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Les caractéristiques de la

puce.
Il existe une grande variété de puces dans la nature soit environ 2 500
espèces identifiées à ce jour. Les plus courantes sont les suivantes :
 La puce du chat (Ctenocephalides felis)
 La puce du chien (Ctenophalides canis)
 La puce de l’homme connue aussi sous les noms de « puce de
parquet, puce de plancher ou puce des bois » (Pulex irritans)
 La puce du rat (Xenopsylla cheopis)
 La puce des oiseaux (Echidnophaga)
 La puce de la taupe (Hystrichopsylla talpae)

Nous resterons ici généralistes en incluant la majorité de ces différents


types de puces lorsque nous parlerons de l’espèce.

Habitat et comportement
Les puces appartiennent à un groupe très ancien : des puces primitives
découvertes en Mongolie et ayant parasité les tout premiers
mammifères, il y a plus de 165 millions d’années. Le parasitisme des
puces les plus proches des espèces actuelles remonterait au moins à
60 millions d’années. Elles sont présentes sur l’ensemble du globe,
avec une prépondérance en Europe et en Asie.

La puce vit jour et nuit et est particulièrement habile. Elle est, en effet,
capable de sauter jusqu’à 40 cm en longueur et 10 cm en hauteur soit
une distance allant jusqu’à 350 fois la longueur de son corps.

Il s’agit d’un insecte sauteur et piqueur vivant en contact étroit avec


son hôte. La puce est ectoparasite et infeste aussi bien les animaux
domestiques et de compagnie (chats, chiens, souris blanche, rats,
furets, etc) que l’homme. Quoiqu’elles présentent un certain degré de
préférence de leur hôte, les puces ne sont nullement spécifiques à une
espèce et se nourrissent sur d’autres animaux en l’absence de leur
hôte habituel. Ctenocephalides felis parasite, par exemple, d’autres
mammifères que le chat (ruminants, lapins, lièvres, humains..).
Les puces se servent surtout des animaux pour se nourrir, être
transportées et entrer dans les maisons. Une fois à l’intérieur, on va
majoritairement les retrouver à proximité du sol : dans les fissures de
plancher, derrière les plinthes, dans les bas des rideaux et des
armoires, sous les tapis, sous les lits, sous les canapés et fauteuils,
dans les fentes et interstices, dans les vêtements, dans les paniers des
animaux domestiques…

C’est la puce du chat qui est la plus commune en France puisqu’elle


représente 90% des cas d’infestations. L’importance de la puce du chat
s’explique par le nombre croissant d’animaux de compagnie et la
tendance à négliger leur litière lors du nettoyage de la maison. La
moquette fournit également un environnement suffisamment calme
pour permettre le développement des larves des puces, tandis que la
progression du chauffage central garantit des conditions de
température idéales.

Alimentation
Les puces se nourrissent du sang de leurs hôtes en leur infligeant une
piqûre. Elles sont capables de vivre un sans se nourrir.

Cycle de vie
Le développement de l’œuf à adulte dure environ 30 jours même s’il
peut durer plus longtemps en fonction de faibles températures. Le
cycle biologique d’une puce s’effectue en quatre phrases :
1. La ponte et l’éclosion des œufs

Une femelle peut pondre 800 à 1 000 œufs au cours de son existence.
Entre 4 et 8 œufs sont pondus après chaque repas de sang. Ces
derniers éclosent après une semaine environ.

Les œufs sont de forme ovale, de couleur blanche et mesurent 0,5 mm.
Ils tombent facilement de la fourrure, des plumes ou de la peau de
leurs hôtes.
2. Le développement larvaire

Les larves nées sont blanches, filiformes et dépourvues de pattes. Elles


mesurent environ 1,5 mm de longueur. Elles possèdent une tête
brunâtre sans yeux, des mâchoires adaptées à la morsure et de
nombreux poils. Elles apprécient particulièrement les endroits obscurs
et humides tels que les peluches des tapis ou les litières des animaux
de compagnie. Leur alimentation est composée de débris organiques e
d’excréments de puces adultes, eux-mêmes constitués de sang. Les
larves n’attaquent pas directement leur hôte mais peuvent être des
prédateurs lorsqu’elles vivent sur des arthropodes.
3. Le stade nymphal

Après avoir mué deux fois, les larves tissent des cocons de soie où
elles vont s’enfermer pour se transformer en nymphes dans les trois
jours. Cette étape est lente et la puce peut hiverner dans cet état.
4. L’âge adulte

Les puces adultes vont émerger après avoir perçu de la pression, de la


chaleur, des vibrations de mouvements d’animal ou d’humain ou du
dioxyde de carbone laissant présager la possibilité de repas de sang.

La durée de vie d’une puce est d’environ un an.

Comment reconnaître la
puce ?
Identification physique
De manière générale, les puces adultes mesurent de 1 à 8 mm de
longueur. S’agissant d’insectes ptérygotes holométaboles, elles
possèdent un appareil de type piqueur-suceur et n’ont pas d’ailes ni de
queue. Elles sont de couleur rouge ou brunâtre. Leur corps est
latéralement comprimé et recouvert de poils hérissés vers l’arrière.
Elles ont des pattes musclées et des membres postérieurs adaptés au
saut. Elles sont dépourvues d’yeux la plupart du temps.

Signes de sa présence
Si vous soupçonnez la présence de puces dans votre habitation, voici
un échantillon des éléments qui peuvent vous la confirmer :
 Présence d’excréments. Ayant la forme de bâtonnets courbes,
ils sont généralement de couleur noire ou rouge foncé car constitués de
sang. Ils tombent généralement aux mêmes endroits que les œufs : tapis,
moquette, panier de l’animal… Ils peuvent également être déposés sur la
peau de votre animal.
 Présence de puces sur le pelage de votre animal de
compagnie. Elles mesurent généralement 2 mm de long ;
 Vérification des zones les plus susceptibles d’abriter des
puces sur votre animal – partie postérieure de votre chien ou la tête et le
cou de votre chat ;
 Présence de piqûres sur votre peau.

Quels dangers représente


la puce ?
Les puces ont une grande capacité de prolifération. A titre d’exemple,
une litière de chat peut contenir une population atteignant 8 000
formes et 2 000 puces adultes soit une composition de 5% d’adultes,
de 50% d’œufs, de 35% de larves et de 10% de nymphes. Il est donc
impératif d’être vigilant afin de prévenir toute présence de l’insecte.

Les piqûres de puces


Les puces vivent du sang de leurs hôtes. Cela se traduit par des
piqûres chez les personnes et animaux qui en sont victimes,
ressemblant à de petits points rouges sur la peau persistant pendant
un à deux jours. Il est difficile d’identifier les puces par une simple
inspection des piqûres, mais certains éléments peuvent vous aider.

Pour l’homme :
 Piqûres localisées principalement sur les pieds, les chevilles ou
les jambes.
 Présence de petites taches sombres, entourées d’une zone rouge
avec peu de gonflement autour de la piqûre ;
 Démangeaison immédiate après la piqûre, bien qu’elle ne soit
pas forcément douloureuse au début. La puce est capable de piquer à
plusieurs reprises une même zone.

Les bébés sont des cibles faciles pour les puces car ils se déplacent sur
le sol, là où les puces vont nicher, notamment sur les tapis et les
moquettes.

Certaines personnes sont allergiques aux piqûres de puces et peuvent


développer une surinfection, des réactions cutanées, de l’eczéma, une
fièvre ou une anémie. Dans ce cas de figure, nous vous recommandons
de consulter un médecin dans les plus brefs délais afin qu’il vous
procure le traitement nécessaire.

Pour les animaux de compagnie :


 Grattement permanent de votre animal de compagnie sur la tête
et le cou ;
 Rougeurs de la peau ;
 Pertes de poils importantes.

Il est conseillé de consulter un vétérinaire si votre animal de


compagnie présente ces signes.

Les risques pour la santé


En plus d’infliger des piqûres à leurs victimes, les puces peuvent
véhiculer diverses maladies animales, humaines ou zoonotiques ainsi
que des allergies et transmettre des vers parasites.

L’infection la plus grave qu’elles peuvent propager est la peste,


devenue très rare en Europe, transmise à l’homme par la puce du rat
qui véhicule le bacille responsable à partir des rongeurs infectés. Cette
puce peut également être porteuse du typhus marin. D’autres maladies
bactériennes ou parasitaires comme les taeniases, la tularémie, le
ténia du chien et autres peuvent être véhiculées et s’avérer être
potentiellement dangereuses pour les animaux et l’homme.

Dans certains cas, les piqûres de puces peuvent provoquer l’apparition


de problèmes psychologiques avec l’installation d’une parasitose
hallucinatoire, dans laquelle la victime imagine être infestée par des
ectoparasites.

Que faire en présence de


puce ?
Puis-je intervenir seul ou pas ?
Si vous réagissez dès les premiers signes d’une infestation de puces de
chat ou de chien, vous pouvez mener vous-même des actions de lutte
qui vous permettront d’obtenir des résultats.

Cependant, en cas d’infestation importante, nous vous conseillons


vivement de contacter un professionnel qui saura utiliser les produits
les mieux adaptés à votre situation et qui n’oubliera aucun lieu où
l’espèce peut être présente. Il faut savoir qu’éliminer des puces n’est
pas chose facile. Cela exige un savoir-faire technique ainsi qu’une
méthodologie approfondie et soigneuse de tous les lieux. Le mieux est
donc de faire intervenir un expert afin qu’il protège durablement votre
habitation.
Vous intervenez seul.
Avant tout chose, définissez l’étendue de l’infestation et identifiez
l’implication de vos animaux de compagnie.

S’il s’avère que le nombre de puces présentes est restreint et que vos
animaux sont touchés, il existe plusieurs moyens, que nous évoquons
ci-dessous, qui vont vous permettre d’éliminer les puces :
 Traiter les animaux de manière sérieuse et
appropriée contre les puces ;
 Toiletter les animaux régulièrement ;
 Laver leurs paniers, litières et objets en tissu chaque
semaine et les placer dans des endroits sans tapis ni moquette ;
 Débarrasser les zones à traiter de tous leurs objets afin de
ne pas oublier un endroit où des œufs et des larves auraient pu se glisser ;
 Passer l’aspirateur sur tous les endroits à risque : tapis,
moquettes, canapés, lits, meubles, plinthes, fissures dans le plancher… Cela
permet d’éliminer tous les excréments de l’insecte, source de nourriture
potentielle pour ses futurs descendants ;
 Se débarrasser du sac de l’aspirateur et le vider à
l’extérieur de la maison (les puces pourraient encore être vivantes) ;
 Laver tous les tissus, linges de lit, coussins, serviettes
ainsi que les vêtements.

Certaines solutions naturelles peuvent également être tentées et


vaporisées dans les endroits infestés : mélange d’eau et de citron
bouilli, romarin, absinthe, fenouil, menthe poivrée, lavande, clou de
girofle…

Vous faîtes appel à Neature.


En faisant appel à nos services, vous choisissez une entreprise
appliquant des méthodes d’intervention sécurisées et agissant en
cohérence avec votre environnement. Nous vous conseillons de nous
contacter au plus tôt afin de nous permettre d’intervenir sans avoir
besoin de recourir à des produits insecticides.

Dans le cas d’une infestation importante, notre technicien saura quels


produits appliquer pour une disparition définitive et efficace des puces.
Il vous apportera également des conseils quant à la façon de protéger
votre habitation contre des infestations futures.
Nos solutions pour la
puce.
Mesures de prévention
Afin de limiter les risques d’introduction de puces au sein de votre
habitation, nous vous recommandons de suivre ces quelques consignes
de prévention :
 Toiletter les animaux de compagnie à la brosse ou au
peigne fin. Les baigner si cela est possible ;
 Traiter les animaux de manière régulière contre les
puces ;
 Aspirer et nettoyer régulièrement le sol, notamment sur les
trajets empruntés par le chien ou le chat ou dans les endroits sombres car
les larves de puce fuient la lumière. Aspirer permet d’éliminer 90% des
œufs et 15 à 27% des larves sur les moquette ;
 Eviter que les animaux aient accès à des lieux où les
puces sont difficiles à éliminer: lits, canapés et pièces avec de la
moquette ;
 Garnir leur couchage d’un tissu à maille fine, lavé deux
fois par semaine. Cela permet d’éliminer un grand nombre d’œufs, de
larves et de crottes de puces, leur nourriture ;
 Inspecter les lieux à risque. Chercher le long des plinthes les
potentiels cocons et les détruire s’ils existent. Etre prudent car un cocon
âgé risque de libérer des adultes ;
 Laver fréquemment la literie, les vêtements ainsi que les
litières des animaux.

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