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La République fédérale du Brésil

Situé en Amérique du Sud, le Brésil touche par ses frontières tous les
pays du continent sud – américain à l’exception de l’Equateur et du Chili.
A l’Est, l’océan Atlantique le baigne. En Amérique du Sud, il est premier
en superficie (8 511 965 Km2) et en population (211 millions d’habitants
en 2019). Ex – colonie portugaise indépendante depuis 1822, le Brésil
est une république fédérale de 26 Etats plus le district fédéral de Brasilia.
Huitième puissance économique mondiale en 2017, il est un pays de
contrastes sur le plan physique, économique et social.

I. Etude Physique
Trois régions naturelles aux caractères physiques distincts se partagent
le Brésil, mais sans grand ordre. Le milieu naturel brésilien dispose des
atouts immenses qui contribué beaucoup à l’essor économique du pays.
A. Le relief
1. Les plaines 
Le bassin de l’Amazone, remblayé par des sédiments sableux et
argileux, occupe plus du tiers du pays. Dans cette zone basse où les
rares hauteurs dépassent à peine 150 m d’altitude, le fleuve irrigue une
immense plaine marécageuse recouverte de forêts vierges. Cette plaine
s’étend du massif guyanais au Nord, au massif brésilien au Sud et à l’Est
où elle se rétrécit légèrement. Une étroite plaine côtière, discontinue,
longe la façade atlantique.
2. Les plateaux
Au Sud de l’Amazone et à l’Ouest de la côte s’étend le « haut pays »
constitué par l’ensemble des plateaux brésiliens. Dans le nord du bassin
amazonien se trouve le massif des Guyanes, dont les contreforts sont
constitués des pénéplaines (1200 m) formant des cuestas vers l’Est des
reliefs allongés (les Sierra). De ces pénéplaines résultent des fractures
où sont des corniches, des chapadas (plateaux gréseux) et enfin des
reliefs résiduels au-dessus des plateaux comme le Mato Grosso.
B. Les climats et les végétations
1. Le climat équatorial
Le climat équatorial couvre le massif des Guyanes et la plaine
Amazonienne. Les pluies sont abondantes (plus de 2000 mm) et les
températures constantes et élevées (25 – 27°C). C’est le domaine de la
forêt dense impénétrable en dehors des cours d’eau.
Les sols sont le plus souvent lessivé, latéritique. On ne rencontre les
bonnes terres que dans les vallées des fleuves.
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2. Les climats tropicaux


Le massif brésilien présente toutes les variétés du climat tropical. Les
quantités des pluies varient selon des régions. Le nord – Est, appelé
Nordeste, est le polygone de la sécheresse. Par contre au Sud et à l’Est,
les pluies sont abondantes. Ces contrastes expliquent la variété de la
végétation : la zone côtière et les bassins portent une forêt riche, mais
l’intérieur est couvert de savane plus ou moins arborée (Campos) de
steppes épineuses (la Caatinga).
Les sols tropicaux sont en général assez riches d’où de nombreuses
possibilités agricoles.
3. Le climat tempéré
Il règne sur l’extrême Sud du pays. C’est le domaine de la prairie avec
des sols très riches en humus.
C. L’hydrographie
Plus des deux tiers du Brésil sont drainés par les fleuves Amazone et
Tocantins. Le Río de la Plata et ses affluents irriguent également un
cinquième du pays et le reste est arrosé par le São Francisco (3.161 Km)
et de plus modestes cours d’eau comme le Paraná (3.350 Km),
Paraguay (2.206 Km), l’Uruguay (1.580 Km).
L’Amazone (6.500 Km dont 3.700 Km au Brésil), au Nord, est le fleuve le
plus puissant du monde avec un débit moyen de 190.000 m 3 /s. En
raison de sa profondeur (130 m) et de sa largeur (40 – 50 m), il est
appelé Rio Mar (fleuve océan). Ses principaux affluents sont : Rio Negro,
le Madeira, le Tapajos, le Xingu.
D. Contraintes du milieu naturel
Elles sont surtout liées à la sécheresse cyclique qui sévit dans le
Nordeste. Ce qui fait de cette région la plus pauvre et la plus sous
développée du pays.
Par ailleurs, l’accès de l’Amazonie est souvent difficile, à cause de ses
sols marécageux.
II. ETUDE HUMAINE
Situé au sud Est du continent Américain, c’est le plus vaste Etat et le
plus peuplé de toute l’Amérique Latine avec plus de 211 millions
d’habitants en 2019 soit une densité moyenne de 24,8 habitants/ km².
Cette population revêt des caractères spécifiques et originaux. Malgré
qu’elle soit confrontée à de nombreux problèmes d’inégalités socio –
économiques, la population brésilienne est un facteur pour l’essor
économique du pays.
A. Les origines du peuplement
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Le Brésil, découvert en 1500 par le Portugais Cabral, a été peuplé de


l’extérieur par des vagues successives d’immigrants qui se sont ajoutées
aux autochtones Amérindiens. Du début du XVI è siècle à la fin du XVIII è
siècle, l’immigration venue d’Europe fut presque exclusivement
portugaise installée au Nord – Est autour de Salvador de Bahia. A partir
du XVIè siècle, les Noirs d’Afrique sont venus par la voie de la traite
négrière. Du mélange entre Blancs, Indiens et Noirs naquit ce cocktail de
races qui caractérise le Brésil moderne.
L’immigration en masse venue, d’autres pays, mais surtout d’Europe du
XVIIIè au XXè siècle a remodelé la population.
B. Les caractéristiques de la population
La population brésilienne, estimée à 211 millions d’habitants en 2019,
est composée d’environ 55% de Blancs d’origine européenne, 22% de
Mulâtres d’origine européenne et noire, 11% de Métis d’origine
européenne et amérindienne, 10% de Noirs et 2% d’Amérindiens
(Indiens). Cependant, la notion de races n’est plus tenue en compte par
les recensements officiels depuis 1950.
La population croît rapidement : en 2019, le taux de natalité est de 14‰
et le taux de mortalité 7‰. Ce qui donne un indice de fécondité de 1,7
enfant(s) par femme et un taux d’accroissement naturel de 0,7%. Le taux
de mortalité infantile est de 12‰. Cette population est inégalement
répartie avec une densité moyenne de 24,8 habitants au Km 2.
L’Amazonie et le Mato Grosso sont des déserts humains. Par contre la
façade atlantique est peuplée avec des disparités entre le Nord moins
peuplé et le Sud très peuplé.
Le pays est jeune : les moins de 15 ans représentent 21% et les plus de
65 ans ne sont que 9%. L’espérance de vie à la naissance en moyenne
est de 76 ans. Résultante de l’exode rural, la population brésilienne est
urbanisée à 84,2% (12 villes millionnaires). Le taux d’alphabétisation est
de : 86,7% pour les hommes et 87,5% pour les femmes. Le mouvement
migratoire va en général du Nordeste pauvre au Sudeste riche (« Brésil
utile »)
C. Les problèmes de la population
Les principales difficultés des Brésiliens sont liées aux inégalités que
connaît le pays. En effet, le Brésil est l’un des pays les plus inégalitaires
du monde, tant les inégalités entre les différentes régions et les
différents États ou même à l’intérieur d’un même Etat du Brésil sont
fortes.
1. Les inégalités régionales
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Au Brésil, on note cinq grandes régions inégalement développées : le


Sud, le Sudeste, le Centre – ouest, le Nordeste et le Nord.
- Le Sud et le Sudeste, cœur économique et financier du Brésil,
concentrent près de 57% de la population. Ils fournissent plus de
73% du PIB avec 80% de la production industrielle, une grande
part des productions agricoles et la majorité des services.
- Le Centre – ouest est une zone d’intégration au cœur économique.
- Le Nordeste, sous – développé, est une périphérie qui connaît une
forte crise agraire et industrielle. Il connaît également la pauvreté
et une forte émigration vers le Sud et le Sudeste.
- Le Nord : zone pionnière et minière avec une économie attardée,
l’Amazonie en particulier est restée en marge du miracle brésilien.
2. Les inégalités sociales
La fracture sociale brésilienne est la plus grave au monde. 10% des
ménages les plus riches disposent d’un revenu 70 fois supérieur à celui
des 10% les plus pauvres. Plus de 10% des plus riches disposent de
plus de la moitié du revenu national et les plus pauvres se partagent 2%.
Il y a 40% des Brésiliens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté et
20% dans l’extrême pauvreté. Le taux d’analphabétisme est très élevé
dans les favelas et celui de chômage en 2016 est de 12,8% de la
population.
III. ETUDE ECONOMIQUE
Pays émergent avec une économie moderne diversifiée, le Brésil a
connu au cours de son histoire, une succession de « cycles »
économiques dans les étapes de son développement économique.
Membre des BRICS, il occupait en 2017 le 8e rang économique mondial
et le 1er en Amérique latine avec un taux de croissance de 2% et un PIB
de 1 954 milliards de dollar US et un PIB/hab. de 9 412,3 dollars.
A. le miracle de l’économie brésilienne
En 1964, la situation économique du Brésil était critique. Pour juguler
l'inflation de 91% et relancer la croissance économique, les militaires au
pouvoir introduisent une série de mesures : création d'un ministère de la
Planification économique, adoption d'une politique d'austérité contre
l'inflation, investissements de l'État dans les infrastructures, réforme du
système de taxation, appel aux capitaux et aux techniques de l’étranger,
etc. Cette réforme fut qualifiée du « miracle brésilien ».  L’inflation est
ramenée à 30% en 1967, puis à 16% en 1972. Par ailleurs, les militaires
décident de faire de l'industrie automobile le moteur de la croissance, qui
remplace d'ailleurs graduellement le café comme principal produit
d'exportation et suscite aussi une forte demande dans les autres
industries tout en contribuant, par le biais des taxes, au trésor de l'État.
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Le miracle brésilien va générer une forte croissance économique entre


1968 et 1973 (11% par an de croissance du PIB). La crise pétrolière de
1974 brise l’élan de la réforme par la détérioration des termes d'échange
avec un taux d'intérêt élevé. Cependant, d’autres politiques d’ajustement
structurel et la création d’une nouvelle monnaie (le real en 1994) sont à
la base de la plus grande stabilité de ces dernières années (taux de
croissance de 2,3% par an).
B. L’Agriculture du Brésil
Le secteur primaire (agriculture, élevage et pêche) emploie 19% de la
population active et assure 15% du PNB et 6% du PIB. Le Brésil tire
45% de ses devises des productions agricoles dont il est le 4 è
exportateur mondial. Le Brésil a une agriculture duale.
1. Les facteurs de l’agriculture
Le Brésil a un territoire immense (8.511.965 Km 2) avec plus de 90
millions d’ha de terres arables. Le territoire brésilien est aussi une variété
d’espaces et une gamme de ressources naturelles que le pays peut
mettre en valeur : l’Amazonie est la plus vaste forêt tropicale du monde
(5,5millions de Km2), productions tropicales (au centre et au nord) et
tempérées (au Sud), nombreux fleuves aux potentialités agricoles. Le
développement des industries automobile et chimique contribue à la
modernisation de l’agriculture par la mécanisation et l’usage des intrants
agricoles. Le pays est aussi une puissance démographique avec 207,6
millions d’habitants (5è au monde) dont 23% ont moins de 15 ans.
2. Les principales productions agricoles
En 2012, le Brésil occupe le 1er rang mondial pour la culture du café (3
millions T), la canne à sucre (589 millions T) et les agrumes (20 millions
T). Il est également dans les tout premiers rangs mondiaux pour la
production de soja (81 millions T), de maïs (72,9 millions T), de tabac, de
coton, de cacao, de manioc et de ricin. Il produit également de grandes
quantités de riz, pommes de terre, blé et bananes. L’élevage porcin et
bovin est également bien représenté dans presque tous les États, le
Brésil étant le 3è producteur mondial de viandes bovines et de volailles
(12,645 millions de tonnes), et le 4è producteur mondial de viandes
porcines. Pour la même période, le Brésil a pêché 770.000 T de
poisson.

3. Le problème agraire

L’agriculture brésilienne est très fortement duale, partagée entre l’agro-


négoce (modèle issu du passé colonial de grandes propriétés
concentrées sur les cultures d’exportation) et l’agriculture familiale (Les
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petits et moyens producteurs fournissant environ 2/3 de l’alimentation


des Brésiliens). Les productions agricoles du Brésil, spéculatives et en
cours de diversification, se sont développées au dépend des cultures
vivrières. La propriété de la terre au Brésil, très inégalitaire, a toujours
soulevé des problèmes et engendré de nombreux conflits au fil de
l’histoire du pays. Le Brésil présente des structures agricoles
extrêmement contrastées, marquées par le latifundio et minifundio,
laissant peu de place aux exploitations de taille moyenne. Selon l’Institut
Brésilien de Géographie et de Statistiques, 53% des exploitations
inférieures à 10 hectares se partagent 3 % des terres alors qu’un peu
plus de 1 % des exploitations supérieures à 100 hectares disposaient de
44 % des terres. Ce déséquilibre n’a cessé de s’aggraver avec l’échec
de la colonisation publique de l’Amazonie dans les années soixante-dix.
On assiste donc à une concentration croissante des grands domaines et
à un émiettement des petites exploitations.

C. L’industrie brésilienne
L’industrie brésilienne est la première de l’Amérique latine et malgré des
débuts incertains, les progrès sont incontestables.
En 2013, le secteur secondaire représentait 27% du PIB et employait
21% de la population.
1. Les bases de l’industrie
Le Brésil est un pays de richesses minières, surtout avec les gisements
miniers du minas Gerais et du bassin amazonien. Premier exportateur
mondial de matières premières comme le quartz, le béryllium et le fer
(137,7 millionsT), premier producteur d’étain (14 millions T), le Brésil
produit et commercialise également des quantités importantes d’or (61
T), de bauxite (14,1millions T), de manganèse, de chrome, de zirconium,
de phosphates, d’argent, de mica ou d’uranium. Un certain nombre de
richesses naturelles brésiliennes, comme le titane, le zinc, le mercure ou
la platine, ne font cependant pas l’objet d’une exploitation à grande
échelle.
Par contre, les richesses énergétiques sont insuffisantes : bois,
hydroélectricité (le barrage d’Itaipu sur le Paraná alimente la plus
puissante centrale du monde), houille (5,6 millions T), 66,3 millionsT de
pétrole (région de Salvador et de Rio de Janeiro) et gaz naturel (114.000
millions de m3).
2. Les principales branches de l’industrie
L’industrie, très diversifiée, se place au 10 è rang mondial pour biens
d’équipement, véhicules, armement, agroalimentaire, textile, chaussure.
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Le Triangle industriel Belo Horizonte – Sao Paulo – Rio de Janeiro


concentre l’essentiel de la puissance industrielle.
La sidérurgie a connu des débuts difficiles. 9 è au monde, elle s’est
surtout développée dans l’Etat de Sao Paulo à Volta Redonda près des
mines de fer du Minas. Le Brésil a produit 34,8 millions T d’acier en
2012.
Les industries textiles sont en net progrès. Elles portent surtout sur le
coton et se trouvent à Sao Paulo et à Rio de Janeiro. En 2012, le Brésil
est le 5ème plus grand producteur mondial de Textile
Les constructions automobiles sont assez développées mais sont surtout
détenues par les firmes étrangères comme General Motors, Fiat et
surtout Volkswagen et Ford qui se partagent 60% du marché brésilien.
L’industrie chimique progresse avec le développement de la Pétrochimie
sur la côte Atlantique depuis Bahia jusqu’à Rio Grande Do – Sul.
Les industries alimentaires sont très développées (oléagineux, café,
canne à sucre, viande, etc.). Ce secteur agroalimentaire constitue la
principale branche industrielle du pays, qui est par exemple le premier
exportateur mondial de jus d’orange concentré dans les années 2000.
Les industries de pointe les plus récentes (armement, électronique,
aéronautique) s’épanouissent rapidement.
3. Les problèmes de l’industrie
Le Brésil compte parmi les pays les plus endettés du monde (666,8
milliards de dollars en 2015) ; le service de la dette absorbe 80% de la
valeur des exportations. L’endettement date du « miracle brésilien » qui
a ouvert le pays à des investissements extérieurs. La politique
économique continue à favoriser les emprunts de capitaux à long terme,
avec des taux d’intérêts élevés qui conduisent le pays à la faillite.
A cause de la faiblesse du marché intérieur avec plus de 40% des
ménages vivant au-dessous du seuil de la pauvreté, les firmes exportent
leurs productions qui souffrent de la fluctuation des prix sur le marché
international. L’industrie brésilienne est dominée par les grandes firmes
nord – américaines, européennes et japonaises qui investissent dans le
pays. En outre, elle souffre de sa répartition inégale sur le territoire et de
l’insuffisance des ressources d’énergie (charbon, pétrole). L’industrie
brésilienne est confrontée à un sérieux problème de besoin d’innovation
et de manque d’ingénieurs.
D. Les transports et le commerce
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1. Les transports
Les transports brésiliens se caractérisent par la cohabitation des moyens
modernes et primitifs (carrioles).
 La route : le réseau routier, concentré au sud et au nord-est du
Brésil, couvre 1 580 964 km dont 87% non goudronnés ; mais, son
entretien reste difficile. Il assure les 70% du trafic marchandise,
plus de 90% du trafic voyageur.
 Le réseau aérien : l’avion est le moyen de l’avenir pour un
territoire aussi vaste. Le trafic aérien disposant de 2015 aéroports
civils a permis de désenclaver les points les plus reculés.
 Le réseau ferroviaire (32.000 Km) : il s’est développé sur la
façade Atlantique, principalement au sud de Bahia.
 Les voies d’eau : Les voies navigables intérieures totalisent
35 400 km de cours, essentiellement formées par l’Amazone et ses
affluents. Elles relient le Brésil aux autres pays d’Amérique du Sud
et sont un moyen de transport essentiel pour se déplacer dans le
pays.
Mal orientées et mal équipées, les voies de communication traduisent de
grands déséquilibres régionaux.
2. Le commerce
La structure des échanges est celle des pays du tiers monde. Le
commerce extérieur brésilien est en forte progression, traduisant une
insertion croissante dans les échanges internationaux. Le Brésil se
classe 22ème exportateur mondial et 21ème importateur en 2013. Il
exporte essentiellement des matières premières de base (qui
représentent plus de 70% du total, soit un niveau historique). Ses
importations sont davantage diversifiées et reposent, après les
carburants, sur les équipements mécaniques, électriques et
électroniques. En 2009, la Chine est devenue le premier partenaire
commercial du pays, mais reste derrière l’Union européenne prise dans
son ensemble. Les autres principaux partenaires commerciaux du Brésil
sont les Etats Unis, l’Amérique Latine et le Japon. Il convient de noter
une augmentation des mesures protectionnistes et de restriction des
échanges avec la mise en place du gouvernement de Dilma Rousseff.
Avec une exportation de 242 milliards de dollar US et une importation de
239,6 milliards de dollar US en 2013, La balance commerciale du Brésil
reste excédentaire et a même atteint son record en 2017.
Conclusion : Le Brésil est l’une des puissances du monde. Cependant
de nombreuses difficultés économiques et sociales le fragilisent. Les
défis auxquels les autorités brésiliennes doivent s’atteler pour hisser leur
pays au rang de puissance économique sont entre autres : la réduction
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des disparités physiques, sociales et régionales, la mise en place d’un


réseau de communication dense et moderne, la diversification des
productions.

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