Vous êtes sur la page 1sur 10

Projet d'appui au développement des filières manioc et maraichers en

côte d’ivoire (PRO2M)


-------------------------

Numéro du contrat : FED/2017/390-441

Termes de référence
Recrutement d’un(e) consultant(e) pour l’étude technique
d’un système d’irrigation adapté à la production de boutures
de manioc

© Septembre 2018

Page 1 sur 10
TABLE DES MATIERES
1. INFORMATIONS GÉNÉRALES........................................................................................... 3
1.1 Pays partenaire .............................................................................................................. 3
1.2 Pouvoir adjudicateur ..................................................................................................... 3
1.3 Éléments d'information utiles concernant le pays partenaire ........................................ 3
1.4 Situation actuelle dans le secteur concerné ................................................................... 4
1.5 Programmes liés et autres activités des bailleurs de fonds ............................................ 4
2. OBJECTIFS ET RÉSULTATS ESCOMPTÉS ....................................................................... 5
2.1 Objectif général ............................................................................................................. 5
2.2 Objectifs particuliers ..................................................................................................... 5
2.3 Résultats à atteindre par le contractant .......................................................................... 5
3. HYPOTHÈSES & RISQUES .................................................................................................. 5
3.1 Hypothèses qui sous-tendent le projet ........................................................................... 5
3.2 Risques .......................................................................................................................... 5
4. CHAMP D'INTERVENTION ................................................................................................. 6
4.1 Généralités..................................................................................................................... 6
4.2 Activités spécifiques ..................................................................................................... 7
4.3 Gestion du projet ........................................................................................................... 7
5. LOGISTIQUE ET CALENDRIER ......................................................................................... 8
5.1 Lieu du projet ................................................................................................................ 8
5.2 Date de début et période de mise en œuvre des tâches ................................................. 8
6. BESOINS ................................................................................................................................ 8
6.1 Ressources humaines .................................................................................................... 8
6.2 Bureaux ......................................................................................................................... 8
6.3 Installations et équipement mis à disposition par le contractant ................................... 9
6.4 Matériel ......................................................................................................................... 9
7. RAPPORTS ............................................................................................................................. 9
7.1 Rapports obligatoires .................................................................................................... 9
7.2 Présentation et approbation des rapports ....................................................................... 9
8. SUIVI ET ÉVALUATION...................................................................................................... 9
8.1 Définition d'indicateurs ................................................................................................. 9
8.2 Exigences particulières.................................................................................................. 9

Page 2 sur 10
1. INFORMATIONS GÉNÉRALES
1.1 Pays partenaire

Côte d’Ivoire

1.2 Pouvoir adjudicateur

Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA) représenté par la


Cellule de Coordination du PRO2M (CCP).

1.3 Éléments d'information utiles concernant le pays partenaire

Le secteur agricole constitue le moteur de la croissance économique et de la réduction de la


pauvreté en Côte d’Ivoire. Il contribue à la formation du PIB à hauteur de 22,37% (2014) et
représente 48% des recettes d’exportation (Ministère de l'économie et des Finances, Direction des
Prévisions et de la Conjoncture Economique - DPCE). Cette contribution est en grande partie le fait
des productions d’exportation (café, cacao, coton, hévéa, etc.). Les secteurs agricoles et agro-
industriel occupent plus des deux tiers de la population active (68%). Le secteur vivrier joue un rôle
important dans la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire tant en zone urbaine qu’en zone rurale. Il
repose principalement sur les exploitations familiales (environ 2.500.000 actifs agricoles), et
contribue à 14,7 % de la valeur du PIB. De façon générale, les productions vivrières ont connu une
augmentation régulière passant de 11 803 131 tonnes en 2011 à 15 941 470 tonnes en 2014
(MINADER, DG Planification et Contrôle des Projets et des Statistiques - DGPPS). Toutefois, le
secteur vivrier reste dominé par des exploitations familiales basées sur des systèmes de production
manuels, extensifs et peu consommateurs d’intrants. La mécanisation et l’irrigation ne concernent
que quelques productions. Seulement 13% des superficies sont irriguées sur un potentiel en terre
irrigable estimé à environ 430 685 ha. En effet, 56 560 ha sont effectivement aménagés dont 32 484
ha exploités pour les cultures de riz et maraîchères. Les rendements de la plupart de ces cultures
vivrières sont faibles et nettement inférieurs aux rendements potentiels. En outre, il faut noter le
fort dynamisme des filières d’exportation qui concurrencent très fortement les productions vivrières
au niveau de l’accès au foncier. A côté des exploitations familiales traditionnelles, il existe des
exploitations « modernes », orientées vers le marché. Encore peu nombreuses dans le secteur
vivrier, elles se spécialisent sur des spéculations répondant à une demande forte des marchés
(tomate, piment, banane plantain, etc.), ou s’intégrant dans une chaîne d’activité (maïs pour les
éleveurs industriels). Le principal enjeu de ces exploitations est de pouvoir améliorer leur
productivité et d’approvisionner les marchés sur des périodes plus longues (accès au matériel
végétal et à l’eau). Avec une population estimée à 22 671 331 habitants en 2014 (RGPH, 2014), la
Côte d’Ivoire connaît une urbanisation rapide, 53% de la population est urbaine. Cette urbanisation
rapide, couplée à un taux de croissance démographique élevé (2,4%), induit une progression de la
demande alimentaire, qui s’accompagne également d’une exigence plus forte sur les questions de
qualité, d’hygiène et de sécurité sanitaire liées aux produits vivriers, en particulier dans les centres
urbains.

Face aux différents enjeux de développement économique et social du pays, le secteur agricole,
notamment le secteur vivrier aspire à un développement voire une transformation avec des
exploitations intensives capables de renforcer leur productivité, d’assurer la sécurité alimentaire et
réduire de façon efficace la pauvreté. Il faut noter que l’analyse de l’incidence de la pauvreté entre

Page 3 sur 10
2008 et 2015 laisse apparaître une réduction du taux de pauvreté national qui est passé de 48,9% en
2008 à 46,3% en 2015 (ENV 2015). En milieu rural, le taux de pauvreté est passé de 62,5% en
2008 à 56,8 % en 2015, cependant la pauvreté en milieu urbain a connu une nette progression
passant de 29,5% en 2008 à 35,9% en 2015. Une frange encore importante des populations rurales
et urbaines sont en situation précaire, notamment les jeunes qui ne bénéficient pas encore
d’opportunités rémunératrices.

1.4 Situation actuelle dans le secteur concerné

En Côte d’Ivoire, le sous-secteur des cultures vivrières occupe 85% de la population active
agricole, dont 90% sont des femmes. La production vivrière, estimée à 9 000 000 de tonnes en
2006, occupe une superficie de 2 448 000 ha. Les cultures vivrières sont essentiellement pratiquées
par de petits agriculteurs, avec des rendements très faibles. L’intensification est quasi absente et le
système de production demeure essentiellement traditionnel. En plus des principales cultures
vivrières, existent des cultures légumières dont les plus importantes sont la tomate, le gombo, le
piment, l’aubergine locale (n’drowa), l’oignon, le chou, la pomme de terre, la laitue et la carotte.
Malgré son dynamisme et son importance dans la création de richesse pour les petits producteurs,
la contribution du sous-secteur des cultures vivrières reste sous-évaluée voire mal connue. Cela se
justifie par l’absence de politique agricole spécifique, les difficultés de financement, d’encadrement
des coopératives et de collecte d’informations statistiques fiables. La production des ressources
végétales fait face à plusieurs contraintes. Les principales sont, la faiblesse de la productivité
agricole des exploitations, la mévente des productions, le faible prix d’achat aux producteurs, une
répartition peu équitable des ristournes générées par les déférentes filières, le coût élevé des intrants
agricoles, l’insuffisance de l’encadrement des acteurs, l’accès limité au crédit et aux marchés
internationaux, notamment pour les filières d’exportation, et enfin, l’enclavement de nombreuses
zones de production.

1.5 Programmes liés et autres activités des bailleurs de fonds

Des programmes ont été mis en œuvre dans le domaine du présent marché à travers d'autres sources
d'assistance extérieure, on peut citer entre autres :

Le Projet d’Appui à la Relance des Filières Agricoles de Côte d’Ivoire (PARFACI) avec comme
bailleur l’Agence Française de Développement (AFD) et financé dans le cadre du C2D, le projet
assure un soutien aux filières vivrières (maïs, soja, maraîchage, porc et pisciculture) dans les étapes
de production, de commercialisation et de structuration en ciblant plus particulièrement les jeunes
et les femmes au sein des groupements villageois.

Le Projet d’Appui à la Production Agricole et à la Commercialisation (PROPACOM et


PROPACOM Ouest – démarrage en octobre 2015) financé par le Fonds International de
Développement Agricole (FIDA). Le projet vise à soutenir l'amélioration de l'offre en produits
vivriers et la valorisation de ses produits.

Le Projet d’Appui aux Infrastructures Agricoles dans la région de l’Indénié-Djuablin (PAIA-ID),


financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), qui met en œuvre un certain nombre
d’activités dont la réhabilitation des pistes rurales, la construction de centres de groupage de
vivriers, la construction de centres de collecte, la réhabilitation de marchés ruraux et la mise en
place d’un bureau de vente de produits vivriers. Une deuxième phase se ciblera plus sur la chaîne
des valeurs ajoutées des filières vivrières et s’étendra sur la région du Bélier et la zone Nord.

Page 4 sur 10
2. OBJECTIFS ET RÉSULTATS ESCOMPTÉS
2.1 Objectif général

L’objectif de la mission est de concevoir des modèles de système d’irrigation adapté à la


production de boutures de manioc sur environ 40 sites représentant environ 100 ha.

2.2 Objectifs particuliers


Sur la base des coordonnées des parcelles qui seront fournies par le projet, le consultant
doit :
 identifier et définir les différents modèles de systèmes d’irrigation en adéquation
avec les différents types de parcelles en présence.
 dimensionner chaque modèle de système d’irrigation de type aspersion en
couverture partielle (1/4) et déplaçable en fonction des différents types de parcelles
 élaborer le devis quantitatif et estimatif pour chaque modèle et pour chacune des
parcelles unitaire
 fournir les spécifications techniques des équipements pour la préparation du DAO
selon le modèle qui sera fourni par le FIRCA.

2.3 Résultats à atteindre par le contractant


A l’issue de la consultation, le consultant fournira en complément du rapport de l’étude sur
les 40 sites, les documents suivants :
 Le mémoire technique de dimensionnement et choix des équipements de réseaux et
de pompage, les Devis Quantitatifs et Estimatifs (DQE),
 Les Plans d’installation des équipements de réseaux et de pompage,
 Les spécifications techniques des équipements et le Bordereau des prix Unitaires
(BPU) pour la préparation du DAO (fichier numérique).
Le rapport de l’étude sera fourni en cinq (5) exemplaires physique dont un (1) original et
quatre (4) copies et en fichier numérique sur clé USB d’au moins 1 G au format WORD et
PDF pour les documents Word, PDF et AUTOCAD pour les plans.

3. HYPOTHÈSES & RISQUES


3.1 Hypothèses qui sous-tendent le projet
Absence d’aléas climatiques ou de chocs naturels majeurs, stabilité politique et existence
de débouchés sur le marché local.

3.2 Risques

Instabilité politique, manque de trésorerie suite à des retards sur les préfinancements,
désintérêt des populations au projet, conflits sur les terres agricoles et ressources en eaux,
conflits éleveurs-agriculteurs, contamination des produits par les pesticides, sécheresse
prolongée, inondation et attaques de parasites et invasion de ravageurs.

Page 5 sur 10
4. CHAMP D'INTERVENTION
4.1 Généralités
4.1.1 Description de la mission

Le PRO2M vise comme objectif général, à contribuer à la sécurité alimentaire et à la


création d’emplois par la promotion d’une production vivrière (autre que le riz) de qualité,
moderne, durable, résiliente aux changements climatiques et par une commercialisation
fiable et équitable, permettant un approvisionnement régulier des marchés. Il s’agit de
manière spécifique de : (i) promouvoir une filière maraîchère plus professionnelle,
performante, organisée et créatrice d’emplois maitrisant sa production et sa
commercialisation et (ii) promouvoir une filière manioc plus professionnelle, performante,
organisée et créatrice d’emplois-maitrisant sa production et sa commercialisation.

Le Programme comporte trois volets : Maraicher, Manioc et Nutrition.

En ce qui concerne le volet manioc, trois activités principales ont été définies, à savoir (i)
appuyer la production de matériel végétal sain, performant et adapté aux besoins des
utilisateurs, (ii) renforcer les dispositifs de production et de transformation du Manioc, en
terme de facilitation de l’accès aux meilleures technologies de production et de
transformation, à un service de mécanisation des opérations agricoles, une meilleure prise
en charge des questions environnementale et sanitaire et (iii) d’aborder la question de la
commercialisation en termes d’accès aux débouchés/marchés et à la logistique pour le
transport des produits.

L’appui à la production de matériel végétal vise à disposer d’une bonne capacité de


multiplication de boutures permettant de faire face à des besoins importants pour des
variétés performantes et d’intérêt pour le Projet. Aussi, est-t-il est envisagé d’installer 100
pépiniéristes qui exploiterons chacun, deux (2) ha dans les conditions optimales de
production grâce à l’irrigation des parcelles et un système d’encadrement permettant de
maitriser le processus de production de boutures saines.

Dans le cadre du Projet, il est envisagé d’installer 100 pépiniéristes qui exploiterons
chacun deux (2) ha dans les conditions optimales de production de boutures commerciales
grâce à l’irrigation des parcelles afin de s’affranchir des contraintes climatiques et de
raccourcir le cycle de production de boutures à 6 mois.

Les présents termes de référence sont élaborés en vue de recruter un consultant pour
réaliser l’étude technique d’un système d’irrigation adapté à la production de boutures de
manioc.
4.1.2 Zone géographique à couvrir

Les parcelles objet de la présente mission sont localisées dans plusieurs localités, dans les
régions de développement du volet manioc suivantes : District d’Abidjan ; Région des
Grands Ponts ; Région de l’Agnéby-Tiassa; Région de La Mé; Région du Bélier ; Région
du Gbêkê ; Région du Kabadougou, Région du Folon, Région du Béré, Région de la
Marahoué ; Région du Moronou, Région de l’Indénié-Djuablin, Région du Sud Comoé,
Région du Nzi Comoé et Région du Haut Sassandra.

Page 6 sur 10
4.1.3 Groupes cibles
L’étude ciblera environ 40 sites des pépiniéristes de manioc à installer par le projet sur
environ 100 ha.

4.2 Activités spécifiques


Pour atteindre les résultats mentionnés, le prestataire devra sur la base des données qui lui
seront fournies par le projet :
- identifier et définir les différents modèles de systèmes d’irrigation en adéquation
avec les différents types de parcelles en présence.
- dimensionner chaque modèle de système d’irrigation de type aspersion en
couverture partielle (1/4) et déplaçable en fonction des différents types de parcelles
- élaborer le devis quantitatif et estimatif pour chaque modèle et pour chacune des
parcelles unitaire
- fournir les spécifications techniques des équipements pour la préparation du DAO
dont l’élaboration est à la charge du FIRCA.
- .
4.3 Gestion du projet
4.3.1 Organe chargé de la gestion du projet
La gestion du Projet est assurée par la Cellule de Coordination du PRO2M. Un comité de
suivi sera mis en place dès le démarrage de la mission. La cellule sera chargé de :
- suivre l’évolution et le déroulement de la mission
- veiller au respect du chronogramme et des termes de références
- examiner et faire des observations sur les rapports présentés
- valider lesdits rapports.
4.3.2 Structure de gestion
La structure de gestion est composée d’un Coordinateur, d’un Coordinateur Adjoint,
assistés par l’ensemble des membres de la Cellule de Coordination du Projet
particulièrement, les Experts manioc et maraîcher.
Un Assistant Génie Rural sera le point focal chargé du suivi de l’étude en liaison avec le
prestataire de service.
4.3.3 Moyens à mettre à disposition par le pouvoir adjudicateur et/ou d'autres
intervenants
Le pouvoir adjudicateur aidera le consultant à avoir accès à toutes les informations et la
documentation disponible, nécessaires à la réalisation de la mission. Il l’appuiera pour les
prises de contact nécessaires au déroulement des activités sur le terrain.

Page 7 sur 10
5. LOGISTIQUE ET CALENDRIER
5.1 Lieu du projet

La base opérationnelle du projet est fixée à Abidjan. Cependant le prestataire fera des
missions sur les différents sites concernés par les études techniques du projet.

5.2 Date de début et période de mise en œuvre des tâches

La date prévue pour le début du projet est fixée à la date de signature du contrat de
prestation de service (septembre 2018), et la période de mise en œuvre du marché sera de 3
mois à partir de cette date.

6. BESOINS
6.1 Ressources humaines

Les fonctionnaires et autres membres du personnel de l'administration publique du pays


partenaire ou d’organisations internationales ou régionales basées dans ce pays, ne seront
acceptés aux fonctions d’experts que si cela est dûment justifié. La justification doit figurer
dans l’offre. Elle doit comporter une explication relative à la valeur ajoutée apportée par
l’expert concerné ainsi que la preuve de son détachement ou de son congé pour raisons
personnelles.
6.1.1 Expert principal

Un expert est requis pour cette étude


- Qualifications et compétences
Le/la consultant(e) doit être un (e) spécialiste en irrigation, ayant au minimum un diplôme
d’ingénieur (BAC +4) en Génie Rural, Hydraulique ou équivalent.
- Expérience professionnelle générale
Au moins 7 ans d’expérience dans la pratique de l’irrigation avec une bonne connaissance
des systèmes d’irrigation sous pression, adaptés à l’environnement des petits producteurs
- Expérience professionnelle spécifique

Avoir réalisé au moins deux (2) études similaires portant sur le dimensionnement de
système d’irrigation sous pression particulièrement, la micro irrigation.
6.1.2 Autres experts, personnel de soutien et appui technique

Le consultant pourra s’adjoindre un dessinateur pour la production des plans d’installation


des parcelles et si nécessaire, un topographe pour la collecte de données complémentaires.

6.2 Bureaux

Le prestataire doit mettre un espace de travail à la disposition de chaque expert engagé


dans le cadre du marché.

Page 8 sur 10
6.3 Installations et équipement mis à disposition par le contractant

Le contractant doit veiller à ce que les experts disposent du matériel nécessaire et de


ressources satisfaisantes, notamment en matière d'administration, de secrétariat et
d'interprétation, pour pouvoir se consacrer pleinement à leur mission. Il doit également
transférer les fonds nécessaires au financement des activités prévues au titre du marché et
s'assurer que le personnel est rémunéré régulièrement et en temps voulu.

6.4 Matériel

Aucun bien d'équipement ne sera acheté pour le compte du pouvoir adjudicateur/du pays
partenaire au titre du présent marché de services ni transféré au pouvoir adjudicateur/au
pays partenaire à la fin du marché. Tout bien d'équipement qui devra être acheté par le pays
partenaire pour les besoins du marché fera l'objet d'une procédure d'appel d'offres de
fournitures distincte.

7. RAPPORTS
7.1 Rapports obligatoires

Le consultant soumet à la fin de l’étude, rapport de l’étude en français sur les 40 sites, dont
un original et au minimum quatre (4) copies et comprenant entre autres, les documents
suivants : :
 Le mémoire technique de dimensionnement et choix des équipements de réseaux et
de pompage, les Devis Quantitatifs et Estimatifs (DQE),
 Les Plans d’installation des équipements de réseaux et de pompage,
 Les spécifications techniques des équipements et le Bordereau des prix Unitaires
(BPU) pour la préparation du DAO (fichier numérique).

7.2 Présentation et approbation des rapports

Les rapports susmentionnés seront présentés au gestionnaire du projet indiqué dans le


contrat. L'approbation de ces rapports incombe au gestionnaire du projet.

8. SUIVI ET ÉVALUATION
8.1 Définition d'indicateurs
Indicateurs de performance du prestataire seront :
- Nombre d’enquêteurs formés et déployés.
- Proportion de la population échantillonnée enquêtée.
- Respect du délai de transmission des livrables.
- Qualité des livrables.

8.2 Exigences particulières


Le prestataire s’engage à :

Page 9 sur 10
- travailler en étroite collaboration avec le FIRCA pour la réalisation de sa mission
- préserver le caractère confidentiel de tous les documents produits au cours de cette
mission qui resteront la propriété du Maître d’ouvrage
- assurer toutes les dépenses logistiques
- verser directement à ses collaborateurs le montant de leurs prestations et s’acquitter
des charges sociales, impôts et toutes charges afférentes à ses rémunérations.

Page 10 sur 10

Vous aimerez peut-être aussi