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FORMATION PRÉPARATOIRE

AU PASSAGE DE L’ATTESTATION DE CONNAISSANCE


ANIMAUX DE COMPAGNIE D’ESPECES DOMESTIQUES
(ACACED)

EXERCICE DES ACTIVITES LIEES AUX ANIMAUX DE COMPAGNIE D’ESPECES


DOMESTIQUES

LIVRET DU STAGIAIRE
Catégorie CHIEN

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Comment utiliser le livret du stagiaire avant la
formation ?

Le livret du stagiaire est un outil permettant de préparer la formation présentielle


ACACED ainsi que l’évaluation QCM de fin de formation.

Nous allons vous demander de réaliser certaines activités avant d’arriver à la


formation qui auront pour but d’éveiller votre curiosité, vous aurez des notions de
bases. Vous pourrez ainsi mieux interagir pendant la formation en présentiel.

D’autres documents plus synthétiques vous seront remis lors de la formation


présentielle. L’organisation sera légèrement différente pour des raisons
pédagogiques.

Dans un premier temps, nous vous demandons de lire le document, il est


composé de 8 domaines et répond au référentiel du ministère (DGER).

Vous trouverez en fin de chaque domaine, quelques questions pour voir ce que
vous avez retenu. Vous trouverez la correction en fin de livret. Ces questions vous
permettront de vous entraîner pour le vrai QCM de fin de formation.

En réalisant ce travail vous aborderez la formation de façon plus sereine,


l’ensemble de ces informations seront reprises lors de votre venue au centre de
formation.

Bon travail !

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Domaine Logement

Domaine Logement

1) Les locaux ou secteurs à prévoir


 Boxes et courettes,
 Aire(s) de détente,
 Terrain d’éducation,
 Cuisine pour la préparation des repas,
Les différents secteurs à mettre en place en élevage seront :
• Une maternité : où seront placées les femelles en fin de gestation, et les femelles
venant de mettre bas avec leurs chiots.
• Une nurserie: pour les mères et leurs chiots plus âgés avant le sevrage. La maternité
et la nurserie abriteront donc les animaux les plus sensibles ; ces deux secteurs
pouvant être regroupés en un seul.
• Un local pour les adultes : reproducteurs et femelles non gestantes ou non suitées.
Le secteur des adultes devra être considéré comme un local à risque car les adultes
sont très souvent des sources importantes de virus et bactéries, alors qu’ils
n’expriment aucun signe de maladie (porteurs sains). Le secteur des adultes doit donc
être parfaitement séparé et éloigné des secteurs contenant les chiots.
• Une infirmerie : où seront placés les individus malades ou convalescents. Ce local
est obligatoire en élevage canin.
• Une zone de quarantaine : si possible distincte de l’infirmerie, cette zone permettra
d’isoler pendant une période de quarantaine d’au moins 10 jours, les animaux
nouveaux arrivants, ou les chiens de retour d’exposition.
• Local de saillie
• Locaux administratifs,
• Zone de stockage.

1.1) La marche en avant :


• La sectorisation consiste à séparer les individus en fonction de leur âge et de leur
sensibilité à l’infection, mais également à éloigner les animaux les plus contagieux.
• Ce sens de circulation devra notamment être respecté lors du nettoyage quotidien des
salles (commencer par le nettoyage des zones les moins « contaminées » et finir par
les zones à risques), mais également lors d’une visite d’élevage.
• Chaque secteur devra disposer au minimum d’un lavabo et d’une arrivée d’eau afin de
pouvoir réaliser le nettoyage de la salle et du matériel sans avoir à faire des allers-
retours vers un autre local entre chaque secteur. La disposition de pédiluves à l’entrée
de chaque secteur n’est pas nécessaire, les pédiluves n’étant en général pas efficaces
du fait du temps important d’immersion nécessaire pour une désinfection correcte (20
minutes) et de la nécessité d’avoir des bottes déjà propres avant immersion. Il faut
préférer l’utilisation de surbottes et de blouses distinctes pour chacun des secteurs.
• Le port de gants à usage unique pour chaque salle ou le lavage des mains
systématique avant de sortir du secteur est également conseillé.

2) La réglementation des infrastructures


L’installation de structures pouvant accueillir des animaux est soumis à deux arrêtés :
- L’arrêté du 25 octobre 1982 relatif à l’élevage, à la garde et à la détention des animaux.
- L’arrêté du 03 avril 2014 fixant les règles sanitaires et de protection animale auxquelles
doivent satisfaire les activités liées aux animaux de compagnie d’espèces domestiques.
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Domaine Logement

Les bâtiments :
Les murs et plafonds doivent être construits avec
des matériaux résistants, facilement lavables et
désinfectables.
Les locaux devront être aérés efficacement afin
d’éviter toute condensation. (Sans courant d’air)

L’alternance naturelle du jour et de la nuit doit


être respectée.

La température et l’hygrométrie doivent être


maintenues à des niveaux acceptables. Mise en
place de moyens de contrôles des paramètres
ambiants.

Les boxes :
Le sol doit être non glissant, non abrasif, uniforme et doit pouvoir supporter les chocs et le
déplacement de tout équipement mobile.
La conception du sol doit permettre un nettoyage
facile et, l’évacuation efficace des eaux de lavage
par tout système approprié. Une pente suffisante
doit permettre l’évacuation des liquides.

Le sol de l’espace d’hébergement et des courettes


doit être conçu et entretenu pour ne pas être source
de nuisances, de risque sanitaire et garantir les
conditions de bien-être des chiens.

La taille des boxes doit être au minimum de 5 m2


par chien (2m de hauteur). Pour les chiens dont la
taille est supérieure à 70 cm au garrot, la surface d’hébergement ne peut être inférieure à 10
m² ; cette surface peut toutefois accueillir 2 chiens.

Le chien doit avoir la possibilité de se mettre à l’abri des intempéries. (Pluie, vent……)
Il doit pouvoir se protéger du froid en hiver et de la chaleur en été. (Zone ombragée)

Les niches et cages :


Elles doivent être construites en matériaux solides et assurer la sécurité des animaux. Elles
doivent être facilement nettoyables et offrant une bonne isolation thermique.
Le chien doit pouvoir se tenir debout la tête droite, se déplacer, se coucher facilement et se
protéger des intempéries.

Devant la niche il doit y avoir une surface d’au moins 2m² en matériaux dur et imperméable
pour éviter que le chien ne soit dans la boue lorsqu’il est hors de sa niche.
L’ensemble doit être en parfait état d’entretien et de nettoyage.

Le nettoyage devra être fait quotidiennement. (Lavage désinfection et désodorisation).

3) Les conditions d’élevage ou de pension


Le bien être des chiens :
Les chiens sont hébergés autant que possible en groupes sociaux harmonieux, sauf quand il
est justifié de les isoler pour raisons sanitaires ou comportementales.

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Domaine Logement

Des précautions particulières sont prises lors du regroupement des chiens ou de l'introduction
d'un nouveau chien dans un groupe. Dans tous les cas, la compatibilité sociale au sein des
groupes fait l'objet d'une surveillance régulière.

Les chiens ont accès quotidiennement à des


contacts interactifs positifs avec des êtres
humains et d’autres chiens. Une attention
particulière est portée à leur socialisation et
leur familiarisation.
Des dispositifs et accessoires appropriés sont
mis en place pour favoriser l’occupation et le
jeu.
Les chiens, à l’exception des animaux
malades ou isolés provisoirement pour raison
sanitaire, quel que soit leur âge et leur mode
de détention, sont sortis autant que de besoin,
en extérieur tous les jours, afin qu’ils puissent
s’ébattre et jouer entre eux et en interaction
avec l’humain. Une aire d’exercice en plein air de conception et de dimensions adaptées est
à leur disposition. Dans les établissements de vente, à défaut d’une aire d’exercice en plein
air, les chiens sont sortis quotidiennement de leur compartiment dans une aire d'exercice
intérieure.

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Domaine Logement

Quelques questions pour vous tester !

Question n°1 : Concernant le local de quarantaine : (3 réponses


attendues)

Il n'est pas obligatoire pour un élevage soumis à autorisation.

Il permet l'observation du nouvel arrivant.

Il permet l'adaptation à une nouvelle ambiance.

Il doit être isolé des autres boxes, désinfectable, et avoir du matériel dédié.

Il peut recevoir les chiens malades de l'élevage ou de la pension.

Question n°2 : Concernant le local d'infirmerie : (2 réponses


attendues)

Il n'est pas obligatoire pour un élevage soumis à autorisation.

Il permet l'observation et le soin d'un chien malade ou blessé.

Il doit être isolé des autres boxes, désinfectable, et avoir du matériel dédié.

Il permet le stockage du tous les produits chimiques de tout l'élevage et/ou pension.
Question n°3 : Concernant l'entretien des locaux, Le nettoyage
quotidien avec un détergent : (3 réponses attendues).

Permet d'éliminer les déjections.

Permet d'éliminer la matière organique.

Détruit le biofilm.

Tue les germes tels que les bactéries.

Tue les virus et les parasites.

Question n°4 : Concernant le sol du logement, comment doivent il


être conçus : (1 réponse attendue)

En terre battue et bien tassé.

En bois.

Recouvert d'une bâche PVC pour assurer l'imperméabilisation du sol.

En béton imperméable.

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Domaine Alimentation

Domaine Alimentation
1) Généralité
1.1) Rôle succinct des nutriments (eau, glucides, lipides, minéraux, vitamines)
1.1.1) Glucides (sucres (glucose) et amidon)
Ils fournissent de l'énergie à l'organisme. Le foie et les muscles absorbent le glucose
présent dans le sang pour les assembler en glycogène qui représente une forme de
stockage de l'énergie chez les animaux. La digestion de l'amidon est un facteur à
prendre en compte, en raison d'une activité amylasique faible chez le chien, et le chat
Un traitement physico-chimique adapté permettra d'obtenir une digestibilité maximale
de celui-ci.

1.1.2) Lipides
Ils apportent ce que l'on appelle les A.G.E (Acides Gras Essentiels) acides gras
polyinsaturés à chaîne longue (C18 à C22), constituants de la structure membranaire
des cellules, ils sont indispensables au maintien de celle-ci et au bon fonctionnement
cellulaire, ils ont un rôle primordial sur la croissance, la beauté du poil et la préservation
de l'épiderme, sur le fonctionnement hépatique et cardiaque, et également sur la
fertilité et la coagulation.
Les lipides (apportés par la matière grasse) forment la source concentrée et privilégiée
d'énergie. Ils libèrent environ le double d'énergie par unité de poids comparé aux
glucides. Ils sont indispensables à l'organisme non seulement pour leur rôle
énergétique mais également pour leurs rôles plastiques et fonctionnels.

1.1.3) Protéines
Eléments essentiels de l'alimentation, elles ont pour rôle premier de fournir à
l'organisme les éléments nécessaires à sa construction. Elles apportent les acides
aminés nécessaires à la synthèse des protéines tissulaires de l'organisme, et à ce titre
participent à la croissance et à l'entretien des tissus "maigres" : muscles, système
nerveux et squelette. Parmi ces acides aminés, certains ne peuvent pas être
synthétisés en quantité suffisante par l'organisme et doivent donc être apportés par
l'alimentation, ce sont les acides aminés indispensables. Les acides aminés
interviennent dans un grand nombre de cycles biochimiques indispensables à la vie.
Par modification chimique, certains acides aminés sont transformés en molécules
biologiques importantes intervenant dans les phases de croissance, de
neurotransmission, de réactions allergiques et dans de nombreuses autres fonctions
hormonales. Ce sont des carnivores mais pas stricts.

1.1.4) Minéraux et vitamines


Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme. Ils participent à de très
nombreuses réactions métaboliques. Comme pour les autres ingrédients alimentaires,
les excès se révèlent aussi dangereux que les carences, d'où l'importance d'un aliment
bien adapté.
Essentielles à l'entretien des cellules, les vitamines remplissent de nombreuses
fonctions. Elles aident à transformer les aliments en substances assimilables et
participent à l'élaboration des cellules du sang, des hormones et de divers composants
chimiques du système nerveux. Elles entrent dans de très nombreuses fonctions comme
la vision, la croissance, la reproduction, la protection des cellules, la croissance des

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Domaine Alimentation

cellules sanguines et dans la quasi-totalité des réactions métaboliques et


énergétiques. Les minéraux constituent la majeure partie du squelette et des dents. Ils
servent à l'entretien du système immunitaire, à la coagulation du sang et au
métabolisme de l'oxygène dans l'organisme. Ils assurent également le transport de
l'énergie, l'équilibre hydrique, et ils entrent dans le métabolisme osseux et
épidermique.

Les principales qualités de l'aliment seront de répondre à tous ces besoins et d'être
attractif pour l'animal. La notion de besoin, devra ensuite tenir compte non seulement
des niveaux de dépenses de l'animal (avec tous ses facteurs de variation : état
physiologique, activité physique) mais également des rendements avec lesquels les
apports alimentaires seront utilisés, avec là encore de nombreux facteurs de
variations, liés tant à l'animal (race, individu…), qu'à l'aliment (qualité des composants,
technologie de fabrication équilibre nutritionnel, …).

Une alimentation équilibrée couvrira les besoins quantitatifs (énergétiques) et les


besoins qualitatifs (en substances indispensables).

Rôle des principaux nutriments

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Domaine Alimentation

Partie Chien :
2) Choix du type d’aliment par rapport au stade physiologique
On calcul l'énergie apportée par l'aliment : EM pour énergie métabolisable
Il faut ensuite calculer la quantité d'énergie disponible pour l'animal, et ceci pour 1 kg
d'aliment, c'est la définition de l'énergie métabolisable notée EM.
EM = (3,5 % PB + 8,5 % MGB + 3,5 % E.N.A).
PB : Protéine brute, MGB : Matière Grasse Brute, ENA : Extractif non azoté, les
glucides.
Si c'est un aliment concentré, il faut utiliser d'autres coefficients, à savoir :
EM = (4 % PB + 9 % MGB + 4 % E.N.A).

On vérifie la présence des vitamines et des minéraux indispensables à l’espèce


et au stade physiologique et la qualité des protéines (leur origine).

En conclusion : pour une même race et un même poids un animal sans activité à des
besoins alimentaires moins importants qu'un jeune ; une femelle en lactation à des
besoins plus importants qu'en gestation.
Lorsqu’un animal est maigre et actif, on doit vérifier la ration et augmenter la valeur
énergétique. Vérifier la dernière date du dernier traitement anti parasitaire.

3) Aliment industriel : utilisation des données présentes sur


l’étiquette
Prenons un exemple de ration industrielle définie ci-dessous :
Protéines brutes : PB : 22 %
Matières grasses brutes : MGB : 12 %
Cendres brutes : 2,5 %
Humidité : 8 %
Matière sèche : MS
Nous retrouvons donc dans cette formule, tous les constituants de l'aliment :
PB = 22 % de MS
MGB = 12 % de la MS
Cellulose brute = glucides non digestibles n'est pas calculé, et nous devons le faire :
On peut donc écrire la formule suivante :
Aliment = eau + MS
MS = Matière Minérale (MM) + Matière Organique (MO)
MO = Glucides + MGB + Protéines
ENA = Aliment - (EAU + MM + cellulose + MG + Protéine)
Appliquons : E.N.A = 100 % - (8 % + 6 % + 2,5 % + 12 % + 22 %) = 49,5 %
Les glucides utilisables par l'organisme représentent donc 49,5 % de la MS
Pour connaître la ration théorique à donner à un animal, il nous faut calculer 2 valeurs
:
- Le besoin journalier en énergie de l'animal,
- La quantité d'énergie apportée par 1 kg d'aliment.

En divisant le besoin par l'apport, nous obtiendrons la ration :


L'énergie de notre exemple est :
EM= (3,5*22) +(8,5*12) +(3,5*49,5) soit :
EM=77+102+173=352kcal pour 100g d'aliment car ce sont des pourcentages.
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Domaine Alimentation

Soit pour 1 kg (352*10) =3520kcal


Cet aliment possède donc 3520kcal d'énergie disponible par kg

BEE
Ration théorique =__________ soit ration=1006/3520=286g
EM
Attention ce calcul est valable à l'entretien, mais à d'autres stades physiologiques, il
nous faudra prendre compte le coefficient k
Ainsi en fin de gestation pour une chienne de 15 kg :
Ration= (1006*1,5) /3520=429g

Attention tout changement de ration ou d'alimentation nécessite un temps de transition


de plusieurs jours avec un apport coutumier de la nouvelle ration

3.1) Bases de l’abreuvement :

Voies de perte et de gain d’eau dans l’organisme :

L’eau est très importante pour le maintien de l’équilibre hydrominéral


(pression osmotique des cellules et échanges intercellulaires)

3.2) Rôle dans l'organisme :


L'eau est le milieu de dispersion des nutriments et des déchets et ainsi de leur
évacuation dans les urines. C’est un milieu optimal de toutes les réactions
biochimiques, elle permet la régulation de la température par évaporation et enfin
lubrifie les articulations, de l'œil, de l'oreille interne.

3.3) Sources naturelles :


L'eau à trois origines : la boisson, qui représente l'apport le plus important ;
l'alimentation, qui peut contenir de 10%(croquette) à 85%(conserves) et les réactions
d'oxydation des nutriments (1g de lipide produit 1,07g d'eau).

3.4) Composant principal de l'organisme :


L’organisme est composé de 75% d'eau à la naissance et jusqu'à 60% à l’âge adulte.
Apprécier l'état de déshydratation : le schéma précèdent indique les pertes en eau par
l'animal possibles. Un petit buveur est capable de concentrer beaucoup son urine.
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Domaine Alimentation

Cependant une concentration trop élevée augmente le risque de précipitation de


cristaux et de formation de calculs. Il faut donc encourager à boire. Le plie de peau
permet d'apprécier l''état de déshydratation de l'animal et l'enfoncement des globes
oculaires.
Base de l’abreuvement : à volonté permet de prévenir la déshydratation. 60 ml d’eau /
kg par jour en moyenne pour un chien consommant une alimentation sèche.

3.5) Préparation et modalité de distribution :


Taille des aliments :
Elle est fonction de la taille de l’animal et de leur bouche. L’alimentation sera toujours
mieux assimilée, et mieux digérée si elle est adaptée à l’animal concernée. Les formes
sont très variées selon les espèces.
Il faut ajouter qu’une alimentation trop grosse ne peut être mangée de suite.
Selon les périodes :
- Aliments d’hiver,
- Alimentation de printemps,
- Alimentation pour le départ en vacances,
- Alimentation plus riche pour les phases de reproduction, lactation, activité…,
- Alimentation spécifiques aux espèces (ou aux familles).

3.6) Les dosages :


Apport en 1, 2 repas, ou fractionné selon l’espèce de préférence à heure régulière.
Le dosage est calculé en fonction de la forme de l’aliment et l’état physiologique de
l’animal. Des doseurs sont fournis par chaque enseigne ainsi que leur utilisation
(tableau de correspondance en fonction du poids de l’animal).
Distribution :
- Ne pas disposer de gamelle trop près de la litière,
- Disposer de l'eau à côté,
- Choisir le bon matériel de distribution en fonction de la taille de l'animal et de la
praticité pour l'éleveur (entretien),
- Changer l'eau tous les jours.

3.7) Norme et condition de stockage :


Il y a dégradation de l'aliment lorsque l'humidité s'installe ou encore des grosses
variations de températures, dans ces conditions s'installent des bactéries et des
champignons.
La valeur nutritive de l'aliment diminue (taux global de vitamines, oxydation) donc
rancissement perte d'appétence.

3.8) Comment conserver les aliments humides :


-Ces aliments sont stérilisés et en conserve, dessus se trouve une date de limite
de conservation. Avant ouverture les conserver dans un endroit sec. Après ouverture
au réfrigérateur 2 jours maximum.

3.9) Comment conserver les aliments secs :


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Domaine Alimentation

- Ces aliments sont dans des sacs étanches avec une Date Limite d’Utilisation
Optimum (DLUO). Quand le sac est ouvert il faut compter environ 1 mois. Ces aliments
doivent être conservés dans leur emballage d'origine, car cela permet de retrouver les
numéros de lot et les références en cas de litige. Ceci limite aussi les contaminants et
garantit une meilleure conservation.

3.10) Les normes :


Les aliments doivent être stockés hors de la portée des rongeurs. Les conservateurs
pour prolonger la durée de conservation : des fabricants utilisent comme additif des
antioxydants avec une utilisation réglementée, ou sous atmosphère contrôlée d’azote
(sans oxygène).

4) Evolution des besoins au cours de la vie


• Le chien a besoin d'une alimentation spécifique et équilibrée, adaptée à son
stade physiologique, sa race, son activité physique et son état de santé.

• Les chiens peuvent être classés en différentes catégories, chacune ayant des
besoins nutritionnels particuliers à certains stades physiologiques particuliers
(variations par rapport au chien adulte à l’entretien) :
– Femelles reproductrices,
– Femelles en lactation (la lactation est le stade le plus exigeant – besoin
multiplié par 2 à 4),
– Chiots sous la mère,
– Chiots en croissance, post sevrage,
– Chiens sportifs ou de travail.

5) Ration ménagère : conception- rations types


• Ce sont les aliments préparés par le propriétaire lui-même pour son chien ou
son chat, à partir de produits frais et d'autres aliments,
• Ration constituée de viande/ poissons (protéines) avec des légumes (fibres),
du riz ou des pâtes (amidon), des vitamines, des sels minéraux, des matières
grasses (acides gras essentiels),
• Démarche :
– Calcul du besoin énergétique,
– Choix de la valeur du ratio protido-calorique (70 à 80% de protéines
d’origine animale),
– Choix de la part de l’énergie couverte par une source de fibres,
– Choix de la part d’énergie couverte par une source d’acides gras
essentiels,
– Reste de l’énergie à couvrir par une source d’amidon bien cuit,
– Correcteur minéral et vitaminique.
6) Alimentation : Appréciation état engraissement – hydratation -
qualité des selles et qualité du poil
• Pour savoir si une ration alimentaire est bien adaptée, il faut vérifier :
– La qualité de la peau et du pelage,
– Hydratation : signe du pli de peau.
• Et que la ration n’entraine :
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Domaine Alimentation

– Aucun trouble digestif (qualité des selles, vomissements),


– Aucune modification de l’état d’engraissement (amaigrissement,
embonpoint).
 Moyens de contrôle : pesée régulière, estimation de l’état corporel (silhouette profil
et dessus, palpation de certains reliefs osseux : côtes, colonne vertébrale) et
observation directe des selles (odeur, consistance, volume, poids).

7) Alimentation : Utilisation des grilles correspondantes

Echelle de scores fécaux et score de condition corporelle

Source : guide pratique élevage canin de Royal Canin

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Domaine Alimentation

Quelques questions pour vous tester !

Question n°5 : Pour évaluer une alimentation adaptée vous tiendrez


compte : (2 réponses attendues)

De la quantité d'urine émise par le chien.

De la consistance des selles.

Du brillant du pelage.

De la longueur des ongles.

Question n°6 : évaluer l'état d'embonpoint du chien vous


observerez : (2 réponses attendues)

Les saillies des os pelviens.

Les saillies des vertèbres cervicales.

L'épaisseur des doigts des pattes avant.

Le creux de l'abdomen.
Question n°7 : Pour fixer une alimentation spécifique et équilibrée
vous tiendrez compte : (2 réponses attendues)

De l'humeur du chien.

De son aptitude au jeu.

De sa période de croissance.

De son niveau d'entraînement sportif.


Question n°8 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses
attendues)

Une bonne digestibilité est la qualité première d'un aliment.

L'embonpoint n'est pas un critère sérieux d'analyse d'une alimentation adaptée.

Il y a un lien étroit entre l'alimentation et le système immunitaire.

L'eau ne fait pas partie de l'alimentation.

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Domaine Reproduction

Domaine Reproduction
1) Bases de la génétique canine
L’information (programme) génétique, c'est à dire le mode de fabrication de l'animal
se trouve concentré dans chacune de ses cellules, dans le noyau de celles-ci. C'est
une molécule particulière, l’ADN (acide désoxyribonucléique) qui en est le support de
l'information. Cette molécule est en double hélice spiralée.
Les critères de distinction des animaux (couleur des poils, forme des oreilles,
prognathisme, …) sont réunis en des milliers de gènes sur cette molécule. Les gènes,
éléments fonctionnels de l’ADN, sont caractérisés par une séquence de bases azotées
spécifique à chacun. L’expression d’un gène se traduit par la production d’une
protéine.
Chaque gène est situé en un point précis du chromosome, le locus.
Au sein d’une espèce, un gène peut se présenter sous plusieurs formes moléculaires,
appelées allèles et différant par la séquence de leurs bases azotées Certains gènes
présentent de nombreux allèles, c’est la polyallélie.
A l'intérieur du gène (portion de la molécule d'ADN) qui définit un critère, sont inscrits
plusieurs allèles, qui s'expriment ou non sur l'animal. C’est à dire que l’animal peut être
porteur de l’allèle mais celui-ci n’est pas mis en œuvre et passe inaperçu. En outre,
les allèles d’un même gène, toujours situés sur le même locus, portent une information
génétique spécifique relative à un caractère donné. Dans les organismes qui
possèdent 2n chromosomes, qualifiés de diploïdes, chaque cellule comporte donc
deux allèles de chaque gène, présents chacun sur un chromosome homologue d’une
même paire.

L'ensemble des allèles pour un gène donné s'appelle le génotype ; et l'ensemble des
allèles pour un gène donné qui s'expriment sur l'animal, le phénotype (apparence de
l’animal).
Certains gènes ont des allèles identiques. On dit qu'ils sont homozygotes et définiront
des races pures qui ne fluctuent pas dans le temps pour le caractère donné.

Dans le cas où les allèles sont différents pour un gène alors le génotype est
hétérozygote et sa descendance sera plutôt variée (dépend du caractère concerné).
Il existe des allèles dit dominants qui s’ils sont présents dans le patrimoine,
s’expriment et des allèles récessifs qui ne peuvent s’exprimer en présence d’un allèle
dominant. Parfois les deux s’expriment alors on parle de codominance.
Si l'on croise deux individus homozygotes, alors la descendance sera 100% comme
l'allèle dominant d'un des parents.
Si l'on croise avec un hétérozygote la descendance sera variée.
On peut établir des tableaux de croisement qui expriment les probabilités d'obtention
de certains phénotypes, mais cela demande aux généticiens d'étudier chaque allèle et
sa transmission.

Il existe de nombreuses maladies génétiques


Le génome est normalement fixé pour la vie d’un individu. Mais, il arrive lors des
divisions cellulaires que des erreurs se produisent.
Ces erreurs peuvent être de différentes natures :
- changements brutaux dans la séquence des nucléotides d’un gène (perte ou
gain d’un ou plusieurs nucléotides, changement d’un ou plusieurs nucléotides…). Il
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Domaine Reproduction

s’agit alors d’une mutation qui donne naissance à un nouvel allèle, qui sera viable ou
non,
- Disparition d’un fragment ou de la totalité d’un chromosome (monosomie),
- Gain d’un fragment ou de la totalité d’un chromosome (trisomie).
Ces modifications du génome peuvent ou non se traduire par des modifications du
phénotype.
Si ces erreurs se produisent au niveau des gamètes (cellules sexuelles), la
transmission à la descendance pourra se faire.
Ces maladies induisent soit des tares graves invalidantes ou mortelles ou des tares
gênantes, inesthétiques, elles peuvent toucher tous les organes.
On peut citer quelques exemples comme :
La narcolepsie, l'épilepsie, la myopathie, l'atrophie de la rétine (APR) etc.…Les tares
sont favorisées par des objectifs de sélection inadaptés. L'élaboration de tests
génétiques grâce à des marqueurs permettent le dépistage et par la suite de réduire
ainsi la diffusion des affections génétiques au sein d'une race ou d’une espèce.
L'hérédité de ces maladies se transmet le plus souvent de façon récessive (il faut que
les deux parents soient porteurs du gène). On peut produire un animal atteint d'une
maladie génétique si et seulement si :
- Les deux parents sont eux même atteints ou,
- Les deux parents sont porteur du gène « défectueux » ou,
- Un des parents est atteint et l'autre est porteur du gène « défectueux ».

Toute la descendance d'un animal affecté sera porteuse d’un gène « défectueux ». Le
statut du deuxième parent déterminera si la descendance sera atteinte ou porteuse.
Le mariage de deux porteurs donne un ratio de 1 :2 :1 (25% de la descendance
atteinte, 50% porteur, 25% génétiquement sain).
Chaque éleveur peut produire des tares s’il élève longtemps. Les tares arrivent dans
n'importe quelle race.
En réalité les mutations et les accouplements de type panmictique (principe qui
considère que les individus sont répartis de manière homogène au sein de la
population et se reproduisent tous aléatoirement) maintiennent un certain taux de tares
en élevage.
Il faut donc bâtir un système de sélection dans l'élevage qui favorise les sujets robustes
et réduit la fréquence des tares (par élimination des sujets en cas de dominance,
accouplement consanguin étroit avec élimination des homozygotes en cas de
récessivité).

1.1) La transmission des caractères


• Si l'on croise deux individus homozygotes, alors la descendance sera 100 %
comme l'allèle dominant d'un des parents.
• Si l'on croise avec un hétérozygote la descendance sera variée.
• On peut établir des tableaux de croisement qui expriment les probabilités
d'obtention de certains phénotypes, mais cela demande aux généticiens d'étudier
chaque allèle et sa transmission.

1.2) Transmission des maladies génétiques et des tares

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Domaine Reproduction

Ces maladies induisent soit des tares graves invalidantes ou mortelles ou des tares
gênantes, inesthétiques, elles peuvent toucher tous les organes.
On peut citer quelques exemples comme : La narcolepsie, l'épilepsie, la myopathie,
l'atrophie de la rétine (APR) ETC.… les tares sont favorisées par des objectifs de
sélection inadaptés. L'hérédité de ces maladies se transmet le plus souvent de façon
récessive (il faut que les deux parents soient porteurs du gène). On peut produire un
animal atteint d'une maladie génétique si et seulement si :
Les deux parents sont eux même atteints ou,
Les deux parents sont porteurs du gène « défectueux » ou,
Un des parents est atteint et l'autre est porteur du gène « défectueux ».
Toute la descendance d'un animal affecté sera porteur d’un gène « défectueux ». Le
statut du deuxième parent déterminera si la descendance sera atteinte ou porteuse.
Le mariage de deux porteurs donne un ratio de 1 : 2 : 1 (25 % de la descendance
atteinte, 50 % porteur, 25 % génétiquement sain)
Chaque éleveur peut produire des tares (consanguinité). Les tares se rencontrent dans
n'importe quelle race.
En réalité les mutations maintiennent un certain taux de tares en élevage.

1.3) La consanguinité
La consanguinité (in breeding) très règlementé, consiste à marier les individus
apparentés (père fille ou mère fils ; frères, sœurs, …) avec différents degrés de
parenté.
Cela entraine une large variété de problèmes de santé, l'apparition de tares et de
viabilité générale (fitness), qui réduisent le potentiel de survie (dépression de
consanguinité).
Or certains élevages pour créer une race (et homogénéiser le patrimoine génétique),
la manière la plus simple de produire une caractéristique est de croiser uniquement
des individus qui l'expriment. S’il n'y a que quelques individus qui présentent ce
caractère, on réduit alors le pool génétique de la race en réalisant des croisements
dans la même fratrie.
Seul certains cas sont vraiment utiles, lorsqu'il s’agit d'écarter certains problèmes
génétiques à condition que le problème soit clairement délimité et son mode de
transmission connu. Aujourd’hui, la SCC interdit la consanguinité directe en in
breeding sauf dans de très rares cas qui nécessitent une autorisation préalable.
A cela s'ajoute des facteurs environnementaux :
- Alimentation,
- Activité physique de l'animal,
- Rencontre avec des polluants pouvant déclencher des cancers,
- Accidents,
- Nombre de mise bas pour les femelles.

N.B. : Sur proposition de la commission Elevage, le comité de la Société Centrale


Canine a décidé d’interdire les accouplements fortement consanguins à partir du
01/10/2017 : les accouplements rapprochés sont désormais interdits (père-fille, mère-
fils, et frère-sœur). Une dérogation peut être accordée.

17
Domaine Reproduction

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Domaine Reproduction

2) Bases de la reproduction canine


2.1) Anatomie de l'appareil reproducteur femelle
L'organisation est semblable à tous les mammifères :
- Ovaire, corne utérine, vagin aboutissant en extérieur sur la vulve.

Appareil génital de la chienne

2.2) Anatomie de l'appareil reproducteur mâle


L'organisation est commune aux mammifères :

- testicule, épididyme, spermiducte, vésicules séminales, prostate, urètre,


pénis.

Appareil génital du chien

19
Domaine Reproduction

2.3) Maîtriser la reproduction


Les contraceptifs chez les mammifères cyclés :
A partir de la puberté, il faut établir un calendrier sexuel des chaleurs puis on peut
utiliser un contraceptif chimique.
La pilule est un mélange dosé d'hormones (progestagène brute) qui vont bloquer le
cycle de la femelle (empêcher les chaleurs même après l'arrêt du traitement). Il peut
être utilisé en préventif, dans ce cas, il est donné chaque jour pendant 1 mois au repos
sexuel (3 mois après les chaleurs puis 4 mois plus tard et enfin tous les 5 mois) ou en
curatif pendant les trois premiers jours de chaleur.
Cette contraception est sous forme de pilule ou injection ou sous forme d'implant (il
existe aussi des implants pour les mâles).
Le contraceptif chimique peut induire une infection de l'utérus.
- Les castrations mâles (Attention : à la prise de poids, comportement plus casanier).
- La ligature des trompes
- L'ovariectomie

2.4) Maîtrise de l'accouplement


Etablir un calendrier des chaleurs permet :
- De déterminer le jour de l'ovulation et le moment optimal,
- De se déplacer pour une saillie ou une saillie « appuyée » dans une fourchette de 2
jours,
- Minimiser les risques de refus de saillie et de femelle vide,
- De planifier des césariennes.

Technique pour déterminer le jour de l'ovulation :


- Acceptation du mâle,
- Aspect de la vulve et des écoulements (début des chaleurs),
- Frottis vaginaux,
- Mesure de la résistance du mucus vaginal,
- Dosage hormonaux par prise de sang,
- Echographie ovarienne qui est la détermination la plus précise.

2.5) La gestation
La durée de gestation est propre à l'espèce.
Les parturientes (femelles qui vont mettre bas) doivent manger davantage durant les
derniers tiers de la gestation
Interruption volontaire de gestation est possible par un vétérinaire.
Détection de la gestation possible, avant la détection visuelle (au bout de 3 semaines
: gonflement des tétines, gonflement de l'abdomen) par échographie (diagnostic de
gestation).

2.6) La naissance des petits


La naissance : mise-bas
Préparer un lieu calme et abrité et une couche propre facile à changer de préférence
à 21ºC, sous surveillance.
Les signes comportementaux : agitation, halètement de plus en plus rapides,
léchage de l'arrière-train, recherche de l'isolement chez les mammifères, la femelle ne
quitte pas sa couche ou son nid.

20
Domaine Reproduction

Les signes cliniques : baisse de la température corporelle, douleurs, contractions de


plus en plus rapprochées, tuméfaction de la vulve avec écoulement vert, parfois début
de lactation chez les mammifères. La femelle aide le petit (léchage des enveloppes).
Après expulsion des nouveaux nés, le cordon ombilical est coupé par la mère puis
expulsion du placenta dévoré par la mère ainsi que les enveloppes entourant les petits.

2.7) Complications pendant la gestation et à la naissance


Signes de complication durant la gestation :
- Écoulement rougeâtre et malodorant signe d'un animal mort-né,
- Grossesse nerveuse : signe d'une grossesse deux mois après les chaleurs (avec ou
sans saillie),
Les complications lors de la mise-bas :
Chez les mammifères :
- Les contractions ne se font pas injection d'hormones indispensables,
• Les petits sont trop gros, mal placés forceps ou césarienne,
• Le bassin est trop étroit.
Après deux heures de contractions infructueuses, il faut contacter le vétérinaire.
Les complications après la mise-bas :
Chez les mammifères :
• Des tremblements des convulsions, écoulements utérins malodorants, de sang
et de pus,
• Eclampsie ou tétanie de lactation due à une chute brutale du taux de calcium
du sang.

2.8) Soins aux jeunes et aux mères


Si les nouveau-nés sont inanimés faire du bouche à bouche à l'aide d'un
réanimateur,
Les petits sont faibles les placer dans un milieu chaud et suroxygéné.
Il faut impérativement que les petits boivent le colostrum dans les heures qui suivent
pour leur survie et pour une bonne protection immunitaire (la paroi de l'intestin
devenant rapidement imperméable aux anticorps).
Le méconium (mucus emplissant l'intestin pendant la vie fœtale) normalement
s'évacue par la suite si ce n'est pas le cas faire un lavement.
Le nombre de petits est très variable selon les races et l'espèce, il varie de 1 à 20
petits.
Prévoir des contrôles de croissance par pesée des petits.
A 10- 12 jours aider à dessiller les yeux, vérifier la fonction urinaire dès qu'ils marchent.
Les soins à la mère :
- Surtout bien vérifier que le placenta a été expulsé sinon la mère risque une
septicémie,
- Lui mettre de l'eau à disposition,
- Dans le cas de fermentation intestinale liée à l'ingestion des scelles des petits penser
à lui administrer un ferment lactique,
- Adapter sa ration pour produire du lait réparti en 4 repas par jour,
- Bien surveiller les fonctions digestives qui peuvent être le symptôme d'une anomalie
grave,
- La crise d'«éclampsie » ou fièvre de lait peut survenir 2 à 3 semaines après la mise-
bas,

21
Domaine Reproduction

- Attention la mère peut devenir agressive en présence de ses petits. Eviter de toucher
aux petits pendant les trois premiers jours.
2.9) L'alimentation des nouveau-nés
Dès 3 semaines commencer à donner un supplément alimentaire au lait maternel sous
forme de lait synthétique, de bouillie surtout si la portée est supérieure à 3.
Il est essentiel que les petits tètent leur mère pendant les semaines après leur
naissance.
Cependant une femelle mammifère allaitante doit pouvoir quitter ses petits quand elle
le souhaite.
Les petits doublent leur poids en 1 semaine puis à nouveau le double en 28 jours.
Pour s'assurer que le nouveau-né prend bien du poids normalement, il faut le peser
régulièrement (tous les jours ou 2 à 3 jours).
Dans le cas d'un nourrissage artificiel il est impératif de ne pas donner du lait de vache
déséquilibré en protides aux nouveau-nés, et qui du fait de la richesse en caséine peut
provoquer des intoxications

2.10) Soins aux jeunes au sevrage


Penser aux vaccinations
Alimentation :
- Adaptée à la taille et au poids et à l'espèce animal,
- Apport énergétique, en calcium et phosphore le double des adultes,
- Ne pas changer la nature de l'aliment, seulement adapter la quantité.
Le chiot et le chaton ne doivent pas dépasser 50 % de leur poids adulte estimé à l'âge
de 5 mois. Ne jamais oublier l'eau à disposition.
Vermifugation
Hygiène des oreilles
Anti-puce

2.11) La détection des chaleurs de la chienne


La puberté chez la chienne est variable de 6 à 16 mois.
La durée de son cycle est de 6 mois.
La durée de l’œstrus est de 4 à 15 jours et l'ovulation le 5ieme et 11ième jour : lorsque la
chienne présente des saignements à la vulve elle n'est pas fécondable, c'est lorsqu’il
s’atténue, la vulve est encore gonflée, que l'animal est fécondable et accepte le mâle
(signe comportemental).

Les signes cliniques des chaleurs (voir diapositive variations hormonales au cours
du cycle).
Détection de l'ovulation possible en mesurant la teneur en glucose de la paroi utérine
à l'aide d'un papier test indicateur.
Le retour des chaleurs après la mise-bas :
Pour la chienne au bout de 3 à 6 mois. On conseille un an après pour une saillie.

2.12) Les variations hormonales de la chienne

22
Domaine Reproduction

2.13) La maîtrise de la reproduction des chiens


Les contraceptifs :
La puberté des chiennes est à 6 à 16 mois. A partir de cette date, il faut établir un
calendrier sexuel des chaleurs puis on peut utiliser un contraceptif chimique.
La pilule est un mélange dosé d'hormones (progestagène brute) qui vont bloquer le
cycle de la femelle (empêcher les chaleurs même après l'arrêt du traitement). Il peut
être utilisé en préventif dans ce cas il est donné chaque jour pendant 1 mois au repos
sexuel (3 mois après les chaleurs puis 4 mois plus tard et enfin tous les 5 mois) ou en
curatif pendant les trois premiers jours de chaleur.
Le contraceptif chimique peut induire une infection de l'utérus.
Les castrations mâles : ablation des testicules et ligature du spermiducte.
La ligature des trompes de la chienne.
L'ovariectomie : ablation des ovaires par opération chirurgicale.
Interruption de gestation : par avortement chimique et curetage.

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Domaine Reproduction

Quelques questions pour vous tester !


Question n°9 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses
attendues)

Le chiot double son poids de naissance en une semaine en moyenne.

L'éleveur ne doit pas peser les chiots avant 10 jours pour des raisons sanitaires.

L'éleveur ne doit pas peser les chiots avant 10 jours pour éviter une crise d'éclampsie
chez la chienne.

Si la maternité est trop chauffée les chiots sont éparpillés dans la caisse de mise bas.

Question n°10 : Donner la ou les bonnes affirmations. (1 réponse


attendue)

On appel porteur sain un sujet qui exprime une tare génétique mais qui est en bonne
santé

Deux reproducteurs porteurs sains pour une tare ne pourront pas avoir de descendants
exprimant cette tare.

Si 2 parents sont atteints d'une tare génétique il faut attendre plusieurs générations
pour reproduire cette tare.

Pour une tare génétique, il y a des porteurs sains parce que le gène responsable est
récessif.

Question n°11 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses


attendues)

Les chiots naissent sourds et aveugles.

Les chiots ouvrent les yeux au moment du sevrage.

Il est possible de vermifuger un chiot à 20 jours.

Il faut attendre la fin du sevrage pour vermifuger un chiot.


Question n°12 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses
attendues)

La chienne consomme les placentas.

La chienne rassemble les placentas dans un coin de la caisse de mise bas.

La chienne régurgite les placentas pour nourrir ses chiots.

La production de lait atteint son maximum à la 3ème semaine.

24
Domaine Santé animale

Domaine Santé animale


1) Les principaux signes d'alerte
Changement de comportement, tristesse, abattement…
- Diarrhée, manque d'appétit, vomissement…
- Fièvre : température normale :
- Chien : 38,3ºC à 39,5ºC

- Congestion des yeux,


- Nez sec, écoulement,
- Poils ternes,
- Amaigrissement,
- Soif anormale,
- Toux.

2) Les signes de bonne santé


- L'animal est curieux, vigoureux et enjoué,
- Ses yeux sont brillants sans plaies,
- Les oreilles propres,
- Les gencives roses et langues sans plaies,
- Pas de toux, ni d'éternuement,
- Poils ou plumes brillants,
- Selles fermes

3) Soins d'entretien et d'hygiène


• Le pelage : La brosse et l'étrille pour les poils. Le bain et parfois traitements de
la peau. Toilettage et tonte le plus souvent chez des professionnels (toiletteurs).
• Les griffes : il faut un savoir-faire pour ne pas abimer la pulpe, pour cela il
existe différentes pinces. Vérifier qu'il n'y a pas d'ongles incarnés.
• Les yeux : certaines races sont très fragiles des yeux et nécessitent un
nettoyage quotidien avec une lotion oculaire sur un tampon de gaze. L’âge
favorise aussi l'inflammation de la cornée ou de la conjonctive.
• Les oreilles : maintenir les oreilles propres surtout s’il y a une inflammation
avec un doigtier de coton ou coton tige à gros embout spécial pour éviter les
blessures.
Les dents : elles doivent être propres

Et les urgences
- En cas de brûlure / faire couler de l'eau,
- En cas de fracture / monter une attelle,
- En cas d'hémorragie / compression (de préférence) ou garrot,
- En cas d'ingestion d'un corps étranger / urgence
- En cas de piqûre de guêpe / vinaigre, citron, tomate,
- En cas de morsure de serpent / urgence
- En cas de choc psychologique / calmant
- En cas de retournement d'estomac / urgence

25
Domaine Santé animale

4) Prophylaxie sanitaire et médicale dans le secteur canin


4.1) Principales catégories de maladies : infectieuses

Vaccin

Vaccin

4.2) Quelques exemples de maladies infectieuses


• Parvovirose : maladie très contagieuse, très résistante dans le milieu extérieur,
responsable d’une gastro-entérite sévère avec déshydratation, abattement,
anorexie, fièvre  mort en 2 à 5 jours.
• Toux de chenil : Maladie de collectivité à étiologie plurifactorielle très
contagieuse à l’origine d’affections respiratoires aigües type trachéobronchite
Faible mortalité mais forte morbidité touchant les chiots en collectivité.
• Maladie de carré : Maladie très contagieuse responsable d’une atteinte
respiratoire, de troubles digestifs, d’atteintes nerveuse et oculaire et de signes
cutanés.
• Hépatite de Rubarth : maladie contagieuse à l’origine d’une gastro-entérite
avec atteinte grave du foie, fièvre et complications oculaires (opacité cornéenne
« œil bleu »).
• Leptospirose : maladie due à une bactérie, transmise par les rongeurs,
contamination possible dans des zones d’eau stagnante comme les lacs,
marécages responsable d’une gastro-entérite hémorragique avec ictère.
• Rage : contamination par morsure ou griffure- Troubles nerveux (encéphalite) :
modification comportementale, salivation, agressivité, accès de fureur 
Evolution toujours mortelle à la déclaration des symptômes dans toutes les
espèces

4.3) Principales catégories de maladies


4.3.1) Parasitaires

26
Domaine Santé animale

• PARASITES INTERNES : 90% des chiots et 20% des adultes sont porteurs de
parasites intestinaux
 Vers ronds ou nématodes (Ascaris – Ankylostomes – Trichures) ou Vers plats
ou cestodes (ténias) responsables de diarrhées, constipation, vomissements,
amaigrissement, ballonnement abdominal, retard de croissance, obstruction et
performation intestinale, signes du traineau.
• PARASITES EXTERNES : Puces - Tiques - Gale des oreilles- Gale sarcoptique
- Cheyletiellose – Poux- Démodécie.

4.3.2) Alimentaires et toxiques


Obésité,
Carences alimentaires (ex : carences en acides aminés essentiels et en acides gras
essentiels pouvant être à l’origine de troubles de la reproduction et une peau terne),
Anorexie/boulimie,
Pica,
Coprophagie,
Syndrome dilatation torsion de l’estomac,
Intoxication par consommation d’aliments interdits (oignon, raisin, chocolat, …) ou de
végétaux toxiques,
Intoxication médicamenteuse,
Intoxications par raticides, pesticides, insecticides, …

5) Notion de période de risque ou période critique


La période critique chez le chiot

Période critique : Laps de temps durant lequel le taux d’anticorps d’origine maternelle
transmis via le colostrum diminue en dessous d’un seuil efficace alors que les défenses
propres de l’animal ne sont pas suffisamment développées pour faire face à
d’éventuels agents pathogènes.
27
Domaine Santé animale

Pendant cette période les vaccins sont inefficaces car neutralisés par le reste
d’anticorps maternels
DANGER POUR LE CHIOT
6) Premiers soins
• Toujours avoir une trousse de premiers soins à disposition : thermomètre, pince à
épiler, pince anti-tiques, paire de ciseaux, lien de contention, gants en caoutchouc,
couverture, antiseptique cutané, Eau oxygénée, Sérum physiologique, Solution
oculaire stérile, compresses stériles, Bandes de crêpe type VELPEAU, bande
adhésive type ELASTOPLASTE,
• Pas d’automédication humaine ! (Risque d’intoxication médicamenteuse),
• Au moindre doute  consultation d’un vétérinaire,
• En cas de saignement : application de compresses ou un bandage de
compression sans pratiquer de garrot,
• En cas de plaie, nettoyage, bonne désinfection de la zone Il faut souvent tondre
un peu autour afin d’avoir une zone propre et saine. Protection de la blessure.
• Troubles digestifs (diarrhées - vomissements) : jeûne pendant les 12-24 premières
heures en veillant bien au maintien de la prise de boisson pour éviter toute
déshydratation. En cas de nécessité en particulier des vomissements très
importants, une diète complète peut être envisagée pendant une douzaine
d’heures. A l’arrêt de la diarrhée, reprise progressive de l’alimentation. Si
persistance des signes, présence de sang ou associés à une dégradation de l’état
général (abattement, perte d’appétit, hyperthermie)  consultation vétérinaire.
• Fièvre ou hyperthermie : symptôme observé dans un très grand nombre de
maladies. Une variation de 1 degré peut s’observer en cas d’activité de l’animal et
de variation de température ambiante. Vérifier à différents moments la
température. En cas de température élevée à plusieurs reprises (supérieure à
39,5°C et / ou associée à d’autre signes cliniques (abattement, perte d’appétit,
troubles digestifs….)  consultation vétérinaire.

7) Mesures sanitaires et médicales


• 2 types de prophylaxies :
– Sanitaire : dépistage, quarantaine, abattage, désinfection, contrôle des
mouvements, ….
– Médicale : La prophylaxie médicale a pour but de protéger les chiens contre les
maladies, en faisant appel à la vaccination et aux traitements préventifs contre
les parasites externes et internes.
• La vaccination stimule les défenses immunitaires de l'organisme. Elle induit une
réaction immunitaire qui permettra à l’animal de réagir rapidement et efficacement
en cas de contact ultérieur avec le virus, la bactérie ou le parasite qui provoque la
maladie, et lui évitera ainsi d'être malade ou en atténuera les symptômes.
Il existe plusieurs protocoles de vaccination possibles (propre à l’animal,
vétérinaire, types de vaccins utilisés, …).
• Vermifugation : Tous les parasites internes peuvent être à l’origine de troubles
plus ou moins graves sur la santé du chien et certains présentent des risques
parfois graves pour la santé humaine  importance d’une vermifugation régulière
et adaptée aux différents stades (femelles en période de reproduction, chiots,
adultes).

28
Domaine Santé animale

• Déparasitage externe : Inspection quotidienne de la peau et du poil de l’ensemble


des animaux, toilettage rigoureux, traitement environnement et utilisation régulière
et adaptée d’antiparasitaires externes.

29
Domaine Santé animale

Quelques questions pour vous tester !


Question n°13 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses
attendues)

La congestion des yeux n'est pas un signe de bonne santé.

La congestion des yeux est toujours associée à une plaie.

Les yeux sont normalement brillants.

Les yeux du chien larmoient quand le chien est triste.


Question n°14 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses
attendues)

Un chien en bonne santé est curieux.

Le chien n'est pas habituellement joueur.

Le chien ne joue qu'en présence d'un autre chien.

Un chien aime bondir et courir.

Question n°15 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses


attendues)

Une étrille sert à couper les ongles.

Une étrille sert à nettoyer les oreilles.

Une étrille sert à l'entretien du pelage.

Un poil brillant est signe de bonne santé.


Question n°16 : Parmi les signes de mauvaise santé vous pouvez
citer : (2 réponses attendues)

Boire d'avantage.

Rechercher de l'ombre.

Boiter d'une patte avant.

Ne pas voir les côtes du chien.

Question n°17 Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses


attendues)

Le nez du chien est normalement humide.

Le nez du chien est normalement sec.

Un liquide coule du nez quand il fait chaud et c'est normal.

Le chien transpire au niveau du nez.

30
Domaine Comportement

Domaine Comportement

1. Le développement comportemental du chiot.

1.1. Les stades de développement


 La période prénatale
 La période néonatale
 La période de transition
 La période de socialisation
 La pré puberté
 La puberté

La période néonatale (De la naissance au 15ème jour)


Cette période va de la naissance jusqu’à l’ouverture des yeux.
Le chiot nait sourd, aveugle et incapable de se mouvoir, il passe 90% de son temps à
dormir. Il est incapable de réguler sa température.

Développement de réflexes primaires :

 Fouissement
 Pétrissement
 Labial
 Périnéal
 De soutien

La période de transition (du 14ème au 21ème jour)


De l’ouverture des yeux à l’apparition de l’audition et de la station debout.

31
Domaine Comportement

Lors de cette étape, le chiot va élargir son répertoire comportemental grâce à la


maturation de ses sens, il est capable de réguler sa
température.
Disparition du reflexes de fouissement.
Disparition de l'élimination réflexe.
Sommeil : 65 % à 70 % du temps.
Grognements et aboiements font leur apparition.

C’est pendant cette période que va se mettre en place


l’attachement :

À la fin de la période de transition jusqu’à 3-4 mois (limite non absolue), il s’agit d’une
période sensible.

 L’animal ne sait pas spontanément à quelle espèce il appartient, il l’apprend ;


 Indispensable à la survie ;
 Besoin inné d’autrui, fonction vitale au même titre que l’alimentation.

La période de socialisation de la 3ème à la 12ème semaine


 sommeil : 50% du temps.
 alimentation : allaitement encore source principale, puis début du
sevrage, la mère repousse progressivement les petits.
 élimination : élimination autonome automatique vers 3-4 semaines.
 apprentissage des jeux.

Espèce sociale : individus qui vivent durablement en groupes structurés.


Socialisation du chiot : apprentissage des modalités de relation entre membres d’un
groupe.

Lors de cette période, le chiot va apprendre à se contrôler, à communiquer et à gérer


ses émotions lors de variations du milieu. Jusque-là, il était dépendant de sa mère. À
présent, il va acquérir une certaine autonomie et essaie d’interagir avec son milieu.

Socialisation, Attachement et apprentissages


Par imitation il apprend les comportements sociaux, les rituels de communication, etc.
Il expérimente et reproduit ce qu’il observe.

Sans être d’attachement, impossibilité d’explorer et découvrir son environnement dans


de bonnes conditions.

S’il a une mère craintive ou anxieuse, elle risque de transmettre ce comportement à la


portée par apprentissage, idem pour caractérielle, joueuse, nerveuse, aboyeuse, etc.

Entrée dans la socialisation :


Il faut faire la différence entre la socialisation interspécifique (familiarisation) et intra
spécifique.

Intra spécifique = relations entre individus d’une même espèce


Interspécifique ou familiarisation = relations avec d’autres espèces
32
Domaine Comportement

L’apprentissage de l’espèce se réalise en deux étapes : attraction et aversion (Cf.


graphique Vastrade).

Acquisition des autocontrôles :


Le chiot passe de stimulus-réponse à la séquence comportementale organisée :

 Phase appétitive,
 Consommatoire,
 Arrêt,
 Réfractaire.

L’intensité de la réponse est modulée et modulable en fonction de l’intensité du


stimulus appliqué + signal d’arrêt en fin de séquence.

Cela nécessite l’acquisition morsure inhibée et contrôle moteur.

Rituels :
Ils ont des fonctions de communication, cohésion sociale, inhibition des conflits,
acquisition des « bonnes manières », piliers des interactions entre chiens, diminue les
risques de déclenchement d’agression…

Apprentissage des relations sociales :


Début de la hiérarchisation.

Le détachement/distanciation (rupture du lien d’attachement primaire) est un passage


obligé pour que le chiot devienne un adulte autonome.

33
Domaine Comportement

Il débute à l’éruption des dents de lait puis s’étend aux lieux de couchages, et
interactions sociales (mère repousse, refuse, prend ses distances).

Il est indispensable que ce détachement d’effectue également lors de l’adoption du


chien. (Lien entre le chiot et son maître).

1.2. Conclusion : Durant ses 1ères semaines

Le chiot va apprendre :
 à contrôler ses mâchoires.
 qu'il appartient à l'espèce « chien ».
 quelles sont les espèces amies ou ennemies.
 qu’il peut avoir une influence sur son environnement, par exemple en
poussant un objet du museau.
 que certains comportements sont dangereux ou inacceptables.
 qu’on est toujours plus performant en faisant alliance avec d’autres mais qu’il
vaut mieux se méfier de certains.

Il aura construit :
 Une gestion émotionnelle + ou – stable.
 Une résistance à la frustration + ou – solide.
 Une sociabilité + ou – performante.

Qui lui permettront de vivre les évènements de la vie courante + ou – bien.

1.3. La pré puberté :


De 12 semaines à + ou – 6 mois, jusqu’à la maturité sexuelle.
Les chiots sont de plus en plus adroits, mobiles, entreprenants, curieux, parfois
« effrontés ». Ils commencent à aboyer face à différents bruits. Les adultes sont encore
reconnus comme chefs de meute incontestés et sont piteux quand ils se font remettre
à leur place !

Ils se déploient en stratégies pour atteindre leurs buts. Les traits raciaux prennent de
l’ampleur. C’est encore une période sensible. Les chiots marqués plus fortement par
des évènements traumatisants.
Capacités d’apprentissages rapides, mais tendance à s’exciter pour un rien, difficultés
à maintenir longtemps une attention soutenue.

Relations aux humains :


Bon attachement aux personnes de sa famille, parfois préférence pour l’un ou l’autre.
Plutôt faciles à conditionner.
Aversion pour les personnes étrangères qui rentrent dans le groupe familial (à l’instar
de ce qui se passe dans la meute de chiens envers les chiens inconnus).

1.4. La puberté (adolescence) :


Petites races : dès les 6ème ou 7ème mois, Grandes races vers 10 – 16 mois.
1ères chaleurs chez les femelles.

34
Domaine Comportement

Sécrétion de testostérone chez les mâles (pic vers 10 mois puis stabilisation
(maturation sexuelle se décèle lorsque les mâles lèvent la patte pour uriner).

Changements physiologiques et bouleversements hormonaux + émotions difficiles à


gérer + comportements nouveaux.

Encore une période sensible !

Adolescence et entente avec les autres chiens :


 AVANT : jeux, contacts affectifs, etc.
 AUJOURD’HUI : cherche son statut vis-à-vis des congénères du même sexe.
 « Jeux » lutte et corps à corps.
 Premiers heurts et conflits si l’autre ne se laisse pas faire.
 Bonne connaissance de la communication canine indispensable !

Adolescence canine et entente avec les humains :


 Refus de l’autorité si celle-ci n’avait pas été posée auparavant.
 Ne tient pas compte des demandes (surdité sélective ?).
 Remise en cause des interdits, obéissance limitée ou inexistante, rébellion,
Indiscipline/insoumission envers les maîtres, entêtement.
 Se démène pour faire réagir mais ne se laisse pas modifier facilement.
 Récalcitrant durant les cours de dressage alors qu’il y excellait précédemment.
 Ne veut plus se conformer aux demandes exprimées d’une certaine manière.
 Veut gérer les contacts affectifs au sein du groupe.
 Veut gérer les déplacements.
 Surveille ce qui se passe.
 Essaie de faire cesser les mouvements.
 Hyper ou hypo attachement, détachement complet et parfois dépendance
totale.
 Les comportements évoluent vis à vis des enfants, tentatives pour se substituer
aux parents, surprotection, interventions dans les situations d’autorité des
parents envers les enfants, « manque de respect », désinhibé, « sourde
oreille » au dressage.
 grands enfants/ados agressivités possibles, vigilance

2. L’apprentissage chez le chien


2.1. Comment le chien apprend-il ?
 Par mimétisme :
Il va reproduire ce qu’il voit avec ses congénères.

 Par association d’idée ou conditionnement opérant :


Dès lors qu’un comportement va lui apporter quelque chose de positif, il va avoir
tendance à le reproduire.

A l’inverse, un comportement qui ne lui apporte rien va disparaître, il s’agit de la loi de


l’extinction.

 Par répétition d’une action.


35
Domaine Comportement

2.2. Quelle relation mettre en place entre le chien et l’humain


Le chien est un animal social qui a besoin d’un cadre structuré et cohérent au sein de
la famille. Il a donc besoin de savoir qui gère qui et qui gère quoi. Nous parlerons de
leadership.

Il est important pour le chien de savoir qui gère les ressources principales de son point
de vue.

A savoir :
 la gestion de l’alimentation,
 la gestion des déplacements,
 la gestion des contacts,
 la gestion de la sexualité.

Le chien ne doit pas gérer ces ressources. En imaginant le chien vivant à l’état
sauvage, le leader sera celui qui gère toutes ces ressources. Il est donc indispensable
que le maitre occupe cette place de leader pour que le chien trouve sa place dans la
famille. Nous ne parlerons pas ici de la gestion de la sexualité, en effet, sauf accident,
nous gérons cette ressource.

Comment gérer ces ressources ?


Il est important que vous soyez toujours à l’initiative de ceux-ci. Si votre chien réclame
des caresses, vous rapporte un jouet, demande votre attention…

Vous devez être à l’origine du début et de l’arrêt de toute activité avec votre
compagnon à quatre pattes.

2.3. La bonne attitude du maître


Afin d’être cohérent, le maître doit adopter les bonnes postures face au chien.

 Etre sûr de soi


 L’intonation de la voix est très importante. En fonction de ce que vous attendez
de votre chien, l’intonation de votre voix va être différente.
 Lors de la demande, vous utiliserez une voix ferme, sans crier.
 Lors de la récompense ou lors du rappel, vous adopterez plutôt une voix
enjouée.
 Utiliser des mots courts et simples. (inutile de faire des grands discours)
 Votre attitude et votre visage vont également renseigner le chien sur votre état
d’esprit.

3. Quelques techniques d’éducation


3.1. Le rappel :
Le retour au maître doit toujours être quelque chose de positif. Quelle que soit la
situation !
Il ne faut surtout pas associer de retours négatifs pour le chien.

36
Domaine Comportement

Ne pas hésiter à en faire beaucoup quitte à être ridicule !


Si le chien refuse de revenir vous pouvez vous accroupir ou partir à l’opposé de lui.

3.2. L’assis :
Montrer une friandise au chien sans lui donner.
Positionner la friandise devant sa gueule et amener la main au-dessus de la tête du
chien en prononçant la commande : « assis ».
Une fois le chien assis, donné la récompense en félicitant de la voix.

3.3. Le couché :
Commencer par mettre le chien assis les premières fois.
Montrer une friandise au chien sans lui donner, et descendre en ligne droite devant lui
jusqu’à ce qu’il se couche et donner lui la croquette pour récompense (ou le faire
décembre en lui descendant le doigt et féliciter le si vous choisissez de ne pas utiliser
la friandise).

3.4. La marche au pied


Faites-le en laisse au départ.
Donnez-lui l’ordre « au pied » et ramener le en tirant la laisse.
Répéter régulièrement cette action sans brutalité.
Dès qu’il vous dépasse redonner lui l’ordre au pied.
La répétition permettra au chien de comprendre.

3.5. Apprendre la propreté à son chien


Pour le chien, il fera juste ses besoins en dehors de son lieu de couchage.
Le chiot ne pourra se retenir efficacement avant plusieurs mois.
Pour commencer sortez le chien dehors très régulièrement (toutes les 2 heures), et
après chaque sieste, séances de jeu ou d’éducation, après le repas.
S’il fait déposer le dehors (ne pas le gronder si vous étiez absent).
La répétition lui permettra de comprendre.

Ces techniques d’éducation ne sont que quelques exemples car différentes manières
d’aborder l’éducation peuvent être utilisées (suivant l’âge du chien, son caractère, …).
L’important est de vivre harmonieusement avec son compagnon.

37
Domaine Comportement

4. Les différentes postures chez le chien

Chien décontracté Appel au jeu

Soumission / signaux d’apaisements Dominance

Agressivité défensive

38
Domaine Comportement

Quelques questions pour vous tester ?

Question n°18 : Durant l'adolescence le chien peut : (3 réponses


attendues)

Ne pas tenir compte des demandes de l'humain.

Se heurter avec ses congénères.

Augmenter ses capacités visuelles.

Surveiller et gérer les déplacements.

Dormir énormément.
Question n°19 : Pendant la période néonatale le chiot développe des
réflexes primaires, lesquels ? : (3 réponses attendues)

Le réflexe labial.

Le réflexe photo moteur.

Le réflexe de Pavlov.

Le réflexe de fouissement.

Le réflexe de soutien.
Question n°20 : Pour qu'un chien réponde à un ordre, il faut : (2
réponses attendues).

Crier très fort.

Utiliser des mots courts et simples.

Être sûr de soi.

L'intimider.

Utiliser la langue de son pays d'origine.

Question n°21 : Durant ses premières semaines de vie, le chiot va


apprendre : (2 réponses attendues)

À contrôler ses mâchoires.

Que les humains sont gentils.

Qu'il appartient à l'espèce chien.

À monter la garde.

39
Domaine Droit

Domaine Droit
1. Le droit
1) Bien-être animal et statut juridique
• Qu’est-ce que le bien-être animal ?

Concernant la notion de bien-être animal, nous allons retrouver 5 besoins fondamentaux.

Les 5 besoins fondamentaux :


Absence de douleur, lésion ou maladie.
Absence de stress clinique ou physique.
Absence de faim, de soif ou de malnutrition.
Absence de peur et de détresse.
Possibilité d’exprimer des comportements normaux, propres à chaque espèce.

• Le statut juridique du chien :


Dans le droit civil, l’animal n’a pas de statut qui lui est personnel, le droit des animaux restant lié
aux droits et obligations des hommes à leur égard.

Cependant, depuis avril 2014, les députés reconnaissent le caractère d’être sensible et vivant
de l’animal.

• Les déclarations et conventions


- 1978 Déclaration universelle des droits de l’animal.

La Déclaration Universelle des Droits de l'animal a été proclamée solennellement le 15 octobre


1978 à la Maison de l'UNESCO à Paris. Elle constitue une prise de position philosophique sur
les rapports qui doivent désormais s'instaurer entre l'espèce humaine et les autres espèces
animales. Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été
rendu public en 1990.

- Convention Européenne pour la protection des animaux de compagnie.


Etablie à Strasbourg le 13 Novembre 1987
Appliquée le 1 mai 1992
Signée par la France en décembre 1996
Parution au JO en mai 2004

2) Les sanctions en cas de non-respect


Plusieurs types de délits :

• Mauvais traitements envers les animaux.


L’infraction de mauvais traitements envers un animal domestique, prévue à l’article R. 654-1
du Code pénal, est punie d’une peine d’amende dont le montant maximum est de 750 euros.

40
Domaine Droit

 Ont notamment été qualifiés de mauvais traitements :

• le fait de détenir des chiens dans des conditions inadmissibles


d’insalubrité et d’obscurité.
• le fait de laisser un chien dans une voiture sans aération pendant la
canicule.
• le fait de laisser un chien enfermé dans une voiture stationnée dans un
endroit non ombragé, par temps de chaleur ou de soleil.
• le fait de laisser un chien attaché et muselé par une température
.caniculaire, dans des conditions telles qu’il est incapable d’atteindre sa
gamelle d’eau qui doit d’ailleurs être à température ambiante.
• le fait de laisser un chien enfermé dans un véhicule en plein soleil.
• le fait de laisser un chien enfermé sur un balcon depuis trois jours.

• Article R. 654-1 du Code pénal

Hors le cas prévu par l'article 511-1, le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d'exercer
volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu
en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe.
En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal
peut décider de remettre l'animal à une œuvre de protection animale reconnue d'utilité
publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une
tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux
combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.

• Sévices graves et actes de cruauté envers les animaux.


L’article 521-1 du Code pénal punit les sévices graves ou actes de cruauté commis sur un
animal domestique d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende.
Le fait d’abandonner un animal domestique est puni des mêmes peines.

 Ont notamment été qualifiés de sévices graves ou d’actes de cruauté :


• le fait de se livrer à des actes sexuels contre-nature sur un chien le fait
de pendre un chat avec une ficelle,
• le fait d’attacher un chien avec une chaîne de 3 mètres au pare-chocs
d’un véhicule à l’état d’épave, le chien étant manifestement sous-
alimenté, famélique et revenu à un certain état sauvage,
• le fait de mettre un chien dans la machine à laver en fonctionnement
pendant 30 minutes, en entraînant ainsi la mort,
• le fait de laisser un chien attaché en permanence à une chaîne, sans
soins, sans nourriture correcte et dans un mauvais état sanitaire
• le fait d’abandonner à l’intérieur d’un appartement des chiens qui ont
été retrouvés morts de faim et de soif
• le fait d’étrangler, de dépouiller de faire cuire et de manger un chat

• Article 521-1 du Code pénal


Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de
commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en
captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende.

En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal


statue sur le sort de l'animal, qu'il ait été ou non placé au cours de la procédure judiciaire. Le

41
Domaine Droit

tribunal peut prononcer la confiscation de l'animal et prévoir qu'il sera remis à une fondation
ou à une association de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, qui pourra
librement en disposer.
Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent article encourent
également les peines complémentaires d'interdiction, à titre définitif ou non, de détenir un
animal et d'exercer, pour une durée de cinq ans au plus, une activité professionnelle ou sociale
dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer
ou commettre l'infraction. Cette interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un
mandat électif ou de responsabilités syndicales.

• Atteintes involontaires à la vie ou à l’intégrité d’un animal.


L’article R. 653-1 du Code pénal réprime le fait d’occasionner la mort ou la blessure d’un
animal domestique, que ce soit par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou
manquement à une obligation de sécurité ou de prudence, par une peine d’amende d’un
montant maximal de 450 euros.

• Article R. 653-1 du Code pénal


Le fait par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation
de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, d'occasionner la mort ou la
blessure d'un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende
prévue pour les contraventions de la 3e classe, soit une amende de 450 euros au plus.
En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal
peut décider de remettre l'animal à une œuvre de protection animale reconnue d'utilité
publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer.

• Atteintes volontaires à la vie d’un animal.


L’article R. 655-1 du Code pénal punit le fait de donner volontairement et sans nécessité la
mort à un animal domestique d’une peine d’amende de 1.500 euros et de 3.000 euros en cas
de récidive.

• Article R. 655-1 du Code pénal


Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal
domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les
contraventions de la 5e classe.
La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément à l'article
132-11.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une
tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux
combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.

o Dans tous les cas :


En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal
peut décider de remettre l'animal à une œuvre de protection animale reconnue d'utilité
publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer.

3) Les organismes de protections des animaux


Il existe en France près d’une centaine d’associations ou de fondations de protection des
animaux.
 SPA
 Fondation 30 millions d’amis,
 Fondation Brigitte Bardot,
 Association animal cross,
 ………….
42
Domaine Droit

• La SPA (réseau Paris) :


La SPA, société protectrice des animaux, est l'association la plus connue du grand public. Elle
a été fondée en 1845 par le général de Grammont, député, qui fit adopter en 1850 la première
loi entièrement consacrée à la défense des animaux. Déclarée d'utilité publique par
Napoléon III, en 1866, la SPA mène depuis lors une action permanente de sensibilisation du
public et des pouvoirs publics pour faire évoluer les comportements et la législation.

• Son rôle :

Son action sur le terrain est essentiellement connue à travers ses nombreuses missions de
gestion de refuges et de fourrières. Le service des enquêtes de la SPA vérifie les bonnes
relations entre les animaux adoptés dans les refuges et les nouveaux maîtres et reçoit les
plaintes concernant les actes de cruauté et les abandons. En cas d'urgence médicale, la SPA
dispose d'ambulances adaptées spécifiquement pour le transport d'animaux. Son refuge de
Gennevilliers est le plus grand d'Europe.

Les refuges SPA affiliés au réseau Paris sont au nombre de 56.

ATTENTION : s’il y a 56 refuges SPA (réseau Paris), il existe également de nombreux


refuges indépendants qui ont tout autant d’importance dans la protection animale et dont le
rôle est identique à celui des refuges du réseau Paris.
Ces refuges sont estimés à 250 environ.

4) La fourrière
• Notion d’animal errant

Qu’est-ce qu’un animal errant ?


- Chiens
« Tout chien qui, en dehors d'une action de chasse ou de la garde d'un troupeau, n'est plus
sous la surveillance effective de son maître, se trouve hors de portée de la voix de celui‐ci ou
de tout instrument sonore permettant son rappel, ou qui est éloigné de son propriétaire ou de
la personne qui en est responsable d'une distance dépassant 100 mètres. Tout chien
abandonné, livré à son seul instinct, est en état de divagation, sauf s'il participait à une action
de chasse et qu'il est démontré que son propriétaire ne s'est pas abstenu de tout entreprendre
pour le retrouver et le récupérer, y compris après la fin de l'action de chasse. »

- Chats
« Tout chat non identifié trouvé à plus de 200 mètres des habitations ou tout chat trouvé à plus
de 1000 mètres du domicile de son maître et qui n'est pas sous la surveillance immédiate de
celui‐ci, ainsi que tout chat dont le propriétaire n'est pas connu et qui est saisi sur la voie
publique ou sur la propriété d'autrui. »

• Dispositions spécifiques aux fourrières


Les animaux errants ne peuvent être saisis sur le territoire d’une commune qu’à la demande
du maire de cette commune ou, dans les propriétés.

Les animaux sont capturés avec calme et sans brutalité par du personnel compétent et
transporté dans le respect de l’animal.

Ils sont conduits dans les plus brefs délais à la fourrière et ne peuvent en aucun cas être
laissés sans surveillance ou séjourner dans les trappes de capture ou cages de transport.
43
Domaine Droit

Les animaux malades, accidentés ou blessés doivent recevoir dans les meilleurs délais des
soins appropriés, si nécessaire par un vétérinaire.

Les chats non identifiés, sans propriétaire ou sans détenteur, vivant en groupe, dans des lieux
publics, sur le territoire d’une commune, ne peuvent être capturés qu’à la demande du maire
de cette commune. Ces animaux ne peuvent être conduits en fourrière que, dans la mesure
où le programme d’identification et de stérilisation ne peut être mis en œuvre.
Le responsable de la fourrière entreprend immédiatement les démarches nécessaires pour
retrouver et avertir les propriétaires des animaux recueillis en fourrière, lorsqu’ils sont
identifiés. Il veille à ne pas prolonger inutilement la durée du séjour des animaux recueillis. Les
animaux non récupérés par leurs propriétaires, à l’issue du délai légal de huit jours ouvrés,
sont, dans les départements indemnes de rage, prioritairement et après avis vétérinaire, cédés
à titre gratuit à des associations ou fondations de protection des animaux disposant de refuges.

Le gestionnaire de la fourrière décrit dans un court document sa gestion du devenir des


animaux mettant en évidence les actions qu’il conduit pour placer les animaux et éviter leur
séjour prolongé en fourrière ou leur euthanasie.

Compte tenu de la courte durée du passage des chiens en fourrières ces dernières sont
exemptées de l’obligation de courettes attenantes aux boxes.

Compte tenu des contraintes spécifiques aux fourrières, ces dernières peuvent déroger, en
cas de besoin, à la norme d’une surface minimum de 10 m² pour un chien dont la taille est
supérieure à 70 cm au garrot.

Concernant les contacts sociaux et les mouvements des animaux, il est tenu compte des
spécificités sanitaires et comportementales des animaux en fourrières et les dispositions sur
ces sujets sont adaptées par le règlement sanitaire de l’établissement.
Tous les moyens doivent être mis en œuvre pour éviter la reproduction des animaux dans une
fourrière.

• Origine des animaux conduits en fourrière


Les animaux concernés sont :
• Les animaux en divagation
• Les animaux conduits en fourrière sur décision de l’autorité administrative ou
judiciaire.

• Devenir des animaux conduits en fourrière.


À l'issue d'un délai franc de garde de huit jours ouvrés, si l'animal n'a pas été réclamé par son
propriétaire, il est considéré comme abandonné et devient la propriété du gestionnaire de la
fourrière, qui peut en disposer dans les conditions définies ci-après :
- Dans les départements indemnes de rage, le gestionnaire de la fourrière peut
garder les animaux dans la limite de la capacité d'accueil de la fourrière.
- Après avis d'un vétérinaire, le gestionnaire cède les animaux à titre gratuit à des
fondations ou des associations de protection des animaux disposant d'un refuge
qui, seules, sont habilitées à proposer les animaux à l'adoption à un nouveau
propriétaire. Ce don ne peut intervenir que si le bénéficiaire s'engage à respecter
les exigences liées à la surveillance vétérinaire de l'animal.

Après l'expiration du délai de garde, si le vétérinaire en constate la nécessité et en dernier


recours, il procède à l'euthanasie de l'animal.
Le transfert des animaux dans un refuge doit être consigné dans le registre des entrées/sorties
avec signature et tampon du vétérinaire.

44
Domaine Droit

- Identification
« Si l'animal n'est pas identifié lors de son entrée dans la fourrière, le gestionnaire de la
fourrière fait procéder à son identification dans l'objectif de la cession de l'animal au
gestionnaire d'un refuge, seul habilité à le proposer à l'adoption. La carte d'identification
mentionne, en tant que propriétaire de l'animal, le nom du gestionnaire du refuge choisi par le
gestionnaire de la fourrière »

5) Le rôle des services vétérinaires.

DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations)

DDCSPP (Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des


Populations)

La protection économique des consommateurs


« Informer le consommateur, protéger ses intérêts et prévenir les litiges »

La sécurité des produits et des services


« Prévenir, contrôler, enquêter sur tous les produits, sur tous les services et à tous les stades
»

L’animal et l’environnement
« Produire sain, sans souffrance, sans nuisance »

C’est également après de la DDPP que vous ferez toutes vos démarches concernant le
certificat de capacité.

obligations issues de l'arrêté du 7 octobre 2015


(Relative au commerce et à la protection des animaux de compagnie)

1) Qu'est qu'un éleveur ?


Toute personne vendant au moins un animal issu d'une femelle reproductrice
lui appartenant.
2) Qui peut vendre un chien ou un chat ?
Les éleveurs et les établissements de ventes (animalerie, ……) sont les
seules personnes autorisées à vendre des chiens et des chats.

6) La déclaration de l’élevage de chiens.

1) Justifier de connaissance et de compétences requises (certifications


professionnelles).
OU posséder l'attestation de formation "Animaux domestiques".
2) Déclarer l'élevage à la chambre d'agriculture pour l'obtention du N° de SIREN.
3) Disposer de locaux conformes aux règles sanitaires et de protection animale.
(Arrêté du 3 avril 2014)
4) Demander le certificat de capacité auprès de la préfecture (DDPP ou
DDCSPP).
45
Domaine Droit

5) Obligation de vendre des animaux identifiés et âgés de plus de 8 semaines.

Trois situations différentes :

• Jusque 9 chiens de plus de 4 mois :


Il faudra déclarer votre activité aux services vétérinaires de la préfecture (DDPP) de votre
département, afin d’obtenir le certificat de capacité.

• Entre 10 et 49 chiens de plus de 4 mois


C’est une Installation Classée soumise à Déclaration, l’arrêté du 8/12/2006 et l’arrêté du 8
décembre 2006 précisent les points relatifs aux prescriptions générales applicables à ce type
d’installation.
Il faudra donc de la même manière déclarer votre activité aux services vétérinaires de la
préfecture (DDPP).
Mais également à la préfecture au Bureau de l’Environnement (Service des installations
classées)
Ce genre d’installation sera obligatoirement situé à au moins 100 m de toute habitation.
(Suivant les départements).

• Plus de 49 chiens de plus de 4 mois


C’est une Installation Classée soumise à Autorisation, l’arrêté du 8/12/2006 et l’arrêté du
8 décembre 2006 précisent les points relatifs aux prescriptions générales applicables à ce type
d’installation.

En plus de tout ce qui a été cité précédemment, il faudra faire une étude d’impact sur
l’environnement ainsi qu’une enquête publique sur un rayon de 1 km.

• Les ICPE

Définition :
Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)

Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer


des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une
installation classée.

• Concrètement, les démarches.


En plus de la déclaration de votre entreprise, il sera nécessaire de présenter votre
diplôme / attestation de connaissances aux services vétérinaires afin d’obtenir une
autorisation après inspection des installations.
Pour les personnes n’ayant pas de diplôme, il leur faudra passer une attestation de
capacité justifiant de leurs connaissances du milieu canin.
Pour la déclaration de votre activité, il faudra remplir le document Cerfa correspondant.
Ce formulaire devra être accompagné d’une description détaillée et complète de votre
installation.

46
Domaine Droit

Réglementation des Installations Classées Pour l’Environnement

9 chiens maximum Non concerné


(déclaration sur CERFA 15045*2)
De 10 à 49 chiens Soumis à déclaration
ICPE

(déclaration sur CERFA 15271*02)


Plus de 50 chiens Soumis à autorisation
(voir document spécifique DDPP(ou DDCSPP) du
département concerné.)

7) Réglementation sur la vente de chiens et de chats.

• Conditions de ventes
Seuls les chiens et chats âgés de plus de 8 semaines peuvent faire l’objet d’une cession à titre
onéreux ou gratuit.
Les chiens sont en vente libre. Toutefois, un chien, même non classé comme dangereux, ne
peut être vendu à un majeur sous tutelle, voire sous curatelle renforcée (art 1594 du code
civil), ou encore à un mineur de moins de seize ans, sans le consentement de ses parents ou
des personnes exerçant l’autorité parentale.

L’annonce (Les mentions obligatoires) Toute publication d'une offre de cession de chats ou de
chiens et furets fait figurer : (article L214-8 du code rural et de la pêche maritime).

Le numéro SIRET du professionnel, et si son auteur est un


particulier (c’est à dire qu’il ne vend pas plus de 1 portée de chiots
LOF ou chatons LOOF par an), mentionner « particulier » et le
numéro de portée attribué par la SCC/LOOF. Ce numéro de
portée apportera les mêmes garanties de traçabilité que le numéro
SIREN.
- l'âge des animaux.
- l'existence ou l'absence d'inscription de ceux-ci à un livre
généalogique reconnu par le ministre chargé de l'agriculture, le cas
échéant, le numéro d'identification de chaque animal ou le numéro
d'identification de la femelle ayant donné naissance aux animaux,
le nombre d'animaux de la portée.

Toute publication d'une offre de cession à titre gratuit doit mentionner explicitement le
caractère de don ou de gratuité.

La mention « de race » est réservée aux chiens et chats inscrits sur un livre généalogique
reconnu par le ministre chargé de l’agriculture. Dans les autres cas, la mention « n’appartient
pas à une race » doit être clairement indiqué.

47
Domaine Droit

Dans ce dernier cas, la mention « d’apparence » suivie du nom d’une race peut être utilisée
lorsque le vendeur peut garantir l’apparence morphologique de cette race à l’âge adulte.

• Avant de vendre
L’identification des chiens et des chats est obligatoire préalablement à leur cession, à titre
gratuit ou onéreux. L’identification est à la charge du cédant.

Le propriétaire ou détenteur d’un animal enregistré au fichier national d’identification est tenu
de déclarer auprès du gestionnaire, I-CAD Sas, le décès de l’animal et les changements
d’adresse ou de propriétaire.

Pour pouvoir voyager dans l'UE, le chien ou le chat (ou le furet) doit être identifié par puce
électronique (transpondeur) ou par tatouage apposé avant le 3 juillet 2011, être vacciné contre
la rage, posséder un passeport européen pour animal de compagnie délivré par un vétérinaire
titulaire d'un mandat sanitaire.

• La vaccination
La vaccination n’est pas obligatoire, hormis pour les chiens importés, pour les chiens
catégorisés ainsi que pour les chiens et chiots venant d’un département officiellement déclaré
infecté par la rage.

48
Domaine Droit

PROTOCOLE DE
VACCINATION
CHEZ LE CHIEN

RAPPEL
RAPPEL
2 MOIS 3 MOIS 4 MOIS 1 AN TOUS LES
ANNUEL
TROIS ANS
MALADIE DE
CARRÉ « C »
HÉPATITE DE
RUBARTH « H »
PARVOVIROSE
«P»
PARAFLUENZA
(TOUX DE
CHENIL) « PI »
LEPTOSPIROSE
«L»

RAGE « R »

Protocole à titre indicatif, pour plus d’information consulter votre vétérinaire


• Les documents obligatoires (à remettre aux propriétaires lors d’une vente)
L’attestation de vente.
La carte d’identification.
Le certificat bonne santé du vétérinaire.
Le document d’information.
Le certificat de naissance ou pedigree (pour les chiens de race inscrits au LOF).
Le certificat sanitaire (pour les chiens importés).
Le carnet de santé ou de vaccination (pas obligatoire).

• Les obligations du vendeur


Le vendeur à certaines obligations vis-à-vis de son client :

Obligation de renseignement : Le vendeur doit renseigner le client sur les caractéristiques de


la race, ainsi que sur son mode d’éducation.
Garantie de conformité.
Garantie des vices rédhibitoires.
Garanties des maladies contagieuses.

• Les vices rédhibitoires


La maladie de Carré.
L’hépatite contagieuse (maladie de Rubarth).
La Parvovirose canine.

49
Domaine Droit

La dysplasie coxo-fémorale.
L’ectopie testiculaire pour les animaux de plus de six mois, et l’atrophie rétinienne progressive.

• Dangers sanitaires de premières et deuxièmes catégories


 Arrêté du 29 juillet 2013
 Les dangers sanitaires de première catégorie regroupent les
maladies ayant fait l'objet d'un avis de l'Anses (l’Agence nationale
de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du
travail) et retenues en première catégorie, ainsi que celles des
filières n'ayant pas fait l'objet d'un avis de l'Anses (maladies des
poissons, crustacés, abeilles, carnivores domestiques...) mais
précédemment classées comme maladies réputées
contagieuses. Cette catégorie est temporaire. Elle doit être
révisée sur la base d'une évaluation de l'Anses, à l'issue d'une
période de trois ans.
 La seconde annexe de l'arrêté rassemble les dangers sanitaires
de deuxième catégorie, c'est-à-dire ceux d'intérêt collectif
réglementés ou devant faire l'objet d'un signalement à
l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) ou à la
Commission européenne. Ainsi que les maladies faisant l'objet
d'un programme collectif volontaire reconnu.
 Première catégorie :
 Botulisme (Toutes espèces sensibles)
 Brucellose (Toutes espèces de mammifères)
 Encéphalite à virus Nipah (félins, canins) Encéphalite West-Nile
(oiseaux)
 Encéphalopathies spongiformes transmissibles (toutes espèces
sensibles)

50
Domaine Droit

Fièvre aphteuse (Toutes espèces animales sensibles)



Fièvre charbonneuse (Toutes espèces de mammifères)

Influenza aviaire pathogène (oiseaux)

Maladie d'Aujeszky (Toutes espèces de mammifères)

Rage (Toutes espèces de mammifères)

Salmonellose aviaire (Oiseaux des espèces Gallus gallus et

Meleagris gallopavo)
 Tuberculose (Toutes espèces de mammifères)
 Deuxième catégorie :
 Chlamydophilose aviaire ou ornithose-psittacose (Volailles et
oiseaux captifs)
 Tularémie (Lièvre et autres espèces réceptives)
 Trichinellose (Toute espèce animale sensible)

Notion d’exercice illégal de la médecine vétérinaire


• Acte de médecine des animaux ” : tout acte ayant pour objet de déterminer l'état
physiologique d'un animal ou d'un groupe d'animaux ou son état de santé, de
diagnostiquer une maladie, y compris comportementale, une blessure, une douleur,
une malformation, de les prévenir ou les traiter, de prescrire des médicaments ou
de les administrer par voie parentérale.
• Quant à l' " acte de chirurgie des animaux ”, c'est tout acte affectant l'intégrité
physique de l'animal dans un but thérapeutique ou zootechnique.
« Art. L. 243-3. - Outre les soins de première urgence autres que ceux nécessités par
les maladies contagieuses, qui peuvent être réalisés par toute personne.
Le Code rural précise toutefois que certaines activités, lorsqu’elles sont réalisées dans
des conditions bien définies, ne sont pas considérées comme exercice illégal de l’art
vétérinaire. Il s’agit, entre autres, des interventions pratiquées par les maréchaux-
ferrants, les agents des Haras Nationaux, certains ingénieurs ou techniciens en
zootechnie, ainsi que les propriétaires ou détenteurs d’animaux qui réalisent des soins
courants sur les animaux dont ils ont la garde.
• Une infraction d'exercice illégale de la médecine vétérinaire concerne notamment
deux types de personnes :
1) toute personne qui n'est pas inscrite comme vétérinaire (conformément à l'article L.
241-1 c. rural) et qui, même en présence d'un vétérinaire, pratique à titre habituel des
actes de médecine ou de chirurgie des animaux ou, en matière médicale ou
chirurgicale, donne des consultations, établit des diagnostics ou des expertises, rédige
des ordonnances, délivre des prescriptions ou certificats, ou procède à des
implantations sous-cutanées
2) le vétérinaire ou l'élève frappé de suspension du droit d'exercer ou qu'il fait l'objet
d'une interdiction d'exercer.

8) La responsabilité civile
• Qu’est-ce que l’assurance responsabilité civile ?

C’est une assurance qui sert à couvrir les dommages que vous pourriez causer à un tiers et
dont vous êtes responsable.

• Comment assurer son chien ?

51
Domaine Droit

Il suffit de signaler votre chien dans votre propre contrat d'assurance responsabilité civile.
Attention cependant à bien vous renseigner sur les risques couverts, l'étendue de la garantie,
le coût de la franchise en cas de dommages.

• Quelques précautions à prendre


Si vous confiez votre animal à une pension pour animaux, votre assurance responsabilité civile
ne couvrira pas les dommages causés par votre animal puisque ce n’est pas vous qui en avez
la responsabilité au moment des faits. Il faudra donc vérifier que la pension est elle-même bien
assurée pour les animaux dont elle a la responsabilité.

9) Identification
• Elle est obligatoire pour tous les chiens, L.O.F et non L.O.F, avant toute cession,
onéreuse ou gratuite, à la charge du cédant, et, même en dehors des cessions,
à partir de l'âge de 4 mois. Elle a été rendue obligatoire en 1999.
• La Carte d'identification est la Carte d'identité du chien, le chien étant inscrit sur
le registre national peut être identifié, et retrouvé s'il est perdu.
• Le tatouage ou l'insert du transpondeur électronique est réalisé par un
spécialiste agréé, en principe un vétérinaire. Seule l'identification électronique
sera pratiquée à partir de 2012.

Changement de propriétaire (cession à titre onéreux ou gratuit) : le vendeur ou


le donateur doit envoyer à la SCC ou la SIEV la DEMANDE DE
MODIFICATION, mentionnant les coordonnées du nouveau propriétaire,
accompagnés du paiement de frais d’enregistrement de quelques euros.
Décès du chien : le propriétaire doit envoyer à la SCC ou à la SIEV, dans le
mois suivant la mort de l’animal, la DEMANDE DE MODIFICATION, en
mentionnant la date de décès du chien. En cas de perte de la carte, le décès
doit être signalé par courrier (numéro d’identification du chien, race, sexe, date
du décès).

10) Les chiens « dits dangereux »

10.1) Chiens de première catégorie :

– Il ne s'agit pas de chiens de race mais issus de croisements.


– Ce sont les chiens non-inscrits à un livre généalogique reconnu par le
ministère en charge de l'agriculture et qui peuvent être rapprochés
morphologiquement des races suivantes :
• American Staffordshire terrier (chiens dits "pit-bulls"),
• Mastiff (chiens dits "boerbulls"),
52
Domaine Droit

• Tosa.

• Interdictions et obligations
– Interdiction d'achat, de vente, de don, d'importation et d'introduction en
France,
– La personne ayant acquis un chien d'attaque, avant l'application de la
réglementation sur les chiens dangereux en 2010, doit détenir un permis
de détention,
– Obligation de stérilisation, attestée par un certificat vétérinaire,
– Interdiction d'accéder dans les transports en commun, les lieux publics
et dans les locaux ouverts au public, en dehors de la voie publique,
– Interdiction de demeurer dans les parties communes des immeubles
collectifs,
– Obligation d'être muselés et tenus en laisse par une personne majeure
sur la voie publique et dans les parties communes des immeubles
collectifs.
– Obligation de vaccination antirabique,
– Une attestation d'assurance responsabilité civile en cours de validité
pour les dommages causés aux tiers par l'animal.

10.2) Chiens de garde et de défense (2ème catégorie)


• L’American Staffordshire terrier,
• De race Rottweiler,
• De race Tosa,
• Non-inscrits à un livre généalogique reconnu par le ministère en
charge de l'agriculture et qui peuvent être rapprochés
morphologiquement des chiens de la race Rottweiler.

• Obligations :
– Les chiens de garde et de défense doivent être muselés et tenus en
laisse par une personne majeure :
• Sur la voie publique,
• Dans les transports en commun,
• Dans les lieux publics et, plus généralement, les locaux ouverts
au public,
• Dans les parties communes des immeubles collectifs,
• Obligation de vaccination antirabique,
• Une attestation d'assurance responsabilité civile en cours de
validité pour les dommages causés aux tiers par l'animal.

10.1.3) Les conditions d’obtention :


La détention d'un chien inscrit sur la liste des chiens catégorisés est interdite
aux personnes :
• Âgées de moins de 18 ans,
• Placées sous tutelle (sauf autorisation du juge des tutelles),
• Condamnées pour crime ou délit inscrit au bulletin n°2 du casier
judiciaire (pour les Étrangers, sur un document équivalent),
• Ayant fait l'objet d'une décision de retrait du droit de propriété ou
de garde d'un chien.
53
Domaine Droit

• Les démarches à effectuer :


– Formation du maître
• Toute personne souhaitant détenir un chien susceptible d'être
dangereux est tenue de suivre une formation pour obtenir une
attestation d'aptitude, indispensable à toute demande de permis
de détention.
– Évaluation comportementale du chien
• Le comportement de l'animal doit être évalué par un vétérinaire.
(Les chiens âgés de plus de 8 mois et de moins de 12 mois
doivent faire l'objet d'une évaluation comportementale).
• Le maire de la commune peut demander une évaluation
comportementale même sur un chien non catégorisé en cas de
doute sur sa dangerosité.
– Demande de permis de détention
• Le propriétaire ou le détenteur du chien doit déposer une
demande de permis à la mairie de son domicile (la préfecture de
police à Paris) ou l'adresser par courrier.
• La demande s'effectue par le biais du formulaire Cerfa
n°13996*01.
• Si la personne possède plusieurs chiens, une demande de permis
doit être formulée pour chaque animal.
• Lorsque le chien n'a pas atteint l'âge de 8 mois il ne peut faire
l'objet d'une évaluation comportementale. Un permis provisoire,
valable jusqu'à ce que le chien atteigne 1 an, peut alors être
délivré. La demande s'effectue par le biais du formulaire Cerfa
n°13997*01.

• Quelles sont les sanctions en cas de non-respect ?

• Défaut de justificatifs : Peut être puni d'une amende de 450 €


(responsabilité civile, vaccination antirabique, défaut de présentation du
permis de détention ou autre justificatif à la demande des forces de l'ordre,
défaut d'identification de l'animal).

• Défaut de permis :
– Détenir un animal susceptible d'être dangereux sans permis est puni
d'une amende de 750 €.
– Dans ce cas, le préfet, met en demeure le contrevenant de régulariser
sa situation dans un délai d'1 mois.
– A défaut de régularisation dans les délais :
– Le chien peut être placé en fourrière et euthanasié,
– Le contrevenant risque 3 mois d'emprisonnement et 3 750 €
d'amende et l'interdiction de détenir un animal (définitivement ou
temporairement).

54
Domaine Droit

Quelques questions pour vous tester !

Question n°22 : Cochez les affirmations correspondant à l'idée de


bien-être animal ? (3 réponses attendues)

Absence de douleur, lésion ou maladie.

Absence de peur et de détresse.

Forte punition quand l'animal n'écoute pas.

Possibilité d'exprimer des comportements normaux propre à son espèce.

Abandonner son animal lorsqu'il vieillit et qu'il coûte cher.

Question n°23 : Quels sont les rôles de la DDCSPP ? (3 réponses


attendues)

La sécurité des produits.

Vérifier la déclaration de revenu des éleveurs.

La protection économique des consommateurs.

Organisation des concours de sélection des races.

Conseiller sur l'animal et son environnement.

Question n°24 : Le passeport européen pour un animal, est un


document ? (2 réponses attendues)

Obligatoire pour tous les animaux domestiques.

Remis par la préfecture.

Remis par la DDCSPP, c'est elle qui gère le bien-être des animaux.

Sur lequel on retrouve les inscriptions des vaccinations.

Qui est valable toute la vie de l'animal.


Question n°25 : A partir de quel âge peut-on légalement acheter un
chien de 2ème catégorie seul ? (1 réponse attendue)

16 ans avec le consentement de ses parents.

18 ans.

19 ans sans le consentement de ses parents.

21 ans.

55
Domaine Transport

Domaine Transport
Le transport des animaux
Pour pouvoir effectuer des transports à but lucratif sur une distance supérieure à
65 km, le transporteur doit :
 Assurer le transport par une personne formée ;
 Obtenir une autorisation administrative ;
 Faire voyager les animaux dans un véhicule adapté.

1) Demande d’autorisation de type 1 :


Voyage de courte durée (8h maximum sur le territoire intracommunautaire-
Limitation à 12 h maximum en France)

- Demande d’autorisation de type 1 à demander à la DDPP. Elle est délivrée pour une
durée de 5 ans.

2) Demande d’autorisation de type 2 :


Pour les transports de plus de 12h en France
 Demande d’autorisation de type 2 à demander à la DDPP. Elle est délivrée pour
une durée de 5 ans.
 Certificat d’agrément du véhicule à demander à la DDPP. Délivrée après
vérification du ou des véhicule(s).

3) Le convoyeur :
Dans tous les cas, le convoyeur doit justifier d’une formation. Le Certificat d’Aptitude
Professionnelle pour le Transport d’Animaux Vivants (CAPTAV).

4) Le transport dans une voiture


Le chien doit être placé à l’arrière du véhicule et attaché avec un dispositif adapté.
Dans le cas de l’utilisation de caisses ou de cages de transport, celles-ci doivent être
facilement nettoyables. (Démontage)
Le nettoyage du véhicule et des outils de transport doit être fait après chaque transport.

5) Les règles à respecter :


Les moyens de transport, les conteneurs et leurs équipements doivent être conçus,
construits, entretenus et utilisés de manière à :
- Protéger les animaux contre les intempéries, les températures extrêmes et les
variations météorologiques défavorables.
- Eviter que les animaux ne puissent s’en échapper ou en tomber. Ils doivent
pouvoir résister aux contraintes dues aux mouvements : disposer de cloisons
pour séparer les animaux.
- Eviter les blessures et les souffrances et assurer la sécurité des animaux : ne
pas présenter d’arêtes blessantes.
- Présenter un plancher antidérapant.
- Etre étanche : plancher et cloisons (lucarnes ou orifices supérieurs à une
hauteur de 1.40m)
- Etre facilement nettoyables et désinfectables.
56
Domaine Transport

- Présenter une aération suffisante.

57
Domaine Transport

58
Domaine Transport

Quelques questions pour vous tester ?


Question n°26 : L'autorisation administrative pour effectuer le
transport d'animaux domestique est délivrée pour une durée de : (1
réponse attendue)

1 an.

3 ans.

5 ans.

7 ans.

10 ans.

Question n°27 : Pour un véhicule assurant le transport d'animaux


domestique, le nettoyage du véhicule et des outils de transport doit
être fait : (1 réponse attendue)

Une fois par mois.

Une fois par semaine.

Une fois par jour.

Après chaque transport.

Question n°28 : Comment appelle-t-on la personne organisant le


transport des animaux domestiques ? (1 réponse attendues).

Un chauffeur.

Un transporteur.

Un convoyeur.

Un conducteur.

Un musher.

Question n°29 : Comment doit-on transporter des animaux ? (3


réponses attendues)

Tout le monde a le droit du moment que l'on a le permis de conduire.

Il faut avoir une formation sur les bons gestes liés au transport d'animaux.

Si je transporte plusieurs espèces, il est préférable de les mettre dans des box hermétiques
pour ne pas qu'ils se sentent pas et ne se voient pas.

Les animaux doivent pouvoir se déplacer assez facilement.

Les animaux doivent pouvoir boire pendant le trajet.

59
Domaine Transport

60
Domaine Sélection

Domaine Sélection
1. Connaissance de la sélection canine
1.1) Classification de la FCI
La classification présentée est celle de la FCI
La FCI, reconnaît actuellement 347 races, classées en 10 groupes.
Les races sont la "propriété" d'un pays spécifique qui en établit le standard. Celui-ci
constitue la référence pour les éleveurs de chiens de la race concernée et pour
évaluer ces animaux lors des expositions tenues dans les pays membres.

Les races de chiens sont classées par les organisations cynophiles en groupes,
suivant une nomenclature visant à obtenir une certaine homogénéité.

Cette répartition est fondée sur la fonction du chien (chiens de troupeaux, chiens
d’agrément, …), mais aussi sur des critères morphologiques. Ces groupes sont
subdivisés en sections plus homogènes.

Cette classification n'a pas pour objectif premier une cohérence scientifique, mais a
été établie en fonction des expositions canines internationales.

Il est à noter que les classifications varient plus ou moins entre les différents
organismes cynophiles internationaux.

La Fédération Cynologique Internationale (F.C.I) a décidé de classifier les races de


chiens en 10 groupes :

Groupe 1 – Chiens de berger et de bouvier


Groupe 2 – Chiens de type Pinscher et Schnauzer – Molossoïdes – Chiens de
montagne et autres races
Groupe 3 – Terriers
Groupe 4 – Teckels
Groupe 5 – Chiens de type Spitz et de type primitif
Groupe 6 – Chiens courants, chiens de recherche au sang et races apparentées
Groupe 7 – Chiens d’arrêt
Groupe 8 – Chiens rapporteurs de gibier – chiens leveurs de gibier – chiens d’eau
Groupe 9 – Chiens d’agrément et de compagnie
Groupe 10 - Lévrier

61
Domaine Sélection

1.2) Les groupes de races


Groupe 1: Chiens de berger et bouvier:
Groupe 1. Chiens de berger et de bouvier (sauf chiens
de bouvier suisses) : 44 races réparties dans deux
sections.

Sections :
1 - Chiens de berger
2 - Chiens de bouvier

Le groupe 1 intègre les races de chiens dont la fonction était de rassembler et de


guider les troupeaux, soit de moutons (chiens de berger, excepté les chiens de berger
nordiques), soit de bovins (chiens de bouvier, excepté les chiens de bouvier suisses).

Laissés souvent seuls à la surveillance du bétail, ces chiens


ont appris à faire preuve d’initiatives et en ont gardé une
certaine indépendance. Restés néanmoins très proches de
l’homme, certains sont devenus d’excellents chiens de garde et
de défense. La disparition progressive des grands troupeaux
les cantonne aujourd’hui à cette tâche.

Groupe 2: Chiens de type Pinscher et Schnauzer – Molossoïdes-


Chiens de montagnes et autres races
Groupe 2. Chiens de type pinscher et schnauzer - molossoïdes - chiens de montagne
et de bouvier suisses : 53 races réparties en 4 sections.

Sections :
1 - Chiens de type pinscher et schnauzer
2 - Molossoïdes séparés en 2 types dogues et chiens de
montagne
3 - Bouviers suisses
4 - Autres races

Le principal lien entre les races de ce groupe est que pour la


majorité, elles ont été utilisées pour la garde, la défense ou la
protection (personnes, biens ou troupeaux) ; il y a toutefois
des exceptions avec des chiens qui sont de races de compagnie (affenpinscher,
pinscher nain).

62
Domaine Sélection

Groupe 3: Terriers
Groupe 3. Terriers : 34 races réparties en 4 sections
Sections :
1 - Terriers de grande et moyenne taille
2 - Terriers de petite taille
3 - Terriers de type bull
4 - Terriers de compagnie

Les races de ce groupe tirent leur nom de la terre, puisque leur spécialité était de
débusquer du gibier des terriers : chiens de chasse qui étaient destinés à débusquer
ou à poursuivre le gibier (rats, lapins, renards, blaireaux,...) jusque dans sa tanière.
Cette fonction leur a procuré un caractère bien déterminé, fait de courage et de
détermination.
Certaines races sont utilisées comme chiens courants tandis que d’autres obtenus par
croisement avec une race de dogue ont été orientées vers le combat.

Groupe 4 : Teckels
Groupe 4. Teckels : 1 race
Cette race est toutefois déclinée en 3 variétés, le teckel standard, le teckel nain et le
teckel de chasse au lapin (kaninchen), et pour chacune de ces variétés, 3 types de
pelage sont acceptés (poil ras, long ou dur).

Issus des Brachets allemands, ce chien est connu depuis


au moins le Moyen-âge. Longtemps utilisés pour la
chasse sous terre, en raison de leurs courtes pattes, ils
sont aujourd’hui à l’aise dans toutes les disciplines de
chasse. Son caractère aimable en fait également un
compagnon apprécié.

63
Domaine Sélection

Groupe 5 : chiens de type spitz et de type primitif


Groupe 5. Chiens de type spitz et de type primitif : 45 races réparties dans 8 sections

Sections :
1 - Chiens nordiques de traîneau
2 - Chiens nordiques de chasse
3 - Chiens nordiques de garde et de berger
4 - Spitz européens
5 - Spitz asiatiques et apparentés
6 - Type primitif
7 - Type primitif de chasse
8 - Type primitif de chasse avec crête sur le dos

Ce groupe se compose de toutes les variétés de Spitz, les chiens nordiques et les
races dites primitives (races semi sauvages d’Afrique ou d’Asie ayant peu évolué).
Si les 2 premières catégories sont employées pour la chasse, la protection des biens
ou l’attelage de traîneaux, la troisième ne trouve son utilité que dans la chasse

Groupe 6 : chiens courants, chiens de recherche au sang et races


apparentées
Groupe 6. Chiens courants, chiens de recherche au sang et races apparentées : 71
races réparties en 3 sections.

Sections :
1 - Chiens courants (66 races)
2 - Chiens de recherche au sang (3 races)
3 - Races apparentées (2 races)

Le chien courant est un type de chien de chasse destiné à suivre et pister le gibier à
l'odeur et non à la vue, contrairement à d'autres types de chiens de chasse.
Ils sont réputés avoir un odorat particulièrement développé et sont également
caractérisés par leur endurance et leur capacité à suivre le gibier sur de longues
distances sur des terrains difficiles et parfois accidentés ; ils peuvent aussi avoir pour
fonction de ramener le gibier.
64
Domaine Sélection

La plupart peuvent être utilisés pour chasser en meute, mais certains sont également
utilisés individuellement comme limiers. De nombreux chiens courants sont également
utilisés en tant que chiens de recherche au sang, c’est-à-dire poursuivant et rapportant
le gibier blessé.

Les chiens courants sont classés en 3 sections, en fonction de leur taille.

Schématiquement, les chiens courants de grande taille, plus rapides seront employés
préférentiellement pour la chasse à courre, tandis que les plus petits (bassets) seront
plutôt destinés à la chasse à pied et pourront grâce à leurs courtes pattes, pénétrer
dans les végétations les plus denses pour débusquer le gibier, là où le grand chien ne
peut aller.

Leurs atouts sont un flair remarquable, une grande résistance et une voix qui porte.

Les chiens de la section 2 de recherche au sang, sont


des races qui à l'origine sont exclusivement destinées à
la recherche du grand gibier blessé et sont capables de
suivre une trace laissée plus de 24h auparavant.

Enfin, les 2 races de la section 3, dalmatien et chien de Rhodésie à crête


dorsale, sont un peu classées dans ce groupe par défaut, puisqu'il s'agit de
races qui bien qu'ayant à l'origine une fonction de chien courant, sont
aujourd'hui rarement utilisées pour la chasse et sont le plus souvent dévolues
au rôle de chien de compagnie.

Groupe 7 : chiens d’arrêt


Groupe 7. Chiens d'arrêt : 36 races réparties en 2 sections

Sections :
1 - Chiens d’arrêt continentaux
2 - Chiens d’arrêt britanniques et irlandais

Les chiens de ce groupe sont des chiens de chasse dont la fonction est de chercher
le gibier au flair et qui marquent instinctivement l'arrêt lorsqu'ils l'ont repéré. Ils se figent
et pointent, braquent leur nez dans la direction où se trouve le gibier (d'où le nom de
pointer ou braque, de certaines races), indiquant au chasseur où se trouve la proie.
C'est donc la fonction qui a été le critère déterminant pour intégrer les races dans ce
groupe, qui rassemble des chiens de types morphologiques différents : braques,
épagneuls, griffons, pointers et setters. Sur un critère d'utilisation, des races de chiens
de type épagneul sont également présents dans le groupe 8.

65
Domaine Sélection

Groupe 8 : chiens rapporteurs de gibier – chiens leveurs de gibier et chiens


d’eau

Groupe 8. Chiens rapporteurs de gibier - chiens leveurs de gibier - chiens d'eau : 22


races réparties en 3 sections

Sections :
1 - Chiens de rapport
2 - Chiens leveurs
3 - Chiens d’eau

Les races qui composent ce groupe comprennent des chiens très spécialisés, dont le
travail complète souvent celui des autres chiens de chasse, que ce soit les retrievers,
rapporteurs de gibier tiré, les spaniels qui traquent le gibier dans les terrains les plus
accidentés ou les chiens d’eau qu’aucune mare ou marais ne rebute.
Bien que parfaitement adapté à la chasse et élevés pour cette utilisation, ces chiens
trouvent de plus en plus leur place au foyer en raison d’un caractère souple et très
amical.

Groupe 9 : chiens d’agrément et de compagnie


Groupe 9. Chiens d'agrément et de compagnie : 25 races réparties en 11 sections
Sections :
1 - Bichons et apparentés
2 - Caniches
3 - Chiens belges de petite taille
4 - Chiens nus
5 - Chiens du Tibet
6 - Chihuahua
7 - Épagneuls anglais de compagnie
8 - Épagneuls japonais et pékinois
9 - Épagneuls nains continentaux
10 - Kromfohrländer
11 - Molossoïdes de petite taille

Toutes les races du groupe 9 appartiennent à l’origine à l’un des groupes présentés
mais ont comme dénominateur commun leur souplesse de caractère, leur attachement
à l’Homme et leur absence d’agressivité ce qui en a fait des compagnons privilégiés.

66
Domaine Sélection

Groupe 10 : lévriers
Groupe 10. Lévriers : 13 races réparties en 3 sections
Sections :
1 - Lévriers à poil long ou frangé
2 - Lévriers à poil dur
3 - Lévriers à poil court

Les chiens de ce groupe de races sont des chiens de chasse (le mot lévrier dérive
d'ailleurs du mot lièvre) et sont issus de races très anciennes. Ils étaient destinés à la
chasse à vue : leur forme de tête étroite et allongée (dolichocéphale) leur confère un
champ de vision large et ces races étant souvent de grande taille, leur regard peut
porter au loin. Après avoir repéré le gibier, le lévrier a pour mission de le poursuivre et
de le rattraper à la course.
Contrairement aux chiens courants qui présentent des qualités d'endurance, les
lévriers sont caractérisés par leur vitesse que permet leur morphologie (membres
longs, dos souple, ...) et leur musculature puissante.

Les lévriers étaient utilisés en terrains découverts, vastes plaines ou déserts.

Depuis l’interdiction de leur utilisation à la chasse, certaines races ont été


sélectionnées pour des activités sportives (courses, poursuite à vue,) ou comme
chiens de compagnie.

Toutes les races de lévriers ne sont toutefois pas regroupées dans ce groupe 10,
puisqu'on trouve dans le groupe 5 quelques races primitives de type lévrier ou
apparenté (chien du Pharaon, Cirneco de l'Etna, Podenco d'Ibiza,...).

1.3) La promotion et la gestion des races en France


1.3.1) La société centrale canine :
1. Son but :
La promotion et l’amélioration des races de chiens en France.
Coordonner les actions et les activités de ses membres.
La promotion et la protection des divers rôles du chien dans la société.

2. Ses missions
Tenue du livre des origines française (LOF)
Tenue du registre national des identifications (jusqu’en 2013)
Délivrance des pièces officielles (certificats de naissances, pedigree…)
http://www.scc.asso.fr/

1.3.2) Les clubs de races


Un Club de race (ou Association de race) est une association à but non lucratif dont le rôle est
d’assurer l’amélioration d’une race donnée, de mieux la faire connaître et de l’établissement
du Standard (pour une race française) ou de la divulgation du Standard reconnu (pour une
race étrangère).

2. Le Livre des Origines Français (1885)


67
Domaine Sélection

 Seuls les chiens inscrits au LOF ont droit à l'appellation « chien de race », Un
chien LOF possède un pedigree (document officiel comportant la généalogie
du chien et qui certifie l’exactitude de ses origines). Il est obtenu après
l’inscription définitive au LOF.
 Un chiot issu de deux parents LOF peut recevoir un certificat de naissance et
être inscrit provisoirement au LOF mais il ne sera inscrit définitivement au LOF
qu’après passage devant un juge (expert-confirmateur ou spécialisé de cette
race) qui confirmera qu’il correspond bien au standard de la race. Le juge signe
alors le certificat de naissance, qu’il faut retourner à la Société Centrale Canine.
Suite au règlement (25 €), La SCC renverra alors le pedigree définitif.
 Il n'y a pas d'âge maximum pour que votre chien soit confirmé mais un âge
minimum (taille adulte atteinte),
 Ces examens de Confirmation se font généralement lors des expositions
canines ou séances de confirmation organisées par le Club de race, qui se
déroulent régulièrement en France.
Pour inscrire son chien au LOF, il existe plusieurs moyens selon le cas qui se présente :
- Inscription "au titre de la descendance" si ses parents sont déjà inscrits définitivement au
LOF (donc après leur Confirmation) et après que le chiot soit à son tour désigné conforme
au standard de sa race par un juge lors de sa Confirmation.
- Inscription "à titre initial" pour un chien sans origine (parents non LOF) qui est reconnu
conforme au standard par un juge lors de sa Confirmation.
- Inscription "au livre d’attente" si le livre d’origine de la race du chien est fermé (ce qui
arrive sur demande du Club de race et après autorisation du Ministère de l’Agriculture
lorsque la population de chiens est importante). Après 3 générations inscrites au Livre
d’Attente, les chiots pourront être inscrits au LOF.
- Inscription "au titre de l’importation » s’il s’agit d’un chien importé et inscrit à un livre
généalogique étranger reconnu par la SCC (Voir les livres reconnus par la SCC) et
après Confirmation de ce chien par un juge en France.

TOP RACES
1 Berger Australien
2 Berger Belge
3 Staffordshire Bull Terrier
4 Golden Retriever
5 Berger Allemand
6 American Staffordshire Terrier
7 Labrador
8 Bouledogue Français
9 Cavalier King Charles
10 Chihuahua
SCC 2018

3. Espérance de vie chez le chien


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Domaine Sélection

• En 10 ans, l'espérance de vie a augmenté d'au moins 20 % chez le chien.


• Moyenne : 11,3 à 13 ans toutes races confondues selon les différentes études.
• Tous les chiens n’ont pas la même espérance de vie
 Les petites races ont une espérance de vie plus longue que les grandes races :
- Grandes races : 8 - 9 ans
- Petites races : 12 - 13 ans

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Domaine Sélection

Quelques questions pour vous tester ?

Question n°30 : La Fédération Cynologique Internationale (FCI) a


décidé de classer les races de chiens en : (1 réponse attendue).

2 groupes.

5 groupes.

10 groupes.

20 groupes.
Question n°31 : Cocher les races de chiens appartenant au groupe
1 de la FCI : (3 réponses attendues).

Berger Allemand.

Doberman.

Border Collie.

Malinois.

Labrador.

Question n°32 : Les terriers ont généralement un caractère : (1


réponse attendue).

Souple et amical.

Peureux et angoissé.

Courageux et déterminé.

Question n°33 : Les chiens courants sont : (1 réponse attendue).

Des chiens de traîneau.

Des chiens de chasse.

Des chiens de berger.

Des chiens d'assistance.

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Quelques textes et documents de référence

Arrêté du 31 juillet 2012 (modifié au 7 juillet 2016) relatif aux mentions essentielles
devant figurer sur les équipements utilisés pour la présentation des animaux de
compagnie d’espèces domestiques en vue de leur cession ainsi qu’au contenu du
document d’information et de l’attestation de cession mentionnés au I de l’article L.
214-8 du code rural et de la pêche maritime.

Arrêté du 31 juillet 2012 (modifié au 7 juillet 2016) relatif aux modalités de demande
et de délivrance du certificat de capacité destiné à l’exercice des activités liées aux
animaux de compagnie d’espèces domestiques ainsi qu’aux modalités d’actualisation
des connaissances du titulaire de ce certificat.

Arrêté du 3 avril 2014 fixant les règles sanitaires et de protection animale auxquelles
doivent satisfaire les activités liées aux animaux de compagnie d’espèces
domestiques relevant du IV de l’article L. 214-6 du code rural et de la pêche maritime
et son annexe.

Arrêté du 16 juin 2014 relatif à l’action de formation pour l’obtention du certificat de


capacité pour les personnes exerçant des activités liées aux animaux de compagnie
d’espèces domestiques et à l’habilitation des organismes de formation assurant cette
action.
Les articles R214-27-1 et suivants du code rural et de la pêche maritime.

S’agissant des règles relatives aux Installations Classées, les conditions


d’aménagement et de fonctionnement des locaux sont régies par deux arrêtés
d’application :
Arrêté du 22 octobre 2018 relatif aux prescriptions générales applicables aux
installations classées soumises à déclaration sous la rubrique n°2120.
Arrêté du 22 octobre 2018 relatif aux prescriptions générales applicables aux
installations relevant du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique n° 2260 de la
nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement.

Arrêté du 22 octobre 2018 fixant les règles techniques auxquelles doivent satisfaire
les installations renfermant des chiens soumises à autorisation au titre du livre V du
code de l’environnement.

Un registre d’entrées et de sorties. Ce registre doit être dûment renseigné et être


conforme au modèle Cerfa n° 50-4510.

Un registre de suivi sanitaire des animaux qui comporte les soins prodigués aux
animaux. Ce registre est conforme au Cerfa n° 50-4511. Il doit également établir, en
collaboration avec un vétérinaire de son choix, un règlement sanitaire régissant les
conditions d’exercice de son activité.
La loi de janvier 2016 concernant les éleveurs

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Formulaire CERFA 15045*3 de déclaration d’activité des professionnels exerçants des
activités en lien avec les animaux de compagnie d’espèces domestiques

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CORRECTION DES QUETIONS :

LOGEMENT :
Question n°1 : Concernant le local de quarantaine : (3 réponses
attendues)

Il n'est pas obligatoire pour un élevage soumis à autorisation.

Il permet l'observation du nouvel arrivant.

Il permet l'adaptation à une nouvelle ambiance.

Il doit être isolé des autres boxes, désinfectable, et avoir du matériel dédié.

Il peut recevoir les chiens malades de l'élevage ou de la pension.

Question n°2 : Concernant le local d'infirmerie : (2 réponses attendues)

Il n'est pas obligatoire pour un élevage soumis à autorisation.

Il permet l'observation et le soin d'un chien malade ou blessé.

Il doit être isolé des autres boxes, désinfectable, et avoir du matériel dédié.

Il permet le stockage du tous les produits chimiques de tout l'élevage et/ou pension.

Question n°3 : Concernant l'entretien des locaux, Le nettoyage quotidien avec


un détergent : (3 réponses attendues).

Permet d'éliminer les déjections.

Permet d'éliminer la matière organique.

Détruit le biofilm.

Tue les germes tels que les bactéries.

Tue les virus et les parasites.

Question n°4 : Concernant le sol du logement, comment doivent il être conçus :


(1 réponse attendue)

En terre battue et bien tassé.

En bois.

Recouvert d'une bâche PVC pour assurer l'imperméabilisation du sol.

En béton imperméable.

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ALIMENTATION :
Question n°5 : Pour évaluer une alimentation adaptée vous tiendrez
compte : (2 réponses attendues)

De la quantité d'urine émise par le chien.

De la consistance des selles.

Du brillant du pelage.

De la longueur des ongles.

Question n°6 : évaluer l'état d'embonpoint du chien vous


observerez : (2 réponses attendues)

Les saillies des os pelviens.

Les saillies des vertèbres cervicales.

L'épaisseur des doigts des pattes avant.

Le creux de l'abdomen.

Question n°7 : Pour fixer une alimentation spécifique et équilibrée


vous tiendrez compte : (2 réponses attendues)

De l'humeur du chien.

De son aptitude au jeu.

De sa période de croissance.

De son niveau d'entraînement sportif.

Question n°8 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses


attendues)

Une bonne digestibilité est la qualité première d'un aliment.

L'embonpoint n'est pas un critère sérieux d'analyse d'une alimentation adaptée.

Il y a un lien étroit entre l'alimentation et le système immunitaire.

L'eau ne fait pas partie de l'alimentation.

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REPRODUCTION :
Question n°9 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses
attendues)

Le chiot double son poids de naissance en une semaine en moyenne.

L'éleveur ne doit pas peser les chiots avant 10 jours pour des raisons sanitaires.

L'éleveur ne doit pas peser les chiots avant 10 jours pour éviter une crise d'éclampsie
chez la chienne.

Si la maternité est trop chauffée les chiots sont éparpillés dans la caisse de mise bas.

Question n°10 : Donner la ou les bonnes affirmations. (1 réponse


attendue)

On appel porteur sain un sujet qui exprime une tare génétique mais qui est en bonne
santé

Deux reproducteurs porteurs sains pour une tare ne pourront pas avoir de descendants
exprimant cette tare.

Si 2 parents sont atteints d'une tare génétique il faut attendre plusieurs générations pour
reproduire cette tare.

Pour une tare génétique, il y a des porteurs sains parce que le gène responsable est
récessif.

Question n°11 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses


attendues)

Les chiots naissent sourds et aveugles.

Les chiots ouvrent les yeux au moment du sevrage.

Il est possible de vermifuger un chiot à 20 jours.

Il faut attendre la fin du sevrage pour vermifuger un chiot.

Question n°12 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses


attendues)

La chienne consomme les placentas.

La chienne rassemble les placentas dans un coin de la caisse de mise bas.

La chienne régurgite les placentas pour nourrir ses chiots.

La production de lait atteint son maximum à la 3ème semaine.

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SANTE ANIMALE :
Question n°13 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses
attendues)

La congestion des yeux n'est pas un signe de bonne santé.

La congestion des yeux est toujours associée à une plaie.

Les yeux sont normalement brillants.

Les yeux du chien larmoient quand le chien est triste.

Question n°14 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses


attendues)

Un chien en bonne santé est curieux.

Le chien n'est pas habituellement joueur.

Le chien ne joue qu'en présence d'un autre chien.

Un chien aime bondir et courir.

Question n°15 : Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses


attendues)

Une étrille sert à couper les ongles.

Une étrille sert à nettoyer les oreilles.

Une étrille sert à l'entretien du pelage.

Un poil brillant est signe de bonne santé.

Question n°16 : Parmi les signes de mauvaise santé vous pouvez


citer : (2 réponses attendues)

Boire d'avantage.

Rechercher de l'ombre.

Boiter d'une patte avant.

Ne pas voir les côtes du chien.

Question n°17 Donner la ou les bonnes affirmations. (2 réponses


attendues)

Le nez du chien est normalement humide.

Le nez du chien est normalement sec.

Un liquide coule du nez quand il fait chaud et c'est normal.

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Le chien transpire au niveau du nez.
COMPORTEMENT :
Question n°18 : Durant l'adolescence le chien peut : (3 réponses
attendues)

Ne pas tenir compte des demandes de l'humain.

Se heurter avec ses congénères.

Augmenter ses capacités visuelles.

Surveiller et gérer les déplacements.

Dormir énormément.

Question n°19 : Pendant la période néonatale le chiot développe des


réflexes primaires, lesquels ? : (3 réponses attendues)

Le réflexe labial.

Le réflexe photo moteur.

Le réflexe de Pavlov.

Le réflexe de fouissement.

Le réflexe de soutien.

Question n°20 : Pour qu'un chien réponde à un ordre, il faut : (2


réponses attendues).

Crier très fort.

Utiliser des mots courts et simples.

Être sûr de soi.

L'intimider.

Utiliser la langue de son pays d'origine.

Question n°21 : Durant ses premières semaines de vie, le chiot va


apprendre : (2 réponses attendues)

À contrôler ses mâchoires.

Que les humains sont gentils.

Qu'il appartient à l'espèce chien.

À monter la garde.

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DROIT :
Question n°22 : Cochez les affirmations correspondant à l'idée de
bien-être animal ? (3 réponses attendues)

Absence de douleur, lésion ou maladie.

Absence de peur et de détresse.

Forte punition quand l'animal n'écoute pas.

Possibilité d'exprimer des comportements normaux propre à son espèce.

Abandonner son animal lorsqu'il vieillit et qu'il coûte cher.

Question n°23 : Quels sont les rôles de la DDCSPP ? (3 réponses


attendues)

La sécurité des produits.

Vérifier la déclaration de revenu des éleveurs.

La protection économique des consommateurs.

Organisation des concours de sélection des races.

Conseiller sur l'animal et son environnement.

Question n°24 : Le passeport européen pour un animal, est un


document ? (2 réponses attendues)

Obligatoire pour tous les animaux domestiques.

Remis par la préfecture.

Remis par la DDCSPP, c'est elle qui gère le bien-être des animaux.

Sur lequel on retrouve les inscriptions des vaccinations.

Qui est valable toute la vie de l'animal.

Question n°25 : A partir de quel âge peut-on légalement acheter un


chien de 2ème catégorie seul ? (1 réponse attendue)

16 ans avec le consentement de ses parents.

18 ans.

19 ans sans le consentement de ses parents.

21 ans.

78
TRANSPORT :
Question n°26 : L'autorisation administrative pour effectuer le
transport d'animaux domestique est délivrée pour une durée de : (1
réponse attendue)

1 an.

3 ans.

5 ans.

7 ans.

10 ans.

Question n°27 : Pour un véhicule assurant le transport d'animaux


domestique, le nettoyage du véhicule et des outils de transport doit
être fait : (1 réponse attendue)

Une fois par mois.

Une fois par semaine.

Une fois par jour.

Après chaque transport.

Question n°28 : Comment appelle-t-on la personne organisant le


transport des animaux domestiques ? (1 réponse attendues).

Un chauffeur.

Un transporteur.

Un convoyeur.

Un conducteur.

Un musher.

Question n°29 : Comment doit-on transporter des animaux ? (3


réponses attendues)

Tout le monde a le droit du moment que l'on a le permis de conduire.

Il faut avoir une formation sur les bons gestes liés au transport d'animaux.

Si je transporte plusieurs espèces, il est préférable de les mettre dans des box
hermétiques pour ne pas qu'ils se sentent pas et ne se voient pas.

Les animaux doivent pouvoir se déplacer assez facilement.

Les animaux doivent pouvoir boire pendant le trajet.

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SELECTION :
Question n°30 : La Fédération Cynologique Internationale (FCI) a
décidé de classer les races de chiens en : (1 réponse attendue).

2 groupes.

5 groupes.

10 groupes.

20 groupes.

Question n°31 : Cocher les races de chiens appartenant au groupe


1 de la FCI : (3 réponses attendues).

Berger Allemand.

Doberman.

Border Collie.

Malinois.

Labrador.

Question n°32 : Les terriers ont généralement un caractère : (1


réponse attendue).

Souple et amical.

Peureux et angoissé.

Courageux et déterminé.

Question n°33 : Les chiens courants sont : (1 réponse attendue).

Des chiens de traîneau.

Des chiens de chasse.

Des chiens de berger.

Des chiens d'assistance.

Votre score : ……. / 33.


Si vous étiez au vrai test il vous aurait fallu 20 bonnes réponses !

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Bibliographie :
Textes réglementaires :
Arrêté du 25 octobre 1982
Arrêté 3 avril 2014 (NOR : AGRG1407261A)
Arrêté 8 décembre 2006 (NOR : DEVP0700015A)
ICPE : Décret n°2018-900 du 22 octobre 2018
Code civil et rural
Arrêté du 3 avril 2014
Code pénal et civil
Site internet I-CAD
Arrêté du 31 juillet 2012 : mentions essentiels
Arrêté du 29 juillet 2013
Loi du 6 janvier 1999 et l’arrêté du 21 avril 1999
Règlement (CE) n°1/2005 du 22 décembre 2004 relatif à la protection des animaux en
cours de transport et les opérations annexes.
– Le Code rural, livre II, titre 1er, chapitre IV, section 4 « transport des animaux vivants
»
-Règlement (CE) no 1/2005 du Conseil relatif à la protection des animaux pendant le
transport et les opérations annexes
Arrêté du 11 aout 2006 fixant la liste des races et variétés d’animaux domestiques
Ouvrages :
Guide pratique des élevages canin et félin
Encyclopédie du chat – tomes 1, 2 et 3 - Royal Canin – Jean-Pierre Vaissaire
Guide des professionnels de l’animalerie (Aniwa SAS)
Le grand livre des chats Ed De VECCHI
Encyclopédie du chien Royal Canin
Guide pratique des élevages canin et félin (Ed Point Vétérinaire)
Génétique et sélection chez le chien B. Denis
Site internet :
http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/exploitation-agricole/obtenir-un-
droit-une-autorisation/article/demander-une-autorisation-de «
mesdemarches.agriculture.fr
Le transport des animaux : principaux éléments du nouveau règlement
http://www.haute-savoie.gouv.fr/Politiques-publiques/Vos-animaux/Animaux-de-
compagnie/Transport-des-animaux-vivants
https://agriculture.gouv.fr/bien-etre-animal-conditions-delevage-et-transport-des-
animaux
https://agriculture.gouv.fr/bien-etre-animal-conditions-delevage-et-transport-des-
animaux
https://eur-lex.europa.eu/legal-
content/FR/TXT/HTML/?uri=LEGISSUM:f83007&from=FR : Règles européennes
relatives au bien-être des animaux pendant le transport
https://www.centrale-canine.fr
https://www.loof.asso.fr

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