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DEDICACE
REMERCIEMENTS
J’exprime ici ma profonde gratitude à :
■ L’école Doctorale pour m’avoir donner l’occasion d’en arriver au niveau où j’en
suis ;
RESUME
Le manioc est l’un des denrées incontournables dans plusieurs pays surtout
Africains. Il occupe une place appréciable dans les productions vivrières. Sa
production sous la forme de cossettes n’est pas saisonnière et est pratiquée
annuellement. Cependant, le manioc roui étant un produit à forte teneur en eau et le
séchage solaire naturel étant le moyen le plus utilisé, les opérations de séchage pour
l’obtention des cossettes se heurtent au problème de disponibilité d’énergie sachant
que l’irradiation solaire n’est pas constante tout au long des saisons et des jours de
l’année. Cette situation culmine en une production des cossettes de maniocs
inappropriées à la bonne conservation. Aussi, la technique de conservation la plus
utilisée demeurant le séchage traditionnel, le produit directement exposé au soleil
enregistre des souillures animales et végétales. Le séchage solaire indirect apparaît
donc comme une solution idoine à cette technique rudimentaire.
ABSTRACT
Cassava is one of the essential commodities in several countries, especially in Africa.
It holds a significant position in food production, with year-round cassava chip
production. However, due to cassava's high water content and the reliance on natural
sun drying, energy availability poses a challenge, given the inconsistent solar radiation
throughout the seasons and days. This results in inappropriate cassava chip production
for effective preservation. Traditional drying remains the most employed preservation
technique, but direct sun exposure leads to contamination from both animals and
plants.
Indirect solar drying emerges as a suitable solution to this rudimentary technique. This
study introduces a compact indirect forced convection solar dryer, designed
considering cassava characteristics and the local climate. The prototype has drying
chambers measuring 100 cm x 110 cm x 174 cm (width, depth, height) with five trays
of 85 cm x 94 cm each, providing a total drying area of 39950 cm² (7990 cm² per tray).
The hot air production unit features a 300 cm long and 100 cm wide collector with
corrugations (20 V-shaped corrugations) for a capturing area of 60000 cm².
REMERCIEMENTS.......................................................................................................2
RESUME.........................................................................................................................3
ABSTRACT....................................................................................................................4
LISTE DE FIGURES......................................................................................................9
LISTE DE TABLEAUX...............................................................................................10
LISTE DE SYMBOLES................................................................................................11
ANNEXES....................................................................................................................12
SIGLES ET ABREVIATIONS.....................................................................................12
NOMENCLATURE......................................................................................................12
O. INTRODUCTION GENERALE..............................................................................14
1.1. LE MANIOC.........................................................................................................19
1.1.1. Introduction........................................................................................................19
1.1.2. Variétés...............................................................................................................19
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1.2. LE SECHAGE........................................................................................................21
1° Définition..................................................................................................................26
3° La gamme de température.........................................................................................29
6° Séchoirs actifs...........................................................................................................31
7° Séchoirs passifs.........................................................................................................31
1.4.1. Introduction.........................................................................................................31
2° Domaines d’application............................................................................................37
3.1. INTRODUCTION..................................................................................................51
1° La cellule de séchage................................................................................................59
2° Les claies...................................................................................................................59
3° Le capteur solaire......................................................................................................60
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.......................................................................................................................................62
6°. Le ventilateur...........................................................................................................63
CONCLUSION GENERALE.......................................................................................67
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE....................................................................69
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................69
1. Ouvrages....................................................................................................................69
2. Cours et articles.........................................................................................................70
Webographies................................................................................................................71
ANNEXES....................................................................................................................73
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LISTE DE FIGURES
Figure 1.1 : manioc amer ;
Figure 1. 2 : manioc doux ;
Figure1.3 : Forme type d’isotherme de sorption-désorption d’un produit alimentaire ;
Figure 1.4 : Courbes de cinétique de séchage présentant les 3 phases de séchage ;
Figure 1.5 : types de séchoirs solaires ;
Figure 1.6 : capteur plan sans vitrage ;
Figure 1.7 : Vue éclatée d’un capteur plan vitré à eau ;
Figure 1.8 : capteurs plans à tubes sous vide ;
Figure 1.9 : la perspective cavalière d’un capteur plan vitré à Air ;
Figure 1.10 : Capteurs à absorbeur perméable ;
Figure 1.11 : Ecoulements de l’air dans les capteurs solaires ;
Figure 1.12 : Capteur à absorbeur à géométrie variable ;
Figure 1.13 : Vue de face du capteur du séchoir à capteur ondulé ;
Figure 1.14 : Capteur Solaire à air avec chicanes ;
Figure 2.1 : schéma descriptif d’un séchoir solaire à convection forcé ;
Figure 2.2 : Schéma de principe du séchoir ;
Figure 2.3 : isothermes de désorption du manioc ;
Figure 2.4 : humidité relative d’équilibre (activité de l’eau) ;
Figure 2.5 : diagramme thermodynamique illustrant l’évolution de l’air
dans le circuit ;
Figure 3.1 : vue d’ensemble du séchoir ;
Figure 3.2 : aperçu de la cellule de séchage ;
Figure 3.3 : aperçu des claies ;
Figure 3.4 : aperçu du capteur ;
Figure 3.5 : aperçu de l’absorbeur ;
Figure 3.6 : effet de la température de l'air sur les courbes de la cinétique de séchage à
la vitesse de 0.5 m/s ;
Figure 3.7 : effet de la température de l'air sur les courbes de la cinétique de séchage à
la vitesse de 1.5 m/s.
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Figure 3.8 : effet de la vitesse de l'air sur les courbes de la cinétique de séchage à la
température de 328 K ;
Figure 3.9 : quelques vues du séchoir.
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LISTE DE TABLEAUX
Tableau 1-1 : composition chimique de la racine de manioc selon plusieurs sources ;
Tableau 2-1 : spécifications et hypothèses de dimensionnement ;
Tableau 2-2 : Etats thermodynamiques de l’air dans le circuit ;
Tableau 2-3 : résultats du dimensionnement ;
Tableau 3-1 : Propriétés thermo-physiques de quelques matériaux ;
Tableau 3-2 : propriétés thermiques de quelques matériaux pouvant servir d’isolants ;
Tableau 3-3 : Caractéristiques thermo physiques des matériaux
métalliques ;
Tableau 3-4 : Propriétés des différentes couvertures transparentes ;
Tableau 3-5 : Comparaison des caractéristiques des couches sélectives ;
Tableau 3-6 : Caractéristiques du ventilateur extracteur.
Tableau 3-7 : conditions de l’étude
Tableau 3-8 : Résultats de la durée de séchage
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LISTE DE SYMBOLES
φ (1, 2, 3) : humidité relative de l’air %
ϵ 1:émissivité du produit
∈2 : émissivité de l'émetteur
ANNEXES
Annexe n° 1 : Schéma descriptif d’un séchoir solaire à convection forcée ;
Annexe n° 2 : Isotherme de désorption du manioc ;
Annexe n° 3 : Conditions climatiques de Mbanza Ngungu ;
Annexe n° 4 : Couvertures transparentes ;
Annexe n° 5 : Revêtements sélectifs ;
Annexe n° 6 : Quelques vues du séchoir ;
Annexe n° 7 : Diagramme de l’air humide.
Annexe n° 8 : Evolution de la teneur en eau au cours du séchage
SIGLES ET ABREVIATIONS
FAO : Organisation de Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
IITA : Institut International d’Agriculture Tropicale
ASS : Afrique Subsaharienne ;
PSE : polystyrène expansé.
NOMENCLATURE
A : surface d’échange m2
Ac : surface du capteur m2
A1 : surface du corps recevant le rayonnement m²
A2 : surface de l'émetteur infrarouge m²
Aw : activité de l’eau
Ds : débit d’air m3/h
En : énergie nécessaire kWh
En : énergie nécessaire minimale disponible kWh
'
O. INTRODUCTION GENERALE
01. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L’ETUDE
Le séchage solaire est, soit un moyen de conservation, soit une étape dans la
transformation de certains produits. Il est utilisé à la fois dans le monde rural, dans le
monde industriel à travers l’agroalimentaire, le textile, etc…(Benaouda N., et al.)
La conception et le dimensionnement d’un séchoir sont des opérations
délicates. D’une part, les éléments théoriques à prendre en compte sont parfois
complexes, et d’autre part, ils n’apportent pas toutes les réponses pour plusieurs
raisons, (Jean François rosis, 1995).
Dans le domaine de séchage des denrées alimentaires, les avancées
enregistrées dans les investigations scientifiques ont permis d’établir pour certains
produits :
a) les isothermes de sorption et désorption expérimentalement et/ou par modèle ;
b) la température de séchage à ne pas dépasser pour ne pas compromettre le
séchage par la cuisson du produit ;
c) le taux d’humidité pour la conservation du produit ;
d) la possibilité de connaitre l’humidité relative de l’air correspondant au taux
d’humidité de conservation du produit.
Outre les solutions proposées pour pallier à ces problèmes, à travers les
siècles le séchage naturel a longtemps été utilisé car, réalisé partant d’une énergie
gratuite. Mais la recherche de l’amélioration des conditions hygiéniques et de la
rapidité opératoire a conduit à la réalisation des structures utilisant d’autres sources
d’énergie (électricité ou différents combustibles).
cinétique de séchage du produit. Cela n’exclut pas que nous puissions évoquer certains
autres aspects qui pourront être approfondis dans les études ultérieures.
Nous ne pouvons envisager le développement durable de nos pays sans tenir compte
du tournant décisif vers les énergies autres que les énergies fossiles. En effet, les
énergies renouvelables notamment l’énergie solaire, seront celles de l’avenir et c’est
dans le cadre du développement de cette énergie que l’utilisation des séchoirs solaires
doit être encouragée principalement dans les pays en voie de développement, (S.
Ouldamrouche, 2008).
Pour parvenir à nos résultats nous allons utiliser les outils suivants : le
sketchup 19 pour dessiner le modèle des objets en 3 dimensions ; l’Autocad pour les
cotations et aussi disposer les objets en 2 dimensions ; le photoshop pour recadrer les
images en vue d’une bonne présentation ; Le logiciel excel pour la cinétique de
séchage.
1.1. LE MANIOC
1.1.1. Introduction
1.1.2. Variétés
Nous cultivons deux variétés principales de manioc, (N.M. Mahungu et al., 2018):
a) le manioc amer, impropre à la consommation s'il n'est pas préalablement
détoxifié, il est surtout utilisé pour la préparation de fécule et d’autres dérivés
(figure 1.1) ;
b) le manioc doux, cultivé pour la consommation directe de ses tubercules (crus ou
cuits) (figure 1.2).
Figure 1.1 : photo de manioc amer Figure 1.2 : photo de manioc doux
1.2. LE SECHAGE
Elle consiste à faire passer de l’air chaud sur le produit à sécher. Au contact
du produit, l’air chaud par transfert thermique cède de la chaleur au produit. L’eau
contenue dans le produit se trouvant chauffée, va chercher à migrer à travers les pores
pour s’évaporer à la surface. L’air se charge de l’humidité due à la vaporisation de
l’eau et l’emporte.
Pour extraire l’eau d’un produit par évaporation nous pouvons exploiter
deux mécanismes à savoir : les procédés par ébullition ou par entrainement.
P a g e | 26
( )
4
T1 T2
Q= A 1.C[( ¿− ¿γ (1.3)
100 100
1
C=
1 A 1 1 (1.4)
+ ( −1)
ε1 A 2 ε2
Avec:
T1 : température de la source émettrice (K)
T2 : température du produit (K)
A1 : surface du corps recevant le rayonnement (m²)
A2 : surface de l'émetteur infrarouge (m²)
γ : facteur de complexe tenant compte de la position relative de l'émetteur et du produit.
ϵ 1: émissivité du produit
∈2 : émissivité de l'émetteur
L’état d’hydratation d’un produit est caractérisé par sa teneur en eau définie par son
humidité absolue et son humidité relative.
1° Humidité absolue (teneur en eau à base sèche)
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L’humidité absolue d’un solide appelée aussi teneur en eau à base sèche, se
définie comme la masse d’eau contenue dans le produit par rapport à la masse sèche de
ce produit.
M h−¿M
X= s
¿ (1.5)
Ms
L'humidité relative d'un solide, appelée aussi titre en eau, ou bien teneur en eau à
base humide se définie comme la masse d’eau contenue dans le produit par rapport la
masse humide de ce produit.
M h−¿M
Xr = s
¿ (1.6)
Ms
X
Xr = (1.8)
1+ X
3° Etat de l’eau dans un produit
PV
AW = (1.9)
P VS
X eq=f ( A w ) (1.10)
1° Définition
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Cela étant, lorsque cette activité de l’eau est atteinte au cours du séchage,
nous arrêtons le processus.
Nous pouvons classer les séchoirs suivant la façon, dont ils utilisent le
rayonnement solaire, en séchoirs naturels, séchoirs directs, séchoirs indirects, séchoirs
mixtes, séchoirs hybrides
Ils utilisent directement le soleil et l'air. Les produits sont répartis sur des
claies ou des nattes, dans des cribs, ou disposés même au sol. Les cribs sont orientés
perpendiculairement au vent dominant. Ce type de séchoir est souvent traditionnel
dans les communautés paysannes pour répondre aux problèmes de la conservation
temporaire du produit, en attendant la vente ou la consommation. Il présente
cependant, des inconvénients, qui sont : pertes du produit mal séché ou gâché lors de
remuage, destruction de vitamines A et C par l'exposition directe au soleil, dégradation
par les intempéries et les agents nuisibles (insectes, rats, poussières).
Par définition, les rayons du soleil frappent directement les séchoirs. Ce sont
des appareils simples et rustiques d'un châssis vitré, sous lequel les produits à sécher
sont sur des clayettes. Une circulation d'air se fait à travers l'appareil, par tirage naturel
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dû au réchauffement (effet de cheminée), ou par action du vent sur les ouvertures, mais
rarement à l'aide d'un ventilateur, du fait de la rusticité des modèles.
a) les produits sont mieux protégés de l'attaque des mouches et autres insectes ;
b) ils sont soumis à un effet de serre, au même titre qu'un absorbeur de capteur
plan, d'où une amélioration du bilan radiatif et une élévation de la température
du produit à sécher, ce qui permet de diminuer notablement, les temps de
séchage par rapport aux systèmes traditionnels.
6° Séchoirs actifs
7° Séchoirs passifs
1.4.1. Introduction
Nous les utilisons mieux dans les applications à basses températures (inférieure à
30°C) comme le chauffage des piscines.
Il existe deux sortes des capteurs plans vitrés : les capteurs à eau et les
capteurs à air. Ils conviennent mieux pour les applications à température modérée
(entre 30°C et 70°C). Leurs domaines d’application sont entre autres, la production de
l’eau chaude sanitaire en ce qui est des capteurs plans vitrés à eau et le séchage ou le
chauffage de l’air pour les locaux en ce qui est de capteurs plans vitrés à air.
Figure 1.7 : vue éclatée d’un capteur plan vitré à eau, (staff.univ-batna2.dz ¿files¿
files)
Figure 1.9 : la perspective cavalière d’un capteur plan vitré à Air, (staff.univ-
batna2.dz ¿files¿files)
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1° Différents types des capteurs solaires à air, (Siad Redouane et al., 2021) et
(Safiatou Souley Hassane, 2021)
Nous pouvons regrouper les types des capteurs solaires plans à air en trois
grandes classes :
a) les capteurs à absorbeur perméable ;
b) les capteurs à absorbeur plan ;
c) les capteurs à absorbeur à géométrie variable.
Comme son nom l’indique, l’absorbeur est une tôle plane. La différence
entre ces capteurs réside dans le nombre de vitrage utilisés et dans le type
d’écoulement de l’air. Plusieurs types d’écoulement d’air sont envisageables dans ce
genre de capteur :
a) écoulement dessus de l’absorbeur ;
b) écoulement au-dessous de l’absorbeur ;
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Figure1.11 : écoulements de l’air dans les capteurs solaires, (Siad Redouane et al.,
2021)
Figure 1.12 : capteur à absorbeur à géométrie variable, (Siad Redouane et al., 2021)
Figure 1.14 : capteur Solaire à air avec chicanes (Ghellab Amel, 2018).
2° Domaines d’application
Les capteurs plans à air peuvent être utilisés dans beaucoup d’applications
nécessitant des températures basses et modérées, telles que le chauffage des locaux, le
séchage des produits agricoles, le séchage du bois, le séchage des briques, etc.,
(D. Semmar, 1998).
P a g e | 45
Bien qu’il y ait des avancés très significatives dans le domaine du séchage,
nous remarquons que le séchage naturel est encore prédominant dans les habitudes de
conditionnement et de conservation de denrées alimentaires au sein de nos sociétés
africaines. En ce qui est du manioc, nous observons dans nos campagnes les mêmes
difficultés traditionnelles de séchage pour satisfaire au besoin d’une population
croissante, alors qu’il est possible d’améliorer le conditionnement de cette denrée
essentielle par l’exploitation de l’énergie solaire. Les connaissances ci-hauts
répertoriées dans le premier chapitre vont contribuées à la conception d’un prototype
de séchoir approprié ce produit (le manioc) selon ses caractéristiques intrinsèques.
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a) Etant donnée sa forte teneur en eau, la surface du produit est « collante ». Sur ce,
il sera séché en couche mince : une seule épaisseur de produit est disposée sur
plusieurs claies grillagées avec un écoulement d’air transversal, (Jannot Y.,
2022)
b) nous prenons en compte les conditions climatiques sévères du milieu
d’exploitation (humidité relative moyenne, La température moyenne etc.) que
nous allons évoquer dans la suite de ce chapitre.
000
Nous avons opté pour un séchoir solaire indirect à convection forcée de petit
encombrement dont la conception est fonction des caractéristiques du manioc roui, et
des conditions climatiques moyennes, selon que la production est annuelle. Le séchoir
est muni d’un capteur à air à simple vitrage avec un absorbeur de forme ondulée ; une
cabine de séchage muni des claies et un ventilateur extracteur pour assurer la
convection forcée.
P a g e | 47
Nous nous sommes inspirés d’un schéma descriptif d’un séchoir solaire
indirect à convection forcée, que nous avons amélioré et exploité pour l’adapter au
séchage du manioc selon les conditions météorologiques du milieu d’exploitation
(figure 2.1, annexe 1), (www.nzdl.org).
Rayonnement
solaire
Comme nous l’avons évoqué dans la justification de cette étude (au point
01), les éléments théoriques pris en compte dans la conception et le dimensionnement
d’un séchoir sont complexes et ils n’apportent pas toutes les réponses pour plusieurs
raisons entre autres :
l’air, sont connus dans leurs principes mais difficiles à transcrire avec précision
dans la pratique ;
b) il existe des nombreuses variétés de chaque produit, et chacune peut réagir
différemment des autres dans le processus de séchage ;
c) le mode opératoire du séchoir dépendra d’habitudes et d’attentes
socioculturelles diverses.
Nous pouvons donc difficilement proposer des règles précises de dimensionnement de
séchoirs qui permettraient de répondre à une demande particulière dans un
environnement spécifique.
Dans le présent travail, l’approche de notre méthodologie de
dimensionnement consiste à effectuer le calcul des grandeurs caractéristiques en
considérant la moyenne sur toute la durée du séchage, (Jean François rosis, 1995).
Nous tablons sur une étude expérimentale du séchage réalisée sur le manioc
par Clément Ahouannou et al., (2010). Cette expérience menée aux températures de
40°C et 55°C a permis d’établir le diagramme des isothermes de désorption du manioc
(figure 2.3, annexe 2) que nous allons exploiter au point (2.5.4). Sur ce, nous optons la
température admissible de séchage de 55°C.
l’irradiation moyenne de 5,5 kWh/m2 par jour pendant les périodes les plus
lumineuses et 4,7 kWh/m2 par jour pendant les périodes les plus sombres ;
l’humidité relative moyenne est estimée à 75%.
Le séchoir dont il est question dans le présent travail est un prototype. Il s’en
suit qu’outre le dimensionnement et la modélisation qui va s’en suivre, ses
performances seront prouvées ultérieurement par une expérimentation avant
d’envisager son extension pour des grands besoins.
X i −X f
M e= . Mi (2.1)
100−X f
Avec :
Xi : teneur en eau initiale du produit frais (en %) ;
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Me = 7,9 kg ≈ 8 kg
Me
V m= (2.2)
ts
Avec :
V m: vitesse moyenne d’enlèvement de l’eau du produit (kg/h) ;
1
H m = (100+ H rs ) (2.3)
2
Avec :
H m : humidité relative de l’air à la sortie du séchoir en moyenne sur la durée du
séchage (en %) ;
H rs: humidité relative de l’air à la sortie du séchoir à la fin du séchage (paramètre
Caractéristiques de l’air :
Caractéristiques de l’air
t3 = 32,4°C
x3 = xm= 24,8 g d’eau/ Kg d’air
La quantité d’eau que peut extraire un mètre cube d’air en moyenne sur toute
la durée du séchage est donnée par la relation :
Ds
Vm = qe. (2.5)
1000
Me Ds
= ρair . (xm– xa). η s .
ts 1000
1000. M e
D’où : Ds = t . ρ x −x η (2.6)
s air ( m a) s
1000.V m
Ds = qe
(2.7)
Avec :
Ds : débit d’air (en m3/h) ;
Vm : vitesse d’enlèvement de l’eau en moyenne (kg en/h) ;
qe : quantité d’eau du produit extraite en moyenne par mètre cube (en g/m3).
2 x 1000 3 3
Ds = =222 ,22 m /h ≅ 222 m /h
9
( H ¿ ¿ 2−H 1)
Pn = 1,2 ¿ . Ds (2.8)
3600
Avec :
Pn : puissance nécessaire pour le séchage (en kW) ;
H1 : enthalpie de l’air à l’entrée de la cellule de séchage (en kJ/Kg d’air sec) ;
H2 : enthalpie de l’air à la sortie de la cellule de séchage (en kJ/Kg d’air sec) ;
Ds : débit d’air (en m3/h)
(96−65)
Pn = 1,2 . 222 m3/h
3600
Pn = 2,294 kW
L’énergie nécessaire vaudra :
En= Pn .ts (2.9)
Avec :
Pn = puissance nécessaire (kW) ;
ts : durée idéale de séchage en heure ;
P a g e | 59
Avec :
Ac : surface du capteur (m2) ;
Pn : puissance nécessaire (kW) ;
Gn : puissance de rayonnement disponible (kW/m2) ;
η c : rendement du capteur solaire (de 0,4 à 0,6 si l’on admet qu’on l’utilise à sa
capacité nominale).
En introduisant les données dans l’équation (2.10) nous aurons :
2,294
Ac = 0 . 4 x 0,917
Ac = 6,25 m2≅ 6 m2
en fin de séchage
Humidité relative moyenne de l’air à Hm 80%
la sortie du séchoir
Quantité d’eau du produit à extraire qe 9 g/m 3
avec 1m3 d’air
Débit d’air moyen dans le séchoir Ds 222 m3/h
puissance requise pour l’évaporation Pn 2,294 kW
de l’eau
Energie requise pour l’évaporation de En 10 kWh
l’eau
Surface de captation nécessaire Ac 6 m2
En général il est établi que si le débit d’air est inférieur à 20 m 3/h, le séchage
peut être assuré de façon naturelle. Au-delà de ce seuil critique, il faut envisager
d’aider l’air à circuler dans le séchoir : Entre 20 et 60 m3/h une cheminée solaire ou un
ventilateur peut être envisagé pour la circulation de l’air. Au-delà d’un débit d’air de
60 m3/h, un ventilateur s’impose, (Jean François rosis, 1995).
Ainsi, le débit ici calculé dans le dimensionnement (222m 3/h) est
déterminant dans la conception du séchoir. En effet, au regard de la recommandation
ci-dessus, l’utilisation d’un ventilateur s’impose et elle cadre avec le choix du mode de
séchage opéré au point (2.1) du présent travail. En effet, l’utilisation d’un ventilateur
nous garantit en même temps un meilleur coefficient d’échange et une indépendance
du débit d’air des conditions extérieures.
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Chapitre troisième :
MODELISATION MECANIQUE EN 3D,
SIMULATION ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
3.1. INTRODUCTION
A. La cellule de séchage
B. Les claies
P a g e | 67
Le produit sera étalé dans le séchoir sur des claies grillagées pour avoir une
bonne circulation de l’air sur le produit et elles doivent être conçues avec un matériau
inoxydable pour éviter la corrosion pouvant résulter de l’humidité du produit.
L’ensemble formant une claie est donc un grillage en acier inoxydable ( λ =14 W/m.K)
qui sera encastré dans un encadrement en bois.
Ainsi, les rayons infrarouges sont piégés par le phénomène d’effet de serre,
de sorte que l’énergie réémise par l’absorbeur est partiellement conservée dans le
capteur. La couverture transparente est généralement une vitre faite de verre trempé
très résistant (intempéries, grêle), très transparente et spécialement conçue pour
P a g e | 68
Elle permet aussi d’isoler l’air chaud qui circule dans le capteur de l’air
ambiant.
Les principales caractéristiques d’un vitrage sont: un coefficient de
transmission élevé; un coefficient d’émission très bas; un pouvoir de réflexion du
rayonnement lumineux au minimum quelle que soit son inclinaison ; un coefficient
d’absorptivité très bas pour absorber au minimum le rayonnement lumineux incident.
Le coefficient de transmission est essentiellement déterminé par la structure du vitrage
(double ou triple, l’épaisseur des vitres, des espaces et la nature du gaz de remplissage
entre l’absorbeur et le vitrage). En définitive, la particularité d’un bon vitrage est sa
faible absorption du rayonnement solaire d’où sa transmission maximale d’énergie
vers l’absorbeur, (staff.uni v-batna2.dz ¿files¿files).
C.2. L’absorbeur
L’absorbeur est l’organe qui convertit en chaleur le rayonnement solaire et
ensuite la communique à l’air qui circule dans le capteur. Il est ainsi conçu de manière
à absorber la plus grande partie possible du rayonnement solaire qu’il reçoit.
P a g e | 69
L’isolant doit posséder une épaisseur élevée, ainsi qu’une faible conductivité
thermique afin d’améliorer le rendement instantané du capteur, (Nadjinedjemeddine,
2018).
L’énergie thermique produite par l’absorbeur doit être transmise au fluide
caloporteur en évitant les pertes thermiques par conduction, convection et par
rayonnement à travers les différentes parties périphériques vers l’extérieur. Pour éviter
cette dissipation d’énergie on prévoie les solutions suivantes :
L’isolation thermique doit limiter les pertes thermiques par les côtés et
l’arrière de l’absorbeur. Généralement, l’épaisseur de l’isolant est de l’ordre de 5 à 10
cm, (staff.univ-batna2.dz ¿files¿files)
C.4. Le coffret
Le coffret renferme les éléments actifs du capteur. Il assure une protection
efficace contre les agents atmosphériques et autres détériorations mécaniques. Le
coffret fabriqué est couramment en aluminium ou en bois. Dans le cas présent, Il sera
fabriqué en Aluminium, sachant que ce dernier est un matériaux bon marché.
D. La peinture
Le produit à sécher étant une denrée alimentaire, il doit être protégé de toute
pollution résultant d’une interaction nocive. Cela étant, un anticorrosif alimentaire doit
être appliqué sur les matériaux métalliques du séchoir susceptibles de subir des
agressions pouvant entamer leur durée de vie et détériorer les conditions hygiéniques
du produit.
Sur ce, nous optons pour un capteur avec absorbeur ondulé en forme de V
dont l’écoulement est perpendiculaire au sens des ondulations. Cette configuration
nous permettra d’avoir un parcourt plus long de l’air, générant ainsi un meilleur
échange thermique.
Les capteurs solaires sont des systèmes, qui captent et transforment l'énergie
du rayonnement solaire en énergie thermique. Cette transformation est obtenue à l'aide
des collecteurs thermiques, (Jacques Bernard, 2004).
L’inclinaison et l’orientation sont des facteurs déterminant pour l’efficacité
d’un capteur. Le capteur doit être orienté directement vers l'équateur, face au sud dans
l'hémisphère nord et au nord dans le sud ; l'angle d'inclinaison optimal du capteur est
égal à la latitude de l'emplacement (Saf. A & Reddam. S.,2018).
P a g e | 72
Pour un captage annuel, l’angle d’inclinaison du capteur est fixé à la latitude de lieu,
(staff.uni v-batna2.dz ¿files¿files).
Sur ce, la production du manioc sec ayant un caractère annuel, nous avons
pour inclinaison la latitude du site de production, soit 5°15’30’’ et une orientation
nord.
1° La cellule de séchage
2° Les claies
3° Le capteur solaire
A. La couverture en verre
B. L’absorbeur
L’absorbeur, en tôle d’acier est formé de 20 ondulations identiques en V.
Ces ondulations réparties sur 300 cm de longueur et 100 cm de largeur pour une
surface de 60000 cm2 sont triangulées et ont 15 cm de côté.
P a g e | 75
Au regard de la figure 3.4, la vue de face d’une ondulation est un triangle équilatéral.
b
c= =7 ,5 cm
2
b 2 2
b =a +c
2
2 2 2
a =b −c
a
a=√ b2−c2
c a ¿ √ 152−7 , 52 ¿ 12 , 99 cm
c
Pour une ondulation (2 faces) la surface utile sera de : 2 x 1500 cm² = 3000 cm².
Pour les 60000 cm² de surface, nous aurons : 60000 cm² = 3000 cm² x d.
60000
d= =20 ondulations
3000
En définitive, en ce qui est du capteur nous réalisons que la surface nécessaire pour
avoir les résultats escomptés est de 6 m 2. Un capteur à air à absorbeur plan (les plus
couramment utilisés) demande pour ce faire une étendue de 3m x 2m. Par contre, avec
un absorbeur ondulé nous pouvons avoir la même surface sur une étendue de 3m x 1m.
ainsi, en voulant augmenter la production, nous pouvons entre autres recourir aux
absorbeurs ondulés pour lutter contre l’encombrement.
D. Liaison
L’emboitement entre le capteur et la cellule de séchage est rendu possible
par un petit prolongement du capteur de dimensions 89.6 cm x 10 cm x 16.9 cm.
5° L’énergie d’appoint
l’énergie d’appoint à l’air aspiré par le ventilateur avant qu’il ne traverse les claies et
être évacué vers l’extérieur.
L’irradiation moyenne de Mbanza Ngungu étant de 5,5 kWh/m 2 par jour, si les
fluctuations atmosphériques amènent au niveau énergétique minimal de 4,7 kWh/m 2
par jour (cas du mois d’avril qui est le mois le plus sombre de l’année), nous aurons :
Pour 6 heures d’ensoleillement moyen de Mbanza Ngungu une irradiation solaire
moyenne de 783 W/m2. Ainsi, sur la surface du capteur de 6 m 2 , la relation (2.10) nous
donne une puissance minimale disponible P'n = 6m2 x 0,4 x 0,783 kWh/m2.
'
Pn = 1,879 Kw
6°. Le ventilateur
Plusieurs auteurs ont proposé des modèles mathématiques pour décrire les
phénomènes de changement d’humidité et de transfert de chaleur et de masse dans le
séchage. Notre modèle de la cinétique s’appuie sur une formule empirique dite
« modèle phénoménologique. Ce modèle est généralement intéressant pour estimer la
valeur de la teneur en eau du produit à n’importe quel moment durant le processus. Il
s’agit du modèle logarithmique basé sur l’étude de Inci Turk Togrul et Dursun
Pehlivan. Dans ce modèle, le taux de la teneur en eau dans le produit à sécher est
exprimée (avec une validité de 97,30 %) comme suit :
X− X e
X 0−X
= a.exp(-kt) + c
e
Avec :
a = 1,13481exp(0,018352U)
1,6982
c = -1,16416 + exp( T
) - 0,0138U
Où
a, k, c : Constantes empiriques du modèle de séchage ;
X : Teneur en eau (g d'eau/g de matière sèche) ;
t : Temps (heures) ;
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1.8
1.6
1.4
1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 50 100 150 200 250 300
Figure (3.6) : Effet de la température de l'air sur les courbes de la cinétique de séchage
à 0.5 m/s.
1.6
1.4
1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 50 100 150 200 250 300
Figure (3.7) : Effet de la température de l'air sur les courbes de la cinétique de séchage
à 1.5 m/s.
1.8
1.6
1.4
1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 50 100 150 200 250 300
Figure 3.8 : Effet de la vitesse de l'air sur les courbes de la cinétique de séchage à la
température de 328 K
On constate qu’en considérant les 3 cas dans la gamme des températures admissibles,
la fin du séchage intervient avec une avance sur le temps fixé. Ainsi, l’effet de la
température s’avère être très impactant sur la cinétique de séchage.
La réduction du temps de séchage avec l’effet de la température peut s’expliquer par
une bonne diffusivité hydrique du produit qui accélère la migration interne de l’eau.
La figure (3.8) nous présente trois courbes obtenues à partir de trois vitesses
différentes pour une même température admissible la plus élevée de 328K.
Sur les courbes :
Pour une vitesse de 0,5 m/s la teneur finale en eau est atteinte après 4,167 heures, soit
un retard de 10 minutes.
Pour une vitesse de 1 m/s elle est atteinte après 3,833 heures, soit une avance de 10
minutes.
Pour une vitesse de 1,5 m/s elle est atteinte après 3,516 heures, soit une avance de 29
minutes.
Nous observons que pour une même température il y a successivement d’abord une
augmentation (induisant un retard) et ensuite une réduction du temps de séchage.
Néanmoins, en augmentant la vitesse de l’air on réduit la durée de séchage. Cela peut
se justifier par l’augmentation du coefficient de transfert entre le produit et l’air
asséchant qui augmente avec la vitesse de l’air.
En définitive en considérant ces observations, nous pouvons déduire que la
température est le facteur le plus influant sur la cinétique de séchage.
P a g e | 85
CONCLUSION GENERALE
P a g e | 87
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
P a g e | 89
12. Khaldi S., (2018), « Etude numérique du comportement thermique d’un séchoir
solaire utilisant un lit thermique pour le stockage d’énergie ». Université bourgogne
Franche-Comté ; Université Abou Bekrbelkaid (Tlemcen, Algérie) ;
13. Lopez-Vidana E.C., Mendez-lagunas L.L., et Juan,(2013), « efficiency of a
hybridsolar–gasdryer », solarenergy 93, p. 23-31 ;
14. Mafart P., (1991),les procédés physiques de conservation ;édition Lavoisier tec et
doc, série Apria ;
15. Mahungu N.M. et Lukombo S.M., (2020), transformation du manioc, institut
international d’agriculture tropicale (IITA) ;
16. Nedjemeddine N., (2018), étude des performances d'un capteur solaire plan à
conversion thermique, mémoire de master, Université Badji Mokhtar Annaba, Faculté
des sciences de l’ingéniorat, département de génie mécanique.
17. Nsrenalbitar, (2010), « Etude comparative des procédés de séchage couplés à la
texturation par détente instantanée contrôlée DIC, en termes de cinétique et de qualité
nutritionnelle. Applications à la valorisation des déchets agro-industriels ». Université
de la rochelle ;
18. Olubi H. B., (2010), amélioration du séchage des amandes de karité dans le
centre et le nord du Benin : conception participative et dimensionnement d’un séchoir
solaire indirect à effet de serre, mémoire de fin de formation, école polytechnique
d’Abomey – Calavi (EPAC), département du génie mécanique et énergétique ;
19. Oti E. Onadipe O., Dohou S., et Moutairou E., (2010),« Manuel de formation
manioc (draft), transformation du manioc en gari et farine panifiable de haute qualité
en afrique de l’ouest » ;
20. Rasoanantoandro M.C., Gothard, (2007), « l’amélioration des techniques de
transformation du manioc en cossettes en rca : rouissage en vase clos et séchage en
encage thermique » ;
22. Jean François Rosis (1995), « sécher des produits alimentaires », techniques,
procédés, équipements, gret ;
23. Saf. A. et Reddam S. (2018), technologies de séchage, étude de cas : séchage de
deux matrices végétales par étuve ;
24. Safiatou S. H., (2021), conception d’un prototype de séchoir solaire indirect pour
le séchage des produits maraîchers, mémoire de master, génie électrique et
énergétique ;
25. Tchamyetcha E.B., (2011), outil d’aide à la conception de séchoirs pour les
produits agricoles tropicaux, thèse, l’Université de Lomé, spécialité : physique
appliquée ;
2. Cours et articles
27. Ahouannou C., Jannot Y., Lips B., (2000), Lallemand A., caractérisation et
modélisation du séchage de trois produits tropicaux : manioc, gingembre et gombo,
Article pp.413-432 du vol.20 n°4-5(2000), revue science des aliments-sci aliments.
28. Bahria S. et Amirat M., (2013),« influence de l’adjonction des chicanes
longitudinales sur les performances d’un capteur solaire plan à air », revue des
énergies renouvelables ;
29. Benaouda N., Benhamou A., Biddari A., Abdellaoui M., ,Belhamel M.,
conception, réalisation et expérimentation d’un séchoir à chauffage partiellement
solaire fonctionnant en convection forcée, article, laboratoire de thermique, centre de
développement des énergies renouvelables, Alger, Algérie
Webographies
ANNEXES
Annexe 1 :
Figure 2-1 : schéma descriptif d’un séchoir solaire à convection forcé, (www. Solar brother. Com).
Annexe 2.
Figure 2-3 :Isothermes de désorption du manioc
Annexe 3 :
Annexe 3 : conditions climatiques de Mbanza Ngungu
Méteo et climat : Mbanza Ngungu, République Democratique du Congo,
(Planificateur.a-contresens.net).
Sur l’année, la température moyenne annuelle à mbanza Ngungu est de 25,6°C
et les précipitations sont en moyenne de 799,8 mm,
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Jan. fév. mars avril mai juin juillet aôut sept. oct. nov. déc.
Energie solaire 5.0 5.2 5.1 4.7 4.8 4.9 4.9 5.5 5.6 5.1 4.8 4.8
Annexe 6 :
Figure 3.9 :quelques vues du séchoir <
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