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La propreté d'un animal est un facteur majeur de son état de santé et de son bien-être.
A- Pelage / Plumage
Un mammifère peut être lavé plusieurs fois par semaine. Il s'agit de s'assurer que les
shampoings utilisés sont bien spécifiques de la peau des espèces concernées afin de ne pas perturber
la flore cutanée.
Pour les oiseaux, une brumisation à l'eau claire est réalisable régulièrement. Un récipient avec
de l'eau claire destiné au bain toutefois la meilleure solution car il permet à l'oiseau d'aller se baigner
à son propre rythme.
B- Oreilles
Des oreilles saines sont des oreilles propres. Pour entretenir cet état, il est possible d'utiliser
des produits nettoyants spécialisés.
Il faut introduire le produit nettoyant dans le conduit auditif, masser le conduit
entièrement Laisser l'animal secouer la tête et essuyer le surplus. Réitérer jusqu'à ce que le conduit
soit propre. Ces actions sont d'autant plus importantes que les races concernées sont à oreilles
tombantes. On évitera de nettoyer les oreilles avec du coton (ou des coton-tiges), on préférera
l'utilisation de compresses non tissées (les compresses tissées peuvent avoir une action irritante).
C- Yeux
Les yeux et les zones périphériques saines doivent être propres et ne doivent pas couler. Pour
entretenir cet état, il est possible d'utiliser des produits nettoyants spécialisés.
De nombreux rongeurs peuvent nécessiter une hygiène des yeux régulière. Les oiseaux peuvent
aussi le nécessiter.
D- Griffes
Si on doit couper les griffes d'un lapin ou d'un perroquet, il faut veiller à utiliser du matériel
adapté et propre et à ne pas faire saigner l'animal pendant la coupe. Les points de repère anatomiques
sur les griffes sont importants à bien vérifier avant chaque coupe.
Un animal en bonne santé : boit, mange, se déplace, respire normalement, émet des
selles en quantité et qualité normales, interagit avec ses congénères et son environnement.
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Pour les mammifères (lapins ; rongeurs ; ...):
activité normale
poil brillant, sans zones dépilées ni collées (autour du nez ; des yeux ; de l'anus ou d'une plaie)
température normale pour les espèces concernées (mammifères...)
Exemple : Oiseaux.
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Signes Hypothèses Marche à suivre
Abattement ; Animal
isolé des autres ou sur Signe non spécifique :
le fond de la cage en maladie infectieuse, 1. Animal placé en infirmerie
boule
Anorexie ; l’animal ne 2. Regarder l’animal du bout
Signe non spécifique :
mange plus et/ou ne du bec jusqu’au bout de la
maladie infectieuse
boit plus queue et noter les autres
Plumes collées autour Conjonctivite, pathologie points qui paraissent
des yeux des paupières … anormaux
Gastro-entérites
Diarrhées ; vers dans
infectieuses ; 3. Regarder les autres animaux
les selles ; sang dans
alimentaires ; parasitaires, de la cage et des cages voisines
les selles
autres….
Peau anormale : PUIS
croutes sur les pattes, Gale ; autres ectoparasites,
croutes sur le bec; kystes plumeux… 4. Appeler le vétérinaire en lui
« boule »… donnant toutes les
Démangeaisons Poux ; Mue informations
A- Maladie infectieuse
C'est une maladie provoquée par la transmission d'un micro-organisme (virus, bactérie,
parasite, champignon) appelé également agent infectieux.
On aura donc parmi les maladies infectieuses, des maladies
- Virales : Rage chez les Mammifères à tous âges (zoonose réglementée)
PBFD chez les psittacidés
Lorsque les animaux vivent en collectivité, les critères de suspicion sont souvent liés à ces deux
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paramètres :
La morbidité d'une maladie : c'est le nombre d'individus malades ou le nombre de cas de la
maladie dans une population déterminée, à un moment donné.
Le taux de mortalité : c'est le nombre de décès annuel sur le nombre d'individus dans une
population.
Les éléments de suspicion d'apparition d'une maladie infectieuse sont une
augmentation du nombre d'animaux malades présentant des symptômes similaires et éventuellement
d'une augmentation du taux de mortalité.
B- Maladie alimentaire
C'est une maladie due à un déséquilibre de l'alimentation, soit par excès (de sucres, de
protéines, de lipides, de vitamines...) soit par défaut (vitamines, minéraux...) pouvant avoir des
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répercussions sur l'état de santé.
Exemples de maladies nutritionnelles : obésité, rachitisme, scorbut.
Le cobaye est le seul rongeur incapable de synthétiser la vitamine C en raison d’une déficience
naturelle en oxydase L gluconolactone, enzyme hépatique nécessaire à sa synthèse.
Une carence en vitamine C entraîne assez rapidement :
un déchaussement/perte des dents ; une inflammation des gencives, douleurs dentaires,
malocclusions ; difficultés de locomotion ; croissance osseuse perturbée ; déformation des
articulations ; inflammation/hémorragies musculaires ; atteintes podales (pododermatites
érythémateuses puis ulcératives) ; mauvaise cicatrisation des plaies ; anorexie ; poil terne, sec, piqué ;
dégradation de l'état général ; retard de croissance, amaigrissement ...
C- Intoxication
C'est une maladie qui apparaît suite à la mise en contact avec un toxique. Par exemple, la
consommation de raticide (souvent des anticoagulants) peut entraîner la mort de l'animal en
l'absence de traitement. De même l'administration d'un médicament non adapté à un animal peut
induire une grande toxicité, par exemple certains antibiotiques contre-indiqués chez le lapin. On sait
aussi que certains produits (ivermectines par exemples) présentent des risques chez certaines
espèces (abeilles).
Pour éviter les intoxications : ne jamais traiter les animaux sans avis médical, ne jamais laisser
les animaux hors d'un container ou d'une cage adaptée.
Le coryza est une maladie fréquente des lapins en collectivité. Elle illustre les notions de
période de risque, d'immunité du jeune et de l'adulte ainsi que les notions de prévention et de
mesures sépcifiques à mettre en place en collectivité.
- Immunité :
La première immunité d'un jeune lapin provient du premier lait de sa mère : le
colostrum. En effet ce colostrum est riche en anticorps qui vont le protéger contre les maladies contre
la mère est vaccinée et celle pour lesquelles elle a une immunité efficace. Les anticorps, protéines de
l'immunité, vont protéger le lapin tant qu'ils seront présents dans son corps.
- Exposition au risque
Lorsque les jeunes animaux sont transportés et qu'ils changent d'environnement, ils
sont stressés. Une des conséquences de ce stress est une chute d'immunité qui se traduit par
l'apparition d'un syndrôme coryza (éternuements, jetage).
- Prévention :
Cette maladie est contagieuse. Elle se transmet entre animaux par contact direct ou par
l'intermédiaire de supports. Les lieux de regroupement sont donc des endroits très à risque. Une
quarantaine à l'arrivée est donc une mesure indispensable pour protéger les autres lapins et limiter
les conséquences de cette période de risques.
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IV. Premiers soins simples.
A- Mesures sanitaires
Nettoyage et désinfection réguliers, quarantaine des nouveaux arrivants, isolement des
animaux malades et nettoyages du matériel utilisé par ses animaux.
B- Mesures médicales
Vaccination et traitements anti-parasitaires internes (vermifuge) et externes (anti-puces, anti-
poux...)
Ces traitements sont indispensables lorsque les animaux vivent en collectivité. Rongeurs,
oiseaux etc...doivent faire l'objet de protocoles spécifiques.
CRITÈRES RECOMMANDATIONS
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Acclimatation Nouveaux arrivants : Installation dans des cages propres.
Observation des oiseaux pendant quelques temps après introduction dans la cage afin de
s’assurer que les animaux ne présentent pas de comportementaux anormaux.
Soins préventifs Pendant toute la durée du traitement, les oiseaux ne sont pas autorisés à la vente. Ils doivent
être en quarantaine ou à défaut il doit être fait mention sur l’étiquette clairement la date de
disponibilité des animaux.
Soins préconisés Antiparasitaire externe : TOUS doivent être traités. Traiter les animaux un par un avant de les
Aucun soin ne introduire dans la cage. A renouveler en fonction de la durée du séjour et sur prescription du
doit être vétérinaire.
systématique
mais réalisé en Antiparasitaire interne : TOUS doivent être traités. Intégration du produit (sur prescription
fonction des vétérinaire) à l’eau de boisson le lendemain de l’arrivage. A renouveler selon la durée du séjour et sur
besoins. prescription du vétérinaire.
Soins occasionnels
En fonction des espèces, de l’historique des réceptions récentes et de l’état des animaux à la
réception.
Anti- infectieux : sur prescription vétérinaire il est possible de traiter des animaux en action
préventive.
VI. Urgences
L'urgence vitale est très difficile à gérer. Le réflexe le meilleur et de tenter de joindre un
vétérinaire et de suivre ses indications.
En cas d'hémorragies liées à un accident, il faut effectuer une compression directe sur la plaie
pendant au moins 5 minutes, jusqu'à ce que le saignement cesse (ou jusqu'à l'application d'un
pansement compressif par un vétérinaire). On peut également arrêter le saignement par un point de
compression sur une artère en amont de l'hémorragie. Pour prévenir le risque d'hémorragie il faut
éviter de mettre les animaux en contacts avec des objets coupants et on s'assure que les animaux
peuvent cohabiter ensemble sans se battre.
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En cas d'hypothermie, l'animal doit être réchauffé rapidement, en le plaçant sous une lampe
chauffante (attention à la distance pour ne pas le brûler), à l'aide de bouillotte (bien emballée pour ne
pas le brûler) ou d'un tapis chauffant. Il faut vérifier sa température régulièrement quand cela est
possible.
Le cas d'hyperthermie n'est généralement pas un cas d'urgence.
En cas d'intoxication, il convient d'essayer de trouver en priorité le produit incriminé. En effet, les
traitements sont très différents selon les familles de toxiques. Sans ces informations, les traitements
restent bien souvent « symptômatiques ».
A- Première catégorie
Les dangers sanitaires de première catégorie regroupent les organismes nuisibles - nouveaux ou persistants
– pouvant avoir un impact sur la santé publique et/ou l'économie de la filière. Ils nécessitent la mise en place
de mesures obligatoires par l'intervention de l'Etat.
B- Deuxième catégorie
les risques sont de moindre gravité, mais nécessitent toute de même la mise en œuvre de mesures adéquates
sur décision de l'état ou des acteurs concernés selon un programme collectif volontaire.
C- Troisième catégorie
Des mesures peuvent être mise en place à titre privé.
L'évaluation des risques infectieux, prescrite par le décret n° 94-352 du 4 mai 1994, est
effectuée sur la base d'un classement des agents biologiques en 4 groupes, en fonction de l'importance
du risque d'infection qu'ils représentent :
A- le groupe 1
comprend les agents biologiques non susceptibles de provoquer une maladie chez l'homme.
B- le groupe 2
comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez l'homme et constituer
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un danger pour les travailleurs ; leur propagation dans la collectivité est peu probable ; il existe
généralement une prophylaxie ou un traitement efficaces.
C- le groupe 3
comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez l'homme et
constituer un danger sérieux pour les travailleurs ; leur propagation dans la collectivité est possible
mais il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficaces.
D- le groupe 4 :
comprend les agents biologiques qui provoquent des maladies graves chez l'homme et constituent un
danger sérieux pour les travailleurs ; le risque de propagation dans la collectivité est élevé ; il n'existe
généralement ni prophylaxie ni traitement efficaces.
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