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SOMMAIRE

DEDICACES

A LA FAMILLE NGUIFFO
REMERCIEMENTS

Tout d’abord, nos remerciements vont à l’endroit du Dieu tout puissant, qui nous a permis
d’acquérir les connaissances et compétences nécessaires pour la rédaction de ce rapport, ainsi
que la santé jusqu’à ce jour.

Ensuite, à l’endroit de :

Dr ZINGUI MESSOMO Xavier (Président Directeur Général de l’IUSTY), pour son


initiative de contribuer à la création de l’auto – emploi dans le secteur agropastoral en
mettant sur pied l’IUSTY ;
Mr PETAGOU Igor, ingénieur en agro – alimentaire et chef de département
d’agronomie pour son professionnalisme, la distribution de ses connaissances et son
travail acharné pour la bonne marche de la filière agropastorale ;
Notre encadreur professionnel Mr BOUGA Aloys pour ses divers conseils et pour
nous avoir consacré son temps ;
Notre encadreur académique Mr MBARGA Serge, pour ses conseils, son temps ainsi
que son savoir – faire ;
Mr EKOMAN Stéphane et Mr Essoh Didier, pour les enseignements reçus pendant le
stage ;
Tous les enseignants d’IUSTY, pour avoir pleinement participé à ma formation ;
Ma famille, particulièrement ma mère Mme MEGANG Nadine Christelle, et mon père
Mr NOUNE Nguiffo Fortuné, pour tous les sacrifices, soutien financier et moral qu’ils
m’ont inconditionnellement apporté ;
Mes amis en particulier KOULTHOUM Oummoul, ABDOU Rahman, et HAMDJA
Kamalou, Mackenzie, pour l’entraide, leurs soutiens et encouragements ;
Et tous ceux qui de prêt ou de loin ont contribués d’une manière générale à ma
formation.
LISTE DES ABREVIATIONS

 IUSTY : Institut Universitaire des Sciences et Techniques de Yaoundé


 CEFPREPAS: Centre de Formation Professionnel en Elevage, Pisciculture et
Agriculture de Soa
 MINEFOP : Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
 KG : Kilogramme
 CM : Centimètre
 G : Gramme
 °C : Degré Celsius
 PDG : Président Directeur Général
 DG : Directeur Général
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Figure 1 : Localisation de la structure d’accueil............................................8


Figure 2 : Plateaux de fourrage vert hydroponique......................................15
Figure 3 : Les étapes de formation d’une mouche soldat noir.....................18
Figure 4: Love Cage....................................................................................... 19
Figure 5: Bac de pré pupes et de pupes.......................................................19
Figure 6 : pêche des poissons (Silures, kangas, et tilapias)........................20
Figure 7 : Alimentation des poulets de chair................................................22
Figure 8 : Construction des planches...........................................................23
Figure 9 : description externe du lapin.........................................................25
Figure 10 : traitement par injection sous – cutanée contre la gale.............28
Figure 11: clapier des lapins.........................................................................31
Figure 12: chaine de valeur d'une production cunicole...............................35
Figure 13: groupe électrogène......................................................................43
Figure 14: incubateur.................................................................................... 43
Figure 15: pulvérisateur................................................................................ 43
Figure 16: projecteur de cours......................................................................43
LISTES DES TABLEAUX :

Tableau 1: Ateliers du CEFPREPAS...............................................................14


Tableau 2: Matériel, type de matériel et leur rôle........................................17
Tableau 3 : Liste des intrants, leurs rôles, et dosages................................23
Tableau 4 : Maladies rencontrées pendant le stage....................................30
TOTAL : 1 476 000 FCFA Tableau 5 Cout des équipements.......................35
Tableau 6 : cout unitaire de production........................................................35
Tableau 7 : Masse salariale sur la première année......................................36
Tableau 8 Appréciation de la rentabilité de certains cuniculteurs de la ville
de Yaoundé en pourcentage......................................................................... 36
INTRODUCTION

L’agronomie est l’ensemble des sciences exactes, naturelles, économiques, sociales et des
techniques auxquelles il est fait appel à la pratique de l’agriculture et de l’élevage. Etant un
domaine qui suscite beaucoup de savoir-faire technique et pratique, l’Institut Universitaire des
Sciences et Techniques de Yaoundé (IUSTY) l’a incorporé dans la liste des formations qu’elle
offre aux étudiants. Dans l’optique d’une formation de qualité, nous avons eu droit à un stage
académique d’une durée de 2 mois (allant du 4 Juillet 2022 au 4 Septembre 2022). Ce dit
stage a été effectué au centre de formation professionnel en élevage pisciculture et agriculture
de Soa (CEFPREPAS), ayant pour thème : Etude économique d’une production cunicole ; car
le lapin étant très prisé pour les qualités organoleptiques et diététiques de sa chaire, sa
production est de plus en plus présente dans les entreprises élevages, permettant ainsi de
booster leur économie. Pour parvenir à la rédaction de ce rapport, nous nous sommes servis
des connaissances acquises pendant le stage ainsi que des observations, l’expérience de nos
encadreurs professionnels et académique, ainsi que des documentations. Notre travail sera
divisé comme suit : une première partie qui portera sur la présentation de l’entreprise et le
déroulement du stage, et une deuxième partie consacrée à l’analyse thématique, les faits
marquants et leçons apprises.
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DEROULEMENT DU STAGE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

1 Description, localisation et situation géographique


1.1 Description
Le centre de formation professionnel en élevage agriculture et pisciculture de Soa, en abrégé
CEFPREPAS, est un institut agropastoral offrant des formations pratique et rentable. Il a été
créé en 2017, et est agréé depuis le 16 Novembre 2018 / MINEFOP/SG/SPGST/SACD par
le Ministère de l’emploi et de la formation professionnelle (MINEFOP). Il offre de
nombreuses formations à travers ses divers ateliers : maréchales, pépinières, porcherie,
hannetons, escargotière, cuniculture, fourrage vert hydroponique, pisciculture, mouches
soldats noir, poulets de chairs et bien d’autres.

1.1.1 Localisation et situation géographique


Le CEFPREPAS est situé dans le village Ebogo, dans la ville de SOA, faisant partie du
département de la Mefou et Afamba dans la région du centre du Cameroun. La ville de Soa
est limitrophe à la capitale (Yaoundé), avec une superficie de 325 km 2 constitue le siège de
l’université de Yaoundé II, et est repartie en 40 villages avec un espace urbain.

Carrefour
Venant de Yaoundé Carrefour Radio bonne nouvelle CEF - SOA
Stinga PREPAS

Figure 1 : Localisation de la structure d’accueil

I
C
I
1.2 Objectifs de l’entreprise
Le CEFPREPAS s’est donné pour objectif de :

Réduire le cout de chômage en offrant des formations professionnelles enrichissantes ;


Valoriser le plus possible le secteur agropastoral ;
Former des personnes possédant ou pas des diplômes particuliers ;
Développer et moderniser les techniques agropastorales qui sont encore archaïques ;
Faire sa particularité en investissant à grande échelle dans les domaines nouveaux de
l’agropastoral ;
Booster la production cunicole Camerounaise.

1.3 Caractéristiques du milieu physique


1.3.1 Le climat
Dans la ville de SOA , le climat reste chaud tout au long de l’année ; la saison sèche est
lourde et nuageuse, et la saison pluvieuse est courte et oppressante. Au cours de l’année, la
température varie généralement de 18°C à 30°C, et est rarement inférieure à 17°C, ou
supérieure à 32°C. Ici, le mois le plus chaud de l’année est Novembre (30°C maximum, et
21°C minimum), tandis que le mois le plus froid de l’année est Juillet (28°Cmaximal, et
19°C minimum). (OIDP Afrique)

1.3.2 Le sol
Les sols ici sont de type argileux. Ce sol est en effet un sol rouge léthargique (horizon rouge
plus ou moins superficiellement lessivé, qui peut atteindre dans les conditions favorables une
profondeur de 4 à 10 mètres, puis horizon tacheté). (Cvuc 2021)

1.3.3 Le relief
Le relief est très accidenté, et la ville s’étend sur plusieurs hautes collines. Elle est entourée de
7 collines, qui seront responsables de son climat assez particulier et dont les plus élevés sont
situés du côté de l’ouest (Mont Mbankolo 107mètres, Mont Messa 1025 mètres, Mont Fébé
Etc.) ; et occupe un site accidenté de 31000 hectares. (Cvuc 2021)

1.3.4 Population et religion


Cette population est essentiellement constituée des Manguissa, des Ewondo, et des Eton.
Lors du recensement de 2014, elle comptait 69089 habitants, et pour la plupart de ces
habitants ont pour religion le Christianisme (catholique et protestant).

1.3.5 La faune
Ici, la faune est essentiellement constituée d’animaux domestiques comme les poules, les
porcs ; mais aussi d’animaux sauvages tels que le hérisson, le rat, le porc – épic ; Ces
animaux, bien qu’ils puissent être appréciés par les hommes peuvent des fois être considérés
comme des ravageurs, car ils mangent le bétail, et détruisent les plantations.
1.3.6 Hydrographie
La ville est alimentée en eau par de nombreuses rivières, à l’instar de la rivière de Foulou, et
de Mbende ; ce qui favorise d’avantage la pratique de l’agriculture dans cette zone.

1.3.7 La flore
Elle est composée pour la majeure partie d’arbres fruitiers (manguiers, avocatiers, papayers
etc.), et aussi d’arbres végétaux servant de combustibles dans les cuisines traditionnelles.

1.4 Fonctionnement de l’entreprise


Pour mener à bien la gestion d’une entreprise, il est capital d’élaborer une méthode de
fonctionnement et d’organisation. A cet effet, le CEFPREPAS est dirigé par le directeur
générale (fondateur de l’entreprise), qui a pour principale tâche de prendre les décisions les
plus importantes de l’entreprise tout en prenant les directives, mettre sur pied la politique du
centre ; veiller à l’émergence de l’entreprise et sa gestion. Pour ce fait, l’administration est
organisée de la manière suivante :

Un directeur général (promoteur de l’entreprise) ;


Un secrétariat ;
Un service des affaires académiques ;
Un service des affaires financières ;
Un service de discipline ;
Un bureau de stage et de la documentation.

1.5 Activités économiques des populations


La majeure partie des populations de cette zone pratique comme activité l’agriculture,
l’élevage et le commerce. Les principales cultures rencontrées ici sont : la culture du maïs, du
haricot, du manioc, des arachides.

1.6 Hiérarchie et relations de l’entreprise


La prise de décision se fait de façon hiérarchique. Les décisions les plus importantes sont
prises par le directeur général ; il y a des assemblées générales, de tous les membres de
l’administration.

En ce qui concerne les relations amicales, l’élément le plus marquant est la bonne entente
entre les membres du personnel, ce qui facilite le travail d’équipe, et rend l’atmosphère
détendu. Pour maintenir cet équilibre, a été mis sur pied une < < association des employés
>>, et des tontines.

1.7 Prise des décisions, et ses répercussions dans l’entreprise


Les décisions sont prisent par le DG, et le reste de l’entreprise se doit de les appliquées et les
respectées. De même, il existe des réunions pendant lesquelles les idées sont émises par tous,
ainsi que les difficultés rencontrées par l’entreprise, et les points marquants sont retenus par le
promoteur.

Chaque membre de l’administration est responsable des fonctions qui lui sont attribuées, et il
prend les décisions les concernant, tout en rendant compte au DG. Un membre de
l’administration ne peut pas prendre des décisions dans une fonction qui n’est pas la sienne,
sans autorisation de celui qui en a la charge.

1.8 Présentation des différents ateliers de l’entreprise


L’entreprise offre diverses formations dans le secteur agro-pastoral.

 Dans le domaine agricole, nous avons :


Atelier maraîchage
Atelier pépinière

 Dans le domaine de l’élevage, nous avons plusieurs ateliers :


Porcherie
Hannetons
Escargotière
Cuniculture
Basse cours (canards, poules, oies Etc.)
Fourrage vert hydroponique
Mouches soldats noir
Poulets de chair

Infrastructures Quantités Descriptions


Porcherie 01 Constituée de 7 loges :
gestation, engraissement,
attente de saillie, post-
sevrage, maternité.
Construit en matériaux
définitifs, permettant
l’élevage des porcs
Clapiers 02 Habitat des lapins construit
en bois et grillage,
comprenant 8 loges
Champignonnière 01 Lieu de production des
champignons, construit en
matériau définitif
comprenant 3 salles : salle
d’incubation, salle
d’ensemencement et salle
d’incubation
Salle de mouches soldats 01 Fait en bois, elle est
noir subdivisée en plusieurs
parties : la love cage, les
bacs d’incubation, les
alvéoles.
Etangs piscicoles 07 Composés de 5 amas
d’eaux retenues par les
digues, de 2 bacs de 95m2,
pour la production et
alimentation des poissons
Poulailler 01 Avec une superficie
d’environ 10m2, et construit
pour la production des
poulets de chair
Pépinières 04 Faits sous forme
rectangulaire, constituées
de terres encadrées par des
planches de bois
Maraîchage 04 Constituer de diverses
parcelles de terres sur
lesquelles sont cultivés les
légumes, la tomate, la
salade et bien d’autres
01 C’est le lieu où sont produit
Hannetons les hannetons, ainsi que
leurs géniteurs. C’est une
salle constituée d’étagères
en bois, sur lesquelles sont
disposées les bassines
contenant un substrat plein
de larve et / ou des
géniteurs.
01 C’est le lieu où sont
produits les plateaux de
Fourrage vert fourrage vert
hydroponique du maïs hydroponique. Il est fait en
matériaux étanches et
constitué des étagères sur
lesquelles sont repartis les
plateaux de fourrage.
Tableau 1: Ateliers du CEFPREPAS
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE

2 Accueil et imprégnation

Dès le premier jour de stage qui a eu lieu le 04 Juillet 2022, nous nous sommes
sentis chez nous au CEFPREPAS à travers un accueil des plus chaleureux.
Grace à cela, l’atmosphère a été très détendue durant toute la période de stage
(allant du 04 Juillet 2022 au 4 Septembre 2022), ce qui a favorisé la bonne
faisances des travaux.
Nous avons été accueillis par les encadreurs du centre, et leurs apprenants,
avec qui on a eu une réunion le premier jour, pendant laquelle on nous a
expliqué les règles et les principes de l’entreprise, ainsi que les différents
ateliers dont elle dispose.
Durant notre période de stage, nous avions eu droit à des cours à la fois
théoriques et pratiques du lundi au samedi ; et tous les lundis, un
rassemblement général avait lieu et durant lequel, nous pouvions échanger
avec les encadreurs.

2.1 Méthodes et matériels utilisés pendant le stage


2.1.1 Méthodes

Pour pouvoir établir ce document, nous avons utilisé les sources d’information
provenant de :
Les enseignements pratiques et théoriques transmis pendant le stage par
les encadreurs ;
Les recherches personnelles dans le but d’acquérir d’amples
connaissances sur le secteur agropastoral ;
L’étude des documents lus sur le net et les documents prescrits par les
encadreurs ;
L’expérience personnelle acquise au fil du temps par la pratique de
l’agronomie dans nos maisons.

2.1.2 Matériels et équipement utilisé pendant le stage


Durant ces 2 mois de stage, nous avons utilisé divers matériels pour mener à bien nos travaux
quotidiens. Sous forme de tableaux, plus bas nous allons énuméré et donné le rôle de chaque
matériel et équipement :

Matériels Types de Rôles


matériel
L’aliment Matériel biologique Nutrition des divers
animaux
L’eau Matériel biologique Abreuver les animaux,
lieu d’habitat des
poissons, effectuer les
taches d’hygiène.
Balais traditionnel Matériel non Nettoyer les
biologique infrastructures et les
différentes loges
Houes Matériel non Nettoyage des
biologique parcelles de
l’entreprise et des
alentours
Vidéo - projecteur Equipement Projeter les images, et
permet de dispenser
les cours avec vidéos
d’illustrations
Incubateur Equipement Permet de couver les
œufs de volaille
Table de laboratoire Matériel non Permet la
biologique manipulation des
animaux de petite
taille, et effectuer les
mélanges pour obtenir
les solutions
Les reproducteurs Matériel biologique Permettent la
reproduction et
l’augmentation du
bétail initial
Pulvérisateurs Equipement Matériel manuel
permettant l’épandage
des produits
phytosanitaires
Arrosoir Matériel non Composé d’un
biologique récipient muni d’une
anse et d’un col,
terminé par une plaque
percée de petits trous,
utilisé pour rependre
de l’eau sur les
plantations
Fut Matériel non Sert à contenir de
biologique l’eau
Tableau 2: Matériel, type de matériel et leur rôle

2.2 Activités menées pendant le stage


Nous avions effectué de nombreuses taches dans le domaine agropastoral en général ; nous
pouvons citer entre autre :

2.2.1 Le fourrage vert hydroponique du maïs


C’est une technique innovante du secteur agricole, dont la particularité est de faire pousser les
céréales sans contact avec la terre, mais uniquement avec une hydratation en eau. Elle se fait
généralement dans des plateaux, à l’intérieur desquels on dispose les graines de maïs.

Nous avons produit une grande quantité de plateaux de fourrage vert hydroponique, que nous
avons arrosé et distribué aux différents animaux. Pour la pratique de cette activité, nous avons
procédé comme suit :

Itinéraire technique du fourrage vers hydroponique :

Tout d’abord, nous avons effectué un triage des graines de maïs ;


Puis nous avons procédé au lavage ;
Ensuite on a trempé pendant 4 heures de temps dans de l’eau propre de façon à ce que
les graines soient immergées ;
Puis on a essoré les graines ;
Par la suite, on a laissé au repos dans le même récipient pendant 2 jours, tout – en
arrosant matin et soir (laisser le récipient ouvert à moitié, de façon à ce que le maïs
respire et ne pourri pas) ;
Etaler sur les plateaux et arroser tous les jours

Notons que : lorsque le maïs est au repos dans le sceau, il faut arroser d’une telle sorte
qu’il soit juste humide, sinon il pourrira ; et s’il est trop sec, le rendement sera
largement en -dessous des attentes.
Il se donne aux poulets après 2 jours, aux lapins après 4 jours, aux porcs après 6
jours, et aux chèvres après 8 jours (On commence à compter à partir du jour où le
maïs a été installé dans le plateau).
Figure 2 : Plateaux de fourrage vert hydroponique

2.2.2 Elevage des hannetons

C’est un insecte possédant des petites antennes sur sa tête, et de petites ailes ; il se
déplace généralement à la tombée de la nuit. S’il devient de plus en plus prisé de nos
jours, c’est pour le gout très apprécié de ses larves.
Pendant notre stage, nous avons produit 3 bassines de 10 litres chacune d’hannetons,
et nous avons procédé de la manière suivante :
Itinéraire technique des hannetons :
Tout d’abord, il faut savoir faire le choix de ses géniteurs, car un géniteur présentant
des handicaps physiques tels que les pates cassées, ou des problèmes sanitaires ne peut
pas se reproduire ;
Ensuite, nous avons acheté le matériel pour la production des bacs tels que : les draps,
pour empêcher les mouches de pondre ; la bassine ou gamelle, et un bout de tissus
servant à attacher le tout ;
Ensuite nous avons procédé au montage des bacs de production :
 Verser les fibres de noix de coco hachées (1,5kg) dans la bassine
 Y ajouter le manioc haché (1,5kg) tout – en mélangeant
 Par la suite, nous avons ajouté la provende de démarrage pour porc (2,5 kg à 3
kg) et continuer à remuer ;
 Après, nous ajoutons de l’eau au fur et à mesure que l’on remue, jusqu’à ce
que l’on obtient un mélange bien homogène et sous forme de marécage ;
 Puis nous avons mis au-dessus du mélange deux cabosses de mésocarpe de
fibre de coco (coupées en deux parties), de telles sortes à ce qu’il y a une
petite aération pour que les géniteurs puissent entrer pondre leurs œufs
 Par la fin, nous avons ajouté les géniteurs, puis recouvert le tout avec le drap,
et immobilisé l’ensemble avec le bout de tissu

Puis nous avons déposé la bassine sur l’étagère, et au bout de 31 jours nous sommes
passés collecte.

2.2.3 le fourrage vert

C’est tout matériel végétal consommable par les animaux. Son utilisation a pour objectif de
réduire le cout de production, d’apporter beaucoup de protéines au bétail.

Tous les matins nous nous rendions dans les différentes plantations de l’entreprise, afin de
couper les herbes telles que les feuilles de patates, de bananiers et bien d’autre ; puis nous les
lavions, et séchons avant d’alimenter les sujets.
Il existe deux types de fourrage, à savoir : les légumineuses et les graminées. Les graminées
apportent de l’énergie à l’animal ; tandis que les légumineuses apportent les protéines à
l’animal.

Les méthodes de conservation du fourrage vers :

L’ensilage : Qui est une méthode de conservation fraiche du fourrage vert. En


adoptant cette pratique, l’aliment conserve au – moins 90% de sa valeur nutritive
Le foin : C’est une méthode de conservation sèche du fourrage. Lorsque la plante
atteint le stade où elle est très riche, on la coupe et sèche pour faire du foin. Il est fait
pour les lapins, les gros et petits ruminants.

2.2.4 La cuniculture

C’est l’élevage des lapins. Durant cette période, nous avons alimenté et abreuvé
quotidiennement les sujets, nous avons soigné les maladies qui ont atteint le cheptel tels que
la gale, en utilisant pour traitement l’ivermectine sous forme d’injection.

Généralités sur le lapin :

Durée de gestation : 1 mois ;


Age de puberté : 4 à 5 mois chez le mal, et 6 mois chez la femelle ;
Age de maturité sexuelle : 5 à 6 mois chez le mal, et 7 mois chez la femelle ;
Il ne faut jamais mettre les lapins en reproduction à l’âge de la puberté sexuelle, car
le corps n’est pas encore assez mature pour porter des bébés, et il faut attendre l’âge
de la maturité sexuelle ;
Les lapins n’ont pas un cycle spécifique, et peuvent cependant être mis en
reproduction à tout moment tant qu’ils ont atteint la maturité sexuelle ;
Ils doivent être mis en reproduction quand il fait frais (tôt le matin ou tard le soir) ;
Les lapins sont victimes de plusieurs maladies, et donc la plus part d’entre elles sont
virales, à l’instar de la VHD, qui se manifeste généralement par un écoulement nasale
du sang ;
La consanguinité est très profonde ;

2.2.5 Les larves de mouches soldats noir


La Black Soldier Fly ou mouche soldat noir est originaire D’Amérique, et peut
s’acclimater à tous les continents. Elle appartient au règne animal de la famille des
insectes.
Cycle de vie : Son cycle de vie commence par un œuf. La mouche peut pondre en
moyenne 400 à 800 œufs (la ponte se fait généralement à l’intérieur des matières
organiques en décomposition pour l’apport des nutriments pour les jeunes larves).
Pour la mise sur pied de l’atelier de mouches soldats noir, nous avons procédé
comme suit :
Nous avons créé l’unité de production ; elle est composée de trois parties :
 La love cage : elle est composée des alvéoles, où elles pondent les œufs ;
 Les bacs : constitués d’eau et d’une mèche pour abreuver les mouches. Les
bacs sont constitués de substances qui dégagent des odeurs, attirant les
mouches à pondre ;
 1 autre bac constitué de silure de bois, et des pupes
 Les alvéoles, où pondent les mouches (la durée de vie des mouches est de 14
jours)
Nous avons procédé à l’incubation des œufs. le processus d’incubation mets entre 4
et 6 jours ;
Après cette durée, nous avons obtenu les larves appelées Nyolites ;
Deux semaines plus tard, on a obtenu ce que l’on appelle Pré pupes : et c’est pendant
cette phase que les larves atteignent le maximum en terme de production des
protéines (les protéines présentent dans les nyolites sont plus abondantes que celles
des pré pupes, mais le problème est qu’elles sont plus petit et moins graisseuses) ;
21 jours après, on a obtenu des pupes ;
Et enfin, on a obtenu les mouches, qui ont 2 semaines de vie.

Les niolytes(4 à 6 Les pré pupes (15 Les pupes (21 jours Les
Les oeufs
jours d’incubation) jours environ) environs) mouches
)

Figure 3 : Les étapes de formation d’une mouche soldat noir

But de l’élevage des mouches soldats noir :

Vu que pour la composition des aliments donnés aux animaux, on a besoin de beaucoup de
protéine, et pour les avoir, on utilise régulièrement la farine de poisson, mais vu que c’est un
aliment très prisé pour la nutrition humaine et animale, elle devient rare et couteuse ; c’est
pourquoi nous avons l’alternative de la production des larves de mouches soldats noir, car ils
sont facile à élever, et regorge de beaucoup de protéine ; C’est la raison pour laquelle le
CEFPREPAS offre des formations professionnelles dans ce domaine .
Figure 4: Love Cage

Figure 5: Bac de pré pupes et de pupes

2.2.6 La pisciculture
La pisciculture c’est l’élevage des poissons. Pour cette élevage, les éleveurs construisent des
étangs, qui sont des milieux artificiels créé pour élever des poissons ; et aussi des bacs. Durant
notre apprentissage au lieu de stage, nous avons faits de nombreuses remarques, parmi
lesquelles nous avons le fait que les géniteurs sont obtenus après une année maximum, les
tuyaux d’alimentation et de sorti doivent toujours être couvert d’une moustiquaire. Pendant le
stage, nous avons mené diverses activités aquacoles notamment la reconstruction des digues,
le curage des étangs, la pêche, l’alimentation des alevins et des poissons.

Pour une mise sur pied réussite d’un étang piscicole, le choix du site obtient une place très
importante. Les étapes de mise sur pied d’un étang piscicole :

Nous devons avoir une source d’eau permanente et courante ;


Le sol doit être argileux ;
Il se fait dans des endroits éloignés des habitations, afin d’éviter la pollution, les vols,
les bruits ;
Nous devons respecter la hauteur de la digue, qui doit être d’au-moins 1mètre de
longueur.

Les éléments d’un étang piscicole :


Les digues : Ce sont les alentours de l’étang ;
Les canaux d’alimentation et d’évacuation de l’eau ;
Le fonds de l’étang, encore appelé cuvette ;
Le trop plein : c’est le tuyau qui régularise la hauteur de l’eau ;

Les types d’étangs se distinguent les uns des autres par leurs origines, et leurs alimentations
en eau. Les types d’étangs sont :

Les étangs d’eau stagnante ;


Les étangs d’eau courante ;
Les étangs de barrage ;
Les étangs endigués ;
Les étangs creusés ;
Les étangs endigués ;
Les étangs de stockage des géniteurs ;
Les étangs de grossissement ;
Les étangs d’alevinage

Figure 6 : pêche des poissons (Silures, kangas, et tilapias)

2.2.7 Porciculture
La porciculture se définie comme étant l’élevage des porcs. Durant notre séjour, nous avons
pratiqué le nettoyage intensif et quotidien de la porcherie et des porcs, nous avons soigné les
animaux malades et blessés, alimenté les porcs.

Principes fondamentaux de l’élevage des porcs :


Choix du site de production : nous avons besoin d’une source d’eau potable et
régulière, un relief nom accidenté, la présence des routes pour l’entrée et la sortie du
personnel et des bêtes, et elle ne doit pas se faire à proximité des maisons afin d’éviter
les risques de contamination et certaines odeurs pouvant nuire aux populations ;
Construction et aménagement des locaux selon les normes de la région : vu que le
centre de formation se trouve dans une zone où il fait généralement chaud, les murs
ont été montés sur 2 mètres de longueur, et la partie restante a été monté avec des
grilles ; afin que l’air puisse ventilée et aérée la salle ;
Le respect des dimensions des loges : ici, nous avons une pris une superficie de 3m2
pour les porcs adultes ;
Choix du matériel génétique : dans notre porcherie, nous avons des races telles que le
Duroc, la large white.

2.2.8 La myciculture
C’est la culture du champignon. Durant cette activité, nous avons produit les ballottes de
champignon ; pour cela, nous avons procédé de la manière suivante :

Tout d’abord, nous avons rassemblé le matériel à utiliser. Le tableau ci – dessous


nous présentera la liste des intrants et leur dosage.

Tableau 3 :

Intrants Dosages Rôles


Eau sans chlore 10 litresHomogénéise le substrat
Urée 3 cuillères à soupe
Favorise la croissance
Fongicide 1 cuillère à soupe
Lutte contre les mauvais
champignons
Chaud éteinte 8 boites de tomate Désinfecte et régularise le
ph
Tableau 3 : Liste des intrants, leurs rôles, et dosages

Ensuite, on à préparer la solution, qui nous a permis d’obtenir le lait de chaud ;


Puis nous avons déversé le lait de chaud sur les rafles de maïs (on peut aussi utiliser
du copeaux, la silure de bois, les feuilles mortes de bananiers) ;
On a confectionné les ballotes ;
Par la suite, nous avons procédé à la stérilisation des ballotes, qui se fait en les
mettant en ébullition dans de l’eau et sous feu très vif pendant 3 heures de temps ;
Nous avons versé les ballotes sur un ès pace stérilisé pour qu’elles puissent refroidir ;
Puis nous avons ouvert les ballotes et nous avons ensemencé (1 bocal de semence
permet d’ensemencer 3 ballotes d’un kg chacune) ;
Après cette étape, nous avons refermé les ballotes et nous les avons mis dans la salle
d’incubation qui a été stérilisée à l’avance avec de l’eau de javel. Les ballotes ferons 3
mois dans cette salle, pour qu’elles soient totalement colonisées ;
Après la colonisation, nous avons percés des lamelles de trous sur les ballotes, afin
que l’air puisse y accédé, et permettre la sortie des champignons ;
Par la suite, nous les avons trempées dans de l’eau pendant 3 secondes chacune ;
Et enfin, nous les avons installé dans la salle de fructification, et arrosé tous les jours
jusqu’à la sortie des premiers champignons (lorsque les ballotes commencent ç
produire, on arrose plus car les champignons vont pourrirent).

2.2.9 Aviculture
C’est l’élevage des poulets. Les poulets produits dans l’entreprise étaient des poulets de
chairs. Nous avons pratiqué le nettoyage de la ferme, l’alimentation et l’abreuvage des poulets
de chairs, et aussi nous avons vacciné les sujets. Dès l’arrivée des poussins dans la ferme,
nous avons :

Procédé à la pesée des sujets ;


Puis nous avons administré le premier vaccin, qui est celui de New castel
Nutrition et surveillance du développement des sujets ;
Le 7ème jour, nous avons administré aux sujets le deuxième vaccin, qui est celui de
Gomboro ;
Le 14ème jour, nous avons fait le 3ème vaccin, qui est celui du rappel du vaccin de
Gomboro ;
Le 21ème jour, nous avons procédé au4ème vaccin, qui est celui du rappel du vaccin de
Newcastel ;
Par la suite, nous avons continué à nourrir et abreuvé les sujets jusqu’à la vente.

Figure 7 : Alimentation des poulets de chair

2.2.10 Alimentation de la basse - cour


La basse – cour était composée des canards, des oies, des poules et des coqs.

On les nourrissait tous les jours avec des céréales, de la provende finition pour poulets de
chairs, et quelques fois, de la provende pour pondeuses.

2.2.11 construction des planches


Nous avons construit des planches sur lesquelles nous avons repiqué la laitue, et la morelle
noire .
Figure 8 : Construction des planches
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE THEMATIQUE AUX CHAMPS DE CONNAISSANCE DE
L’ETUDIANT -STAGIAIRE
CHAPITRE 3 : ETUDE ECONOMIQUE D’UNE PRODUCTION CUNICOLE

Cette partie de notre travail sera subdivisée en deux grandes parties, la première portant sur
les généralités du lapin de chair, l’itinéraire technique d’une production cunicole, ainsi que les
avantages et inconvénients de la cuniculture ; et la seconde partie portant sur l’étude
économique d’une production cunicole.

3 Généralités d’une production cunicole


De son nom scientifique Oryctolagus cuniculus domesticus, le lapin domestique est un petit
mammifère et rongeur proche du lièvre, et se caractérisant généralement par de grandes
oreilles ; on peut donc définir la cuniculture comme étant l’élevage des Lapins. D’après
certains zoologistes, on compte près d’une centaine de races de lapins dans le monde, se
caractérisant par leurs poils, leurs formats ainsi que leurs natures. Lorsque les lapins vivent en
pleine nature ils se plaisent dans des terrains bien drainés pour pouvoir construire leurs
terriers ; par exemple les forêts, mes prairies. Mais lorsqu’ils sont domestiqués, dans la
majorité des cas ils sont élevés dans des clapiers. Ils sont herbivores et de ce fait, les éleveurs
les nourris essentiellement de de fourrage vert, des matières sèches comme du foin, et de la
paille. Le lapin fait partis de la famille des léporidés.

Les races de lapins les plus utilisées par les fermiers africains sont : l’Alaska, l’argenté de
champagne, le néo – zélandais, le fauve de bourgogne, le bélier. Mais ce pendant, le fauve de
bourgogne reste le meilleur de par la qualité de sa chaire serrée et ferme, et par sa croissance
très rapide.

La cuniculture n’est pas un élevage à prendre à la légère, car le lapin n’est pas un animal
exigeant et de ce fait, il nécessite peu d’espace, sa nourriture n’est pas très couteuse, sans
oublié qu’il offre une chaire de qualité, un gout particulier, il est riche en protéine et oméga 3,
sans oublié qu’il a une faible teneur en cholestérol et en lipides. La viande de lapin est très
prisée de par ses caractéristiques ; De ce fait, lorsqu’on parvient à maitriser et éviter les
maladies les plus courantes chez le lapin, la cuniculture est un élevage rentable et bon marché.

Figure 9 : description externe du lapin

Source : Adadja constantin


3.1.1 Avantages et inconvénients de la cuniculture
 Avantages

La cuniculture regorge de beaucoup d’avantages, notamment :

C’est un élevage à court cycle (moins d’une année), dès l’âge de 4 mois, le lapin est
consommable, et dès l’âge de 6 mois, il est prêt à entrer en reproduction ;
Les lapines ont généralement de grandes portées, pouvant aller jusqu’à 7 lapereaux en
moyenne par mise bas.
La durée de gestation est intéressante, car elle dure en moyenne 30 jours ; allant du
jour du croisement, jusqu’à la mise bas ;
Cet élevage génère beaucoup d’argent, de richesse, et d’emploi, et c’est un élevage
très prolifique ;
Ils sont élevés dans de petits espaces ;
Faciliter à trouver les aliments, et lorsqu’on vit dans une zone où la flore est
abondante, l’alimentation devient moins couteuse du fait qu’ils peuvent se nourrir de
fourrage vert.

Bien que la cuniculture offre de nombreux avantages, elle n’est pas à l’abri de quelques
inconvénients.

 Les inconvénients

Comme inconvénients, nous pouvons citer entre autre :

Les lapins sont exposés à beaucoup de maladies, et la plus part d’elles sont mortelles.
Certaines sont imprévisibles et peuvent faire énormément de ravages. La plus virale
est la VHD (Viral haemorrhagic Disease, ou Rabbit haemorrhagic diseace), qui se
manifeste par un écoulement nasale du sang ;
La plus part des maladies qu’ont les lapins sont contagieuses, et peuvent contaminée
tout un cheptel en une courte période ;
La cuniculture demande beaucoup d’expertise pour avoir des revenus, et ne pas entrer
dans les pertes ; ou même perdre toute sa production ;
La consanguinité est très profonde chez les lapins, ce qui empêche donc toute
reproduction entre deux lapins ayant des liens de parentés, que ce soit proche ou
éloigné ; ceci afin d’éviter les avortements, les morts nés, ou les males formations
génétiques des lapereaux, conduisant à la mort ;
Prix non excitatifs à la production et à la vente.

3.2 Les techniques de production


3.2.1 La gestation
La gestation chez la lapine dure en moyenne un mois. Durant cette période, la lapine gestante
devient très vulnérable aux maladies, et dès lors, avant de lui administré un quelconque
médicament, que ce soit en mesure préventive ou curative, il est très important de prendre avis
chez son vétérinaire, afin d’éviter un cas d’avortement ou toute complication.

Une lapine gestante à un appétit généralement plus développé que celui d’une lapine simple,
et a besoin de certains nutriments pour avoir une grossesse qui arrive à terme, et l’obtention
des lapereaux en pleine forme.

3.2.2 La puberté chez les lapins


L’âge de puberté chez le lapin diffère de celui de la lapine. Le lapin atteint l’âge puberté entre
son 4ème et son 5ème mois de vie ; et la lapine atteint l’âge de puberté dès l’âge de 6 mois en
moyenne.

Cependant, il est important de noter que l’âge de la puberté sexuelle est différent de l’âge de
la maturité sexuelle ; de ce fait que, lorsqu’un lapin atteint l’âge de la puberté, cela signifie
que son corps possède déjà les éléments nécessaire pour qu’il puisse se reproduire, mais cela
peut présenter des complications (pour la jeune mère lors de la mise bas du faite qu’elle ne
possède pas encore un bassin assez développé, et chez le mâle sa progéniture peut présenter
des handicaps physiologiques et génétiques) ; pourtant l’âge de maturité sexuelle est l’âge
après lequel le lapin est capable de procréer en toute sécurité, sans risque de complication.
Dès lors, nous pouvons doc dire que l’âge de la maturité sexuelle chez le mâle est entre 6 à 7
mois, et celui de la femelle est de 7 mois en moyenne.

3.2.3 La production chez le lapin


Les lapins ne possèdent pas un cycle spécifique, et peuvent donc être mis en reproduction à
tout moment de l’année (bien qu’il soit vrai qu’il existe des périodes où le taux de fécondité
après accouplement est plus élevé), tant qu’ils ont atteint la maturité sexuelle.

Cependant, il est préférable de leurs laissé 1 mois minimal de repos à la femelle après chaque
portée, avant de les faire entrer en reproduction à nouveau, afin qu’elle puisse allaiter ses
petits jusqu’au sevrage, et permettre à son organisme de reprendre son état initial d’avant
gestation ; il est donc conseillé de mettre une lapine en gestation 6 fois maximum en une
année.

La réussite d’une production peu également dépendre des gènes des reproducteurs, de ce fait
que lorsqu’on a des reproducteurs qui se caractérisent par leur grande prolificité, une prise de
poids rapide et les résistances à certaines maladies, le taux de réussite de la production est
plus élevé. Par exemple, les races élevées au CEFPREPAS étaient le bélier, le géant des
Flandres, le papillon français.

3.2.4 Alimentation chez le lapin


Les lapins sont des animaux herbivores, et de ce fait, ils se nourrissent de fourrage vert,
d’herbe fraiche, du foin, de la paille, et de quelques céréales. L’utilisation du fourrage vert
hydroponique dans l’alimentation des lapins obtient une place importante, dans ce sens qu’il
permet de réduire le cout de production, et il apporte beaucoup de protéines aux lapins, ce qui
favorise ainsi une croissance rapide. L’aliment le plus conseillé en cuniculture au Cameroun
est l’aliment composé, qui peut se présenter sous forme farineuse ou de granulés. Ce type
d’aliment contient les fibres alimentaires, ce qui ne nécessite pas l’apport séparé du fourrage
vert. Aussi, nous avons l’aliment simple, qui ne contient peu d’aliment nutritif, et ne peut
donc pas assurer la bonne croissance des sujets.

3.3 Quelques maladies chez le lapin


3.3.1 Les maladies rencontrées pendant le stage
Pendant notre stage, nous avons dus faire face à quelques cas de maladies, qui seront
présentées ci - dessous sous forme de tableau :

Maladies Causes Symptômes Méthodes de


luttes
Gale Insalubrité des loges Démangeaisons et Injection sous
pertes de poils, cutanée en dose de
formation de croutes 0,2mg par kg de
dans les oreilles poids vif, en dose
unique
VIH Matériel ou aliment Difficultés Vacciner le lapin en
infecté respiratoires, mesure préventive
hémorragie
Coccidiose Environnement Baisse de croissance, Utilisation du
insalubre diarrhées vinaigre de cidre
dans l’eau de boisson

Tableau 4 : Maladies rencontrées pendant le stage

Figure 10 : traitement par injection sous – cutanée contre la gale

3.3.2 Les maladies rencontrées chez le lapin

Les maladies peuvent être issues de 4 causes différentes, à savoir :


Les blessures : le lapin étant un animal possédant un squelette fragile, il est fréquent
qu’ils se fracturent un membre du corps. les blessures peuvent aussi subvenir suite à
une manipulation inadéquate de l’animal ;
Les troubles digestifs : les jeunes lapereaux après l’allaitement, rencontrent des
problèmes digestifs (ballonnement du ventre, diarrhées, constipation) pendant la
période de transition entre l’allaitement et la nutrition avec l’aliment. De même, les
troubles digestifs peuvent être issus des anomalies du disfonctionnement de l’appareil
digestif ;
Les troubles de croissance dentaire : Les lapins présentant un handicap dentaire (par
exemple des dents trop longues lui empêchant de fermer complètement la bouche)
peuvent avoir des problèmes de nutrition du fait qu’ils ne peuvent pas mâcher
correctement l’aliment, et par conséquent ils ne peuvent pas manger en quantité
suffisante, les aliments ingérés ne sont pas toujours bien digéré, et aussi ils peuvent
être victimes de lésions buccales ;
Les infections respiratoires, rhinites et otites : Elles se caractérisent généralement par
un écoulement nasal, des difficultés à respirer, et si elles ne sont pas détectées et
prises en charge à temps, on peut perdre l’animal.

 Les maladies liées à la reproduction chez la lapine :


La mortalité des nouveaux nés : la distribution d’une eau pas très potable, ou d’une
alimentation incomplète à la lapine allaitante peut être un facteur de mortalité chez les
jeunes lapereaux. Aussi, un environnement insalubre, un matériel inadéquat (tel que la
boite à nid) peuvent en être la cause.
Les troubles métaboliques de la femelle allaitant et gestante : les lapines gestantes on
des fois des problèmes d’allaitement, et par conséquent elles n’arrivent pas à produire
le lait de façon suffisante ; ou encore, certaines lapines n’ont pas d’instinct maternel et
peuvent abandonner leurs portées.

 Les maladies parasitaires :

Grace à un contrôle renforcé de l’hygiène et le respect des normes de logement, les éleveurs
limitent de plus en plus les risques de contamination parasitaire. Comme maladies
parasitaires, nous pouvons avoir entre autres :

Certaines coccidioses et la gale des oreilles : se rencontre dans des espaces insalubres,
et se caractérisant par la présence des bactéries ;
La diarrhée : qui peut se transmettre par des aliments souillés, des aliments humides,
ou encore la consommation accidentelle de la bave d’escargot ;

 Les maladies infectieuses


Les lapins de par leur fragilité respiratoire et digestive, sont exposés à certaines
maladies pouvant causer des troubles digestifs. Les lapins sont des animaux très
propres et faisant leur toilette avec leurs langues, ce qui est susceptible de leurs causés
des problèmes d’infection des voies respiratoires. De même, les plaies cutanées
peuvent conduire à des abcès ; sans oublier que les lapines reproductrices peuvent
développées des mammites, dues ç des bactéries opportunistes.

3.3.3 Itinéraire technique


Pour la mise sur pied d’une entreprise cunicole, de nombreux éléments doivent être
pris en considération.

3.3.4 Etude du site de production


Les lapins sont des animaux qui n’apprécient pas les excès de chaleur, raison pour
laquelle il est préférable de lès élevé dans une zone à climat tropicale. Ils sont très
sensibles aux variations de température et à l’humidité. La température idéale de leur
lieu d’habitation se situe entre 15°C, et 20°C (cuniculture info). L’eau de la zone dans
laquelle l’activité sera menée doit être très potable, afin d’éviter certaines maladies ; le
relief doit permettre l’accès au lieu d’élevage, le déplacement des animaux, des
éleveurs, l’entrée et la sortie du personnel, ainsi que la commercialisation à travers les
routes.

3.3.5 Choix du matériel génétique

Les reproducteurs sont choisis à partir de leurs caractéristiques physiques et


biologiques. Les lapins se différencient les uns des autres par le coloris de leurs robes,
et certains par leurs traits qui rappellent les caractéristiques des lapins d’autres
continents. Les races en élevage sont donc choisies en fonction de leur prolificité, leur
rentabilité, et leur vitesse de croissance. Les races favorites sont donc le papillon
français, le fauve de bourgogne, le néo – zélandais, le géant des Flandres, et le bélier.

3.3.6 Construction des bâtiments d’élevage

 Habitat des lapins : Les lapins sont des animaux qui ne nécessitent pas de
grands espaces ; ils peuvent être élevés dans des clapiers en groupes de
jeunes lapins de même sexe, ou de façon individuelle. Les clapiers sont
des assemblages de loges servant d’habitat pour les lapins. La répartition
des lapins dans les loges se fait en deux périodes, à savoir la maternité et
l’engraissement ;

 Normes de construction : Bien qu’il soit vrai que les clapiers constituent
un habitat idéal pour les lapins, il est très important de les mettre à l’abris
des ravageurs, des pluies, du soleil, des courants d’airs violant, sans
oublier que les bâtiments permettent à l’éleveur d’être dans des conditions
plus favorables et confortables. Les bâtiments d’élevage pour lapins sont
généralement construits sous la forme de celui d’un poulayer, afin de
permettre la circulation des courants d’airs, qui favorise le renouvellement
d’air présent dans le bâtiment ;

 Les loges : Elles sont constituées des portes permettant l’entrée et la sortie
des lapins, de l’aliment, ainsi que d’effectuer le ménage. Les loges sont
habitées de façon organisée : Nous avons les loges pour futurs
reproducteurs, les loges pour maternité, les loges d’engraissement.
Cependant, les dimensions des cages se font comme suit :
Pour le mâle reproducteur : la longueur est de 70 à 75cm, la largeur de 50 à 55cm, la
hauteur de 40 à 50cm ; (cuniculture info)
Pour la cage d’engraissement : notons que la densité du nombre lapins par m2 est de
14 à 16 lapins. Pour une cage de 80cm de longueur sur 40c, de largeur, on pourra
engraisser 5 lapins ;(cuniculture info)
Pour la cage de maternité : la longueur est de 70 à 80cm de longueur, 50 à 55cm de
large, et 40 à 50cm de hauteur. (cuniculture info)
 Matériel d’élevage : nous avons besoin de :
Des abreuvoirs : Ils peuvent se fabriqué de plusieurs façons (le système d’alimentation
automatique avec réserve d’eau, l’utilisation des récipients, l’utilisation des poteries
faits en terre cuite) ;
Les mangeoires : pour éviter la perte des aliments, ainsi que la dégradation des
mangeoires, il est recommandé d’utiliser les mangeoires fabriquées avec un matériel
étanche, et les fixer solidement aux cages ;
Les râteliers : C’est l’objet permettant de stocker le foin, ou le fourrage vert dans les
cages, tout – en permettant l’alimentation des lapins.

Figure 11: clapier des lapins

3.3.7 Alimentation
Les lapins sont des animaux qui se nourrissent constamment, et notamment la nuit. La
quantité d’aliment consommé par jour par un lapin est de 100 à 120g pour une lapine qui suit
son stade physiologique, et 120 à 150g pour un lapin reproducteur en fonction de son gabarit.
Les lapins consomment beaucoup d’eau par jour, soit en moyenne 1,5 à 2 litres d’eaux par
jours pour une femelle allaitante et ses petits ; et 1 litre par jour pour une femelle allaitante.
3.4 Identification des sujets
Il est important d’avoir un cahier à l’intérieur duquel on note toutes les données, à savoir les
activités de la ferme, les évènements ; aussi, il est important de noter l’effectif des sujets
contenus dans chaque loge.

3.4.1 La biosécurité et enjeux économiques


 Biosécurité : Pour éviter l’introduction des contaminants et des
ravageurs, la biosécurité s’impose. De ce fait, il est important de mettre
sur pied un dispositif d’hygiène approfondi, pour limiter le plus possible
l’intrusion des maladies virales tel que la VHD (Vireal Hemorragic
Diseace), en français maladies virale hémorragique, qui est l’une des
maladies causant le plus de dégâts, et pouvant entrainer la mort de tout
un cheptel. Pour une biosécurité réussite, il est important de subdiviser
l’entreprise en plusieurs parties, à savoir : la zone prévue pour l’élevage,
la zone pour le personnel de travail. De même, pour intégrer un bâtiment
d’élevage, il est nécessaire de se vêtir d’une tenue neutre, et qui restera
toujours à l’intérieur du bâtiment. Un soin particulier doit être apporté à
l’hygiène des animaux, des loges, ainsi que des bâtiments. Les locaux
d’élevage doivent être défendus à toute personne ne faisant pas parti du
service d’élevage, afin d’éviter au maximum les risques de
contamination aux maladies, et le matériel de travail doit être gardé et
protégé.
 Enjeux économiques : La biosécurité représente un enjeu économique,
car le non-respect de ces règles peut entrainer de nombreuses
complications notamment :
La présence des maladies fréquentes peut entrainer la dégradation de l’état de santé
des lapins ;
La perte des revenus et de la production ;
Cout élevé des traitements sanitaires ;

3.4.2 prophylaxie
Le plan de prophylaxie s’effectue en fonction de la zone dans laquelle se trouve l’activité,
ainsi que sa situation épidémiologique. De ce fait, il est nécessaire d’effectuer un vaccin
contre la VHD, d’utiliser le moins possible les produits vétérinaires, afin de garantir la qualité
de carcasses qui sera mise sur le marché. Les vaccins chez les lapins doivent se faire dans des
cas d’urgence, surtout chez la lapine gestante ; les lapins doivent être vacciné contre les
maladies épizootiques de la région, et tout médicament utilisé en mesure préventive ne devrait
pas être réutilisé en mesure curative.

3.5 Etude économique d’une production cunicole


La cuniculture est une activité économique à faible cout de démarrage, très bon marché et
rentable, si l’on détient l’expertise nécessaire, et si l’on maitrise l’alimentation, les maladies
les plus rependues, ainsi que la production ; mais aussi, qui nécessite un investissement en
termes de temps, de compétence et de savoir-faire.
3.5.1 Estimation de l’évaluation du cout financier d’un atelier cunicole de 80 lapereaux

Cout des équipements :

Equipements Caractéristi²que Quantité Prix Montants(FCFA)


s unitaire
(FCFA)
Frais / / / 50 000
d’établissement
Bâtiment Matériaux définitifs 50m2 1600/m2 800 000
Clapiers Bois solide rouge 53 8 500 450 500
Pulvérisateur Tropic 01 25 000 25 000
Gang En cuire 02 1 000 2 000
Seaux En plastique 03 1 000 3 000
Brouette Tropic 01 25 000 25 000
Machette Très solide 01 2 500 2 500
Balais à soies Pâton et brosse 02 2 000 4 000
Pelle Tropic 01 2 500 2 500
Fut(2001) En plastic 01 20 000 20 000
Balance Sensibilité 20kg 01 10 000 10 000
Houe Très solide 01 1 500 1 500
Outil Ordinateur portable 01 80 000 80 000
informatique
TOTAL : 1 476 000 FCFA Tableau 5 Cout des équipements

Cout unitaire de production

Matières Unité Quantité Cout unitaire Cout total


premières
Lapereaux Sujet 80 4 500 360 000
(2mois)
Aliment mixte Sacs de 50 kg 16 13 000 208 000
Soins et produits Unité 80 525 42 000
vétérinaire
Dépenses 610 000
totalesC(DT)
Cout unitaire de 80 7 625 610 000
production
(DT / Nombre
de sujets)
Prix de vente 77 8 500 654 500
(PV)
Marge brute 44 500
(PV -CU)
Taux de marge 6,79%
= marge – PV
Tableau 6 : cout unitaire de production
Masse salariale sur la première année :

Sachant que le gérant travaille dans son entreprise mais n’est pas considéré comme salarié, et
que l’entreprise n’est qu’à ses débuts et ne possédant pas encore d’ouvriers stables
(l’embauche se fera lorsque le promoteur commencera avec la production des lapereaux à
partir du sixième mois, ou une année de production), on obtient le tableau suivant :

Fonction Effectif Salaire Charges Total Total


mensuel (CFA) mensuel (FCFA)
(FCFA)
Chef 01 / / / /
d’entreprise
Ouvrier 01 8 000 2 000 10 000 120 000
temporaire
Total 02 8 000 2 000 10 000 120 000
Tableau 7 : Masse salariale sur la première année

3.5.1.1 Rentabilité d’une production cunicole


La cuniculture est une activité très rentable, dans la mesure où elle permet de satisfaire les
besoins économiques, et même alimentaires des ménages qui la pratiquent ; aussi, le lapin est
un animal très prolifique, et permet l’obtention d’une grande quantité d’animaux en peu de
temps. Mais aussi, la pratique d la cuniculture peut être un échec, dans la mesure où elle est
victime de certaines maladies qui surviennent de temps à autre, et pouvant décimer tout un
cheptel, sans oublier que le manque d’expertise peut aussi être un facteur d’échec, et le prix
de vente n’est pas toujours à la hauteur de l’investissement fournie.

Le tableau ci – dessous nous présente le recensement des avis des cuniculteurs de quelques
villes de Yaoundé vis-à-vis de la rentabilité de l’élevage des lapins :

Quartiers

Appréciations Soa Ngousso Mvog – Ada

Très rentable 45% 35% 100%

Moyennement 35% 50% 0%


rentable

Faiblement rentable 20% 15% 0%

Tableau 8 Appréciation de la rentabilité de certains cuniculteurs de la ville de Yaoundé en


pourcentage

Nous remarquons donc que, la cuniculte dans l’ensemble fait de plus en plus ses preuves.
3.5.1.2 Analyse des chaines de valeurs
Ici, nous présenterons les différents circuits d’approvisionnement en intrants, et de
distribution des produits finis (viande de lapin, ou lapin vif) sous forme de cartographie.
Grace à cela, nous pourrions ressortir tous les différents acteurs qui interviennent dans les
différentes chaines de valeurs.

Producteurs d’intrants Instituts universitaires de recherches


vétérinaires agropastorales, et centres de formations
Etat
agropastorales.
(Services vétérinaires)
Exemple : IUSTY, CEF – PREPAS DE SOA

Centre médicaux
Aides financières
vétérinaires
Exemple : ONG Formation des ingénieurs agronomes
Exemple :CAFOVET

LES CUNICULTEURS (FOURNISSEURS)

Commerçants Marchés

Hôtels et hôpitaux
Restaurants et ménages

Consommateurs

Figure 12: chaine de valeur d'une production cunicole

3.5.1.3 Méthodes de vente


Les lapins sont vendus sous forme vive, ou de carcasse ; mais la plus part des cuniculteurs
vendent le lapin sous forme de carcasse habillée et nettoyée. Les ventes se font tout au long de
l’année, mais les ventes sont exponentielles pendant les fêtes de fin d’année (fête de Noel, et
fête de nouvel an) ; Pendant cette période de l’année, les prix sont en hausse et les ventes sont
bien plus importantes. De même, les fêtes de pâques et celles de la Tabaski sont des périodes
appréciées par les cuniculteurs.

Autre ces périodes de fête, les cuniculteurs se rapprochent des revendeurs dans les marchés,
les hôpitaux (pour les problèmes nutritionnels, car la chair blanche regorge de beaucoup de
vêtues), les hôtels et les ménages, les supers marchés et même d’autres producteurs.

3.5.1.4 Fixation du prix de vente


La chair de lapin se vend en kg, soit 2000 franc CFA pour 1,5kg, 6000 franc CFA pour 2,5
kg, et 8000 franc CFA pour 4kg.

Tout de même, le prix est fixé en fonction du cout de production, c’est-à-dire tous les intrants
et les extrants qui ont permis l’obtention du bétail. Les cuniculteurs fixent donc le prix en
fonction du cout de production, de la qualité du lapin, de la demande sur le marché, et aussi en
fonction du prix de la concurrence.

3.5.1.5 Commercialisation
Les couts de commercialisation comprennent les couts de promotion et de publicité, les frais
de transport vers les marchés locaux ou les clients directes, les frais de vente en ligne, les frais
de stockage.

Il est également important de prendre en compte les facteurs externes tels que volatilité des
prix du marché, les contraintes économiques, et les conditions climatiques. Les lapins peuvent
être vendus pour leur viande, la peau, et le fumier. La commercialisation des produits
dépendent des habitudes alimentaires du marché où l’on se trouve.

3.5.1.6 Investissements initiaux, logistique, et rotation des lapins


 Les couts initiaux comprennent :

L’achat des terres ;


La construction des clapiers ;
Les couts d’achat des animaux ;
Les fournitures d’élevage ;
Les couts d’alimentation ;
Les couts vétérinaires.

 Logistique

Pour la bonne gérance d’une entreprise cunicole, il est primordial de prévoir un personnel
pour la distribution en eau et en alimentation, l’assainissement des cages et des clapiers, ainsi
que la collecte des déchets.

 Rotation des lapins

Pour maintenir une croissance régulière et maximisé le nombre de lapereaux par an, il est
important de planifier une rotation des lapins pour la production.
3.5.2 Plan markéting
Dans l’optique de booster d’avantage ses ventes, l’entreprise devra mettre sur pied de
nombreuses stratégies de vente, notamment :

La mise sur pied des cartes de visite : elles sont remisent aux différents clients, et leurs
permettant ainsi d’avoir toutes les informations nécessaires sur le produit et
l’entreprise qui le fourni ;
Le marketing direct : il se fait de bouche à oreille grâce à un procédé appelé
prospection ;
La création d’un site web : la création d’un site web regorgeant de toutes les
coordonnées de l’entreprise, permettra de diffuser les informations sur l’évolution des
sujets, le prix, ainsi que le poids des sujets ;
La disposition des plaques de signalisation : elles permettront (grâce aux informations
inscrites) de donner la position exacte de l’entreprise ;
Promotion sur le lieu de vente : les clients effectuant beaucoup d’achats peuvent avoir
des remises chaque fin d’année par exemple ;
La livraison gratuite : en le faisant, on peut se différencier de la concurrence, et gagné
d’avantage des clients.

3.5.2.1 Protection de l’environnement


L’élevage étant une activité pouvant détruire l’environnement, il est indispensable de mettre
sur pied des activités pouvant réduire la dégradation de l’environnement. De ce fait, nous
pouvons :

L’emballage des produits vétérinaires ne sont pas toujours biodégradables, et peuvent


être nocifs pour la santé des êtres vivants. Pour y remédier, nous pouvons creuser des
fosses et déverser les emballages des produits vétérinaires ;
La mauvaise gestion des produits utilisés peut contribuer à la d’gradation de
l’environnement. Pour y remédier, nous pouvons mettre les crottes dans les sacs
CHAPITRE IV : FAITS MARQUANTS ET LECONS APPRISES PENDANT LE STAGE

Durant notre stage académique d’une durée de 2 mois allant du 04 Juillet 2022 au 04
Septembre 2022, l’entreprise a su nous démarqué par ses divers atouts. Dans cette partie de
notre travail, nous présenterons les différents faits qui nous ont marqué (points positifs et
difficultés rencontrées), ainsi quelques suggestions et leçons apprises.

4 Les points positifs


Disponibilité très régulière en l’eau, grâce à un forage solaire alimentant toute
l’entreprise ;
Disponibilité illimité d’électricité, grâce à une éolienne, un groupe électrogène et des
plaques solaires ;
Présence des équipements nécessaires pour la bonne gérance des travaux quotidiens ;
Entente très favorable entre les membres de l’administration et les stagiaires, ce qui
facilitait les tâches quotidiennes ;
Disponibilité des encadreurs envers les stagiaires, et prise en compte des avis des
stagiaires face à certaines situations ;
Séance pratique des cours dans des salles et équipements modernes ;
Personnel hautement qualifié pour la gérance des divers ateliers ;
Générosité du promoteur envers les stagiaires ;
La volonté des encadreurs à nous inculqués tous leurs savoir - faire

4.1 Difficultés rencontrées


Le site se trouvait dans une zone pas très développée, et pour pouvoir s’alimenté, il
fallait parcourir une certaine distance ;
Le travail mené était quelques fois en dessus de nos capacités ;
Absence des hôpitaux à côté du centre de formation ;

4.2 Suggestions
Au regard de ce qui précède, nous recommandons au CEF-PREPAS DE SOA :

Mettre sur pied une petite cantine payante au sein de l’entreprise, afin de faciliter
l’alimentation du personnel ainsi que des stagiaires ;
Mettre sur pied un programme de travail afin de mener au plus vite les activités ;
Le contrôle sanitaire quotidien par un vétérinaire en mesure préventive et curative aux
diverses maladies ;

4.3 Leçons apprises


Grace à notre passage au CEF-PREPAS DE SOA, nous sommes désormais capables de mener
diverses activités notamment : Offrir des formations professionnelles en cuniculture, en
porciculture, en production d’hannetons, en fourrage vert hydroponique, en aviculture, et sur
les cultures maréchales pratiquées ; aussi, avons eu la chance de mettre en pratique les cours
théoriques reçus. Ce stage nous a permis de savoir ce que c’est que la vie en communauté, car
nous étions appelé à travailler en groupe ; et nous connaissons désormais l’importance du
respect de la hiérarchie mise en place. De même, nous sommes désormais capable de :

Mettre sur pied une petite entreprise agropastorale grâce à la mise en œuvre des
connaissances acquises ;
Intégrer un cadre professionnel ;
Respecter les engagements tenus ;
Avoir une nouvelle vision du secteur agropastoral, Grace aux différents échanges
avec les entrepreneurs rencontrés.
CONCLUSION

Parvenu au terme de la rédaction de notre rapport de stage portant sur l’étude économique
d’une production cunicole, dans laquelle il était question pour nous dans une première partie
de présenter l’entreprise et le déroulement du stage, et dans la seconde partie l’analyse
thématique au regard des observations de l’étudiant stagiaire ainsi que les faits marquants et
leçons apprises ; il en ressort que, l’agronomie étant un secteur très prometteur pour un
entrepreneur voulant se faire beaucoup de sous, le CEFPREPAS est le lieu par excellence
pour se faire former. Durant notre passage au sein de l’entreprise, nous avons pratiqué sur
une période de deux mois, une étude économique sur la production des lapins, ainsi que
diverses autres activités.
De cette étude, il en ressort qu’une étude économique de l’élevage des lapins doit prendre en
compte les différents couts associés de production, la logistique, la rotation des lapins, la
commercialisation et la vente. Elle doit également évalué les risques du marché et la
rentabilité globale de l’entreprise en tenant compte des couts fixes et des couts variables, des
marges de profits et des opportunités de croissance à long terme.

De par les compétences acquise au sein de l’IUSTY, et au stage effectué, nous aspirons
désormais à être des futurs promoteurs du secteur agropastoral dans un sens réduit, et offrir de
nombreux emplois aux personnes qualifiées, dans l’optique de booster davantage l’économie
du Cameroun dans un sens plus large.

ANNEXES

 Caractéristiques de l’atelier cunicole du CEFPREPAS

Notre atelier réservé à la cuniculture est constitué de deux clapiers, composés de 13femelles et 3
mâles répartis comme ci – dessous sous forme d’un tableau ;

Clapiers Nombre de loges Répartitions


Clapier 1 8 cages Engraissement des futurs
reproducteurs
Clapier 2 8 cages Engraissement des futurs
reproducteurs

Tableau 1 : Atelier cunicol du CEFPREPAS


 Evaluation des caractéristiques de l’atelier cunicol du CEFPREPAS

Densité : 16 lapins ;
Races : béliers, néozélandais, papillon français, géant des
Flandres ;
Nombre de clapiers : 2 clapiers de 2,5mètre de longueur chacun,
55cm de largeur, et 75cm de hauteur ;
Type de clapiers : clapiers rectangulaires en bois ;
Fréquence alimentaire : 6 heure, 12 heure, 18 heure ;
Système de production : semi – intensif ;

 Estimation financière de l’atelier cunicol du CEFPREPAS (16


lapins : soit 13 femelles et 3 mâles) en une année

Nous savons que, dès l’âge de 5 à 6 mois, les femelles peuvent être mise en reproduction, et
leur carrière reproductrice est de 4 ans en moyenne, et chez le mâle de 6 ans environ. Par
portée, chaque lapine aura en moyenne 6 lapereaux, et peut avoir jusqu’à 6 mise bas en une
année. Le nombre de lapereaux en une année dans cette entreprise se traduit donc comme
suit :

6 lapereaux * 6 portées par an = 36 lapereaux par lapines en une année.

Vu qu’on a 13 femelles, le nombre de lapereaux total qu’aura l’entreprise en une année sera
de :

36 lapereaux * 13 lapines = 468 lapereaux.

Le poids moyens par lapin adulte étant de 2,5kg, les 468 lapereaux aurons en moyenne : 2,5kg
* 468 lapereaux = 1170 kg ; et sachant qu’au Cameroun, 2,5 kg de chair de lapin vaut 6000
franc CFA, le prix de revient des lapereaux en une année sera de : 6000 franc * 1170 kg =
7 020 000 franc CFA.

 Alimentation du lapin avec des granulés, et abreuvage avec pipettes


Figure 13: groupe électrogène

Figure 14: incubateur


Figure 15: pulvérisateur
Figure 16: projecteur de cours

BIBLIOGRAPHIE

 SITE WEB
• Fr . m. Wikipédia. Org

• CUVC 202

• Agronomie
TABLE DES MATIERES

Contenu
1 Description, localisation et situation géographique.....................................................................10
1.1 Description...........................................................................................................................10
1.2 Objectifs de l’entreprise.......................................................................................................11
1.3 Caractéristiques du milieu physique.....................................................................................11
1.4 Fonctionnement de l’entreprise...........................................................................................12
1.5 Activités économiques des populations...............................................................................12
1.6 Hiérarchie et relations de l’entreprise..................................................................................12
1.7 Prise des décisions, et ses répercussions dans l’entreprise..................................................12
1.8 Présentation des différents ateliers de l’entreprise..............................................................13
2 Accueil et imprégnation...............................................................................................................15
2.1 Méthodes et matériels utilisés pendant le stage..................................................................15
2.2 Activités menées pendant le stage.......................................................................................17
3 Généralités d’une production cunicole........................................................................................27
3.2 Les techniques de production...............................................................................................28
3.3 Quelques maladies chez le lapin...........................................................................................30
3.4 Identification des sujets........................................................................................................34
3.5 Etude économique d’une production cunicole.....................................................................34
4 Les points positifs.........................................................................................................................40
4.1 Difficultés rencontrées..........................................................................................................40
4.2 Suggestions...........................................................................................................................40
4.3 Leçons apprises....................................................................................................................40

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