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Outre le budget exercice 2016, la trentaine des membres du Comité de Direction venus de la
Présidence de la République, des administrations publiques telles que le budget, le plan, le
tourisme, l’administration du territoire, l’environnement, l’économie forestière et de l’ONG
internationale WCS, ont aussi examiné, conformément à l’ordre du jour adopté, la note
d’information sur les activités réalisées de 2012 à 2015. Ils ont, en outre, examiné le
programme d’activités 2016 de même que la fiche relative au financement des activités
prioritaires de l’ACFAP ainsi que la fiche relative au statut du personnel. Les débats qui se
sont instaurés après l’examen des points inscrits à l’ordre du jour, ont permis aux
administrateurs de formuler quelques recommandations.
S’agissant par exemple du programme d’activités, il a été recommandé que celui-ci soit
adopté au plus tard le 31 mars courant. Ceci, avant des consultations à domicile qui seront
menées au préalable.
Pour ce qui est de la fiche de financement des activités prioritaires, les administrateurs ont
recommandé que soit mené, avec l’appui de WCS, l’étude de l’opérationnalisation de l’ACFAP.
Clôturons les travaux de ce comité inaugural, M. Michel ELENGA a exhorté les animateurs de
l’ACFAP à tous les niveaux, de ne ménager aucun effort, afin de travailler dans la perspective
d’atteindre les résultats attendus, en vue du rayonnement de l’institution d’une part et de la
redynamisation du secteur de la faune et des aires protégées, d’autre part.
L’ACFAP, crée par la loi N°34-2012 du 31 octobre 2012, est un établissement public
administratif à caractère scientifique et technique, doté de la personnalité morale et de
l’autonomie financière. Elle a pour mandat de mettre en œuvre la politique nationale en
matière de gestion de la faune, des aires protégées et des Unités de surveillance et de lutte
anti braconnage (USLAB), ainsi qu’aux conseils locaux et en assure la coordination au plan
national.
Bienvenu LOUZOLO
Au cours des travaux de cet atelier, les participants ont suivi en deux jours, six
communications relatives aux objectifs et à la présentation de l’atelier, à la présentation de
l’Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées, à la présentation de la structure de
la banque des données, à la présentation et suivi des échanges sur la gestion des bases de
données de l’Espace TRIDOM Interzone Congo (ETIC), à la présentation et suivi des échanges
sur la gestion des bases de données d’une Aire Protégée : cas du Parc National de Conkouati
Douli, à la présentation du Système d’Information pour la gestion Forestière et le
Développement Durable (SIFODD).
Au plan pratique, les participants ont par la suite été répartis en trois groupes de travail
selon les axes suivants : Obouya – Oyo, Obouya - Boundji, Obouya Owando.
Face aux menaces que font peser le trafic et le braconnage des espèces fauniques et
floristiques pour la survie de la biodiversité, la conservation s'est révélée comme une
des mesures pour protéger et sauver de la disparition certaines espaces. Nous nous
sommes intéressés dans cet article à la profession du conservateur et à la manière
dont ce métier est exercé.
Compris dans le domaine faunique et floristique comme la gestion, la sauvegarde, la
valorisation du patrimoine naturel ; la conservation a pour objectifs de maintenir les
écosystèmes dans un bon état, de prévenir ou de corriger les dégradations qu'ils pourraient
subir.
Pour ce qui est de la République du Congo, les aires protégées couvrent une superficie de 4
380 231 ha. Elles concernent:
les parcs nationaux (Parc National de Nouabalé Ndoki, Parc National d'Odzala Kokoua,
Parc National de Conkouati Douli, Parc National de Tokou-Pikounda) ;
les réserves : forestière, de biosphère et de faune (Réserve de la Léfini, Réserve
communautaire du Lac Télé, Réserve de faune de la Tsoulou, Réserve de faune du Mont
Fouari, Réserve de biosphère de Dimoneka, Réserve de faune de Nyanga Nord, Réserve
forestière de la Patte d'Oie, Réserve naturelle des gorilles de Lésio Louna) ;
les domaines de chasse (Domaine de chasse de Nyanga Sud, Domaine de chasse du
Mont Mavoumbou) ;
les sanctuaires de faune (Sanctuaire de Lossi, Sanctuaire de Tchimpounga).
En République du Congo, les aires protégées sont gérées par un Conservateur qui dépend
administrativement de l'Agence Congolaise de la Faune et des Aires Protégées (ACFAP). Pour
les aires protégées gérées en partenariat, il y'a un Conservateur représentant la partie
congolaise assisté d'un Conseiller principal technique, représentant le Partenaire. Les aires
protégées du Congo incluent l'océan, les savanes, les forêts marécageuses, les forêts de
terre ferme, les forêts montagneuses, les lacs et lagunes offrant une grande diversité
aquatique et terrestre.
S'agissant de l'océan, nous pouvons citer le cas de Conkouati-Douli. On n'y trouve aussi des
sites archéologiques, des sanctuaires et d'autres sites naturels comme les cascades et les
rapides. Plusieurs activités sont menées dans ces zones. Au nombre de celles-ci, la
surveillance, la recherche scientifique sur les espèces qui existent, le tourisme, la
sensibilisation et l'éducation environnementale, la chasse qui se pratique dans les zones de
chasse, les activités socio-économiques, la maintenance et la logistique qui consistent à
l'entretien des pistes, véhicules et autres infrastructures, au ravitaillement, à l'équipement.
Toutes ces activités sont animées par des chefs de volets qui font une planification dans le
temps, le tout sous la coordination du Conservateur.
Ce dernier, pour réussir sa tâche, s'appuie sur un arsenal juridique, humain, matériel et
financier. En dehors du personnel évoluant dans la zone de conservation, les visiteurs de
même que les chercheurs, peuvent y avoir accès, moyennant un permis d'entrée ou de
recherche. Toutefois, il est interdit à toute personne étrangère de pénétrer dans la zone de
protection intégrale. Les populations riveraines interviennent également dans la gestion de ces zones.
Leur rôle est primordial dans le choix du zonage en vue de l'élaboration du plan d'aménagement.
Les Parcs sont enchâssés dans un paysage forestier beaucoup plus vaste que l'on appelle
parfois le « paysage du Trinational de la Sangha ». Par comparaison avec la proposition
d'origine référée à la 35ème session du Comité, la zone tampon a été considérablement
agrandie de 400.000 ha à 1.787.950 ha.
Trois pays
Le complexe d'aires protégées du Tri-National de la Sangha (TNS) se situe au cœur de la
l'Afrique Centrale, à l'intersection de la République Centrafricaine (RCA), la République du
Cameroun et la République du Congo. Le cœur TNS comprend trois parcs nationaux
connectés par la rivière Sangha. Le TNS est le premier site transfrontalier tri-national inscrit
comme site du Patrimoine Mondial.
Biodiversité
Les valeurs naturelles du TNS incluent des processus écologiques et évolutifs en cours dans
un paysage forestier largement intact et vierge à très grande échelle. Des habitats diversifiés
tels que forêts tropicales, haute végétation terrestre zones humides et plusieurs types de
clairières (bais) d'une importance majeure pour la conservation, restent connectés au niveau
du paysage. Ils abritent aussi des populations viables formant des communautés complètes
de faune et flore, y compris des grands prédateurs et des espèces rares et menacées.
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N Désignation Années Superficies Nouvelles Localisations Espèces F
° de actuelles superficies dominantes
création (ha) classées
(ha)
N Désignation Années Superficies Nouvelles Localisations Espèces F
° de actuelles superficies dominantes
création (ha) classées
(ha)
1 Parc National 1993 et 423.870 368.592 Sangha et Loxodonta W
de Nouabalé 2012 Likouala à près africana C
Ndoki de 2.000 Km cyclotis,
de Brazzaville Tragelaphus
N Désignation Années Superficies Nouvelles Localisations Espèces F
° de actuelles superficies dominantes
création (ha) classées
(ha)
Bocérus,
Gorilla gorilla
gorilla
ophagraphe,
Hylochoerus
meinertzhageni
Sincerus
cafernams,
Hypopotamus
amphibus,
Loxodonta
africana
Parc National Cuvette Ouest cyclotis
1935- U
2 d’Odzala- 1.354.600 1.228.600 à 800 Km de (éléphant),
2003 E
Kokoua Brazzaville Tragelaphus
Bocerus,
Gorilla gorilla
gorilla
ophagraphe,
Hylochoerus
meinertzhageni
Teichechus
senegalalensis
(lamantin),
Loxodonta
africana
cyclotis,
Parc National Gorilla gorilla
Kouilou à 150
3 de Conkouati 1999 504.950 360.654 gorilla, Pan Fo
Km de P/noire
Douli troglodytes
troglodytes,
Papio sphinx
(mandrill),
Hyppopotamus
amphibius,
Kobus defassa
Hylochères
Loxodonta
africana
1951 et en cyclotis
Réserve de La
5 extension 630.000 - Pool- Plateaux (élephant),
Léfini
en 1963 Gorilla gorilla,
Cephalophus,
sylvicultor
Loxodonta
africana
Réserve Likouala à près cyclotis,
6 communautaire 2001 438.960 438.960 de 130 Km Gorilla gorilla, Fo
de Lac Télé d’Impfondo Cephalophus,
Oiseaux
migrateurs
Kobus defassa,
Syncerus
Réserve de caffer manus,
Niari à 230 Km
8 faune du Mont 1958 15.600 - Loxodonta E
de Dolisie
Fouari africana,
cyclotis
(éléphant)
Gorilla gorilla
Réserve de la Kouilou à 50
gorilla, Pan
9 biosphère de 1988 136.000 - Km de Dolisie E
troglodytes,
Dimonika (Mayombe)
troglodytes
Domaine de
1958 et Fi
10 chasse de 23.000 - Niari
1956 re
Nyanga Sud
Total : 16
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