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RESUME
Le secteur agricole est au cœur de l'économie des pays les moins avancés (PMA). Il
représente une large part du PIB de 30% à 60% (FAO, rôle de l’agriculture), emploie une
proportion significative de la population active de 40% à 90% dans la plupart des cas, est une
importante source de devises de 25% à 95%(FAO, rôle de l’agriculture), dans les trois quarts
des PMA, produit la majeure partie des denrées alimentaires de base et est la seule source de
subsistance et de revenus pour plus de la moitié de la population de ces pays.
Les revenus de l’agriculture représentent au Bénin près de 36% du PIB, 88% des recettes
d’exportation, et ce secteur emploie 70% de la population active.
Le maïs est un produit qui fait sa place dans l’alimentation humaine et animale, mais on note
la méconnaissance d’une bonne stratégie de production et de gestions recommandées d’où le
niveau de la production et du rendement obtenu reste largement en deçà de celui obtenu par
des bonnes opérations. Le maïs est cultivé pour ses fourrages et ses grains, qui sont utilisés
sous plusieurs formes suivant les différentes destinations.
Vente (distribution)
du maïs grain
Un chiffre d’affaires à la première année est estimée à 15 200 000 F CFA, on projette
atteindre près de 17 595 897 F CFA à la fin de la cinquième année pour un taux de rentabilité
interne de 34, 85%.
Mots Clés :
1 - Organization
2 - Stratégie
3 – Production
4 - Gestion
5 - Commercialisation
ABSTRACT
The agricultural sector is at the heart of the economy of the Least Developed Countries
(LDCs). It represents a large share of GDP from 30% to 60% (FAO, role of agriculture),
employs a significant proportion of the labor force from 40% to 90% in most cases, is an
important source of foreign exchange from 25% to 95% (FAO, role of agriculture), in three
quarters of LDCs, produces most of the staple foods and is the only source of livelihood and
income for more than half of the population of those countries.
In Benin, income from agriculture accounts for nearly 36% of GDP, 88% of export earnings,
and this sector employs 70% of the active population.
Maize is a product that makes its place in food and feed, but there is a lack of knowledge of a
good production strategy and recommended management from where the level of production
and yield obtained remains well below that obtained by good operations. Corn is grown for its
fodder and grains, which are used in many forms according to different destinations
Sale (distribution)
of grain corn
A turnover in the first year is estimated at 15, 200,000 CFA, it is projected to reach nearly 17,
595,897 CFA at the end of the fifth year for an internal rate of return of 34.85%.
Key words:
1 - Organization
2 - Strategy
3 - Production
4 - Management
5 - Marketing
LISTE DES ABREVIATIONS
Résumé .................................................................................................................................................
I. Introduction ....................................................................................................................... 4
VI. Conclusions.................................................................................................................. 37
1
LISTE DES TABLEAUX
Tableau N°1 : la Charge du personnel..........................................................................................
Tableau N°2 : Planning de réalisation des investissements .........................................................
Tableau N°3: les moyens de production.......................................................................................
Tableau N° 4 : les intrants ............................................................................................................
Tableau N° 5 : La Charge du personnel .......................................................................................
Tableau N° 6 : coût de la main d’œuvre occasionnelle ...............................................................
Tableau N° 7: coût de l'investissement ........................................................................................
Tableau N° 8 : Amortissement .....................................................................................................
Tableau N° 9: Achats de matériel et petit outillage......................................................................
Tableau N° 10 : Besoin en fond de roulement (BFR) .................................................................
Tableau N° 11: les moyens de production....................................................................................
Tableau N° 12 : Capital permanant ..............................................................................................
Tableau N°13: Schéma du financement .......................................................................................
Tableau N° 14 : Plan de remboursement de l'emprunt .................................................................
Tableau N° 15 : Budget des ventes ou Chiffre d’affaire ..............................................................
Tableau N°16: Estimation des charges .........................................................................................
Tableau N°17 : Compte des résultats prévisionnels .....................................................................
Tableau N°18 : la capacité d'autofinancement .............................................................................
Tableau 19 : Répartition des résultats ..........................................................................................
Tableau N° 20 : Budget de la trésorerie prévisionnelle................................................................
Tableau N°21: Valeur immobilisées de fin d'exercice .................................................................
Tableau N°22:Bilan Prévisionnel .................................................................................................
Tableau N° 23: Coût de production et la commercialisation du grain de maïs ............................
Tableau N°24: Détermination du coût unitaire ............................................................................
Tableau N° 25: Evaluation des flux nets actualisés dans le cadre de l'hypothèse 1 .....................
Tableau N°26: Evaluation des flux nets actualisés dans le cadre de l'hypothèse 2 ......................
Tableau N°27: Analyse de l’impact du projet ..............................................................................
2
LISTE DES FIGURES
Figure 1: logo de l’entreprise .......................................................................................................
Figure 1 : semis en poquet et en ligne de maïs .............................................................................
Figure 2: Seuil de rentabilité du projet .........................................................................................
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I. INTRODUCTION
En vertu de la faible disponibilité des produits de cueillettes, l’homme a jugé utile de
pérenniser les produits agricoles afin de nourrir la population soumise à une forte pression de
l’augmentation démographique. L'agriculture est devenue le secteur moteur de l’économie
dans la plupart des Pays du Tiers Monde. La recherche de mécanismes lui permet de
contribuer à la mise en place d'un processus entraînant une stratégie de production, de gestion
et du commerce par la demande des consommateurs deviennent une préoccupation dominante
des Etats, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest.
Au Bénin, le maïs est l’une des cultures céréalières les plus importantes, sa production
concerne en plus grande partie les régions du Nord. Le maïs est surtout destiné à
l’alimentation humaine à travers des différentes préparations culinaires (épis frais ou grillés,
couscous, farine, etc.) et à l’alimentation animale (bovins, volaille, porcs). Aujourd’hui, le
secteur agricole Béninois est d'une importance capitale pour le renforcement de l'économie car
il contribue pour 32% en moyenne au PIB, 15% aux recettes de l'Etat et fournit environ 70%
des emplois (MAEP, 2011). Il est donc considéré comme celui dont les nombreuses
potentialités doivent être judicieusement exploitées pour soutenir la croissance économique
nationale et contribuer ainsi à lutter efficacement contre la pauvreté et la faim qui persistent
dans le pays (MAEP, 2012).
En effet, durant les dix dernières années, près de 33% des ménages ont été incapables de
satisfaire leurs besoins minima alimentaires. La couverture des besoins journaliers en énergie
dénombre que beaucoup de personnes de ces ménages ne dépassaient guère 1300 kilocalories
au lieu de 2400 kilocalories nécessaires à un adulte moyen de 65 kg pour une vie active. La
sous-alimentation et la malnutrition qui en découlent sont révélatrices de l'insécurité
alimentaire et nutritionnelle qui frappe le pays.
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l'Environnement (2IE), a jugé opportun de mener une étude pour élaborer un plan de
production et de la commercialisation des graines du maïs dans la commune de Bassila au
Nord du Bénin. Ainsi dans ce document, nous nous intéresserons à la problématique de la
mise en place d’une unité de production du maïs, de la commercialisation et le management
de qualité. D’où les grands titres suivants constitueront notre travail :
la présentation générale du projet ;
l’organisation et gouvernance du projet ;
le modèle économique et opérationnel du projet.
Notre travail prend en compte toutes les étapes de la conception d’un projet, de la recherche
du financement, de la mise en œuvre, du suivi et évaluation.
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1. Problématique
La commune de Bassila dispose d'importants atouts pour son développement agricole
(Source : Mairie de Bassila, 2002) parmi lesquels nous pouvons citer :
Malgré ces potentialités, la commune de Bassila est classée parmi les plus pauvres au plan
national (Floquet et Mongbo, 2009). En effet, elle fait partie du département de la Donga
où le revenu moyen en milieu rural fait 50% à 70% du revenu moyen en milieu rural au
niveau national (PCRCIG, 2001). Cette situation est due entre autres :
aux rendements de production relativement faibles au niveau de certaines spéculations.
A titre d'exemples, le rendement moyen de la production de maïs est à 1200 KG
contre 8000 KG (Patrick Lemaître et Al 2003), dans de très bonnes conditions (bas-
fonds aménagés, engrais spécifique maïs, herbicide, produits phytosanitaires).
2. Intérêt de l’étude.
L’intérêt du projet est de redynamiser la filière maïs dans la commune de BASSILA, cette
redynamisation sera à base sur les nouvelles techniques et des méthodes de cultures du
maïs, la formation des paysans producteurs, une innovation dans les techniques de
6
production. Mettre à disposition de la population un produit local. De Contribuer à la
promotion de l’entrepreneuriat et la création d’emploi.
Aussi de participer de façon très active à la sécurité alimentaire, la création d’emploi et à la
croissance économique du Bénin à travers l’exportation du maïs béninois qui est très apprécié
dans la sous-région.
Organisation et Gouvernance
Cette section s’articulera autour de l’organisation et la gouvernance du projet.
1- L’Organisation du projet
Ce projet vise à la création d’une société qui est une entreprise commerciale dont la propriété
est détenue par les membres qui en utilisent les services. Le contrôle de l’entreprise est
repartie entre les membres qui se partagent l’excèdent au prorata des opérations qu’ils
effectuent avec la société.
A- Raison sociale
Comme toute structure, notre entreprise aura comme raison sociale Espoir en abrégé
‘’ESP.’’
B- Forme juridique
Le projet «ESPOIR » est avant tout une volonté de mettre en commun les compétences des
trois promoteurs afin de créer une structure, gérer une activité économique et à terme produire
de la valeur ajoutée. Etant donnée, que les différents associés possèdent un savoir-faire
technique, il importe que l’entreprise soit installée en tant que Société A Responsabilité
Limitée : « S.A.R.L. ».
L’Entreprise « ESPOIR » comme toute autre entreprise implantée au Bénin travaillera à la
base d’un statut et de règlements intérieurs qui régiront ses fonctionnements. Elle sera
également inscrite au Registre de Commerce et de Crédit Mobiliers(RCCM), à l’INSAE.
1. Date de création
Compte tenu des contraintes administratives, l’ESP compte voir le jour dans la première
année de production.
2. Capital social
Le capital social de départ s’élève à 6124000 F CFA. Ce capital représente l’apport du
promoteur à la réalisation de ce projet.
3. Logo
Le logo est revêt d’un caractère particulier qui n’est pas de moindre. Il renforce la clarté de
notre concept. Il se doit de représenter entreprise et le produit phare.
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Figure 1: le logo de l’entreprise
4. Localisation
L’Entreprise « ESPOIR » sera localisée à 38 km de la commune de Bassila dans le village
de Nagayilé situé dans le département de la DONGA pour les premières années de son
existence. Dans un souci de ramification, nous entrevoyons déporter la technologie dans les
autres communautés et dans la capitale économique du Bénin (Cotonou).
2- La Gouvernance du projet
Selon l’effectif des employés et la nature de l’activité, l’entreprise a opté pour une
structuration par service. Les services sont interdépendants mais ne disposent pas d’une
autonomie. L’organigramme officiel présente une structure hiérarchique et fonctionnelle
classique mais en réalité, tous les services ont une relation privilégiée avec la direction
générale.
2-1 La Gérance
Elle est assurée par un gérant qui peut être désigné parmi ou en dehors des associés. Le gérant
peut être une personne morale. Dans ce cas, ses obligations et ses responsabilités sont
identiques à ceux d’un gérant personne physique.
De plus, lorsque les statuts ne prévoient aucune disposition quant à la forme de gérance de la
société, tous les associés sont réputés être gérants dans la société « ESP ».
a) La structure interne de l’entreprise
« ESP » comptera les différents types de personnel présenté dans l’organigramme suivant :
gérant ;
secrétaire Général ;
service administratif, Financier, Comptable et logistique commercial, marketing et
communication ;
service Technique ;
service vente ;
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magasinier ;
chauffeur ;
ouvriers ;
gardiens.
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2-3 Politique de perfectionnement ou de formation
Notre ère étant celle de la mondialisation ou la technologie est évolutive. Le processus de
production de notre produit pourra subir des évolutions. De ce fait une veille technologique
sera pratiquée en vue de l’amélioration de ces produits. Pour cette raison, « ESP » entend
mettre sur pied une politique de perfectionnement qui répondra aux objectifs principaux à
savoir :
consolider l’existant par des actions de perfectionnement et de recyclage ;
accompagner et faciliter les changements par des formations diplomates.
Ces formations toucheront tous les secteurs tels que l’audit qualité, la production, la
maintenance, le marketing, les ressources humaines et toutes les autres catégories
sociopolitiques.
3.2 METHODES
a) Choix du terrain
Le maïs est exigeant pour le sol, l’eau et la chaleur.
Le maïs aime les sols profonds, meubles, frais, assez légers, bien drainés, fertiles et
riches en matière organique. Il n’est pas adapté aux sols acides, salés et gorgés d’eau.
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Il préfère les sols à texture intermédiaire : sablonneux, sablo-argileux à argilo-
sableux ;
Le maïs n’aime pas les terres trop tassées et les terres creuses, les sols trop argileux ou
trop sableux et les sols pauvres en matière organique (moins de 1 %). Il répond bien
sur un sol à structure continue, bien appuyée, sans zone de discontinuité et sans
semelle ;
Le manque d’eau à la formation des épis (floraison) est catastrophique pour le
rendement. S’assurer que le semis et la floraison se fassent en saison pluvieuse ;
En dessous de 10 °C, il n’y a pas de germination des graines ;
Le terrain doit être accessible, d’un relief peu accidenté avec une pente inférieure à 12
% pour faciliter l’aménagement à moindre coût.
b) Préparation du terrain
Pour obtenir de meilleurs rendements, abattre le sous-bois (arbres, branches), car
lorsqu’il y a suffisamment de lumière, le rendement est élevé ;
Pour permettre un meilleur labour et des travaux d’entretien faciles, défricher (herbes)
et nettoyer la parcelle ;
Pour éloigner les rongeurs (hérissons, souris), nettoyer et dégager les alentours du
champ ;
Pour une germination facile des graines, la terre labourée (profondeur 15 à 30 cm) doit
être bien ameublie en billons ou à plat.
c) Semis
Prévoir 50 à 60 kilos de semences par hectare.
Respecter les dates de semis (en début de saison pluvieuse) afin de permettre à la
culture de bénéficier d’une bonne pluviométrie et d’un ensoleillement suffisant
pendant la croissance. Il est à relever que le maïs peut aussi être semé en contre-
saison ;
Traiter les semences avec un fongicide/insecticide/répulsif pour préserver contre les
maladies et attaques des insectes terricoles, des ravageurs (rats) et des prédateurs
(corbeaux) afin d’obtenir une bonne levée et une densité optimale ;
Semer en ligne sur des billons ou à plat, à une profondeur d’environ 3 à4 cm.
Respecter les écartements : 0,80 m entre les lignes x 0,50 m entre les poquets, en
semant 3 à 4 graines préalablement traitées au fongicide/insecticide comme l’Apron
Star ou carburant (Furadu 5G par exemple) par saupoudrage dans les cornets des
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plants, soit une densité de 50 000 plants à l’hectare. Placer les grains à une profondeur
de 2 à 6 cm ;
Pour faciliter la germination, le sol doit être humide.
Plants
de
maïs
12
80
centimètr
e=
Écarteme 50
Centimètr
e=
Espaceme
Figure 2 : semis en poquet et en ligne de maïs nt
d) Végétation
Le cycle germinatif du maïs dure de 75 à 120 jours suivant notre variété et les lieux de la
culture. Le maïs passe par les phases de germination, de croissance, de floraison et de
fécondation. Le maïs peut atteindre sa maturité entre 90 et 130 jours environ après
l’émergence de la plante lorsque celle-ci est cultivée aux tropiques, à des élévations situées
entre 0 et 1 000 m. Même à la même altitude et avec des températures identiques, certaines
variétés atteindront leur maturité beaucoup plus tôt que d’autres à cause de leur précocité. La
principale différence entre une variété précoce (à 60 jours) et une variété tardive (à 130 jours)
est la période de temps séparant l’émergence de la plante et la formation des aigrettes (période
végétative).
Phase de germination
Le grain gonfle sous l’influence de l’humidité ;
2 à 3 jours après le semis, apparaît la radicule ;
3 à 4 jours après le semis, apparaît la tigelle ;
La levée doit être générale 8 à 10 jours après le semis ;
Phase de croissance
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De la levée à l’apparition des inflorescences mâles, la croissance du maïs est
lente. Ce stade dur plus ou moins longtemps suivant les variétés, la température
ambiante et l’état d’humidité du sol ;
4 à 5 jours après le semis, le maïs atteint 10 à 15 cm de hauteur ;
60 jours après le semis, le maïs atteint 50 à 60 cm de hauteur environ.
Phase de floraison
Dès que la croissance est terminée, l’inflorescence mâle apparaît, soit 70 à 95
jours après semis ;
Quelques jours après, les inflorescences femelles sont prêtes pour la
fécondation, soit 5 à 8 jours après l’apparition des inflorescences mâles.
Phase de maturation
Les grains, une fois formés, passent trois stades successifs (stade laiteux, stade pâteux,
stade sec) ;
Ce stade peut varier de 40 à 70 jours. La période reproductive (de l’apparition des
aigrettes à la maturité) pour les deux espèces est relativement similaire et varie de 50 à
58 jours environ ;
La formation des fleurs se produit environ 40 à 70 jours après l’émergence de la plante
pour les variétés de 90 à 130 jours. La fleur émerge du verticille des feuilles 1 ou 2
jours avant qu’elle ne commence à perdre le pollen ;
La perte de pollen commence 2 à 3 jours avant que la soie n’émerge de l’extrémité de
l’épi et continue pendant 5 à 8 jours.
La plupart des épis de maïs ont 14 à 20 rangées comportant 40 ovules ou plus par rangée et
produisent environ 500 à 600 grains. Toute pénurie d’eau, d’éléments nutritifs ou de
rayonnement solaire excessif au cours des premières semaines du développement des grains
affectera ceux situés à l’extrémité de l’épi, en les recroquevillant ou les avortant. Le maïs est
très sensible au stress (contrainte) d’humidité (pénurie d’eau) à ce stade, étant donné ses
besoins plus importants en eau (jusqu’à 10 mm par jour dans des conditions très chaudes et
sèches).
e) Fertilisation
La fertilisation dépend des exigences de la variété et des conditions de la zone de culture. En
raison de leur caractère onéreux, le coût des engrais et leur épandage ne doivent pas engloutir
une grande part de la production, bien que le maïs soit parmi les céréales répondant le mieux
aux fumures et entretiens culturaux.
L’apport de fertilisants est utile pour obtenir de bons rendements et éviter d’épuiser le sol. Il
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est conseillé d’associer la fumure organique à la fertilisation minérale (éléments minéraux N,
P, K) nécessaire au développement de la culture.
Pendant la préparation du sol, apporté selon le niveau de fertilité du champ 10 à 20 tonnes de
fumier bien décomposé à enfouir au moment du labour. Dans les régions où l’élevage est
absent, enfouir les résidus de récolte ou les produits de la jachère car le maïs réagit très bien à
la fumure organique. Vous pouvez aussi apporter 100 kg à 250 kg/ha d’engrais N P K S Mg
15-15-15-6-1 ou d’engrais complet 20.10.10. La fertilisation peut aussi se faire par apport de
compost (de fumier de ferme ou autres déjections d’animaux au moment du labour), à raison
de 20 à 50 tonnes (200 à 500 sacs de 100 kg) par hectare tous les deux ans, soit un épandage
de 2 à 5 sacs sur 100 m2.
Coupler le sarclo-buttage 3 à 4 semaines après le semis avec l’engrais de couverture. La
fumure de fond est appliquée au labour par l’engrais complet 20.10.10 à la dose de 150 kg par
ha ou constituée de compost, de fientes de poules ou autres déjections d’animaux à raison de
20 à 50tonnes par hectare (200 à 500 sacs de 100 kg), soit un épandage de 2à 5 sacs sur 100
m2. La deuxième fertilisation, encore appelée fumure de couverture est appliquée à 6
semaines du labour (apporter de l’urée à raison de 100-150 kg/ha, soit 1 à 1,5 kg d’urée
autour de chaque poquet) pour la première moitié. La deuxième application de fumure de
couverture intervient à l’apparition des fleurs mâles.
f) Entretiens
1. Désherbage
Faire le démariage 15 jours (au stade de 3 à 4 feuilles) après la germination en
éliminant des plants de trop et les moins vigoureux de façon à obtenir une
densité régulière (1 à 2 plants par poquet après démariage).
Un désherbage régulier est nécessaire pour avoir un bon rendement. Il est fait
manuellement ou par voie chimique avec un herbicide sélectif.
Éliminer les mauvaises herbes, surtout pendant la phase végétative de la culture.
Deux à trois sarclages manuels sont nécessaires : le premier sarclage pendant le
démariage, le deuxième sarclage au moment de l’apport de l’urée et le troisième
sarclage avant la récolte lorsque la parcelle est très enherbée.
Pour le désherbage chimique, juste après le semis et avant la levée des plants de maïs, traiter
avec un herbicide de prélevée tel que Primagram Gold 660 SC (S-metolachlore 290 g/l +
atrazine 370 g/l) à raison de 3 l/ha. Au cours du développement des plants de maïs, traiter
avec du Roundup (Glyphmosate 360 g/l) à raison de 1 l/ha. Prendre soin de préserver le
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système foliaire de la culture contre le produit qui est un désherbant total.
Faire le premier sarclo-binage 15 à 30 jours après levée, suivi d’un léger buttage, car
la concurrence des mauvaises herbes est très grave à ce stade. 45 jours après le
premier, faire un deuxième buttage.
2. Mauvaises herbes
Des mauvaises herbes telles que le striga provoquent des pertes énormes de rendement en se
fixant sur les racines du maïs. La méthode de lutte intégrée qui consiste à utiliser des variétés
de maïs tolérantes au striga (MTS appelé Violet de Katiola ; Acr97TZL Comp1-W) en
association ou en rotation avec des légumineuses (soja, niébé, arachide) est efficace.
g) Protection
Insectes nuisibles
Plusieurs insectes ont une incidence sur les rendements du maïs. Le tableau en annexe
présente ces insectes, leurs symptômes et les méthodes de lutte.
Les épis de maïs sont récoltés frais ou secs selon le goût et les utilisations .La récolte des épis
secs se fait lorsque les spathes de l’épi ont jauni et que les feuilles sont en voie de
dessèchement, les graines de maïs ne doivent plus pouvoir se rayer aux ongles. 60 à 75 jours
après le semis pour les variétés précoces et 75 à 85 jours après le semis pour les variétés
tardives, les épis sont récoltés frais ou secs.
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Les résidus de récolte peuvent être enfouis au sol, utilisés comme mulchou transformés en
fumier ou compost qui est aussi appelé engrains organique.
IV. RESULTATS
Eléments Jan Fév Mars AV Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec
Acquisition du fond
Activités de production
Activités de commercialisation
16
4.1 Présentation détaillée du modèle économique
Ce paragraphe nous permettra de faire une étude financière du projet afin de voir
clair si la société pourra faire face à ces dettes et pérenniser ses activités à long
terme.
Moyens de production
17
Bassines Standard A acheter Marché Au comptant
Source : résultat enquête 2014
18
Les activités de la production
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Défrichage - - - - -
Labour 40 000 - - - -
Semis 60 500 60 500 92 500 112 000 143 000
Entretien 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000
Récolte 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000
Total 1 135 500 95 500 127 500 147 000 178 000
Les activités de la commercialisation
Séchage 40 000 40 000 40 000 60 000 60 000
Egrainage 60 500 60 500 92 500 112 000 143 000
Vannage 25 000 25 000 25 000 25 000 25 000
Triage 10 000 10 000 10 000 10 000 10 000
Mise en sachet et
stockage 50 000 50 000 60 000 60 000 60 000
Total 2 185 500 185 500 227 500 267 000 298 000
TOTAL (T1 +T2) 321 000 281 000 355 000 414 000 476 000
Source : Karlin Gnikoua, 2016
Nous disposons des ouvriers, la main d’œuvre sera augmentée pour les activités citées ci-
dessus. Notre base de calcul est prise sur le travail par heure ainsi : 1 heure équivaut à 250 F
de travail manuel.
4. Coût de d’investissement
L’investissement est l’acquisition des biens matériels ou immatériels dont l’entreprise attend
un service durable. Il s’agit des biens immobilisés le plus souvent utilisés sur plusieurs
années.
19
La chaine
d’attelage 5 2 8000 16000 3200 - 0 16000
Buteuse 5 1 100000 100000 20000 - 0 - 100000
Herse 5 1 100000 100000 20000 - 0 - 100000
La charrue 5 1 100 000 100000 20000 - 0 - 100000
Paires de
Bœufs 5 1 400000 400000 80000 - 0 - 400000
Egraineuse 5 1 100000 100000 20000 - 0 - 100000
Moto tricycle 5 1 800000 800000 160000 - - 800000
Terrain 25 10 300000 3000000 120000 - 2400000 3000000
310800
Total 6124000 564800 - 3300000 3016000 0
Source : Karlin Gnikoua, 2016
Le coût de l’investissement de notre projet s’élève à 6124 000 FCA. Au nombre des éléments
de l’investissement, aucun d’entre eux n’a une durée de vie inférieure à 5 ans. Donc il n’ya
pas de renouvellement à réaliser.
Tableau N° 8 : Amortissement
Durée Annuité VNC de
Montant
Désignations en fin
en CFA Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
année projet
Frais préliminaire
5 301000 60200 60200 60200 60200 60200 -
Etable fumière 5 200000 40000 40000 40000 40000 40000 -
Magasin 20 1200000 60000 60000 60000 60000 60000 900000
Brouettes 5 108000 21600 21600 21600 21600 21600 -
La chaine d’attelage 5 16000 3200 3200 3200 3200 3200 -
Buteuse 5 100000 20000 20000 20000 20000 20000 -
Herse 5 100000 20000 20000 20000 20000 20000 -
La charrue 5 100000 20000 20000 20000 20000 20000 -
Paires de Bœufs 5 400000 - - - - 400000
Egraineuse 5 100000 20000 20000 20000 20000 20000 -
Moto tricycle 5 800000 160000 160000 160000 160000 160000 -
Terrain 25 3000000 - - - - - 3000000
Total 6425000 425000 425000 425000 425000 425000 4300000
Source : Karlin Gnikoua, 2016
20
Le tableau ci –dessus traduit l’amortissement des éléments de l’investissement.
21
Tableau N° 10 : Besoin en fond de roulement (BFR)
Eléments Unité Quantité PU Montant Source de financement
Apports Emprunt
personnel
ACHATS DE MATIERES PREMIERES ET FOURNITURES LIEES
semences Kg 600 300 180000 180000
sous-total 1 180000 180000
ACHATS STOCKS DE MATIERES ET FOURNITURES CONSOMMABLES
Produits phytosanitaires L 20 10000 200000 200000
Fourniture de bureau 200000 200000
Engrains chimiques sac 25 12000 300000 300000
sous-total 2 700000 700000
AUTRES ACHATS
22
Charges du personnel
(Salaire)
mois 12 370000 4440000 2080000 2360000
CNSS (16,4%) 728160 728160
Sous-total 9 5168160 2080000 3088160
La détermination du BFR pour chaque cycle d’exploitation nous permettra de connaitre les
dépenses que l’unité prétend engager au cours de chaque année.
Tableau N° 11 : BFR annuel
Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
achats de la matière 1ère et Fl 180000 180000 189000 198450 208372
achats stockés de matière et FC 70000 70000 73500 77175 81034
autres achats 525000 525000 551250 578812 607753
Transport 75000 75000 78750 82687 86822
services extérieurs A 70000 70000 73500 77175 81034
services extérieurs B 121000 121000 127050 133402 140073
impôts et taxes (VPS 4%) 608000 608000 638400 670320 703836
autres charges - - - - -
charges de personnel 3960000 3960000 4158000 4365900 4584194
BFR 7 447 160 7 447 160 7819518 8210493 8621017
variation de BFR 372 358 390 975 410 524
Source : Karlin Gnikoua, 2016
6. Le capital permanant
le capital permanant de notre projet s’élève à Treize million cinq cent soixante-onze mille
cent soixante francs CFA (13571160 F CFA) et sera financé sur fonds propres d’un montant
de six million quatre cent quatre –vingt quinze mille francs CFA (6495000 F CFA), soit 47,
86% et un emprunt de sept million soixante-seize mille cent soixante francs CFA soit
52,14% à sollicité auprès des Bailleurs qui pratique un taux d’intérêt de 10%. Cet emprunt
sera remboursé par le système des annuités constantes.
23
Le capital permanent est encore appelé le coût total du projet.
Tableau N°12 :Capital permanant
Eléments Montant
Investissements
6124000
Besoins en fonds de roulement 7 447 160
Total 13 571 160
Source : Karlin Gnikoua, 2016
7. Schéma du financement
Tableau N°13 : Schéma du financement
Fonds propres Fonds recherchés Total
Eléments Montant % Montant % Montant %
Investissements 3016000 49,25 3108000 50,75 6124000 45,12
BFR 3479000 46,71 3968160 53,28 7447160 54,88
Total 6 495 000 47,86 7 076 160 52,14 13571 160 100
Source : Karlin Gnikoua, 2016
8. Emprunt
Concernant les biens dont disposent l’entreprise, l’amortissement permet d’évaluer la valeur
d’un bien au bout d’un certain temps de son existence.
Si j'emprunte une somme VA, sur n périodes, au taux i, remboursable par annuités constantes,
combien vaut l'annuité ? (NB : on met VF à zéro, car il faut avoir tout remboursé au terme des
n périodes)
Tableau N° 14 : Plan de remboursement de l'emprunt
Annuité /
n i VA PMT VF
5 10% 7 076 160 1866673 -
Où n = nombre d’année et VA = valeur à emprunter
Avec i = intérêt
24
Période Capital Annuité dont dont Capital
initial intérêts remboursement final
1 7 076 160 1 866 673 707 616 1 159 057 5 917 103
2 5 917 103 1 866 673 591 710 1 274 963 4 642 140
3 4 642 140 1 866 673 464 214 1 402 459 3 239 681
4 3 239 681 1 866 673 323 968 1 542 705 1 696 976
5 1 696 976 1 866 673 169 698 1 696 976 0
Source : Karlin Gnikoua, 2016
25
Tableau N°16 : Estimation des charges
Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Achats de la matière 1ère et Fl 180000 180000 189000 198450 208372
Achats stockés de matière et FC 70000 70000 73500 77175 81034
Autres achats 525000 525000 551250 578812 607753
Transport 75000 75000 78750 82687 86822
Services extérieurs A 70000 70000 73500 77175 81034
Services extérieurs B 121000 121000 127050 133402 140073
Impôts et taxes (VPS 4%) 608000 608000 638400 670320 703836
Autres charges - - - - -
Charges de personnel 5168160 5168160 5426568 5697896 5982790
Dotation aux amortissements 425000 425000 425000 425000 425000
Frais financiers 7 076 160 5 917 103 4 642 140 3 239 681 1 696 976
Total 14 318 320 13 159 263 12 225 158 11 180 599 10 013 689
Source : Karlin Gnikoua, 2016
Il est à noter que nous ferons deux cycles de production par an dans le but de faire
intensifier notre production.
26
Valeur ajoutée 13 551 000 13 551 000 14 228 549 14 939 976 15 686 974
Charge du personnel 5168160 5168160 5426568 5697896 5982790
Excédent brute de l'exploitation 8 382 840 8 382 840 8 801 982 9 242 080 9 704 184
Dotation aux amortissements 425000 425000 425000 425000 425000
Résultat de l'exploitation 7 957 840 7 957 840 8 376 982 8 817 080 9 279 184
Frais financiers 7 076 160 5 917 103 4 642 140 3 239 681 1 696 976
Résultat avant impôt 881 680 2 040 737 3 734 842 5 577 399 7 582 208
Impôt sur les bénéfices 25% 510184 933710 1394350 1895552
Résultat net 881 680 1 530 553 2 801 131 4 183 050 5 686 656
Source : Karlin Gnikoua, 2016
On constate que les résultats nets sont positifs sur toute la période de cinq ans avec une
valeur minimale de 881 680 en année 1
27
14. Budget de trésorerie prévisionnelle
28
Tableau N°21: Valeur immobilisées de fin d'exercice
B-
Renouvellement - - - - - -
C-
Amortissement
cumulé - 425 000 850 000 1 275 000 1 700 000 2 125 000
D-Valeur
immobilisées de
fin d’années
(A+B+C) 6 124 000 6 549 000 6 974 000 7 399 000 7 824 000 8 249 000
Source : Karlin Gnikoua, 2016
29
Tableau N° 22:Bilan Prévisionnel
TOTAL II 7 447 160 14 146 327 20 845 494 27 994 202 35 614 929 43 900 973
Actifs
Provisions pour
risques - - - -
TOTAL II
Emprunts obligataires
convertibles 7 076 160 5 917 103 4 642 140 3 239 681 1 696 976
TOTAL III 7 076 160 5 917 103 4 642 140 3 239 681 1 696 976 0
Ecarts de conversion
Passif (IV) 21676384 28613293 35991366 43447553 51141434
TOTAL GENERAL 13 571 160 27 593 487 33 867 654 40 963 720 48 550 422 56 821 990
30
17. Détermination du coût de production et de la commercialisation unitaire
Prix des pertes de graines de maïs (basé sur le prix de marché par kg) en tenant compte des
pertes de qualité ainsi que des pertes dues aux rongeurs et au vol nous prenons en base : 2%
pour 1000 par kg
Ainsi, en chiffres cela donne :
Frais du temps d’entreposage requis = 2 / 1000 = 0,002 F CFA/ KG
Le délai de stockage est de 15 jours, d’où :
Coût de stockage est de : 0,002 x 15 = 0,03 F/Kg
Cout de stockage et
commercialisation 456000 456000 478799 502739 527876
Cout de production 14 829 320 13 685 263 12 788 958 11 783 339 10 656 566
Source : Karlin Gnikoua, 2016
Les coûts unitaires sont inférieurs aux prix de vente qui est de 100F par Kilogramme. Les
valeurs les plus élevées sont constatées au début du projet et en baisses durant les quatre
dernières années.
31
18. Etude de la rentabilité
LA RENTABILITE D’UN PROJET SE MESURE PAR LES INDICATEURS SUIVANTS :
Valeur Actuelle Nette : V A N
Un des indicateurs de performance d’une entreprise, la V A N permet d’avoir une vision sur le
flux de trésorerie. Celle – ci renseigne, également, sur l’enrichissement supplémentaire d’un
investissement par rapport au minimum exigé par les apporteurs de capitaux.
Taux de Rentabilité Interne. : T R I
Il représente la valeur qui annule la valeur actuelle nette.
Seuil de rentabilité.
On appelle le seuil de rentabilité ou le point mort. Au Point Mort lui-même, il n’y a ni
Bénéfice ni Perte Il permet de se faire une idée sur le caractère déficitaire ou excédentaire de
l’activité de l’entreprise. Le graphique suivant donne plus d’amples informations.
TEST DE SENSIBILITE
Avec une baisse du chiffre d’affaires de 15% et les différentes charges supportées par
l’entreprise, le taux de rentabilité reste positif.
Hypothèse
1
Le rendement escompté des ressources est de 10%
Projet 0 1 2 3 4 5
Dépenses
6 124 000
d'investissement
Recettes nettes 1 306 680 1 955 553 3 226 131 4 608 050 6 111 656
Valeur résiduelle 4444 300 000
32
Evaluation des différents critères de choix et
Projet
conclusion
= Total des flux nets
Valeur actuelle nette (VAN) 8 362 906
actualisés
Indice de = Total recettes actualisées / Total
2,37
profitabilité (IP) dépenses actualisés
Délai de récupération = Délai pour récupérer la dépense
3,2847
(DRCI) initiale
Année 3 ans
Mois 3 mois
Jour 12 jours
Taux de rendement interne
= Taux pour lequel la VAN est nulle 34,85%
(TRI)
Conclusion sur la (+) si le projet est rentable et (-) s'il
+
rentabilité est non rentable
Projet à retenir OUI
Source : Karlin Gnikoua, 2016
Tableau N°26 : Evaluation des flux nets actualisés dans le cadre de l'hypothèse 2
Périodes 0 1 2 3 4 5
Coef. d'actualisation
15% (1+t)-1 (1+t)-2 (1+t)-3 (1+t)-4 (1+t)-5
à
Flux nets actualisés
-6 124 000 1 136 243 1 478 679 2 121 234 2 634 667 6 111 656
1
-1 387
Cumul -6 124 000 -4 987 757 -3 509 078 1 246 823 7 358 479
844
Evaluation de la VAN et
Projet
conclusion
= Total des flux
Valeur actuelle nette (VAN) 7 358 479
nets actualisés
(+) si le projet est rentable et (-) s'il est
Conclusion sur la rentabilité +
non rentable
33
Projet à retenir OUI
Source : Karlin Gnikoua, 2016
Taux
VAN du Projet
V.DISCUSSION ET ANALYSES
34
spécialement le maïs dans la zone
commune de BASSILA en vue de
relever le niveau de la productivité
actuelle, d’intensifier la production
agricole, minimiser les fluctuations
inter saisonnières sur les marchés
et participer à l’autosuffisance
alimentaire.
Objectif
spécifique
OS 1: Satisfaire L’intensification et la La productivité du maïs est Statistiques
les besoins modernisation des améliorée nationales
locaux en systèmes de production et Le taux de pauvreté est Rapports
produits vivriers de commercialisation réduit MAEP
de maïs.
35
infrastructures de conservation et de Rapports de
commercialisation campagne
R2 Promotion de la filière du maïs, Les productions de maïs sont
accroissement et diversification des augmentées de 80 à 100 Tonnes
sources de revenus des employés.
R3 Contribution au stock de sécurité Le stock de sécurité alimentaire Rapport
alimentaire passe annuel
36
sur des produits d’intérêt économique croissant. Le maïs est devenu une culture de marché,
même si la part autoconsommée reste importante, sa production reste spatialement très
dispersée, ce qui privilégie une orientation prioritaire de la production vers
l’autoconsommation, au regard des conditions de pauvreté des paysans et ne favorise pas le
développement des structures modernes de stockage et de la commercialisation. Parmi les
contraintes auxquelles font face les producteurs de grains, l’accès aux intrants en constitue la
plus importante, en raison de la pauvreté des acteurs dont le niveau et les conditions de
production ne permettent pas d’en assumer les coûts. A certains endroits, à l’instar du Nord,
et particulièrement dans toute les provinces du Bénin, les problèmes fonciers apparaissent
comme des contraintes sérieuses à la production, du fait de la limitation de l’extension des
superficies cultivables par la mise en défense des espaces, et plus récemment des populations
autochtones qui se traduisent par des migrations vers les pays voisins(le Niger, le Nigeria, et
le Togo) à la recherche d’une vie meilleure. Le contexte socio-économique de la région
permet néanmoins d’identifier des opportunités susceptibles de dynamiser la production et
améliorer les revenus des paysans par la création d’emploi.
Ce microprojet dont l’objectif est de valoriser non seulement la production des céréales en
particulier la culture du maïs, la commune de Bassila connaitra son exécution à l’aide des
institutions financières de notre pays afin d’avoir un résultat satisfaisant et réel qui permettra à
l’entreprise de suivre son cours. L’analyse des résultats de notre microprojet nous permet
d’affirmer qu’il est rentable et que par son biais nous contribuerons au développement socio-
économique de cette localité. Il permettra aussi l’amélioration des conditions de vie du
promoteur.
Parmi les facteurs majeurs qui pourraient influencer la mise en œuvre du microprojet on peut
citer sa structuration, les ressources financières et son suivi. Par la détermination et
l’engagement de son promoteur, toutes les responsabilités seront assurées pour harmoniser les
activités au sein de l’entreprise.
VI. CONCLUSIONS
La commune de Bassila dispose des terres arables. Plus de la moitié de la population vit en
dessous du seuil de pauvreté. Les cultures céréalières constituent l’essentielle de la production
et représentent 75 à 85 % des surfaces cultivées. Malgré cette importance, la production
agricole ne suffit pas pour couvrir les besoins alimentaires des populations et la région
s’installe progressivement dans un déficit céréalier qui se veut structurel, si bien que certains
37
pensent qu’il faut trouver des alternatives à l’agriculture pour les populations qui y vivent.
L’accroissement de la production agricole pour résoudre le problème de l’insécurité
alimentaire dans la commune constitue un enjeu majeur à l’analyse de la filière du maïs dans
la zone de la commune de Bassila met en évidence une dynamique paysanne qui porte sur des
produits d’intérêt économique croissant. Le maïs est devenu une culture de marché, même si
la part autoconsommée reste importante, sa production reste spatialement très dispersée, ce
qui privilégie une orientation prioritaire de la production vers l’autoconsommation, au regard
des conditions de pauvreté des paysans et ne favorise pas le développement des structures
modernes de stockage et de la commercialisation. Parmi les contraintes auxquelles font face
les producteurs de grains, l’accès aux intrants en constitue la plus importante, en raison de la
pauvreté des acteurs dont le niveau et les conditions de production ne permettent pas d’en
assumer les coûts. A certains endroits, à l’instar du Nord- , et particulièrement dans toute les
provinces du Bénin, les problèmes fonciers apparaissent comme des contraintes sérieuses à la
production, du fait de la limitation de l’extension des superficies cultivables par la mise en
défense des espaces, et plus récemment des populations autochtones qui se traduisent par des
migrations vers les pays voisins(le Niger, le Nigeria, et le Togo) à la recherche d’une vie
meilleure. Le contexte socio-économique de la région permet néanmoins d’identifier des
opportunités susceptibles de dynamiser la production et améliorer les revenus des paysans par
la création d’emploi.
Ce microprojet dont l’objectif est de valoriser non seulement la production des céréales en
particulier la culture du maïs, la commune de Bassila connaitra son exécution à l’aide des
institutions financières de notre pays afin d’avoir un résultat satisfaisant et réel qui permettra à
l’entreprise de suivre son cours. L’analyse des résultats de notre microprojet nous permet
d’affirmer qu’il est rentable et que par son biais nous contribuerons au développement socio-
économique de cette localité. Il permettra aussi l’amélioration des conditions de vie de son
promoteur.
Parmi les facteurs majeurs qui pourraient influencer la mise en œuvre du microprojet on peut
citer sa structuration, les ressources financières et son suivi. Par la détermination et
l’engagement de son promoteur, toutes les responsabilités seront assurées pour harmoniser les
activités au sein de l’entreprise.
38
Bibliographie
Konaté, G. et Traoré, O., 1992, « Les hôtes réservoirs du virus de la striure du maïs
(MSV) en zone soudano-sahélienne : identification et distribution spatio-temporelle »,
Phytoprotection, vol. 73, no 3, p. 111-117. Lamy, D., Fauquet, C. et Thouvenel J.-C.,
Ministry of Agriculture, Food and Rural Affairs. 2009. Insects and pests of field crops.
Ontario, Canada, OMAFRA Publication 811. August 2009.
39
Montpellier (France); FAO, Rome (Italie). Div. de la Production
Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (ONEF),
40
Sites internet
http://www.worldfooddayusa.org/?id=16367
http://www.fao.org/docrep/009/p4228e/p4228e00.htm
http://www.un.org/en/documents/udhr/
http://www.unscn.org/files/mandate/ECOSOC_statement__re_SCN_E5805_April_19
76.pdf
http://www.fao.org/DOCREP/003/W3613E/W3613E00.HTM
http://www.foodsec.org/DL/course/shortcourseFA/en/pdf/P-01_RG_Concept.pdf
http://www.fao.org/docrep/007/y5740e/y5740e06.htm#bm06.1.
http://www.fao.org/righttofood/publi09/guide_on_legislating.pdf.
http://www.who.int/topics/nutrition/en/.
http://www.mgconsultants.com/actualite-les-cles-du-management-dans-une-exploitation-
agricole,10.html
41
VII. ANNEXES
42
Annexe I : Organigramme fonctionnel de la société « ESP »
Gérant
Secrétaire Général
Service Service
Administratif Technique
Commercial et
Département vente
Magasinier Ouvriers
Chauffeur Gardiens
43
Annexe II : Plan du magasin de stockage des produits
44
Annexe III : Etable fumière de la société « ESP »
45
Annexe IV : Charge opérationnelle ou la charge variable
46
Annexe V : Charge de la structure ou coût fixe
47
Annexe VI : Seuil de rentabilité
ANNEE
Elément ANNEE 1 ANNEE 2 ANNEE 3 ANNEE 4 5
Chiffres d'affaires (CA) 15200000 15200000 15959999 16757998 17595897
Charges Variables (CV) 1224000 1224000 1280200 1312120 1372726
Marge brute sur coûts
variable (MBSCV) 13976000 13976000 14679799 15445878 16223172
Coût fixes(CF) 13159120 12000063 11009758 9878627 8648378
Résultat 816880 7 574 793 7 574 793 7 574 793 7 574 793
Seuil de rentabilité en
valeur (SRV) 14311578 9 380 162 9 380 162 9 380 162 9 380 162
Source : Karlin Gnikoua, 2016
48