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Réponse à Q4 :
Les 4 régions géographiques se distinguent nettement sur le plan du milieu et par conséquent,
les objectifs et les techniques de reboisement s’en distinguent autant. Ainsi, pour chaque
région, les propositions d’actions peuvent être résumées dans ce qui suit.
a) Forêt de la Maâmora : eu égard à son milieu écologique, socioéconomique et
topographique :
Objectifs du reboisement : les conditions climatiques favorables de cette forêt
(bioclimat subhumide, semi aride) tamponnées par une hygrométrie importante sont
en faveur des reboisements de production dans les parcelles où le chêne liège est
épars ou absent. C’est d’ailleurs l’une des orientations du Plan Nationale de
Reboisement élaboré en 1971 ;
Choix des essences : la tendance actuelle du HCEFLCD est de réhabiliter le chêne-
liège partout dans cette forêt. Mais selon les recherches récentes menées par l’ENFI
dans cette forêt, étayées par les anciens travaux de la Station de Recherche
Forestière, les milieux potentiels du chêne-liège sont limités par la configuration du
terrain et notamment par la profondeur du sable qui repose sur l’argile : une pente
supérieure à 8 % sur du sable de profondeur supérieure à 3 m, sont contraignants
pour la régénération du chêne-liège. Dans ces conditions, le choix des essences doit
porter, selon la politique nationale des reboisement, sur des essences à croissance
rapides tels que : Acacia mearnsii (production du tanin), Pinus pinea (production de
bois et de fruits) et les Eucalyptus (production de bois de catégories diverses). Dans
les milieux favorables où le chêne-liège est clairsemé, la régénération du chêne-
liège s’impose à l’évidence ;
Techniques de préparation du sol : s’agissant d’une forêt de plaine, la
mécanisation des travaux de sol est toujours recommandée. Il s’agit d’un labour
profond (35 à 45 cm de profondeur) complété par un labour superficiel au
pulvériseur dans le sens perpendiculaire au premier, sur une profondeur de 20 cm
environ ;
Types d’entretiens :
Cas du chêne-liège : un arrosage d’appoint au cas où la sécheresse est critique
et deux arrosages minimum en période estivale. La quantité d’eau par potet
doit être de l’ordre 10 à 20 litres. Le reste des entretiens consistent en : un
binage-désherbage à la mi printemps et en début été de la première année,
répétés au moins pendant les trois années ultérieures,
Cas des autres essences : binage-désherbage à la mi printemps et en début été
de la première année, répétés au cours de la deuxième année qui suit la
plantation. Pour les Eucalyptus, on peut se contenter des seuls entretiens de la
première année. Pour ce dernier genre, s’il s’agit d’une plantation après culée
noire, un apport d’engrais azoté en pleine saison végétative de première année
s’impose. Dans ce dernier cas, l’apport d’engrais de font suppose avoir été fait
lors des travaux de préparation de sol.
Une mise en défens par gardiennage des jeunes plantations et une compensation
de ces mise en défens est une condition de réussite.