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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVESITAIRE


UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE
U.E.A

B.P 3323 / BUKAVU

FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES ET ENVIRONNEMENT

Rapport de stage effectue à Institut


National pour l’Etude et la Recherche
Agronomiques (INERA) en date du 12 Aout
au 12 Septembre 2019

Par : CHABENE GLORIA Sakina

Promotion : G2 AGONOMIE GENERALE

ANNEE ACADEMIQUE 2019-2020


~1~

INTRODUCTION

Le ministère de l’enseignement supérieur, universitaire et recherche scientifique a prévu un


stage d'apprentissage par l’entremise de l’université évangélique en Afrique (U.E.A) et par le
biais de la faculté des sciences agronomiques et environnement, à chaque de l'année
académique un stage de professionnalisation d’un mois dans le but de concilier les théories
acquises à l’auditoire à la pratique sur le terrain, de se familiariser aux différents problèmes
du terrain, et aussi de préparer les futurs ingénieurs agronomes aux travaux de la vie
professionnelle.

C'est ainsi que nous, étudiants de la première année de graduat avons effectué un stage
de professionnalisation a l'institution national INERA en on son siège se trouvant
Mulungu en date du 12 Août au 12 Septembre 2019.

Il convient de signaler ici que nous avions fait des tours dans les antennes et
programmes de recherche et ç’a permis de nous arracher des idées imaginaires sur le
déroulement de certaines opérations pour n’en rester qu’avec des idées bien fondées et
exactes.

A part cette introduction, le remerciement, et la conclusion comprenant nos


observations et suggestions, ce présent rapport comprend trois grandes parties :
- La présentation de l’INERA- MULUNGU
- L’organisation et fonctionnement de l’INERA-MULUNGU
- Le déroulement du stage.

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Chap. I. PRESENTATION DE L’INSTITUTION :

I.1 APERCU HISTOIRIQUE

Du temps de l’état indépendant du Congo (EIC), des grands efforts d’organisation de la


recherche ont été envisagés par les autorités du pays à l’époque. C’est ainsi que les ministre
VAN EETUELDE parvint à convaincre le roi Léopold II à développer l’agriculture basée sur
la recherche et en 1892 VAN EETUELDE essayé d’établir des plantations de caféiers,
cotonniers, cacaoyers ; et tabac au Congo.
Trois ans plus tard, en 1895, la botaniste E. LAURENT est envoyé en mission de service au
Congo dans le but d’étudier comment installer ces plantations sans tarder, un jardin botanique
avait été installé à EALA le 1er centre de recherche agronomique dans la province de
l’équateur.
En 1910, sur demande du 1er ministre de l’époque, monsieur RENKEN, il y eut un nouvel
effort d’organisation de la recherche le professeur LAPLAE organisa des stations
expérimentales qui avaient pour mission d’étudier les conditions climatiques, pédologiques,
locales, l’extension et la qualité des pâturages, naturels. C’est de cette évolution qu’on a
abouti à la réaction de l’institution nationale pour l’étude et la recherche agronomiques en
sigle « INERA ». Le centre de recherche de MULUNGU a été successivement géré par :
 La colonie belge (1926-1927)
 La régie de plantation de la colonie (1927-1928)
 La société agricole du Kivu (S.A.A.K), filiale du comité nation du Kivu ( S.N.K.I)
(1928-1933)
 L’INEAC (institut national pour l’étude et la recherche agronomique du Congo belge
actuellement INERA (1934-à ce jours).
Jusqu’en 1971, la République Démocratique du Congo disposait de 23centres et station
expérimentales dont les plus importants :
A. CENTRES DE RECHERCHE.
o GANDAJIKA (Kasaï oriental)
o M’VUAZI (Bas-Congo)
o MULUNGU (Sud-Kivu)
o NIOKA (province orientale)
o YANGAMBI (province orientale)

B. STATIONS EXPERIMENTALES.
o BAMBESA (province orientale)
o BOKETA (Bas-Congo)
o BONGABO (Equateur)
o EALA (Equateur)
o GIMBI (Bas-Congo)
o KANIAMA (Katanga)
o KEYBERG (Katanga)
o KIBANGULA (Maniema)
o KIPOPO (Katanga)
o KIYAKA (Bas-Congo)
o KONDO (Bas-Congo)
o LUBARIKA (Sud-Kivu)

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o LUKI (Bas-Congo)
o MUKUMARI (Kasaï-Oriental)
o NDIHIRA (Nord-Kivu)
o NGABU (province orientale)
o NGAZI (province orientale)
o YAEKAMA (province orientale)

I.2. POSITION GEOGRAPHIQUE.

Le centre de recherche de MULUNGU a une superficie de 1114ha répartie en trois stations :


1. MULUGU : station principale avec 864ha
2. TSHINGADA : 160ha
3. NYA MUNYUNYI : 90ha
Mulungu est l’une de concessions de création européenne située dans le groupement de Miti,
collectivité chefferie de Kabare et don son sol est d’origine volcanique et fertile qui lui permet
de développer l’agriculture par des techniques scientifiques. Il se situe de part et d’autre de la
grand-route BUKAVU-GOMA à25km au nord-ouest de la ville de Bukavu.
I.3. CADRE JURIDIQUE.
L’INERA, jadis INEAC fut créé par ordonnance –loi n°76-061 du 11mars 1970 ( 1),complétée
par l’ordonnance –loi n°78-21 du 05 mai 1978 (2) est une entreprise publique de l’Etat à
caractère scientifique et technique régie par la loi n°78-002 du 06 janvier 1978 et rattaché par
l’ordonnance –loi n°82-040 du 03 novembre 1982 au ministère ayant la recherche scientifique
dans ses attributions, ministère de tutelle.
Il est régie par la loi n°08/009 portant dispositions applicables aux établissements publics et
par décret du 1er ministre du 03 décembre 2009 portant dispositions générales de la
transformation de l’INERA en établissement public.

I.4. OBJECTIF DE L’INERA-MULUNGU.

L’INERA MULUNGU, comme entreprise à caractère scientifique et technique a pour mission


de « promouvoir le développement agricole par la recherche », il poursuit des principaux
objectifs suivants :
1) Générer, développer et adapter au bénéfice des agriculteurs et éleveurs des matériels
génétiques (végétaux et animaux) améliorés a grande performance, résistant aux
maladies et aux parasites.
2) Générer des messages et informations techniques sur les méthodes de production
écologiquement viables.
3) Assurer la fourniture des semences et des géniteurs d’élevage adoptés aux différentes
conditions climatiques du milieu.
4) Renforcer la fourniture des semences de base et géniteurs d’élevage adaptés aux
différentes conditions climatiques du milieu.
5) Renseigner le gouvernement les organismes publics et non gouvernementaux,
personnes morales et physiques intéresses par l’agriculture sur l’impact de la
recherche agronomique dans la production agricole.

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Chap. II. ORGANISATION DE L’INSTITUTION.

II.1. ORGANIGRAMME DE L’INERA- MULUNGU.

CONSEIL DE GESTION

DIRECTION DU CENTRE

Secrétariat

DIVISION ADMIN ET PROGRAMMES, DIVISION DE


BIBLIOTHEQUE
FINANCIER ANTENNES DE L’INTENDANCE

CHEF DE BUREAU CHEF DE BUREAU

BUREAU BUREAU DE PATRIMOINE ET INFRASTRUCTURE


ADMINISTRATION FINANCES STOCK ET MAINTENANCE

S
RESSOURCES
HUMAINES COMPTABILITE PATRIMOINE INFRASTRUCTURE

PAIE BUDGET GESTION DE MAINTENANCE


STOCK

AFFAIRES
TRESORERIE
SOCIALES CHARROI

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II.2. HIERACHIE DE L’INERA-MULUINGU

La hiérarchie du centre de recherche de L’INERA –MULUNGU se présente comme


suit :
- Direction du centre.
- Division administrative et financière
- Division de l’intendance
- Bureau administrative
- Bureau de finance
- Bureau patrimoine et gestion des stocks
- Bureau infrastructure et maintenance.

II.3. STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT

A Mulungu nous comptons 10 programmes et antennes de recherche fonctionnent à savoir :


 Programme national de recherche sur les tubercules , en sigle PNRT qui s’occupe de la
recherche sur la culture de pomme de terre, patate douce les ignames ;…
 Programme national de recherche et développement, en sigle PNRD qui s’occupe de la
diffusion et de transfert des résultats de la recherche auprès des agriculteurs et
éleveurs.
 Antenne du programme national de gestion et conservation de ressources naturel , en
sigle AGCRN comprend la science du sol, la climatologie et l’agroforesterie.
 Programme national de recherche sur les légumineuses , en sigle PNL qui s'occupe de
la recherche sur haricot, soja, l’arachide et le niébé en particulier mais tous les
légumes en générale
 Antenne du programme national de conservation des ressources phyto-génétiques , en
sigle ACRP qui a pour objectif la maintenance de toute la diversité génétique des
cultures. Elle mené ses activité sur toutes les cultures ne faisant pas l’objet de la
recherche actuellement notamment :
 Les cultures industrielles : quinquina, théier ; prunus africana ; plantes
médicinales;…
 Les collections des plantes aromatiques et médicinales : pyrèthre;…..
 Antenne du programme national de recherche sur les céréales, en sigle qui a pour but
la recherche sur le maïs, riz, le sorgho, le blé, le froment.
 Antenne du programme national de recherche sur le manioc
 Antenne du programme national de recherche sur les fruits et bananes 
 Antenne du programme de recherche sur le café ; en sigle A.CAFE.
 Antenne du programme national de recherche sur l’élevage.
En plus de ces programmes et antennes de recherche, il faut mentionner les services d’appui
qui sont la division administrative et financière, la division de l’intendance et le service de
documentation ou la bibliothèque.

II.4. LES RESSOURCES DE L’INERA- MULUNGU


1) Les ressources humaines : le centre de recherche de l’INERA MULUNGU compte
un effectif de 343agents répartis en cadres de commandement, cadres de collaboration

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et agent d’exécution ainsi qu’en trois catégories du personnel : personnes scientifique,


personnes technique et personne administratif ; parmi eux les femmes sont au nombre
de 28 soit taux de 8,8.
2)  Les ressources matérielles : l’INERA MULUNGU dispose d’un important
patrimoine et d’importantes infrastructures de bases qui lui permettent de bien mener
ses activités dans le domaine de la recherche.
3) Les ressources financières : pour renforcer ses activités de recherche l’INERA
collabore avec certaines institutions régionales et internationales qui l’appuient
financièrement dans le cadre des projets de recherche ; parmi elle on peut citer :
PRAPACE, CIAT, IITA, CIP, HARVESTPLUS, …

II.5. LES REALISATIONS DE L’INSTITUTION.

En dépit de la situation difficile et catastrophique dans laquelle travaillent les chercheurs


certains résultats saillant sont obtenus voici quelques-uns
 La mise au point de quelque variétés de haricot bio fortifié en fer et en zinc.
 Des variétés performantes de pomme de terre et de patate douce.
 Possibilité de palier aux problèmes de wilt bactérien du bananier avec les variétés
saines
 Existence de variétés de manioc résistant à la mosaïque
 Technique de tuteurage des haricots volubiles par des lianes
 La connexion du centre au réseau internet.
 Acquisition de trois tracteurs dons du gouvernement pour la relance de l’agriculture en
vue d’accroitre la production.
 La mise en pied d’un laboratoire pour les analyses des semences etc.

II.6. LES DIFFICULTES RENCONTREES

Suite aux conditions socio- économiques difficiles que traverse actuellement notre pays, le
centre de recherche de l’INERA MULUNGU n’a pas été épargne des difficultés que ces
conditions ont entrainé dont les plus majeurs sont :
o L’insuffisance de l’enveloppe salariale ; certains chercheurs et manœuvres agricoles
ne sont pas mécanisés, au total 128 agents attendent leur mécanisation.
o Vieillissement du personnel ; près du tiers du personnel de l’Inera devrait être mis à la
retraite et remplacer par les jeunes.
o Inexistence des fonds de l’état alloué à la recherche depuis plusieurs années.
o La spoliation de la concession de Nyamunyunye occupée par les FARDC qui y ont
érige un camp militaire.
o La destruction méchante du patrimoine forestier par les pygmées inciviques
o La détérioration des cas d’insécurité à répétition, des usines et autres bâtiment du
centre.

II.7. LES PERSPECTIVES D’AVENIR

En vue de redynamiser les activités de recherche et organiser le service administratif,


l’INERA MULUNGU envisage dans les jours à venir avec le soutien de ses partenaires
(nationaux et internationaux) de continuer la réhabilitation des maisons d’habitation ainsi que
les bâtiments abritant les bureaux du centre.

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Sur le plan de la recherche, il compte mettre sur pied le laboratoire de tissue culture pour la
culture des tubercules et des bananiers ainsi que celui des semences dont le matériel est déjà
sur place.
Dans le domaine de l’administration, ce service ainsi que celui des finances seront
informatisés pour assurer à ces deux services une gestion informatique des données.

CHAP.II. DEROULEMENT DES ACTIVITES OU DU STAGE.

Au cours de notre séjour du 12 Aout au 12 septembre 2019 à l’INERA MULUNGU nous


avions œuvré dans plusieurs programme et antennes pour une bonne expérimentation en
agronomie. Notre répartition dans diffèrent programme va être expliqué ce calendrier ci-
dessous Notre stage qui avait une durée d’un mois soit 4 semaines était répartir de la
manière suivante :

Lundi 12/08/2019 : prise de contact et entretien avec le secrétaire Administratif


sur l’organisation et l’historique du centre de l’INERA-MULUNGU ; ensuite le même
jour, nous avons fait contact avec le Chef de Bureau Administratif en la personne de
Monsieur WATE qui nous a parler concernant le déroulement de notre stage et en plus il
a livré un calendrier de stage, dont voici :
 Mardi 13 au jeudi 15 Août 2019 : ACRP

 Vendredi 16 au mardi 20 aout 2019 : PNRT

 Mercredi 21 jeudi 22 aout 2019 : PNL

 Vendredi 23 aout au Mardi 27 aout 2019 : AGCRN

 Mercredi le 28 au Vendredi 30 aout 2019 : MANIOC

 Lundi 02 au Mardi 03 septembre 2019 : FRUITS&BANNANE

 Mercredi 04 au jeudi 05 septembre : antenne ELEVAGE

 Vendredi 06 au Mardi 10 septembre 2019 : Antenne PNRD

 Mercredi 11 au vendredi 12 septembre 2019 : Antenne CAFE

I. L’antenne de conservation des ressources phylogénétique (ACRP) :


Ce présent est dirigé par un chef d’antenne appelé MAFUTALA NDJADI il est secondé par
l’agronome titulaire BATUMIKE KISHIKANYI ; comme tout antenne ou programme a son
objectif poursuivit l’AGCR quant à lui a pour objectif de sauvegarder les espèces sauvetages
végétales. Permanente des variétés qui ne font plus de recherche ici à l’INERA et enrichir la
collecte. Cette antenne est subdivisée en 2grande partie :
1. La collection des plantes vivrières : maïs, sorghos, riz, froment, amarante.

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2. La collecte des plantes permanente : théier, le prunus africana, quinquinas, et quelques


plantes médicinales.

Plantes vivrières :

 MAÏS : le maïs est l’une céréale les plus important et consommé par plusieurs
personnes. A l’INERA nous avons plusieurs variétés dont :
1) v. katumani très précoce 3mois seulement on fait la récolte,
2) v. Sélection massale
3) v. Kasaï blanc ;
4) v. Kasaï arrachis rouge.
5) V. gold corne (maïs jaune) ;
6) v. introduction mushobekwa. Etc.

 SORGHOS : 12 variétés le plus reconnue :


1. mbogobogo,
2. mbogobogo 1
3. mbogobogo 2
4. provenance mushweshwe
5. v. inconnue
6. budwakali
7. v. 220
8. v.229BM
9. SM36
10. ETS2152
11. V.246
12. Mbuhindi146
Le maïs et les sorghos subissent presque la même opération avant d’atteindre la maturité.
 Préparation des champs : plusieurs étapes interviennent dans la préparation des
champs entre autre :
1. le défrichage
2. évacuation des herbes
3. 1er labours
4. Désherbage ou débroussaillage
5. 2e labours
6. Egalisation du terrain
7. Piquetage
8. Semis à près et a près semis le levé est de 7 à 8 jours.

 Entretien de la plante : ici ont fait le binage, sarclage 1 et 2

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 Récolte : dans la recherche il est recommander de récolté Quand la plante est en


maturité physique ; par exemple pour les maïs être sec.
Après récolte tous les produits sont stockés au magasin, puis va suivre l’étape de gainage, le
triage, la conservation des semences par les produits phyto sanitaire pour lutter contre les
ravageurs.
 Maladies aux champs : le charbon en couleur noire sous forme d’une boule s’observe
souvent chez les maïs et les sorghos.
 Ecartement : l’écartement pour le deux est presque le même sur la ligne on observe
50cm et entre les lignes 80cm. Il est recommandé de mettre 2 graines par poquet.
 L’isolement : se fait de deux manieurs :
a. dans le temps : permet de semer une variété une semaine après l’autre ceci
pour lutter contre le croissement
b. dans l’espace : semer une variété à 9km par rapport à une autre variété surtout
là où le vent est violant.

 RIZ : nous allons citer 3variétés pour le riz :


1) Inera 351
2) Inera 371
3) Irat 112
Sont tous variété de montagnes. Semé à un écartement de 40x20cm ; le levé intervient après
14jours et 2semaines, la récolte dure de 4 à 5mois.
Plantes industrielles 
Les plus reconnues à l’INERA sont : quinquina et théière.
1. Quinquina : compte 2 variété dont :
*cisiriba
*algeriane
Leur durée de germination est de 40jrs ; l’écartement est de 1x1m pour le deux variété, il
comprend 3 sortes d’écorces dont l’écorce issue de la racine, de troc et de branches. Chaque
écorce à sa teneur et la récolte se fait après 7mois.
2. Théier : compte aussi 3 variété dont :
*v.kisozi ;
*v. introduction mbayo ;
*v. chani.
Le semi est fait sur les écartements de 1,5m x 1,5m après une hauteur de de 1m ont
fait la taille pour faciliter la table de caillète. Et cette taille est soit anglaise ou soit
hollandaise.

Les plantes médicinales.

 Karage : contre le maux de tête ;


 Cide : contre la diarrhée
 Kasholoza : contre la mycose
 Brunus africana : production de comprimés antirétroviraux
 Thym serpolé : contre le charbon

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 Mante poivreux : contre la fièvre


 Verveine commune : contre la bronchite
 Mante domestique : contre la grippe et le maux de tête
 Epiceline : contre le rhumatisme
 Kamwaga : contre le poison
 Ail chinoise : contre le poison direct
 Citronel : contre le maux de rein et odorat
 Euphorbe indienne : contre l'amibe
 Margoleme : contre la migraine
 Maribe : contre l'anémie
 Piretre : plante de conservation
 Sangé : contre le cari dentaire

II. Antenne pour la gestion et conservation de ressource naturelle (AGCRN) :


Cette antenne est gérée par Ir TETE TSHISNDA. Elle a pour objectif de chercher à créer les
technologies ou les techniques pour gérer et conserver les ressources naturelles. Cette antenne
a une organisation qui se fait en section et la plus grande est la science du sol qui est subdivisé
en 4 sous-section dont : la chimie et la fertilité du sol, biologie et biochimie du sol, physique
et conservation du sol, la cartographie.
A l’AGCRN nous avions étudié la pépinière, le type d’érosion, la mesure de pente et l’étude
de matière ou l’analyse au laboratoire.
1. Pépinières : nous ne pouvons pas parler de la pépinière sans faire recours au germoir qui
est considéré comme maternité de semence c’est l’endroit ou ont met les semences pour
attendre la levé ; elle sont toujours installé au mois d’avril car pour que la plante soit mise
en place définitive elle doit avoir fait 6mois avant la plantation comme le germoir fait sur
une plate-bande il est conseillé de marqué le nom de l’espèce et la datte de germination
pour faire preuve a ceux qui voudrons mener leurs étude. L’espace entre les lignes sr une
plate-bande est de 20cm quand on fait la germination, la plate-bande doit toujours être
perpendiculaire au soleil donc de l’est à l’ouest.
Dimension d’une plante bande :
 la largeur doit être de 1m parce que quand ont fait l’entretien le travailleur se sentira
capable de touché le milieu de la plate-bande.
 La longueur : il est recommandé au maximum 10m pas plus on peut faire moins de
10m selon la quantité voulue par le cultivateur.
 Les ombrilleurs : consiste à consiste à construire pour la plate-bande avec une hauteur
de 1m50. En fin de permettre au travailleur de bien se sentir debout. On a toujours mis
la paille au-dessus ceci pour empêcher les pluies abondante aussi les rayons solaire qui
peuvent abimer les plants dans le germoir quand la plante atteint 20cm après un mois
durant si tous les conditions sont réunies on fait le repiquage.
Une chose très importante qui doit toujours se faire dans la période de germination et dans la
pépinière c’est l’arrosage. Elle doit se faire 2fois par jours et cela chaque matin et soir pour
assurer la bonne germination et la croissance des plantes.
Espèces rencontré sur terrain : c’est l’espèce d’eucalyptus qui été en place et qui été
composé de 18especes ou variété parmi les 18especes nous pouvons citer ce qui ont beaucoup

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attiré notre attention : le podocalyptus, mesopsis, casuarina, ciprecus, jacaranda, para solier,
antadoclame.
2. Types d’érosion :
Nous pouvons distinguer 3 sorte d’érosion dont :
1. l’érosion hydrique (causé par la pluie),
2. l’érosion éolienne (causé par le vent),
3. l’érosion par éboulement ou mouvement de masse (lorsqu’on rencontre une partie de
terre détruit à la bordure d’une route)
III. L’ANTENNE DE MANIOC.
Le programme national de manioc se trouve au Congo central, c’est là où se trouve le chef de
programme lui qui reçoit les rapports de tous les chefs d’antenne et les envoient à la direction
générale de Kinshasa. L’antenne Mulungu est subdivisée en 4section :
1) Section sélection et amélioration : le sectionnaire a pour rôle de sélectionner une
variété x il peut y arriver que cette variété ne remplisse pas de bonne condition et ici
l’améliorateur améliore cette variété par croissement.
2) Défense de culture ou de végétaux : ici on rencontre les agents pour la lutte contre la
maladie ou ravageur.
3) Section agronomie : elle s’occupe de pratique de différente façon de cultiver le
manioc, association manioc avec haricot, avec soja, avec bananier ;…
4) Section poste récolte : elle englobe toute l’opération qui vient après la récolte.
L’antenne de manioc a pour objectif de sélectionner les variétés de manioc les plus productive
et le plus résistante aux principales maladies et ravageurs de la région de grand lac ; pour faire
la sélection on procède par faire une pépinière a graine ici ont accueilli de graine qu’on
conserve dans un sac après eux même vont s’éclater et on tire la semence qu’on doit semer.
Technique de culture de manioc.
Elle se résume en différentes étapes :

 Le choix du terrain : le sol doit être léger meuble, argileux sablé ou sablé argileux
riche en élément nutritive.
 Préparation du terrain : labour profond, faire le piquetage de 1mx1m pour la
production de racine et 1,5x1, 5m pour la production de semences.
 Choix de matériel de plantation : le bouture doit être de 20 à25cm pour avoir le
4noeud recommande.
 Période de plantation
 Diffèrent types d’entretien qui comprenne le regarnissage de vides, sarclage,
fertilisation : le sarclage doit être régulier et le nombre ne doit pas être compté.
 Lutte contre les maladies et ravageurs.
 La récolte
Maladies et ravageurs de manioc.
Maladies : le manioc est confronté à plusieurs maladies :
o Maladies virale : transmise par les virus ; Exemple la mosaïque, la Stuire brune
o Maladies bactérienne : transmise par les bactéries exemple : bactériose.

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o Maladies cryptogamique : transmise par l’anthracnose, sercosporiose.

Les ravageurs :
o L’acarien vert.
o Cochenille farineuse du manioc
o Criquet puant.

IV. PROGRAMME NATIONAL DE LEGUMINEUSE (PNL)

Présentation de l’antenne :
Comme ce programme concerne les légumineuses nous profitons pour définir le légumineuse
en disant que c’est une plante caractérisée par le nodule, ce aussi un cotylédoné qui sont
localisé sur la racine. Gousse graines.
Sorte de légumineuse :
Il existe deux sortes de légumineuse : les légumineuses à graines et fourrageur ; pour les
légumineuses à fourrageurs nous voyons les légumineuses qui servaient pour l’alimentation
de bétail. Par contre la légumineuse agraine intervient dans la nutrition humaine
Comme tout autre programme le PNL aussi a pour objectif la création de nouvelles vari étés a
diffusé à la population (paysans). Avant de dire qu’une variété est améliorée elle doivent
remplir les critiques ci-après : la résistance aux maladies, la productivité, bon marché, bon
gout, cuisson rapide, la richesse en micro nutriment.
CONSTITUTION DU PNL :
Ce programme compte 4section :
 Section et amélioration de légumineuse :

 La sélection généalogique : est celui dont nous faisons de système de croissement en


se basant d’abord sur les caractères. Par croissement nous sous entendons le transfert
de critère de parent mal à un parent femelle. Avant de faire un croissement nous
devons savoir il s’agit de quel culture. Soit culture autogame soit allogame.
 Culture autogame : est une plante dont l’organe mâle et femelle se trouve
dans une même panicule ou enveloppe florale et arrive à la maturité au même
moment. Ex : haricot.
 Une culture allogame : est une plante dont l’inflorescence mâle et femelle est
séparée et n’arrive pas à la maturité au même moment. Ex : les maïs.
Comme nous parlons de l’allogamie et l’autogamie profitons aussi pour dire qu’il existe
aussi : une culture monoïque, dioïque, protandrie, etc.
Pour effectuer le croissement quelques matériels interviendront :
 Matériel biologique : concerne les variétés qu’on doit croiser dont chaque parent
possède ses caractères spécifiques.
 Les outils : pinçons pour ouvrir et fermer les boutons floraux, récolter les anthères et
le déposer dans le stigmate.

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 Un sachet : pour garder les fleurs récolté


 Un crayon : pour écrire l’étiquette
 Un carnet de bord : pour enregistrer les données.
 Etc.

 Sélection variétale :
Dans cette sélection plusieurs variétés nouvelles sont introduites en provenance d’autre
milieu. Pour y arriver il faut suivre les étapes suivantes :
Essai préliminaire : ici on vise a éliminer quelques variété suivant les calculs statistiques ;
Essai comparatif : consiste à faire comparaison entre les variétés locales et seules étrangère.
Essaie avancé du rendement : consiste à évaluer l’évolution du rendement.
Essai d’adaptation : ici on vise le comportement l’adaptation en milieu par milieu en
évaluant le comportement de pop dans diffèrent milieu.
Essai de sélection participative paysanne : à la maturité physiologique les paysans se
choisissent seul la variété préférée en se basant sur les critères.
STADE DE DEVELOPPEMENT DE LEGUMINEUSES 
Il existe deux stades de développement : stade végétative représenté par V et stade de
reproduction représenté par R
Stade végétative :
Représenté par V :
a. V0 : apparition des deux feuilles cotylédonaire
b. V1 : apparition de la 1ère feuille trifoliolée
c. V2 : apparition de la 2e feuille trifoliolée
d. V3 : apparition de la 3e feuille trifoliolée
e. V5 : émission de boutons floraux.
Stade de reproduction :
Représenté par R ; il commence par R6 qui est le stade de floraison, R7 apparition de gousses,
R8 maturité morphologique et R9 maturité complète.

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CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous voici au terme de notre rapport de stage académique que tout étudiant pré
finaliste de cycle est appelé à faire pour permettre la conciliation de la théorie apprise à la
pratique sur terrain suivant l'objectif de l'enseignement supérieur et universitaire qui est celui
d'assurer la formation des cadres dans les domaines les plus divers de la vie nationale.
Le stage étant une forme d'exercice et d'évaluation scientifique, il doit être sanctionné
par un rapport écrit, lequel rapport doit ressortir les notions et les techniques essentielles que
le candidat a pu retenir et maîtriser le long du parcours. Ainsi dit, notre stage a été effectué à
l’INERA MULUNGU du 15 Aout au 13 septembre 2018 une période pendant laquelle nous
avions mis en pratique les connaissances acquissent à l’auditoire à la pratique sur terrain. Les
résultats recueillis pendant cette période nous ont permis de présenter ce travail sous un
caractère immobile de notre vie pour nous adapter à la vie social, professionnelle à laquelle
nous aspirons.
Il convient de souligner que ledit stage est d'une importance capitale en ce sens qu'il
nous a permis de mettre en pratique toutes les notions apprises. En effet, nous y avons eu la
grâce d'être assisté par les encadreurs dans l'exercice de leurs fonctions et nous avons eu à
expérimenter certaines de leurs pratiques. Il faut souligner que leur encadrement fut pour
notre part, d'une qualité supérieure dans la mesure où il n'était pas seulement de bénéficier des
explications sur les différentes fonctions et les taches exercées, mais aussi de passer à l'acte en
agissant comme Ingénieur Agronome étant en formation.
Notre passage à l’INERA à apporter satisfaction à nos attentes mais compte tenu des
difficultés rencontrés nous suggérons ce qui suit :
 A l’INERA :
 D’encadrer les stagiaires sans les faire payer car c’est un centre de recherche et
d’éducation.
 De bien gérer le patrimoine et améliorer en renouvelant le bâtiment démolit car
il se peut que depuis le départ des blanc au qu’une amélioration n’a jamais été
faite au contraire on conduit l’institution au démoli sèment.
 AUX AGENTS :
 De respecter l’heure d’arriver quand ils ont un programme avec les stagiaires.
 De mener les stagiaires à faire eux même les pratiquer sur terrain et non
expliqué.

 A L’ETAT :
 De livrer le salaire de travailleurs pour éviter qu’ils n’entrent pas en grève.

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 Doter des moyens de transport pour faciliter le déplacement de travailleur de


lieu du travail jusqu’à la maison ceci pour que le respect de l’heure reste stable.
En fin nous n’affirmons pas avoir détaillé tous les antennes et programmes de l’INERA, étant
donné qu’un travail scientifique n’a jamais été parfait nous ne croyons pas aussi avoir fait un
travail modeste ou indemne de critiques car tout œuvre humain présente toujours des
imperfections dito.
Ce pour cela toutes les critiques objectives et conseils sont le bien venus pour nous permettre
de faire une amélioration dans la vie pratique et professionnel

chabenegloria@gmail.com

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