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ET DE LARECHERCHE SCIENTIFIQUE
PROJET DE CULTURE ET DE
TRANSFORMATION DU MANIOC ET DE LA
PATATE DOUCE
INSTITUT SUPERIEUR DE FINANCE ET COMPTABILITE
EXAMEN DE ENTREPRENEURIAT
Promotrice
:
EXAMEN D’ENTREPRENEURIAT
SOMMAIRE
INTRODUCTION.................................................................................................................3
1. PRESENTATION GENERALE.........................................................................................4
1.1 Brève présentation de la localité....................................................................................................................................4
2. ETUDE TECHNIQUE.......................................................................................................8
2.1 Culture et transformation du manioc............................................................................................................................8
3. ETUDE DE MARCHE.................................................................................................... 16
3.1 L’Offre..........................................................................................................................................................................16
3.2 La demande..................................................................................................................................................................16
B. Fonds de Roulement............................................................................................................... 24
6. SCHEMA DE FINANCEMENT......................................................................................26
Échéancier Crédit Long Terme................................................................................................ 26
INTRODUCTION
L’objectif principal du projet est de réaliser une unité de production et de transformation des
tubercules (manioc, patate), sur une superficie de 70 hectares.
Les objectifs spécifiques poursuivis à travers ce projet sont de :
- satisfaire la demande croissante de farine de manioc pour l’alimentation humaine
notamment le ravitaillement des camps de réfugiés ainsi que des centres urbaines ;
- réduire les risques de pénurie dus à la croissance insuffisante de la production
traditionnelle ;
- créer un pôle de développement de la culture du manioc et de la patate au travers
d’installations modernes de séchage, de stockage et de l’organisation de sa
commercialisation;
- transformer le manioc et la patate et vendre les produits et sous-produits obtenus.
Sur le plan des infrastructures, le projet comprend les équipements et installations pour :
- la production du manioc, de la patate et d’autres tubercules (culture, récolte et
conservation) ;
- la transformation de ces tubercules (chaîne farine et chaîne produits transformés) ; -
la logistique (infrastructures opérationnelles, logements).
Dans le champ, 10 kilomètres de pistes sont nécessaires pour assurer le suivi agricole et la
circulation du matériel agricole.
L’installation des aires de repos ou des postes de gardiennage devraient permettre un suivi
intense des cultures par des ouvriers.
Des silos seront installés sur site afin d’accueillir les récoltes en attente de transformation en
usine. La plantation devra être équipée des unités d’égrenage, d’ensachage et d’un magasin
de stockage des produits phytosanitaires. Les bâtiments existants sont de trois (3) types :
- les bâtiments industriels comprenant les usines, les magasins et entrepôts ;
- les bâtiments ordinaires comprenant les bâtiments administratifs, les logements et
leurs annexes ;
- les hangars et abris.
2. ETUDE TECHNIQUE
Écologie du Manioc
Le manioc est un arbuste pouvant atteindre 2 à 3 m de haut, à ramification généralement
trichotomique. Les feuilles ont un limbe de 6 à 25 cm de large. Le système racinaire est
constitué de racines tubérisées qui sont farineuses et peuvent atteindre 50 cm de long avec
un nombre variant selon les facteurs environnementaux, de 4 à 8 par plant. Le manioc est
une plante de zone tropicale humide à grande faculté d’adaptation tant pour le climat que
pour le sol.
Consommation du Manioc
C'est une plante riche en amidon. Elle est consommée soit directement, soit sous forme de
farine. Dans l'industrie, le manioc sert à la préparation de l'amidon, de la fécule, du tapioca,
des biscuits, des pâtes alimentaires, de colles, de glucose, etc. On fabrique également de
l'alcool à partir des tubercules de manioc. Les feuilles peuvent se consommer sous forme
brèdes. Enfin, le manioc sert à l'alimentation animale.
Le manioc peut s’associer avec d’autres cultures, surtout dans des zones où il y a un manque
de terres cultivables.
La plantation du manioc
L’idéal est de planter après les premières pluies.
La densité de la plantation doit varier entre 6000 à 10000 plants par hectare, soit un
écartement de 1,5x1m.
Pour la position des boutures, elles devront être enfoncées obliquement jusqu’à ¾ de leur
longueur, avec des nœuds dirigés vers le haut.
L’entretien
Elle consiste à :
- remplacer au fur et à mesure les plants manquants ;
- enlever à la fin du 3ème mois, les pousses fragiles et ne conserver que les plus
rigoureuses ;
- lutter contre les mauvaises herbes en procédant à deux ou trois sarclages ; - butter sur
une hauteur d’environ 10cm, 5 à 6 semaines après plantation. La fertilisation
Elle permet de rendre au sol les éléments nutritifs utilisés par la plante.
Pour la production des boutures, la fertilisation minérale est privilégiée. En effet, lors de la
préparation du sol, il faudra apporter de la dolomie (100kg par ha). Deux mois après la
plantation, il faudra utiliser de l’engrais NPK (300kg par ha) ou de l’urée (150 kg par ha),
du phosphate tricalcique (100kg par ha) et du KCI (250 kg par ha).
Pour la production de tubercules, la fertilisation organique est recommandée, lors de la
préparation du sol ou de la plantation. Il faudra également de la litière de volaille ou tout
autre fumier animal (10t par ha).
Écologie de la patate
La patate est une plante vivace à tiges rampantes pouvant atteindre plusieurs mètres de long.
Elle produit des tubercules de forme plus ou moins allongée, voire arrondie, à la peau fine.
Selon la variété, la couleur de la peau est beige, brune, jaune, orange, rouge, violette. La
chair du tubercule varie également. Les tubercules avec la chair blanche ou jaune pâle sont
moins sucrés et ont un taux d'humidité inférieur à ceux qui sont rouges, roses et orange. Ils
sont très riches en amidon.
La durée du cycle varie entre cinq et six mois pour les variétés locales, et entre trois et
quatre mois pour les variétés améliorées.
Consommation de la patate douce
La patate douce est cultivée dans les régions du Burundi. Elle peut être consommée à l’état
cuit, bouillie, étuvé ou frit.
La patate douce est utilisée dans la confection de certains produits tels que les pâtes fourrées
et les aliments pour nourrissons, etc.
Ce tubercule est également utilisé pour la production de l’amidon en vue d’une application
dans les textiles, le papier, les cosmétiques, les adhésifs, le sirop de glucose et l’industrie
agro-alimentaire. Les pelures et autres résidus issus de l’agroalimentaire peuvent être
avantageusement récupérés et mélangés au feuillage pour servir d’aliment pour les animaux.
Étapes de production
Préparation du sol
Il est conseillé de désherber et de labourer le sol 2 semaines à 1 mois avant le début de la
saison des pluies. Le labour peut se faire de plusieurs manières, selon la nature du terrain, de
l’humidité du sol.
- La fumure à utiliser
Une fumure organique constituée de résidus de récolte suffit pour la culture de la patate car
c’est une plante qui tolère les sols à faible fertilité. Toutefois, l’on peut apporter l’engrais
spécial tubercule à raison de 200 kg/ha, afin d’avoir de bonnes récoltes.
- Les écartements
Le piquetage peut se faire en respectant les écartements suivants : 30 à 40 cm entre les
boutures sur la même ligne ; 1 à 1,5 m entre les lignes et 30 à 40 cm entre les boutures sur la
ligne. Ceci vous permet de prévoir environ 30 000 boutures pour 1ha ou 300 boutures pour
100 m².
- La bouture
La mise en place de la patate se fait par bouturage. Les semences sont constituées de bout de
tige 50 à 70 cm portant trois à quatre nœuds bourgeons. Les boutures doivent être prélevées
sur des plants sains (non attaqués). Il existe autant de variétés de semences.
- La mise en terre
Pour la region de l’imbo, zone du projet, la mise en terre peut se faire à tout moment de
l’année.
Pour mettre en terre, de la même manière que le manioc, la bouture devra être enfouie de
2/3 dans le sol de façon à ce qu’il y ait au moins deux nœuds, et doit être disposée
obliquement.
- Entretien de la parcelle
La patate exige très peu d’entretien : deux ou trois sarclages et buttages pendant la phase de
croissance suffit. Le buttage a pour but de maintenir l’humidité du sol et de lutter contre les
ravageurs (charançons surtout).
On peut aussi associer aux sarclages et buttage, le soulèvement ou retournement des tiges :
cette opération a lieu surtout quand l’humidité du sol est importante, pour empêcher un
enracinement des tiges qui pourraient baisser le rendement des tubercules, et prolonger la
période de récolte.
- La récolte
La récolte a lieu après 3 à 4 mois pour les variétés améliorées et 5 à 6 mois pour les variétés
locales. Pour une bonne conservation des tubercules, la récolte doit être effectuée avec
précaution. Elle doit se faire au moment où les tiges et les feuilles commencent à jaunir.
Elle consiste à creuser le sol à l’aide d’un plantoir ou d’une houe adaptée et de récupérer les
tubercules. Les tubercules blessés se conservent difficilement et se vendent mal.
On peut atteindre 35 à 40 tonnes à l’hectare si les techniques culturales sont respectées et si
la fertilisation est adéquate.
- Les maladies et ennemis de la patate douce
o L’Alterriose due à un champignon qui s’attaque aux feuilles. Elle se manifeste par
l’apparition des taches brunes sur les tiges et les feuilles. L’utilisation des boutures
saines reste la meilleure méthode lutte ;
o La virose due à un complexe viral ; o Les charançons : petits coléoptères dont les
larves (blanches) et les adultes (noirs) causent des dégâts importants. Il faut donc
éviter de faire revenir la patate douce sur le même terrain avant 3 saisons, planter et
récolter à temps et brûler après la récolte tous les végétaux infectés.
Transformation de la patate douce
Deux formes de transformation sont plus ou moins répandues, à savoir :
3. ETUDE DE MARCHE
3.1 L’Offre
Marché du manioc
Les producteurs produisent pour un intermédiaire (grossiste/bayamsellam ou exportateur) ou
simplement pour le marché en vue de répondre aux besoins des consommateurs finaux. Ils
livrent aux revendeurs qui sont les grossistes, les exportateurs et détaillants. Ces clients
s’approvisionnent généralement sur le lieu de production situé en zone rurale à proximité
des plantations de manioc.
A Yaoundé par exemple, les grossistes/collecteurs du gari se concentrent au marché
Mokolo, ils écouleraient environ 40 tonnes de gari par semaine sur ce marché. Les
négociants de fufu quant à eux sont établis sur les places de marché du Mfoundi et Mokolo
tandis que ceux de waterfufu se retrouvent au marché du Mfoundi et au marché Acacia
(Biyem-assi).
Les régions de l’Est et de l’Adamaoua ont enregistré une production vivrière brute (céréales,
légumineuses, racines et tubercules) estimée à environ 4 millions de tonnes.
Marché de la patate
En 2015, 348 618 tonnes de patate douce ont été produits. C’est depuis 2011 que la
production de patate s’est accrue avec le processus de fabrication des pains Burundiais.
Sur le marché local, les prix varient en fonction de la période.
3.2 La demande
Premier aliment de base consommé par 7 à 8 millions de Burundiais et dans tous les pays de
la région Afrique Centrale, le manioc est la principale denrée alimentaire consommée dans
la région de l’Est. Les demandes des ménages sont forcément orientées vers ce produit. Ces
différentes demandes sont satisfaites au niveau des marchés locaux soit à partir des
productions locales ou à partir des échanges interrégionaux et internationaux.
Selon l’UNHCR (Mars2015), le nombre de réfugiés centrafricains est actuellement estimé à
20 000 personnes dans la région de l’Est et 84% d’entre-deux engagent la majorité de leurs
dépenses dans l’alimentation. Ainsi, les crises sécuritaires des pays environnants ont eu un
impact sur la demande et non pas sur l’offre.
Circuits de distribution et de commercialisation des tubercules
Le principal circuit de distribution des tubercules reste celui des marchés périodiques qui
constituent le premier stade de cette distribution ou les marchés des centres urbains
environnants ou éloignés.
La majeure partie des tubercules commercialisés à l’intérieur du pays est destinée à
l’alimentation humaine.
Ces produits sont également exportés, surtout le manioc. Selon la destination de leurs
marchandises, on distingue deux catégories :
Au niveau régional : Ce sont des opérateurs qui exportent vers les pays frontaliers
(généralement les pays de l’Afrique Centrale). Ils s’approvisionnent par
l’intermédiaire des collecteurs auprès des producteurs/transformateurs et expédient la
marchandise en l’état vers leurs clients au Congo, Gabon, Guinée Équatoriale ou
Nigéria ;
A. En Immobilisations
En milliers (*1 000 FBU)
1. Frais pré-opératoires
Désignation Qté PU PT
* Études 1 80 000 80 000
* Formation du personnel 1 60 000 60 000
* Frais de premier établissement 1 130 000 130 000
TOTAL 270 000
2. Constructions
Désignation Qté PU PT
* Silo de 500T 2 12000 24000
* Silo de 1000T 1 23 000 23 000
* Silo de 1500T 1 34000 34000
* Silo de 2500T 1 55 000 55 000
* Construction des logements 30 15 000 450 000
* Construction d’un bâtiment 1 90 000 90 000
industriel
* Construction des bâtiments 2 30000 60000
administratifs
* Construction d’une aire de jeu 1 20000 20000
* Construction d’une infirmerie 1 12 000 12 000
TOTAL 768 000
3. Aménagements & Installations
Désignation Qté PU PT
* Terrain 70 000 3 210 000
* Construction des pistes (10km) 1 45 000 45 000
* Installation réseau ENEO à l'Usine 1 28 000 28 000
* Forages avec château d'eau 3 14 000 42 000
* Puits busés avec pompes 3 3 000 9 000
* Station à carburant et réservoirs 1 18 000 18 000
* Location et aménagement des 10 10 000 100 000
bureaux dans les grands centres
TOTAL 452 000
4. Équipements agricoles
Désignation Qté PU PT
* Tracteur 150CV 2 42 000 84000
* Tracteur 100 2 30 000 60000
* Tracteur 80CV 2 25 000 50000
* Charrue 3 7 500 22500
* Distributeur 2 9 450 18900
* Pulvérisateur 2 4 600 9200
* Moissonneuse (6 rangs) 1 180 000 180000
* tronçonneuses 5 1 000 5000
* Broyeur 2 17 000 34000
* Billonneuse 2 6 000 12000
* Repiqueur 2 6 000 12000
* Bineuse 2 8 300 16600
* Sous-soleur 2 6 500 13000
* Séchoir 2 13 000 26000
* Vibroculteur 2 6 800 13600
* Grues 3 15 600 46800
* Petit matériel agricole (machettes, bottes, gants, râteaux, ficelles, etc.) 1 20 000 20000
TOTAL 623600
5. Équipements Usine
Désignation Qté PU PT
Chaîne de fabrication de la farine
* Vis élévatrice d'entrée 1 900 900
* Nettoyeur 1 9 000 9000
* Broyeur avec silo 1 6 000 6000
* Tamis 1 6 500 6500
* Vis élévatrice de sortie 2 900 1800
* Silo de sortie 2 500 1000
* Ensacheuse 2 4000 8000
* Couseuse et/ou thermo 1 5500 5500
Chaîne de fabrication des produits dérivés
TOTAL 62 450
8. Matériels de transport
Désignation Qté PU PT
Charges du Personnel
En milliers (*1 000 FBU)
Base
Charge salariale Charge salariale
Personnel mensuelle Nombre
mensuelle annuelle
brute
Direction Générale
* Directeur Général 2 000 1 2 000 24 000
* Auditeur et Contrôleur de Gestion 450 1 450 5 400
* Secrétaires de Direction 250 2 500 6 000
* Chauffeurs 150 2 300 3 600
Administration et Finances
Frais pré-opératoires 270 000 100 000 130 000 40 000 35 000
Équipements agricoles 623 600 500 000 73 600 50 000 623 600
Fonds de Roulement 996 976 280 000 716 976 996 976
TOTAL 4 161 000 461 574 380 000 2 376 850 716 976 100600 125 000 4 161 000
Échéancier Crédit Long Terme
Production du Manioc
- Variété améliorée
- Ecartement : 1,5 m x 1 m
- 200 lignes de 50 m
- 10 000 plants/ha
- Engrais chimiques à la plantation : 100/ha de dolomie, 300kg de NPK, 250 KCI
- Litière à la production : 10t/ha
- Rendement : 70 T/ha
- Cycle : 8 mois
CHARGES D’EXPLOITATION
N Activité Unité Quantité Fréquence Cout unitaire Cout total
° (FBU) (FBU)
I Préparation du sol
II Acquisition de boutures
IV Récolte et conservation
V Transformation
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- la vulgarisation et la diffusion des semis améliorées ;
- l’approvisionnement en intrants agricoles (engrais, produits phytosanitaires) ; -
l’encadrement technique et la vulgarisation de nouvelles techniques ; -
l’achat de la production paysanne des localités environnantes.
Au plan social, le projet va permettre la création d’au moins 121 emplois permanents et
plus de 300 emplois temporaires chaque année. La création de ces emplois va permettre le
paiement de salaires et honoraires, avec un volume d’environ 50 millions chaque mois,
permettant ainsi la distribution de revenus en zone rurale.
Par ailleurs la mise en place du projet va améliorer l’état des infrastructures
socioéconomiques (routes, écoles, dispensaires, électrification villageoise, adduction
d’eau) de la zone. C’est également un moyen de freiner sensiblement le phénomène de
l’exode rural qui constitue une grande menace pour la localité.
Au plan de la sécurité alimentaire, l’importance de la production des tubercules dans la
zone du projet permet d’assurer la sécurité alimentaire.
Au plan environnemental, la dégradation des sols de la zone du projet sera tenu compte à
travers la coupe de bois et de pratique de feux de brousse. La combinaison de ces
différents facteurs entraînerait inévitablement la disparition des arbustes et de la couche
herbacée exposant ainsi les sols à un phénomène d’érosion. Par ailleurs, l’utilisation
intensive des engrais chimiques et des autres pesticides pourrait également avoir des effets
néfastes à long terme (contamination des eaux souterraines par exemples) si des mesures
d’atténuation de ces effets ne sont pas prises à temps. La culture alternée de ces tubercules
pourraient atténuer de ces effets.
Du fait de la pollution de la zone par les émanations de gaz et les déchets de l’usine, un
système de traitement de déchets (solides ou liquides) devra être envisagé.
INDICATEURS D’IMPACTS
- Nombre d’emplois générés ;
- Diminution du prix de vente sur le marché du manioc et de la patate.
LEXIQUE
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Buttage : Opération Culturale qui consiste à ramener la terre en forme de « butte » au pied des
plantes afin de renforcer l'émission de racines adventives pour favoriser la croissance, ou recouvrir
une partie des plantes pour les forcer à blanchir.
Butter : Ramener la terre autour de la tige, dès que la plante lève.
Chancre : nécrose localisée de l'écorce et du cambium associée à une bactérie ou un champignon
Défolier : Faire perdre les feuilles d’une plante.
Epandage : Technique agricole consistant à répandre divers produits sur des zones cultivées, forêts,
voies ferrées, marais.
Flétrissement : Perte de rigidité des parties non-ligneuses d'une plante.
Forme foliaire ou forme des feuilles: part de la morphologie végétale souvent utilisée dans la
systématique ou classification des espèces.
Gyrobroyeur : Outil adaptable sur tout véhicule agricole ou forestier muni d'une prise de force,
servant à nettoyer une jachère, à débroussailler une friche, en coupant et en broyant les végétaux.
Nécrose : Forme de dégât cellulaire qui mène à la mort prématurée et non programmée1 des cellules
dans le tissu vivant.
Nématicides ou nématocides : Biocides contenant une ou plusieurs substance(s) active(s) ou une
préparation ayant la propriété de tuer les nématodes.
Trichotomie : Division en trois parties.
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