o inclinaison latérale du cou
INNERVÉ PAR : nerf accessoire (crânial XI)
IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ supra-scapulaire (< axillaire < subclavière)

4. Le rhomboïde, qui est situé profondément au trapèze et qui relie le ligament nuchal et le
ligament surépineux à la face interne de la scapula.
RÔLE :
o tire l’extrémité dorsale de la scapula vers l’avant
o participe à l’extension du cou
INNERVÉ PAR :
IRRIGUÉ PAR :
✓ scapulaire dorsale (< tronc costo-cervical < subclavière)
✓ supra-scapulaire (< axillaire < subclavière)

300
5. Les pectoraux, qui protègent le plexus brachial et les artères et veines axillaires.
RÔLE :
o Adducteurs et pronateurs
o L’ascendant est un fléchisseur du bras
o Le descendant est un extenseur du bras
INNERVÉ PAR :
✓ Ascendant : nerfs pectoraux caudaux (C8 T1)
✓ Descendant et transverse : nerfs pectoraux crâniaux (C6 C8)
IRRIGUÉ PAR :
✓ Artère thoracique latérale (< axillaire < subclavière)
✓ Artère thoraco-dorsale (< subscapulaire < axillaire)
.

Dentelé du thorax Trapèze Omo-trans

Brachio-céphal Rhomboide

301
Quelles sont les structures palpables du bras et de l'avant-
90 bras du cheval.

Au niveau du bras
Les reliefs osseux = HUMÉRUS
▪ tubercules mineur et majeur
▪ crête humérale
▪ les épicondyles latéral et médial

Les reliefs musculaires


▪ le biceps, au travers du brachio-céphalique.
▪ le muscle brachial, en-dessous du triceps, caudalement au biceps
▪ le bord caudal du chef long du triceps, qui est même visible.

Il se place dans une bourse séreuse qui forme la loupe du coude (ou l’éponge)
= œdème sous-cutané traumatique.

▪ le tendon commun du triceps, au sommet de l’olécrâne

Les vaisseaux sanguins


▪ l’artère brachiale, au travers du pectoral transverse
(face médiale du bras)

Les nerfs
▪ le nerf musclulo-cutané, lorsqu’il croise la bride du biceps
(face médiale du bras)

Les nœuds axillaires propres


Palpables uniquement si le membre est en extension forcée
Situation : dans le creux axillaire, près de l'insertion distale du grand rond.
Territoire
− membre thoracique
− une partie du thorax
− partie ventrale de l’abdomen
− les premières glandes mammaires

Le coude
L’articulation est accessible en passant l’aiguille entre :

✓ l’épicondyle latéral de l’humérus


✓ le bord crânial de l’olécrâne vers le cul-de-sac olécrânien

entre l’extrémité distale de l’humérus et l’olécrâne.

Lorsque le cul-de-sac olécrânien est gonflé, il forme le


vessigon du coude (articulaire).

302
Le sommet de l’olécrâne est situé à hauteur du 5ème espace intercostal.

Au niveau de l’avant-bras
Les reliefs osseux = RADIUS
▪ la face médiale du radius (toutes les autres faces sont entourées de muscles)
▪ l’olécrâne
▪ les ligaments collatéraux, à l'extrémité proximale du radius
▪ le passage des tendons extenseurs à la face dorsale du radius.

Les reliefs musculaires


Les sillons inter-musculaires de la loge crâniale, ils sont mêmes visibles, surtout ceux entre

▪ l’extenseur radial du carpe et l’extenseur dorsal des phalanges


▪ l’extenseur dorsal des phalanges et l’extenseur latéral des phalanges

Les vaisseaux sanguins


▪ la veine céphalique
▪ la veine céphalique accessoire

Ces 2 veines sont parfois visibles en face crânio-médiale de l’avant-bras

Les autres reliefs palpables


Les châtaignes, en face interne de l’avant-bras.

Au niveau du carpe
Tous les tendons des extenseurs sont entourés d’une synoviale vaginale.
Et c’est pareil pour les tendons des muscles perforé, perforant et du fléchisseur radial du carpe.

Nous pouvons donc bien palper les synoviales mais pas les tendons individuellement.

303
Décrivez le schéma général de la vascularisation et de
91 l'innervation sensitive de la main du cheval

Les artères qui irriguent la main proviennent de :


• l’artère médiane, qui est la continuation de
• l’artère brachiale (qui intervient aussi), qui est la continuation de
• l’artère axillaire, qui provient
• des artères subclavières
1. Les artères palmaires
= plus développées car elles franchissent le carpe du côté de la flexion et ont une meilleure
protection. Elles se disposent en un plan superficiel et profond.

2. Les artères dorsales


= beaucoup + grêles les précédentes.

La face dorsale de la main


rameau dorsal artère radiale + rameau dorsal artère interosseuse dorsale
Vient de A médiane Vient de A médiane

réseau dorsal du carpe

2 fines artères métacarpienne dorsales (II et III)

passent entre le métacarpien et le métacarpien rudimentaire


pour se jetter dans leur correspondante palmaire

La face palmaire de la main


1. Le plan profond
Artère collatérale ulnaire + Artère radiale (distale)

arcade palmaire profonde

2 fines artères métacarpiennes palmaires (II et III)

sont rejointes par leurs correspondantes dorsales

artère digitale propre

304
2. Le plan superficiel

Artère collatérale ulnaire Artère médiane

Artère digitale commune palmaire III Artère digitale commune palmaire II


Se divise

Artère digitale propre latérale Artère digitale propre médiale


Fusionnent dans foramen solaire

Arcade terminale

Les artères digitales propres lat/med délèguent en chemin plusieurs rameaux à destination :
▪ des phalanges
▪ des articulations
▪ du coussinet plantaire
▪ des cartilages
▪ de l'os du pied
▪ des différents chorions

Cette vascularisation fournit au cheval une isolation thermique pour résister au froid et se déplacer
sans problème dans la neige.

Le pouls
On prend le pouls au niveau de la face interne du métacarpien rudimentaire interne
(= métacarpien 2)

305
306
La face dorsale de la main
Le réseau veineux de la face dorsale de la main est vestigial.

La face palmaire de la main


De chaque côté (med et lat), le réseau veineux se rassemble en :
• une veine dorsale (ou coronale) encercle dorsalement la phalange II
• une veine palmaire (ou du torus digital)

Veine céphalique Veine médiane Veine collat ulnaire

Veine digitale commune Veine digitale commune


palmaire II palmaire III

Arcade palmaire profonde

Veines digitales propres lat/med

Veine coronale Veine du torus digital

les 2 veines coronales se les 2 veines du torus digital se


rejoignent dorsalement Réseau veineux chorial rejoignent ventralement

La veine céphalique
(> jugulaire externe > cave crâniale)

− est rejointe par la veine céphalique accessoire


résulte des petites veines digitales dorsales.
− est rejointe par la veine médiane

La veine collatérale ulnaire


(> brachiale > axillaire > subclavière)

307
308
Le nerf médian (C8 et T1)
▪ Fonction : nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité :
o fléchisseur radial du carpe
o fléchisseurs profond et superficiel des doigts
o rond et carré pronateur
▪ Il détache :
Une branche latérale et une médiale
assurent la sensibilité de la face palmaire de la main et des doigts.

Cheval

1. La branche médiale
Donne :
▪ Nerf digital palmaire commun II
qui se poursuit en dessous du boulet par :
▪ Nerf digital palmaire propre médial
fournit 3 rameaux :
▪ caudal : pour l'ergot
▪ dorsal : pour la région cutanée latérale
▪ palmaire : qui s'épuise en 3 rameaux :
o dorsal : face dorsale du doigt
o intermédiaire : cartilage et bourrelet coronaire
o palmaire : sensibilité des structures internes du pied

2. La branche latérale
+ faible mais symétrique à la branche médiale : nerf digital palmaire commun III.

Le nerf ulnaire (C8 et T1)


▪ Fonction : Avec le nerf médian, c le nerf de la flexion de la main et des doigts
− Motricité :
o Fléchisseur ulnaire du carpe
o Fléchisseur superficiel des doigts
o Fléchisseur profond des doigts
▪ Il détache :
1. Le nerf cutané caudal de l'avant-bras : sensibilité face caudale de l'avant-bras.
2. Le rameau terminal dorsal
Descends à la face dorso-latérale du métacarpe du doigt le + externe.
Cheval
Il se distribue à la région dorso-latérale du métacarpien et des phalanges
3. Le rameau terminal palmaire

309
Le + développé. Descend en face interne du carpe pour se diviser en :
▪ une branche profonde
▪ une branche superficielle

Cheval
1. La branche profonde : rejoint le LSB.
2. La branche superficielle : forme le nerf palmaire latéral avec le nerf médian.

Nerf médian
Nerf ulnaire

Contrairement aux autres espèces, on ne cite pas le nerf radial ici car :

Cheval
Le nerf radial s’épuise à hauteur du carpe

310
311
Décrivez schématiquement les éléments de l'appareil de
92 station passive du membre antérieur du cheval.

= système musculo-tendineux, qui, au repos, permet de supporter la contrainte verticale de la


pesanteur via un effort musculaire minimal.

Ce système agit en "bloquant" les articulations.


+ le caractère tendineux est important, + l'effort musculaire requis est faible.

Les éléments musculaires reçoivent chacun l'aide d'une bride tendineuse :

▪ bride radiale pour le perforé


▪ bride carpienne pour le perforant
▪ les brides du LSB pour le tendon de l'extenseur commun des doigts
s'opposent à la flexion de l'articulation interphalangienne distale lors
de la descente du boulet

Chaque articulation joue un rôle précis pour éviter la flexion ou l’hyperextension.

312
L’articulation de l’épaule
A tendance à se fermer car la ligne d’aplomb passe en arrière
Le système permet de lutter contre cette forte flexion.

Différents muscles interviennent :


▪ Le pectoral scapulaire ACCESSOIREMENT
▪ Le trapèze et le rhomboïde ACCESSOIREMENT
▪ Le biceps PRINCIPALEMENT
se continue par une bride bicipitale, qui rejoint l’extenseur radial du carpe.
l’ensemble s’insère sur la face dorsale du métacarpe

= principal système du maintien de l’antérieur


Quand le cheval met du poids sur son membre, le métacarpien est immobile.

Le cheval est le seul à savoir lutter contre la fermeture de cette articulation.

Au niveau de cette articulation, le bras de levier est très fort.

L’articulation du coude
Tend à se fermer (articulation parfaite) car la ligne d’aplomb passe en avant.

Différents muscles, tendons et ligaments interviennent pour l’empêcher :


▪ Le triceps brachial
▪ Le perforé
▪ Le perforant
▪ Les ligaments collatéraux

Au niveau de cette articulation, le bras de levier est faible.

L’articulation du carpe
Tendance à l’hyperextension.
Ses ligaments collatéraux puissants interdisent sa flexion latérale.

Elle fait intervenir différents tendons et ligaments :

▪ Le ligament commun palmaire


▪ La bride radiale
▪ Les tendons des muscles extenseurs et fléchisseurs

Au niveau de cette articulation, le bras de levier est faible.

313
Les articulations métacarpo-phal et interphalangienne distale
Tendent à l’hyperextension.
Le ligament suspenseur du boulet (LSB) permet de lutter.

L’articulation interphalangienne distale


Tendent à la flexion.
Le tendon de l’extenseur dorsal des phalanges permet de lutter.

314
Décrivez les tares molles du membre antérieur chez le
93 cheval.

La synovie est un liquide qui permet de faire bouger harmonieusement une articulation.
Elle est contenue dans une gaine synoviale qui présente parfois des culs-de-sac

En cas de gonflement, les culs-de-sac deviennent visibles et on observe une boule.

On parle de :
✓ Molettes quand situées sur le boulet ou dans le creux du paturon
✓ Vessigons quand elles sont situées sur le genou, le jarret ou le grasset.

Au niveau du coude
▪ Le vessigon articulaire du coude
Il se situe en avant de l’olécrâne.
= gonflement de l’articulation du coude.
= dilatation des culs-de-sac latéraux

Vue médiale
Vue latérale

Au niveau du carpe
Les tares molles sont des vessigons articulaires et tendineux.
Il en existe 3 différents :

▪ Les vessigons tendineux des extenseurs des phalanges


Peu importants mais fréquents.
▪ Le vessigon carpien articulaire
Gonflement du cul de sac de l’articulation radio-carpienne. Elle est parfois douloureuse.
▪ Le vessigon carpien tendineux
En arrière du précédent

315
Dû au gonflement de la gaine carpienne qui permet le passage des perforant et perforé.
Il a une forme plus allongée.

Ces deux derniers vessigons sont plus rares mais plus importants.
On peut les différencier par leur position et leur forme.

Au niveau du boulet
Peuvent être articulaires ou tendineuses :

▪ Les molettes des extenseurs


(donc tendineuse)
▪ La molette tendineuse
= Gonflement de la synoviale grand sésamoïde qui permet le passage du tendon fléchisseur
▪ La molette articulaire
+ en avant et + ronde que la molette tendineuse.
Elle est séparée de l’autre par le LSB.

316
(C’est pas dans la question mais bon…)

Au niveau du grasset
▪ Le vessigon rotulien
se trouve sous le sillon médian, à l’extérieur du grasset

Au niveau du jarret
On en distingue 5 :

✓ 3 vessigons tendineux
✓ 2 vessigons articulaires

Les vessigons tendineux


▪ Le vessigon cunéen, ou éparvin mou
Du côté interne du jarret.
Il provient d’une synoviale située sous la bride cunéenne du muscle fléchisseur du métatarse
▪ Le vessigon calcanéen
A la pointe du jarret, au sommet du calcanéum
= au niveau de la gaine qui permet le passage du perforé.
▪ Les vessigons tendineux du creux
Dans le creux du jarret, de part et d’autre du tendon (gastrocnémien et perforé).
= culs-de-sac latéraux de la gaine tarsienne.

Les vessigons articulaires


▪ Les vessigons articulaires du creux
Au même niveau que les tendineux du creux mais ils diffèrent :
o par la forme (sphériques VS allongés47)
o par leur position (plus en avant)
▪ Le vessigon astragalien
Au niveau de la fontaine du jarret (face antérieure interne).

47
En général, les vessigons tendineux sont allongés et les articulaires sont sphériques

317
94 Décrivez les différentes parties du sabot du cheval.

Le sabot est constitué de :

▪ la muraille (= paroi)
▪ les barres
▪ la sole
▪ la fourchette

Les structures cornées du sabot sont produites par les différents chorions :

Les chorions
La muraille est constituée de 3 couches de corne :

1. Le stratum externum produit par CHORION PÉRIOPLIQUE


= le périople
= fine couche de corne tubulaire, souple, assez riche en eau.
Rôle : limiter le dessèchement ou l’humidification du stratum medium

2. Le stratum medium produit par CHORION CORONAIRE


= l’essentiel de l’épaisseur et donc : solidité de la muraille.
= épaisse couche de corne tubulaire, dure, et contenant 25% d’eau
Le stratum medium est en fait constitué de 2 sous-couches :
▪ La couche externe est plus épaisse et plus dure, parfois colorés
▪ La couche interne est plus souple, plus mince et n’est jamais colorée.

Il adhère intimement au stratum internum.

3. Le stratum internum produit par CHORION LAMELLAIRE


= corne lamellaire, constitué de lames primaires et de lames secondaires.
La corne est pleine, non colorée, souple.
Rôle : fixer le sabot au pied et de transmettre les efforts mécaniques au stratum medium

La sole est constituée d’un type de corne :

4. La corne solaire produite par le CHORION SOLAIRE


= corne planiforme, relativement souple (~33% d’eau)
Elle a tendance à de dessécher en surface ou elle devient plus cassante

La fourchette est constituée d’un type de corne :

5. La corne furcale produite par le CHORION FURCAL


= corne tubulaire souple (~50% d’eau) qui recouvre le coussinet plantaire

318
La muraille
= paroi périphérique du sabot.

Elle entoure les ¾ antérieurs du pied de chair.

Elle est divisée en plusieurs régions :

▪ En Europe continentale, elle est constituée, d’avant en arrière, de 4 régions :


o la pince = l’extrémité dorsale de la muraille
o les mamelles = le quart suivant de la muraille
o les quartiers = le tiers latéral de la muraille
o les talons = la région d’inflexion de la muraille
▪ Dans le monde anglo-saxon, il n’est décrit que 3 régions :
o la pince (toe)
o les quartiers (quarters)
o les talons (heels)

La muraille pousse continuellement à la vitesse d’environ 1 cm par


mois chez le cheval en bonne santé. Ce processus, appelé avalure,
implique que l’essentiel de la muraille « glisse » le long du pied.

Cette corne est :


− résistante
− conduit mal la chaleur
− présente un coefficient de frottement élevé

Elle supporte donc facilement les efforts mécaniques, « accroche » bien la plupart des surfaces et
protège le pied de chair du froid et de la chaleur.

Les barres
= extrémités recourbées de la muraille.
Se disposent à l’extérieur des branches de la fourchette.
Elles délimitent avec les branches de la fourchette 2 sillons appelés les lacunes latérales.

Les barres interviennent dans le mécanisme d’amortissement du pied.

La sole
= en forme de croissant. Elle encadre les barres et la fourchette.

La sole ne prend pas part à l’appui.


Elle apporte une protection mécanique (blessures) et thermique.

La fourchette
Présente les reliefs du coussinet plantaire.

Il est ainsi décrit :

▪ un apex
▪ un corps
▪ deux branches séparées par la lacune médiane

La fourchette, elle, prend part au mécanisme d’amortissement du pied.

319
Différences entre les côtés latéral et médial
Proviennent de la position décentrée du centre d’appui.
Celui-ci est un peu plus latéral et un peu plus crânial que le centre :

Côté latéral Côté médial


− La muraille est + épaisse, + haute et + oblique L’inverse.
− Le talon et la barre sont + développés
− La sole est moins concave

Différences entre les membres antérieur et postérieur


LES MEMBRES ANTÉRIEURS :
• A l’arrêt, supportent 55% du poids de l’animal.
• Participent davantage à la réception plutôt qu’à la propulsion.

LES MEMBRES POSTÉRIEURS :


• Participent moins à l’appui (45%)
• Participent davantage à la propulsion

Ces différences fonctionnelles entraînent des différences morphologiques (retenir quelques-unes) :

Sabot antérieur Sabot postérieur


− Plus large, muraille plus épaisse − Plus fin
− Plus circulaire − Plus ogivale
− La fourchette est + longue et - large
− Les talons sont plus rapprochés
− L’inclinaison de la muraille par rapport à − L’inclinaison de la muraille est de 55°
l’horizontale est plus accusée (45°)

320
Décrivez les structures et le rôle dans la station passive de
95 l'articulation du grasset chez le cheval. Relevez les points
d'injection intra-articulaires.

Le grasset
Présente 3 synoviales articulaire :

▪ Une fémoro-patellaire
▪ 2 fémoro-tibiales : interne et externe.

Les 2 fémoro-tibiales ne communiquent pas entre-elles


Par contre, la fémoro-tib INTERNE communique avec la fémoro-patellaire.

Structures impliquées dans la station passive


Système musculo-tendineux qui permet de stationner debout presque sans effort musculaire.

Cheval Ruminants Carnivores


Ce système est le plus efficace Ce système existe mais est N’existe pratiquement plus
nettement moins efficace

Ce système dépend surtout du système de blocage du grasset.

Lorsque que le membre est à l'appui, sous la contrainte du poids :


▪ Le grasset est soumis à une forte flexion
▪ Le tarse est soumis à une forte flexion
▪ Les articulations métatarse-PI et PI-PII sont soumises à une extension modérée
▪ L’articulation PII-PIII est soumise à une flexion faible

Le blocage de l’articulation du grasset


La patella est bloquée au-dessus de la lèvre médiale
de la trochlée fémorale par :

▪ 3 ligaments tibio-patellaires
▪ L’asymétrie de la trochlée fémorale
(lèvre med >>> lèvre lat)

Le ligament tibio-pat med et le tibio-patellaire


intermédiaire forment une boucle très solide autour
de la lèvre médiale de la trochlée.

Cependant, le maintien de la rotule requiert un


faible effort permanent du QUADRICEPS.

Ce travail musculaire fatigue ce muscle et


donc le cheval repose alternativement ses
postérieurs.

321
L’ouverture du tarse est maintenue par la tension des parties fibreuses des :
o Gastrocnémiens
o Perforé

La patella est « débloquée » et repositionnée sur la trochlée fémorale par la contraction des :
▪ quadriceps (traction dorsale)
▪ biceps fémoral (traction latérale)

Les puissants ligaments collatéraux empêchent la flexion latérale du grasset


Les ligaments croisés limitent les mouvements de cisaillement.

Accrochement de la patella
= principale pathologie du grasset.
La patella va rester accrochée à la lèvre médiale, empêchant le cheval de fléchir le grasset

En cas d’accrochement à répétition, il faut sectionner un élément de la boucle


= desmotomie du ligament fémoro-patellaire interne.

Le côté négatif est que le cheval ne pourra plus tenir debout sans effort.

Points d’injection intra-articulaires


Il est nécessaire de prévoir 2 accès intra-articulaires :

▪ Pour les synoviales fémoro-tibiale INTERNE et fémoro-patellaire


En face crâniale, entre les ligaments tibio-rotuliens (médian et interne)
▪ Pour la synoviale fémoro-tibiale externe
Dans le cul-de-sac de la corde fémoro-métatarsienne (3e péronier, complètement fibreux48)

48
relie passivement l’extrémité distale du fémur à l’extrémité proximale du métatarse

322
Décrivez les structures impliquées dans la synchronisation
96 des articulations du grasset et du jarret chez le cheval.

La synchronisation de la flexion
La corde fémoro-métatarsienne (= 3ème péronier complètement fibreux) relie passivement :

✓ l’extrémité distale du fémur


✓ l’extrémité proximale du métatarse

Cela synchronise la flexion passive du jarret lors de la flexion active du grasset.

Donc en fait, lorsque le grasset fléchit, activement (en utilisant de l’énergie), le


jarret suit automatiquement, sans effort, grâce à ce système.

La synchronisation de l’extension
La corde du jarret (= tendons du perforé et gastrocnémiens)
relie passivement :

✓ la face caudale du fémur


✓ la phalange intermédiaire

Cette corde permet donc la solidarisation de l’extension passive du jarret lors


de l’extension active du grasset.

Je sais pas trop si ça intervient mais je crois :


7. Corde fémoro-
Les muscles :
métatarsienne
▪ Biceps fémoral
▪ Semi-membraneux 49 9. Corde du jarret
S’insèrent jusqu'au niveau du tibia. Cette insertion les rend :
▪ Fléchisseurs de la jambe lorsque le membre est au soutien
▪ Extenseurs de la cuisse lorsque le membre est à l'appui
et donc, des fléchisseurs et des extenseurs du pied par le jeu de la coordination du
grasset et du jarret

49
Entre les 2 s'observe un sillon, plus particulièrement chez les chevaux maigres ou très musclés.

323
Décrivez les principaux nerfs impliqués dans le contrôle
97 moteur des muscles intrinsèques du membre postérieur
chez le cheval.
Les nerfs impliqués sont :
▪ Fémoral
▪ Sciatique

Le nerf fémoral
= le plus volumineux du plexus pelvien, très épais.

Origine : L3 et L4 chez le cheval


Fonctions :
o extension de la jambe
o flexion de la cuisse
o adduction de la cuisse
= quadriceps, pectiné et gracile + ilio-psoas, petit psoas et sartorius.
Parcours : suit l'artère iliaque externe avant de plonger dans le quadriceps fémoral.
Il détache :
− Le nerf saphène
Fonctions : Motricité des muscles internes de la cuisse
(= sartorius, pectiné et gracile)
▪ Adducteurs
▪ Fléchisseurs cuisse
▪ Extenseurs jambe
Sensibilité de la face médiale
du grasset, de la jambe et du métatarse.

Le nerf sciatique
= nerf le plus volumineux de l’organisme.

Origine : branches ventrales de L6, S1 et S2

Fonctions : Motricité muscles caudaux de la cuisse + totalité muscles de la jambe


fessier profond + jumeaux + carré fémoral
Cheval et carnivores
+ Obturateur interne

Sensibilité d’une grande partie de la jambe.

Parcours : Il descend le long du fémur


Puis se divise en nerf fibulaire commun et en nerf tibial :

324
Le nerf fibulaire commun
= branche terminale crâniale du nerf sciatique.
Fonctions : Motricité biceps fémoral et glutéo-fémoral
= fléchisseurs jambe, extension cuisse

Parcours :
− Se sépare du nerf tibial et descend à la surface du gastrocnémien
− Passe sur le bord latéral de la fibula puis se divise en 2 branches:
le nerf fibulaire superficiel et le nerf fibulaire profond

Il détache aussi
1. Nerf cutané sural latéral, sensibilité face latérale du grasset et de la jambe.
2. Nerf fibulaire superficiel (branche terminale)
= nerf mixte
Fonctions : - Motricité extenseur latéral des orteils + péroniers.
- Sensibilité du jarret et de la face dorso-latérale de la jambe

A hauteur du jarret :
Cheval
Le nerf fibulaire superf se divise en 2 rameaux sensitifs :
▪ Rameau latéral
Sensibilité de la face dorso-latérale du métatarse jusqu’au boulet.
▪ Rameau médial
Sensibilité de la face dorsale du métatarse, jusqu’au boulet.

3. Le nerf fibulaire profond (branche terminale) = nerf mixte.

Fonctions : Sensibilité du jarret + face dorsale des orteils

Donne un rameau médial et un latéral :

Cheval
▪ Le rameau latéral
Donne :
Nerf métatarsien dorsal latéral = MIXTE
Fonctions :
- Motricité muscle court extenseur des orteils
- Sensibilité face latérale du doigt

▪ Le rameau médial
Moins développé, donne :
Nerf métatarsien dorsal médial = SENSITIF
Fonctions :
- Sensibilité face dorsale du doigt.

325
Le nerf tibial
Origine : branche caudale du nerf sciatique

Fonctions : Motricité des muscles :


o Semi-tendineux
fléchisseurs jambe, extenseurs cuisse
o Semi-membraneux
o Muscles de la loge tibiale caudale :
o Fléchisseur profond et superficiel des orteils
o Poplité
fléchisseurs pied
o Gastrocnémien
Sensibilité du genou + face médiale du jarret + métatarse le plus interne

Parcours :
− se sépare du fibulaire commun
− s'engage entre les 2 chefs du gastrocnémien
− Passe en face caudale du grasset et se divise en 2 :
le nerf plantaire médial et le nerf plantaire latéral.

Avant cette division, il détache :

1. Nerfs sural latéral et sural médial : Moteurs pour gastrocnémien

2. Nerf cutané sural caudal


Sensitif région jambière caudale + région lat du pied

Puis, il se divise en ses deux branches terminales :

3. Nerf plantaire latéral


Longe le tendon du perforant et se continue ensuite pour assurer la sensibilité plantaire des
doigts
Cheval
Le plantaire latéral devient :
Le nerf digital plantaire commun III
Moteur pour le muscle interosseux

À hauteur de l'articulation du boulet, il devient :


Le nerf digital plantaire latéral
Il se distribue en :
▪ 1 rameau pour l'ergot
▪ 1 rameau dorsal
▪ 1 rameau intermédiaire
▪ 1 rameau plantaire

4. Nerf plantaire médial


Se distribue comme le latéral.

326
Décrivez les principaux vaisseaux (artères et veines) de la
98 cuisse et de la jambe chez le cheval.

Viennent toutes de l’artère iliaque externe

L’artère iliaque externe


Sa terminale
o L’artère fémorale

L’artère fémorale = vaisseau nourricier du membre pelvien.


Sa terminale
o l'artère poplitée -> POUR LA JAMBE

Ses collatérales
o l'artère circonflexe iliaque superficielle (carni)
o l'artère circonflexe latérale de la cuisse
o l'artère saphène
o l'artère descendante du genou
o l’artères caudales de la cuisse

L'artère circonflexe latérale de la cuisse


Irrigue les muscles internes et crâniaux de la cuisse.
(tenseur fascia lata, quadriceps… ?)

L'artère saphène
Carnivores Ruminants Cheval
importante plus faible grêle

Elle irrigue les muscles :


▪ gracile + semi-membraneux
▪ long adducteur
▪ du tibia (péroniers, tibial crânial…)

L'artère descendante du genou


Irrigue le quadriceps fémoral
Les artères caudales de la cuisse
Carnivores Cheval
Sont 3 : proximale, moyenne et distale Il n’y a qu’une artère caudale de la cuisse
Elles ramène le sang des muscles caudaux de la cuisse
(semi-tend, semi-memb, biceps fem) ext cuisse + fléchiss jambe

327
Les veines sont satellites et arrivent dans la veine iliaque externe

La veine cave caudale


Ses racines
o veine iliaque interne
o veine iliaque externe
o veine sacrale médiane

La veine iliaque externe


▪ Sa racine : veine fémorale

La veine fémorale
Ses affluents
o veines caudales de la cuisse
o veine descendante du genou
o veine circonflexe iliaque superficielle (carni)
o veine circonflexe médiale de la cuisse
o veine profonde de la cuisse
o veine saphène médiale et latérale
o veine circonflexe latérale de la cuisse
o veine pudendo-épigastrique

Les veines caudales de la cuisse


Satellite de l'artère.

La veine descendante du genou


Satellite de l'artère (quadriceps).
Elle draine la région du grasset

La veine circonflexe médiale de la cuisse


Satellite de l'artère.

La veine profonde de la cuisse


Satellite de l'artère.

La veine circonflexe latérale de la cuisse


Satellite de l'artère.

328
Les artères qui irriguent les muscles de la jambe proviennent de :

▪ de l’artère poplitée, qui provient de


▪ l’artère fémorale, qui provient de
▪ l’artère iliaque externe, qui est une terminale de l’aorte

L’artère poplitée
= la seule terminale de l'artère fémorale.
Ses terminales
o l'artère tibiale caudale
o l'artère tibiale crâniale

Ses collatérales
o 2 artères proximales du genou
o artère moyenne du genou
o 2 artères distales du genou

L’artère tibiale caudale


Plus la saphène est faible, plus la tibiale caudale est développée

Cheval Carnivores
Artère saphène peu développée Artère saphène + développée

Artère tibiale caudale + développée Artère tibiale caudale peu développée

Elle est plus faible que l'artère tibiale crâniale.

Irrigue les muscles tibiaux caudaux :

▪ Gastrocnémiens = extenseur pied


▪ Poplité = flex et pronat jambe
▪ Tibial caudal
Fléchisseurs orteil
▪ Perforé et perforant

L’artère tibiale crâniale


= principale terminale de l'artère poplitée.
Irrigue les muscles tibiaux crâniaux :
▪ Long extenseur du doigt
▪ Ext lat du doigt
▪ Long péronier = abd, pron, ext pied
▪ Court péronier = abd, pron pied
▪ 3e péronier = fléchiss pied
▪ Tibial crânial = puissant fléchiss pied

329
Les veines qui drainent la région de la jambe arrivent dans :

• la veine fémorale, qui rejoint


• la veine iliaque externe, qui se jette dans
• la veine cave caudale

La veine fémorale
Sa racine : veine poplitée
Ses affluents
o veines caudales de la cuisse
o veine descendante du genou
o veine circonflexe iliaque superficielle
o veine circonflexe médiale de la cuisse
o veine profonde de la cuisse
o veine saphène médiale et latérale
o veine circonflexe latérale de la cuisse
o veine pudendo-épigastrique

La veine poplitée
= la seule racine de la veine fémorale
Elle longe l'artère de même nom.

Sa racine : la veine tibiale crâniale

Pour les artères, on avait une division qui donnait la caudale et la crâniale.
Pour les veines, la caudale se jette dans la crâniale.

La veine tibiale crâniale


naît de la réunion de veines en provenance de la loge tibiale crâniale50
Son affluent : la veine tibiale caudale

La veine tibiale caudale


= peu développée et ramène le sang des muscles jambiers caudaux.

La veine saphène latérale


= "petite veine saphène".

Cheval Autres
Peu développée + développée que la médiale

Elle draine le pied et la région caudale de la jambe

50
la plus développée est la veine dorsale du pied

330
Décrivez le schéma général de la vascularisation et de
99 l'innervation sensitive du pied du cheval.

Les artères qui irriguent le pied chez le cheval proviennent essentiellement de :

• l’artère dorsale du pied, qui est la continuation de


• l’artère tibiale crâniale, qui est la continuation de
• l’artère poplitée, qui est la continuation de
• l’artère fémorale, qui provient de
• l’artère iliaque externe = terminale de l’aorte

La disposition se présente en un plan superficiel et profond, à la face dorsale ET à la face plantaire.

La diff entre la main et le pied tient au sens de la flexion des articulations.


Les artères passent préférentiellement du côté de la flexion pour une meilleure protection.

Au niveau de la main : l'apport artériel est palmaire car la flexion est palmaire.
Au niveau du pied :
• la flexion du tarse est dorsale
• la flexion des doigts est plantaire

L'apport artériel arrive donc par la face dorsale pour passer en face plantaire

La face dorsale
Artère tibiale crâniale

Artère dorsale du pied

Artère tarsienne perforante Artère métatarsienne dorsale III


traverse le tarse par le canal
tarsien et s'anastomose avec 2 artères digitales propres
l'arcade plantaire profonde

331
La face plantaire
L’artère plantaire est grêle car l'artère saphène est peu développée chez le cheval.
Elle se divise en 2 rameaux, superficiel et profond.

Artère saphène vient de l’artère fémorale

Artère plantaire

Le plan profond Le plan superficiel


Arcade plantaire profonde Artères digitales communes plantaires II et III

Artères métatarsiennes plantaires II et III


Artère digitale propre
descendent entre le
Artère métatarsienne dorsale III métatarsien principal et le
métatarsien rudimentaire
homologue

Les veines qui drainent le pied arrivent dans :


• la veine fémorale, qui rejoint
• la veine iliaque externe, qui se jette dans
• la veine cave caudale
La veine fémorale
Ses affluents
o veines caudales de la cuisse
o veine descendante du genou
o veine circonflexe iliaque superficielle
o veine circonflexe médiale de la cuisse
o veine profonde de la cuisse
o veine saphène médiale et latérale
o veine circonflexe latérale de la cuisse
o veine pudendo-épigastrique

La veine saphène médiale


= "grande veine saphène".
Ses racines
▪ La racine crâniale : est rejointe par la racine caudale au niveau du grasset
▪ La racine caudale : plus faible.

332
La veine saphène latérale
= "petite veine saphène"

Cheval Autres
Peu développée + développée que la médiale

Ses racines
▪ La racine crâniale : la + développée
▪ La racine caudale : naît de l'arcade plantaire superficielle

La face dorsale
Très très peu développé

La face plantaire
Plan superficiel
Racine caud veine saphène médiale Racine crâ veine saphène médiale

Veine dorsale du pied

Veine digitale commune plantaire III Veine digitale commune plantaire II

Arcade plantaire profonde distale

Veines digitales propres plantaires lat et med

Plan profond – peu développé


Arcade plantaire profonde proximale Relie les v métatarsiennes
plantaires et la veine digitale
commune plantaire III
Veines métatarsiennes plantaires
peu développées

Arcade plantaire profonde distale

333
Ils viennent principalement des nerfs sciatique et fémoral.

Le nerf sciatique
= nerf le plus volumineux de l’organisme.

Origine : branches ventrales de L6, S1 et S2

Fonctions : Motricité muscles profonds de la cuisse + totalité muscles de la jambe


fessier profond + jumeaux + carré fémoral
Cheval et carnivores
+ Obturateur interne

Sensibilité d’une grande partie de la jambe.

Parcours : Il descend le long du fémur


Puis se divise en nerf fibulaire commun et en nerf tibial :

Le nerf fibulaire commun


= branche terminale crâniale du nerf sciatique.

Fonctions : Motricité biceps fémoral et glutéo-fémoral = fléchit jambe, extenss cuisse

Parcours : Il se sépare du nerf tibial pour descendre à la surface du gastrocnémien.


Il passe sur le bord latéral de la fibula puis se divise en 2 branches:
le nerf fibulaire superficiel et le nerf fibulaire profond.

Il détache aussi
1. Nerf cutané sural latéral, sensibilité face latérale du grasset et de la jambe.
2. Nerf fibulaire superficiel (branche terminale)
= nerf mixte
Fonctions : - Motricité extenseur latéral des orteils + péroniers.
- Sensibilité du jarret et de la face dorso-latérale de la jambe

A hauteur du jarret :
Cheval
Se divise en 2 rameaux sensitifs :
▪ Rameau latéral
Sensibilité de la face latérale du métatarse jusqu’au boulet.
▪ Rameau médial
Sensibilité de la face dorsale du métatarse, jusqu’au boulet.

3. Le nerf fibulaire profond (branche terminale) = nerf mixte.

Fonctions : Sensibilité jarret + face dorsale orteil

Se sépare en un rameau médial et latéral :

334
Cheval
▪ Le rameau latéral
Donne :
Nerf métatarsien dorsal latéral
Fonctions :
- Motricité muscle court extenseur des orteils
- Sensibilité face latérale du doigt.

▪ Le rameau médial
Moins développé, donne :
Nerf métatarsien dorsal médial
Fonctions :
- Sensibilité face dorsale du doigt.

Le nerf tibial
Origine : nerf sciatique

Fonctions : - Moteur des muscles :


▪ semi-tendineux
fléchisseurs jambe, extension cuisse
▪ semi-membraneux
▪ muscles de la loge tibiale caudale
o fléchisseur profond, superficiel des orteils
o poplité
fléchisseurs pied
o gastrocnémien
- Sensibilité :
▪ genou
▪ face médiale du jarret
▪ métatarse

Parcours : Il se sépare du fibulaire commun, puis s'engage entre les 2 chefs du gastrocnémien.
Au niveau du grasset, il se divise en 2 : le nerf plantaire médial et le nerf plantaire latéral.

Avant cette division, il détache :

1. Nerfs sural latéral et sural médial : Moteurs pour gastrocnémien

2. Nerf cutané sural caudal


Sensitif région jambière caudale + région lat du pied

Puis, il se divise en ses deux branches terminales :

3. Nerf plantaire latéral


Sensibilité plantaire des doigts

335
Cheval
Le plantaire latéral devient :
Le nerf digital plantaire commun III
Moteur pour le muscle interosseux

À hauteur de l'articulation du boulet, il devient :


Le nerf digital plantaire latéral
Il se distribue en :
▪ 1 rameau pour l'ergot
▪ 1 rameau dorsal
▪ 1 rameau intermédiaire
▪ 1 rameau plantaire

4. Nerf plantaire médial


Se distribue comme le latéral.

Le nerf fémoral
= un des nerfs les plus volumineux du plexus pelvien, très épais.

Origine : L3 et L4 chez le cheval


Fonctions :
o extension de la jambe
o flexion de la cuisse
o adduction de la cuisse
= quadriceps, pectiné et gracile + ilio-psoas, petit psoas et sartorius.
Parcours : suit l'artère iliaque externe avant de plonger dans le quadriceps fémoral.
Il détache :
− Le nerf saphène
Fonctions : Motricité des muscles internes de la cuisse
(= sartorius, pectiné et gracile)
▪ Adducteurs
▪ Fléchisseurs cuisse
▪ Extenseurs jambe
Sensibilité de la face médiale
du grasset, de la jambe et du métatarse.

Cheval
Le nerf fémoral est vulnérable lors d'extension brutale du membre en direction caudale

336
100 Décrivez les points d'accès intra-vasculaires chez le porc.
Injections intraveineuses
▪ La veine auriculaire latérale
Nécessite la compression de la base de l’oreille

▪ La jugulaire externe
Accessibles chez le porcelet ou le jeune à l’engrais.
Dans le sillon formé par les :
o sterno-céphalique
o brachio-céphalique

Ce sillon disparait quand l’animal se charge en graisse

▪ Le golfe des jugulaires


Creux situé entre le manubrium sternal et la pointe de l’épaule
Le côté droit est préférable car le nerf phrénique gauche est plus exposé
nerf du diaphragme (< C3 à 8)

L’aiguille est insérée à une profondeur variant de 5 cm (porcelet) à plus de 15 (adulte gras).

▪ Les vaisseaux coccygiens


ponction de sang chez l’animal parfaitement immobilisé.

▪ La veine céphalique
chez le jeune, parfois visible à la face médio-dorsale de l’avant-bras

▪ Le cœur
en cas d’euthanasie, on pique à hauteur du sommet de l’olécrâne

Moyens de contention pour atteindre le golfe des jugul


1. L’animal adulte
Est immobilisé debout, la tête maintenue en extension
par un lien passé autour de la mâchoire supérieure, derrière les canines.
2. Le porcelet
Est maintenu en décubitus dorsal,
les membres antérieurs tirés en arrière pour dégager la base du cou.

Injections sous-cutanées
À la base du pavillon de l’oreille, où se poursuit postérieurement un pli cutané

Injections musculaires
Dans les extrémités proximales des muscles superficiels de la moitié dorsale du cou.
Quelques centimètres en arrière du pli cutané vu précédemment.

337
Pose de boucles auriculaires
En arrière de la veine auriculaire latérale, le réseau veineux est très faible.
C’est donc un endroit privilégié pour la pose de boucles

Les oreilles sont aussi un des endroits classiques de morsure (et donc d’infection)
+ sont le siège des sarcoptes = responsables de la gale sarcoptique.

Pourquoi des points d’accès aussi bizarres ?


Car il ne faut pas abîmer les bons morceaux de viande, miam.

338
101 Décrivez l'appareil génital du verrat.
Généralités
▪ Le scrotum est en position sub-anale.
▪ La peau est ridée et glabre.
▪ La descente des testicules est terminée à la naissance
▪ Les cas de monorchidie et de cryptorchidie sont fréquents.
▪ La palpation des bourses permet de différentier la queue
de l’épididyme et le tissu testiculaire afin d’en évaluer :
o la consistance
o le volume
o la température
o la sensibilité douloureuse
o l’intégrité cutanée

Les glandes sexuelles annexes


▪ 1 paire de glandes vésiculaires très développées
▪ 1 paire de glandes bulbo-urétrales très développées
▪ C’est tout !

Seule la partie caudale des glandes bulbo-urétrales est explorable par fouiller rectal.

Le pénis
Type fibro-élastique.
Présente une inflexion sigmoïde pénienne qui rend la sonde urinaire
impossible.

Le gland
est peu marqué et adopte une configuration spiroïde caractéristique
qui lui permet d’atteindre le col de l’utérus durant le coït.

Le fourreau
Possède un diverticule contenant :
▪ sécrétions des glandes préputiales
▪ débris cellulaires
▪ urine

Tout cela fermente par l’action d’une flore locale et produit l’odeur caractéristique du verrat.
Ce liquide servirait à :
• augmenter la libido de la truie
• lubrifier les voies génitales femelles lors de la copulation

La vascularisation du pénis
▪ l’artère du bulbe
▪ l’artère profonde du pénis
▪ l’artère dorsale du pénis

sont issues de l’artère du pénis 339


(= une des 2 terminales de l’a honteuse interne)
Le retour veineux est assuré par la veine dorsale du pénis et la veine du bulbe.
Ces vaisseaux sont comprimés durant l’accouplement.

La vascularisation des enveloppes et du testicule


▪ Les enveloppes sont irriguées par :
L'artère et la veine honteuse externe
(< tronc pudendo-épigast < profonde de la cuisse < iliaque externe)
▪ Le testicule et le cordon testiculaire sont irrigués par :
Les artères et veines :
o testiculaires (collatérale viscérale de l’aorte)
o déférentielles (< iliaque interne)

Innervation
Nerf honteux, qui donne :
▪ Périnéal profond : muscles bulbo-spongieux + ischio-caverneux
▪ Périnéal superficiel : scrotum
▪ Dorsal du pénis : gland, prépuce, pénis

Nerf glutéo-fémoral = rameau ventral de L3, qui détache :


▪ Nerfs inguinaux : enveloppes et prépuce

L’infection du diverticule préputial


est une pathologie classique.

Si son contenu ne s’évacue pas, cela peut entraîner une dilatation de la bourse, ce qui ressemble à
une hernie ombilicale.

Le drainage et le rinçage par voie naturelle sont en principe suffisant mais il faut parfois recourir à
une incision au travers du muscle préputial caudal pour y accéder.

L’ablation du diverticule est indiquée :


▪ En cas de récidive d’infection
▪ Dans des centres de sélection réduire le risque de contamination des éjaculas
▪ Quand le gland se coince au fond du diverticule au lieu de s’extérioriser lors de l’érection

La castration du porcelet
avant 10 jours ou vers 2 à 3 semaines afin d’éviter que la viande ne prenne un goût désagréable

Certains éleveurs ne castrent plus car la maturation sexuelle du porc mâle de 6 mois est
insuffisante pour que le goût de la viande soit altéré

Le testicule est exposé dans sa vaginale (testicule couvert) par une incision souvent pratiquée à vif.
Le cordon est tordu jusqu’à sa rupture. A cet âge, aucune suture n’est vraiment nécessaire.

340
La castration du verrat
Se réalise de manière semblable mais sous anesthésie générale car animal très dangereux.
Le diamètre des vaisseaux testiculaires rend leur suture nécessaire.

341
102 Décrivez l'appareil génital de la truie.

Les ovaires
▪ ont un aspect mûriforme caractéristique
▪ se situent ventro-latéralement à l’entrée de la cavité pelvienne
▪ le ligament suspenseur de l’ovaire assez long

INNERVATION : fibres du plexus gonadique (SNA)


VASCULARISATION : artère ovarique (collat de l’aorte abdo)

L’utérus
▪ Est du type bipartitus (= cornes longues et corps court)
▪ Ses cornes sont très longues, intestiniformes et fusionnent après
un segment juxtaposé.
Le sphincter du segment juxtaposé fonctionne de telle
manière qu’une corne se dilate lorsque l’autre est rétrécie.

Ceci permet d’éviter que 2 fœtus, chacun en provenance


d’une corne, ne soient expulsés simultanément dans le
corps de l’utérus.

INNERVATION : nerf vague (tronc vagal dorsal) + plexus utérin (SNA)


VASCULARISATION : artères ovarique + utérine (< iliaque interne)
corresp : déférentielle
Pendant la gestation, l’utérine est palpable par fouiller rectal.

342
Le vagin
Le diamètre maximal du vagin permis par les parois
pelviennes ne dépasse pas 8 à 10 cm, ce qui limite :

▪ Le fouiller vaginal
▪ L’assistance humaine en cas de dystocie51 :
seules les personnes ayant de petites mains
(femmes) pourraient y arriver sans blesser la
truie.

INNERVATION : nerf du clitoris (< honteux)


+ plexus vaginal (SNA)
VASCULARISATION : artère vaginale (< iliaque interne) corresp : prostatique

Le clitoris
est peu visible.
Une grande taille signale un pseudo-hermaphrodisme femelle.

INNERVATION : nerf du clitoris (< honteux)


VASCULARISATION : artère du clitoris (< honteuse interne)

Le vestibule
INNERVATION : nerf périnéal profond (< honteux) + nerf du clitoris
VASCULARISATION : artère du vestibule (< du clitoris < honteuse interne)

La vulve
INNERVATION : nerf du clitoris (< honteux)
VASCULARISATION : artère labiale ventrale (< honteuse ext < prof cuisse < iliaq ext)
+ artère périnéale ventrale (< honteuse int)

La mise-bas
Les fœtus sont expulsés sans leurs annexes, celles-ci suivent le dernier porcelet.

Le cordon ombilical est long et très extensible,


donc le dernier porcelet peut rester connecté jusqu’à son expulsion finale.

Les dystocies sont rares chez la truie.

Elles proviennent souvent d’une fatigue du muscle utérin.


Un fœtus particulièrement large ou mal positionné peut se bloquer dans la filière pelvienne.
Si la délivrance manuelle n’est pas possible, la césarienne doit être effectuée.

La paroi vaginale est très proche de :


▪ l’artère honteuse interne et ses terminales :
o artère du clitoris
o artète périnéale ventrale

Cette proximité expose ces vaisseaux aux onglons d’un fœtus de grande taille en train de naître.
Ces onglons peuvent léser les vaisseaux au passage.

51
Difficulté à la mise bas, blocage du bébé

343
Les conséquences vont de l’hématome de la vulve à la rupture de l’artère honteuse interne

La césarienne
Cette opération est réalisée par le flanc gauche.
L’incision est parallèle et au-dessus de la ligne mammaire.

Pathologies
Dans une nichée, on peut observer plusieurs problèmes :

L’atrésie anale
La membrane anale ne disparait pas donc le rectum est en
cul-de-sac, le porcelet ne parvient pas à déféquer.

Elle est assez fréquente.


Il peut survivre 3 semaines sans traitement.

▪ Si cette atrésie ne concerne que la peau, la solution chirurgicale est simple


▪ Si le canal anal manque complètement, l’euthanasie est généralement pratiquée.

Le prolapsus rectal
= extériorisation du rectum.
Rencontré généralement chez le porc à l’engrais.
La solution est chirurgicale si les congénères n’ont pas mutilé l’organe.

Les hernies
Les animaux peuvent vivre avec.
Les plus fréquentes sont des hernies ombilicales.

La détresse respiratoire

Due à un manque de surfactant et se rencontre à partir d’une semaine de prématurité.


Le stress peut provoquer une mise bas précoce.

Le cannibalisme chez la femelle

Il peut être dû à un stress de la truie, suite à un problème dans l’environnement.


Il peut aussi être génétique : en faisant de la sélection, on a favorisé des pathologies sans le vouloir.

103 Joker

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