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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

DEDICACE

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

REMERCIEMENTS

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LISTE DES TABLEAUX

N° TITRE PAGE
1 Fiche d’identification du projet III
2 Liste des promoteur 7
3 Production nationale du cacao 14
4 Besoin en investissement 22
5 Frais d’établissement, matériel de bureau 23
6 Besoin en matériel 23
7 Besoin en intrant et main d’œuvre 24
8 Tableau des amortissements des équipements 25
et du matériel au bureau
9 Tableau d’amortissement du matériel 26

10 Tableau de l’amortissement de l’emprunt 26


11 Tableau des ventes prévisionnelles des fèves 27
de cacao
12 Tableau de ventes prévisionnelles des grains de 27
cacao
13 Montant prévisionnel des fèves et grains de 28
cacao
14 Compte d’exploitation prévisionnel 29

15 Bilan financier 30

16 Bilan en masse 31

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FICHE SIGNALETIQUE DU
PROJET

Tableau 1 : Fiche d’identification du projet

RAISON SOCIALE PLANTATION DE CACAO

Date de création Aout 2023

Cible Marchés, supermarchés et les multinationales


Capital social 4000000FCFA
E-mail cacao@gmail.fr
Promoteurs

Effectifs 20 ouvriers et 05associées


Boite postale 1597, FOUMBAN-CAMEROUN
Téléphone

Lieu d’implantation La ville de FOUMBAN

Cout de l’investissement 200.000 FCFA

Activités Cultures et ventes du cacao aux exportateurs

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RESUME

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ABSTRACT

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SOMMAIRE

DEDICACE_________________________________________________________________I
REMERCIEMENTS__________________________________________________________II
LISTE DES TABLEAUX_____________________________________________________III
FICHE SIGNALETIQUE DU PROJET_________________________________________IV
RESUME___________________________________________________________________V
ABSTRACT________________________________________________________________VI
LISTE DES TABLEAUXABSTRACT___________________________________________VI
SOMMAIRE_______________________________________________________________VII
LISTE DES ABREVIATIONS________________________________________________VIII
INTRODUCTION GENERALE________________________________________________1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET___________________________________2
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE__________________________________________8
CHAPITRE III : FAISABILITE TECHNIQUE__________________________________15
CHAPITRE IV : FAISABILITE FINANCIERE__________________________________22
CHAPITRE V : ANALYSE PREVISIONNELLE DE L’EXPLOITATIONET ETUDE DE
LA RENTABILITE__________________________________________________________32
CONCLUSION GENERALE__________________________________________________36
BIBLIOGRAPHIE__________________________________________________________37
TABLE DES MATIERES____________________________________________________39

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LISTE DES ABREVIATIONS

• CIRAD : Coopération Internationale de


Recherche Agronomique
• CFA : Conférence Financière Africaine
• CNPS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
• DSEP : Diplôme Supérieur D’Etudes
Professionnelles
• FAO : Food Alimentary Organization
• GIC : Groupe D’Initiative Commune
• PME : Petites et Moyennes Entreprises
• SODECAO : Société de Developpement de
Cacao
• U.E : Union Européenne

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INTRODUCTION GENERALE

Le secteur rural est l’une des pierres angulaires de la croissance économique de notre
pays. En effet, ce secteur continue d’être la première source de devises, contribuant pour
environ 58% aux exportations totales aussi bien en produits agricoles que sylvicoles. Dans les
pays en voie de développement en général et au Cameroun en particulier, les cultures
d’exportation ont longtemps occupé une place cruciale dans la rentrée des monnaies
étrangères, et comme sources principales de revenus directs des campagnards. C’est dans
cette optique que de nombreux efforts notamment gouvernementaux ont été mis sur pied au
Cameroun afin de booster les activités agropastorales en général et l’agriculture en particulier.
La filière cacao occupe une place prépondérante dans les cultures de rente. Cette filière est en
perpétuelle évolution, mais reste une culture marginale au regard des potentialités qu’elle
offre.

L’une des obligations dans le cursus de formation en vue de l’obtention du DSEP en GRH
notamment, veut que les étudiants au sortir des cours théoriques, montent un projet efficace et
rentable. Notre intérêt s’est donc attelé sur cette filière. Le présent document est donc axé sur
la <<Création d’une plantation de cacao>> qui est née d’une initiative commune visant à
cultiver et à commercialiser le cacao sur une surface agricole de trois hectares dans la zone
rurale de FOUMBAN. Il apparait nécessaire d’améliorer les facteurs de productions et de
mieux gérer ou organiser le système de production et de commercialisation du cacao au
Cameroun. Ainsi, pour mener à bien notre contribution, nous avons organisé notre
raisonnement autour de cinq chapitres subdivisés en articulations.

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CHAPITRE I : PRESENTATION
DU PROJET

Nous présenterons dans ce premier chapitre trois grandes articulations portant sur la
description du projet, son identification, sa forme, son organisation et son fonctionnement. Tel
sera notre préoccupation dans cette partie du travail.

SECTION I : PRESENTATION DU PROJET

I. DESCRIPTION DU PROJET

1) Finalité et objectif

Le cacao est le produit d'exportation de base en Afrique occidentale. Après avoir été
classée premier producteur mondial de cacao pendant près de trente ans, la Côte d’Ivoire
connaît une baisse de production, passant de 250 000 tonnes en 1990 à 145 000 tonnes en
1994, pour ensuite remonter à une production de 250 866 tonnes en 2003-2004. Elle en est
aujourd’hui le septième producteur mondial. Le prix moyen d'achat bord champ est de 355
francs CFA le kg au cours de la campagne 2003-2004. La proportion de café transformée par
l'agro-industrie locale est très faible : de 3,6 % en 2001-2002, elle tombe à 2 % de la
production totale en 2003-2004. Pour le cacao, la Côte d’Ivoire est, avec 40 % de la
production, le premier producteur mondial devant le Ghana. La production nationale atteint
1,335 millions de tonnes en 2003-2004, la part des exportations étant de 1,060 millions de
tonnes pour la même période. Le prix d'achat du cacao au producteur est passé de 688 francs
CFA en 2002-2003 à 207 francs CFA le kg en 2003-2004, du fait de la spéculation pratiquée
par les acheteurs-exportateurs. En légère hausse, la proportion de cacao transformée par

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l'agro-industrie locale représente près de 20 % de la production totale en 2003-2004. La Côte


d’ivoire est devenue en 2016 le premier broyeur de fèves de cacao au monde devant les Pays-
Bas, l’Allemagne, les Etats-Unis. La Côte d’ivoire est désormais premier broyeur de fèves de
cacao au monde devant les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Etats-Unis, a révélé, le président du
conseil d’administration du café-cacao, Lambert Kouassi Konan.

S’exprimant lors de l’ouverture de la campagne de commercialisation du cacao 2016-


2017, il a indiqué que la Côte d’Ivoire broie environ 560.000 tonnes de fèves de cacao. Neuf
broyeurs dont des internationaux à savoir les transformateurs américains ADM et Cargill, et
les suisses Barry Callebaut et Nestlé, le chocolatier français CEMOI et le singapourien
OLAM sont installés sur le sol ivoirien.

A ce jour, la Côte d’Ivoire, qui produit 70% de l’offre mondiale de fèves de cacao, ne
transforme que 33% de sa production en produits semi-finis et finis. La production ivoirienne
a enregistré une baisse de 12% passant de 1.791.000 tonnes pour la période 2014-2015 à
1.565.000 tonnes pour la campagne 2015-2016. D’après l’organisation des nations unies pour
l’alimentation et l’agriculture si les investissements appropriés st réalisés dans les plantations
et si la gestion de la filière est suivie de manière professionnelle, les producteurs locaux
pourraient rivaliser avec les ventes de la zone dollar à condition que le tarif unique de droit
d’entrée dans la zone union européenne (UE)qui était de 180 euros soit maintenu, ce qui n’est
pas malheureusement le cas. Deux millions de petits exploitants produisent du cacao en
Afrique de l’ouest. 85% de la production du cacao est cultivée dans de petites exploitations
familiales de quelques hectares. De plus 1,6 millions de petits planteurs exploitent en
moyenne 1 ha de cacao associé à d’autres cultures. Le rendement moyen des 400000 ha de
plantation de cacao s’élève à 375kg/ha. Les tâches communes des agriculteurs au Cameroun
comprennent l’application des pesticides, la récolte, le cabossage, le transport sur le terrain, le
séchage et la fermentation des fèves de cacao. Le maintien de la qualité pour ces matières
premières est à la fois une aspiration et un défi en vue d’intégrer le marché mondial.

2) Zone d’activité

Le Cameroun comporte cinq zones agroécologiques. Au littoral et dans le sud-ouest, il


s’agit d’une zone à un système pluviométrique dit monomodal, c’est-à-dire que les pluies sont
étalées tout au long de l’année (très longues saisons de pluie) ; une autre zone agroécologique
regroupe le sud, le centre et l’est ou prévalent un système pluviométrique bimodal, c’est-a-
dire une alternance entre la saison sèche et la saison de pluie. Le CIRAD (Coopération

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internationale de Recherche Agronomique et de Développement) aurait récemment analysé


plusieurs échantillons de régions cacaoyères différentes au Cameroun. Révélant des
différences entre ces échantillons, ces données expliquent et portent à croire qu’une fois
l’itinéraire technique uniformisé, les différences entre les cacaos ne pourront venir que du sol
et du climat. Elles sont donc un début d’explication scientifique aux spécificités des cacaos
constatés de part et d’autre du pays.

Les zones de Mbam et Tonga (centre et ouest) présentent la particularité d’un cacao
sur savane avec pour corollaire le respect de l’environnement et de la biodiversité.

La zone du Mont-Cameroun un peu moins d’intérêt malgré une forte acidité et son
potentiel de marketing lié au tourisme de cette région.

II. OBJECTIFS ET CHOIX DU PROJET

En effet, le manque de traitement phytosanitaire des fèves s’aggrave. Il fallait de plus


compter avec la chute vertigineuse des coûts des matières premières sur les marchés
mondiaux. Cette chute de revenu des producteurs se traduit socialement par la diminution de
leur niveau de vie et de leur capacité d’épargne, conduisant ainsi à la réduction de leur accès à
la santé et à l’éducation. La conséquence majeure en réponse à cette situation, l’Union
Européenne a adopté des mesures parmi lesquelles la diversification agricole en général et
plus particulièrement l’intensification de la diversification à l’intérieur du cacao. Les paysans
introduisent des arbres fruitiers et autres espèces végétales qui leur permettent de stabiliser
leur revenu. Et lors de leur réunion du comité de pilotage du <<programme ACP>> relatif aux
produits de base agricoles (1er février 2008), un représentant de la banque mondiale a défini la
diversité agricole comme étant un développement de spéculation d’exportation non
conventionnelle à plus forte valeur ajoutée que celle apportée par un petit nombre de produits
de base agricoles actuellement exportés. Au niveau des paysans, cette diversification se
traduit par l’extension des cultures vivrières au détriment de la forêt. La diversification
s’intensifie peu à peu donnant de plus en plus de l’importance au développement des
pratiques agro-forestières durables pouvant restaurer les terres agricoles dégradées ainsi que
préserver la biodiversité (Dégrade et al, 2007).

La mise en place d’un cacaoyer demande plusieurs canevas :


• Le choix du site : FOUMBAN « MANGUIEMBOU »

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• L’obtention d’une pépinière ;

• La préparation du terrain qui englobe les étapes suivantes :

• Piquetage en ligne 4m x 4m ;

• Trouaison à 40cm x 40cm ;

• Période de mise en terre des plants : Avril– Mai 2018.

A court terme, le COCOA SOUTH va optimiser la rentabilité de la vente du cacao dès


la première année de production et compte pour ce faire, participer à la création d’emploi en
rémunérant une famille employée de façon permanente, logée à quatre kilomètres de la
plantation.
La société de coopération créée souhaiterait :

• Accroitre la production du cacao dans toute la région de l’Ouest voire même


du marché mondial ;

• Veiller à la croissance de l’entreprise par l’exportation de nos produits sur le


marché mondial ;

• Diversifier les cultures après chaque cycle d’exploitation ;

• Moderniser la culture du cacao.

Il est aussi à noter qu’à long terme, des objectifs socioculturels nous tiennent à
cœur à savoir :

 Donations aux écoles, aux centres de santé et aux orphelinats ;


 Financement des championnats et des stages de vacances.

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SECTION II : FORME, ORGANISATION ET


FONCTIONNEMENT

I. TAILLE OU FORME

La taille d’une entreprise se mesure à l’aide de plusieurs critères qu’il convient de


combiner. Parmi ceux-ci, l’on peut énumérer : l’effectif des employés, la part du marché et la
valeur ajoutée. Dans le cadre du CACAO, le critère retenu ici est celui de l’effectif des
employés qui est de 15, ce qui nous identifie à une petite et moyenne entreprise (PME) selon
le système camerounais.

II. ORGANISATION, FONTIONNEMENT ET PRESENTATION DES


PROMOTEURS

1) Statut juridique et forme administrative

La forme juridique qui conviendrait à notre projet d’entreprise est la société


coopérative. Ce choix se justifie par les avantages qui accompagnent les entreprises ayant
choisi de se constituer sous cette forme : défiscalisation, subventions et appui financier
Etatique… même si les inconvénients ne sont pas à négliger tels que : le contrôle fiscal et les
limites statutaires.

Constitué d’un effectif de 04 employés permanents et 16 saisonniers, le


CACAO est classé dans les catégories des PME.

2) Formalités administratives :

Pièces exigées pour l’obtention des documents officiel : une demande timbrée au tarif en
vigueur ;
Trois copies des statuts ;
Une copie conforme d’une autorisation de création d’une plantation de cacao, d’une
attestation de conformité préalable ou de tout document requis précisant les domaines
d’activités concernés ;

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Trois copies et de la loi et de son texte d’application qui sont retournées à l’intéressé
après délivrance du certificat d’inscription ;
Le procès-verbal de l’assemblée constitutive mentionnant la date et le lieu de sa tenue,
et signé par le nombre de fondateurs requis.

3) Pour la société coopérative, il doit indiquer :

La résolution se rapportant à la création du groupe d’initiative commune et indiquant


la dénomination et éventuellement, le pseudonyme ou sigle ; l’objet et la ou les branche(s)
d’activités canoniques ; le ressort territorial ; le siège social et l’adresse postale ; la résolution
approuvant les statuts ; la résolution nommant les délégués et en tant que besoin les autres
responsables mentionnant leurs noms, prénoms, fonctions, adresses et toutes informations
utiles à leur identification.
Immatriculation fiscale
• Lieu : centre des Impôts ;
• Délai : immédiat
NB : les sociétés coopératives et les GIC ne sont pas imposables ; ils ne paient pas les impôts.

TABLEAU 2 : LISTE DES PROMOTEURS

NOM PRENOM TELEPHONE ADRESSE


ELECTRONIQUE

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CHAPITRE II : ETUDE DU
MARCHE

Selon QUIVY et VAN Campehoudt, << La démarche en science sociale suit une
analogie semblable à celle d’un chercheur de pétrole. Ce n’est pas en forgeant n’importe où
que celui-ci trouvera ce qu’il cherche>>. Cette définition résume fondamentalement l’idée
selon laquelle la recherche scientifique ne saurait se faire de manière hasardeuse. Elle
nécessite non seulement l’identification du problème réel, mais aussi des objectifs à atteindre
et une méthode précise. Or nul ne peut entreprendre en ignorant les données de
l’environnement où l’on veut naitre et grandir. Gabriel Tarde pense que : << les méthodes
sont multiples, mais le questionnaire reste le plus utilisé pour collectionner les données >>.
L’objectif de cette étude est d’apprécier l’apport d’un produit de qualité en un coût défiant
toutes les concurrences dans notre pays en particulier et dans le reste de l’Afrique et même du
monde. Nous analyserons de façon succincte l’analyse de l’offre et de la demande (section),
stratégie commerciale et analyse de la concurrence (section III).

SECTION I : ANALYSE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE

1) Echantillonnage

Nous avons interrogé 20 exportateurs de cacao pour savoir si les besoins existent :

2) Exportez-vous le cacao?

Réponses Effectifs Pourcentages


oui 19 99%
Non 1 1%

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3) Où procurez –vous le cacao ?

Lieux Effectifs Pourcentages


Paysans 2 10%
Coopérations 10 50%
GIC 4 20%
Industrielles 4 20%

4) Achetez-vous le cacao ?

Réponses Effectifs Pourcentages


Oui 18 95%
Non 2 5%

5) A quel prix achetez-vous le cacao ?

Montant Effectifs Pourcentage


500f 5 25%
600f 4 20%
Les prix sont variables 11 55%
Total 20 100%

6) Quel type d’activité exercez-vous en matière de cacao ?

Activités Effectifs Pourcentages


Planteurs 9 45%
Exportateur 5 25%
Travailleur dans un GIC 2 10%
de cacao
Travailleur dans une 4 20%
coopérative
TOTAL 20 100%

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7) Interprétation des résultats

Depuis 1960, la production mondiale de cacao a été multipliée par 3 passant de 1,2 à 3,6
millions de tonnes. Cette croissance a été entrecoupée de chocs résultant de politiques
d’ajustements structurels, de l’apparition de ravageurs et de maladies et de mouvements
spéculatifs qui affectent la production. Une cinquantaine de pays de la zone intertropicale
cultivent la fève de cacao ; trois d’entre eux dominent la production mondiale : la Côte
d’Ivoire (39 %), le Ghana (21 %) et l’Indonésie (13 %).

En Côte d'Ivoire et au Ghana, d'où partent 74 % des fèves consommées dans le monde, le
temps sec qui a marqué les premiers mois de l'année a endommagé les cultures. L'harmattan
n'avait pas soufflé ainsi depuis des décennies. La récolte intermédiaire, démarrée en avril, est
donc moins bonne que prévu et les fèves sont plus petites, car elles ont reçu moins d'eau.
Conséquence, l'Organisation internationale du cacao (Ico) a de nouveau revu en baisse sa
prévision de production : elle atteindra, selon elle, 4,039 millions de tonnes cette année, après
4,192 millions l'an dernier.

Pour autant, la perspective d'une récolte moins importante que prévue ne se reflète pas, à
première vue, dans les marchés à terme à Londres ni à New York, où les cours ont baissé de
10 % environ depuis un mois. Car si les traders s'accordent à dire que le marché mondial du
cacao sera déficitaire cette année, les estimations varient fortement. Ainsi, Cargill anticipe un
déficit de 160.000 tonnes, tandis que son concurrent Olam International table sur une
différence de 308.000 tonnes entre l'offre et la demande... ce qui serait du jamais-vu depuis
plus de trente ans. La qualité médiocre des fèves pourrait même porter le déficit de cacao «
exportable » à 400.000 tonnes, selon Olam.

Pourquoi un tel écart dans les prévisions des géants de la transformation du cacao ? Elle
est en fait liée à leur vision de la consommation. Interrogé par Reuters, le responsable du
trading de cacao de Cargill justifie sa prévision, évoquant « une demande faible pour les
produits à base de cacao de la part des pays émergents, qui étaient censés être les moteurs de
croissance pour l'industrie du chocolat ». La Chine, notamment, est moins au rendez-vous.
Hershey, le plus grand fabricant américain déjà marqué par une consommation qui stagne en
Amérique du Nord, a récemment revu en baisse ses prévisions de vente pour 2016.

Au-delà, les analystes soulignent que le marché mondial devrait de nouveau être
généreusement fourni dès l'an prochain.

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Les produits à base de cacao restent principalement fabriqués et consommés dans les pays
industrialisés : les Européens sont de loin les plus gros consommateurs, suivis des Américains
du Nord. Depuis 2013, les marchés émergents (Chine) jouent également un rôle important
dans l'évolution de la demande. Outre l'alimentation, le cacao entre aussi marginalement dans
la composition de tabacs ou de cosmétiques.

Sources : www.lesechos.fr

8) Analyse de l’offre

En 2013, la production mondiale de fèves de cacao provenait à environ 70% d'Afrique de


l'Ouest dans un marché massivement dominé par la Côte d'Ivoire, à l'origine d'un tiers de la
production mondiale. Sur le même continent, le Ghana a massivement investi dans la culture
de cacao, devenant le troisième producteur mondial après l'Indonésie. À eux seuls, les trois
premiers producteurs mondiaux représentent 70% de l'offre totale selon les données du FAO.
La récolte et le séchage des fèves nécessitent une main-d’œuvre importante : hormis quelques
pays comme le Brésil, où il est transformé et consommé sur place, le cacao est essentiellement
une culture d'exportation, souvent sous forme de fèves non transformées. De ce fait, nous
offrons aux exportateurs des fèves de cacao.

SECTION II : STRATEGIE COMMERCIALE ET ANALYSE


DE LA CONCURRENCE

I. ANALYSE DE LA CONCURRENCE

Le cacao a également perdu de son importance dans l’économie camerounaise, bien que la
production soit restée relativement stable. Le début des années 90 a été caractérisé par un
fléchissement temporaire du volume de production, associé à des difficultés ressenties
pendant le processus de libéralisation des opérations de commercialisation de cacao jusque-là
contrôlées par l’État. Il n’en demeure pas moins que la valeur des exportations de cacao n’a
cessé de diminuer depuis les années 80, suivant dans l’ensemble les cours du cacao. La part
de moins en moins grande du cacao dans les recettes à l’exportation du Cameroun reflète

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également dans une certaine mesure la diversification de l’économie nationale. Néanmoins, sa


contribution, qui atteint entre 5 % et10 % du total des recettes à l’exportation, reste
significative.
Puisqu’il est important pour toute organisation désireuse de vivre et non de survivre de
mener une étude approfondie sur ses concurrents afin de savoir la stratégie de positionnement
à adopter pour acquérir la part de marché. C’est alors que nous avons pu identifier les
concurrents directs et les concurrents indirects :

1) La concurrence directe est l’ensemble des organisations proposants les services


similaires ou pouvant satisfaire les mêmes besoins que ceux satisfaits par notre projet.
Ainsi, Nous avons pu identifier dans l’ensemble les GIC, les industries.et la
SODECAO.
 Atouts : populaires, polyvalents, expérimentés.
 Faiblesse : prix des honoraires élevés.

2) La concurrence indirecte par ailleurs est l’ensemble des moyens ou systèmes


pouvant obliger ou influencer sur la satisfaction des besoins décrits. Nous remarquons
les paysans, les agriculteurs.
• Atouts : producteurs, propriétaires d’un terrain.
• Faiblesses : manque de finances, sous information.

II. STRATEGIE COMMERCIALE

Pour que les producteurs puissent récolter le fruit de leur travail, il faut qu’il existe un
circuit allant de l’exploitation jusqu’au port d’exportation. Par le passé, c’étaient
habituellement les gouvernements qui établissaient des organisations structurées, dont
l’objectif était la protection des producteurs contre les aléas du marché mondial.
Les approches adoptées pour la commercialisation du cacao par les pays producteurs étaient
généralement différentes d’une région à l’autre et fonction de leur héritage colonial. Le
Ghana, le Nigéria, la Sierra Leone et quelques pays des Caraïbes et du Pacifique ont opté pour
les Offices de commercialisation. Il s’agissait d’organismes statutaires qui achetaient le cacao
aux producteurs à un prix déterminé pour la campagne, et qui agissaient en tant que
principaux vendeurs et exportateurs vers le marché mondial sous un seul nom. Le prix offert
au producteur était fixé à un niveau suffisamment bas pour que les organismes enregistrent un

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bénéfice, lequel était utilisé pour couvrir les frais de fonctionnement et accumuler des
réserves pour le cas où les cours du marché mondial devraient passer en dessous des prix
payés aux producteurs. La Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Togo ont adopté le système de la
Caisse de stabilisation. Dans ce cadre-là, des intermédiaires indépendants (traitants)
achetaient le cacao aux producteurs à un prix fixé au cours de la campagne.
Après avoir reçu l’autorisation de la caisse, des sociétés d’exportation privées
vendaient le cacao en tant que mandants sur le marché mondial sous leurs propres noms et
marques. La différence entre le prix payé au producteur et celui obtenu sur le marché mondial
était aussi utilisée pour couvrir les frais et accumuler des réserves. En Amérique latine, là
encore diverses approches ont été testées. Certains pays se sont essayés aux offices de
commercialisation ou aux coopératives monopolistiques (Mexique, Venezuela), certains avec
des droits d’affiliation très bas et un contrôle minimum de la part des pouvoirs publics sur les
ventes(Brésil), alors que d’autres se sont tournés vers le marché libre (République
dominicaine). Les régions productrices les plus récentes dans les pays riverains du Pacifique
(Indonésie, Malaisie) ont opté pour le marché libre. Pour notre projet, nous optons pour les
stratégies vente bord champs et au port.
La distribution est une technique permettant d’acheminer le produit vers le consommateur. Il
s’agit des stratégies marketing qui regroupent l’ensemble des techniques mises au point pour
favoriser la vente d’un produit ou d’un service.
Il existe 03 types de distribution :
• Distribution exclusive : il s’agit ici de livrer le produit cacao à une seule personne qui
à son tour va se charger de le distribuer à d’autres selon les commodités.
• Distribution sélective : livraison du produit cacao à une clientèle sélectionnée.
• Distribution intensive : c’est la vulgarisation de la distribution.
Nous nous proposerons de commercialiser de façon exclusive, c’est-à-dire dans les sociétés
industrielles et même les points de presse. L’avantage pour nous est le faible coût
d’intermédiation et de stockage.

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Tableau 3 : production nationale du cacao

Région Département Superficie Production Superficie Production

2007 2007 2008 2008


ADAMAOUA DJEREM 114 1845 98 1845
Faro et Deo 43 300 41 300
Mayo Banyo 69 410 69 410

Mbéré 458 3598 800 3598

CENTRE Haute-Sanaga 9499 141914 9612 151914


Lekié 7010 87874 7019 88874
Mbam et 6023 61241 5901 68241
Inoubou
Mbam et Kim 6824 1200 7015 74398
Mefou et 5322 3500 5402 53169
AFAMBA
Mefou et Akone 2412 250 2399 1806

Mfoundi 1337 3150 1337 12044

Nyong et Kellé 6125 940 6138 45008


Nyong et 3445 8500 4105 52799
Mfoumou
Nyong et So’o 5484 1250 6035 69014
OUEST Noun 10008 2225 9957 156971
Menoua 18002 9000 18459 230011
Hauts plateaux 81451 775 8546 121478
Bamboutous 10084 9500 9987 170458
EBOLOWA Mongo 9148 3075 8975 150171

Nkam 4570 6500 6601 44147


Sanaga Maritime 8693 8875 10025 173700

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CHAPITRE III : FAISABILITE


TECHNIQUE

Le but de toute organisation est la production des biens et services destinés à la


consommation. Ainsi, pour produire ceux-ci, l’organisation a besoin d’un certain nombre
d’éléments (matériels et immatériels) pour son activité et d’un système bien défini.

SECTION I : ETUDE TECHNIQUE

D’une manière générale, cette section permettra de planifier les principales activités
opérationnelles de notre société et les besoins en main d’œuvre.

I. LE CYCLE DE PRODUCTION

La production est l’axe par lequel certains agents économiques s’engagent à fabriquer les
biens et services à partir de la combinaison des facteurs de production disponibles. Autrement
dit, c’est la transformation d’un bien à un autre. Pour maximiser l’efficacité du cycle de
production, l’entrepreneur doit concevoir et assurer la préparation et la fabrication de ses
produits.

L’étude technique de notre cycle de production se subdivise en rubriques suivantes.

1) L’approvisionnement

Il consistera à mettre à la disposition de l’entreprise les graines de cacao. Pour cette


acquisition, nous avons choisi de nous approvisionner dans la réserve de l’expert que nous
avons consulté, qui est située à quelques kilomètres de FOUMBAN, 2320 cabosses de cacao.
Ces graines seront ensuite transportées sur notre site de production.

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

2) L’aménagement

La mise en place de cette plantation s’effectuera sur trois hectares de terrain qui
devront subir un défrichage, un abatage et un piquetage en début de mois d’avril 2018. Aussi
il faut noter que le matériel d’exploitation, le matériel de bureau et les produits seront stockés
dans un local à plusieurs salles situées à trois kilomètres du champ.

3) Le produit cacao

Le cacao, malgré sa capacité à s’adapter à des écosystèmes variés et son fort potentiel
de production en matière comestible, reste une culture marginale au regard des potentialités
qu’il offre.

Le site choisi (FOUMBAN « MANGUIEMBOU ») situé dans la région de l’OUEST


et plus précisément dans le département du NOUN, doit être facile d’accès, bien exposé à la
lumière et à l’abri des grands vents. Grâce à sa pluviosité intense et aux conditions
climatiques favorables, ce dernier est doté d’un espace vert (la végétation) libre et fiable pour
la culture du cacao. En plus, il est doté d’un terrain vierge et fertile car il est riche en matière
organique pour la pérennité du sol. Les terrains plats présentant un bon drainage sont
préférables aux terrains trop en pente qui favorisent l’érosion et la perte de la fertilité, et
constituent un risque à cause des vents. On peut aussi travailler sur des jachères moyennes en
fonction du niveau de reconstitution de la matière végétale.

II. LES TECHNIQUES CULTURALES

La nouvelle plantation est créée par défrichement direct de la forêt. Le défrichement


systématique du sous-bois suivi d’un abatage est effectué quelques semaines avant la mise en
place de la culture. Cette activité est accompagnée d’un brûlis de la masse végétale sèche.
Puis l’on procède au piquetage, à la Trouaison, au planning élucidé ci-dessous. Le cacao peut
se cultiver en association avec d’autres cultures compatibles telles que la banane plantain, le
macabo, le manioc ou en culture pure. En culture pure, chaque parcelle doit être composée
d’un cultivar. Les parcelles doivent être aussi homogènes que possibles en sélectionnant le
même type de matériel végétal (plant ou rejet) à l’intérieur d’une même parcelle.

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

La densité des plants est en fonction des caractéristiques du climat, de la richesse du


sol, de la durée prévisionnelle de la plantation et des cultivars utilisés. Plus les densités seront
élevées, plus les cycles seront longs et plus les poids des fèves seront faibles. En culture pure,
des écartements de 4m x 3 ou 3m x 3 permettent d’obtenir 1777 à 2600 plants/ha. En culture
associée, les écartements de 4m x 4 ou 4m x 2 permettent d’exploiter les espaces entre les
plants de cacaoyers. Pour les cultures vivrières, nous observerons un faible pourcentage de
pieds de récolte à partir de la troisième année, à cause de l’augmentation de la pression
parasitaire et de la réduction de la fertilité des sols, un seul plant doit être laissé après la
récolte sur la pie-mère. Les parties intégrantes de la culture sont :

1) Piquetage

Il consiste à matérialiser sur le terrain les emplacements des trous avec des jalons
d’environs 2m de haut suivant les écartements indiqués ci- dessus.

2) Trouaison

Le cacaoyer n’exige pas dans les conditions de culture non mécanisée, un travail
particulier du sol. Les trous des pépites de cacao de 30cm x 30cm x 30cm offrent les meilleurs
résultats. Pendant cette opération, prendre soin de séparer la terre de surface (11-16cm) riche
en humus de la terre en profondeur.

3) Le désherbage

Désherber le cacaoyer régulièrement pendant les six premiers mois de la plantation en


utilisant la machette ou un herbicide. L’application d’herbicides se fait lorsque les mauvaises
herbes ont entre 10 et 20cm. Si elles sont plus hautes, il est nécessaire de les couper à la
machette. L’herbicide doit être appliqué à la repousse et ne doit jamais toucher les cacaoyers.

4) Toilettage

Supprimer les veilles sèches qui pendent le long du faux-tronc. Ne pas couper les
feuilles vertes sur le cacaoyer indispensables à la maturité du cabossage. Eviter d’entasser au
pied des cacaoyers les herbes, les feuilles mortes, les morceaux de faux-troncs et autres débris
coupes du champ ; cela sert de refuge aux insectes et larves.

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

5) Fertilisation

Tout apport de résidus de culture et de désherbage est vivement conseillé. L’apport de


fumier animal doit se faire en période de pluies. On veillera à ne pas l’épandre trop près de la
plante car l’excès de chaleur dû à la décomposition du fumier peut faire dépérir le cacaoyer.
Un complément de fumure minérale peut être fourni en fonction du type de sol et de l’apport
de résidus organiques. Il faut restituer au sol, les éléments tirés par le cacaoyer pour espérer
maintenir les rendements à un niveau élevé :

• Apporter par an et pour un hectare environ 15 à 20 tonnes (150 à 200 sacs de 100kg)
de compost. Ceci revient à mettre dans chaque trou au moment de la récolte, 15 à 20kg
de compost mélangé à la terre noire.

• Apporter chaque année, vers le début et vers la fin de la saison pluvieuse, un engrais
complet contenant plus d’azote et de potasse à la dose de 1 à 2kg/cacaoyer/an.
Fractionner cet engrais en deux ou trois apports.

• Hypothèse de travail retenu.

• Superficie 3ha.

• Culture pure.

• Ecartement : 3 x 4m soit une densité de 1450 plants/ha.

SECTION II : GOUVERNANCE DU PROJET

Dans cette partie, il sera question d’énoncer l’organisation de l’organigramme de la


société coopérative et la politique des Ressources Humaines.

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

I. ORGANISATION

1) Organigramme

D’après FAYOL, la structure fonctionnelle est la forme d’organigramme la plus


simplifiée et la plus répandue dans les PME. Elle prévoit le principe de spécialisation.

Dans notre société, la Direction Générale est représentée par le chef d’entreprise qui
dirige un effectif allant de 05 à 15 employés. Ainsi, plus le nombre d’employés est réduit,
plus la qualification de chacun d’eux est grande. Ceci permet une gestion ponctuelle,
immédiate, efficace et individuelle de chaque travailleur à travers la proportion de sa place au
sein du nombre limité des salariés.

Au plan structurel, la proximité hiérarchique et l’effectif réduit donnent lieu à une


gestion centralisée des moyens humains par le dirigeant sans pour autant passer par un
intermédiaire. Cette gestion se fait également à travers la cohésion directe entre les employés
afin d’en suivre leur évolution et de leur encadrer de manière continue.

2) Fonctionnement

Les postes, les missions et les compétences sont représentés ci-dessous :

POSTES EFFECTIF MISSIONS PROFIL REQUIS

Agronome 01 S’assurer de la gestion Bac + 3 en agronomie et avoir


« conseillers comptable de l’entreprise une expérience de 05ans dans
en le projet
agriculture »

Techniciens 01 Gérer les machines Bac technique

Ouvriers 20 Gérer les plantations et la récolte BEPC PROBATOIRE

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

II. POLITIQUES RH

1) Le recrutement

Il est question pour nous de déterminer les différents processus afin d’acquérir plus de
personnel. Le recrutement se fait à travers la perception du besoin de notre société
notamment :

• L’identification du poste à occuper ;

• Etude du dossier (CV) ;

• Entretien ;

• Présélection ;

• Sélection ;

• Embauche ;

• Intégration et immatriculation à la CNPS.

Pour qu’un candidat soit recruté, l’entreprise utilise les voies et moyens tels que : les medias,
les affiches, la communication, le lobbying, les presses, la sensibilisation et la mobilisation,
voire même la campagne publicitaire.

2) Les techniques de motivation

La motivation est une force qui pousse l’individu à satisfaire ses besoins, ses désirs, ses
pulsions et qui détermine un comportement visant à réduire un état de tension et donc à
rétablir un équilibre à moyen et à long termes. Bien que des techniques soient appliquées dans
les organisations, il n’existe aucune technique miracle mais on doit les adopter selon
l’organisation. Pour motiver le personnel de la société coopérative, il faut :

 Enrichir les tâches ;


 Améliorer le rendement satisfaisant ;
 Utiliser au maximum les talents et capacités individuels ;
 Humaniser le travail ;
 Aptitude à l’écoute.

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

3) Management

Il se dégage 04 styles de management :

 Style autoritaire exploiteur : management par la peur et la contrainte.

 Style autoritaire paternaliste : il repose sur des sanctions positives, les informations
remontent de la base.

 Style consultatif : bonne communication, verticale et horizontale (entre différents


services).

 Style participatif : groupe de travail très favorisé, véritable rôle décisionnaire, la


direction fixe les objectifs et le travail en collaboration avec les employés pour la
réalisation des performances.

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

CHAPITRE IV : FAISABILITE
FINANCIERE

Ce chapitre présentera les besoins en investissement nécessaires à la réalisation du


projet CACAO OUEST. Elle évaluera ses besoins et présentera son coût, ses prévisions de
charges et de ventes et son mode de fonctionnement.

Il est à souligner que le projet que l’on propose de réaliser n’est faisable que s’il peut
générer des ressources d’un montant supérieur ou égal à ce qu’on y engage.

SECTION I : EVALUATION DES BESOINS

On distingue les besoins en investissement et les besoins d’exploitation.

I. BESOINS EN INVESTISSEMENT

Les besoins en investissement sont des besoins à long terme. Il correspond à l’actif
immobilisé qui sera subdivisé comme suit :

 Acquisition du terrain et construction du local

Tableau 4 : Acquisitions bien immobiliers

Désignation Quantité Prix unitaire Total


Acquisition terrain 3Ha 3 500 000f 10 500 000f
Construction du local 01 5 000 000f 5 000 000f
Total 15 500 000f
Sources : Par nous

 Frais d’établissement, matériel de bureau

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

Tableau 5 : frais d’établissement, matériel de bureau

Désignation Quantité Prix unitaire Total


Frais de constitution de la Forfait 500000f 500000f
société
Matériel informatique Forfait 400000f 400000f
Ordinateur portable
Matériel bureautique Forfait 50000f 50000f
Mobilier de bureau Forfait 500000f 500000f
Imprimante 01 400000f 400000f
Téléviseur 01 50000f 50000f
Total 1 1900000f
Matériel roulant
Camion 01 1500000f 1500000f
Total 2 1500000f

Sources : Par nous


Il s’agit des besoins pour le fonctionnement quotidien de la plantation. Il s’agit de
l’actif circulant. Les tableaux ci-dessous présentent les besoins en matériel, en intrants et en
main d’œuvre.

Tableau 6 : besoin en matériel

Matériels Quantités Prix unitaire en Prix total en FCFA


FCFA
Machettes 5 2000f 10000f
Limes 5 1000f 5000f
Pioches 4 5000f 20000f
Pelles plates et 4 3000f 12000f
rondes
Ficelle 5 1000f 5000f
Brouette 2 7500f 15000f
Total 1 67000f
Sources : Par nous

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Tableau 7 : besoin en entrant et main d’œuvre

INTRANTS Quantité Prix unitaire Prix total


Pépites 150 2700f 405000f
Transport pépites 2 25000f 50000f
Engrais (25 kg) 2 26000f 52000f
Fientes de poulets 200 1000f 200000f
(100kg)
Pesticides (2 litres) 2 15000f 30000f
Total 2 685000f
ETAPE Quantité Prix unitaire Prix total
Mise en champ 20 1500f 30000f
(main d’œuvre pour
2 hectares)
Abattage (main 30 3000f 90000f
d’œuvre pour 2
hectares)
Défrichage (main 5 3000ff 15000f
d’œuvre pour 2
hectares)
Préparation des rejets 25 3000f 75000f
(main d’œuvre pour
2 hectares)
Piquetage et 10 3000f 30000
trouaison (main
d’œuvre pour 2
hectares)
Mise en terre (main 25 3000f 75000f
d’œuvre pour 2
hectares)
Entretien (main 15 5000f 75000f
d’œuvre pour 2
hectares)
Fertilisation (2 fois) 10 3000f 30000f

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Transport 3 50000f 150000f


Récolte (main 10 3000f 30000
d’œuvre pour 2
hectares)
Total 3 600000f
Total général 1352000
Sources : Par nous

Tableau 8 : Tableau des amortissements des équipements et du matériel au bureau

Matériels Valeur Durée Annuité VNC VNC VNC VNC


de vie 2023 2024 2025 2026
Matériel 100 000 300 000 200 000 100 000 0
informatique 400 000 4
Ordinateur
portable
Mobilier de 500 000 4 125 000 375 000 250 000 125 000 0
bureau
Imprimante 400 000 4 100 000 300 000 200 000 100 000 0

Téléviseurs 50 000 4 12 500 37 500 25 000 12 500 0

Camions 15000 5 3 000 12000000 9000000 6000000 3000000


000 000
Sources : Par nous

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Tableau 9 : amortissement du matériel

Matériels Valeur Durée Annuité VNC VNC VNC VNC


de vie 2023 2024 2025 2026
Machettes 10 000 2 5 000 5 000 0 0 0

Limes 5 000 5 1 000 4 000 3 000 2 000 1 000

Pelles plates 12 000 5 2 400 9 600 7 200 4 800 2 400


et rondes
Brouettes 15 000 5 3 000 12 000 9 000 6 000 3 000

Pioches 20 000 5 4 000 16 000 12 000 8 000 4 000

Sources : Par nous

 L’amortissement de l’emprunt

L’emprunt contacté est de 4 800 000, il sera remboursé sur une période de 5 ans ; Le taux
d’intérêt est de 8%

L’intérêt s’élève à 384 000, le montant à rembourser est de 5 184 000

Tableau 10 : Amortissement et emprunt

Valeurs Valeurs Taux intérêts Amortissements Annuité VNC


initiales
1 4 800 000 8% 76 800f 960 000 1 036 800 3 840 000
2 3 840 000 8% 76 800f 960 000 2 073 600 2 880 000
3 2 880 000 8% 76 800f 960 000 3 110 400 1 920 000
4 1 920 000 8% 76 800f 960 000 4 147 200 960 000
5 960000 8% 76 800f 960 000 5 184 000 0
Total 384 000f 4 800 000

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 Prévision des ventes

Il est supposé ici que nous enregistrerons des pertes pré et post récolte de l’ordre
de 10 ; ainsi sur les 2 700 Pépinières, nous supposons que nous obtiendrons 2 430 fèves.

Tableau 11 : ventes prévisionnelles des fèves de cacao

Années Quantités Prix unitaire Prix total

2023 2 430 3 000f 7 290 000f

2024 2 430 3 000f 7 290 000f

2025 2 430 3 000f 7 290 000f

2026 2 430 3 000f 7 290 000f

Total 1 29 160 000f

Source : par nous

Tableau 12 : ventes prévisionnelles des cabosses

Nous supposons que chaque cacaoyer donnera 05 cabosses qui seront vendues

Années Quantités Prix unitaire Prix total

2023 4 860 500f 2 430 000f

2024 4 860 500f 2 430 000f

2025 4 860 500f 2 430 000f

2026 4 860 500f 2 430 000f

Total 2 9 720 000f

Source : par nous

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Tableau13 : montant prévisionnel des fèves et cabosses de cacao

Le montant des ventes prévisionnelles des fèves et les cabosses de cacao sont récapitulés dans
le tableau ci-dessous

Fèves cabosses
Années Quantités Prix Prix total Quantités Prix Prix total Total
unitaire unitaire
2023 2 430 3000f 7 290 000f 4 860f 500f 2 430 000f 9 720 000f

2024 2 430 3000f 7 290 000f 4 860f 500f 2 430 000f 9 720 000f

2025 2 430 3000f 7 290 000f 4 860f 500f 2 430 000f 9 720 000f

2026 2 430 3000f 7 290 000f 4 860f 500f 2 430 000f 9 720 000f

Total 9 720 3000f 29 160 000f 19 440f 500f 9 720 000f 38 880 000f

Source : par nous

Tableau 14 : compte d’exploitation prévisionnel

CHARGES DE PRODUCTION

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2023 2024 2025 2026 Total


Qu Prix Prix Qua Prix Prix Quan Prix Prix Quan Prix Prix
anti unit total ntité unita total tité unitai total tité unit total
té aire ire re aire
Cabos 2 700f 1 890 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 890 0
ses de 700 000f 00f
cacao
Intran 1 307 307 0 1 307 0 307 0 1 307 0 307 00 1 307 307 00 1 228 0
ts 000f 00f 00f 00f 00f 0f 000f 0f 00f
Petits 1 67 0 67 00 0 0 0 0 0 0 0 0 0 67 000f
matéri 00f 0f
els
Main 1 600 600 0 1 330 0 330 0 1 330 0 330 00 330 330 330 00 1 590 0
d’œuv 000f 00f 00f 00f 00f 0f 00Of 000f 0f 00f
re et
condu
ite
des
travau
x
Total 2 864 000f 637 000f 637 000f 637 000f 4 775
des 000f
charg
es
PRODUITS
Fèves 2 3 7 290 2 430f 3 000 7 290 2 43 3 00 7 290 2 430f 3 000 7 290 2 916
de 430 00 000 f 000f 0f 0f 000f f 000f 000f
cacao 0f
Cabos 4 50 2 430 4 860f 500f 2 430 4 86 500f 2 430 4 860f 500f 2 430 9 720
ses de 860 0f 000 000f 0f 000f 000f 000f
cacao
Total 9 720 000f 9 720 000f 9 720 000f 9 720 000f 38 880
produ 000f
it
Résult 6 856 000f 9 083 000f 9 083 000f 9 083 000f 34 105 000f
at Net

Les opérations de piquetages trouaison, de préparation des pépinières et de mise en


terre ne seront plus effectuées à partir de 2018.
Les charges totales d’exploitation après 04 années sont de 4 775 000 FCFA, tandis que les
recettes sont estimées 38 880 000.Ce qui fait une marge bénéficiaire de 34 105 000 FCFA
après 04 ans.

SECTION II : BILAN D’OUVERTURE

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

I. GENERALITES

1. Définition

Le bilan représente l’état du patrimoine de l’entreprise à une période bien déterminée. Ce


patrimoine représente l’ensemble des biens et dettes d’une entreprise à une certaine période. Il
est composé de deux groupes de capitaux : l’Actif et le Passif.

2. L’importance du bilan

Le bilan de notre projet tutoré permet d’avoir une visibilité financière, précise et détaillé
d’un projet de création d’entreprise. Celui-ci renseigne sur la rentabilité, motive et favorise
l’octroi du financement par les banques et les micros finance, et également des subventions.

II. PRESENTATION DU BILAN

1. Le Bilan financier

Tableau 15 : le bilan financier

ACTIF PASSIF
ELEMENTS MONTA NTS ELEMENTS MONTANTS
Frais d’établissement 800 000f Capitaux propres 4 000 000f
Terrain 6 000 000f Subvention 8 000 000f
Bâtiment 4 000 000f Emprunt 4 800 000f
Matériel informatique et 1 400 000f Résultat 1000000f
de bureau
Matériel et outillage 67 000f
Matériel de transport 1 500 000f
Matières premières 405 000f
Personnel 600 000f
Banque 2 500 000f
Caisse 528 000f
Total 17 800 000f Total 17 800 000f
Source : par nos soins

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Tableau 16 le bilan en masse

ACTIF PASSIF
ELEMENTS MONTANTS ELEMENTS MONTANTS
Actif immobilisé 1 376 000f Capitaux 1 880 000f
permanents
Actif circulant 405 000f Passif circulant 0
Trésorerie actif 99000f Trésorerie passif 0
Total actif 1 880 000f Total passif 1 880 000f
Source : par nos soins

NB : S’agissant du salaire des ouvriers, on les négocie par kg des fèves de cacao récolté. Il est
généralement en moyenne de 500Fcfa sur chaque kg récolté. Sachant qu’un hectare de cacao
produits au moins 2 430 cabosses.

CHAPITRE V : ANALYSE
PREVISIONNELLE DE
L’EXPLOITATIONET ETUDE DE LA
RENTABILITE
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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

SECTION I : ETUDE DE LA RENTABILITE

Les besoins financiers de CACAO sont supposés être changés pendant les quatre
premières années.

I. EVALUATION DU FOND DE ROULEMENT ET DU COUT TOTAL PROJET

Le fonds de roulement est la partie des capitaux permanents qui concourent au


financement de l’actif circulant. En d’autres termes, pour assurer le bon fonctionnement de
l’entreprise, il convient de déterminer les sommes d’argent qui seront nécessaires pour que
l’entreprise soit en mesure de faire face à ces obligations durant les premiers mois.

Il est donc le financement nécessaire aux promoteurs que nous sommes en attendant que
les clients règlent les ventes. Nous avons utilisé la formule suivante :

FONDS DE ROULEMENT = CAPITAUX PERMANENTS - ACTIF IMMOBILISE

= 1 880 000 – 1 376 000

= 504000

FDR= 504000 F CFA

NB : Le fonds de roulement étant positif, ce projet est dont rentable.

 Besoin en fonds de roulement

BFDR = ACTIF CIRCULANT – PASSIF CIRCULANT


= 405 000 – 0
=405 000 F CFA

 Trésorerie nette

TN = FDR – BFR

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

AN : 504000 – 405 000


TN = 99000 FCFA

II. CALCUL DE LA VALEUR ACTUELLE NETTE

La valeur actuelle nette qui est un indicateur permettant de mesurer ou d’estimer la


rentabilité, représente l’enrichissement supplémentaire d’un investissement en comparaison
avec ce qui avait été exigé comme étant le minimum à réaliser par les investisseurs. La
formule de la VAN est la suivante :

VAN = ∑ CF (1+i)-t –I0

CF = Recette annuelle ; t= année ; I0 = investissement ; i = 8%


Application numérique : 9720000 (1+0,08)-1+ 9720000 (1+0,08)-2+ 9720000 (1+0,08)-3+
9720000 (1+0,08)-4-17800000=6061373
VAN= 6061373 VAN > 0
La VAN est positive donc l’investissement est très rentable.

SECTION II : LES PRINCIPAUX RISQUES


D’EXPLOITATION DU PROJET

L’un des principaux traits communs du profil d’un créateur d’entreprise est d’avoir le
goût du risque. Tout entrepreneur doit donc avoir mesuré tous les risques liés à l’exploitation
de son projet, afin de pouvoir les surmonter. C’est ainsi que les différents risques
d’exploitation de notre projet de création d’une plantation de cacao sont :

1. Conflit foncier

Les litiges fonciers pourront mettre les associés dans de grosses difficultés d’exploiter leur
plantation. Ces litiges pourront émaner d’une confusion entre ceux qui se réclament être les
variables propriétaires et ceux qui ne le seront pas du tout.

2. Mauvaise Gestion

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

Cette situation pourra détériorer ou dégrader les rapports entre les associés. Ici, les litiges
interpersonnels pourront s’installer et cela pourra ainsi freiner l’exploitation et les objectifs
fixés ne seront aucunement atteints.

3. Abus de confiance ou escroquerie des ouvriers

Les comportements déplorables des ouvriers peuvent empêcher l’atteinte des objectifs et
ralentir le développement de la plantation. C’est le cas par exemple de l’utilisation des
mauvais engrais et des herbicides de mauvaises qualités. Cette situation portera atteinte à la
plantation et dont sa production. C’est également le cas dans la déclaration d’un nombre fictif
de kilogramme de cacao récolté par rapport à la réalité.

4. Le décès

Les décès ici peuvent concerner un associé ou alors deux :


Pour ce qui est du décès d’un associé, elle pourra être une situation démotivante pour l’autre
survivante :

Le décès de deux associés pendant le processus de production de la plantation, mettra fin à


l’exploitation de la plantation.

5. Les catastrophes naturelles

Les circonstances des catastrophes naturelles pourront détruire tout ou une partie de la
plantation. Ce qui sera un déluge pour les associés.

SECTION III : IMPACT DU PROJET

1. Impact économique

La mise sur pied de notre projet permettra à l’Etat camerounais de percevoir au moins les
impôts et taxes sources de recettes pour l’économie du pays. En effet, de par le paiement des
effectifs de ses collaborateurs, l’organisation pourra améliorer les conditions de vie et
accroître le revenu des populations.

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

2. Impact social

L’agriculture urbaine facilite les échanges intergénérationnels et interculturels. Désormais,


elle pourra constituer un loisir. Par ailleurs, elle permet de rendre les aliments de bonne
qualité plus accessibles par la réduction de leur coût. L’agriculture urbaine permet une bonne
cohésion sociale et un esprit de collectivité.

En mettant ce document sur pied de nouveaux emplois seront créés ; ce qui contribuera à la
diminution du chômage et de la pauvreté. De plus, cela limitera la déviance des jeunes et la
dérive des mœurs.

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CONCLUSION GENERALE

Pour l’obtention du diplôme d’étude professionnelle en gestion des ressources


humaines ,nous avons effectué des recherches pour la création d’un projet tutoré de mise en
place d’une plantation qui sera suivie d’une épreuve théorique afin de marquer la fin de notre
formation professionnelle 2ème année .Ces recherches ont portées sur le thème la création
d’une PLANTATION DE CACAO .L’agriculture de nos jours est devenue un travail pour les
citoyens camerounais pas comme autrefois ou ce métier était perçu comme sous métier où ce
ne sont que les villageois qui pouvaient et devaient l’exercer. Aller dans les champs comme
notre président S.E. PAUL BIYA nous a fait comprendre lors de son discours du 10 février
2016 que tous les jeunes devraient se mettre dans l’agriculture car de nos jours c’est une
activité qui rapporte gros, qui ne se considère plus comme celle réservée uniquement aux
villageois. Le choix de ce projet pour nous était d’abord de montrer que tout activité si elle est
effectuée par amour, ne peut que produire une bonne semence et récolte le meilleur à son
terme et ensuite de faire appliquer ce qui nous a été enseignés pendant deux ans de formation
et nous a permis de comprendre le monde des affaires. Comme l’a dit notre Chef de L’Etat
« La terre ne trompe jamais ».

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BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES :

 Bamou E.Douya E (2000) «agriculture et nouveau programme des négociations de


l’OMC des années 2000 : analyse économique des intérêts et options politiques du
Cameroun», contribution au projet conjoint Banque Mondial et consortium de la
recherche économique en Afrique(CREA);
 Banque Mondiale (2008), rapport sur développement dans le monde :
l’agriculture au service du développement Banque Mondiale ;
 Annuaire cacao 2010 parution 2011 version définitive ;
 Annuaire des statistiques du secteur agricole campagne 2007 et 2008 MINAGRI
février 2010 ;
 Cameroun stratégies sectorielles sur le CACAO et le manioc OMC janvier 2011 ;
 ORSTOM III ? 3-1996 ? L’ECONOMIE CACAYOERE DU CAMEROUN PAR
J. CHAMPAUD ;
 Psychologie sociale, M. NGOUGNI Jean, édition RH consulting, 2012.

Webographie :

o www.trader-finance.fr
o www.lecacao.org
o www.lesechos.fr

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PROJET TUTORE : PLANTATION DE CACAO

TABLE DES MATIERES

DEDICACE_________________________________________________________________I
REMERCIEMENTS_________________________________________________________II
LISTE DES TABLEAUX_____________________________________________________III
FICHE SIGNALETIQUE DU PROJET_________________________________________IV
RESUME__________________________________________________________________V
ABSTRACT________________________________________________________________VI
SOMMAIRE_______________________________________________________________VII
LISTE DES ABREVIATIONS________________________________________________VIII
INTRODUCTION GENERALE________________________________________________1
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET___________________________________2
SECTION I : PRESENTATION DU PROJET________________________________________2
I. DESCRIPTION DU PROJET________________________________________________________2
1) Finalité et objectif________________________________________________________________2
2) Zone d’activité__________________________________________________________________3
II. OBJECTIFS ET CHOIX DU PROJET________________________________________________4

SECTION II : FORME, ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT____________________6


I. TAILLE OU FORME______________________________________________________________6
II. ORGANISATION, FONTIONNEMENT ET PRESENTATION DES PROMOTEURS________6
1) Statut juridique et forme administrative_____________________________________________6
2) Formalités administratives :_______________________________________________________6
3) Pour la société coopérative, il doit indiquer :_________________________________________7

CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE__________________________________________8


SECTION I : ANALYSE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE_________________________8
1) Echantillonnage_________________________________________________________________8
2) Exportez-vous le cacao?___________________________________________________________8
3) Où procurez –vous le cacao ?______________________________________________________9
4) Achetez-vous le cacao ?___________________________________________________________9
5) A quel prix achetez-vous le cacao ?_________________________________________________9
6) Quel type d’activité exercez-vous en matière de cacao ?________________________________9
7) Interprétation des résultats_______________________________________________________10
8) Analyse de l’offre_______________________________________________________________11

SECTION II : STRATEGIE COMMERCIALE ET ANALYSE DE LA CONCURRENCE__11


I. ANALYSE DE LA CONCURRENCE________________________________________________11

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II. STRATEGIE COMMERCIALE____________________________________________________12

CHAPITRE III : FAISABILITE TECHNIQUE__________________________________15


SECTION I : ETUDE TECHNIQUE_______________________________________________15
I. LE CYCLE DE PRODUCTION_____________________________________________________15
1)
L’approvisionnement____________________________________________________________15
2)
L’aménagement________________________________________________________________16
3)
Le produit cacao________________________________________________________________16
II. LES TECHNIQUES CULTURALES________________________________________________16
1) Piquetage______________________________________________________________________17
2) Trouaison_____________________________________________________________________17
3) Le désherbage__________________________________________________________________17
4) Toilettage______________________________________________________________________17
5) Fertilisation____________________________________________________________________18

SECTION II : GOUVERNANCE DU PROJET______________________________________18


I. ORGANISATION________________________________________________________________19
1)
Organigramme_________________________________________________________________19
2)
Fonctionnement________________________________________________________________19
II. POLITIQUES RH________________________________________________________________20
1) Le recrutement_________________________________________________________________20
2) Les techniques de motivation_____________________________________________________20
3) Management___________________________________________________________________21

CHAPITRE IV : FAISABILITE FINANCIERE__________________________________22


SECTION I : EVALUATION DES BESOINS________________________________________22
I. BESOINS EN INVESTISSEMENT__________________________________________________22

SECTION II : BILAN D’OUVERTURE____________________________________________30


I. GENERALITES__________________________________________________________________30
1. Définition______________________________________________________________________30
2. L’importance du bilan___________________________________________________________30
II. PRESENTATION DU BILAN______________________________________________________30
1. Le Bilan financier_______________________________________________________________30

CHAPITRE V : ANALYSE PREVISIONNELLE DE L’EXPLOITATIONET ETUDE DE


LA RENTABILITE__________________________________________________________32
SECTION I : ETUDE DE LA RENTABILITE_______________________________________32
I. EVALUATION DU FOND DE ROULEMENT ET DU COUT TOTAL PROJET____________32
II. CALCUL DE LA VALEUR ACTUELLE NETTE______________________________________33

SECTION II : LES PRINCIPAUX RISQUES D’EXPLOITATION DU PROJET__________33


1. Conflit foncier__________________________________________________________________33
2. Mauvaise Gestion_______________________________________________________________34
3. Abus de confiance ou escroquerie des ouvriers_______________________________________34
4. Le décès_______________________________________________________________________34
5. Les catastrophes naturelles_______________________________________________________34

SECTION III : IMPACT DU PROJET_____________________________________________34


1. Impact économique_____________________________________________________________34

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2. Impact social___________________________________________________________________35

CONCLUSION GENERALE__________________________________________________36
BIBLIOGRAPHIE__________________________________________________________37
TABLE DES MATIERES____________________________________________________38

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