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NGAOUNDERE - ADAMAOUA
Avant-propos : .................................................................................................................. 4
Présentation du Cameroun .............................................................................................. 5
Etude agro-économique et justification du projet ............................................................. 7
Le maïs est une des trois graminées les plus cultivées dans le monde. Ses grains
servent à l’alimentation de l’homme en épis frais ou en semoule et des animaux (bovins,
porcs, volailles). L’amidon extrait industriellement des grains sert à préparer des bouillies
pour enfants, des biscuits, de la bière, des colles, des textiles, des apprêts pour tissus, etc…
Les germes de maïs donnent de l’huile qui sert pour l’alimentation humaine, pour la
fabrication de margarines, de savons, de vernis, de textiles artificiels, etc…
I- JUSTIFICATIFS :
1° Productivité
2° Adaptation du cycle
- Dans les régions à deux saisons des pluies, on recherche les variétés hâtives (90 à 100
jours du semis à la maturité), permettant de réaliser deux cultures par an (par exemple,
maïs coton
- Zone climatique, les maïs poussant en altitude ont souvent un cycle long allant jusqu’à
cent cinquante jours (Cameroun).
- Dans les régions à une seule saison des pluies, la durée du cycle végétatif doit être
adaptée à la longueur de l’hivernage exemple : 110 à 120 jours en zone soudano-
guinéenne, 90 jours en zone soudano-sahélienne.
3° L’architecture de la plante
4° La résistance à la verse
5° Protection de l’épi
La rouille a perdu de son importance dans les régions humides d’Afrique Occidentale
grâce à l’introduction des produits chimiques, pour cette raison, l’apport des engrais
chimiques dans ce projet est très important.
Les viroses à stries, et plus particulièrement le Maïze Streak Virus (MSV), constituent
un problème grave dans de nombreux pays d’Afrique. Des programmes de création de
variétés résistantes sont en cours notamment au Nigeria et à l’île de la Réunion.
7° La qualité du grain
Un gène provoquant une haute teneur en lysine (opaque 2) a été identifié aux Etats-
Unis. Son utilisation directe est délicate car il donne un grain très farineux, peu
apprécié des utilisateurs. Des études complexes de gènes modificateurs sont en cours
pour obtenir un grain vitreux et à haute teneur en lysine.
II- LE CLIMAT
Le maïs est une espèce exigeante en eau ; la période la plus critique à cet égard se situe
au moment de la floraison et immédiatement après. Ainsi, au Cameroun, Niger et au Burkina
Faso, on estime les besoins en eau à environ 5,2 – 5,5mm/jour jusqu’au soixantième jour
(floraison), 6mm/jour du soixantième au quatre-vingt-dixième jour, et moins de 4mm/jour
après le quatre-vingt-dixième jour, soit plus de 600mm pour un maïs de 120 jours.
Les températures doivent être élevées et régulières. En un lieu donné la somme des
températures moyennes observées entre la levée et la floraison mâle semble bien être une
caractéristique variétale ; ainsi, dans la région montagneuse de l’Ouest du Cameroun, les
valeurs observées sont de 1 500° pour Cuba Yellow à cycle long, 990° pour INRA 400 plus
hâtif. Un abaissement de la température (altitude, latitude, époque de culture) entraîne un
allongement du cycle cultural.
Le sol dans cette localité est bien approprié pour cette culture, d’autant plus que le
maïs est une plante exigeante, très sensible aux variations de fertilité du sol, répondant bien
aux apports d’engrais et notamment d’azote. C’est pourquoi, cette espèce a souvent été
utilisée pour mettre en évidence les carences minérales du sol. Elle affectionne
particulièrement les sols riches en matière organique et doués de bonnes propriétés physiques.
Aussi est-elle souvent cultivée autour des habitations (culture de case).
IV- CULTURE
Dans cette zone, les conditions de culture du maïs sont assez variées :
En cas de semis en poquets, mettre 3 – 4 graines ensemble et démarier à une plantule. En cas
de semis en ligne, mettre un grain tous les 8 – 10cm. La valeur optimale de la densité dépend
notamment :
De la variété utilisée (densité plus forte avec les variétés à faible développement
végétatif ;
Une lutte efficace contre les mauvaises herbes constitue une des conditions essentielles de la
réussite de la culture. Les sarclages devront être superficiels de façon à ne pas léser le
système radiculaire du maïs et l’usage des engrais reste indispensable.
Dans les très bonnes conditions, on atteint 6 à 7 t/ha en station et 3 à 4 t en grande culture.
VI- LA RECOLTE
Le maïs n’est jamais récolté sec : sa présence sur la rafle, toujours plus humide que le
grain, empêche son humidité de descendre jusqu’à 12%, taux nécessaire à une bonne
conservation. Le grain devra donc nécessairement être séché. On peut récolter soit les épis,
soit les grains. La récolte en épis est presque toujours manuelle en Afrique (25 journées de
travail/ha), mais elle peut être mécanisée (corn-pickers). La récolte en grain se fait
mécaniquement à l’aide de corn-shellers.
VII- LE SECHAGE
Les épis sont séchés au soleil, si possible démunis de leur spathe (dans les zones où la
récolte se fait en saison sèche). Lorsque la récolte est réalisée au cours d’une période
pluvieuse, l’utilisation des séchoirs est recommandée. Le « crib » peut être employé, sa
largeur dépend de l’humidité de l’air et de la ventilation : dans la plupart des pays 0,70m est
un maximum.
Les premières études concernant l’emploi des herbicides chimiques ont mis en
évidence l’intérêt des produits suivants dont la rémanence est cependant, très généralement,
inférieure à 2 mois :
- Atrazine (- kg/ha de M.A.) ; ce produit se conserve assez longtemps dans le sol, empêchant
de cultiver le niébé immédiatement après le maïs.
X- DONNEES STATISTIQUES
Afrique :
132 986 490 155 3 686
Cameroun
1. Choix du site
2. Préparation de terrain
4. Entretien de culture.
Les opérations d’entretien se pratiquent par sarclage, buttage ou sarclo-buttage comme suit :
1. 1er sarclage au stage 4 feuilles (3 semaines après le semis ou 2 semaines après levée)
2. 2ème sarclo-buttage 1 mois après le premier
3. 3ème sarclo-buttage, 3 semaines après le deuxième
1er épandage, 14 jours après levée à raison de 6 sacs/ha de NPK 20.10.10 ou 14.24.14 + 1sac
d’urée.
1er épandage de la fiente sur les lignes de semis piochées quelques jours avant de semer à
raison de 25 sacs/ha
6. Protection phytosanitaire
7. Récolte et conservation
05HJ/20ha pour un mois de travail signifie qu’il faut 05 ouvriers par jour pendant 26jours
pour défricher 20 hectares de terrain moyennement enherbé.
07 HJ/20 ha pour un mois de travail signifie qu’il faut 07 ouvriers par jour pendant 26 jours
pour piocher les lignes de semis de maïs sur 20 hectares.
10 HJ/20 ha pour une semaine de travail signifie qu’il faut 10 ouvriers par jour pendant 6jours
pour effectuer le traitement phytosanitaire sur 20 hectares.
14 HJ/20 ha pour deux semaines de travail signifie qu’il faut 14 ouvriers par jour pendant 12
jours pour effectuer le sarclage ou le sarclo-buttage de maïs sur 20 hectares.
Ainsi, pour traiter 1000.000 plants de maïs contre les chenilles, les criquets, les borers de tige
et feuilles, les oiseaux, les champignons, les charançons etc. :
40 Kg de Mancozèbe
Tableau 4 : Imprévus
= 24.031.882 FCFA
= 26.068.960 FCFA
= 16.068.960 - 100842
= 25.968.118 FCFA
Le taux de rentabilité du projet est le pourcentage du bénéfice net sur l’investissement total.
= 108 %
= 20.996.000 FCFA
TR2 = 138 %
* La capacité d’autofinancement(CA)
= 25.968.118 – 20.996.000
Conclusion :
La capacité d’autofinancement pour 2ème campagne étant positive, cela signifie que le
bénéfice réalisé à la 1ère campagne permettra de financer totalement la 2ème campagne sans
contracter de crédits. Le projet est jugé économiquement rentable à condition que le Taux
d’Intérêt Bancaire (TIB) soit inferieur à 108% c.-à-d. si on prête à la banque X la somme de
24 000 000 FCFA comme investissement de la 1ère campagne, il faut qu’au terme des 6 mois
(durée du cycle de production + temps de séchage et commercialisation) que l’intérêt bancaire
ne dépasse pas 108%, Soit un total de 25.968.118 FCFA.
1. Choix du site
2. Préparation de terrain
4. Entretien de culture.
Les opérations d’entretien se pratiquent par sarclage, buttage ou sarclo-buttage comme suit :
11. 1er sarclage et buttage, 03 semaines après le semis ou 2 semaines après levée)
12. 2ème sarclage 01 mois après le premier
13. 3ème sarclage, 03 semaines après le deuxième
1er épandage de la fiente sur les lignes de semis piochées quelques jours avant de semer à
raison de 25 sacs/ha ou épandage d’une cuillère à soupe / pied 02 semaines après levée.
6. Protection phytosanitaire
7. Récolte
Dans la région du Littoral, la récolte du haricot se fait 30 jours après la floraison soit 90 jours
après le semis. On récolte en moyenne 04 tonnes / ha
7- 18 -30+ S
Tableau 4. Imprévus
= 12225402 FCFA
Le taux de rentabilité du projet est le pourcentage du bénéfice net sur l’investissement total.
= 161,75 %
TR2 = 196,94 %
* La capacité d’autofinancement(CA)
Conclusion :
La capacité d’autofinancement pour 2ème campagne étant positive, cela signifie que le
bénéfice réalisé à la 1ère campagne permettra de financer totalement la 2ème campagne sans
contracter les crédits. Par ailleurs, il y a 00 % de perte dans ce projet par conséquent, il est
jugé économiquement rentable à condition que le Taux d’Intérêt Bancaire (TIB) soit inferieur
à 161,75 % c.-à-d. si on prête à la banque X la somme de 12 225 402 FCFA comme
investissement de la 1ère campagne, il faut qu’au terme des 6 mois (durée du cycle de
production + temps de séchage et commercialisation) que l’intérêt bancaire ne dépasse pas
19 774 588 FCFA. Soit un total de 31 999 990 FCFA à rembourser à la banque.
Le maïs est une plante qui a besoins de plus 60 % d’azote du sol durant son cycle de
production, moins 50% de phosphore et moins de 50% de potassium. Par contre le haricot à
besoin de moins de 20% d’azote du sol, plus 30% de phosphore, plus de 30% de potassium et
plus de 10% de soufre car cette plante par phénomène de nébulisation fixe une quantité
d’azote dont le maïs à besoin. Par ailleurs, les déchets de récoltes du maïs laissés et
décomposés au champ restituent une quantité non négligeable de phosphore et du potassium
au sol nécessaire à la croissance du haricot. Il y a ainsi une complémentarité et non une
compétition entre les deux plantes pour les éléments nutritifs du sol. Cependant, après
trois rotation (03 ans de culture sur la même parcelle) il faut laisser le sol au repos au
moins 01 ans).
Il n’y a pas d’intra contamination entre les deux cultures car les plants du haricot ne sont pas
les hôtes des agents vecteurs des maladies et les ravageurs du maïs et vice-versa. De plus
aucun des deux cultures n’a pour nuisibles les agents microscopiques pouvant se refugiés dans
le sol en période d’hibernation.
Adopté en rotation, les équipements et matériels agricoles achetés pour la production du maïs
seront aussi utilisés pour la culture du haricot ceci engendre une réduction de 959500 FCFA
sur les charges de production du haricot.
22. Le bénéfice net de la 1ère campagne du Maïs peut financer la 1ère campagne du
haricot
23. Le bénéfice net de la 1ère campagne du haricot ne peut pas financer la 2ème campagne
du Maïs
24. Le bénéfice net de la 2ème campagne du Maïs peut financer la 2ème campagne du
haricot
25. Le bénéfice net de la 2ème campagne du haricot peut financer la 3ème campagne du
Maïs
26. Le bénéfice net de la 3ème campagne du Maïs peut financer la 3ème campagne du
Haricot etc…