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BREF RESUME DU PROJETZONED’INTERVENTION

VILLAGEMANKOUTBOU
DOMAINED’INTERVENTION
Culture de maïs
TYPE D’ACTIVITE
;Agriculture
BENEFICIAIRES
:

Direct ;
Les membres du Groupe d’Initiative Commune agropastorale
des paysanss o u d é s d e M A N K O U T B O U – M A L A N T O U E N ( G I C A P A S O M A ) q u i
p r a t i q u e n t l’agriculture ;

Indirect :
Les autres éleveurs du groupement de Foumban et les populations de lalocalité
de MANKOUTBOU qui peuvent trouver un emploi temporaire pendant la miseen œuvre du
projet
OBJECTIF DU PROJET

OBJECTIF GLOBAL
: Contribuer à l’amélioration des revenus et des conditions de viedes membres du Groupe
par la création d’une plantation de maïs d’une superficie de 20hectares.

OBJECTIFS SPECIFIQUES
:1-Mettre en valeurs une surface de 20 hectares devant servir de plantation de maïs ;2-
Planter 40 hectares de maïs par an ;3-Suivre et évaluer les actions programmées dans le
cadre du projet
DESCRIPTION SOMMAIRE DU MICRO-PROJET
Il s’agit d’œuvrer pour la mise en place d’une plant ation de 20 hectares de
maïs par lesmembres du GIC APASOMA à travers :

La mise en œuvre d’une plantation de 20 hectares de maïs pouvant permettre
decultiver deux fois l’an ;
RESULTATS ATTENDUS

Une surface de 20 hectares est mise en valeur ;

20 hectares de maïs sont cultivés (deux fois l’année),

Les populations du village MANKOUTBOU et des localités v
o i s i n e s s’approvisionnent en maïs auprès du GIC APASOMA.

Les conditions de vie des membres du Groupe sont améliorées.
COUT TOTALESTIME
26.287.000FCFA
CONTRIBUTIONDESBENEFICIAIRES1.297.000 FCFADUREE DU PROJET
03 mois pour chaque récolte
CONTRIBUTIONDU PARTENAIRE24..990.000 FCFADATE DE DEMARAGEImminent DU PROJET
MARS 2019
FINANCEMENTSOLLICITE 24..990.000 FCFA
PERSONNE RESSOURCE DU PROJET :
MBOWOU MAMA FOUSSAM
TEL :
697155782-664441487
II- BREVE ANALYSE DE LA SITUATIONII.1- INFORMATIONS SUR LA POPULATION CIBLE
Le projet sera localisé dans le village de MANKOUTBOU situé à 40 km de Foumban. Les
bénéficiaires directs du projet sont lesmembres du Groupe APASOMA dont les activités
dominantes sont la culture du maïs et l’élevage. Les bénéficiaires indirects sont lesautres
producteurs agropastoraux de MANKOUTBOU et des localités environnantes qui pourront
trouver un emploi lors de la miseen place du projet. La population de MANKOUTBOU est
estimée à environ 6000 habitants et vit essentiellement de l’agriculture etde l’élevage.La
culture du maïs connait un essor remarquable du fait de sa contribution à
l’alimentation des hommes et du bétail. Dans
leursactivités de production, les populations bénéficient souvent de l’encadreme
nt des services déconcentrés du MINADER et duMINEPIA qui sont responsable de la
mise en œuvre des différents programmes nationaux d’appui à la production agropastorale.
II.2- LIEN DU PROJET AVEC D’AUTRE INITIATIVES.
La culture du maïs constitue une activité génératrice de revenus pour les membres du
GIC APASOMA en particulier et la
populationd e M A N K O U T B O U e n g é n é r a l . E l l e r e n t r e , d e c e f a i t e n d r o i t e
ligne d e s p r é o c c u p a t i o n s r e t e n u e s p a r l a C o m m u n e d e MALANTOUEN
dans son plan de développement.Ce projet vient par ailleurs prolonger l’action du
Programme National d’Appui à la Filière Maïs du Ministère de l’Agriculture et
duDéveloppement Rural qui ont contribués à une prise de conscience par les producteurs
agropastoraux de l’importance du maïs etl’élevage dans la diversification des activités et
la lutte contre la pauvreté ainsi qu’une contribution significative au développement dede la
culture du maïs qui constitue l’élément essentiel de l’aliment des populations locales.
II.3 - POTENTIEL ECONOMIQUE DU PROJET
La localité de MANKOUTBOU dispose de nombreux atouts qui vont favoriser l’implantation
et la réussite du projet. Il s’agit entreautre de :

Une population nombreuse et dynamique qui s’intéresse fortement à l’agriculture vivrière et
à l’élevage;

L’existence de plusieurs provenderies pouvant acheter le maïs cultivés ou aider
le groupe à fabriquer l’aliment pour les poulets, les porcs et autres animaux ;Par
ailleurs, le projet aura un effet de levier important sur l’économie de la localité. Il va
susciter :

Davantage d’intérêt pour les filières maïs avec le développement
des activités connexes telles que la production et ladistribution du matériel végétal
amélioré et les intrants de l’aliment des poulets, porcs et autres;

L’accroissement de l’offre locale en produits de culture et d’élevage ;

L’intensification des échanges commerciaux avec l’extérieur et la densification du tissu
économique local.
III- .JUSTIFICATION DU PROJET
Depuis sa constitution en Avril 2012, le GIC APASOMA a fait de la production agricole et de
l’élevage ses activités principales. Cesont ces deux activités qui procurent au groupe
l’essentiel de ses revenus monétaires. Avec la mise sur pied du Programme Nationald’appui
à la filière maïs du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et grâce aux
conseils techniques régulièrement prodigués par les cadres des services déconcentrés du
MINADER, les membres du GIC ont souvent adopté des variétés améliorées demaïs et mis en
place de petites unités d’élevage. Malgré les bons résultats obtenus, les revenus monétaires
tirés de la vente du maïs etde l’élevage en dehors de toutes normes techniques en
la matière restent globalement modestes du fait de nombreuses
pertesenregistrées. Face à ces difficultés, les membres du GIC ont décidé de mettre en place
une exploitation de maïs de 20 hectares pouvantleur permettre d‘effectuer deux récoltes en
une année dans le but de mieux rentabiliser leurs efforts et d’améliorer les revenus de
leur groupe.
Le maïs est une des trois graminées les plus cultivées dans le monde. Ses grains servent à
l’alimentation de l’hommeen épis frais ou en semoule et des animaux (bovins, porcs,
volailles). L’amidon extrait industriellement des grains sert
à préparer des bouillies pour enfants, des biscuits, de la bière, des colles, des textiles, des ap
prêts pour tissus, etc… Lesgermes de maïs donnent de l’huile qui sert pour l’alimentation
humaine, pour la fabrication de margarines, de savons, devernis, de textiles artificiels, etc…
III.1 - JUSTIFICATIFS:Les principaux critères de sélection du maïs
-
Dans les régions à deux saisons des pluies, on recherche les variétés hâtives (90 à 100 jours
du semis à la maturité), permettant de réaliser deux cultures par an (par exemple, maïs
coton)
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Projet de Culture Du Mais
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PROJET DE CULTURE DE 20 HECTARES DE MAIS DANS LA ZONE DE MANKOUTBOU (FOUMBAN) EN


DEUX RECOLTES DE 3 MOIS
I - BREF RESUME DU PROJETZONED’INTERVENTION
VILLAGEMANKOUTBOU
DOMAINED’INTERVENTION
Culture de maïs
TYPE D’ACTIVITE
;Agriculture
BENEFICIAIRES
:

Direct ;
Les membres du Groupe d’Initiative Commune agropastorale
des paysanss o u d é s d e M A N K O U T B O U – M A L A N T O U E N ( G I C A P A S O M A ) q u i
p r a t i q u e n t l’agriculture ;

Indirect :
Les autres éleveurs du groupement de Foumban et les populations de lalocalité
de MANKOUTBOU qui peuvent trouver un emploi temporaire pendant la miseen œuvre du
projet
OBJECTIF DU PROJET

OBJECTIF GLOBAL
: Contribuer à l’amélioration des revenus et des conditions de viedes membres du Groupe
par la création d’une plantation de maïs d’une superficie de 20hectares.

OBJECTIFS SPECIFIQUES
:1-Mettre en valeurs une surface de 20 hectares devant servir de plantation de maïs ;2-
Planter 40 hectares de maïs par an ;3-Suivre et évaluer les actions programmées dans le
cadre du projet

DESCRIPTION SOMMAIRE DU MICRO-PROJET


Il s’agit d’œuvrer pour la mise en place d’une plant ation de 20 hectares de
maïs par lesmembres du GIC APASOMA à travers :

La mise en œuvre d’une plantation de 20 hectares de maïs pouvant permettre
decultiver deux fois l’an ;
RESULTATS ATTENDUS

Une surface de 20 hectares est mise en valeur ;

20 hectares de maïs sont cultivés (deux fois l’année),

Les populations du village MANKOUTBOU et des localités v
o i s i n e s s’approvisionnent en maïs auprès du GIC APASOMA.

Les conditions de vie des membres du Groupe sont améliorées.
COUT TOTALESTIME
26.287.000FCFA
CONTRIBUTIONDESBENEFICIAIRES1.297.000 FCFADUREE DU PROJET
03 mois pour chaque récolte
CONTRIBUTIONDU PARTENAIRE24..990.000 FCFADATE DE DEMARAGEImminent DU PROJET
MARS 2019
FINANCEMENTSOLLICITE 24..990.000 FCFA
PERSONNE RESSOURCE DU PROJET :
MBOWOU MAMA FOUSSAM
TEL :
697155782-664441487
II- BREVE ANALYSE DE LA SITUATIONII.1- INFORMATIONS SUR LA POPULATION CIBLE

Le projet sera localisé dans le village de MANKOUTBOU situé à 40 km de Foumban. Les


bénéficiaires directs du projet sont lesmembres du Groupe APASOMA dont les activités
dominantes sont la culture du maïs et l’élevage. Les bénéficiaires indirects sont lesautres
producteurs agropastoraux de MANKOUTBOU et des localités environnantes qui pourront
trouver un emploi lors de la miseen place du projet. La population de MANKOUTBOU est
estimée à environ 6000 habitants et vit essentiellement de l’agriculture etde l’élevage.La
culture du maïs connait un essor remarquable du fait de sa contribution à
l’alimentation des hommes et du bétail. Dans
leursactivités de production, les populations bénéficient souvent de l’encadreme
nt des services déconcentrés du MINADER et duMINEPIA qui sont responsable de la
mise en œuvre des différents programmes nationaux d’appui à la production agropastorale.
II.2- LIEN DU PROJET AVEC D’AUTRE INITIATIVES.
La culture du maïs constitue une activité génératrice de revenus pour les membres du
GIC APASOMA en particulier et la
populationd e M A N K O U T B O U e n g é n é r a l . E l l e r e n t r e , d e c e f a i t e n d r o i t e
ligne d e s p r é o c c u p a t i o n s r e t e n u e s p a r l a C o m m u n e d e MALANTOUEN
dans son plan de développement.Ce projet vient par ailleurs prolonger l’action du
Programme National d’Appui à la Filière Maïs du Ministère de l’Agriculture et
duDéveloppement Rural qui ont contribués à une prise de conscience par les producteurs
agropastoraux de l’importance du maïs etl’élevage dans la diversification des activités et
la lutte contre la pauvreté ainsi qu’une contribution significative au développement dede la
culture du maïs qui constitue l’élément essentiel de l’aliment des populations locales.
II.3 - POTENTIEL ECONOMIQUE DU PROJET
La localité de MANKOUTBOU dispose de nombreux atouts qui vont favoriser l’implantation
et la réussite du projet. Il s’agit entreautre de :

Une population nombreuse et dynamique qui s’intéresse fortement à l’agriculture vivrière et
à l’élevage;

L’existence de plusieurs provenderies pouvant acheter le maïs cultivés ou aider
le groupe à fabriquer l’aliment pour les poulets, les porcs et autres animaux ;Par
ailleurs, le projet aura un effet de levier important sur l’économie de la localité. Il va
susciter :


Davantage d’intérêt pour les filières maïs avec le développement
des activités connexes telles que la production et ladistribution du matériel végétal
amélioré et les intrants de l’aliment des poulets, porcs et autres;

L’accroissement de l’offre locale en produits de culture et d’élevage ;

L’intensification des échanges commerciaux avec l’extérieur et la densification du tissu
économique local.
III- .JUSTIFICATION DU PROJET
Depuis sa constitution en Avril 2012, le GIC APASOMA a fait de la production agricole et de
l’élevage ses activités principales. Cesont ces deux activités qui procurent au groupe
l’essentiel de ses revenus monétaires. Avec la mise sur pied du Programme Nationald’appui
à la filière maïs du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et grâce aux
conseils techniques régulièrement prodigués par les cadres des services déconcentrés du
MINADER, les membres du GIC ont souvent adopté des variétés améliorées demaïs et mis en
place de petites unités d’élevage. Malgré les bons résultats obtenus, les revenus monétaires
tirés de la vente du maïs etde l’élevage en dehors de toutes normes techniques en
la matière restent globalement modestes du fait de nombreuses
pertesenregistrées. Face à ces difficultés, les membres du GIC ont décidé de mettre en place
une exploitation de maïs de 20 hectares pouvantleur permettre d‘effectuer deux récoltes en
une année dans le but de mieux rentabiliser leurs efforts et d’améliorer les revenus de
leur groupe.
Le maïs est une des trois graminées les plus cultivées dans le monde. Ses grains servent à
l’alimentation de l’hommeen épis frais ou en semoule et des animaux (bovins, porcs,
volailles). L’amidon extrait industriellement des grains sert
à préparer des bouillies pour enfants, des biscuits, de la bière, des colles, des textiles, des ap
prêts pour tissus, etc… Lesgermes de maïs donnent de l’huile qui sert pour l’alimentation
humaine, pour la fabrication de margarines, de savons, devernis, de textiles artificiels, etc…
III.1 - JUSTIFICATIFS:Les principaux critères de sélection du maïs
-
Dans les régions à deux saisons des pluies, on recherche les variétés hâtives (90 à 100 jours
du semis à la maturité), permettant de réaliser deux cultures par an (par exemple, maïs
coton)

-
Zone climatique, les maïs poussant en altitude ont souvent un cycle long allant
jusqu’à cent cinquante jours(Cameroun).
-
Dans les régions à une seule saison des pluies, la durée du cycle végétatif doit
être adaptée à la longueur del’hivernage exemple : 110 à 120 jours en zone soudano-
guinéenne, 90 jours en zone soudano-sahélienne.On recherche des spathes recouvrant l’épi
complètement de façon à le protéger

La tolérance vis-à-vis des parasites


La rouille a perdu de son importance dans les régions humides d’Afrique Occidentale grâce à
l’introduction des produitschimiques, pour cette raison, l’apport des engrais chimiques dans
ce projet est très important. Les helminthosporioses (
H.maydis
en basse altitude,
H. turcicum
en altitude) sont présentes dans beaucoup de régions. Les viroses à stries, et
plus particulièrement le Maïze Streak Virus (MSV), constituent un problème grave dans de n
ombreux pays d’Afrique. Des programmes de création de variétés résistantes sont en cours
notamment au Nigeria et au Cameroun.

Variétés locales améliorées et variétés introduites


La production de semences de ces variétés ne pose pas de problèmes
particuliers, si ce n’est l’isolement des parcelles semencières. Des variétés bien
adaptées aux conditions écologiques sont vulgarisables au Cameroun.

Les Variétés que nous allons cultiver dans le site de
MANKOUTBOU
sont le Panar 12 et le Panar 24
introduites au Cameroun par le Programme D’appui au Développement de la Filière maïs du
MINADER (cesvariétés améliorées sont capables de fournir un rendement de 6 à 9 t /ha
après une période de 60 jours).

Variétés synthétiques, composites, hybrides


De nombreuses formules sont actuellement développées. On peut distinguer :
1-
les variétés synthétiques, provenant d’au moins cinq lignées autofécondées, exploitables en
génération avancée etvulgarisables ;
2-
les variétés composites, constituées par un nombre élevé de diverses
composantes, telles que lignées, hybrides, populations… et formant un matériel de
base très diversifié au point de vue génétique ;
3-
les hybrides classiques ou complexes à fortes potentialités dont la semence doit être
renouvelée chaque année.Parmi ces récentes créations, on doit signaler le grand
intérêt agronomique des maïs très productifs à cycle court, bien adaptés aux
régions où il est possible de réaliser deux cultures par an comme de tels types variétaux
constituent les formulesles plus intéressantes pour le développement agricole de ces zones
climatiques.
III.2- LE CLIMAT
Le maïs est une espèce exigeante en eau ; la période la plus critique à cet égard
se situe au moment de la floraison et immédiatement après. Ainsi, au Cameroun, on
estime les besoins en eau à environ 5,2 – 5,5mm/jour jusqu’au soixantième jour (floraison),
6mm/jour du soixantième au quatre-vingt-dixième jour, et moins de 4mm/jour après le
quatre-vingt-dixième jour, soit plus de 600mm pour un maïs de 120 jours.Les températures
doivent être élevées et régulières. En un lieu donné la somme des températures moyennes
observées entrela levée et la floraison mâle semble bien être une caractéristique variétale ;
ainsi, dans la région montagneuse de l’Ouest duCameroun, les valeurs observées sont
de 1 500° pour Cuba Yellow à cycle long, 990° pour INRA 400 plus hâtif.
Unabaissement de la température (altitude, latitude, époque de culture) entraîne un
allongement du cycle cultural.
III.3 - LES SOLS
Le sol dans cette localité est bien approprié pour cette culture, d’autant plus
que le maïs est une plante exigeante, très sensible aux variations de fertilité du sol,
répondant bien aux apports d’engrais et notamment d’azote. C’est pourquoi, cetteespèce a
souvent été utilisée pour mettre en évidence les carences minérales du sol. Elle affectionne
particulièrement lessols riches en matière organique et doués de bonnes
propriétés physiques. Aussi est-elle souvent cultivée autour deshabitations
(culture de case).

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III.4 - CULTURE
Dans cette zone, les conditions de culture du maïs sont assez variées :
-
la culture de case relativement intensive a souvent pour but de fournir un aliment de
soudure, récolté avant la maturitécomplète (région soudanienne d’Afrique de l’Ouest) ;
-
en plein champ, la culture pure est assez répandue en certains pays (Bénin), mais on
rencontre le plus souvent le maïsen association avec d’autres espèces (coton, igname, riz, le
soja). C’est en association avec les cultures industriellesque le maïs bénéficie des techniques
les plus perfectionnées.
-
Ici nousavons besoin d’une culture irriguée si oui la culture en ligne.
III.5 - TECHNIQUES CULTURALES
Le maïs est très sensible à l’amélioration des propriétés physiques du sol, l’augmentation de
rendement due au seul labour (qui augmente notamment les réserves d’eau du sol
est généralement élevée et atteint couramment 2%. Suivant les régions laculture est réalisée
à plat (cas le plus fréquent) sur billons ou sur buttes.Il est recommandé de semer tôt, au
début des pluies, et de traiter préalablement les semences avec un mélange
de NPK 201010 = 4 SACS DE 50KG POUR UN HECTARE) et d’UREE = 2 SACS POUR UN HECTARE.La
densité de peuplement optimale est généralement comprise entre 40 et 60 000
plants à l’hectare. Voici quelquesécartements fréquemment
recommandés :P a y s D e n s i t é p l a n t e s
/ h a E c a r t e m e n t s ( e n m ) C
a m e r o u n 5 0
0 0 0 4 0 c m /
5 0 Le poids de semences est de l’ordre de 20 à 25Kg/ha (pour 40 à 60 000
plants à l’hectare).En cas de semis en poquets, mettre 3 à 4 graines ensemble et démarier à
une plantule. En cas de semis en ligne, mettre 2grains tous les 40 à 50cm. La valeur optimale
de la densité dépend notamment :
Erreur ! Nom du fichier non spécifié.


De la variété utilisée (densité plus forte avec les variétés à faible développement végétatif ;

Des conditions d’alimentation hydrique ;

Du niveau de fertilité du sol ;Une lutte efficace contre les mauvaises herbes constitue une
des conditions essentielles de la réussite de la culture. Lessarclages devront être
superficiels de façon à ne pas léser le système radiculaire du maïs et l’usage des
engrais resteindispensable.III
.6 - RENDEMENTS
On obtient 500 à 800Kg/ha en culture traditionnelle. Dans les très bonnes conditions, on
atteint 6 à 7 t/ha en station et 5 à 9 ten grande culture .En ce qui concerne la production
fourragère, on peut atteindre 40 à 60 t/ha de matière verte, en récoltantau stade « grain
pâteux ».
III.7 - LA RECOLTE
Le maïs n’est jamais récolté sec : sa présence sur la rafle, toujours plus humide
que le grain, empêche son humidité de descendre jusqu’à 12%, taux nécessaire à une
bonne conservation. Le grain devra donc nécessairement être séché.On peut récolter soit les
épis, soit les grains.La récolte en épis est presque toujours manuelle en Afrique (25 journées
de travail/ha), mais elle peut être mécanisée (corn- pickers). La récolte en grain se fait
mécaniquement à l’aide de corn-shellers.
III.8 - LE SECHAGE
Les épis sont séchés au soleil, si possible démunis de leur spathe (dans les zones
où la récolte se fait en saison sèche). Lorsque la récolte est réalisée au cours d’une
période pluvieuse, l’utilisation des séchoirs est recommandée.
III.9 - PROTECTION DES SEMENCES
Il est nécessaire d’employer des produits associant un insecticide (Cypercal 100,…).
III.10 - MAUVAISES HERBES
Pour lutter contre la mauvaise herbe nous utiliserons les produits suivants : Glycote
480(Glyphosate) et le Doyen GO.
IV - DONNEES STATISTIQUES

Production Maïs 1985 – 2011


C o n t i n e n t S u r f . X 1 0 0 0 h a P r o d .
X 1 0 0 0 t R e n d . K g /
h a Afrique : Cameroun1 3 2 9 8 6 4
9 0 1 5 5 3 6 8 6
V- SUPERFICIE
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20 hectares de terrain seront mis en valeur, il faut choisir un sol ni trop lourd, ni trop
léger. Ce sol répond au besoin.
VI - DUREE DU PROJET
Le projet de création d’un champ de maïs de 20 hectares pouvant être cultivés deux fois
durera 3 mois pour chacune des cultures.
VII - DATE DE DEMARRAGE DU PROJET :
Mars 2019
VIII - INFORMATION D’ORDRE TECHNIQUE SUR LE PROJET
CADRE LOGIQUE
Objectif global :
Contribuer à l’amélioration des revenus et des conditions de vie des membres du Groupe par
la création d’une plantationde maïs d’une superficie de 20 hectares pouvant être cultivée
deux fois l’an
OBJECTIFSSPECIFIQUESRESULTATSATTENDUSA C T I V I T E S P R E V
U E S I N D I C A T E U R S R E S S O U R C ESPARTENAI
RES
1- mettre en valeur unesurface de 20 hectarespour l’exploitation demaïs
Une surface de 20hectares de terrain estmise en valeur

Achat des matériaux dedéfrichage et d’abattage ;

Quantité, type et qualité desmatériaux achetés ;

Moyensfinanciers;

Moyensmatériels ;

Maind’œuvrespécialisée;

Maind’œuvrenonspécialisée

Mobilisation de l’apportdu groupe ;

Quantité, type et qualité del’apport du GIC,

Mise en valeur de d’unesuperficie de 20 hectares pour l’exploitationagricole

20 hectares de terrainnettoyés .
2- Planter 40 hectaresde maïs par an
40 hectares de maïs plantés etcommercialisés par an

Renforcement descapacités techniques etmanagériales desmembres

Thèmes de renforcement descapacités ;

Nombre de sessionsorganisées ;

Nombre de participants auxsessions.
Erreur ! Nom du fichier non spécifié.

e maïs d’une superficie de 20 hectares pouvant être cultivée deux fois l’an
OBJECTIFSSPECIFIQUESRESULTATSATTENDUSA C T I V I T E S P R E V
U E S I N D I C A T E U R S R E S S O U R C ESPARTENAI
RES
1- mettre en valeur unesurface de 20 hectarespour l’exploitation demaïs
Une surface de 20hectares de terrain estmise en valeur

Achat des matériaux dedéfrichage et d’abattage ;

Quantité, type et qualité desmatériaux achetés ;

Moyensfinanciers;

Moyensmatériels ;

Maind’œuvrespécialisée;

Maind’œuvrenonspécialisée

Mobilisation de l’apportdu groupe ;

Quantité, type et qualité del’apport du GIC,

Mise en valeur de d’unesuperficie de 20 hectares pour l’exploitationagricole

20 hectares de terrainnettoyés .
2- Planter 40 hectaresde maïs par an
40 hectares de maïs plantés etcommercialisés par an

Renforcement descapacités techniques etmanagériales desmembres

Thèmes de renforcement descapacités ;

Nombre de sessionsorganisées ;

Nombre de participants auxsessions.
Erreur ! Nom du fichier non spécifié.


Exploitation de la plantation

Nombre, et qualité des porcsengraissés;

Gestion des recettes du projet.

Montant des recettes ;

Clarté des procéduresd’encaissement et dedécaissement ;

Respect des procédures ;

Qualité de la dépense.

Tenue des documents degestion

Nombre et types de documentsde gestion

Qualité des documents.

Entretien de la plantation

Etat de la plantation.
3. Suivre et évaluer lesactivités programméesdans le cadre du projet
Les moyens mobilisésdans le cadre du projetfont l’objet d’uneutilisation rationnelle.

Suivi/accompagnementdu GIC

Nombres de visites desuivi/accompagnement,

Nombres et pertinences desthèmes développés,

Nombres de personnestouchées

Moyensfinanciers,

Mainsd’œuvresspécialisées ;

Maind’œuvrenonspécialisée Les actions planifiéesdans le cadre du projetse
déroulentconformément aux prévisions.

Réunions périodiques

Nombres de réunions tenues,

Nombres de participants,

Pertinences des résolutions,

Taux de mise en œuvre desrésolutions

Rapports périodiques

Nombres et qualité desrapports produits,
Erreur ! Nom du fichier non spécifié.

IX - MECANISME DE MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES.


Le projet de création d’une exploitation agricole de maïs d’une
superficie de
20h e c t a r e s s e r a m i s e n œ u v r e p a r l e G I C A P A S O M A q u i e n a s s u r e
r a l a g e s t i o n quotidienne conformément à ses statuts et son règlement intérieur.En
plus des activités préliminaires liées à l’identification et à la formulation du projet,il aura
quatre composantes essentielles :

La Mise en valeur de la surface de 20 hectares de terrain devant abriter le projet;

L’exploitation du domaine agricole de 20 hectares de maïs ;

La gestion quotidienne du projet ;

Le suivi et l’évaluation des actions programmées dans le cadre du projet
POUR LA CREATON DE L’EXPLOITATION AGRICOLE
1.Une surface de 20 hectares de terrain sera cédée et défrichée pour
servir t e r r a i n cultivable.2.Les bénéficiaires contribueront aux travaux
en apportant :

Une partie des matériaux locaux nécessaires (terre et ressource en eau)

La main d’œuvre spécialisée et non spécialisée.

3.Les dépenses relatives à la mise en place de l’exploitation de maïs


d e 2 0 h e c t a r e s (pouvant abriter deux récoltes) et l’achat des différents intrants seront
supportées àla fois par le GIC.
POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES.
Trois thèmes spécifiques de renforcement des capacités seront abordés
a v e c l e s bénéficiaires dans le but de permettre une saine gestion du projet Il s’agit de :

L’itinéraire technique de la culture de maïs ;

Les techniques de gestion du groupe et des équipements collectifs ;

Les techniques de vente.1 . L e renforcement des capacités des
b é n é f i c i a i r e s s e r a a s s u r é p a r t r o i s p e r s o n n e s ressources expérimentées
choisies en fonction de leurs compétences dans les troisthèmes ci-dessus.2.Alors
que le premier thème sera ouvert à l’ensemble des agriculteurs de la localité qui
s’intéressent à la culture du maïs, les deux autres s’adresseront uniquement auxmembres du
GIC APASOMA.Le groupe recevra des visites de l’encadreur technique retenu dans le cadre
de cetteactivité.3 . L e n o m b r e d e s é a n c e s à o r g a n i s e r p a r t h è m e s e r a
f o n c t i o n d e l a c a p a c i t é d e s bénéficiaires à assimiler les conseils prodigués.4.Les
actions de renforcement des capacités devront êtr e exécutées durant le projet.

5.Les dépenses liées à l’activité seront conjointement supportées par


l e G I C e t l e bailleur de fonds.
POUR LA GESTION QUOTIDIENNE DU PROJET

GESTION DU PROJET
1.L’option retenue par le GIC est celle de mettre autour de
l ’ e x p l o i t a t i o n a g r i c o l e tous les membres chargés de conduire les activités.2.Un
comité de gestion composé du délégué du groupe, du secrétaire du
groupe, dutrésorier et du commissaire aux comptes, sera chargé de la gestion
quotidienne detout le projet.

GESTION DES FONDS


1.Le GIC ouvrira un compte d’épargne où seront sécurisées les recettes générées
par l’activité du projet.2 . L e s r e c e t t e s d u p r o j e t s e r o n t v e r s é e s , c o n t r e
d é c h a r g e , a u t r é s o r i e r d u c o m i t é d e gestion qui se chargera de les déposer dans le
compte bancaire du projet.3 . L e s f o n d s d é p o s é s à l a b a n q u e s e r o n t c o g é r é s
p a r l e p r é s i d e n t , l e s e c r é t a i r e e t l e trésorier conformément aux choix opérés par
l’Assemblée des membres.4.Le secrétaire consignera dans des registres prévus à cet
effet, toutes les opérationsfinancières du projet.5 . L e s c o m m i s s a i r e s a u x
c o m p t e s q u i s o n t c h a r g é s d u c o n t r ô l e d e l a c o n f o r m i t é d e s opérations
financières recevront les doubles des pièces justificatives de toutes les dépenses
effectuées dans le cadre du projet. Ils produiront des rapports de contrôle périodique et
rendront compte à l’Assemblée des membres.

POUR LE SUIVI ET L’EVALUATION DES ACTIVITES
1.Il sera présenté mensuellement par le comité de gestion, un rapport d’activité
et degestion administrative, comptable et financière du projet.2 . D e s r é u n i o n s
mensuelles regroupant les responsables du comité
d e g e s t i o n , l e s membres du GIC et le responsable du suivi technique seront organisées
dans le butd e v é r i f i e r q u e l e s o b j e c t i f s s o n t e n t r a i n d ’ ê t r e a t t e i n t s e t
q u e l e s r e s s o u r c e s mobilisées dans le cadre du projet sont judicieusement
gérées.3 . D e u x v i s i t e s s e r o n t r e n d u e s c h a q u e m o i s a u G I C p a r
l e r e s p o n s a b l e d u s u i v i technique dans le but de suivre la mise en œuvre du projet,
le niveau d’atteinte desobjectifs et apporter éventuellement de nouvelles orientations au
projet.4.Des missions de coaching seront également attendues du bailleur de
fonds.5 . U n r a p p o r t t e c h n i q u e e t f i n a n c i e r s e r a p r o d u i t p a r l e c o m i t é d e
g e s t i o n à l a f i n d e chaque récolte.
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