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Chap. 2 INTRODUCTION AU CONCEPTS GENERAUX


2.1 INTRODUCTION
Ce chapitre sera centrer autour de la
définition des concepts clés du sujet et ceux en relation
avec ce dernier. Dans ce chapitre, nous allons poser le
fondement en ce qui concerne leurs concepts généraux ou
nous allons découvrir ce que c’est l’architecture client-
serveur, le système d’information ainsi que la base de
données et toute leurs fonctionnement dans notre système
de gestion du charroi automobile.
2.2 DEFINITIONS
2.2.1 Mots clés
a) Application
Une application est un logiciel ou un programme
informatique, le plus souvent un petit logiciel spécifique
utilisé pour les appareils mobiles, tablettes, ordinateurs
etc… elles sont créé pour effectuer des tâches
spécifiques, telle que la communication, gestions des
finances, les réseaux sociaux etc…
b) Client
Un client est le processus demandant l'exécution
d'une opération à un autre processus par l'envoie d'un
message contenant le descriptif de l'opération à exécuter
pour son compte, et attendant la réponse à cette
opération. Dans un réseau informatique, un client est le
logiciel qui envoie des demandes à un serveur. Il peut
s'agir d'un logiciel manipulé par une personne, ou d'un
bot. L'ordinateur client est généralement un ordinateur
personnel ordinaire, équipés de logiciels relatifs aux
différents types de demandes qui vont être envoyées, comme
2

un navigateur web, un logiciel client pour le World Wide


Web.
Caractéristiques d'un client :

 il est actif (ou esclave) ;


 il envoie des requêtes au serveur ;
 il attend et reçoit les réponses du serveur.

Le client et le serveur doivent bien sûr utiliser le même


protocole de communication. Un serveur est généralement
capable de servir plusieurs clients simultanément.

Un autre type d'architecture réseau est le poste à poste


(ou peer-to-peer en anglais), dans lequel chaque
ordinateur ou logiciel est à la fois client et serveur.

c) Serveur
Un serveur informatique offre des services
accessibles via un réseau. Il peut être matériel ou
logiciel, c'est un ordinateur qui exécute des opérations
suivant les requêtes effectuées par un autre ordinateur
appelé « client ».

Caractéristiques d'un serveur :

 il est passif (ou maître) ;


 il est à l'écoute, prêt à répondre aux requêtes
envoyées par des clients ;
 dès qu'une requête lui parvient, il la traite et
envoie une réponse.

d) Gestion
Le concept de gestion a été défini par plusieurs
auteurs de différentes manières. Pierre G. et Bergeron
définissent la gestion comme étant « un processus par
lequel on planifie, organise, dirige et contrôle les
ressources d'une organisation afin d'atteindre les buts
visés10(*)». (Éd. Gaétan, Paris, 1984, p.64 )
3

Mots d’ordre général


Architecture client-serveur, système d’information, base
de données

2.3 Introduction

Depuis l’invention de l’informatique on a constaté que


la technologie à évoluer de plus vite, le client serveur
s'est taillée d’une part de choix depuis le début des
années 90.

Ainsi, dès nos jours, de nombreuses applications


fonctionnent selon le mode client-serveur qui désigne un
mode de communication à travers un réseau entre plusieurs
programmes ou logiciels l'un appelé client et l'autre
serveur.

Ce chapitre se propose donc de présenter la vue d'ensemble


du modèle client-serveur et quelques notions de base
indispensables à la compréhension du dit concepts.

Il traite

Respectivement des définitions des concepts des

Principes générale, des différents types d'architectures


des avantages et désavantages des architectures client-
serveur, de leurs caractéristiques, de type de client
serveurs et des techniques de dialogues client-serveur.

2.3.1 Architecture
Le mot architecture peut être définit de
plusieurs manières dépendamment du domaine
d’investigation. En informatique, architecture désigne la
structure générale inhérente à un système informatique,
l'organisation des différents éléments du système
4

(logiciels et/ou matériels et/ou humains et/ou


informations) et des relations entre les éléments.

L’architecture d’une application fait référence


à la structure et à l’organisation de ses différents
composant logiciels, elle définit comment les différentes
parties de l’application interagissent entre elles pour
atteindre un objectif spécifique.

2.3.2 Architecture Client-serveur


2.4 Présentation

De nombreuses applications fonctionnent selon un


environnement client/serveur, cela signifie que Des
machines clientes (des machines faisant partie du réseau)
contactent un serveur, une machine Généralement très
puissante en termes de capacités d'entrée-sortie, qui leur
fournit des services. Ces services sont des programmes
fournissant des données telles que l'heure, des fichiers,
une connexion, etc.
Les services sont exploités par des programmes, appelés
programmes clients, s'exécutant sur les machines clientes.
On parle ainsi de client lorsque l'on désigne un programme
tournant sur une machine cliente, capable de traiter des
informations qu'il récupère auprès d'un serveur (dans le
cas du client FTP il s'agit de fichiers, tandis que pour
le client de messagerie il s'agit de courrier
électronique)

En informatique, ce terme désigne un arrangement


propre à certains réseaux locaux qui fait appel au concept
d'intelligence distribué pour considérer le serveur ainsi
que les stations de travail.
5

Comme des dispositifs intelligents et programmables,


exploitant ainsi les pleines capacités de chacun d'eux.
Cet arrangement est obtenu en partageant le traitement
d'une application en deux composantes distinctes : un
client au premier plan et un serveur à l'arrière-plan.

L’architecture client/serveur désigne un mode de


communication entre plusieurs composants d’un
reseau.chaque entité est considéré comme un client ou un
serveur. Chaque logiciel client peut envoyer des requêtes
à un serveur. Un serveur peut être spécialisé en serveur
d’application, de fichier, de terminaux, ou encore de
messagerie électronique.

2.4.1 Principe générale

Une application dite cliente, installée sur un


ordinateur (ou périphérique), peut envoyer des requêtes à
un serveur selon un protocole défini. Le serveur traite la
requête et renvoie la réponse au client. Le serveur peut
traiter de multiples requêtes venant de nombreux
clients. Les échanges peuvent se réaliser au travers de
n’importe quel réseau (internet ou local) pour peu que
le protocole soit supporté sur le réseau.

A besoins divers, clients/serveurs divers

Pour la consultation de pages web (protocole HTTP) :

 Quelques serveurs : Apache, Nginx, IIS, Lighthttpd...


 Quelques clients : Firefox, Chrome, Safari, Opéra,
Edge...

Pour l’accès à des informations stockées en bases de


données.
6

 Quelques serveurs : MySQL, PostgreSQL, Oracle, Access,


dBase, SQL Server...
 Quelques clients : MySQL, Postgre...

Pour envoyer et recevoir des emails (Protocole SMTP)

 Quelques serveurs : Qmail, postfix, Sendmail...


 Quelques clients : Thunderbird, Outlook, Gmail, Apple
Mail...

2.5 Types d’architecture

Parlant de l’architecture client-serveur nous avons


plusieurs types, cependant dans notre travail nous allons
énumérer deux types donc l’architecture a deux niveaux et
l’architecture a trois niveaux :
2.5.1 Présentation de l’architecture a 2 niveaux
L'architecture à deux niveaux (aussi appelée
architecture 2-tier, tier signifiant rangée en anglais)
caractérise les systèmes clients/serveurs pour lesquels le
client demande une ressource et le serveur la lui fournit
directement, en utilisant ses propres ressources. Cela
signifie que le serveur ne fait pas appel à une autre
application afin de fournir une partie du service
7

Figure 2.5.1.a : architecture à deux niveaux


8

2.5.2 Présentation de l'architecture à 3 niveaux

Dans l'architecture à 3 niveaux (appelée architecture 3-


tier), il existe un niveau intermédiaire, c'est-à-dire que
l'on a généralement une architecture partagée entre :

1. Un client, c'est-à-dire l'ordinateur demandeur de


ressources, équipée d'une interface utilisateur
(généralement un navigateur web) chargée de la
présentation ;
2. Le serveur d'application (appelé également
middleware), chargé de fournir la ressource mais
faisant appel à un autre serveur
3. Le serveur de données, fournissant au serveur
d'application les données dont il a besoin.

Figure 2.5.2.b : architecture à trois niveaux

Etant donné l'emploi massif du terme d'architecture à 3


niveaux, celui-ci peut parfois désigner aussi les
architectures suivantes :
9

 Partage d'application entre client, serveur


intermédiaire, et serveur d'entreprise ;
 Partage d'application entre client, serveur
d'application, et serveur de base de données
d'entreprise.

2.5.3 Comparaison des deux types d'architecture

L'architecture à deux niveaux est donc une architecture


client/serveur dans laquelle le serveur est polyvalent,
c'est-à-dire qu'il est capable de fournir directement
l'ensemble des ressources demandées par le client.

Dans l'architecture à trois niveaux par contre, les


applications au niveau serveur sont délocalisées, c'est-à-
dire que chaque serveur est spécialisé dans une tâche
(serveur web/serveur de base de données par exemple).
L'architecture à trois niveaux permet :

 Une plus grande flexibilité/souplesse ;


 Une sécurité accrue car la sécurité peut être définie
indépendamment pour chaque service, et à chaque
niveau ;
 De meilleures performances, étant donné le partage des
tâches entre les différents serveurs.

2.5.4 Avantages et inconvénients de l’architecture client


serveur

Le concept de répartition des tâches et des services au


sein d’un réseau selon le modèle client-serveur présente
des avantages indéniables mais aussi certains
inconvénients qu’il convient de rappeler.

Avantages

Si le modèle client-serveur constitue l’une des


architectures les plus utilisées dans la technique des
réseaux, c’est notamment grâce à ses nombreux avantages.
10

Une administration centrale

L’un des grands avantages réside dans son administration


centrale : le serveur constitue le centre du réseau. Tous
les utilisateurs ou clients l’utilisent. Les ressources
les plus importantes, comme les bases de données, sont
disponibles sur le serveur et donc centralisées. Cette
structure simplifie l’administration et la maintenance des
ressources importantes et sensibles. La position centrale
du serveur permet aussi d’effectuer facilement et sûrement
les mises à jour avec peu de risques.

Contrôle global des droits d’accès

La centralisation des ressources-clés permet aussi de


gérer au plus près les droits d’accès pour une plus grande
sécurité. Il est important de savoir à tout moment qui a
accès aux données sensibles, et qui peut effectuer
certaines manipulations. Afin de garantir une protection
optimale des données, il s’agit dans ce cas de limiter au
maximum les droits d’accès.

Un seul serveur pour de nombreux clients

Le nombre de clients est extensible et plusieurs clients


travaillent simultanément avec un serveur. Les clients se
partagent les ressources du serveur. Il est aussi possible
que le serveur se trouve physiquement à un autre endroit
que les clients : c’est l’architecture du réseau qui
déterminera la relation entre serveur et clients. À ce
titre, il n’est pas nécessaire d’avoir les ressources sur
place.

Inconvénients

Malgré ses nombreux avantages, le modèle client-serveur


présente aussi certains inconvénients.

Panne de serveur

L’inconvénient majeur du modèle client-serveur réside dans


sa centralisation : une panne serveur entraîne une panne
générale du système. S’il devait être indisponible, les
11

clients ne pourraient plus faire leur travail car ils ne


recevraient plus les réponses attendues du serveur.

Ressources serveur

Le serveur exécute des tâches qui demandent beaucoup de


ressources. Le client fonctionne avec des exigences en
matière de ressources nettement moins élevées. Un serveur
qui disposerait de trop peu de ressources aurait une
incidence sur le travail de tous les clients. C’est
pourquoi il est important de choisir un fournisseur fiable
qui garantisse la mise à disposition de ressources.

Chronophage

Un autre élément à ne pas sous-estimer est le temps à


consacrer pour l’exploitation de son propre serveur. Non
seulement ce type de matériel demande le savoir-faire
correspondant, notamment pour sécuriser et configurer les
serveurs, mais aussi des ressources en temps non
négligeables.

2.5.5 Caractéristique du client-serveur

L’environnement client-serveur possède quelques


caractéristiques propres. Il existe par exemple une
répartition claire des tâches entre clients et serveurs.
Le serveur est responsable de la fourniture des services,
il exécute les requêtes demandées et fournit la réponse
attendue. Dans la transaction, le client est la partie
utilisatrice qui demande les services mis à disposition et
reçoit la réponse du serveur.

Dans le modèle client-serveur, plusieurs clients utilisent


un même serveur. Le serveur traite donc les requêtes de
différents clients. Pour cela, il met à disposition un
service de manière permanente et passive. Un client envoie
des demandes actives de services au serveur et initie
ainsi ses tâches.

Dans cette architecture, un ordinateur physique peut être


à la fois client et serveur. Le fait qu’il envoie ou
12

reçoive les requêtes de services et de ressources


détermine son rôle dans le réseau.

Les protocoles définissent les règles selon lesquelles la


communication entre les clients et les serveurs se font.
Différents protocoles réseau pour l’échange de données
sont utilisés selon les tâches.

2.5.6 Application et Protocol

Un serveur Web constitue une application client-


serveur classique : ici, le client envoie une demande au
serveur Web pour ouvrir une page spécifique. Le serveur
renvoie les données demandées au client et la page Web
s’affiche dans le navigateur du client. Les données sont
envoyées sous forme de HyperText Transfer Protocol sous
forme de requêtes HTTP.

Un serveur de messagerie fonctionne aussi selon le


principe client-serveur. Lorsqu’un client de messagerie
communique avec un serveur de messagerie, le client
demande les e-mails qui se trouvent sur le serveur et les
récupère. Le serveur met les e-mails à la disposition du
client. Les différents protocoles utilisés sont SMTP, IMAP
ou POP et TLS.

Enfin, une autre application très répandue est le


transfert de données entre le client et le serveur Web via
File Transfer Protocols (FTP). Ce protocole permet de
télécharger et d’ajouter des fichiers.

2.6 SYSTÈME D’INFORMATION


2.6.1 Définition

Le système d’information (SI) peut être défini comme un


ensemble organisé de ressources (matériel, logiciel,
personnel, données, procédures…) permettant d’acquérir, de
stocker, de traiter, de communiquer des informations de
toutes formes dans une organisation.
13

– Il y a donc tout d’abord des individus : ce sont toutes


les personnes qui utilisent le système, qu’elles soient
simples employés ou cadres. Elles sont concernées soit en
utilisant de l’information pour réaliser leurs tâches,
soit en participant aux tâches liées à l’acquisition, au
stockage, au traitement ou à la communication
d’informations. Ce sont aussi les spécialistes des
Systèmes d’Information dont le rôle est la conception, la
mise en œuvre et la gestion quotidienne du Système
d’Information.
– Il y a également des moyens matériels : ce sont tous les
dispositifs physiques permettant de recevoir, manipuler et
émettre l’information ainsi que les supports de
l’information, qu’ils soient papiers, magnétiques,
optiques ou encore électroniques.
– Il y a ensuite des logiciels et des procédures : les
logiciels correspondent à l’ensemble des programmes qui
sont nécessaires au fonctionnement du Système
d’Information (lorsqu’il est informatisé bien évidemment).
Comme un système d’Information n’est que très rarement
entièrement automatisé, les procédures décrivent comment
sont articulés les traitements manuels et les traitements
automatisés.
– Il y a enfin les données qui constituent la matière
première des traitements. Elles sont soit saisies et dans
cette hypothèse, correspondent à des événements nouveaux
Pour le Système d’Information, soit calculées et sont
alors des résultats de traitement.
Le SI ne doit donc pas être assimilé au système
informatique qui n’en est qu’un sous-ensemble. Le système
informatique constitue un support du SI qui prend en
charge l’information numérisée et les traitements
automatisés. D’une manière générale, ce sont la taille, le
secteur d’activité, l’ancienneté de l’organisation mais
aussi la stratégie des dirigeants qui déterminent le
niveau d’automatisation d’un SI.
14

2.7 Typologie des systèmes d’information

En fonction de leurs objectifs, on distingue deux types de


systèmes d’information :
– Les SI supports d’opérations : ils ont pour objectif
d’assister le traitement des opérations quotidiennes liées
à l’exercice de l’activité de l’entreprise. Il s’agit des
systèmes de traitement des transactions (ventes, achats,
règlements, encaissements, etc.), des systèmes permettant
de supporter et de contrôler les processus industriels et
des systèmes support des opérations de bureau et de
communication (systèmes de messagerie internes et externes
ou collecticiels par exemple).

– Les Systèmes d’Information supports de gestion qui ont


pour objectif la fourniture d’information pour les
décideurs dans le but de les assister dans leurs processus
de décisions.
Dans la pratique, les entreprises disposent d’applications
informatiques qui couvrent différents domaines et qui
incluent donc, de fait, un support pour les transactions,
et/ou des possibilités en termes de bureautique et de
communication et/ou une assistance pour la prise de
décision, etc.

2.7.1 Les fonctions du Systèmes d’Information

On attribue quatre fonctions principales au SI :

– l’acquisition de l’information. Cette fonction


correspond en réalité à différents types détaches : dans
15

un premier temps, il s’agit de collecter les informations


(tâche dite d’écoute).Dans un deuxième temps, il faut
retenir, parmi les informations collectées, celles qui
sont pertinentes en regard des activités de l’entreprise
(tâche d’analyse). Enfin, dans un dernier temps, il faut
entrer les informations retenues dans le Système
d’Information (tâche de saisie). Le recueil des
informations est réalisé auprès de sources externes qui
correspondent à toutes les composantes de l’environnement
qui génèrent de l’information (organismes professionnels
par exemple) et de sources internes qui correspondent à
toutes les composantes de l’entreprise qui produisent de
l’information (ex : service comptable)

– la mémorisation de l’information. Il met en œuvre des


moyens techniques et organisationnels (méthodes
d’archivage par exemple) pour stocker les informations de
manière durable et stable (sous forme de bases de données
principalement).
– l’exploitation de l’information. Cela signifie qu’il
doit pouvoir effectuer un certain nombre d’opérations de
traitement sur les informations mémorisées : recherche,
consultation, organisation, mise à jour et production (à
partir de règles de calcul).
– la diffusion de l’information. Il s’agit de la mise à
disposition de l’information pour ceux qui en ont besoin
au moment où c’est nécessaire, sous une forme directement
exploitable

Le système d’information (SI) est un ensemble de


ressources et de dispositifs permettant de collecter,
stocker, traiter et diffuser les informations nécessaires
au fonctionnement d’une organisation (administration,
entreprise…).
16

Il peut s’agir d’informations fiscales, financières,


comptables, commerciales, managériales...

Attention : le système d’information ne doit pas être


confondu avec le système informatique. Le système
informatique est un sous-ensemble du système
d’information. Il regroupe l’ensemble des moyens
informatiques nécessaires au traitement de l’information :
ordinateurs, programmes, réseau, logiciels, etc.

2.7.2 Rôle du système d’information

Le système d'information a un rôle central dans le


fonctionnement de l’entreprise.
En pratique, il permet d’améliorer l’efficacité du
fonctionnement interne de l’entreprise. Grâce au système
d’information, les informations circulent simplement au
sein de l’entreprise. Par exemple, le système
d’information peut permettre :

 D’améliorer la communication entre les différentes


équipes de l’entreprise ;
 De supprimer les tâches répétitives ;
 D’optimiser la coordination des tâches au sein de
l’entreprise.

Le système d'information est un élément important pour la


communication externe de l’entreprise. Les partenaires
externes, tels que les banques, les fournisseurs, les
administrations, ont un rôle important dans la vie de
l’entreprise. Lorsque le système d'information est
performant, il améliore la communication entre ces
différents acteurs.
Enfin, le système d’information permet de faciliter la
prise de décision. Grâce au système d’information, le
17

décideur possède toutes les données nécessaires pour


prendre une décision.

2.7.3 Quelques exemples de systèmes d’information

Les systèmes d’information sont nombreux et variés. Voici


quelques exemples de systèmes d’information.

a. Système d'information commerciale (SIC)

Ce type de système d'information a pour objectif de


faciliter la diffusion de l’information commerciale au
sein de l’entreprise. Les données commerciales sont
stockées, analysées et diffusées aux acteurs concernés.

b. système d'information comptable (SIC)

Le système d’information comptable correspond à l’ensemble


des dispositifs et outils permettant de traiter,
d’organiser et de contrôler les informations comptables,
financières, fiscales et sociales.

c. Système d’information des ressources humaines (SIRH)


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Le système d'information des ressources humaines, aussi


appelé le SIRH, regroupe l’ensemble des logiciels et
outils nécessaires à la gestion des ressources humaines.
Les logiciels SIRH permettent d'automatiser et d'optimiser
le processus des ressources humaines dans les
entreprises : gestion de la paie, absences et congés,
notes de frais, formation, recrutement, etc.

2.7.4 Avantages et inconvénients du système d’information

Les entreprises ont besoin d'informations qui sont


opportun, utile, rentable, accessible, organisé et précis.
Par conséquent, les systèmes d'information doivent être
constamment maintenus et améliorés pour répondre aux
attentes de la société et des besoins des clients.

Pour ce faire, les gestionnaires doivent être conscients


des avantages et des inconvénients de ces systèmes.
Éléments du système maintien d'un système d'information
state-of- the- art comporte cinq éléments, y compris le
matériel, les logiciels, les données, les personnes et les
processus. Le matériel doit être fiable et doit être
équipé pour traiter différentes charges de travail.
Le logiciel doit être soigneusement conçu et évalué pour
son efficacité. Toutes les données doivent être saisies
avec exactitude dans l'ordinateur. Sélectivement un
personnel qualifié doit être qualifié et suffisamment de
connaissances pour gérer les derniers systèmes
d'information et les utilisateurs doit être enseigné
comment faire fonctionner le système.

Avantages
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Un bon système d'information permet à l'utilisateur


d'accéder, de comprendre et de réagir à l'information
rapidement et efficacement. Chaque fois que nécessaire,
les utilisateurs peuvent obtenir l'information la plus
précise nécessaire de faire une activité. Un bon système
d'information offre également aux utilisateurs une variété
de façons de changer et présenter des informations, ainsi
que d'effectuer des tâches différentes. Pour les
entreprises, cette capacité - modifier les données en
informations utiles - est inestimable pour le succès de
bonnes affaires et de résolution de problèmes

Inconvénients

Le Systèmes d'information ne peut pas toujours fonctionner


correctement Cela se produit pour plusieurs raisons, le
Systèmes tombent en panne, interrompre les opérations en
douceur et provoquant l'insatisfaction des clients. Par
exemple, les clients peuvent être facturés pour les
mauvaises services ou marchandises qu'ils n'avaient pas
commandés. En outre, les systèmes d’informations
défectueuses peuvent délivrer des informations erronées à
d'autres systèmes, ce qui pourrait créer des problèmes
supplémentaires pour l'entreprise et ses clients. En
outre, les systèmes sont vulnérables aux pirates et la
fraude.

Quand les systèmes échouent les entreprises sont


responsables pour corriger le mauvais fonctionnement de
leurs systèmes d'information afin d'éviter la perte de
revenus et fidélisation de la clientèle. Toutefois,
l'absence de système d'information doit être prévue à
temps en raison de douleurs de croissance. Comme
l'entreprise se développe, le système d'information se
développe habituellement avec lui. Toutefois, lorsque les
systèmes d'information tombent en panne, les clients
doivent être avisés immédiatement, informés du problème et
20

le temps qu'il faudra pour y remédier. Informer


immédiatement les clients de ce qui se passe va un long
chemin à prouver la fiabilité de l’entreprise.
2.7.5 Les caractéristiques de l’information

Une information possède un certain nombre de


caractéristiques :
– La forme : l’information peut être écrite, orale,
visuelle, olfactive, tactile ou encore gustative. Quelles
que soient leurs formes, lorsque les informations sont le
résultat
D’opérations de traitement à partir d’informations brutes,
on parle d’informations structurées (par exemple un bilan
comptable) alors qu’on parle d’informations non
structurées dès qu’elles sont obtenues seulement à partir
des moyens d’expression naturels de l’être humain (par
exemple, une simple note manuscrite portée sur un « Post-
it »).
– Le contenu sémantique : une information peut être plus
ou moins sélective (apporte-t-elle beaucoup de
connaissances nouvelles ?), plus ou moins synthétique
(est-elle très agrégée ou non ?) ou encore plus ou moins
précise (est-elle totalement exhaustive ?).

– Le coût et la valeur : on considère que le coût d’une


information correspond à celui de sa manipulation, c’est-
à-dire de sa recherche, de sa saisie, de son traitement,
de son stockage voire de sa destruction. Il est donc
difficile à déterminer précisément mais la valeur d’une
information est encore beaucoup plus difficile à définir
puisqu’elle peut être assimilée à sa capacité à améliorer
la décision du dirigeant et donc à lui éviter de commettre
des erreurs. En clair, c’est l’utilité de l’information
pour celui qui la reçoit qui détermine sa valeur. En tout
21

état de cause, le coût d’une information n’est justifié


que s’il est inférieur à sa valeur.

2.7.6 La qualité d’une information


Toutes les informations ne sont pas forcément de bonne
qualité. Il y a trois critères essentiels pour
caractériser la qualité d’une information : sa fiabilité
(est-elle exacte et à jour ?) mais aussi sa disponibilité
(parvient-elle au bon moment, aux bons destinataires et
sous une forme directement et rapidement exploitable ?) et
sa pertinence (est-elle fidèle à la réalité, autorisée par
la législation et ni redondante ni calculable à partir
d’autres informations ?). Sauf dérogation, les
informations relatives à la race, la religion,
l’appartenance à un parti politique ou à un syndicat ne
peuvent être mémorisée par les organisations.

2.8 Système de Gestion de Base de Données (SGBD)

8.1 Définition

Un système de gestion de base de données (abr. SGBD) est


un logiciel système servant à stocker, à manipuler ou
gérer, et à partager des données dans une base de données,
en garantissant la qualité, la pérennité et la
confidentialité des informations, tout en cachant la
complexité des opérations.

Un SGBD (en anglais DBMS pour database management system)


permet d'inscrire, de retrouver, de modifier, de trier, de
transformer ou d'imprimer les informations de la base de
données. Il permet d'effectuer des comptes rendus des
informations enregistrées et comporte des mécanismes pour
assurer la cohérence des informations, éviter des pertes
d'informations dues à des pannes, assurer la
22

confidentialité et permettre son utilisation par d'autres


logiciels1. Selon le modèle, le SGBD peut comporter une
simple interface graphique jusqu'à des langages de
programmation sophistiqués1.

8.2 Introduction

Les systèmes de gestion de base de données sont des


logiciels universels, indépendants de l'usage qui est fait
des bases de données2. Ils sont utilisés pour de nombreuses
applications informatiques, notamment les guichets
automatiques bancaires, les logiciels de réservation, les
bibliothèques numériques, les logiciels d'inventaire, les
progiciels de gestion intégrés ou la plupart des blogs et
sites web. Il existe de nombreux systèmes de gestion de
base de données. En 2008, Oracle détenait près de la
moitié du marché des SGBD avec MySQL et Oracle Database.
Vient ensuite IBM avec près de 20 %, laissant peu de place
pour les autres acteurs3.

Les SGBD sont souvent utilisés par d'autres logiciels


ainsi que les administrateurs ou les développeurs. Ils
peuvent être sous forme de composant logiciel, de serveur,
de logiciel applicatif ou d'environnement de
programmation.

En 2011, la majorité des SGBD du marché manipulent des


bases de données relationnelles.

8.3 Le système de gestion de base de données

C’Est une suite de programmes qui manipule la structure


de la base de données et dirige l'accès aux données qui y
sont stockées. Une base de données est composée d'une
23

collection de fichiers ; on y accède par le SGBD qui


reçoit des demandes de manipulation du contenu et effectue
les opérations nécessaires sur les fichiers. Il cache la
complexité des opérations et offre une vue synthétique sur
le contenu. Le SGBD permet à plusieurs usagers de
manipuler simultanément le contenu, et peut offrir
différentes vues sur un même ensemble de données 1.

Une base de données permet de stocker et de retrouver des


données structurées, semi-structurées ou des données
brutes ou de l'information, souvent en rapport avec un
thème ou une activité ; celles-ci peuvent être de natures
différentes et plus ou moins reliées entre elles.

Leurs données peuvent être stockées sous une forme très


structurée (base de données relationnelles par exemple),
ou bien sous la forme de données brutes peu structurées
(avec les bases de données No SQL par exemple). Une base
de données peut être localisée dans un même lieu et sur un
même support informatisé, ou répartie sur plusieurs
machines à plusieurs endroits.

La base de données est au centre des dispositifs


informatiques de collecte, mise en forme, stockage et
utilisation d'informations. Le dispositif comporte un
système de gestion de base de données (abréviation :
SGBD) : un logiciel moteur qui manipule la base de données
et dirige l'accès à son contenu. De tels dispositifs
comportent également des logiciels applicatifs, et un
ensemble de règles relatives à l'accès et l'utilisation
des informations1.

La manipulation de données est une des utilisations les


plus courantes des ordinateurs. Les bases de données sont
par exemple utilisées dans les secteurs de la finance, des
assurances, des écoles, de l'épidémiologie, de
24

l'administration publique (notamment les statistiques) et


des médias.

Lorsque plusieurs objets nommés « bases de données » sont


constitués sous forme de collection, on parle alors d'une
banque de données.

8.4 Base de données

Est un ensemble d’information exhaustif et non


redondante nécessaire a une saisie d’application
automatisée par un système logiciel qui assure la gestion.
C’est un ensemble des informations associé à un sujet.
Elle est une collection de données sur un domaine
d’application particulier ou les propriétés des donnes
aussi que les relations sémantique entre ces spécifier en
utilisant les concepts proposer par le modèle des donnes
ou encore l’ensemble structure d’information

La base de données c’est l’ensemble


d’organisation exact d’information se rapportant un même
domaine d’intérêt déterminé.

Une base de données est un « conteneur » stockant des


données1 telles que des chiffres, des dates ou des mots,
pouvant être retraités par des moyens informatiques pour
produire une information ; par exemple, des chiffres et
des noms assemblés et triés pour former un annuaire. Les
retraitements sont typiquement une combinaison
d'opérations de recherches, de choix, de tri, de
regroupement, et de concaténation2.

8.5 Organisation des données dans un SGBD


25

Un système de gestion de base de données est composé de


différents éléments contribuant au fonctionnement optimal
du logiciel. Le SGBD peut être divisé en trois éléments
fondamentaux : le dictionnaire de données, le langage de
définition des données et le langage de manipulation des
données.

 Dictionnaire de données : le dictionnaire de données


(Data Dictionary) se compose d’un ensemble de
métadonnées. Ces métadonnées contiennent des
informations sur le contenu des différentes données
des mémoires de données. D’autre part, elles
fournissent des informations sur l’autorisation
d’utilisation des ensembles de données et la
représentation physique. Pour faire simple, ce
dictionnaire contient donc toutes les informations
pertinentes sur les données enregistrées dans une base
de données.
 Langage de définition des données : le langage de
définition des données (LDD) ou Data Définition
Langage (DDL) a pour but de structurer les contenus
d’une base de données. Ce langage permet de générer,
modifier et supprimer les différents objets tels que
les références, les relations ou les droits
d’utilisateur.
 Langage de manipulation des données : le langage de
manipulation des données (LMD) ou Data Manipulation
Langage (DML) permet d’insérer, supprimer, modifier et
lire les ensembles de données contenus dans une base
de données. Par ailleurs, ce langage permet de
compresser et d’extraire les données.

8.6 Type de base de donnés

Un système de gestion de base de données est installé sur


un système afin de permettre une gestion optimale des
ensembles de données. Comme nous l’avons déjà précisé, il
26

existe différents modèles de bases de données qui se


distinguent principalement par la structuration des
données. Le choix d’un SGBD implique donc toujours le
choix définitif d’un modèle de base de données. Il existe
les bases de données suivantes :

 relationnelles
 hiérarchiques
 orientées réseau
 orientées objet
 orientées documents

Le modèle de base de données relationnel est le plus


courant et le plus apprécié. Dans ce modèle, la
structuration des données est effectuée dans des lignes de
tableaux. L’avantage est de pouvoir établir des relations
entre les différentes lignes et de pouvoir les présenter
dans des colonnes. Il en va autrement du modèle de base de
données hiérarchique : les différentes données sont ici
reliées dans une arborescence et suivent donc un système
hiérarchique.

Le modèle de base de données orienté réseau constitue une


autre approche de l’organisation des données. Dans ce
modèle, les données sont structurées dans un réseau.
Les bases de données orientées objet ont un tout autre
fonctionnement. Outre les relations entre les ensembles de
données, les héritages jouent également un rôle essentiel
dans ces bases de données. Les objets peuvent ainsi
transmettre des propriétés à d’autres objets selon un
schéma défini par le SGBD.

Les modèles de base de documents prévoient un stockage des


ensembles de données dans différents documents.

8.9 Avantages et inconvénients du SGBD

Les systèmes de gestion de base de données sont


fondamentaux dans les bases de données et se démarquent
par différents avantages et points forts. Mais comme tous
27

les autres logiciels, les SGBD ont également des


faiblesses comme le montre la liste d’avantages et
d’inconvénients suivante.

Avantages d’un système de gestion de base de données :

 une gestion simple des grands ensembles de données


 un accès simple et efficace aux données enregistrées
 une grande flexibilité
 l’intégrité et la cohérence des données
 le contrôle des accès pour les utilisateurs (sécurité
et protection des données)
 une disponibilité élevée

Inconvénients d’un système de gestion de base de données :

 un investissement de départ relativement plus coûteux


(incluant les coûts supplémentaires pour le matériel)
 plutôt moins efficace pour les logiciels spéciaux
 nécessite des employés qualifiés (administrateurs de
bases de données)
 une vulnérabilité importante du fait de la
centralisation des données

Exemples de SGBD : les systèmes de gestion de base de


données les plus appréciés

De nombreux systèmes de gestion de base de données


différents sont disponibles. Vous trouverez ci-après les
SGBD les plus populaires et les plus courants :

 Microsoft Access – relationnel


 Microsoft SQL Server – relationnel
 MySQL – relationnel
 Oracle Database – relationnel
 OrientDB – orienté documents
 CouchDB – orienté documents
 Db2 (IBM) – relationnel
 IMS (IBM) – hiérarchique
 IBM Informix – relationnel
 MariaDB – relationnel
 Sybase ASE – relationnel
28

 MongoDB – orienté documents


 PostgreSQL – relationnel et objet (mélange des
approches relationnelles et objet)
 Firebird – relationnel
 InterSystems Caché – relationnel et objet (mélange des
approches relationnelles et objet)
 InterSystems IRIS – relationnel et objet (mélange des
approches relationnelles et objet)

2.9 Conclusion
Dans le deuxième chapitre nous avons fait un aperçu
sur les concepts généraux, l’architecture client-serveur,
système informatique et la base de données. Ou nous avons
donné leur différent fonctionnement, avantage et
inconvénient ainsi que leur apport dans le système
informatique.

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