Vous êtes sur la page 1sur 16

1

Appui à laProductionAgricole, Pastorale et à l’Amélioration


des conditions de Commercialisation des produits (APPAC en
sigle) des associations et coopératives des maraichères, des
éleveurs et des pêcheurs du territoire de Kasongo-Lunda dans
la Province du Kwango en République Démocratique du Congo
1. Introduction
L’agriculture présente un important potentiel de développement
enRépublique Démocratique du Congo. Elleest une des principales
activités économiques du pays, de même que l’élevage et la pêche.
En effet, le secteur agricole soutient, dans son ensemble, deux tiers de la
population congolaise. Ceci s’explique du fait qu’avec sa superficie
totale qui s’élève à 2.344,860 km2, la superficie potentielle des terres
cultivables est estimée entre 80 et 120 millions d’hectares dont 10%
seulement seraient exploitées. C’est le deuxième pays à travers la
planète après le Brésil, possédant le plus d’espace agricole non utilisé.
Mais le pays connaît aujourd’hui une dépendance alimentaire excessive
même pour des produits agricoles.
Cependant, outre certains effets de changement climatique vécus de la
même manière par les populations de la terre, les conflits et les guerres
persistants dans une grande partie du pays ont considérablement réduit
les activités du secteur et provoquant ainsi la diminution de la
production au point d’installer une insuffisance alimentaire criante dans
le pays. Une politique adéquate de développement agricole dans le pays
s’avère indispensable pour promouvoir le secteur agricole en RDC, et
mettre en valeur toutes ses potentielles nécessaires, en vue de garantir
une grande production agricole pour une suffisance alimentaire dans le
pays.
Ce dernier est handicapé également par un système de transport
intérieur médiocre, entravant ainsi la mise en place d’un système
national efficace d’approvisionnement alimentaire à la fois en milieu
urbain et rural.
Malgré cette situation, la province du Kwango reste un des greniers
agricoles du pays grâce à ses atouts pédologique, climatique, floristique ;
tout en enregistrant des cas de malnutrition sévères au sein de sa
population. Ce constat appelle à renforcer l’acteur / producteur dans ses
2

compétences professionnelles qui en même temps est consommateur


par des appuis divers dans son processus de production des aliments
nécessaires à la consommation et à la commercialisation de son surplus
agricole afin d’assurer le bien-être.
La forêt couvre 1 280 043 km2, soit 55 % environ du territoire national.
Cependant, la pratique de l’agriculture sur brulis très fréquente en
agriculture traditionnelle, ferait perdre chaque année au pays environ
500,000 ha de forêt.
La République Démocratique du Congo possède un potentiel halieutique
exceptionnel, de par son ouverture à l’Océan pacifique à partir de la ville
de Moanda au Kongo Central. Elle est également traversée par le
majestueux grand fleuve Congo ; et compte une dizaine de lacs dont une
dizaine figure parmi les plus poissonneux du monde. Il y a lieu
d’organiser et de développer une pêche industrielle.
Comme on le voit, l’agriculture congolaise comprend deux secteurs de
base à savoir, les activités de subsistance qui emploient la grande
majorité de la main d’œuvre et les activités commerciales orientées vers
l’exportation. Aussi, l’agriculture commerciale ou de rente a été
gravement perturbée non seulement par les guerres successives mais
aussi par la nationalisation qu’on a appelé à l’époque « zaïrianisation »
degrandes, petiteset moyennes entreprises. Tandis que la production
alimentaire nationale devenait insuffisante pour répondre aux besoins
de la population. Actuellement, la RDC figure parmi les pays où la
sécurité alimentaire n’est pas encore garantie ; et présente à cet effet, le
taux de malnutrition le plus élevé au monde. Et certains spécialistes
indiquent que plus de 70 % des congolais vivent encore dans l’insécurité
alimentaire.

2. Contexte et Justification du projet


Le territoire de Kasongo-Lunda qui fait l’objet de notre étude est situé à
550 kms au sud-ouest de la ville province de Kinshasa la Capitale (voir
Carte géographique). Sa superficie est de 26.648 km 2. C’est un descinq
territoiresque compte la province du Kwango. Région frontalière, le
territoire de Kasongo Lunda est traversé à l’extrême ouest par la rivière
Kwango qui sert de frontière entre l’Angola et la RDC. Donc, c’est une
partie stratégique du pays, mais dont les autorités nationales ne font pas
encore allusion de la potentielle qu’elle regorge.
3

Le territoire regorge une forte concentration démographique évaluée à


plus de 26.640 430 Habitants (statistiques état civil du territoire de
Kasongo-Lunda 2021), en plus de nombreux réfugiés angolais enregistrés
depuis près de 40 ans à la suite de la guerre civile. On observe une
intense activité économique sur chaque rive de la rivière Kwango ;
marquée par des échanges de divers produits commerciaux
particulièrement les denrées alimentaires et même de la monnaie.
La découverte du diamant un peu partout dans le territoire et la
libéralisation de son exploitation a été déterminante dans cet essor
économique.
Sur le plan social, les missionnaires ecclésiastiques (catholiques,
protestants et autres de la doctrine chrétienne)ont beaucoup milité pour
le progrès social de la population en construisant des écoles, des
dispensaires et centres de santé et foyers sociaux dans les milieux
accessibles grâce aux sentiers comme ouverture pour faciliter la
communicationet évangélisation auprès des communautés. En l’absence
de l’action de l’Etat, leurs efforts n’ont pas pu absorber le nombre
d’analphabètes ni répondre efficacement aux préoccupations
alimentaires les plus élémentaires de la population à la recherche du
bien-être. Il n’existe pas d’entreprise,ni d’industrie, ni de société
étatique en faveur de l’emploi des jeunes en dehors de l’administration
publique et l’agriculture qui leur assure un maigre revenu direct. La
production agricole reste la seule activité dont le revenu ne suffit plus
pour résoudre les problèmes vitaux
En effet, le projet comprend quatre composantes qui embrassent
différents domaines interdépendants et complémentaires afin de
répondre efficacement aux besoins réels de la population. IL s’agit de
l’agriculture/ maraîchage (1) ; l’élevage domestique/commercial (2) ; la
pêche artisanal/professionnelle (3) et le cantonnage manuel
permanent des routes de desserte agricole du territoire (4).
L’élevage domestique constitue pour le peuple Yaka qui habite le
territoire de Kasongo-Lunda, un patrimoine culturel familial
indispensable à chaque foyer. Leterritoire de Kasongo Lunda possède
nonseulement l’espace suffisant, mais aussi des conditions favorables.
Aujourd’hui, avec la prise de conscience de la population, l’élevage est
devenu depuis trois décennies une activité économique de premier plan.
4

Les évènements évoqués plus hauts avec les effets qu’ils ont produits
ont bloqué son développement et réduitson rendement. C’est un
secteur qu’il faut redynamiser.
Dans le même ordre d’idée, le territoire de Kasongo Lunda est
traverséd’innombrable ruisseaux et rivières assez poissonneux. On
peut citer par exemple la rivière Kwango où se pratique intensément la
pêche artisanale et domestique, non professionnelle. La maigre
production de cette activité a amené la population à créer le système
des étangs, la pisciculture pour fournir suffisamment du poisson frais
d’eau douce du fleuve à la population. Il faut du matériel, outils de
travail et intrants pour améliorer les résultats
En résumé, le climatest favorable pour toutes les activités tant de
l’agriculture, de la pêche que de l’élevage.
C’est ainsi, conscient d’énormes potentialités diverses que regorge le
sol, le sous-sol, la faune et la flore de notre pays en général et du
territoire de Kasongo-Lunda en particulier ; et soucieux de contribuer à
l’éradication de la pauvreté pour assurer le bien-être social de la grande
majorité, le Pôle de Développement de la Femme,P.D.F. en sigle,
organisation non gouvernementale de développement, ONG D a initié
depuis plus de 20 ans un programme de sécurité alimentaire en
partenariat avec les organisations locales de la société civile ( liste en
annexe) en renforçant d’une part les moyens de production, en
améliorant les connaissances et en mettant en place des stratégies
efficaces et réalistes pour la commercialisation et l’évacuation du surplus
productif d’autre part. Car point n’est besoin de rappeler ici que
l’agriculture nourrit 7 congolais sur 10, mais les ¾ des produits restent
invendus à cause du mauvais état des routes de dessertes agricoles pour
la commercialisation.
C’est cet ensemble d’éléments négatifs quijustifient la demande d’appui
aux actions des paysannes et paysans, éleveurs, pêcheurs du territoire
de Kasongo Lunda.

3. Objectif Général
Renforcer la position des agriculteurs et apparentés ; et promouvoir
l’économie sociale.
5

4. Objectifs spécifiques
a) organiser des campagnes de sensibilisation et de mobilisation de la
population du territoire sur l’importance de la reprise du travail dans les
4 domaines identifiés à travers des conférences, des rencontres locales,
focus group etc. ;
b) former les groupes cibles sur les pratiques modernes et méthodes de
productions, de gestion et de conservation des produits alimentaires ;
c) doter les cultivateurs, les éleveurs et les pêcheurs chrétiens des outils
performants, des semences etintrants améliorés ainsique
lapérennisation de leurs activités, afin d’améliorer le bien-être et
augmenter les revenus de leurs activités.
d) construire des entrepôts/ hangars pour le stockage des produits, des
espaces pour la conservation des aliments frais (poissons, viande et
divers produits, légumes) et les équiper ;
e) recruter et former des cantonniers en méthode de haute intensité de
la main d’œuvre (HIMO) pour l’entretien des routes de desserte agricole,
c’est-à-dire du chef-lieu du territoire au chef-lieu du secteur (5 secteurs
et 2chefferies) ;
f) planifier et assurer de manière permanente le suivi technique et
pédagogique des activitésdes cultivateurs, éleveurs, pêcheurs chrétiens
et cantonniers du projet.
g) accompagner l’organisation des activités de transport par voie
fluviale, routière et de commercialisation des produits vers les centres
urbains. ;
h) assurer la bonne gouvernance dans la gestion quotidienne.
5. Résultats attendus :
- Des conférences, des rencontres locales, focus group organisés
dans les 4 domaines identifiés ci-haut pour la mise à niveau des
chrétiens ayant la foi en Jésus-Christ à travailler dans le projet ;
- Des groupes cibles sur les pratiques modernes et méthodes de
productions, de gestion et de conservation des produits
alimentaires sont formés ;
6

- Des entrepôts/ hangars pour le stockage des produits, des espaces


pour la conservation des aliments frais construits ;
- Des cantonniers en méthode de haute intensité de la main
d’œuvre (HIMO) pour l’entretien des routes de desserte agricole
recrutés et formés ;
- Le suivi technique et pédagogique des activités des paysans,
éleveurs, pêcheurs et cantonniers du projet planifié et assuré .
6. Description du projet/ Méthodologie
Comme cela a été présenté plus haut, le rayon d’action du projet est le
territoire de Kasongo-Lunda, Chef-lieu et ses entités déconcentrées qui
sont les 6 secteurs(Kasongo-Lunda, Kingulu, Kizamba, Mawanga, Panzi,
et SwaTenda) et les 2 Chefferies (Kasongo Lunda et Kasa).
En effet, le projet comprend quatre composantes (4) qui
embrassentdifférents domainesinterdépendants etcomplémentaires afin
de répondre efficacement aux besoins réels de la population. IL s’agit de
l’agriculture/ maraîchage (1) ; l’élevage domestique/commercial (2) ; la
pêche artisanal/professionnelle(3) et le cantonnage manuelpermanent
des routes de desserte agricole du territoire (4).
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, le Pôle de Développement
pour la Femme, PDF en sigle, Organisation non gouvernemental de
développement aura pour tâche de gérer et de coordonner les actions
du projet au niveau local en tant qu’institution au niveau national et
ONG de droit congolais et initiatrice du projet.
Les étapes de la mise en œuvre ou de réalisation des activités obéissent
à une certaine chronologie ou calendrier proposépar la coordination du
projet, à savoir :
 Signature du Contrat de financement du projet. Nous profiterons
de l’occasion pour produire un planning de réalisation consolidé
des activités quirépondra à la fois aux agendas de deux
partenaires ;
 Appui et équipementen matériel, technique et pédagogique de
l’administration du projet (- acquisition des véhicules de travail,
outils et intrants informatiques/ numériques) ; ainsi qu’au
fonctionnement des services et du personnel ;
 Appui aux activités de : -campagnes de sensibilisation et
mobilisation de la population en général auprès de différentes
7

catégories socio professionnelles (société civile, notables locaux,


membres des partis politiques, des femmes, chômeurs, etc.)

 Des séminaires /ateliers de formation


Sur les techniques, pratiques et méthodes de production, de gestion, de
conservation des produits dans les domaines/ composantes et formation
sur l’épargne ;
 Recrutement et formation des cantonniers en HIMO ;
 Distribution aux responsables dessecteurs/chefferies,
coopératives et associations des outils, semences et intrants
suivant les composantes. Voir liste plus loin dans le budget
 Exécution des travaux du cantonnage manuel motivé, les
notables s’approprient l’entretien de route, avec des encadreurs
assurés ;
 Commercialisation des produits par voie fluviale (rivière Kwango)
jusque Kinshasa en passant par le Pont Kwango et bien d’autres
agglomérations urbaines comme Kenge, Bandundu etc.
En définitive, ces opérations ont pour but de contribuer davantage au
développement de l’économie en général et de revaloriser les activités
productives des chrétienspaysans agriculteurs, éleveurs et pêcheurs,
menacée par le chômage et l’insécurité alimentaire, baignant ainsidans
une pauvreté inqualifiable. Cette situation est également en proie d’une
démographie galopante, doublée par l’arrivée massive de nos
compatriotes des provinces occupées par des envahisseurs.
Aussi, la durabilité technique aura de l’impact pour le projet par la
sensibilisation permanente sur l’intérêt de la protection routière de la
population. Ce sont des routes de desserte agricole qu’il faudra réparer.
Un véhicule de transport (ou deux) de 8 tonnes pourrait rouler sur ces
routes secondaires afin de faciliter l’accès dans les villages. Le but de ce
véhicule est de permettre le ramassage des produits des paysans
chrétiensdans les villages et paroisses pour les acheminer dans le centre
de stockage qui est le Chef-lieu du territoire pour la commercialisation.
Ce véhicule résous la question de corvées quotidiennes des
chrétienspaysans qui, transportent 50 / 100 kg sur la tête ou au dos, en
parcourant de longues distances (5 à 10 km). Ceci perturbe et affecte
leur état de santé. Il est important de vous signaler que selon les
8

traditions encore vivaces dans la culture du peuple Yaka, la femme ou la


mère ou l’épouse a la responsabilité de faire les champs pour nourrir sa
famille et apporter l’argent ou les revenus de son travail à son
mari/époux.
Outre le véhicule, après analyse de la situation, et l’enclavement de la
province en matière d’accès, la coordination a adopté la voie fluviale de
la rivière Kwango pour acheminer lesmarchandises vers les points de
vente comme Pont Kwango, Kenge, BukangaLonzo, Bandundu,
Kikwit,etc. Par voie de conséquence, l’utilisation des baleinièresde
40tonnes s’impose. Pour commencer, deux baleinières peuvent aider à
organiser le trafic.
Pour répondre pleinement aux objectifs, le projet aura besoin également
des moyens de transport légers comme des motocycles pour faciliter la
tâche des moniteurs agricoles qui feront un suivi de proximité sur
terrain. Le nombre estimé par secteur est de 3 pièces (6 secteurs x 3 ; et
2 chefferies x 3 ; Bureau du projet X 3).
7. Bénéficiaires :
1. Ce sont d’abord les femmes paysannes, car elles consacrent
beaucoup de leur temps et énergie aux travaux des champs. 90%
des femmes rurales sont économiquement devenues chefs de
ménage. Elles assurent l’alimentation familiale, les frais pour les
soins médicaux de tous les membres de la famille ; lesfrais de
scolarité des enfants ; l’habillement, etc…
2. Les populations du territoire où qu’elles se trouvent ;
3. Les consommateurs de Kinshasa qui abrite beaucoup de mal
nourris. Ceci à cause de manque d’approvisionnement régulier en
produits alimentaires de Kenge, de Bandundu etc.
9

8. Budget du projet
1. Budget d’investissement
N° Libellé Quantité Prix unitaire en Prix total en
USD USD
01 Jeep 4x4 avec porte-bagage 1 66000 66000
02 Camion de 8 tonnes 2 86000 172000
03 Baleinières de 40 tonnes 2 20 000 40 000
04 Motos pour animateurs 27 1 600 43 200
05 Kit ordinateurs fixes 6 600 3 600
06 Kit ordinateurs portables 6 900 5 400
07 Imprimantes 3 200 600
08 Groupe électrogène 5.7KW 2 900 1 800
09 Décortiqueuses d’arachide 1 10500 10 500
10 Décortiqueuses de maïs 1 15000 15 000
11 Asperseurs 500 100 50 000
12 Panneaux solaires de 450w 12 1000 12 000
13 Motos pompes 3 1700 5100
14 Moulins à capacité industrielle maïs 2 7000 14 000
15 Moulins à capacité industrielle 2 7 000 14 000
manioc
16 Tracteurs à 2 pistons + charrue 3 20550 61650
17 Motos à 3 pneus 4 3000 12 000
18 Tracteur à déniveler 1 20 800 20 800
TOTAL 1 547 650

2. Budget fonctionnement
a. Acquisition semences et matériels de travail

N° Libellé Quantité Prix unitaire Prix total en


en USD USD
01 Houes 120 8 960
02 Machettes 120 8 960
03 Haches manches 100 10 1 000
04 Pelles 100 7 700
05 Rouleaux de Cordes en nylon 30 10 300
06 Pulvérisateurs 12 50 600
07 Manioc 3 variétés 300 900
08 Ananas 3variétés 300 900
09 Maïs 3 variétés 300 900
10 Arachide 2 variétés 300 600
11 Palmiers 100 plantes 10 1000
12 Râteaux 60 5 300
13 Bottes à caoutchouc 180 paires 30 5400
14 Salopettes 180 20 3 600
15 Casques 180 5 900
16 Torches 120 5 600
17 Cache-nez 270 1 270
10

18 Imperméables 180 10 1 800


19 Moustiquaires 300 5 1 500
20 Arrosoirs en aluminium 100 20 3 000
21 Marmites (Grandes et petites) 20 20 400
22 Chaises en plastique 90 10 900
23 Achat vaches(variété) 20 500 10000
24 Achat variété des poissons 3000
25 Droit de terre 3 étendues de 5000 15000
100 ha
26 Armoires vitrées 3 250 750
27 Etagères 3 200 600
28 Classeurs 120 5 600
29 Chaises en bois 18 10 180
30 Tables en bois 6 50 300
31 Autres accessoires Forfait 5 000
32 Plomberie Forfait 5 000
33 Installation énergie solaire et Forfait 2 000
électrique
34 Futs (200 ℓ /fut) essence/gasoil 30 1,5 45
35 Huile moteur 120 ℓ 5.5 660
36 Huile moteur sae 90 120 ℓ 5.5 660
37 Huile moteur sae 50 120 ℓ 5.5 660
38 Flacons huile de frein 60 5 300
39 Litres huile hydraulique 60 5 300
Total 2 72545

b. Construction entrepôts

N° Libellé Quantité Prix unitaire en Prix total en


USD USD
01 Tôles de 3m (BG34) ; 600 10 6000
02 Chevrons de 7 carrés ; 240 5 1200
03 Chevrons de 5 carrés ; 270 5 1350
04 Des clous de tôles 120 kgs 5 600
05 Des clous de 12, de 7 et de 6 120 kgs 5 600
06 Planches de 5m 120 10 1200
07 Serrures 24 20 480
08 Sacs de ciment 150 10 1 500
09 Palettes contre l’humidité 50 30 1 500
Total 3 14 430
11

4. Missions de visite guidée et échange d’expérience en République de


BENIN

Fiche-synthèse du projet de mission


Sujet : Voyage d’études sur les techniques et méthodes de
Production agropastorale auprès de la Ferme
SONGHAI à Porto Novo au Benin ;
Objectif général : Effectuer une mission d’échanges et de mutualisation
des pratiques et d’expériences auprès d’une ferme de production
agropastorale dans un pays africain (Benin ou Côte d’Ivoire) ;
Résultat attendu : Mission effectuée et capacités des acteurs
renforcées ;
Bénéficiaires : L’équipe d’encadrement technique et pédagogique du
projet d’appui à la production et à la commercialisation des produits
agricoles dans le territoire de Kasongo-Lunda en République
Démocratique du Congo ;
Moyen de déplacement : Avion, voiture
LIBELLE Unité ; Nombre Prix U. Prix T
/Jours
Chef de mission 1 6 jours 350 $ 2100$
Directeur des programmes 1 6 jours 300 $ 1800$

Techniciens et formateurs

Secrétaire-rapporteur 6 6 jours 200 $ 7200$

Billets d’avion (A/R) : forfait 1 6 Jours 250 $ 1500$

Visites et ateliers de 9 - 2.000$ 18000$


formation (forfait )

Total général 1repas/J/15 5 jours 30$ 2.250 $


personnes

32.850 $
12

Contribution locale :

- Frais d’Entretien des matériels/amortissement : 10.200 USD


- Imprévus : 5.600USD

COÛT GLOBAL :T1+T2+T3+T4=547650+72545+14430+32850=667.215 USD

N.B. Les frais d’étude du projet s’élève à 5% du coût global du projet,


soit33.360,75USD.
13

CONCLUSION
La concrétisation du présent projet dans le coin précité de la République
Démocratique du Congo est une nécessité en ce temps difficile que
traverse le pays face à la guerre d’agression d’une part et de la crise
socio-économique d’autre part. il résoudra le problème du
dépeuplement du secteur agricole dû à l’exode rural accentué ; de
l’amélioration de la production agricole et pastorale envoie de
régression ; de l’évacuation facile des produits par les producteurs et de
la baisse de prix des denrées alimentaires dans les marchés urbains.
14

CHRONOGRAMME D’ACTIVITES DU PROJET


a. Calendrier des travaux préparatoires

N° ACTIVITES PERIODE D’EXECUTION OBSERVATION


01 Signature du contratde financement du projet Open
02 Visite guidée au Bénin Open
03 Campagne de sensibilisation : Mars-Avril-Mai 2024
- réunions avec les paysans sur l’importance du projet ;
- recrutement des cultivateurs et des cantonniers et recensement des éleveurs ;
- formation des cultivateurs, des éleveurs, des cantonniers.

04 Acquisition des matériels du projet Dès le financement du projet


05 Recrutement des cantonniers et formation techniques des cantonniers suivis de Dès le financement du projet
l’exécution de service de cantonnage
06 Distribution des matériels Open
07 Construction des entrepôts ou greniers agricoles Open
08 Appui en intrants aux pêcheurs et la pis culture domestique/pilote Open
09 Commercialisation des produits par voie fluviale Après la première récolte
15

b. Calendrier des travaux sur terrain

Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Activités
visite guidée en x x
république du Benin
Défrichage et X X X

aménagement des
champs (voir saison
sèche).
Ateliers de formation
(Partie théorique).
Pose en terre des X X X X X X X X

semences
Entretient & X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X

réhabilitation des
routes de dessertes
agricoles
Construction des X X

entrepôts (stockage
des produits
agricoles)
Evacuation & X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X

commercialisation
des produits vers les
centres de
consommation

Fait à Lille, le 23/08/2023


Anne Marie NZUMBA NTEBA LUVEFU
Consultante/PrésidenteduPDF/ON
16

Vous aimerez peut-être aussi