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Agriculture urbaine à Nouakchott

Lutte contre la pauvreté, création d’emplois et


d’autosuffisance économique

PROJET D’ETABLISSEMENT DE CHAMPS


D’AGRICULTURE URBAINE

Tite du projet : Promotion de l’agriculture urbaine et périurbaine


(AUP) ;
Création de jardin maraicher pour la perdition
des fruits légumes à Nouakchott
Zone d’intervention : Ville de Nouakchott les trois (3) Wilayas
Durée : 3ane
Secteur d’intervention : Agriculture
Financement : 172.200MRU
Maitre d’ouvrage : Ministère de l’Emploi de la jeunesse et Sport
(MEJS)

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATIFS

1.1. Situation actuelle de l’agriculture urbaine à Nouakchott


Suit aux différentes visites réalisées dans les lieux de l’agriculture urbaine situés à Nouakchott
à Toujounin, il s’avéré que l’a agriculture existe dans ces quartiers maie pour uniquement
quelques sortes d’herbe tel que : menthe, persil, salade etc. alors que l’espace existe et tous les
phénomènes de réussite d’une véritable culture des légumes et fruits sont favorables

La ville de Nouakchott se caractérise par longue saison humide et une saison pluvieuse de
2 à 3 mois Les températures annuelles moyennes sont supérieures à 25 c l’ année est
caractérisée par une période froide d’ octobre à Mia et une période chaude de Mai à
septembre

Le niveau pluviométrique est compris entre 100 et 200 mm par an Les capacités en eau à
Nouakchott permettent de cultiver des fruits et légumes moyennant une exploitation de eaux
sous – terrains (nappes et autres à) et du réseau d’ Aftout Essahili qui couvre la majorité des
quartiers de la ville

La principale contrainte identifiée à l’ agriculture urbaine à Nouakchott . semble être


l’absence l’agriculture au milieu rural.

1.2. Importance mondiale de l’agriculture urbaine

L’importance socio –économique de l’ agriculture urbaine est peut- être peu connue en
Mauritanie maie elle revêt une grande importance au niveau des paye producteur
particulièrement les paye de l’ Afrique Subsaharien

Aujourd’hui la moitié de la population mondiale est concentrée dans les center urbains
Cette forte croissance urbaines est encore piu perceptible en Afrique particulièrement en

Afrique subsaharienne Certes ce boom démographique est un atout majeur pour les économies
locales mais il pose de véritables enjeux de développement , En effet plongée depuis
plusieurs décennies dans des crises agricoles majeures et récurrentes l’Afrique subsaharienne
est marquée en ce début de 21 IIème siècle par une situation d’insécurité alimentaire
généralisée aussi bien dans les campagnes que dans els villes , Et cette situation risque d’aller
de mal en pis a cause de la propagation de la pandémie du corona virus (COVID 19) de la
faiblesse des ressources des états et la forte croissance démographique enregistrée ces
dernières années

malgré tout cela l’Afrique subsaharienne a les moyens de sortir de cette spirale de crises
économiques dont les causes sont à chercher dans l’inexistence de politiques et programmes
agricoles adéquats au sein des différents états d’ une part et à l’ échelle du continent d’autre
parte . ceci se traduit par la non prise en compte de plusieurs secteurs d’activités qui sont en
mesure de participer à l’ autosuffisance alimentaire dans ces pays , C’est le cas de
l’agriculture urbaine qui contrairement à son caractère de mouvement social auquel elle est
assimilée dans les grandes métropoles des pays riches est une véritable économie dans les
ville d’Afrique subsaharienne , c’est ainsi que l’ agriculture urbaine est définie en Afrique
comme une variété d’activités agricoles et pastorales pouvant prendre place dans les limite
ou en périphérie des agglomérations urbaines (Smith et al ,2004) ,Et c’est dans cette proximité
avec la ville que cette activité tire tout son potentiel économique dont les impacts vont au-
delà même des frontières des grandes agglomérations africaines

En effet l’agriculture urbaine occupe aujourd’hui une place prépondérante dans l’économie
des pays africains En plus de participe à la réduction de la pauvreté en procurant d’importants
revenus aux exploitations familiales et à la réduction de la balance commerciale des pays
concernes grâce aux exportations de ses productions l’ agriculture urbaine constitue de nos
jours le principal grenier agricole de plusieurs ville africaines en dehors des céréales en
assurant une part importante de leurs besoins en légumes et autres produits agricoles ,C’est le
cas à Dakar (Sénégal) ou cette activité assure à hauteur de 70% la demande en légumes
C’ est la mémé tendance qu’on observe dans d’autres villes d’Afrique subsaharienne Tout
comme à Bissau (Guinée Bissau )C’est 90% de la demande en légumes confondus à Bamako
(Mali) (Akinbaminjo2020)

1.3. Activité Génératrice de Revenus et Créatrice d’ emploi

par ailleurs l’agriculture urbaine est un secteur avec un fort potentiel d’ emplois dans un pays
ou la moitié de la population âgée de moins de 25 ans est confrontée à un chômage édénique
Les emploi créés aujourd’hui par l’activité agricole en milieu urbain se chiffrent à des
dizaines de milliers à l’échelle du continent et ceux –ci ne cessent d’augmenter à cause d’une
part du fort taux de chômage dans toutes les villes africaines et d’autre part de
l’attractivité économie de cette activité L’agriculture urbaine favorise la mise en place des
petites et Moyenne Entreprise (PME) pour la commercialisation de la production

1.4 .Rôle et avantage de la création d’agriculture urbaine


l’agriculture urbaine peut contribuer à relever les agricoles pour environ 15000 habitants
et amoindrir les importations des légumes et fruits L’agriculture urbaine constituera les
support d’ une activité commerciale importante entre Nouakchott et le reste du pays et
contribuera à la création d’ emploi et à la stabilisation de la population à équilibre agro
écologique fragile

les avantages socio-économique des l’agriculture urbaine se résumer par


• existante de marchés locaux et régionaux et prix rémunérateur
• Amélioration de la balance commerciale,
• Facilité de transport, de conservation et de commercialisation,
• Production de légumes et fruits bio,
• Création d’emplois durables,
Si on prend en considération ce qui est mentionné ci-dessus et le fait que les conditions
nécessaires pour l’agriculture urbaine sont hautement satisfaites dans le pays, l’établissement
de l’agriculture assurera la génération et l’amélioration des revenus, l’amélioration de la
balance commerciale, la création d’emploi et de financement.
On y peut ajouter les questions liées à la consolidation de la paix et de la sécurité.
En effet, le potentiel du pays en ressources hydriques est estimé à des dizaines de milliards de
mètres cubes par an. Cependant, seulement une partie négligeable de ces ressources est
actuellement utilisée. Le secteur d’agriculture urbaine et périurbaine, une fois établi,
contribuera à l’amélioration du rôle de l’agriculture en tant qu’employeur principal à l’échelle
nationale et le PNB sera aussi amélioré.

II. DESCRIPTION ET OBJECTIFS DU PROJET


2.1. DESCRIPTION
Il s’agit d’un projet de mise en place de champs d’agriculture urbaine de 2000 m² localisés
dans les 3 Wilayas de Nouakchott (Nord, Sud et Ouest)

Le Ministère de l’Emploi de la Jeunesse et des Sports (MEJS) sera chargé de sa mise en œuvre
en partenariat avec le Conseil Mauritanien des Femmes d’Affaires (CMFA).
2.2. OBJECTIFS DU PROJET
2.2.1. l’Objectif principal du projet est de promouvoir et développer l’agriculture urbaines en
vue de contribuer à l’autosuffisance alimentaire, à la lutte contre le chômage, à l’amélioration
des revenus des populations et au renforcement de la paix et de la sécurité.
2.2.2. Les Objectifs spécifiques Les
objectifs spécifiques sont :

• Introduire l’agriculture urbaine comme support dans l’amélioration de la strategie de


l’agriculture en Mauritanie ;
• Créer des champs moderne attribués aux jeunes ;
• Aider les jeunes à mieux gérer et rentabiliser l’agriculture ;
• Renforcer les résiliences des communautés aux effets de la pandémie de la COVID
19 ;
• Renforcer les capacités techniques, entrepreneuriales et managériales des bénéficiaires
dans le domaine de l’agriculture
2.2.3. Les bénéficiaires du projet
Les bénéficiaires directes sont les femmes chefs de ménage et les jeunes chercheurs d’emploi
dans la région de Nouakchott qui auront l’avantage de la vente de la production et de
l’autoconsommation, contribuant ainsi à assurer leur sécurité alimentaire. Les bénéficiaires
indirects seront l’Etat et le secteur privés qui auront les taches de produire, vendre et exporter
les légumes et fruits.
2.2.4. Les résultats attendus :

• La mise en œuvre du projet verra :


• La diminution des importations des types de légumes et fruits cultivés ;
• Le développement d’une nouvelle filière de production rentable ;
• La diminution des importations alimentaires ;
• Une source de contribution au PNB ; enfin une amélioration de l’écosystème du pays
au profit des générations futures

III.MOYENS DE MISE EN OEUVRE


La réalisation du projet nécessite la présence de ressources humaines,
matérielles et financières
3.1. Ressources humaines

Pour les ressources humaines, l’exécution du projet nécessite la mobilisation du


personnel suivant ;

Expert /Gestionnaire /Agente

-1 gestionnaire de projet ;
-2 conseiller technique principal, spécialiste en agriculture (temporaire)
-3 secrétaire comptable
-4 agente cultivateurs

3.2.Ressources matérielles

Les ressources matérielles l’ aménagement du terrain, l’achat des équipements

- construction d’ un bassin
- réseau du canalisation et d’ irrigation (goute à goute )
- acquérir du matériel de clôture de sécurisation (grillage +piquets)
- acquérir du petits matériel (brouettes, pelles arrosoirs pics râteaux ,tenues de
travail,)

Matériel
- 2 brouettes
- 5 pelles
- 5 pioches
- 2 coupe- coupe
- 3 arrosoirs
- 2 cisailles
- 2 pics
- 3 râteaux
- 2 tenues de travail

3.3. Ressources financières

Le projet requiert la mobilisation de 172 200 MRU Pour couvrir l’ensemble des
activités Les rubriques de dépenses portent sur ;
- la prise en charge du personnel ; - les frais de
fonctionnement - la réalisation des infrastructures :
- l’achat des équipements et du matériel

3.4. Etapes de mise en œuvre

L’exécution du projet suivra les étapes suivantes

Etape 1/1 mois ;

-mise en place du personnel ;


- information sensibilisation et formation ;
- prospection du site de plantation et travaux de préparation ;
- réalisation des forages
- mine en place d’ combrières ;
- acquisition du matériel et équipements
- construction du bassin ;
- réalisation des travaux d’investissement
- réalisation des canalisations
-acquisition des espèces de plantes et d’ engrais ; creusage
des trous pour les plantes
- adduction d’ eau ;
- plantation

Etape 2/1mois

opération de regarnissage
adduction d’ eau entretien
des plantation
surveillance et protection des plante
Etape 3/2 mois
Entretien et surveillance des plantations
Etape 4/3 mois
Mise sur le marché
Commercialisation

IV. REPARTITION DES CONTRIBUTIONS


4.1. Contribution du MEJS
Le MEJS va contribuer au projet en apportant une partie du personnel (conseiller
technique, spécialistes en agriculture), le terrain aménagé destiné à
l’implantation du site, la fourniture des espèces de plantes et engrais ainsi que
les différentes autorisations de mise en place.
L’Etat mobilisera pour se faire, la somme de 92.400 MRU (nature et
contrepartie) destinés à couvrir les différentes actions ci-dessus citées (voir
contribution détaillée, tableau 1).
L’Etat se chargera du choix du personnel qualifié pour les postes de
l’administration secrétaire comptable et du conseiller technique.
4.2. Contribution du CMFA
Le CMFA mobilisera la somme de 79.800 MRU afin de prendre financièrement
en charge les aspects suivants :
- Le salaire du personnel (sans le conseiller technique) pendant 3 mois ;
- Les frais de fonctionnement ;
- Les équipements et matériels ;
- Les fournitures et mobiliers de bureau ;

V. RISQUES DU PROJET
5.1. les risques
Les risques du projet peuvent s’avérer minimes. Cependant des problèmes
spécifiques sont à considérer dans l’établissement de champs agricoles, il s’agit
de :
- Insuffisance des données sur les ressources hydriques notamment sur les
nappes sous terraines de la région de Nouakchott ;
- On n’est pas rassuré d’une bonne production vu les déférentes
manipulations que les plantes subissent de l’acquisition à la plantation et à
l’age de production ;
- On ne sait pas ce que l’avenir réserve en matière de commercialisation des
produits quand les plantes atteindront l’âge de productivité.

VI. ASSISTANCE AU PROJET


Une entité de l’Etat spécialiste en production maraîchère ou ayant une grande
expérience dans le domaine du développement de l’agriculture sera sollicitée
pour l’assistance nécessaire à l’exécution de ce projet.

IX. RAPPORT AGE DES ACTIVITES


Rapports trimestriels et annuels des activités
Le CMFA est chargé de l’élaboration des rapports semestriels et annuels
d’activités. Ces rapports sont adressés au MEJS.

TABLEAU 1 : BUDJET DU PROJET


Budget trimestriel en MRU
Rubrique Responsabilité
Mois 1 Mois 2 Mois 3
1. Personnel
Conseiller technique
5.000 5.000 5.000 MEJS
spécialiste en agriculture
Gestionnaire du projet 4.000 4.000 4.000 CMFA

Secrétaire comptable 4.000 4.000 4.000 CMFA


Agent cultivateur 1 3.500 3.500 3.500 CMFA

Agent cultivateur 2 3.500 3.500 3.500 CMFA


Sous total 1 . 20.000 20.000 20.000
2. Equipement / Matériel

Bouette, Pelles,
4.000 0 0 CMFA
arrosoirs,..etc.
Réseau de canalisation e
7.000 0 0 CMFA
irrigation (goute à goute)
Fourniture et mobilier de
0 8.000 0 CMFA
bureau
Matériel végétal, engrais 15.000 4.000 0 MEJS
Sous total 2. 26.000 12.000 0

3. Frais de fonctionnement
Déplacement 1.000 1.000 1.000 CMFA
Fournitures d’eau et
2.500 2.500 2.500 CMFA
d’électricité
Entretien des lieux 500 500 500 CMFA
Sous Total 3. 4.000 4.000 4.000

4. Investissement
Acquisition de bassin de 5
8.000 0 0 MEJS
tonnes
Clôture de terrain (Grillage) 30.000 0 0 MEJS
Installation d’ombriere 16.000 0 0 MEJS

Sous total 4. 54.000 0 0


Sous total (1,2,3,4) 104.000 36.000 24.000
Imprévus et frais divers
5.200 1.800 1.200
(5%)
COUT TOTAL DU
109.200 37.800 25.200
PROJET

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