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La bactériologie est une discipline scientifique qui se consacre à l'étude des bactéries
Les bactéries sont de minuscules êtres vivants faits d'une seule cellule dépourvus de membrane
nucléaire et de chlorophylle, n'a pas de mitochondrie, pas de reticulum endoplasmique et pas
d'appareil de golgi et visible uniquement au microscope, et qui n'appartiennent ni au règne
végétal, ni au règne animal, présents un peu partout: l'air, les sols, l'eau, la peau. Certaines
provoquent des maladies (rhume, listériose, choléra, méningitis, etc…), d'autres sont utiles à
l’homme: présentes dans l'intestin elles aident à digérer, elles sont utilisées pour fabriquer des
...aliments (yaourts, choucroute)
Les bactéries responsables de maladie sont traitées avec des antibiotiques. Certaines infections bactériennes
(la tuberculose, la diphtérie, fievre typhoide, …) peuvent être évitées grâce à des vaccins qui préparent le
système immunitaire à se défendre contre l'infection. Les bactéries ont, dans leur cytoplasme, une molécule
.d' ADN circulaire appelées plasmides
I. DEFINITION
Les bactéries:
Les bactéries sont des micro-organismes unicellulaires, de petite taille (0.5 à 2μ de diamètre)
Ce sont des cellules Procaryote c'est à dire des cellules qui ne possèdent qu'un seul chromosome et
qui sont dépourvu de membrane nucléaire et dépourvu chlorophylle.
La bactérie est également dépourvu d'appareil mitotique, n'a pas de mitochondrie, pas de reticulum
endoplasmique et pas d'appareil de golgi.
Par contre la plupart des bactéries possède un constituant qui leur est spécifique: le peptidoglycane
2. La Capsule:
C’est une structure dense superficiel, qui n’est présente que chez certaines bactéries. Donc ce n'est
pas indispensable a la survie de la bactérie. Si capsule = bactérie plus virulente.
Quelques exemples de germes capsulés :
Gram +: Pneumocoques, Bacillus subtilis, Clostridium perfringens
Gram –: Klebsiella, Acinetobacter, Quelques E. coli, Haemophilus influenzae
Contribue à leur pathogénicité en rendant plus difficile leur destruction par le système immunitaire.
- La capsule joue un rôle important dans la défense des bactéries, elle joue le rôle d’antigène
- La capsule empêche les bactéries d'être phagocytées dans l'organisme
2. les pilis (chez certaines espèces) : Ce sont des éléments filamenteux différents des
flagelles.
De nombreuses bactéries à Gram - (exception-ellement des bactéries à Gram +) possèdent des
appendices de surface plus courts et plus fins que les flagelles et que l'on appelle pili; On en
distingue deux catégories:
– Les pilis communs: 100 à 200 par bacterie, Ce sont aussi des filaments, beaucoup plus courts que les
flagelles. 1 μ de long pour les pili communs.
Ils permettent aux bactéries de mieux adhérer à certaines surfaces muqueuses ou tissus cellulaires.
– Les pilis sexuels: 1 à 10 par bactérie, creux à l'intérieur, Ils jouent un rôle essentiel dans
l'attachement des bactéries entre ells au cours de la conjugaison (les pilis sexuels jouent un rôle dans
la reproduction), c'est eux qui vont faire passer les plasmids, Longs de 20 μ environ pour les pili
sexuels.
3. LA SPORE: forme de résistance pour certaines bactéries qui leur permet de survivre dans
des conditions défavorables.
Les bactéries appartenant à certains genres, notamment le genre Bacillus et le genre Clostridium,
sont capables de former des endospores. Les bactéries sporulées subissent un cycle de differentia-
tion en réponse aux conditions d’environnement: en l'absence d'aliments, une spore se forme à
l'intérieur de chaque bactérie et est libérée lorsque la bactérie s'autolyse. La spore est une cellule
bactérienne au repos, hautement résistante à la dessication, à la chaleur et aux agents chimiques.
Replacée dans des conditions nutritionnelles favorables, la spore germe et redonne une bactérie
identique à celle qui lui a donné naissance. La spore est donc une forme de résistance aux
conditions défavorables de vie, avec conservation de toutes les aptitudes génétiquement
déterminées. On a des spores terminales, subterminales et centrales (déformantes ou non)
La spore assure la survie de la bactérie en milieu hostile (peut duré plusieurs année).
Exemple: Clostridium tetani n’est détruite qu’après:
10 min. à 120° en chaleur sèche;
30 min. à 120 ou 1 min. à 180 ° en chaleur humide .
B. NUTRITION
Elle a des besoins élémentaires (oxygène, carbone, hydrogène, fer, calcium, magnésium...) et des
besoins énergétiques (glucose).
Dans un milieu où il n'y a rien pour répondre à leurs besoins, elles ne se multiplient plus, et attend
en suite dès qu'elles trouvent un milieu favorable avec les éléments dont elles ont besoin, elles
reprendre la reproduction.
Les bactéries ont des besoins inorganiques (exemple du phosphore). Les autres éléments necessaires à la vie
bactérienne sont les ions comme le sodium, le potassium, le magnésium, le chlore ; divers oligo-éléments
comme le manganèse, le nickel, le zinc, le sélénium, … ; divers facteurs de croissance comme des acides
aminés (acide folique, acide nicotinique, …) ou des dérivés de l’hème et des vitamins : B6 (pyridoxine), K
et dérivées, ... et des besoins énergétiques (glucose).
2. Le pH
Aime les pH neutre ou alcalins. Mais exceptions pour certaines bactéries.
Les bactéries qui se développent à pH compris entre 6 et 8: elles sont appelées bactéries
neutrophiles (exemple : Escherichia coli), d’autres se développeront préférentiellement à pH
alcalin (>8) et sont appelées bactéries alcalinophiles (exemple : Pseudomonas).
Enfin, la croissance de certaines bactéries dites acidophiles est optimale à pH acide (<6) (exemple
: Lactobacillus) se développant à des pH très bas jusqu'à un pH = 1 .
3. La pression osmotique
Les bactéries ont une bonne tolérance générale au sel. Certaines bactéries dites halophiles
nécessitent du chlorure de sodium (NaCl) pour leur croissance; d’autres sont dites halotolérantes.
4. La teneur en oxygène
Les bactéries possèdent des modes respiratoires variés: certaines nécessitent de l’oxygène pour leur
croissance alors que, pour d’autres, l’oxygène peut être délétère.
On distingue:
1. Les bactéries aérobies strictes (exemple: Pseudomonas) nécessitant une teneur en oxygène
moléculaire suffisante pour pouvoir se multiplier,
2. Les bactéries micro-aérophiles (exemple: Campylobacter) se développant uniquement lorsque la
teneur en oxygène moléculaire est réduite,
3. Les bactéries aéro-anaérobies facultatives (exemple: Escherichia coli) dont la croissance n’est
pas affectée par la concentration en oxygène moléculaire, qui supportent les deux conditions
4. Les bactéries anaérobies strictes ne se développant qu’en absence d’oxygène (exemple:
Clostridium) dont l'oxygène est toxique.
5. Les radiations
Sensibles aux UV, n'aiment pas du tout les rayons X et n'aime pas la lumière
V. RELATIONS HOMME-BACTERIES
A. DEFINITIONS
Bactéries saprophytes: bactéries qui vivent dans le milieu extérieur (air, eau, sol, végétaux) qui se
développent dans la nature au dépend des déchets organiques et dont la vie et la multiplication sont
totalement indépendantes des organismes animaux et humains. Ces bactéries interviennes dans les
grands cycles de dégradation de la matière. Normalement, elles n'ont aucune pathogénicité mais
peuvent être présentes transitoirement chez l'homme.
Bactérie commensales: bactéries qui vivent sur la peau et sur les muqueuses de l'homme sans nuire
à l'être humaine qui les héberge. Elles ne peuvent vivre qu'au contact des cellules humaines
auxquelles elles sont accolées et se nourrissent des déchets rejetés par ces cellules. Les bactéries
commensales constituent la flore résidente de l'homme. Souvent l'homme n'en tire aucun bénéfice.
Parfois, elle en tire un certain avantage: la symbiose (ex: Synthèse vitaminique, barrière vis à vis
des bactéries pathogènes).
Bactérie pathogène: bactéries responsables des maladies infectieuses. On distingue
– les bactérie pathogène spécifique: bactérie qui quand elles sont présentent chez l'homme,
entrainent toujours une maladie
– les bactéries pathogènes opportunistes: bactéries le plus souvent commensales parfois saprophytes
qui à l'occasion d'une diminution des défenses immunitaires de l'homme devienne pathogènes.
Les infections à bactéries opportunistes sont surtout observées en milieu hospitalier: chez les
malades de réa, les leucémiques, les cirrhotiques, les brulés….
VIII. Pathogénicité
1) Types de survie des bactéries
- Bactéries saprophytes : une bactérie est saprophyte lorsqu’elle vit et se nourrit dans
l’environnement (sol, eaux, surfaces).
- Commensalisme : type d’association conduisant deux espèces différentes d’organismes à vivre
ensemble, sans que l’une nuise à l’autre, et où parfois l’une des espèces se procure de la nourriture,
une protection ou d’autres avantages.
- Bactéries commensales : vit au contact du revêtement cutanéo-muqueux d’un hôte sans
entraîner de désordres.
Les bactéries commensales proviennent soit de l’environnement (certaines bactéries saprophytes),
soit d’autres hôtes (bactéries incapables de survivre en dehors de l’hôte).
- La pathogénicité ou virulence se définit par la capacité à provoquer une infection quelque soit
le type de micro-organisme.
Ce pouvoir pathogène varie selon l’espèce animale et le micro-organisme :
- micro-organismes pathogènes pour toutes les espèces animales
- micro-organismes pathogènes seulement pour quelques espèces ou une seule
- certains micro-organismes sont toujours pathogènes pour une même espèce et d’autres ne le sont
quasiment jamais
mais la plupart le sont en fonction des circonstances (nombre de bactéries, site de l’infection, défense
immunitaire de l’hôte…)
- Bactéries pathogènes : bactéries capables de provoquer une maladie chez un sujet dont les
mécanismes de défense sont normaux
- Virulence : capacité de la bactérie à déclencher une maladie infectieuse. Elle est définie par la
dose infectante (Notion quantitative).
- Bactéries opportunistes : certaines bactéries peuvent devenir pathogènes lorsque les défenses de
l’hôte sont affaiblies mais ne donnent pas habituellement de maladie chez le sujet sain. Ces
bactéries sont souvent des bactéries commensales (la flore commensale est la flore normale de
l’homme)
3) Voies de transmission
Pour chaque voie possible de contamination ou porte d’entrée de la bactérie, l’organisme possède des
défenses qui limitent l’implantation bactérienne et peuvent éventuellement éviter l’infection.
Une bactérie mère va donc engendrer deux bactéries filles identiques qui pourront à leur tour se
diviser par scissiparité. L’ensemble des bactéries issues d’une même cellule mère formera une
colonie bactérienne.
En resumé
.Les bactéries sont des organismes asexués, la reproduction se fait par division cellulaire•
Une cellule (appelée cellule mère) va donner naissance à deux cellules identiques appelées cellules filles, •
...qui à leur tour deviennent mères, etc
.On appelle cela un mode de reproduction binaire ou scissiparité•
Durée approximative = 20minutes (conditions favorables)•
.une seule bactérie va donner naissance en 48 h à plusieurs milliards de bactéries•
13) Conclusion
L’intérêt de l’étude de la croissance bactérienneest multiple :
• Lors d’une maladie infectieuse :
- pour isoler, dénombrer et identifier la ou les bactéries en cause,
- pour déterminer leur sensibilité aux antibiotiques,
• Lors de la réalisation de contrôles de stérilité ou de densité microbienne dans certains locaux (air des blocs
opératoires, surfaces, …)
• Lors du contrôle de la qualité microbiologique des aliments, des eaux, des médicaments, des produits
cosmétiques, etc.
Connaître la physiologie bactérienne est donc indispensable pour la conduite raisonnée d’un examen
cytobactériologique puisqu’il convient de maîtriser les conditions de réalisation de la culture bactérienne
(besoins nutritifs et conditions environnementales respectés).
Les Entérobactéries
Définition des entérobactéries
La famille des entérobactéries se définit par les caractères suivants :
— bacilles à Gram négatif (2 à 4 microns de long sur 0,4 à 0,6 microns de large),
— mobiles avec ciliature péritriche ou immobiles,
— poussant sur milieux de culture ordinaires,
— aérobies - anaérobies facultatifs,
Habitat: retrouvés partout dans le sol, dans l’eau, et surtout dans l’intestin de l’homme et des
animaux. Elles comprennent un nombre très élevé de genres et d’espèces. Leur abondance dans
l’intestin, leur mobilité, la rapidité de leur multiplication, l’acquisition fréquente de mécanismes de
résistance aux antibiotiques expliquent qu’elles soient les bactéries les plus souvent impliquées en
pathologie infectieuse humaine surtout en milieu hospitalier.
Parmi les très mombreux antigènes que possédent les Entérobactéries seuls les antigènes O, les
antigènes H et les antigènes d’enveloppe (Vi, K…) sont utilisés dans le diagnostic
- antigène O: Cet antigène de nature lipopolysacharidique est thermostable à 100°C.
- antigène H: Les flagelles sont composés de l’assemblage de protéines, appelées flagellines.
L’antigène H est détruit par chauffage à 100°C.
Outre une résistance naturelle aux antibiotiques actifs sur les germes à Gram positif (pénicillines,
macrolides) les Entérobactéries présentent fréquemment une résistance acquise aux antibiotiques à
large spectre.
: On peut schématiquement subdiviser l’ensemble des Entérobactéries en deux groupes
- d’une part des Entérobactéries qui font partie des flores fécales commensales habituelles de
l’homme et des animaux ; ce groupe comprend principalement Escherichia coli, Klebsiella,
Enterobacter, Proteus, Morganella, Providencia, Serratia, Citrobacter …
Ces espèces ne provoquent pas de pathologie intestinales comme les suivantes mais sont très
fréquentes -- dans beaucoup d’infections extra-intestinales, en premier lieu dans les infections
.urinaires
- d’autre part les espèces pathogènes pour l’intestin dont l’ingestion provoque une infection
intestinale (Salmonella, Yersinia, Shigella et certaines souches d’Escherichia coli ou un syndrome
septicémique (Salmonella Typhi).
Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde ou typhus abdominal est une maladie infectieuse décrite en 1818 par Pierre
Bretonneau, causée par une bactérie du genre Entérobactérie, de la classe des salmonelles et dont les
espèces responsables sont : Salmonella enterica - typhi ou paratyphi A, B, C -. Salmonella enterica typhi est
toujours nommée bacille d'Eberth.
Épidémiologie
D'après l'Organisation mondiale de la santé, le nombre de patients atteints dans le monde serait
compris entre 16 et 33 millions de personnes, avec d'avantage de 200 000 décès chaque année[1].
La contamination se fait par l'ingestion de boissons ou aliments souillés par les selles d'un homme
infecté, malade ou porteur sain. La maladie est presque absente dans les pays développés, mais reste
fréquente dans les autres. Sa prévalence est importante en Asie du Sud-Est, en Asie centrale et en
Afrique du Sud. Le germe le plus fréquemment responsable reste Salmonella typhi, près de dix fois
plus retrouvé que les Salmonella paratyphi.
Le malade est prostré (prostration pouvant aller jusqu'à la torpeur, le délire) et a des signes digestifs
intenses (diarrhées). C'est la destruction des salmonelles qui, libérant une substance toxique
(l'endotoxine), provoque des ulcérations responsables d'hémorragies et de perforations digestives.
Cette phase est responsable des complications qui peuvent entraîner le décès dans 30 % des cas en
l'absence de traitement.
Le diagnostic
Le germe n'est retrouvé dans le sang (hémoculture) que dans 60% des cas. Il peut être retrouvé de
manière inconstante dans les selles et dans les urines.
Le bilan sanguin standard ne montre que des anomalies non spécifiques : nombre généralement
normal des globules blancs qui sont quelquefois diminués (leucopénie), quelquefois diminution du
nombre de plaquettes sanguines signalant des formes graves.
La recherche d'anticorps dirigés contre les antigènes O et H des salmonelles (test de Widal) ne
permet pas de distinguer une infection actuelle d'une atteinte ancienne et guérie. Il existe depuis
d'autres tests plus spécifiques mais de réalisation complexe dans un pays du tiers monde.
Traitement et prévention
Le germe était originellement sensible au chloramphénicol mais de nombreuses résistances
apparurent dans les années 1970 qui fait que ce traitement, aux nombreux effets secondaires, a été
progressivement abandonné. De même, des résistances à d'autres antibiotiques (co-trimoxazole et
amoxicilline) sont apparues dans les années 1980.
Après avoir hospitalisé et isolé le malade, le traitement fait appel aujourd'hui aux fluoroquinolones
de deuxième génération ou à la ceftriaxone. La réhydratation, fréquemment par voie intraveineuse,
est impérative pour compenser les pertes liquidiennes secondaire à la diarrhée. Un traitement contre
la fièvre (antipyrétique) peut quelquefois être indispensable.
Traitement préventif
La prévention passe par le perfectionnement des conditions d'hygiène dans les pays d'endémie et
par la vaccination. Les visiteurs devront se méfier de l'eau locale et de la nourriture crue.
Tuberculose
Le Mycobacterium tuberculosis (BK, bacille de Koch), est la bactérie déterminant la tuberculose. Elle fut
découverte par l'allemand Robert Koch en 1882. Les M. tuberculosis sont des bâtonnets, immobiles, droits
ou un peu incurvés, de 2 à 5 microns sur 0, 3 à 0, 5 microns et aérobie strict.
Ils prennent mal les colorants ordinaires et sont le plus souvent colorés au Ziehl Neelsen
Les BK sont des bacilles à croissance lente (2 à 6 semaines) et strict des milieux spéciaux
La tuberculose est une maladie infectieuse transmissible et non immunisante.
La tuberculose est une maladie contagieuse
La tuberculose pulmonaire (phtisie) est de loin la plus fréquente et la plus commune, mais il existe
des atteintes osseuses, rénales, intestinales, génitales, méningées, cutanées "tuberculomes"
(tuberculose extra-pulmonaire).
Épidémiologie
Le nombre annuel de nouveaux cas dans le monde, incluant les cas de rechute, est d'environ 5, 4
millions (2006), occasionnant à peu près un million de décès[3]. Selon l'OMS
Transmission
La transmission se fait principalement par voie aérienne, dans certains cas par voie orale ou
digestive. La bactérie provoque des lésions qui sont particulièrement riches en germes, ce qui
permet une dissémination importante de l'agent infectieux par les voies respiratoires, lors des
violentes quintes de toux qui accompagnent la maladie dans sa forme pulmonaire.
Signes cliniques
Les symptômes sont un fébricule (38–38, 5 °C) au long cours, une toux parfois accompagnée
d'hémoptysie, un amaigrissement de 5 à 10 kg survenant en quelques mois et des sueurs nocturnes.
Une intradermoréaction (IDR) positive à la tuberculine. Les facteurs de risque sont la malnutrition,
l'immunodépression, la toxicomanie intraveineuse, l'absence de domicile fixe, le contact direct avec
des personnes infectées et certaines professions de santé.
Diagnostic
Il repose sur l'identification du germe, soit à l'examen direct d'un échantillon (expectoration) au
microscope, soit après mise en culture de ce même échantillon. Cette dernière procédure est
cependant longue (plusieurs semaines), ce qui retarde d'autant le diagnostic. Elle permet d'effectuer
un antibiogramme (test de la sensibilité du germe à différents antibiotiques).
Le test à la tuberculine (intra-dermo réaction) consiste à injecter sous la peau une dose de ce dernier et de
visualiser la présence ou l'absence de réaction allergique (taille de la papule) induration mesurée 5mm à 15
mm. après 48 à 72 h. Ce test est cependant peu sensible, en particulier chez le patient immunodéprimé, et
peu spécifique (patient vacciné par le BCG ou ayant été au contact d'autres mycobactéries).
Le vaccin Bilié de Calmette et Guérin (vaccin BCG) est une souche vivante atténuée
de Mycobacterium bovis .
Traitement antituberculeux
Le traitement est d'une durée de six mois pour une tuberculose pulmonaire à BK sensible chez un
patient immunocompétent, comprenant 2 mois de quadrithérapie antibiotique (isoniazide +
rifampicine + pirilène +ethambutol) puis 4 mois de bithérapie (isoniazide et rifampicine).
Diphtérie
Diphtérie est une maladie infectieuse contagieuse décrite en 1826 par Pierre Bretonneau due à
Corynebacterium diphtheriæ ou bacille de Löffler-Klebs découvert par Théodor Klebs en 1883 et
isolé par Friedrich Löffler en 1884 et Émile Roux en 1889.
Description
La diphtérie est une angine qui se définit par la formation de fausses membranes à l'entrée des voies
respiratoires.
Leur localisation sur le larynx provoque l'asphyxie par l'obstruction du conduit aérien : c'est le
croup.
Épidémiologie
La maladie s'observe en particulier chez les enfants entre 6 mois et 15 ans. Cette répartition selon
l'âge indique une immunisation naturelle, les nourrissons héritant de l'immunité maternelle qui les
protège jusqu'à l'âge de 9 mois à peu près.
Brucellose
La brucellose, aussi nommée fièvre de Malte, fièvre ondulante, maladie transmise par les animaux)
due à des coccobacilles (bactéries) du genre Brucella.
Brucella est un très petit coccobacille à Gram négatif de 0, 5-0, 7 x 0, 6-1, 5 µm (7, 5 µm pour un globule
rouge). La bactérie est immobile, non capsulée, non sporulée et aérobie stricte. Il en existe plusieurs
espèces dont quatre sont pathogènes pour l'homme : B. melitensis , B. abortus bovis , B. suis et B. canis
(agents pathogènes pour l'homme pour lesquels existe une prophylaxie).
Staphylocoques
Définition: Les bactéries du genre Staphylococcus sont des coques (cocci) à Gram positif,
groupés en amasayant la forme de grappes de raisin, immobiles, non sporulés,
Parmi les 27 espèces du genre actuellement répertoriées, les principales sont Staphyloccus
aureus,S.epidermidis et S.saprophyticus.
Habitat
S.aureus est un commensal de la peau et des muqueuses de l’homme et des animaux (rhino-
pharynx, intestin). On le trouve sur la muqueuse nasale d’un tiers environ des sujets normaux.
Eliminé dans le milieu extérieur, cette bactérie peut survivre longtemps dans l’environnement.
L'espèce se révèle être pathogène opportuniste dans certains emplacements ou dans certaines
circonstances.
Infections staphylococciques
• Formes cutanées : atteinte plus ou moins sévère des follicules pilo-sébacés (folliculite, furoncle,
anthrax), atteinte péri-onguéale (onyxis, perionyxis, atteinte du tissu sous-cutané (panaris,
phlegmons). Certaines formes superficielles (impetigo) peuvent se compliquer de
lésions bulleuses graves lorsque la souche de staphylocoque est productrice d'exfoliatine.
• Formes muqueuses: otites, sinusites, mastoïdites, conjonctivites.
• Formes généralisées: - Septicémie succédant à un foyer initial cutanéo-muqueux
- Formes intestinales: soit intoxication alimentaire par absorption de toxine
préformée dans des aliments contaminés par un staphylocoque producteur d'entérotoxines
Traitement préventif
Mesures d'hygiène et d'asepsie individuelle et collective (en particulier dans les hôpitaux).
Surveillance des denrées alimentaires (crèmes glacées, pâtisseries, viandes hachées).
Traitement curatif
— Staphylococcies cutanéo-muqueuses, localisées: macrolide ou apparenté (par exemple,
érythromycine 2 g/jour ou pristinamycine 2 g/jour pendant 10 jours).
— Staphylococcies graves : association de deux antibiotiques bactéricides : bêta-lactamine
(pénicillinesemi-synthétique non hydrolysée par les pénicillinases : ex. oxacilline) + aminoside
(ex. : gentamicine, etc) ou fluoroquinolones (ex. : ofloxacine)
Vibrio cholerae
La bactérie Vibrio choleræ (vibrion cholérique ou bacille virgule en français) est une bactérie
gram négatif, en forme de bâtonnet incurvé, mobile et responsable du choléra chez l'Homme,
une maladie épidémique contagieuse.
Habitat
La bactérie Vibrio choleræ vit dans l'eau et a une grande capacité de survie environnementale. Elle
tolère particulièrement bien la salinité mais ne se retrouve pas vraiment en mer mais plutôt dans les
estuaires, les rivières et les nappes phréatiques et l'ensemble des sources d'eau contaminées par des
déjections humaines.
Pouvoir pathogène
Le choléra est une maladie exclusivement humaine avec pour seul réservoir, semble t-il, l'être
humain. Il touche les zones surpeuplées et défavorisées car l'absence d'hygiène hydrique et la
dénutrition facilite la contraction de la maladie. Il touche les âges extrêmes de la vie et surtout les
enfants.
Le Vibrion est particulièrement contagieux car il contamine les selles massivement (jusque 108
vibrions par ml de selles), la diarrhée cholérique est particulièrement importante en volume, avec
des pertes en eau qui peuvent atteindre 15 à 20 litres par jour occasionnant en même temps un
déséquilibre ionique avec acidose et hypokaliémie. L'incubation est généralemente rapide pour les
sujets en état de sous-nutrition : l'absence d'acidité gastrique facilite l'infection. Selon la taille de
l'inoculum les débuts des symptômes surviennent en quelques heures à quelques jours après la
contamination.
La diarrhée est sans fièvre (au stade terminal, la température peut descendre sous la normale),
violente, aqueuse un peu turbide : elle est dite en "eau de riz" et , à terme, provoque une sévère
déshydratation et des troubles électrolytiques majeurs (fuite de chlore et une inhibition de
l'absorption du sodium) qui vont être la cause de décès par collapsus cardio-vasculaire, celle-ci
survenant selon l'état des patients, dans 25 à 50% des cas ; si tout les soins nécessaires sont
appliqués (ce qui est rarement le cas dans les pays les plus durement touchés), la léthalité passe en
dessous de 1%.
La bactérie n'entre pas dans l'organisme et ne fait qu'y transiter, elle a un faible pouvoir invasif. Elle
doit toute sa pathogénicité à son pouvoir toxique. Extrêmement mobile, comme la majorité des
vibrions, elle se déplace particulièrement vite dans l'eau et s'y multiplie particulièrement vite. Elle
est halotolérante et résiste bien aux variations de pH (en particulier alcalines).
Elle possède une affinité spécifique avec le mucus qui recouvre la barrière entérocytaire, elle va le
pénétrer et grâce à la présence de complexes pili-TCP (assimilable à de l'adhésine) à l'extrémité
polaire du corps bactérien, près du flagelle, va s'accrocher aux cellules de l'intestin. Ces mêmes pili
sont aussi les récepteurs de bactériophages CTX dont le génome encode une puissante toxine qu'est
la toxine cholérique (voir le chapitre suivant).
La toxine se compose de deux groupes de structures, les cinq structures B qui vont servir à la
fixation de la toxine sur les membranes des entérocytes en se fixant sur un ganglioside membranaire
GM1, et de l'unique structure A (qui peut être subdivisée en deux sous-unités) qui active une
enzyme : l'adénylate cyclase qui catalyse l'adénosine triphosphate en adénosine monophosphate
cyclique, ce-dernier étant responsable, chez les entérocytes, de la fuite d'eau et de chlore dans la
lumière intestinale et du blocage du sodium.
Épidémiologie
L'épidémiologie est dominée par la transmission hydrique, comme c'est le cas dans d'autres
maladies entériques. Il est par conséquent peu probable que des épidémies étendues puissent
survenir dans les pays où le contrôle bactériologique des eaux est strictement appliqué, même si des
foyers situés éclataient. La surpopulation, le manque d'hygiène corporelle et alimentaire peuvent
aussi contribuer à la propagation de la maladie.
Prophylaxie
Contrôle bactériologique de l'eau potable et surveillance des porteurs de germes.
Lutte contre la sous-nutrition.
Immunisation au moyen d'un vaccin tué, contenant les différents types antigéniques. On pratique
deux injections sous-cutanées à huit jours d'intervalle. La protection n'est pas idéale mais non
négligeable. Elle est de courte durée : un rappel est conseillé après 6 mois ou même plus tôt en
période endémique.
Traitement
L'essentiel est la réhydratation et le rétablissement de l'équilibre électrolytique par des perfusions de
liquide contenant 5 g de NaCl, 4 g de NaHCO3 et 1 g de KCl par litre. Ce traitement est à lui seul
suffisant pour diminuer la mortalité de façon spectaculaire. Les antibiotiques ne forment qu'un
adjuvant.
Gonorrhée
La blennorragie ou gonorrhée (aussi nommée familièrement chaude-pisse ou chtouille) est une
infection sexuellement transmissible. C'est une infection des organes génito-urinaires, due au
gonocoque (Neisseria gonorrhœæ) découvert par Albert Neisser en 1879 dans un pus d'urétrite
aiguë et isolé en 1885 par Bumm. Elle fait partie des gonococcies.
Pendant des siècles la blennorragie a été confondue avec la syphilis ; leur non-identité sera
définitivement démontrée par Hernandez (1812) et en particulier par Ricord (1838).
Le traitement est par antibiotiques mais on assiste à la naissance de souches résistantes à certains
d'entre eux.
Les groupes les plus touchés sont les femmes de 15 à 19 ans et les hommes de 20 à 24 ans.
La période d'incubation est généralement de 2 à 7 jours.
Plus de 50 % des hommes et des femmes peuvent être des porteurs asymptomatiques de ces
infections, qui sont le plus fréquemment situées dans certaines parties du corps comme le rectum
et le pharynx.
Le plus fréquemment, les contacts sont asymptomatiques.
Une infection chronique asymptomatique est envisageable.
La présence d'une infection génitale peut favoriser la transmission du VIH.
Facteurs comportementaux
Sujets ayant des contacts sexuels avec une personne porteuse d'une infection diagnostiquée ou
d'un syndrome compatible.
Personnes ayant des rapports sexuels non protégés avec un partenaire issu d'une région de forte
endémicité et où le taux de résistance risque d'être plus élevé.
Voyageurs qui se rendent dans des pays où ces infections sont endémiques et qui ont des relations
sexuelles non protégées avec des membres de la population locale (risque plus élevé de
résistance).
Travailleurs de l'industrie pornographique, prostitution.
Jeunes actifs sexuellement de moins de 25 ans qui ont plusieurs partenaires.
Signes cliniques
Chez l'homme
Chez la femme
Les risques de complication sont plus importants pour la femme. Cette infection, si
elle n'est pas traitée se complique quelquefois de cystite chronique et en particulier
de rétrécissement urétral.
Écoulement vaginal
Dysurie
Saignements vaginaux anormaux
Douleurs abdominales basses
Dyspareunie profonde
Syphilis
La syphilis (vulgairement nommée vérole, ou mal napolitain) est une maladie vénérienne, est une
maladie sexuellement transmissible, infectieuse et contagieuse, due au tréponème pâle. Elle se
manifeste par un chancre d'origine et par des atteintes viscérales et nerveuses tardives, certaines
manifestations survenant plusieurs années après.
Le tréponème pâle a été identifié par Fritz Schaudinn et Erich Hoffman à Berlin en 1905.
États-Unis.
Syphilis primaire
Elle n'a pas forcément de signes apparents, et quand ils existent, ils n'apparaissent généralement que
3 semaines après la contamination. C'est une lésion caractéristique des muqueuses nommée le
chancre d'inoculation (petite plaie rosée, creuse, propre, atone, à fond induré, à l'aspect cartonné
au toucher, et indolore): il correspond au point d'entrée de la bactérie. Cette ulcération le plus
souvent unique, se retrouve au niveau du fourreau de la verge, sur le gland, dans l'urètre (invisible),
au niveau du col cervical (invisible), du vagin, de la vulve. D'autres localisations sont
envisageables, anus, amygdales (ce qui fait penser à une angine), lèvres, langue... etc. Cette lésion
s'accompagne d'une adénopathie importante, le plus fréquemment unique, mais qui peut être
entouré de plusieurs autres plus petites dans la région de drainage lymphatique du chancre (Préfet
de l'aine est le qualificatif pour le plus gros ganglion de l'aine). Ces adénophaties sont un peu
inflammatoires et indolores.
Syphilis secondaire
Elle apparaît trois à dix semaines après le chancre. Il s'agit de la généralisation du tréponème par
voie sanguine. Elle s'accompagne d'éruptions multiples sur la peau et/ou sur les muqueuses sans
démangeaison : c'est la roséole (petites taches rose pâle sur la peau et rouge sur les muqueuses du
gland, de l'anus, de la gorge, de la langue, des lèvres). Ces lésions peuvent se voir sur les paumes et
la plante des pieds, mais toujours sur le torse ou le dos, ce qui est assez rare pour une éruption
dermatologique. Les signes visibles peuvent disparaître même sans traitement, mais la syphilis reste
présente dans l'organisme et transmissible.
Syphilis tertiaire
Devenue particulièrement rare dans les pays occidentaux. Elle n'apparait qu'après des années de
développement.
Elle s'aggrave sérieusement sans traitement par des atteintes cardio-vasculaires, nerveuses (en
particulier céphalées intenses et dysarthrie), articulaires. Elle touche l'ensemble des organes
généralement, et même soignée à temps et par conséquent non contaminante après traitement, elle
peut entraîner des signes secondaires comme les brûlures gastriques du tabès. Des épisodes
parétiques transitoires sont caractéristiques (aphasie, hémiplégie, hémiparésie etc. ) Elle augmente
aussi sérieusement le risque de transmission du VIH et elle se complique chez les personnes
séropositives par une évolution plus rapide et des complications neurologiques plus habituelles.
Syphilis latente
Il s'agit de la persistance du tréponème dans certains sites (œil, cerveau, aorte…). C'est une période
asymptomatique qui est fréquemment décelée à l'occasion d'un examen sérologique de routine
(prénuptial, prénatal, d'embauche…).
Syphilis congénitale
Touchant les enfants au cours du 2e et 3e trimestre de la grossesse, si la mère présente une syphilis
primaire ou secondaire, elle peut être fulminante et entraîner la mort du nouveau-né ou se
transformer en syphilis latente et entraîner des malformations acquises congénitalement et après
l'apparition.
Traitement
C'est la pénicilline parentérale qui représente le traitement de choix de la syphilis à tous ses stades.
Ce traitement a prouvé son efficacité dès le milieu des années 1940[6]. Au contraire de énormément
de germes vis-à-vis des antibiotiques, il n'a pas été retrouvé, depuis, de souches résistantes[7].
syphilis tardive
Botulisme
Le botulisme (du latin botulus, «boudin») est une maladie paralytique rare mais grave due à
une neurotoxine bactérienne, la toxine botulique (anciennement nommée toxine botulinique)
ou botuline, produite par différentes espèces de bactéries anaérobies du genre Clostridium,
la plus connue étant Clostridium botulinum. Le botulisme humain est principalement associé
aux toxines de type A, B et E. Leur mécanisme d'action est une inhibition de la libération
d'acétylcholine au niveau des jonctions neuromusculaires, ce qui bloque la transmission
entre nerf et muscle et conduit à la paralysie respiratoire et locomotrice.
Toutes les formes de botulisme peuvent être mortelles et doivent être traitées de toute urgence. Le
botulisme alimentaire peut devenir un problème de santé publique quand la plupart de personnes est
empoisonné à partir d'une seule source alimentaire contaminée.
Épidémiologie
C'est une maladie assez rare en France ; son incidence annuelle est de l'ordre de 0, 5 cas par million
d'habitants. Il s'agit de cas sporadiques, le plus fréquemment d'origine alimentaire : salaisons,
charcuterie et conserves de fabrication familiale, plus rarement artisanale, industrielle ou par
inoculation chez le toxicomane.
Botulisme infantile
Le botulisme infantile est aux États-Unis la forme la plus commune de la maladie, l'infection se
produit par germination des spores dans l'intestin d'un enfant en bas âge et a pour conséquences
constipation, faiblesse générale, perte de la tenue de la tête et difficulté à s'alimenter
L'origine de la contamination des nourrissons est l'ingestion de produits sucrés, tels que le miel, le
sirop de maïs. En effet les spores de C. Botulinum sont beaucoup répandues dans l'environnement et
sont qui plus est parmi les rares à pouvoir survivre dans le miel. Chez les enfants en bas âge, le suc
gastrique est dépourvu d'acidité, ce qui combiné à une température favorable ainsi qu'à un
environnement anaérobie, crée un milieu parfait pour le développement des spores de C- botulinum
en bactéries productrices de la toxine. Tandis que ces spores sont inoffensives pour les adultes, à
cause de l'acidité de l'estomac, elles ne sont pas détruites pas le dispositif digestif insuffisamment
développé d'un nourrisson. Il y a à cet âge une immaturité de la flore bactérienne intestinale et la
bactérie microbiota ne réside pas toujours dans le tube digestif en quantité suffisante pour lutter
contre C. botulinum et le détruire. Ainsi, dépourvu d'adversaire, C. botulinum peut s'y installer.
C'est pourquoi on recommande de ne jamais donner aux bébés ni miel, ni aucun autre produit sucré
quel qu'il soit jusqu'au sevrage.
6 -Pathogénicité
•La pathogénicité ou virulence se définit par la capacité à provoquer une infection
quelque soit le type de micro-organisme.
•les capacités de multiplication Si une bactérie peut se diviser rapidement, elle va être
capable de dépasser les capacités de défense de l’organisme.
•le type de multiplication. Une bactérie dite “intracellulaire” est capable de se multiplier à
l’intérieur des cellules hôtes, gênant l’intervention du système immunitaire et l’action des
antibiotiques
2) Voies de transmission
•Pour chaque voie possible de contamination ou porte d’entrée de la bactérie, l’organisme
possède des défenses qui limitent l’implantation bactérienne et peuvent éventuellement
éviter l’infection.
Figure 3. Bactérie en cours de division (la flèche représente la zone de future séparation
des deux bactéries néo-formées).
Une bactérie mère va donc engendrer deux bactéries filles identiques qui pourront à leur
tour se diviser par scissiparité. L’ensemble des bactéries issues d’une même cellule mère
formera une colonie bactérienne.
Figure 4. Représentation schématique de la division bactérienne par scissiparité.
4.2. Délais de croissance
Le temps de division et les délais de croissance
dépendent de l’espèce bactérienne et des conditions
du milieu extérieur (favorables ou défavorables)
Exemple : Escherichia coli 20 MIN pour se diviser ou Klebsiella pneumonia durera dans la
plupart des cas 48 heures environ Mycobacterium tuberculosis peut
nécessiter un délai de 4 semaines.
Permet de différencier les bactéries selon 2 critères : leur forme et leur affinité
.pour les colorants
: Principe
on fait ensuite agir un décolorant (alcool le plus souvent) laisser agir pdt 20 .
.sec
7. Conclusion
L’intérêt de l’étude de la croissance bactérienne est multiple :
• Lors d’une maladie infectieuse :
- pour isoler, dénombrer et identifier la ou les bactéries en cause,
- pour déterminer leur sensibilité aux antibiotiques,
• Lors de la réalisation de contrôles de stérilité ou de densité microbienne dans certains
locaux (air des blocs opératoires, surfaces, …)
• Lors du contrôle de la qualité microbiologique des aliments, des eaux, des médicaments,
des produits cosmétiques, etc.
Connaître la physiologie bactérienne est donc indispensable pour la conduite raisonnée
d’un examen cytobactériologique puisqu’il convient de maîtriser les conditions de
réalisation de la culture bactérienne (besoins nutritifs et conditions environnementales
.respectés)