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Introduction général
1. État de la question
Grâce à cette subvention les États Unis ont pu arriver à limiter les dégâts de la pandémie dans
le domaine alimentaire de la population en débloquant une somme colossale de 6 millions de
dollars et mettent en place des stratégies de soutient. 1
Le besoin alimentaire de l’homme existe depuis son apparition sur terre. Dans le désir de se
nourrir, nos ancêtres sont parvenus révolutionner leur vie nomade à une vie sédentaire ; ainsi
l’élevage, l’agriculture ont mis fin à la vie nomade. Etant devenus sédentaires, il y’a eu
création des villes et qui a eu comme conséquence les différentes révolutions ; agricoles,
industrielle, démographie et économique.
Dans son article : « réflexion sur le combat quotidien contre l’insécurité alimentaire dans le
contexte urbain kinois » Ghislain TSHIKENDWA Matadi mène une analyse.
Il ressort de cette étude que la paix en RDC, en Afrique et ailleurs dépend en très grande
partie de notre capacité à investir notre intelligence et nos efforts dans la population de la
nourriture en quantité et en qualité.3
Le FAO et le PAM démontrent combien cette situation fait de la RDC le pays avec le plus
grand des personnes ayant un besoin urgent d’assistance en matière de sécurité alimentaire
malgré son sol fertile et ses multiples richesses.
Damien-Joseph MUTEBA KALALA et Jules NKULU MWINE FYANA, dans leur revue des
stratégies et promotions des bonnes pratiques : « causes alimentaire et mesures d’atténuation
RDC » analysent que, structurellement, les crises alimentaires sont les conflits, les désastres
naturels, les épidémies récurrentes ainsi que l’inaccessibilité aux infrastructures
socioéconomiques de base sont venus exacerber une situation déjà inquiétante mais devenue
presque une coutume.
Le premier agit à travers le ministère concerné par mise en place des programmes et projets
qui contribuaient à la sécurité alimentaire des populations alors les seconds répondent à des
cas spécifiques de crise alimentaire par assistance urgente venant d’une main d’œuvre de
l’Etat.5
Dans son livre: « politique agricole et sécuritaire au Congo Kinshasa, évolution historique
enjeux, et perspectives » NGALUMULUME TSHIEBUE GRÉGORIEN analyse l’incidence
des pratiques agricoles mises en œuvre sur l’insécurité alimentaire. Il ressort de cette étude
que toutes les politiques agricoles mises en œuvre en RDC ont connu un échec ; plusieurs
facteurs sont la cause.6 L’Etat ayant toute autorité et tout le pouvoir, il nous paraît judicieux
de nous tourner vers lui; pour apporter des solutions.
La RDC étant un pays a très fort potinaient agricole l’Etat congolais doit proposer des
subventions dans le but d’éradiquer l’insécurité alimentaire en faisant passer la production
agricole artisanale en une production agricole industrielle de surproduction.
4
https://news.un.org/fr/story/2021/04/1093322
5
Damien-Joseph MUTEBA KALALA et Jules NKULU MWINE FYANA, causes alimentaire
'et mesures d’atténuation RDC
6
NGALUMULUME TSHIEBUE GRÉGORIEN politique agricole et sécuritaire au Congo
Kinshasa, évolution historique enjeux, et perspectives
Notre travail s’inscrit dans une approche différente des travaux précédents réalisés sur le
même thème. Il analyse la subvention de l’état congolais dans le secteur agricole. La
population ciblée est celle de la RDC dans la commune de Masina prise sur la période 2019 à
2022.
Nous allons d’une part déterminer les facteurs socio-économiques de l’incidence alimentaire
dans la commune de Masina, cerner les variables qui sous-entend son évolution et, d’autres
part, examiner l’incidence de celle sur les ménages.
2. PROBLÉMATIQUE
Mr Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies à l’époque a souhaité qu’un accord soit
trouvé à l’issue du sommet.
Alors que 70 % des populations pauvres des pays en développement sont tributaire
directement ou indirectement de l’agriculture comme source de revenus, l’intensification et
l’accroissement de la production agricole en tant que moyen de réduire durablement la fin et
la pauvreté qui se heurtent à des graves contraintes.
Toutefois, c’est surtout l’accès aux marchés l’existence des barrières commerciales entravant
un commerce agricole équitable et les subventions agricoles qui ont retenu l’attention des
intervenants soulignant le paradoxe qui existe à l’échelle mondiale entre la production
agricole des pays en développement moteur de la croissance et celle des pays développés
largement subventionnée. 7
Les défis de l’agriculture en RDC ne peuvent jamais être surestimé. Au Congo l’agriculture
est l’un de fondement de l’économie congolaise. C’est dans le secteur non minier qui
contribuent à la croissance économique du pays. Mais malheureusement il y a eu dans les
facteurs entravant les succès de l’agricole dans les pays.
La non application de politique gouvernementale est la racine de tous les problèmes agricoles
du pays. Les politiques mises en place par le gouvernement ont largement contribué à
7
https://www.ohchr.org /fr/presses-releases/2009/10/default-title-376
l’expansion du secteur agricole dans le pays. Il est de la responsabilité du gouvernement
d’établir des stratégies pour la croissance et l’agriculture dans le pays.
La majorité des agriculteurs ruraux n’ont pas accès au matériel agricole moderne, Et cela est
dû au fait que le matériel moderne coûte très cher à l’achat et même à la location. Pour
économiser de l’argent pour eux-mêmes la majorité d’entre eux s’appuient sur leurs outils
primitifs pour l’agriculture.
Le manque de fonds; le soutien financier insuffisant des agriculteurs est un problème très
grave qui constitue un Rivers majeur pour le développement de l’agriculture en RDC.
Bien que des milliards des francs congolais soient à allouer au secteur agricole dans les pays.
Chaque année, les agriculteurs ne peuvent toujours pas accéder aux prêts gouvernementaux
pour se développer en raison de la bureaucratie gouvernementale.
Comme nous l’avons mentionné ci-dessous, la plupart des agriculteurs congolais résident
dans des zones reculées, où les équipements des bases comme l’eau, l’électricité, etc. sont
absents, ce qui rend la vie culturelle difficile pour les agriculteurs.
Ces zones ont également de mauvais réseaux routières qui rendent presque impossible pour
les agriculteurs de transporter leurs marchandises. Ainsi, la majorité des produits de la ferme
ne sont que des déchets dans ces zones.
Absence d’installation moderne des stratégies et des traitements. Une grande partie des
cultures vivrières produits en RDC sont des aliments périssables et des études montrent
qu’environ 80 % des aliments produits par les agriculteurs congolais c’est détermine en raison
du manque d’installation de stockage moderne telles que l’ensilage, les granges, ...
La RDC est un pays en situation de crise prolongée. Ceci occulte la situation d’urgence aiguë
quasi-permanente. En plus du cadre macro-économique fragile caractérisé par la faiblesse de
la production nationale et d’une détérioration continue de la monnaie locale (Franc congolais)
à la base de l’augmentation des prix des productions de base, La RDC fait face à des crises
multiformes (alimentaire, nutritionnelles, épidermiques...) liées à 3 décennies de chocs
successifs qui ont intensifié les besoins alimentaires et la vulnérabilité de la
A ces chocs s’ajoutent de nombreux danger latents ou des menaces réelles qui ont des
incidences sur les ménages comme maladies (rougeole, choléra, Ebola, fièvre jaune), mais
aussi la sécheresse et les inondations.
Le lien entre l’agriculture et la réduction de la pauvreté se forgent sous l’action des quatre
”mécanismes de transmission»: Les répercussions directes de l’amélioration des performances
de l’agriculture sur les revenus en zone rurale ; Les conséquences de la baisse de prix de
l’alimentation pour les pauvres des zones rurales et urbaines; La contribution de l’agriculture
à la croissance et la création des débouchés économiques en dehors du secteur; Le rôle
fondamental de l’agriculture dans la stimulation et la poursuite de la transition économique,
Lorsque ce secteur cesse d’occuper la première place dans un pays et dans subsistance des
pauvres et cède le pas à des activités plus variées de transformation et de services.
Nous avons fait connaître ses problèmes il est temps que le gouvernement et les principaux
décideurs se réveillent avec des résolutions possibles pour corriger cette menace l’agriculture
et les piliers de l’économie et nous ne pouvons pas essayer de jouer avec.
En nous recentrant sur notre sujet et la cible, notre étude se penche sur les subventions de
l’Etat congolais dans le secteur agricole.8
C’est pour mieux cerner le contour de notre travail, nous avions cherché à répondre aux
question fondamentale ci- après :
8
https://wazaentrepreneur.com/problemes-majeurs-agriculture-congo-kinshasa/
- Quelle est l’incidence de cette insécurité alimentaire sur la population urbaine
3. Hypothèses
Les politiques devraient donc envisager des actions destinées à exploiter l'avantage
concurrentiel de la Région, en particulier la richesse de ses ressources naturelles, à attirer plus
d’investissements et à accroître la production alimentaire régionale et la sécurité alimentaire,
et il faudrait “exiger des approches plus intégrées et complètes où la politique commerciale
jouerait un rôle central en liaison avec d’autre politiques sectorielles, nationales et
régionales.”
Autou0r de la question des subventions de l’état congolais dans le secteur agricole nous
épinglons :
⁃ Les facteurs politiques: Les conflits armés dans les zones de production
agricole; La fermeture des frontières avec les pays producteurs; La réduction de circulation
des biens; Une politique agricole non conséquente.
4. Objectifs de l’étude
A. Objectif global : Comprendre pourquoi l’État doit subventionner le secteur agricole et agir
sur la sécurité alimentaire récurrente qui touche les populations.
B. Objectifs spécifiques :
- Proposer les solutions possibles pour assurer la sécurité alimentaire dans les situations
diverses par des subventions de l’état congolais.
L’agriculture est un secteur principal pour l’essor économique du pays. Le secteur agricole est
à même de contribuer au développement du pays si et seulement s’il occupe une partie assez
conséquente dans la planification du gouvernement congolais.
Dans le contexte actuel de notre pays une alimentation saine et en quantité est essentielles à la
réalisation des objectifs mondiaux de développement. Dans le cas de république démocratique
du Congo le développement de l’agriculture est levier puissant sur lequel agir pour mettre fin
à l’extrême pauvreté en renforçant le partage de la prospérité et en rendant disponible la
nourriture. L’ensemble des congolais par rapport à d’autre secteur, la croissant de
l’agriculture à des effets plus efficaces sur l’augmentation du revenu des populations.
Selon une étude faites sur le Congo 65% des travailleurs dépendent de l’agriculture pour vivre
le secteur agricole soutient le 2/3 de la population congolaise.la production a pourtant stagné
depuis l’accession du pays à la souveraineté tant nationale qu’internationale. Cela est
vraisemblablement dû en grande partie à la mauvaise gestion du secteur agro-industriel qui ne
reçoit que très peu d’attention du gouvernement centrale.
Le choix de ce sujet est motivé par l’intérêt qu’il revêt sur le plan personnel, scientifique et
social.
- sur le plan personnel : La famine dans laquelle est plongé la masse rurale et urbaine en RDC,
touche notre sensibilité et nous laisse parfois sans mots. Chaque jour, nous assistons à une
souffrance qui rend captive les populations de la RDC. Étudier ce phénomène et le moyen de
contribuer aux mesures visant à lutter contre cette situation.
- Sur le plan scientifique: de nos jours, Le monde est toujours exposé à l’insécurité
alimentaire. Les plus touchés sont des personnes de faible revenu, qui sont en majorité des
petits agriculteurs, la classe moyenne les prolétaires. Étudier ce phénomène nous permettra de
comprendre pour mieux agir sur les causes.
- Sur le plan social: Il est primordial de connaître et d’étudier le secteur agricole de manière à
en déceler les goulots d’étranglements pour fournir aux décideurs politiques congolais des
vraies bases sur lesquelles pourrait reposer leurs prises de décisions dans ce secteur
d’innombrables emplois pour tous.
6. Délimitation du sujet
Étant donné la complexité du sujet, notre étude se limite à Kinshasa / Masina qui est
représentative de la classe des Population actives qui malheureusement connaissent
l’insécurité alimentaire.
L’œuvre de notre étude couvre la période allant des années 2019 à 2022. La description de
cette commune est donné dans le chapitre 2.
7. Méthodologie adoptée
Dans le but d’enrichit notre travail ce dernier passera par deux méthodes et technique
notamment :
a) Méthode
La méthode déductive
Méthode analytique
b) Technique
La technique documentaire
L’entretien
A. Méthode
Au sens large, le terme méthode désigne l’ensemble des démarches qui suit esprit pour
découvrir et démontrer la vérité.
- La méthode déductive qui consiste à puiser dans le schéma théorique préexistants, des
éléments qui peuvent permettre d’analyser, comprendre et expliquer les phénomènes étudiés.
On peut alors dire que la connaissance est construite en parlant des schémas conceptuels dont
on tire les conséquences logiques.
- Méthode analytique Qui permet d’analyser les données collectées de façon à permettre
d’apprécier le résultat obtenu.
B. Technique
Elles sont les outils de la recherche et impliquent une certaine manipulation matérielle, de
procédés de collecte des données.
- La technique documentaire qui est une forme d’observation indirecte car médiatisée par les
documents. Le document est prêt ici au sens large, c’est-à-dire tout élément matériel ou
immatériel qui a un rapport avec l’activité des hommes vivant en société et qui constitue
indirectement une source d’information sur les phénomènes sociaux.
- L’entretien, nous permet d’aborder les témoins privilégiés de notre sujet qui ont la
connaissance pour pouvoir collecter les informations nécessaires à notre étude.
8. Structure du travail
-le troisième chapitre se penche sur la source des données et la démarche méthodologique ;