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SUBVENTION DE L’ETAT CONGOLAIS DANS LE

SECTEUR AGRICOLE
INTRODUCTION GÉNÉRAL

1. État de la question (Introduction)

Depuis la création de l’Etat, ce dernier a toujours possédé le


pouvoir, l’autorité sur les citoyens et les individus en vue de faire prévaloir ce
qu’on appelle l’intérêt général ; l’Etat a toujours œuvré pour les intérêts de la
nation; durant la pandémie covid les États Unis ont soutenu la RDC dans la
lutte contre le covid-19 et ont annoncé une première tranche de 6 millions de
dollars pour la RDC afin de fournir un appui et des fournitures liées à la
santé et de renforcer les activités d’eau et de d’assainissement.

Grâce à cette subvention les États Unis ont pu arriver à limiter les dégâts de
la pandémie dans le domaine alimentaire de la population en débloquant
une somme colossale de 6 millions de dollars et mettent en place des
stratégies de soutient.1

Le besoin alimentaire de l’homme existe depuis son apparition sur terre.


Dans le désir de se nourrir, nos ancêtres sont parvenus révolutionner leur
vie nomade à une vie sédentaire ; ainsi l’élevage, l’agriculture ont mis fin à la
vie nomade. Etant devenus sédentaires, il y’a eu création des villes et qui a
eu comme conséquence les différentes révolutions ; agricoles, industrielle,
démographie et économique.

La migration bantoue est un mouvement qui illustre parfaitement l’insécurité


alimentaire parmi les causes qui ont engendré cette migration fut la
recherche de nouvelles terre fertile qui leur permettraient de pratiquer
l’agriculture1

Dans son article : « réflexion sur le combat quotidien contre l’insécurité


alimentaire dans le contexte urbain kinois » Ghislain TSHIKENDWA Matadi
mène une analyse.

Il ressort de cette étude que la paix en RDC, en Afrique et ailleurs dépend en


très grande partie de notre capacité à investir notre intelligence et nos efforts
dans la population de la nourriture en quantité et en qualité.2

L’organisation des nations unis, pour l’alimentation et l’agriculture


(FAO) et le programme alimentaire mondiale des nations unies (PAM)
présentent l’état de la sécurité alimentaire en RDC comme un cas

1 https://cd.usembassy.gov/fr/the-united-stands-with-the-drc-to-combat-covid-19-announce-6-million-in- additional-ais-
fr/

1 https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-18107/migration-bantoue/

2 Réflexion sur le combat quotidien contre l’insécurité alimentaire dans le contexte urbain kinois » Ghislain TSHIKENDWA Matadi mène
une analyse.
désastreux. Selon les deux agences de l’ONU, les nombres des personnes
tranchées par une insécurité alimentaire agréé élevées en RDC est estimé à
27,3 millions, soit une personne sur trois. Dans ce cas près de sept millions
de personnes au niveau d’urgence de faim aiguë. 3

Le FAO et le PAM démontrent combien cette situation fait de la RDC


le pays avec le plus grand des personnes ayant un besoin urgent
d’assistance en matière de sécurité alimentaire malgré son sol fertile et ses
multiples richesses.

Damien-Joseph MUTEBA KALALA et Jules NKULU MWINE FYANA,


dans leur revue des stratégies et promotions des bonnes pratiques : « causes
alimentaire et mesures d’atténuation RDC » analysent que, structurellement,
les crises alimentaires sont les conflits, les désastres naturels, les épidémies
récurrentes ainsi que l’inaccessibilité aux infrastructures socioéconomiques
de base sont venus exacerber une situation déjà inquiétante mais devenue
presque une coutume.
Ces auteurs montrent que le gouvernement et les agences humanitaires
(internationales ou nationales) sont les principaux acteurs dans la gestion
des crises alimentaires en RDC.

Le premier agit à travers le ministère concerné par mise en


place des programmes et projets qui contribuaient à la sécurité alimentaire
des populations alors les seconds répondent à des cas spécifiques de crise
alimentaire par assistance urgente venant d’une main d’œuvre de l’Etat. 4

Dans son livre : « politique agricole et sécuritaire au Congo


Kinshasa, évolution historique enjeux, et perspectives » NGALUMULUME
TSHIEBUE GRÉGORIEN analyse l’incidence des pratiques agricoles mises en
œuvre sur l’insécurité alimentaire. Il ressort de cette étude que toutes les
politiques agricoles mises en œuvre en RDC ont connu un échec ; plusieurs
facteurs sont la cause.5 L’Etat ayant toute autorité et tout le pouvoir, il nous
paraît judicieux de nous tourner vers lui ; pour apporter des solutions.

La RDC étant un pays a très fort potinaient agricole l’Etat congolais doit
proposer des subventions dans le but d’éradiquer l’insécurité alimentaire en
faisant passer la production agricole artisanale en une production agricole
industrielle de surproduction.

Notre travail s’inscrit dans une approche différente des travaux précédents
réalisés sur le même thème. Il analyse la subvention de l’état congolais dans
le secteur agricole. La population ciblée est celle de la RDC dans la
commune de Masina prise sur la période 2019 à 2022.

3 https://news.un.org/fr/story/2021/04/1093322
4 Damien-Joseph MUTEBA KALALA et Jules NKULU MWINE FYANA, causes alimentaire 'et mesures d’atténuation RDC

5 NGALUMULUME TSHIEBUE GRÉGORIEN politique agricole et sécuritaire au Congo Kinshasa, évolution historique enjeux, et
perspectives
Nous allons d’une part déterminer les facteurs socio-économiques de
l’incidence alimentaire dans la commune de Masina, cerner les variables qui
sous-entend son évolution et, d’autres part, examiner l’incidence de celle sur
les ménages.

2. PROBLÉMATIQUE

Johannesburg, le 27 août, au deuxième jour du sommet pour le


développement durable qui poursuivra ses travaux jusqu’au 4 septembre à
Johannesburg, cette question a été au centre des discussions qui, tout au
long de cette semaine ont porté sur les thèmes de l’eau, l’émergence,
l’agriculture, et la biodiversité.

Mr Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies à l’époque a souhaité


qu’un accord soit trouvé à l’issue du sommet.

Alors que 70 % des populations pauvres des pays en développement sont


tributaires directement ou indirectement de l’agriculture comme source de
revenus, l’intensification et l’accroissement de la production agricole en tant
que moyen de réduire durablement la fin et la pauvreté qui se heurtent à des
graves contraintes.

Toutefois, c’est surtout l’accès aux marchés l’existence des barrières


commerciales entravant un commerce agricole équitable et les subventions
agricoles qui ont retenu l’attention des intervenants soulignant le paradoxe
qui existe à l’échelle mondiale entre la production agricole des pays en
développement moteur de la croissance et celle des pays développés
largement subventionnée. 6

Les défis de l’agriculture en RDC ne peuvent jamais être surestimé. Au


Congo l’agriculture est l’un de fondement de l’économie congolaise. C’est
dans le secteur non minier qui contribuent à la croissance économique du
pays. Mais malheureusement il y a eu dans les facteurs entravant les succès
de l’agricole dans les pays.

La non-application de politique gouvernementale est la racine de tous les


problèmes agricoles du pays. Les politiques mises en place par le
gouvernement ont largement contribué à l’expansion du secteur agricole
dans le pays. Il est de la responsabilité du gouvernement d’établir des
stratégies pour la croissance et l’agriculture dans le pays.
Le manque de modernisation et de mécanisation D’agriculture congolais et
originaire désolé rival et la majorité d’entre eux utilisent encore du matériel
brut pour l’agriculture. Cela implique qu’il y a une faible substitution de
main-d’œuvre qui rend l’agriculture plus intensive en main-d’œuvre Ici il a
affecté par inadvertance la productivité des agriculteurs.

La majorité des agriculteurs ruraux n’ont pas accès au matériel agricole

moderne, Et cela est dû au fait que le matériel moderne coûte très cher à
l’achat et même à la location. Pour économiser de l’argent pour eux-mêmes
6 https://www.ohchr.org /fr/presses-releases/2009/10/default-title-376
la majorité d’entre eux s’appuient sur leurs outils primitifs pour
l’agriculture.

À cette époque, l’agriculteur va au-delà de l’utilisation de coutelas ou même


de houes pour cultiver ou même creuser et planter des cultures.

Le manque de fonds ; le soutien financier insuffisant des agriculteurs est un


problème très grave qui constitue un Rivers majeur pour le développement
de l’agriculture en RDC.
Bien que des milliards des francs congolais soient à allouer au secteur
agricole dans les pays.

Chaque année, les agriculteurs ne peuvent toujours pas accéder aux prêts
gouvernementaux pour se développer en raison de la bureaucratie
gouvernementale. La mauvaise infrastructure manque et le d’équipements
sociaux, les manque des commodités sociales et des mauvaises
infrastructures et un autre problème limite les succès de l’agriculture dans
les pays.
Comme nous l’avons mentionné ci-dessous, la plupart des agriculteurs
congolais résident dans des zones reculées, où les équipements des bases
comme l’eau, l’électricité, etc. sont absents, ce qui rend la vie culturelle
difficile pour les agriculteurs.
Ces zones ont également de mauvais réseaux routiers qui rendent presque
impossible pour les agriculteurs de transporter leurs marchandises. Ainsi, la
majorité des produits de la ferme ne sont que des déchets dans ces zones
Absence d’installation moderne des stratégies et des traitements. Une grande
partie des cultures vivrières produits en RDC sont des aliments périssables
et des études montrent qu’environ 80 % des aliments produits par les
agriculteurs congolais c’est déterminé en raison du manque d’installation de
stockage moderne telles que l’ensilage, les granges, ...

La RDC est un pays en situation de crise prolongée. Ceci occulte la


situation d’urgence aiguë quasi-permanente. En plus du cadre
macroéconomique fragile caractérisé par la faiblesse de la production
nationale et d’une détérioration continue de la monnaie locale (Franc
congolais) à la base de l’augmentation des prix des productions de base, La
RDC fait face à des crises multiformes (alimentaire, nutritionnelles,
épidermiques...) liées à 3 décennies de chocs successifs qui ont intensifié les
besoins alimentaires et la vulnérabilité de la population congolaise en dépit
de son potentiel agricole pourtant énorme.

A ces chocs s’ajoutent de nombreux danger latent ou des


menaces réelles qui ont des incidences sur les ménages comme maladies
(rougeole, choléra, Ebola, fièvre jaune), mais aussi la sécheresse et les
inondations.
Le lien entre l’agriculture et la réduction de la pauvreté se forgent
sous l’action des quatre ”mécanismes de transmission»: Les répercussions
directes de l’amélioration des performances de l’agriculture sur les revenus
en zone rurale ; Les conséquences de la baisse de prix de l’alimentation pour
les pauvres des zones rurales et urbaines; La contribution de l’agriculture à
la croissance et la création des débouchés économiques en dehors du
secteur; Le rôle fondamental de l’agriculture dans la stimulation et la
poursuite de la transition économique, Lorsque ce secteur cesse d’occuper la
première place dans un pays et dans subsistance des pauvres et cède le pas
à des activités plus variées de transformation et de services.
Les problèmes de l’agriculture en RDC ne peuvent jamais être
surestimé. Il y a un dicton selon lesquelles ont dit : "un problème connu est
à moitié résolu."
Nous avons fait connaître ses problèmes il est temps que le
gouvernement et les principaux décideurs se réveillent avec des résolutions
possibles pour corriger cette menace l’agriculture et les piliers de l’économie
et nous ne pouvons pas essayer de jouer avec.

En nous recentrant sur notre sujet et la cible, notre étude se penche


sur les subventions de l’Etat congolais dans le secteur agricole.7

C’est pour mieux cerner le contour de notre travail, nous avions cherché à
répondre aux questions fondamentales ci- après :
- Quelle est l’incidence de cette insécurité alimentaire sur la population
urbaine

-Quelles sont les facteurs déterminants de cette insécurité alimentaire

3. Hypotheses

Les politiques devraient donc envisager des actions destinées


à exploiter l'avantage concurrentiel de la Région, en particulier la richesse de
ses ressources naturelles, à attirer plus d’investissements et à accroître la
production alimentaire régionale et la sécurité alimentaire, et il faudrait
“exiger des approches plus intégrées et complètes où la politique
commerciale jouerait un rôle central en liaison avec d’autre politiques
sectorielles, nationales et régionales.”

Autou0r de la question des subventions de l’état congolais dans le secteur


agricole nous épinglons :

- L’incidence sociale : La non-subvention favorise l’insécurité


alimentaire et le développement du banditisme.

- L’incidence sanitaire : La carence d’une alimentation équilibrée est


la source de la malnutrition, l’apparition de maladies ;

- L’incidence politique : l’insécurité alimentaire entraîne le risque


d’émeutes et des pillages.

7 https://wazaentrepreneur.com/problemes-majeurs-agriculture-congo-kinshasa/
La non-subventions de l’État est résultante des facteurs socio-économiques et
politiques :

- Les facteurs socio-économiques : Le faible revenu, la faible


productivité, l’insuffisance des infrastructures de communication (voies
routières, voies navigables et voies aériennes); Les faibles accès aux services
sociaux de base, la non disponibilité des aliments en quantité et en qualité
pour tout le monde; le cercle vicieux du sous-développement.

- Les facteurs politiques : Les conflits armés dans les zones de


production agricole ; La fermeture des frontières avec les pays producteurs; La
réduction de circulation des biens; Une politique agricole non conséquente.

4. Objectifs de l’étude

A. Objectif global : Comprendre pourquoi l’État doit subventionner le secteur


agricole et agir sur la sécurité alimentaire récurrente qui touche les
populations.

B. Objectifs spécifiques:

- Déterminer et analyser les facteurs socio-économiques qui sous-entendent


l’insécurité alimentaire en RDC

- Démontrer le rôle que joue l’agriculture dans la sécurité alimentaire

- Analyser l’incidence et la sécurité alimentaire sur les ménages

- Proposer les solutions possibles pour assurer la sécurité alimentaire dans


les situations diverses par des subventions de l’état congolais.

5. Choix et intérêt du sujet

L’agriculture est un secteur principal pour l’essor économique du pays. Le


secteur agricole est à même de contribuer au développement du pays si et
seulement s’il occupe une partie assez conséquente dans la planification du
gouvernement congolais.
Dans le contexte actuel de notre pays une alimentation saine et en quantité
est essentielles à la réalisation des objectifs mondiaux de développement.
Dans le cas de république démocratique du Congo le développement de
l’agriculture est levier puissant sur lequel agir pour mettre fin à l’extrême
pauvreté en renforçant le partage de la prospérité et en rendant disponible la
nourriture. L’ensemble des Congolais par rapport à d’autre secteur, la
croissant de l’agriculture à des effets plus efficaces sur l’augmentation du
revenu des populations.
Selon une étude faites sur le Congo 65% des travailleurs dépendent de
l’agriculture pour vivre le secteur agricole soutient le 2/3 de la population
congolaise.la production a pourtant stagné depuis l’accession du pays à la
souveraineté tant nationale qu’internationale. Cela est vraisemblablement dû
en grande partie à la mauvaise gestion du secteur agro-industriel qui ne
reçoit que très peu d’attention du gouvernement centrale. Le choix de ce sujet
est motivé par l’intérêt qu’il revêt sur le plan personnel, scientifique et social.

- sur le plan personnel : La famine dans laquelle est plongé la masse


rurale et urbaine en RDC, touche notre sensibilité et nous laisse parfois sans
mots. Chaque jour, nous assistons à une souffrance qui rend captive les
populations de la RDC. Étudier ce phénomène et le moyen de contribuer aux
mesures visant à lutter contre cette situation.

- Sur le plan scientifique : de nos jours, Le monde est toujours exposé à


l’insécurité alimentaire. Les plus touchés sont des personnes de faible
revenu, qui sont en majorité des petits agriculteurs, la classe moyenne les
prolétaires. Étudier ce phénomène nous permettra de comprendre pour
mieux agir sur les causes.

- Sur le plan social : Il est primordial de connaître et d’étudier le secteur


agricole de manière à en déceler les goulots d’étranglements pour fournir
aux décideurs politiques congolais des vraies bases sur lesquelles pourrait
reposer leurs prises de décisions dans ce secteur d’innombrables emplois
pour tous.

6. Délimitation du sujet

Étant donné la complexité du sujet, notre étude se limite à Kinshasa /


Masina qui est représentative de la classe des Population actives qui
malheureusement connaissent l’insécurité alimentaire.

L’œuvre de notre étude couvre la période allant des années 2019 à


2022. La description de cette commune est donnée dans le chapitre 2.

7. Méthodologie adoptée

Dans le but d’enrichit notre travail ce dernier passera par deux méthodes et
technique notamment :

a) Méthode
• La méthode déductive
• Méthode analytique
b) Technique
• La technique documentaire
• L’entretien

A. Méthode
Au sens large, le terme méthode désigne l’ensemble des démarches qui suit
esprit pour découvrir et démontrer la vérité.

De notre travail, nous avons utilisé des méthodes suivantes:


- La méthode déductive qui consiste à puiser dans le schéma théorique
préexistants, des éléments qui peuvent permettre d’analyser, comprendre et
expliquer les phénomènes étudiés. On peut alors dire que la connaissance
est construite en parlant des schémas conceptuels dont on tire les
conséquences logiques.

- Méthode analytique Qui permet d’analyser les données collectées de


façon à permettre d’apprécier le résultat obtenu.

B. Technique

Elles sont les outils de la recherche et impliquent une certaine manipulation


matérielle, de procédés de collecte des données.

Nous avons fait usage de plusieurs techniques comme :

- La technique documentaire qui est une forme d’observation indirecte


car médiatisée par les documents. Le document est prêt ici au sens large,
c’està-dire tout élément matériel ou immatériel qui a un rapport avec
l’activité des hommes vivant en société et qui constitue indirectement une
source d’information sur les phénomènes sociaux.

- L’entretien, nous permet d’aborder les témoins privilégiés de notre sujet


qui ont la connaissance pour pouvoir collecter les informations nécessaires à
notre étude.

8. Structure du travail

Hormis l’introduction et la conclusion générale notre travail comporte 3


chapitres :

- Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et théorique ;

- Le deuxième chapitre explique le cadre contextuel ;

-Le troisième chapitre se penche sur la source des données et la démarche


méthodologique.

Chapitre 1 : Cadre conceptuel et théorique

Dans toute recherche scientifique, la précision des concepts


reste une démarche importante pour permettre une compréhension mutuelle
entre chercheur et ceux qui offrent les recettes de leurs recherches.
Voilà pourquoi notre premier chapitre tourne autour du cadre
conceptuel et théorique afin de clarifier certains concepts indispensables pour
la compréhension de l’objet de notre travail.
1.1. Définition et Notions des Concepts clés
1.1.1 SUBVENTION

Définit comme une Aide financière versée par l'État ou une personne
publique à une personne privée, physique ou morale, dans le but de favoriser
l'activité d'intérêt général à laquelle elle se livre. 8
La définition du terme subvention est discutée et discutable et d’aucuns
doctrine et jurisprudence en droits français comme étrangers – ont leur propre
interprétation. Ainsi l’on assimilera facilement les subventions aux notions de
dotations, de fonds, de dons, de mécénats ou de « sponsoring », d’offres de
concours, d’aides publiques ou encore de contributions financières alors même
que ces qualifications posent d’autres interrogations pratiques et
jurisprudentielles, notamment en ce qui concerne la compatibilité de la mesure
avec le droit européen des aides d’État et de la libre-concurrence d’une part et
d’autre part avec les principes généraux du droit administratif et des finances
publiques. Cette indétermination tient essentiellement à ce que la notion de
subventions n’est pas une catégorie juridique prédéfinie et que les pratiques
financières ainsi qualifiées ont des régimes épars. Étudiées tantôt comme une
dépense tantôt comme une recette publique, les subventions ne peuvent donc
qu’être entendues au pluriel comme relevant d’une pratique et d’une politique
administrative d’une personne subsidiante envers une entité subsidiée.
L’administration peut en effet estimer utile d’aider des œuvres privées ou
publiques qu’elle juge les plus intéressantes par l’octroi d’un soutien financier
qui se présentera, le plus souvent, sous la forme d’une somme d’argent versée
de manière soit périodique soit globale (mais non perpétuelle).
Le procédé est en conséquence très simple en pratique puisque
l’importance de la subvention variera en fonction du rendement de l’œuvre

d’une part et d’autre part reste économique en ce qu’il coûte moins cher que la
transformation en service administratif…9
Bien qu’il soit largement employé en économie, le terme “subvention“ est
rarement défini. Souvent, il est utilisé comme un antonyme du mot taxe,
désignant un transfert d’argent des pouvoirs publics à une entité du secteur
privé. Tel est le cas, par exemple, dans le dictionnaire Oxford en ligne, où une
subvention est définie comme une “somme d’argent accordée au moyen de
fonds publics pour aider un secteur ou une entreprise à maintenir le prix d’un
produit ou d’un service à un niveau peu élevé“. Mais beaucoup feraient valoir
8 Définitions : subvention - Dictionnaire de français Larousse
9 Subvention | Cairn.info
que les allégements fiscaux sont aussi une forme de subventionnement. 10 En
fait, pour les destinataires, cela ne fait peut-être guère de différence de recevoir
de l’argent ou de payer moins d’impôts. Les deux formes d’“assistance“
représentent aussi un transfert financier des pouvoirs publics. En revanche, la
protection à la frontière, par exemple par les droits de douane, n’implique pas
un tel transfert financier mais se traduit plutôt par des recettes budgétaires.
Or, on pourrait faire valoir que l’imposition d’un droit de douane représente
une forme de subventionnement pour les secteurs qui concurrencent les
importations et qui sont ainsi protégés contre la concurrence étrangère. Par
conséquent, la définition des subventions en tant que transferts des pouvoirs
publics ou dépenses budgétaires n’est pas nécessairement complète. Une autre
approche consiste à dire qu’une “subvention“ existe chaque fois qu’un
programme public profite à des acteurs privés. La principale difficulté qu’elle
soulève est que les destinataires d’un transfert monétaire ou d’un allégement
fiscal, par exemple, ne sont pas nécessairement les bénéficiaires ultimes de la
politique. Ainsi, les allocations de logement, telles que l’Eigenheimzulag“ en
Allemagne, consistent en transferts ou en Définition des subventions dans les
sources de données nationales et internationales La plupart des définitions des
subventions rencontrées dans les statistiques ou dans la législation nationale
indiquent assez clairement si elles incluent ou non chacune des trois
catégories mentionnées ci-dessus. Mais, à l’intérieur de ces catégories, les
pouvoirs publics disposent d’une large gamme d’instruments pour accorder
des subventions. De nombreuses définitions n’englobent pas tous les
instruments possibles à l’intérieur d’une catégorie, parce qu’elles considèrent
aussi les subventions sous d’autres angles. En fait, les définitions des

subventions font généralement référence à l’une des caractéristiques suivantes


de l’intervention des pouvoirs publics pour circonscrire la notion de
subvention: les destinataires des subventions, la forme des subventions, leurs
objectifs et leurs effets. L’Encadré, qui présente l’exemple du secteur bancaire,
donne une idée de la diversité des instruments qui peuvent être utilisés dans
un secteur particulier

1.1.2 L’ETAT
Plutôt que de se demander ce qu’est l’État, il serait plus exact de
s’interroger sur la signification prêtée à ce mot, ou mieux encore, sur celle que

10 wtr06-2b_f.pdf (wto.org)
l’on choisit de lui conférer : car il n’existe pas d’essence, évidente ou objective,
de l’État. Quelle en est la définition la plus pertinente, c’est-à-dire la plus
susceptible d’appréhender la réalité politique et juridique ?
S’il est indispensable de prendre ces précautions, c’est parce qu’il a été
proposé de nombreuses définitions contradictoires du mot « État ». Selon une
approche classique, l’État serait « une communauté nationale, particularisée
par son passé et par une certaine unité », comportant « nécessairement
certains caractères politiques et juridiques qui la rendent différente des autres
communautés infra-étatiques ou supra-étatiques », et notamment le fait que
l’organe dirigeant de l’État « dispose au nom de ce dernier du monopole de
l’édiction des règles de droit et de l’emploi de la force publique ».Dans cette
perspective, l’État se définit par la fusion de deux éléments : un pouvoir, et une
population (qui pourra, selon les cas, être appelée peuple, nation ou société).
Cette définition renvoie à la conception révolutionnaire de l’ « État-nation », qui
présuppose une identité de l’un et de l’autre : la nation étant conçue comme
une réalité sociologique, historique et culturelle, c’est par l’État qu’elle acquiert
une consistance politique, l’État n’étant, à l’inverse, que le mode juridique
d’existence de cette nation…11 L L’État possède une triple
signification :sociologique ; organisationnelle ;juridique.
- Sur le plan sociologique, c'est alors une population vivant sur un
territoire déterminé et soumise à un gouvernement. Cette définition rejoint
celle de la première édition du dictionnaire de l’Académie française de 1696,
qui définit l'État comme le « gouvernement d’un peuple vivant sous la
domination d’un prince ou en république »3, ou bien le pays lui-même, c'est-à-

dire l'État entendu « pour le pays même qui est sous une telle domination »
- Du point de vue organisationnel, c'est une forme d'organisation que la société
utilise pour s'orienter et se gérer. L'État désigne également un ensemble de
personnes qui acceptent de s'imposer un ordre sous certaines conditions. Sur
le plan juridique, « l'État peut être considéré comme l'ensemble des pouvoirs
d'autorité et de contrainte collective que la nation possède sur les citoyens et
les individus en vue de faire prévaloir ce qu'on appelle l'intérêt général, et
avec une nuance éthique le bien public ou le bien commun ».
- Sur le plan juridique et selon le droit international, un État souverain est vu
comme délimité par des frontières territoriales établies, à l'intérieur desquelles ses
lois s'appliquent à une population permanente, et comme

11 Chapitre premier. La notion d’état | Cairn.info html //01/02/2023


constitué d’institutions par lesquelles il exerce une autorité
et un pouvoir effectif. La légitimité de cette autorité doit en principe
reposer au moins pour les États se disant démocratiques sur la souveraineté du
peuple ou de la nation. La nation quant à elle ne se confond pas non plus avec
l’État, sauf dans le modèle de l’État-nation. Si l'État se distingue du gouvernement
car la notion inclut toute une dimension administrative et juridique, il arrive que sur
le continent européen, l'influence de la pensée de Hegel fasse que l'on parle d'État
quand le mot
« gouvernement » serait plus exact12

La notion d’État se distingue de celle de nation. La nation est en


quelque sorte la personnification de l’État. L’État donne un statut juridique à
la nation, puisqu’il présuppose l’existence d’une organisation sociale. En
France, les notions d’État et de nation sont étroitement liées. La naissance de
l’État est en effet indissoluble de l’émergence du sentiment national. Mais
pour se limiter à l’étude de l’État, celui-ci se caractérise par trois éléments.
Pour qu’il y ait un État, il faut une population, un territoire, et une
organisation souveraine. Ces trois éléments sont les éléments constitutifs de
l’État.14
Les institutions politiques que nous connaissons ne sont pas de simple
assemblage empirique. Elles sont le fruit de l’histoire politique de notre pays
mais également le fruit de systèmes différents. Dans chaque système il existe
un certains nombre de composant qui sont invariable ; à commencer par l’Etat
lui-même.

L’Etat est la forme normale d’organisation des sociétés. Sous sa forme primitive
et dans la Grèce hellénistique les Etats ont la taille des cités (Athènes, Sparte
…). Dans leur forme moderne les Etats se sont constitués sur les fondements
de la nation ; soit ils ont aidé à la formation du sentiment national ; soit le
sentiment national à précédé la formation de l’Etat ; soit encore la constitution
de l’Etat a été concomitante à celle de la nation. Aujourd’hui, l’ensemble de la
planète est composée d’Etats. Sur un plan juridique l’Etat est devenu la forme
normale d’organisation des sociétés.

12 État — Wikipédia (wikipedia.org) html 01/02/2023


14
Les théories de l’Etat

La théorie juridique a eu beaucoup de mal à définir ce qu’était l’État. Plusieurs


écoles se sont affrontées sur ce terrain, mais trois grandes perspectives
peuvent résumer ces débats.

La première théorie est celle de Maurice Hauriou dite la théorie de l’État de


puissance. Elle remonte aux écrits de Nicolas Machiavel, de Thomas Hobbes et
de Jean Bodin. L’État est caractérisé par sa souveraineté interne et externe.
L’État est un Léviathan dont la fonction est de maintenir l’ordre dans la société
dont il assure la direction. L’État incarne ici l’intérêt général et dispose alors
d’un certain nombre de prérogatives qui émanent de sa souveraineté. Il a
notamment le pouvoir de créer le droit et de prendre des actes qui s’imposent
aux individus sans leur consentement.

La seconde approche de l’Etat est celle de L’État de droit décrite par Hans
Kelsen et le positivisme juridique. Cette conception de l’Etat conduit à penser
que ce n’est pas l’Etat qui produit le droit mais l’ordre juridique qui produit
l’Etat (la hiérarchie des normes). L’État ne serait alors que l’émanation du droit
qui limiterait sa puissance d’arbitraire. Cette conception insiste sur la
nécessité de soumettre la puissance publique au respect du droit. Pour que
l’Etat existe il faut un ensemble de normes juridiques qui obligent l’Etat à
respecter le droit et un ordre juridique capable de contrôler l’Etat.

Enfin la dernière approche est celle de L’État de service défendu notamment


par Léon Duguit. Pour Léon Duguit, l’État n'est n’a pas de personnalité, ne
peut disposer de droits subjectifs et ne saurait être en mesure d’imposer quoi
que ce soit à qui que ce soit. L’État est incarné par les institutions, mais il n’a
pour fonction unique que de répondre aux besoins collectifs. Dès lors, L’État
est l’expression de la solidarité de la société.
2 La définition de d’Etat

La notion d’État se distingue de celle de nation. La nation est en quelque sorte


la personnification de l’État. L’État donne un statut juridique à la nation,
puisqu’il présuppose l’existence d’une organisation sociale. En France, les
notions d’État et de nation sont étroitement liées. La naissance de l’État est en
effet indissoluble de l’émergence du sentiment national. Mais pour se limiter à
l’étude de l’État, celui-ci se caractérise par trois éléments. Pour qu’il y ait un
État, il faut une population, un territoire, et une organisation souveraine. Ces
trois éléments sont les éléments constitutifs de l’État.
Une population

L’État se compose d’individus qui sont les ressortissants de cet État. Peu
importe le volume de la population qui compose l’État. Le plus petit État du
monde, le Vatican, ne comporte pas plus de 1000 habitants, alors que le plus
peuplé, la Chine en compte plus d’un milliard. Le lien juridique qui unit les
ressortissants à un État s’appelle la nationalité. La population c'est-à-dire
l’ensemble des individus de chaires et de sang qui peuplent le territoire sont
reliés à l’Etat par un lien juridique qui peut être soit la citoyenneté soit la
nationalité. L’un est l’autre recouvre des réalités sensiblement différentes.

La nationalité : La nationalité est le fait pour une personne physique ou


morale de relever de la législation d'un État. Pour les personnes, elle règle leur
condition civile (nom, langue, âge de la majorité, mariage, succession, etc..) et
leur confère les droits et devoirs liés à la citoyenneté (droit de voter et d'être
élu, droit d'accéder aux emplois publics et professions réservées aux
nationaux, devoirs de contribuer aux impôts, de participer au service militaire,
aux jurys populaires, etc.). La nationalité s'acquiert normalement à la
naissance, en général soit par filiation (on parle de « droit du sang », jus
sanguinis), soit à la majorité du fait que l'on est né sur le territoire national (on
parle de « droit du sol » ou jus soli).

La Citoyenneté : Le citoyen est d’abord celui qui participe à la vie de la cité.


C’est donc une personne qui relève de l'autorité et de la protection d'un État et
par suite jouit de droits civiques et a des devoirs envers cet État. Chaque
citoyen exerce à sa façon la citoyenneté telle qu'elle est établie par les lois et
intégrée dans l'ensemble des mœurs de la société à laquelle il appartient. Les
citoyens d'une même nation forment alors une communauté politique.
La citoyenneté prend des formes multiples et ne recoupe pas nécessairement le
lien de nationalité. Ainsi, un citoyen européen n’a pas nécessairement besoin
de la nationalité pour jouir de certains droits politiques dans la cité (droit de
vote et d’éligibilité).

Un territoire

L’ensemble des terres de la planète est normalement constitué en États, alors


que les mers (exception faite des eaux territoriales), sont placées en dehors de
la souveraineté des États. Dire qu’un État est composé d’un territoire pose le
problème de la délimitation et de la reconnaissance de ses frontières, qu’elles
soient naturelles ou historiques. Certains États, tel la Palestine, dispose d’une
population et d’une organisation politique, mais ont des difficultés à se voir
reconnaître un territoire.

Une organisation souveraine

L’existence d’une population et d’un territoire ne suffit pas pour qu’un État soit
constitué. Il faut en outre que celui-ci dispose d’une organisation politique
souveraine. Ce qui signifie, d’une part, qu’il existe des institutions capables
d’imposer leur volonté et, d’autre part, que ces institutions ne soient pas dans
un lien de subordination juridique par rapport à un ordre supérieur. Les
collectivités territoriales possèdent une population et un territoire, elles
disposent également d’institutions, mais elles ne sont pas souveraines. L’Etat
dispose donc du monopole de « la violence légitime ». Cependant, la
construction communautaire et dans une moindre mesure la décentralisation
sont susceptible de remettre en cause ce postulat.

3.Les différentes formes d’Etat

L’architecture des États peut être plus ou moins complexe. Il existe deux
grandes catégories d’architecture. La première qui correspond au schéma de la
France est celle de l’État unitaire. La seconde catégorie est celle des États
composés.

L’État unitaire

Depuis 1792, la France est un État unitaire. La Constitution de 1792 pose le


principe selon lequel « la République est une et indivisible ». La Constitution du
4 octobre 1958 pose elle aussi le principe de l’unité et de l’indivisibilité de
l’État.

Les principes de l’Etat Unitaire

L’Etat unitaire repose sur deux principes qui sont les deux faces d’une même
pièce : celui de l’indivisibilité et celui de l’unité.

Le principe de l’indivisibilité

Le principe de l’indivisibilité signifie qu’il ne peut pas exister de pouvoir


normatif autonome au profit des collectivités infra étatiques. Celles-ci ne
disposent de compétences que dans les domaines pour lesquels le législateur
leur a expressément transféré cette compétence. D’un point de vue pratique, le
principe d’indivisibilité implique que les délibérations des assemblées soient
contrôlées par les autorités étatiques (mécanisme du contrôle de légalité).

Le principe de l’indivisibilité n’est pas sans poser certains problèmes, puisque


certaines collectivités à statut spécifique peuvent y déroger. Par ailleurs, le
principe de l’indivisibilité pose certaines difficultés chaque fois que le
législateur veut aménager le statut d’une collectivité particulière (Corse).

Le principe de l’unité

Le principe de l’unité implique à la fois l’unité géographique (élément


constitutif de l’État), l’unité institutionnelle (des institutions identiques), et
l’unité culturelle (peuple français, langue française), de l’État. Comme pour le
principe de l’indivisibilité, le principe de l’unité supporte certains
aménagements. En outre, si l’État unitaire repose à la fois sur le principe de
l’unité et de l’indivisibilité, il existe deux modalités qui permettent de
rapprocher les populations du pouvoir central : la déconcentration et la
décentralisation. Ces modalités d’organisation de l’État unitaire feront l’objet
d’une définition dans les points qui suivent.

Les modalités d’organisation de l’Etat unitaire

L’organisation de l’État en France repose sur deux principes concurrents, la


centralisation et la décentralisation. Alors que la centralisation consiste à
confier les tâches administratives aux autorités centrales de l’État, la
décentralisation constitue le mouvement inverse. La décentralisation a pour
finalité de confier les tâches administratives à des autorités non centrales. Si
ces deux modes d’organisation sont concurrents, ils ne sont pourtant pas
exclusifs l’un de l’autre. Dans chaque circonscription administrative
cohabitent des organes décentralisés et des organes déconcentrés, c’est-à-dire
des organes qui ont vocation à représenter les autorités centrales au niveau
local. Dès lors, il convient d’associer à la centralisation la déconcentration et
de leur opposer la décentralisation.

La centralisation et la déconcentration

Le concept de centralisation se définit par rapport à celui de décentralisation.


En revanche, la déconcentration n’est qu’une modalité d’organisation de la
centralisation. Dans un cas comme dans l’autre, il n’existe qu’une seule
administration, celle de l’État.
La centralisation

L’administration centrale a vocation à représenter l’État sur l’ensemble du


territoire. Les autorités centrales de l’administration sont aussi les autorités
politiques les plus importantes. C’est le Premier ministre qui dirige l’action du
gouvernement (art. 21 de la Constitution), et c’est le gouvernement qui
détermine et conduit la politique de la nation. Il dispose pour ce faire de
l’administration (art. 20 de la Constitution). Chaque ministre est donc placé à
la tête de son administration. Le ministre des finances dirige ainsi trois
grandes administrations : les impôts, le trésor et les douanes.

La déconcentration

La déconcentration est une modalité pratique de la centralisation. Elle consiste


à placer à la tête de chaque circonscription administrative un représentant du
pouvoir central qui disposera d’un pouvoir de décision propre mais qui agira
toujours au nom de l’État. La première autorité déconcentrée est le préfet. Il a
pour fonction de représenter dans le département ou dans la région l’ensemble
des ministères. A côté du préfet, qui bénéficie d’une compétence générale,
d’autres autorités déconcentrées à compétences spécifiques coexistent (recteur
d’académie, trésorier payeur général, directions départementales…). Ces
autorités déconcentrées sont toujours nommées (contrairement aux autorités
décentralisées qui sont élues) et sont soumises au pouvoir hiérarchique, ce qui
permet au supérieur de contrôler l’action de ses subordonnés et de leur
adresser des instructions. Les ministres donnent des instructions aux préfets
qui eux-mêmes dirigent les services de l’État dans la région ou le département.
Au contraire, dans la décentralisation, il n’existe pas de subordination entre
les collectivités territoriales et l’État.

La décentralisation

Il y a décentralisation lorsque le pouvoir central transfère la compétence de


prendre certaines décisions vers des personnes morales distinctes. Celle-ci
peut être technique ou territoriale. La décentralisation technique se fait au
bénéfice des établissements publics. Ceux-ci ne disposent que d’une
compétence limitée à un ou plusieurs domaines bien déterminés. Ils répondent
à ce que l’on appelle le principe de spécialité. Par exemple un hôpital ou une
université ou encore le Centre national de la fonction publique territoriale. En
France, la décentralisation s’organise principalement autour des collectivités
territoriales. La décentralisation géographique renvoie à la notion de collectivité
territoriale et de libre administration. Ainsi aux termes de l’article 72 de la
Constitution « les collectivités s’administrent librement par des conseils élus ».
Une collectivité territoriale se définit donc par l’exercice de compétences
propres (le conseil municipal gère par ses délibérations les affaires de la
commune) et par le respect du principe électif (élection de ces assemblées au
suffrage universel direct).

Les collectivités territoriales disposent donc de la personnalité juridique


distincte de celle de l’État et de compétences propres. En même temps, elles
doivent pouvoir bénéficier de moyens propres à la fois en personnels
(fonctionnaires territoriaux) et matériels, mais également d’une autonomie
financière. Cette autonomie financière se traduit par la possibilité pour les
assemblées délibérantes des collectivités territoriales de voter le taux des
impôts et de disposer librement de l’ensemble de leurs ressources. Cette
relative autonomie des collectivités territoriales est toutefois tempérée par les
nombreux contrôles qui sont exercés par les services de l’État.13

Les États composés

Il existe deux formes d’États composés. La première forme, la confédération,


n’a qu’un intérêt historique, puisqu’il n’existe plus d’État adoptant cette
constitution. La seconde forme d’État composé est constituée par l’État fédéral.

La confédération

La confédération est une assemblée d’États qui va plus loin que la simple
alliance. Elle exerce pour le compte des États membres des compétences
communes, mais les États restent souverains pour l’application des décisions
communes. A la différence de la fédération, les décisions prises par les États
confédérés ne concernent pas les populations. Elles n’ont pour objet que de
régir des relations entre États. Sous certains aspects, l’Union européenne
ressemble de près à une confédération.

L’État fédéral

L’État fédéral va plus loin que la confédération dans l’intégration des États
membres. Il existe une superposition d’un État fédéral aux États fédérés qui ne
sont donc pas souverains. Les États fédérés, étant privés de souveraineté, ne
peuvent avoir de relations diplomatiques avec les autres États. D’une certaine

13 La notion d'Etat (vitrine.La notion d'Etat) - XWiki (cnfpt.fr)


façon la fédération est une forme poussée de décentralisation, dans laquelle la
Constitution organise la répartition des compétences entre les deux niveaux
d’administration. Les États-Unis d’Amérique ou, plus près de nous,
l’Allemagne constituent des exemples d’États fédérés.14

1.1.3 SECTEUR

Un secteur regroupe des entreprises de fabrication, de commerce ou


de service qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature
d'activité économique considérée).
L'activité d'un secteur n'est donc pas tout à fait homogène et comprend des
productions ou services secondaires qui relèveraient d'autres items de la
nomenclature que celui du secteur considéré.Au contraire, une branche
regroupe des unités de production homogènes.

1. Domaine défini d'activité (secteur public, secteur primaire, secteur clé...)


2. Subdivision d'une zone urbaine, d'une région.
3. (familièrement) Un quelconque lieu (c'est la première fois que je viens
dans le secteur)
4. Zone de distribution électrique (panne de secteur)
5. Militaire, partie du terrain occupé par une unité.
6. Géométrie, portion de plan comprise entre un arc de cercle et les deux
rayons qui le délimitent.

7. Informatique. Bloc d'informations consécutives sur une piste de disque


magnétique.
(Au sens figuré) Domaine (secteur de la science, de la culture)
Du latin sector (« personne qui tranche ») d’un disque qui est comprise entre
deux rayons quelconques.

- Secteur sphérique, solide engendré par un secteur [de disque] tournant


autour d'un des rayons qui le délimitent.

- (Astronomie) Instrument d’astronomie, qui a moins d’étendue


que le quart de cercle.
- (Militaire) Portion d’une enceinte fortifiée,d’un front de combat, placée sous les
ordres d’un commandant particulier, ordinairement d’un commandant de
division. C’est un secteur calme.
- (Administration) Circonscription administrative. Secteur postal,

14 La notion d'Etat (vitrine.La notion d'Etat) - XWiki (cnfpt.fr)


- (Spécialement) Subdivision de réseau de distribution électrique. Le quartier
est plongé dans le noir, il y a une panne de secteur.
- (Par extension) (Électricité) Le courant électrique, en environnement
domestique. Les minibars, ces petits réfrigérateurs nichés dans les chambres
d’hôtel, vivent leurs dernières heures sur secteur. Débranchés, remisés,
recyclés : les hôtels s’en débarrassent.
- (Économie) Subdivision de l’économie en fonction de l’activité des entreprises
qui appartiennent à une même catégorie. C’est ce qui explique à la fois le
caractère rachitique du secteur commercial créé par les petits colporteurs et
boutiquiers chinois, et son développement à pas de tortue.

L’anarchisme s’est surtout manifesté par des grèves dures, conduites dans
les secteurs les plus sensibles de l’économie d’exportation :

Autre secteur où la baisse séculaire des prix favorise la production et la


productivité : celui des transports.

(Géographie) Subdivision phytogéographique.Les flores montagnardes dans


le secteur alpien sont réparties essentiellement sur les Vosges, le Jura et les
Préalpes de Savoie, Dauphiné et Provence.

(Informatique) Plus petite unité de stockage sur un support de donnée.

(Technique) Appareil servant à régler le mouvement des broches sur les métiers
à tisser à renvider.

(Technique) Guide d'un levier, d'une manette de commande.

1.1.4 AGRICOLE
Qui s’adonne à l’agriculture. Il est presque toujours joint à un nom collectif. Qui a rapport à
l’agriculture

1.1.5 AGRICULTURE
C’est l’ensemble des travaux dont le sol fait l'objet en vue d'une production
végétale. Plus géné ralement, l’ensemble des activités développées par l'homme, dans un milieu
biologique et socio-é conomique donné, pour obtenir les produits vé gétaux et animaux qui lui
sont utiles, en particulier ceux destiné s à son alimentation. 15

1.2 Notion sur L’Agriculture


.

15 Définitions : agriculture - Dictionnaire de français Larousse html 01/02/2023


1.1.1. Bref historique
L'agriculture est apparue indépendamment à plusieurs endroits
du monde, il y a environ 2000 ans avec la mise en terre volontaire de
premières semences et la domestication des animaux par l’homme, il y a plus
de dix mille ans. Ce qui était au début une agriculture de substance s'est peu
à peu développée en agriculture de production et de négoce. Aujourd’hui,
l'organisation des marchés, la démographie, les techniques, le savoir-faire et
l’application de hautes technologies sont à la disposition de l'agriculteur pour
obtenir des niveaux de production jamais atteints dans l'histoire de l'Homme.
Les marges réalisées par les entreprises agricoles dans les pays développés
restent cependant très variables, dépendant de prix de vente fluctuants et
d'aides apportées ou non par les États, tandis que, dans les autres pays, la
situation de nombreux paysans reste précaire.
En contrepartie, ces développements récents de type industriel
conduisent une partie des consommateurs des pays riches à des inquiétudes
et des remises en question concernant la qualité des aliments, leur innocuité
et les conséquences des méthodes modernes sur l'environnement.
Dès 1800, Nous assistons à la révolution industrielle qui commence en
Europe, Avec l’apparition des machines agricoles (tracteur à vapeur,
moissonneuse), de sélection de plantes et d’animaux, des engrais chimiques
permettant de produire plus de nourriture pour population qui augmente. De
ce fait, l’agriculture et maintenant intensive et industrielle

En 1946, l’agriculture devient dans des nombreux pays une industrie, non
seulement assure les besoins de la population non agricole ainsi que
l’exportation, on parle de l’agro-business.18

L’Agriculture suit une courbe de type exponentiel. Après avoir


longtemps, très longtemps été confondue avec un état paysan, proche de la
survie avant de pouvoir satisfaire les besoins de la population plutôt locale (eu
égard aux problématiques de conservation et de transport), la fonction agricole
s’est considérablement professionnalisée au rythme des découvertes
biologiques, mécaniques et numériques… et de la formation systématisée… 16

16 https://www.agri-mag.com/2020/04/26/quels-sont-les-grands-moments-de-lhistoire-de-lagriculture/)
20
(Https://www.fao.org/3/X2919F/x2919f05.htm)
1.1.2 Définition
Selon l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture
(FAO), Une exploitation agricole27 est une unité économique de production
agricole soumise à une direction unique et comprenant tous les animaux qui
s’y trouvent et toute la terre utilisée, entièrement ou en partie, pour la
production agricole, indépendamment du titre de possession, du mode
juridique ou de la taille. La direction unique peut être exercée par un
particulier, pas r un ménage, conjointement par deux ou plusieurs particuliers
ou ménages, par un clan ou une tribu ou par une personne morale telle que
société, entreprise collective, coopérative ou organisme d’état. L’exploitation
peut contenir un ou plusieurs blocs, situés dans une ou plusieurs régions
distinctes ou dans une ou plusieurs régions territoriales ou administratives, à
condition qu’ils partagent les mêmes moyens de production tels que
maind’œuvre, bâtiments agricoles, machines ou animaux de trait utilisés sur
l’exploitation.”20

◦ L’agriculture est un moteur de croissance et de lutte contre pauvreté. Elle


essentiel pour a la réalisation des objectifs mondiaux de réduction de la
pauvreté.
Le développement de l’agriculture est l’un des leviers les plus puissants sur
lequel agir pour mettre fin à l’extrême pauvreté, renforcer le partage des
richesses et nourrir les 9,7 milliards de personnes que comptera la planète en

18
https://www.reussir.fr/petite-histoire-de-lagriculture. )

21
2050.

L’agriculture constitue le pivot de l’économie nationale et le pilier du


développement d’un pays, elle tire la majeure partie de sa production du sol, et
sa tâche principale est la production de produits alimentaires.
Elle est considérée comme le poumon d’une économie car elle fournit aux
industries des matières premières et aux ménages différents produits agricoles
destinés à la consommation humaine ou animale ( produits alimentaires,
22
produits pharmaceutiques, agro-industriel,...).
C'est ici qu'on épouse la pensée du célèbre économiste ROBERT BADOUIN qui
a mis l'accent sur le rôle de l'agriculture dans la croissance économique, avec
ses trois fonctions essentielles notamment :
1. Le rôle de lancement : cette fonction, démontre que le
développement n’est pas une fin, mais plutôt un instrument
devant soutenir la croissance économique. Ce rôle sert de
catalyseur afin de stimuler la croissance des acte commerciales,
industrielle, bancaires, ...
2. Le rôle de financement : dans cette formation, tout processus de
développement implique l’existence d’une épargne disponible ;
3. Le rôle d’ajustement : il permet d’établir entre l’équilibre entre le
rôle de lancement et de financement sans lesquels tout effort lors
de l’accession au développement serait voué à l’échec.23

Selon Simon kuznest (1966), Il existerait quatre voies par lesquelles


l’agriculture contribue à l’industrialisation. D’abord à partir de produits et des
marchés qui servent à nourrir la population en fournissant des intrants aux
autres secteurs de l’économie, ensuite à partir des devises qu’elle génère pour
assurer l’importation des matériels, d’équipement et des matières premières
que l’industrie utilise, enfin comme facteur de production libérant la
maind’œuvre excédentaire.
1.2 Rôle de l’agriculture

22
(https://www.banquemondiale.org/fr/topic/agriculture/overview)
23
https://www.memoireonline.com/09/18/10332/m_Agriculture-et-croissance-inclusive16.html

L’agriculture est la principale source de revenus de 80 % de la


population pauvre dans le monde. Ce secteur joue donc un rôle déterminant
dans la réduction de la pauvreté, la hausse des revenus et l’amélioration de la
sécurité alimentaire.

Dans le milieu rural, l’agriculture est considérée comme l’activité


principale et source de rémunération. Elle produit des denrées alimentaires
des bases et est la seule source de substance et de revenus pour une grande
partie de la population rurale.
L’agriculture joue un rôle majeur dans la fourniture de produits alimentaires
de qualité, dans la gestion de l’espace rural et dans la préservation de
l’environnement.
Elle a pour rôle de :
- Fournir des matières premières aux industries situées dans les centres
urbains, dans la première phase du développement ;
- Transférer la main-d’œuvre rurale à diverses activités des secteurs
secondaires et tertiaires ;
-Générer les ressources nécessaires au financement du développement du
pays grâce à divers mécanismes de mobilisation des recettes en devises et en
monnaie locale.
Actuellement, l’agriculture est de plus en plus reconnue comme jouant un rôle
dans la vie rurale et l’entretien et la préservation des paysages. Les fonctions
de l’agriculture deviennent donc multiples et couvrent :
- La production des produits alimentaires ;
- La production de produits industriels ;
- L’utilisation des ressources naturelles ;
-L’action sur le paysage, la vie économique des campagnes, la biodiversité, etc.
24

1.3 type d’agriculture


Il existe plusieurs types d’agriculture, nous en citerons quelques-uns :
- Agriculture intensive : L'agriculture intensive est un système de production
agricole caractérisé par l'usage important d'intrants, et cherchant à maximiser
la production par rapport aux facteurs de production, qu'il s'agisse de la main
d'œuvre, du sol ou des autres moyens de production (matériel, intrants divers).

24
(https://www.banquemondiale.org/fr/topic/agriculture/overview)

Elle est parfois également appelée agriculture productiviste. Elle repose sur
l'usage optimum d'engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides,
d'insecticides, de régulateurs de croissance, de pesticides...
- Agriculture extensive : L'agriculture extensive est un mode d'agriculture
dans lequel les rendements sont bas. On produit peu dans une surface
donnée.
L'agriculture extensive est liée souvent aux conditions naturelles des régions
où elle est pratiquée. Elle permet de tirer de la valeur d'un milieu peu favorable
à la production des plantes.
- Agriculture traditionnelle : L'agriculture traditionnelle se caractérise par très
peu de technification et très faible utilisation de la technologie. Cela rend sa
production à grande échelle pas trop productive. La production ici est
uniquement destinée à la consommation de l'agriculteur et de ceux qui
travaillent la terre. Des outils tels que la faucille, la houe ou la pelle sont
souvent utilisés. Dans le cas où les agriculteurs ont un tracteur, celui-ci
n'est généralement pas utilisé à sa puissance maximale.

- Agriculture moderne : C'est en effet l'adoption de pratiques productives


résultant directement et explicitement des développements scientifiques et
technologiques, autrement dit les produits de processus de recherche et
développement analogues à ceux des autres secteurs productifs, qui définit
la modernisation de l'agriculture.
Elle le recours systématiquement à l’emploi de trois facteurs essentiels de
toute activité agricole à savoir l’homme, la terre est la capacité financière.
À l’opposé de l’agriculture traditionnelle, Les secteurs agricoles congolais
comprend un sous-secteur dit " moderne " qui est étroitement lié aux modes
d’organisation et aux techniques agricoles étrangères issues de la colonisation
et des expériences agronomiques nouvelles.17

Hormis ces types d’agricultures nous avons :


- l’agriculture conventionnelle est la technique de culture la plus classique et
la plus répondue, pratiquée depuis la mécanisation de l’agriculture dans de
nombreux pays développés ;
- l’agriculture biologique s’oppose à l’agriculture conventionnelle en rejetant
l’usage de produits chimiques ;
- L’agriculture durable peut se comparer à l’agriculture extensive, dans sa

forme traditionnelle, elle s’apparente à une agriculture vivrière et dans sa


forme moderne, elle s’étend sur d’immenses surfaces en utilisant la
mécanisation ;
- l’agriculture raisonnée, dans cette agriculture, les produits chimiques ne
suffisent pas à tout régler ;
- l’agriculture intégrée est la suite logique de l’agriculture raisonnée.

17 (Https://m.actu-environnement.com/dictionnaire-environnement/definition/agriculture_intensive.html)
1.3 Secteur Agricole
Le secteur agricole est un sous-secteur intégré au secteur primaire.
Celui-ci est composé des activités qui comprennent le secteur agricole, ou
pratique agricole, et le secteur de l'élevage, également connu sous le nom de
secteur de l'élevage.

Ainsi, le secteur agricole, en d'autres termes, n'est rien de plus que l'union de
deux sous-secteurs qui font partie du secteur primaire. Ces deux soussecteurs
sont le secteur agricole, qui comprend toutes les activités liées à l'agriculture,
ainsi que le secteur de l'élevage ou de l'élevage, qui comprend toutes les
activités liées à l'élevage. Ces deux sous-secteurs, en raison de leur pertinence
au sein du secteur primaire lui-même, sont ainsi classés, recevant le nom de
"secteur agricole".

Le secteur agricole est l'un des secteurs les plus anciens et les plus importants
de l'économie. Dans le monde rural, le secteur agricole comprend les activités
qui, d'une certaine manière, constituent le principal moteur économique dudit
territoire. Et, parce qu'on parle d'élevage et d'agriculture, ce sont ces zones
rurales, précisément, celles qui développent le plus l'activité agricole. 18

1.3.1 Caractéristiques du secteur agricole

Parmi les caractéristiques de ce secteur, il convient de souligner les suivantes :

o Il est intégré au secteur primaire.


o C'est un sous-secteur, qui est composé du secteur agricole et du secteur
de l'élevage (élevage). o Toutes les activités liées à l'agriculture et à
l'élevage sont intégrées dans ce secteur.

o Il comprend d'autres activités typiques de l'apiculture.


o Dans les zones rurales, ce secteur est le protagoniste et le principal
moteur de l'activité économique.
o C'est l'un des secteurs les plus anciens qui existent et d'une plus grande
importance pour le territoire.

A. Activités du secteur agricole.

18 Secteur agricole - Qu'est-ce que c'est, définition et concept - 2021 - Économie-Wiki.com (economy-pedia.com )
Sont réputées agricoles toutes les activités correspondant à la maitrise et
à l’exploitation d’un cycle biologique de caractère végétal ou animal et
constituant une ou plusieurs étapes nécessaires au déroulement de ce cycle
ainsi que les activités exercées par un exploitant agricole qui sont dans le
prolongement de l’acte de production ou qui ont pour support l’exploitation.

Les activités du secteur agricole sont nombreuses et très diverses.


On peut donc les classer comme suit :

- Secteur agricole Parmi les activités incluses dans le sous-secteur agricole, il


convient de souligner les suivantes :

o Culture de fruits. o Culture de légumes.


o Culture en serre et en pépinière.
o Activités liées à la culture des céréales et des
semences. o Agriculture industrielle, et à grande
échelle. o Activités de soutien à l'agriculture.

- Secteur de l'élevage (élevage); Parmi les activités incluses dans le


soussecteur de l'élevage, il convient de souligner les suivantes :

o Exploitation des animaux en général. o Élevage porcin


(Porcs). o Exploitation bovine (vache, taureau, etc.). o
Exploitation ovine (Mouton). o Activités d'appui au
sous-secteur de l'élevage.

- Secteur apicole. En plus de ces deux principaux sous-secteurs, le secteur


agricole comprend d'autres activités connexes telles que celles qui sont
encadrées dans le secteur de l'apiculture.

Parmi ceux-ci, il convient de souligner les suivants :

o Collecte de miel. o Culture de la ruche et utilisation de


sa cire.
o Collection de gelée royale (substance très appréciée
produite par les abeilles).
o Soins et entretien des reines des abeilles.
B. Importance du secteur agricole

Les raisons sont multiples pour souligner l'importance de ce


secteur, mais s'il en est une qu'il faut souligner, sans aucun doute, c'est que le
secteur agricole, ainsi que le secteur agricole et d'élevage qu'il intègre, est un
secteur fondamental pour le simple fait de fournir de la nourriture aux sociétés
pendant des siècles. Grâce à l'existence de ce secteur, ainsi qu'à son
développement ultérieur, la population a pu s'organiser et, en ce sens, former
une société. Bref, c'est l'un des principaux secteurs qui composent
l'économie.19

Pour être exhaustive, l’évaluation du secteur agricole doit associer l’utilisation


de données primaires quantitatives, telles que celles employées pour mesurer
l’étendue des dommages matériels causés par la catastrophe aux
infrastructures et aux biens, et l’utilisation d’informations primaires
qualitatives et quantitatives permettant d’apprécier les répercussions de ces
dommages sur les moyens d’existence et la sécurité alimentaire, ou d’examiner
de quelle manière l’accès aux produits et services agricoles de base a été
affecté. Cette démarche nécessite d’avoir recours à différentes méthodes
d’évaluation, notamment des techniques de collecte des données primaires
telles qu’enquêtes par sondage, techniques d’évaluation participative rurale,
entretiens avec les informateurs clés, discussions de groupe, recueil des
observations émises par les participants, etc. Afin de mener à bien l’évaluation
du secteur agricole, l’équipe sectorielle travaillera en étroite collaboration avec
l’équipe de haut niveau et l’équipe de coordination de l’évaluation (voir la
section 3.5 du Volume A pour obtenir de plus amples informations sur la

composition de l’équipe d’évaluation ainsi qu’une description des principaux


rôles et responsabilités de chaque équipe).
L’équipe du sous-secteur Agriculture doit associer un ou plusieurs
des experts suivants :
• Économiste de l’agriculture.
• Ingénieur civil et agricole.
• Spécialiste de la vulgarisation agricole.
• Ingénieur agronome.
• Spécialiste des moyens d’existence.
• Spécialiste de l’élevage.
19 Secteur agricole - Qu'est-ce que c'est, définition et concept - 2021 - Économie-Wiki.com (economy-pedia.com)
• Spécialiste de la pêche et de l’aquaculture.
• Spécialiste en technologie alimentaire et/ou nutrition.
• Expert forestier.
• Spécialiste en gestion des bassins versants, selon le type de catastrophe et la
zone sinistrée.
• Expert en sciences sociales : sociologue, spécialiste en planification sociale,
spécialiste des questions de genre.
Toutefois, la composition de l’équipe pourra varier en
fonction du type et de l’échelle de la catastrophe et de l’ampleur de son impact
probable sur le secteur agricole.
Ces spécialistes doivent être formés et expérimentés dans
l’évaluation des moyens d’existence. Afin de mesurer toute l’ampleur de
l’impact d’une catastrophe sur les moyens d’existence et la sécurité alimentaire
et nutritionnelle, il importe de comprendre les principaux éléments qui
caractérisaient le secteur agricole avant la catastrophe.
Cette démarche est nécessaire pour pouvoir comparer
l’état du secteur avant la catastrophe et après la catastrophe.

CONCLUSION DU PREMIER CHAPITRE

Dans ce chapitre, nous avons donner quelques definitions et


notion sur les concepts clés de notre travails.

En effet, cela c’est fait en deux partie ; la premier partie pour tout
concept cles et la deuxieme sur l’agriculture.
En bref, nous avons compris que definir et donner les notions sur les
concepts nous eclaira d’avantage dans la profondeur du sujet.

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