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Domaine ALIMENTATION

Catégorie Autres que chiens et chats

Durée 4h

Références Communications scientifiques : M. Huynh

Cours des Écoles Vétérinaires

Table des matières

I. Les Nutriments – Nature et Rôles................................................................................................................................2


A- Eau ........................................................................................................................................................................ 2
B- Protéines................................................................................................................................................................. 2
C- Lipides....................................................................................................................................................................2
D- Glucides et Fibres...................................................................................................................................................3
E- Minéraux................................................................................................................................................................. 3
F- Vitamines................................................................................................................................................................ 3
II. Evaluation de l’alimentation ......................................................................................................................................4
A- Etat corporel...........................................................................................................................................................4
B- Digestibilité............................................................................................................................................................4
III. Les besoins nutritionnels ..........................................................................................................................................5
A- Eau.........................................................................................................................................................................5
B- Régime carnivore....................................................................................................................................................5
C- Régime Herbivore...................................................................................................................................................5
D- Régime alimentaire des oiseaux.............................................................................................................................7
E- Comportement alimentaire......................................................................................................................................8
IV. Analyse et choix d’un aliment industriel ...................................................................................................................9
A- Choix d’un aliment adapté à l’espèce et au stade physiologique............................................................................9
B- Sécurité alimentaire..............................................................................................................................................10
I. Les Nutriments – Nature et Rôles

A- Eau
L’eau est le nutriment indispensable à la vie, l’organisme est composé à 60% d’eau. Sa consommation est
indispensable car il n’y a pas de stock, elle est constamment utilisée par le corps. L’eau peut être apportée pure, ou via
les aliments frais.

B- Protéines
Les protéines sont de grosses molécules constituées d’acides aminés. Elles constituent l’ensemble de la
structure de l’organisme, participant à la construction et l’entretien de tous les tissus (muscles, système nerveux,
organes.). Chez les animaux, une grande partie de ces protéines va être utilisée pour l’entretien du pelage ou plumage,
elles constituent un rôle essentiel dans leur alimentation.

Fonctions principales des protéines Exemples

Structure des cellules Pelage, Plumage

Métabolisme Néoglucogénèse (transformation en


glucose)

Transport de molécules Hémoglobine

Communication Hormones

Immunité Immunoglobulines

Energie Enzymes

Mouvements Muscles

Dans l’alimentation, les protéines se trouvent dans la viande, le poisson, qui en contiennent environ 20% mais
aussi les œufs, les céréales (blé, maïs, riz) qui en contiennent environ 10%.

C- Lipides
Il vont permettre de constituer une réserve d’énergie, de structurer les membranes cellulaires et de transporter
les vitamines liposolubles (A,D,E,K).

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Fonctions principales des lipides Exemples

Protection Autour des organes, sous la peau

Energie Réserves de graisses

Structure Membranes cellulaires

Transport Vitamines liposolubles

Parmi eux, on distingue deux acides gras essentiels, Oméga 3 (acide alpha-linolénique) et Oméga 6 (acide
linoléïque), qui doivent être apporté tous les jours en quantité suffisante dans l’alimentation. Ils interviennent dans les
réactions inflammatoires de l’organisme. Les Oméga 6 auront une action pro-inflammatoire tandis que les Oméga 3
auront une action anti-inflammatoire. Intervenant via la même voie métabolique, leur apport doit être en équilibre pour
que l’organisme fonctionne correctement.
Dans l’alimentation, les lipides se trouvent sous forme de graisse animale (viandes grasses, saindoux,
beurre…) ou végétales (graines, huiles).

D- Glucides et Fibres
Les glucides sont des chaines d’hydrate de carbone dont l’unité de base est le glucose et dont la structure est
variable. On distingue les sucres simples (lactose, saccharose) qui sont composé d’un à deux glucoses et les
polysaccharides (plusieurs centaines de glucoses).
Le glucose est la forme d’énergie indispensable au fonctionnement de l’organisme, il peut être apporté
directement par des glucides ou fabriqué à partir de protéines et lipides.
La capacité de digestion des glucides dépend de l’animal, les herbivores ont une forte capacité à digérer la
cellulose, les carnivores ne la digèrent pas ou peu, par contre tous digèrent correctement l’amidon.

E- Minéraux
Les minéraux sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme, et ne peuvent pas être fabriqués. Leur
apport quotidien est donc primordial.
- Le calcium : 99% se trouve dans le squelette et les dents. La viande ne contient pas de calcium, uniquement
les os.
- Le Phosphore : il intervient en équilibre avec le calcium dans la fabrication du squelette, doit également être
apporté quotidiennement.
- Sodium, Potassium, Magnésium : rôle dans l’équilibre cellulaire, métabolisme énergétique, système nerveux.

F- Vitamines
Il existe 14 types de vitamines, divisées en deux catégories :
- Vitamines liposolubles (A,D,E,K) : ont la capacité de s’accumuler dans l’organisme, leur excès peut donc
entrainer une intoxication de l’animal.
- Vitamines hydrosolubles (B,C)

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Vitamines Rôles Sources

Vision, Croissance Huile de poissons, Foie,


Vitamine A (rétinol)
oeufs

Vitamine D Métabolisme Phospho-calcique UV, Huile de foie de


(calciférol) poisson, oeufs

Vitamine E Anti-oxydant des membranes Lait, Céréales, oeufs


(tocophérol) cellulaires, reproduction des oiseaux

Vitamine K Facteur de coagulation Poisson, Foie

Vitamine B1, B2, Métabolisme protéique, énergétique Céréales, levures


B6, B9,B12

Vitamine C Anti-oxydant, vital chez le cobaye Fruits, légumes

II. Evaluation de l’alimentation

A- Etat corporel
L’évaluation de l’état corporel de l’animal permet de déterminer son poids idéal et ce quelque soit l’âge de
l’animal.
- Evaluation de la masse graisseuse
- Evaluation de la masse musculaire

B- Digestibilité
La digestibilité de l’aliment va conditionner l’apport en nutriment à l’animal. Celle-ci va dépendre de la
digestibilité des ingrédients qui la compose mais aussi de la capacité du tube digestif de l’animal à absorber les
nutriments.
Les témoins d’une bonne digestibilité vont être :
- Les selles : De consistance, couleur et d’odeur normales. De quantité et de fréquence normales. (Selon espèce)
- Le pelage/plumage : soyeux et brillant, sans perte de poils excessive, sans aspect graisseux, sans squames,
sans décoloration, sans roussissement (poils noirs)
- Le poids : sous réserve d’un apport quantitatif suffisant, le poids de l’animal doit rester constant.
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Tout défaut dans ces critères signale un problème dans l’apport alimentaire de l’animal (qualitatif et/ou
quantitatif) en calorie, protéines, nutriments essentiels. Cela signifie que l’aliment actuel n’est pas adapté.

III. Les besoins nutritionnels

A- Eau
L’eau est l’élément indispensable à la vie, tous les animaux doivent y avoir accès à volonté. L’apport de fruits
et légumes frais, ainsi que des aliments industriels humide permettent d’améliorer l’état d’hydratation.

B- Régime carnivore
Chez les carnivores, l’alimentation repose essentiellement sur l’apport en protéines. La qualité et la
digestibilité des protéines doit être le plus élevé possible.
Une carence en protéines va provoquer une consommation massive des masses musculaires, car à l’inverse
des lipides ou des glucides, le corps ne dispose pas de réserve de protéines. Il va en résulter, une diminution des
masses musculaires, une baisse de l’immunité, une mauvaise qualité de poil, des troubles reproducteurs etc…

Un excès de protéines n’est pas délétère pour l’animal, il entrainera un « gaspillage » de nutriment car le
surplus sera évacué dans les selles et les urines. Contrairement à l’homme et au rat, les protéines « n’abiment » pas les
reins chez les carnivores.
Le besoin en minéraux des carnivore renvoi principalement au rapport Phospho-calcique (Ca/P). Pour un
animal adulte en bonne santé, ce rapport doit être compris entre 1 et 2.
Chez l’animal âgé, l’apport en phosphore doit être limité afin de protéger la fonction rénale.
Un excès de calcium peut être très néfaste notamment au cours de la croissance. Il peut induire des
déformations osseuses sévères et douloureuses.

C- Régime Herbivore
La spécialisation des différentes espèces à une source de nourriture donnée entraîne également l'évolution de
diverses structures anatomiques (au niveau de la bouche, dent, estomac, longueur de l'intestin, griffes, ...)
Les herbivores possèdent un estomac généralement très réduit et un intestin très long. La fonction
enzymatique est réduite ; la fonction bactérienne est très importante. Ils mangent de toutes petites quantités tout au
long de la journée. L’essentiel de l'énergie est fournie par la cellulose d'origine végétale. Des systèmes digestifs
complémentaires sont parfois associés : caecotrohie pour le lapin ; rumination pour les vaches.

 Les fibres :
La caractéristique principale des rongeurs est la présence de dents à croissance continue. Les fibres doivent
être le composant principal de l’alimentation.

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Dans le caecum, la flore digestive (bactéries commensales)
sécrète des enzymes permettant la digestion des fibres mais également
de certains protéines et glucides (amidon).
Il existe une particularité chez le lapin. Selon la période de la
journée, la motilité du caecum est différente, le matin, le transit est
rapide, le lapin excrétera des crottes « molles » ou caecotrophes qu’il va
réingérer directement. En fin de journée, la paroi du caecum a des
mouvements plus alternatifs, faisant fonction « d’essorage », le transit
est plus lent, les crottes « dures » sont alors excrétées mais non
réingérées.

Ainsi, la pratique de la caecotrophie consiste pour un animal à :


• produire deux types d'excréments au cours de la même journée

 à ingérer systématiquement un des deux types d'excrément (du


contenu digestif très peu modifié) et à rejeter systématiquement
l'autre type (déjections vraies). Pour le lapin, l'intérêt nutritionnel de
la caecotrophie réside principalement dans la récupération de
protéine bactériennes de bonne qualité et de vitamines (vitamine B).
La stabilité des bactéries de la flore digestive est très dépendante de l’alimentation.
Un changement brutal d’alimentation risque d’altérer la flore et donc la digestion. La
mort des bactéries libère des toxines en grandes quantités qui sont absorbées dans le
sang et vont intoxiquer l’animal (entérotoxémie). Pour prévenir cela, la transition
alimentaire doit se faire sur plusieurs semaines en conservant l’aliment précédent.

Les traitements antibiotiques doivent également être choisis judicieusement et utilisés avec parcimonie afin de
ne pas déstabiliser la flore.
Les fibres sont présentes en majorité dans l’alimentation des herbivores, elles constituent à la fois une source
de nourriture pour la flore digestive et contribuent à la stabilité du transit. Une carence en fibre induit un
ralentissement du transit qui se traduit bien souvent par de la diarrhée. Ainsi, les fibres sont un bon moyen de
prévention de la diarrhée, il peut être intéressant d’augmenter leur quantité et de diminuer les concentrés en cas de
stress ou de changement alimentaire pouvant modifier le transit.

 Vitamine C
Le cobaye tout comme l’homme ne possède pas l’enzyme permettant la synthèse de la vitamine C, celui-ci
doit donc le trouver dans son alimentation. Chez le chien et le chat par exemple, la vitamine C est biosynthétisée par le
foie.
Les apports journaliers recommandés sont de 10 à 20mg/kg/jour. Il faut faire extrêmement attention aux
conditions de conservation : la vitamine C est photosensible, elle s’inactive à la lumière et à l’air ambiant. Ainsi, l’eau
complémentée doit être changée quotidiennement et les aliments consommés rapidement.
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Les signes généraux de carences sont une forte baisse d’état général (amaigrissement, perte d’appétit), des
douleurs articulaire et musculaires aboutissant à des difficultés au déplacement. Les cochons d’Inde sont susceptibles
de présenter des pododermatites, des plais et des malocclusions dentaires.
La meilleure voie de supplémentation passe par l’administration quotidienne directement dans la bouche de
liquide ou comprimé correctement dosé. Le flacon doit être conservé à l’abris de la lumière. Il est également
intéressant de donner des fruits et légumes riches en vitamine C (persil, agrumes, kiwi…).

D- Régime alimentaire des oiseaux


Le régime alimentaire des oiseaux est variable d’une espèce à l’autre. Les espèces les plus fréquemment
détenues sont essentiellement granivores et frugivores.

 Anatomie du tube digestif :

Le jabot : correspond à
un réservoir où sont
stockés les aliments.
C’est le jabot qui est hypertrophié lors du gavage. Il existe une première digestion, par action de l’amylase et de
bactéries (lactobacilles).
Les estomacs : Le proventricule : correspond à l’estomac des mammifères domestiques (pH bas). Les aliments
passent assez rapidement dans le pro-ventricule, jusqu’au gésier.
Le gésier est extrêmement musculeux. Si les aliments ont bien été dissous dans le proventricule, alors il
permet de malaxer les particules. Le rôle du gésier s’exerce mieux encore si l’oiseau ingère du gravier avec le repas.
L’intestin grêle : Majorité du travail de digestion, il est long et est le siège d’une digestion pancréatique et
biliaire (Digestion enzymatique classique)
Deux coeca : Toutes les espèces d’oiseaux n’ont pas la même anatomie. Ainsi des caeca rudimentaires sont
présents chez les Passériformes, mais sont absents chez les Psittaciformes. Les différences sont à connaître pour
décider quel type d’alimentation sera le mieux utilisé par une espèce donnée.
Cloaque : arrivée des urines et des fèces mélangés

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 Régimes alimentaires
Les Psittacidés (perroquets, perruches) : Régime mixte granivore et frugivore. Le besoin alimentaire va
dépendre des conditions de maintien et de leur activité. Le stress implique une consommation accrue en énergie.
Dans le commerce se trouve 4 grandes catégories d’alimentation :
- Mélange de graine : facile d’utilisation et à prix abordable, utilisé seul peut causer des déséquilibres
nutritionnels, obésité, stress métabolique car l’oiseaux va trier et prendre uniquement celles qu’il préfère. Le mélange
de graine doit être composé à 70% de céréales (millet, alpiste, gruau d’avoine, maïs) et à 30% de graines oléagineuses
(arachides tournesol).
- Extrudés : Evitent le tri et permettent un apport nutritionnel stable et complet. Moins cher que les
granulés compressés, mais matière première potentiellement de moins bonne qualité.
- Granulés compressés : Evitent le tri, composition constante, meilleure qualité nutritionnelle. Chers,
moins colorés donc moins appétant pour certains oiseaux.
- Fruits et Légumes frais : Apport vitaminé important. Sont recommandés : Fruits frais (pomme, raisin, banane,
poire, cerise, pêche, orange…), Fruits secs (amandes, noix, noisettes, châtaignes) qui sont très riches en
calcium, en fer et en vitamines, mais doivent être fournies en petite quantité car également riches en matières
grasses, légumes (carotte, concombre, germes de soja, tomates, salades vertes. Certains fruits ou légumes sont
déconseillés (car indigestes ou toxiques pour les Psittacidés) : avocat, choux, citron, haricots verts,
pamplemousse, pommes de terre crues et vertes,prunes, rhubarbe.
Il existe peu d’études concernant les rations alimentaires des oiseaux de volière, surtout qu’il existe de
nombreuses espèces.
Certaines périodes constituent pour l’oiseau un stress métabolique pendant lequel son besoin énergétique va
être augmenté : période de reproduction, hiver, mue… Selon le régime de l’oiseau, les compléments peuvent être
apportés quotidiennement ou sous forme de cures.
Les Loris/Loriquets sont des oiseaux nectarivores, dans la nature ils se nourrissement de pollen, nectar,
plantes, fruits, insectes et très peu de graines. Certains aliments à base de nectar sont commercialisés, mais il faut se
méfier de la quantité de vitamine A qu’ils contiennent, souvent trop importante et pouvant causer certaines
pathologies.
Les canaris ont un régime granivore exclusivement. Le mélange de graine doit contenir au minimum 50%
d’alpiste (graine maigre et riche en sucre), 15% de millet blanc, gruau d’avoine. De la pâtée riche en vitamine et
minéraux peut être distribuée une fois par semaine.

La vitamine E aussi appelée « vitamine de reproduction » doit être apportée en grande quantité aux
reproducteurs, elle favorise la fertilité. Le calcium est également un nutriment primordial car il permet la fabrication
des œufs.

E- Comportement alimentaire
Il est important de connaître le comportement alimentaire de chaque espèce afin de combler ses besoins
physiologiques. L’enrichissement de l’environnement, et la mise en place du « foraging » est un primordial pour le
respect du bien-être animal en captivité.
La hiérarchie dans un groupe peut entrainer un défaut d’alimentation pour certains, il faut surveiller le
moment du repas pour vérifier que chacun puisse manger à sa faim.
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Une anorexie signe la présence d’un problème pathologique chez l’animal, il est alors urgent de consulter un
vétérinaire. Chez les herbivores, l’anorexie peut entraîner le décès dans les 24h car le transit s’arrête totalement.

IV. Analyse et choix d’un aliment industriel

A- Choix d’un aliment adapté à l’espèce et au stade physiologique


Compte tenu de la variabilité du besoin de l’animal en fonction de son stade physiologique. L’aliment doit être
correctement choisi. Un aliment destiné à un type physiologique d’animal remplira réglementaire les besoins
nécessaires au bon fonctionnement de son organisme.

 Carnivores
Le régime carnivore en particulier des furets peut être réalisé à l’aide de croquettes spécialement dédiée à cette
espèce. Il est important ne respecter cela car le furet a un besoin en protéines beaucoup plus élevé qu’un chien ou un
chat. La ration ménagère, riche en viande est une bonne alternative, elle nécessite cependant d’être très correctement
complémentée pour éviter toute carence.
 Lapins / Rongeurs
Le foin est l’aliment majoritaire des herbivores afin de garantir un bon transit et une bonne usure des dents
(molaires). Il existe différentes sortes de foin selon les prairies utilisées, l’idéal est de varier les compositions afin de
combler tous les apports. La fraicheurs, couleur, odeur sont gage de qualité. Le foin doit toujours être à disposition de
l’animal. Il peut être complété par de la verdure (herbes aromatiques, légumes, fruits...)
Il existe des aliments complets pour chaque espèce de rongeurs sous formes de granulés, extrudés, bouchons.
Le mélange de graines est à proscrire car l’animal tri et ingère uniquement certains types de graines, la ration n’est
alors plus équilibrée. Cet apport doit rester minoritaire car très calorique et ne permettant pas une bonne usure des
dents des herbivores.
 Oiseaux
Il n'existe pas d'aliments spécifiques « perruche tête de prune » ni pour la variété domestique du diamant
Kittlitz. Les fabricants proposent des mélanges par familles d'animaux. On trouve ainsi des « mélanges perruches » et
des « mélanges exotiques ». Si la couverture des principaux besoins alimentaires convient effectivement à la majorité
des espèces de chaque famille, il convient de compléter ces rations alimentaires avec des compléments spécifiques à
chaque espèce.
Cela est d'autant plus vrai que les animaux resteront longtemps sur les structures concernées (élevage ou
animaleries n'ont pas le même niveau d'exigence)
Concernant les oiseaux, il faut retenir que leurs aliments nécessitent toujours d'être complétés ce qui n'est pas
le cas pour les carnivores ou rongeurs à qui on peut distribuer de véritables aliments complets. En effet, les aliments
peuvent être carencés en vitamines. On connaît bien l’avitaminose A qui est la carence la plus fréquemment
rencontrée, notamment chez les canaris.
En effet cette vitamine n’existe pas à l’état naturel dans les plantes, les oiseaux doivent donc la synthétiser à
partir des carotènes dont les graines vendues en jardineries/animaleries sont pauvres. Dans la nature les oiseaux ayant
accès à une grande diversité alimentaire cela évite cette carence
Les os de seiche permettent un apport en calcium, particulièrement nécessaire en période de reproduction.

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B- Sécurité alimentaire
Les aliments doivent être conservés dans un endroit sec, frais et à l'abri de la lumière, dans des containers
fermés hermétiquement. Sur les containers doivent être affichées les étiquettes sur lesquelles sont reportés la Date
Limite de Consommation (DLC) ou Date de Durabilité Minimale (DDM) et le N° de lot. Et il faut en plus noter la date
d'ouverture.
La DLC correspond à la date après laquelle la salubrité de l’aliment n’est plus assurée, il doit être retiré de la
vente et non consommé.
La DDM (ex-DLUO), correspond à la date à partir de laquelle le fabricant ne garanti plus les caractéristiques
organoleptiques et visuelles de l’aliment. Il n’y a pas de risque sanitaire. La formulation de la DDM donne une
indication sur la durée de conservation préconisée :

Délais entre date de production et date


Mention apposée
indiquée

« A consommer de préférence avant le JJ/MM/AA » 3 mois

« A consommer avant fin MM/AA » 3-18 mois

« A consommer avant fin AA » >18 mois

Les fruits, légumes, et plus généralement les aliments frais doivent être conservés au réfrigérateur. Il faut
vérifier qu'ils ne sont ni pourris, ni desséchés. On doit retirer les non consommés au bout de 24H pour éviter qu’ils ne
pourrissent et ne deviennent source de contamination pour les animaux.

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