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Tique mâle
Les tiques sont des parasites d’espèces plus grosses. Mais elles sont elles-mêmes également
porteuses d’autres parasites : des bactéries, des métazoaires, des protozoaires, etc.
Les tiques peuvent donc transmettre à leur hôte des maladies dues à ces parasites ; elles sont des «
vecteurs » pour ces maladies, appelées « maladies vectorielles à tiques ».
En médecine, on appelle « parasites » des organismes entraînant une maladie humaine («
parasitose »), quelle que soit leur espèce. Il y a par exemple les Babesia responsables des
babésioses dans le cas des tiques, ou le Plasmodium responsable du paludisme.
Les tiques appartiennent à la classe des arachnidés et à la sous-classe des acariens. Elles
constituent l’ordre des Ixodida. Elles se distinguent à leurs pièces buccales modifiées, le rostre,
qu’elles utilisent pour piquer leur hôte et s’y attacher, et par l’organe de Haller, un organe
sensoriel spécialisé de l’extrémité des pattes antérieures et qui sert à localiser des hôtes potentiels.
C’est la tique la plus présente en France. Elle vit sur l’ensemble du territoire, excepté en
bordure méditerranéenne et dans les zones situées à plus de 1 200 m d’altitude. Il existe de très
grandes variations de distribution d’une région à l’autre et même d’un site à l’autre.
Elle se retrouve dans la végétation à fort taux d’humidité, par exemple dans les forêts de feuillus.
Densité des nymphes d’Ixodes ricinus dont les nymphes infectées en France (d’après Chapuis et
al, 2010)
C’est une espèce vivant en milieu chaud (thermophile), qui se retrouve sur le pourtour
méditerranéen. En France, on la retrouve sur tout le territoire, sauf dans les zones les plus froides.
Elle préfère les milieux ouverts et secs : Poitou, Aquitaine, Midi-Pyrénées, midi méditerranéen et
Corse. Elle est présente jusqu’à 1000 m d’altitude.
Cette espèce préfère les climats tempérés ou froids et se retrouve en région moins chaude que D.
marginatus. On la trouve en France, Allemagne, Autriche, Pologne. En France, elle est peu
présente ; on la trouve dans le Sud (Provence, Massif Central) sauf à l’extrême Sud.
Cette espèce préfère les zones de bocages, de culture et d’élevage.
Elle est connue dans toute l’Europe, du Danemark à l’Espagne, et y compris la France.
Cette espèce se retrouve également dans toute l’Europe, jusqu’en Suède. Elle privilégie les forêts
humides de conifères ou feuillus.
Elle est présente dans les forêts anciennes où vivent des cervidés.
On la trouve dans le Sud de l’Europe, mais il en existe quelques traces dans le Nord de l’Europe.
Cycle de vie de la tique Ixodes ricinus à trois hôtes différents.
Les larves et les nymphes sont de très petite taille et peuvent ne pas être visibles facilement : la
larve mesure entre 0,5 et 1 ,5 mm et la nymphe 1 à 2,5 mm. Les larves n’ont que trois paires de
pattes, alors que les nymphes et les adultes en ont quatre.
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1)
Durant tout son cycle de vie, la tique ne passe qu’environ trois semaines sur l’hôte, et passe le
reste du temps (2,5 à 3 ans) dans le milieu extérieur. La durée du cycle dépend donc fortement des
conditions écologiques et climatiques, notamment du climat (température et humidité), du sol et de
la couverture végétale. L’activité des tiques est la plus forte au printemps et en automne.
La tique est active au-dessus de 4-5°C. En-dessous, elle entre dans une phase où son activité
métabolique se ralentit ; cette phase est appelée « diapause ». La métamorphose et la ponte se font
respectivement à 8°C et 10-11°C. La tique peut survivre entre -20°C (femelle adulte) et +41°C.
Elle a également besoin d’un taux d’humidité élevé: 80-85 %.
Des études ont montré que la densité des tiques (et donc le risque de maladie) est lié au nombre de
jours dans la saison où la tique est active.
3) Le repas sanguin
À chaque stade de développement, la tique prend un unique repas de sang qui dure de 2 à 15 jours
suivant l’espèce et le stade : larve, nymphe ou adulte femelle ; le mâle adulte ne se nourrit pas. Le
repas sanguin le plus important est celui de la femelle adulte, car il précède la fécondation et la
ponte ; la femelle Ixodes ricinus peut grossir de 200 fois quand elle est gorgée de sang.
Les tiques parasitent des mammifères, des oiseaux et des reptiles. Les tiques adultes parasitent des
animaux plus gros que les larves. Ainsi, les larves parasitent de petits mammifères, notamment les
rongeurs. Les mammifères de taille moyenne (lièvres) et de grande taille (cervidés, bétail,
chevaux) sont parasités par des tiques des trois stades.
Les genres de tiques anciens (Ixodes et Haemophilus) ont une diversité d’hôtes : reptiles, rongeurs,
lapins, moutons, chevaux, cervidés, homme, etc. À l’inverse, pour les genres plus évolués
(Dermacentor), le choix des hôtes est différent suivant le stade de développement.
La présence de gibier et de bétail influe sur la présence des tiques et le risque de maladies liées :
dans les zones où le gibier ou le bétail est très présent, le nombre de tiques et celui de cas de
borréliose de Lyme (la principale maladie transmise par les tiques) sont importants.
Les petits mammifères, les oiseaux et les reptiles sont appelés « réservoirs » de la bactérie
responsable de la maladie de Lyme (Borrelia burgdorferi), c’est-à-dire qu’ils lui servent d’habitat
et lui permettent de se diffuser. L’Homme n’est qu’un « hôte accidentel » de cette bactérie, car il
ne lui permet pas de se rediffuser après le repas sanguin.
5) Le choix de l’hôte
6) Le repas de sang
Sur l’hôte, la tique se fixe de préférence sur les zones à peau fine.
Le rostre, ou hypostome (2 sur la figure ci-dessous), sorte de « bouche », pénètre progressivement
dans l’épiderme de l’hôte. Les chélicères (3) servent à entailler l’épiderme. En même temps, la
sécrétion salivaire permet de ramollir et digérer les tissus de la peau. Ensuite, la tique produit une
sécrétion salivaire particulière, une sorte de colle, et fabrique un manchon qui va se solidifier, pour
relier le rostre à l’épiderme (« manchon hyalin », ou « cément »). La tique est donc bien ancrée à
l’épiderme de l’hôte ; c’est pourquoi pour ôter une tique, il est nécessaire de tourner la tique (à
l’aide d’un « tire-tique) pour détacher le manchon hyalin et pour éviter d’arracher le corps de la
tique en laissant le rostre dans la peau.
Lors du repas de sang, la tique alterne aspirations de sang et injections de sécrétions salivaires.
L’aspiration de sang et l’injection de salive s’accélèrent à la fin du repas (c’est-à-dire les dernières
24h sur 5 jours). La tique double de volume dans les dernières 24h. Il y a donc plus de risque de
transmission d’agents pathogènes en fin de repas, c’est pourquoi il est préférable d’enlever toute
tique le plus rapidement possible.
En même temps, la tique injecte des substances anesthésiantes qui diminuent localement
l’immunité de l’hôte.
De plus, la tique concentre le sang au fur et à mesure qu’elle le prélève ; le volume de sang prélevé
est environ le triple de celui du corps de la tique en fin de repas. Ce phénomène peut provoquer
une anémie (manque de fer dans le sang) chez les animaux piqués par de très nombreuses tiques.
Parmi les arthropodes, les tiques sont les plus importants vecteurs d’agents pathogènes ; pour les
raisons suivantes :
Elles prennent des repas de sang volumineux et longs, ce qui augmente le risque d’ingestion de
parasites par les tiques et leur transmission. La transmission des germes a lieu entre un et trois
jours d’attachement de la tique. Par conséquent, une détection de la tique et son retrait immédiat
diminue grandement les risques d’infection.
Une tique infectée le reste toute sa vie, voire elle transmet ses germes aux générations suivantes.
Des études ont montré que l’infection par des germes au cours d’un repas sanguin est de 1% pour
une larve, 10 à 30 % pour une nymphe et 15 à 40 % pour un adulte. En effet, les tiques sont
parasites à tous les stades de leur vie ; elles s’infectent ou infectent d’autres animaux tout au long
de leur vie. De plus, les germes sont conservés lors des mues ; une tique femelle peut aussi
transmettre les germes à ses œufs.
De plus, comme elles prennent des repas longs (plusieurs jours), elles sont transportées par les
animaux hôtes parfois sur de longues distances, notamment pour les grands animaux (cerfs) et les
oiseaux, en particulier les migrateurs. Les tiques sont ainsi déplacées d’une région à l’autre, et les
germes avec elles.
L’anatomie des tiques fait qu’elles sont de bons réservoirs de germes. Leur tube digestif, où se
retrouve le sang ingéré, est au contact des autres organes, donc les germes peuvent passer
facilement dans le reste de l’organisme.
Elles sont souvent porteuses de plusieurs agents pathogènes en même temps, provoquant chez
l’hôte (dont l’Homme) plusieurs maladies, appelées alors co-infections. Puisqu’il y a plusieurs
causes, le diagnostic et le traitement sont rendus difficiles.
Pour déterminer le risque d’infection chez l’homme de ces maladies, en particulier de la borréliose
de Lyme, les scientifiques mesurent la densité de tiques et la densité de tiques infectées (le nombre
de tiques par unité de surface).
Les principaux agents pathogènes transmis aux humains et aux animaux par Ixodes ricinus en
France métropolitaine (d’après Bineau, S., 2009).
Cette tique est connue pour transmettre à l’homme : la borréliose de Lyme (Borrelia burgdorferi),
la babésiose humaine (Babesia microti), la tularémie (Francisella tularensis), la fièvre Q (Coxiella
burnetii) et le virus de l’encéphalite à tique.
3.3. Rhipicephalus sanguineus
Cette tique est porteuse de la fièvre boutonneuse méditerranéenne (Rickettsia conorii). Elle
pourrait aussi transmettre d’autres pathogènes (Coxiella burneti et autres Rickettsia).
Cette tique transmet plusieurs babésioses (Babesia canis, B. ovis, B. caballi, et B. equi), des
rickettsioses (Rickettsia aeschlimanii, R. Pathogenic) et la fièvre Q (Coxiella burneti).
Vue d’ensemble des relations entre l’homme, les changements écologiques et démographiques, et leur influence
sur l’incidence des maladies vectorielles à tiques (d’après Lindgren et al, 2006)
Déterminer les influences des changements climatiques sur les tiques et les risques d’infection est
complexe, à cause des multiples facteurs entrant en jeu : hôtes, tiques, végétation, utilisation des
sols, comportement humain, etc.
Il est établi que, puisque le climat aux hautes latitudes devient moins rigoureux, des tiques Ixodes
ricinus sont observées plus au Nord : en Suède par exemple. En conséquence, on observe une
augmentation de l’encéphalite à tiques dans la région de Stockholm. De la même manière, des
tiques sont observées à de plus hautes altitudes (en Tchécoslovaquie).
De plus, les changements climatiques auront des effets indirects sur l’abondance des hôtes des
tiques, comme le cerf, et celles des hôtes réservoirs d’agents pathogènes comme les rongeurs et les
oiseaux.
La couverture végétale a une influence sur l’humidité du sol, ce qui en retour influence la survie et
le cycle de vie de la tique.
En Europe Centrale, à cause du changement climatique, l’épicéa commun (Picea abies) est
remplacé progressivement par le hêtre (Fagus sylvatica). Or, les feuilles mortes fournissent un
microclimat favorable aux tiques (humidité).
L’homme modifie l’écologie des régions et les distributions des espèces animales : gibier,
rongeurs, etc. Les changements climatiques modifient également les répartitions des animaux.
Ceci a une répercussion sur la répartition et la densité des tiques.
Les animaux « exotiques » introduits peuvent avoir des influences. Par exemple, le Tamia de
Sibérie est un écureuil originaire de Corée. C’est un « nouvel animal de compagnie », vendu en
France. Des spécimens ont été relâchés dans la nature par leurs propriétaires, et il s’est répandu
dans des forêts, en Île de France et Picardie. Dans la forêt de Sénart (Essonne), sa population est
estimée entre 10 000 et 20 000 individus. Or, cet écureuil porte des nombreuses tiques Ixodes
ricinus, et des chercheurs ont montré qu’il semble être réservoir de la bactérie responsable de la
borréliose de Lyme (Borrelia burgdorferi), c’est-à-dire susceptible de lui permettre de se
développer et la transmettre à l’homme.
La méningo-encéphalite à tiques
La babésiose
La tularémie
Les arbovirus
Les bartonelloses
Les rickettsioses
La fièvre Q
La méningo-encéphalite à tiques
Contrairement à la Maladie de Lyme (d’origine bactérienne), la méningo-encéphalite à tiques
(MET) est une maladie d’origine virale affectant le système nerveux central et transmise à
l’homme par morsure de tiques ou de façon exceptionnelle par consommation de lait cru ou de
fromage au lait cru de chèvre ou de brebis.
Le virus responsable de cette pathologie est le virus TBEV (Tick Borne Encephalitis Virus).
La MET est une maladie virale contre laquelle il n’existe aucun traitement spécifique. La
meilleure protection reste donc la prévention (un traitement préventif spécifique existe).
Les cas de MET apparaissent entre les mois d’avril et de novembre, période pendant laquelle les
tiques sont les plus actives.
Le réchauffement climatique expliquerait en grande partie l’extension du virus de la MET que l’on
observe actuellement dans plusieurs pays d’Europe (Suisse, Autriche, Europe du Nord et de
l’Est…). En France, quelques cas ont été signalés en Alsace mais son incidence est encore mal
connue.
1. Symptômes et évolution
Symptômes de grippe estivale, une ou deux semaines après la morsure
Éventuellement complication neurologique, psychique
Séquelles neurologiques pouvant être graves (invalidité, troubles nerveux et/ou
psychiques…)
Dans 1 à 2 % des cas, la MET évolue vers la mort.
2. Santé publique
Ce n’est pas une maladie humaine à déclaration obligatoire.
La maladie ne fait pas l’objet d’un tableau de maladie professionnelle à ce jour.
Le virus de l’encéphalite à tiques d’Europe centrale est classé dans le groupe de danger 3*
(R. 231-61-1 du Code du Travail).
3. Quelques liens
Encéphalites à tiques et nouveaux vaccins >
Méningoencéphalite à tique, Ministère de l’Agriculture et de la Pêche >
4. Encéphalite à tiques
Malade après avoir dégusté du fromage au lait cru > (traduction)
Encéphalites à tiques et nouveaux vaccins >
Encéphalite à tiques >
Encéphalite à tiques, une maladie émergente >
Épidémiologie et diagnostic chez l’enfant de l’encéphalite à tiques >
Les informations ci-dessus ne sont données qu’à titre informatif et ne relèvent pas de la
responsabilité de France Lyme. Si vous, ou un de vos proches, pensez que vous êtes atteint de la
maladie de Lyme ou d’une autre infection à tique, un avis médical s’impose.
Les arbovirus
À ce jour, plus de dix arboviroses transmises par la morsure de tiques ont été identifiées en France.
L’encéphalite européenne, propagée par Ixodes ricinus, est sans aucun doute la plus connue, et la
plus importante en terme de Santé Publique. Cette même espèce de tique peut aussi propager les
virus Erve et Eyach.
Les autres arboviroses sont détectées dans les zones où séjournent les oiseaux. Elles sont le plus
souvent transmises par la morsure de tiques ornithophiles, et occasionnellement anthropophiles.
1. Ressources
La tularémie
La tularémie est une maladie infectieuse causée par un bacille aérobie : Francisella tularensis. Le
principal réservoir de la maladie est constitué par les lièvres, lapin et rongeurs, mais la bactérie est
capable d’infecter bien d’autres espèces de vertébrés et d’invertébrés. Sa transmission s’effectue
par contact direct avec un animal infecté ou contact avec un objet contaminé, ou après une piqûre
d’arthropode vecteur, comme les tiques, puces, poux, punaises, moustiques, taons, araignées…
L’arrivée des symptômes est brutale : fièvre ondulante importante, frissons, céphalées, nausées,
vomissements, prostration, faiblesse générale, ulcération au niveau de la piqûre… Cette maladie
peut prendre de nombreuses formes et son diagnostic est difficile.
La tularémie est inscrite au tableau des maladies professionnelles sous le numéro 68 pour le
régime général, et sous le numéro 7 pour le régime agricole.
1. Ressources
Les bartonelloses
Les différentes espèces de Bartonella infectent de nombreuses espèces de mammifères, dont
l’Homme.
Les animaux, sauvages et domestiques, constituent le principal réservoir des 25 espèces
actuellement décrites. Chiens et Chats sont les principaux pourvoyeurs de bartonelles, par
transmission directe. Ils sont porteurs d’au moins 6 espèces, dont 4 sont reconnues pathogènes
pour l’Homme.
Chaque espèce de Bartonella possède un hôte naturel et, probablement aussi, un arthropode
vecteur (tiques, puces…).
L’importance et la diversité du réservoir animal et des arthropodes vecteurs portent à penser que
l’exposition au risque est bien supérieure à ce qui a été supposé jusqu’à présent.
Le diagnostic clinique est parfois très évocateur, en présence d’adénopathies survenues après
griffure par exemple.
1. Ressources
Les rickettsioses
Les Rickettsia sont de très petites bactéries et se composent à ce jour de multiples espèces et de
dizaines de souches encore mal connues. La majorité de ces bactéries est associée à une tique qui
leur sert de vecteur et souvent de réservoir. Les Rickettsia sont à l’origine de bon nombre de
maladies émergentes, potentiellement mortelles.
Les Rickettsiæ se multiplient fréquemment à leur point d’inoculation pour donner une escarre.
On emploie le terme de rickettsioses pour l’ensemble des maladies causées par les bactéries de
l’ordre des Rickettsiales, et inoculées par des arthropodes. Ces maladies ont une incubation
moyenne de 6 à 10 jours et se déclarent par un intense syndrome grippal associant une fièvre
élevée d’installation brutale, céphalées, arthralgies, myalgies, nausées, vomissements. Non traitée,
cette fièvre peut durer plusieurs semaines avec des céphalées, des malaises, un état de prostration.
Une éruption cutanée maculeuse peut se généraliser. L’observation de cette éruption oriente a
priori vers une rickettsiose ; surtout si elle est associée à la découverte d’une escarre d’inoculation
(cette tache noire est très fréquente, excepté dans la fièvre pourprée des Montagnes Rocheuses),
ou si le patient relate une morsure d’arthropode survenue dans une zone d’endémie.
Des complications graves peuvent survenir si le traitement tarde à être mis en œuvre. Le
diagnostic de rickettsiose repose d’abord sur des données cliniques et surtout épidémiologiques
(saison, séjour en zone d’endémie, espèce de tique vectrice, chien, profession).
1. Ressources
Informations sur les rickettsioses >
Première détection directe d’une nouvelle rickettsiose en Sardaigne, Italie >
Fièvre d’origine inconnue et rickettsioses >
Rickettsioses en Amérique : questions sans réponses et maladies émergentes >
Rickettsia slovaca and R. raoultii >
Rickettsia Helvetica et Ixode Ricinus >
Dissemination en Europe par les oiseaux migrateurs >
La fièvre Q
La fièvre Q est une zoonose causée par la bactérie Coxiella burnetii. Elle est fréquente en France,
comme partout ailleurs dans le monde. Les tiques ne sont pas les seuls vecteurs de cette maladie
chez l’homme, la voie de contamination la plus fréquente étant l’inhalation de particules infectées
contenues dans les sécrétions et déjections animales (bovins, ovins, chèvres, volailles, animaux de
compagnie…) et le contact direct avec des animaux. C’est une maladie largement sous
diagnostiquée.
1. Ressources
Le site en français le plus complet sur la Fièvre Q
Maladies Vectorielles à Tiques et Fièvre Q (coxiella burnettii) >
Réaction de Jarisch-Herxheimer dans la fièvre Q >