Faculté de technologie
Master en : HYDRAULIQUE
Option : Ressources en eau
Présentée par :
Mohammedi Halima
Boulanouar Ahmed
Nous remercions en premier lieu Allah le tous puissant de nous avoir illumine
et ouvert les portes de savoir, et de nous avoir donne la volonté et le courage d’élaborer
ce travail.
Nous saisissons également cette opportunité pour remercier les membres de jury
Nous tenons à remercier notre ami Mr "Meddah Redouane" de ses efforts pour
nous aider
également tous ceux qui ont participe a la réalisation
Mohammedi Halima
Dédicace
Boulanouar Ahmed
Résumé
Face a la détérioration sans cesse des ressources en eaux qui sont vitaux pour les humains
et les animaux, l’état Algérien a consacré, ces dernières années, des moyens financiers énormes
pour l’aménagement des environnements de l’eau ainsi que dans les différents ouvrages de retenu et
de stockage d’eau.
Plusieurs barrages et digues ont étaient ainsi réalisés. Ceci dans le but de fournir de l'eau
potable et satisfaire aux besoins de l’irrigation de l'agriculture. Les différents types et formes des
barrages et digues contribuent à la protection de l'eau des phénomènes naturels.
La présente étude comporte les détailles techniques pour la réalisation et la construction
d’une digue a talus. Cette digue se trouve dans la commune de Doui Thabet de la wilaya de saida.
Il est question d’établir l’étude préliminaire du site d’implantation de la digue. Les données
relatif à la morphologie du terrain ainsi que le climat ont été examinées.
ﻣﻠﺨﺺ
ﻓﻲ اﻟﺴﻨﻮات اﻻﺧﯿﺮة ﻛﺎن ھﻨﺎك ﺗﺪھﻮر ﺑﻼ ﺣﺪود ﻓﻲ ﻣﺴﺘﻮى اﻟﻤﻮارد اﻟﻤﺎﺋﯿﺔ ﺑﺎﻟﺮﻏﻢ ﻣﻦ ان اﻟﻜﺎﺋﻨﺎت اﻟﺤﯿﺔ و ﻋﻠﻰ رﺋﺴﮭﺎ
اﻻﻧﺴﺎن و اﻟﺤﯿﻮان ﺑﺤﺎﺟﺔ ﻣﺎﺳﺔ اﻟﻰ ھﺬه اﻟﻤﯿﺎه و ﻟﺬﻟﻚ ﺳﺨﺮت اﻟﺪوﻟﺔ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ اﻣﻮال طﺎﺋﻠﺔ و ذﻟﻚ ﻟﺘﺸﯿﺪ اﻟﺴﺪود و ذﻟﻚ ﻟﻠﻤﺤﺎﻓﻈﺔ
اﻟﺴﺪود و ﺑﻤﺨﺘﻠﻒ ﺗﺸﯿﯿﺪاﺗﮭﺎ و اﻧﻮاﻋﮭﺎ و اﺷﻜﺎﻟﮭﺎ ﺗﻘﻮم.ﻋﻠﻰ ھﺬه اﻟﺜﺮوة اﻟﻤﺎﺋﯿﺔ و ﻟﺘﻮﻓﯿﺮ اﻟﻤﯿﺎه اﻟﺼﺎﻟﺤﺔ ﻟﻠﺸﺮب و اﻟﺮﻋﻲ و اﻟﺰراﻋﺔ
. ﺑﺎﻟﻤﺤﺎﻓﻈﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﻤﯿﺎه ﻣﻦ اﻟﻈﻮاھﺮ اﻟﻄﺒﯿﻌﯿﺔ و ﺣﻤﺎﯾﺔ اﻟﻄﺒﯿﻌﺔ و اﻟﺒﺸﺮﯾﺔ ﻣﻦ اﻟﻔﯿﻀﺎﻧﺎت
. ھﺬا اﻟﺴﺪ ﺗﻢ ﺗﺸﯿﯿﺪه ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﺑﻠﺪﯾﺔ "ذوي ﺛﺎﺑﺖ" ﺑﻮﻻﯾﺔ ﺳﻌﯿﺪة.ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ ﺗﺘﻀﻤﻦ ﻣﻨﮭﺠﯿﺔ ﺗﻘﻨﯿﺔ ﻟﺘﺸﯿﯿﺪ ﺳﺪ ﺻﻐﯿﺮ
وﺗﻤﺖ ﻣﻨﺎﻗﺸﺔ اﻟﺒﯿﺎﻧﺎت ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى طﺒﯿﻌﺔ اﻻرﺿﯿﺔ و طﺒﯿﻌﺔ.اذ ان ھﻨﺎك ﺣﺪﯾﺚ ﻋﻦ وﺿﻊ دراﺳﺔ أوﻟﯿﺔ ﻟﻠﻤﻮﻗﻊ ﻟﺘﺸﯿﯿﺪ اﻟﺴﺪ
. اﻟﻤﻨﺎخ و ﺗﻐﯿﺮاﺗﮫ
Abstract
Facing the constantly deteriorating water resources that are vital to humans and animals, the
Algerian state has spent recent years, enormous financial resources for the development of water
environments and in different works retained and storing water.
Several dams and dikes were well made. This in order to provide drinking water and meet
irrigation needs of agriculture. The different types and shapes of dams and dikes contribute to the
protection of water from natural phenomena.
This study has the technical details as to the construction and the construction of a dike
embankment. This dam is located in the town of Doui Thabet of saïda province.
There is talk of establishing a preliminary study of the site of implantation of the dike. The
data on the morphology of the land and the climate were discussed.
Table de matières
Introduction générale……………………………………………………………………. 01
Chapitre I : Définitions et types des digues à talus.
1. Introduction…………………………………………………………………………… 02
2. Définitions …………………………………………… ……………………………... 02
2.2.1. Revanche…………………………………………………………………………. 41
En partant de ce verset coranique" " و ﺟﻌﻠﻨﺎ ﻣﻦ اﻟﻤﺎء ﻛﻞ ﺷﻲء ﺣﻲ, on en déduit que l’eau est un
1. Introduction
Dans ce chapitre, les définitions élémentaires concernant les ouvrages de retenu sont
présentées. Les différents types de ces ouvrages sont énumères. Les éléments essentiels qui
constituent ce type d’ouvrage sont donnés.
2. Définitions :
2.2. La digue :
Il s’agit dune longue construction destinée à faire obstacle aux eaux. Elle sert soit pour
protéger les côtes de l'érosion marine et les terrains bas de l'envahissement par la mer, soit pour
régulariser un cours d'eau et protéger ses rives.
2.3. Le talus :
C’est une pente d’inclinaison que l'on donne à la surface verticale d'une construction ou
d'un terrain. Le talus d'une fortification, d'un mur de terrasse.
Les talus en enrochements prennent une place de plus en plus importante dans la
construction des ouvrages maritimes défensifs. Cela tient à plusieurs raisons qui sont leur facilité
de construction et d'entretien, leur bonne tenue à la mer, et leur coût souvent plus faible que celui
des autres types de constructions.
2
Chapitre I La définition et les types de la digue à talus
3
Chapitre I La définition et les types de la digue à talus
4
Chapitre I La définition et les types de la digue à talus
5
Chapitre I La définition et les types de la digue à talus
Il s’agit d’une combinaison d'une digue en caisson (placée en second plan) et d'un talus
(placé en premier plan, côté mer). Ce talus est constitué en enrochement naturel ou artificiel,
dont la taille est suffisante pour assurer sa stabilité du point de vue hydraulique. Le caisson peut
être placé sur des fondations composées d'enrochement plus petit.
Outre ces différents types de digues et de manière plus générale, on distingue les digues
reliées à la côte des digues dites foraines. Dans la plupart des cas, les digues sont reliées à la
côte. Ces ouvrages ont une racine côté terre, une section courante et un musoir côté mer. S’ils
sont constitués de plusieurs sections courantes d'orientations différentes, les jonctions sont
formées par des coudes. Les digues foraines sont complètement déconnectées. Elles ont donc
deux musoirs mais pas d'enracinement [2].
6
Chapitre I La définition et les types de la digue à talus
En général, les critères techniques relatifs aux choix du type de digue à retenir sont liés
aux condition suivantes [4].
- La profondeur de l’eau ;
- L’intensité du marnage ;
- La hauteur de la houle.
- Matériaux disponibles ;
- Contraintes d’approvisionnement.
7
Chapitre II
Classification des ouvrages
Chapitre II Classification des ouvrages
1. Introduction :
Les ouvrages de protection contre la houle sont les ouvrages qui permettent de protéger
un port ou une partie d’un port (plan d’eau, terre‐plein) contre les actions de la houle (attaque
directe, franchissements, submersion, érosion...). Certains de ces ouvrages peuvent aussi être
utilisés pour protéger des installations ou des ouvrages isolés (prise d’eau, émissaire en mer) ou
même des portions de littoral. Ce sont des ouvrages artificiels construits par l’homme, à
l’exception des ouvrages naturels qui peuvent avoir les mêmes fonctions. Certains de ces
ouvrages peuvent être situés à l’intérieur du port. Ils permettent alors d’améliorer ou de
compléter la protection contre la houle : jetées intérieures, contre jetées, talus de terre‐pleins ou
plages d’amortissement. Globalement ces ouvrages se présentent comme suit :
3. Études préalables :
- La durabilité ;
- L’efficacité de la protection contre la houle ;
- Le coût de construction ;
- Le coût d’entretien.
En effet, compte tenu du coût très élevé de ce type d’ouvrage, leur durée de vie
souhaitable est d’au moins 50 ans.
En général, les renseignements recueillis lors de la phase préliminaire des études sont
suffisants pour pouvoir déterminer l’implantation du port et les caractéristiques de ses ouvrages
8
Chapitre II Classification des ouvrages
principaux de protection contre la houle. Mais ils s’avèrent souvent trop partiels pour pouvoir
définir et concevoir de façon précise le dit ouvrage.
Il y a donc lieu, dans la plupart des cas, de recourir à une campagne de reconnaissance
spécifique au site retenu.
5. Digues verticales :
5.1.Éléments constitutifs :
Une digue verticale est essentiellement composée d’un mur vertical monolithique ou
constituée d’éléments assemblés entre eux destinés à renvoyer l’énergie de la houle par réflexion
totale.
Elle est assise sur un massif de fondation généralement constitué d’enrochements de
petite taille (ballast concassé par exemple), protégé contre l’action de la houle par des éléments
de taille beaucoup plus importante [5].
Les digues à talus et les digues verticales constituent des ouvrages de grandes dimensions
qui demandent, pour leur mise en œuvre, des installations et des moyens importants. Certains
autres types d’ouvrages peuvent présenter parfois une alternative intéressante [5].
Ces digues, généralement constituées de caissons reposant sur des pieux ou des barrettes,
permettent d’arrêter une bonne part de la houle tout en laissant circuler l’eau entre le fond du
caisson et le fond de la mer.
Sous réserve que l’ouvrage présente des dimensions suffisantes, une largeur et surtout
tirant d’eau vis‐à‐vis de la profondeur et de la houle, celui‐ci ainsi que la masse d’eau située en
9
Chapitre II Classification des ouvrages
dessous de lui vont se comporter comme un véritable mur, d’où son nom récent de mur d’eau
fixe [5].
En effet, si l’on observe les vitesses à l’intérieur de la masse d’eau, on constate que, le
long de la muraille, celles‐ci sont verticales. Ce mouvement se poursuit en fait jusqu’au fond.
Les vitesses horizontales de la houle sont pratiquement annulées [5].
7. Digues en Terre :
11
Chapitre II Classification des ouvrages
7.1.2. Climat:
La saison pluvieuse provoque des retards dans l'intervalle de temps prévu pour la
réalisation de l'ouvrage. Ces contre temps doivent être prises en considération dans la
programmation. La haute teneur en eau des matériaux d’emprunt cause des problèmes pour le
constructeur notamment dans les zones où les précipitations moyennes interannuelles sont
élevées. On recommande des noyaux inclinés ou des écrans. Les travaux ne peuvent être
effectués que dans la saison sèche. En général, on peut dire qu'un climat pluvieux nécessite de
concevoir des digues avec un volume minimal de matériaux argileux [5].
12
Chapitre II Classification des ouvrages
7.1.7. Séismicité:
Les barrages situés dans des zones sismiques doivent être conçues avec des paramètres
plus sévères, cet à dire, avec des talus moins abrupts, des crêtes plus larges, des filtres et des
drains plus importants, etc…..[5].
13
Chapitre II Classification des ouvrages
Nous retenons pour les ouvrages côtiers, la classification donnée par Philippe SERGENT
[7]. Cette classification concerne l’Europe et citée à titre indicatif.
– Ouvrages de haut de plage ;
– Ouvrages transversaux ;
– Brise-lames.
Pour le cas de l’Algérie, une présentation similaire peut être donnée. Toutefois nous ne
disposons pas de données détaillées pour faire cette classification.
Nous notons que les ouvrages de haut de plage représentent le type de construction
largement le plus répandu. Ces ouvrages ont fait l’objet d’une répartition complémentaire en
fonction de leur géométrie ou de leur constitution suivant les catégories suivantes [7]:
– Défense en enrochements ;
– Perré imperméable de maçonnerie ou de béton ;
– Mur à parement vertical ou présentant un fruit.
14
Chapitre III
Dimensionnements de la digue
Chapitre III Les dimensionnements de la digue
La hauteur totale de la digue est égale à la hauteur normale de la retenue des eaux
majorée de la charge maximale au-dessus du seuil du déversoir et de la revanche.
1.2. La revanche:
C'est une tranche comprise entre la côte des plus hautes eaux (PHE) et la crête du
barrage. Pour la déterminer, on doit tenir compte de la hauteur des vagues qui se forment sur le
plan d'eau et la projection de l'eau vers le haut du barrage due à la vitesse de propagation des
vagues lorsqu'elles rencontrent le barrage. Donc on doit évaluer la hauteur et la vitesse des
vagues.
Elle doit être prévue au-dessus du niveau des plus hautes eaux afin que les vague qui
pourraient se former ne submergent pas la digue. Elle constitue de plus une tranche de sécurité
en cas de crue catastrophique [8].
D’après Mallet et Pacquant, la hauteur des vagues est donnée avec une assez bonne
approximation par la formule [8] :
-Formule de MALLET :
Hv = + (III.1)
Pour des vagues comprises entre 0.5 et 2 m la vitesse de propagation des vagues en m/s est
Vv = + Hv (III.2)
15
Chapitre III Les dimensionnements de la digue
2
r = Hv + (III.3)
On pourra également utiliser les formules suivantes. Ces formules sont établies en
U.R.S.S [8] :
-Formule d’ANDREANOFF :
Avec :
ω : vitesse du vent en m/s.
Lr : longueur de la retenue en km.
Hv=0.073ω (III.5)
Pour tenir compte de l’énergie cinétique de l’eau à la rencontre avec le talus amont, le
professeur DJOUNKOVSKY indique la formule [8] :
r = 3.2 × K × Hv × tg α (III.6)
avec :
16
Chapitre III Les dimensionnements de la digue
La hauteur normale de digue est calculée en tenant compte de la capacité utile à stocker,
de la tranche morte, des pertes par infiltration et par évaporation. Elle est définie comme étant la
différence entre la hauteur totale de la digue et la revanche [8].
Hnd = Ht – r (III.7)
Pour les petits ouvrages, la largeur en crête de la digue ne devra pas être inférieure à 3m
Pour des digues de plus de 9 m de haut on adopte souvent comme largeur en crête 1/3 de la
hauteur de la digue. On peut également calculer cette largeur par des formules telles que celles
données par les auteurs du document technique [8] :
- E.F.PREECE
Lc = 1+ 1.1 Ht (III.8)
- T.T.KNAPPEN
Lc=1,65√ t (III.9)
La pente des parements ainsi que le type de la digue dépendra des matériaux disponibles
pour la construction.
Le massif sera homogène si les matériaux ont une granulométrie assez étendue, ou à
zones lorsque le matériau ne peut constituer un massif imperméable
17
Chapitre III Les dimensionnements de la digue
Pour déterminer la pente des talus, on se donne empiriquement des pentes qui paraissent
optimales et on vérifie ensuite grâce à une étude stabilité qu’avec ces pentes la digue présenté
suffisante.
Nous suggérons ici quelques chiffres qui devront dans chaque cas particulier (sauf peut-
être pour des ouvrages de très faible hauteur) être confirmés par une étude de stabilité.
1) homogène, granulométrie ½ ½
5 à 10 m étendue.
2) homogène mais à fort porc 1/2.5 1/2
entage d’argile
3) à zones 1/2 ½
Toutefois, pour les grands ouvrage, il est recommandé d’adapter pour une hauteur
comprise entre 10 et 20 m, une pente amont d’une valeur avoisinant 1/2.5 et en aval une pente de
1/2. Pour les structures dont la hauteur est supérieure à 20 mètre, les pentes caractéristiques
avoisinent respectivement les valeurs 1/3 et 1/2.5 pour les parties amonts et avals.
Dans le cas des petits ouvrages de 3 à 5m, les vérifications de stabilité ne s’imposent que
si les matériaux de construction sont de qualité médiocre.
Si ceux-ci ont été reconnus aptes à la construction de la digue, sans qu’ils exigent des
précautions spéciales pour cette construction, on pourra adopter les pentes proposées ci-dessus.
La ligne de saturation peut être assimilée dans sa partie médiane, à une parabole d’axe
horizontal, de foyer situé au pied du parement aval du massif et définie par l’équation [5] :
18
Chapitre III Les dimensionnements de la digue
X= (III.10)
= √ℎ + − (III.11)
= − 0.7 ∗ (III.12)
Dons le cas d’une digue comprenant un noyau imperméable soutenu par des zones
perméables, on trace la digue de saturation en ne considérant gue la zone de la ligne de saturation
(Figure III.2).
19
Chapitre III Les dimensionnements de la digue
y
Noyau imperméable
A B
C
D
y0
X 0.3b
b
A B
y0
X 0 .3 b filtre
a
b
d
Figure III .03. Ligne de saturation dans une drainée [8].
20
Chapitre III Les dimensionnements de la digue
Cette construction de la ligne de saturation suppose que la ligne est isotrope au point de
vue hydraulique. Le coefficient de perméabilité k est le même dans toutes les directions. Or du
Kv .
par le facteur: / .
21
Chapitre IV
Protection contre les
infiltrations dans la digue
CHAPITRE IV Protection contre les infiltrations dans la digue
Du fait qu’on a créé une charge hydraulique derrière la digue, l’eau a tendance à
s’infiltrer dans le massif même du barrage et dans les terrains d’assise. Le choix des matériaux
de construction et de l’emplacement de la digue aura été fait de telle sorte que les débits
d’infiltration soient négligeables. Toutefois, ceux-ci ne sont jamais nuls. Il est important de
s’assurer qu’à l’aval, des eaux infiltrées ne nuisent pas à la stabilité de l’ouvrage. Ainsi, il faut
éviter d’une part que ces eaux ne causent des destructions locales en entrainant des particules de
terre du talus aval, d’autre part que les sous-pressions en aval ne tendent à soulever le pied de la
digue (Figure IV.01) [8].
Imperméable
Peu perméable
22
CHAPITRE IV Protection contre les infiltrations dans la digue
tranchée drainante
imperm éable
peu perméable
En ce qui concerne les infiltrations dans les fondations, plusieurs cas peuvent se
présenter :
1- Le terrain d’assise est constitué d’une couche imperméable reposant sur une couche
perméable.
2- L’assise est constituée d’une couche d’alluvions peu perméable reposant sur une couche
imperméable.
3- Les terrains de fondation sont constitués d’alluvions reposant sur des couches alternées
plus ou mois perméables ou sur des roches fissurées.
4- La digue repose sur une fondation rocheuse saine et non fissurée [8].
1.2.1. Les cas d’infiltrations dans les fondations :
Cas 1 – dans le premier cas, la couche imperméable risque d’être soulevée par l’eau
sous pression qui se serait infiltrée dans la couche perméable sous-jacente (Figure IV.01).
Si la couche imperméable est assez épaisse pour que son poids atteigne 50 à 75٪ de la
charge hydrostatique derrière le barrage, il n’y aura pas risque de soulèvement, car le poids de
cette couche et les pertes de charge à travers les fondations équilibreront la charge hydrostatique.
Si la couche imperméable est peu épaisse, on pourra la drainer en aval en creusant une tranchée
ou des puits de décompression (Figure IV.03) [8]
drains verticaux
tranchée drainante
imperméable
imperméable
peu perméable
Cas 2- Lorsque la digue repose sur une assise d’alluvions peu perméable, on réduira le
courants d’infiltration dans cette couche par un écran imperméable. Si la couche n’est pas
profonde, cet écran pourra descendre jusqu’à l’imperméable. Sinon on lui donnera une
profondeur suffisante pour réduire les débits d’infiltration et l’effet érosif des courants grâce à un
allongement du parcours d’infiltration, c’est-à-dire à une augmentation des pertes de charge. On
pourrait vérifier que les cheminements sont assez longs pour qu’il n’y ait pas formation de
renards en appliquant la règle de Lane :
lv + 1/3 lh ≥ c Hd (IV.1)
ou
hd : hauteur de la digue ;
25
CHAPITRE IV Protection contre les infiltrations dans la digue
L’écran étanche le plus simple consiste à creuser dans l’axe de la digue une tranchée de la
largeur des machines de terrassement et d’une profondeur suffisante pour assurer l’étanchéité.
Cette tranchée sera remblayée avec les matériaux argileux utilisés pour la digue ou pour le noyau
étanche de celle-ci (Figure IV.04) [8].
Outre son rôle d’étanchéité, la tranchée assure une bonne liaison entre la digue et les
fondations : Aussi il est bon de la prévoir dans tout barrage en terre.
Pour allonger le cheminement des eaux d’infiltration, on peut prévoir plusieurs écrans
étanches parallèles à l’axe de la digue. Pour que ces para fouilles soient efficaces, la distance qui
les sépare doit être au moins gale à deux fois la profondeur du para fouille (Figure IV.05) [8].
26
CHAPITRE IV Protection contre les infiltrations dans la digue
Lorsque la longueur des cheminements conduit à des tranchées trop profondes, on peut
prévoir en amont de la digue un tapis étanche en argile compactée. Ce tapis aura une épaisseur
comprise entre 0,60 m et 3 m suivant la hauteur d’eau et la nature des terres de fondation. Sa
longueur sera telle que le cheminement des eaux infiltres soit suffisamment long pour satisfaire à
la règle le Lane.
En pratique on admet comme limite supérieure économique de la longueur du tapis amont
6 à 8 fois la charge de l’eau. Si le tapis argileux doit émerger fréquemment lorsque la réserve se
vide, il faudra le protéger par un perré de pierres sèches ou un enrochement, semblable à la
protection du talus amont de la digue. [8]
Ces dispositions permettent de réduire notablement les débits de fuite dans les fondations,
mais ne peuvent les annuler. Aussi lorsque les fondations sont constitues d’une couche alluviale
perméable, la seule façon de s’assurer qu’il n’y ait pas de grosses pertes est de descendre un
écran étanche jusqu’à la couche imperméable. [8]
Toutefois il est difficile pour des raisons économique de descendre la tranchée d’argile à
des profondeurs supérieures à 10 m. Aussi lorsque ont attend la couche imperméable, ou pour
réduire de façon suffisante le gradient hydraulique, on doit descendre à une telle profondeur. Il
sera souvent plus économique de constituer un rideau de palplanches ou d’injection ou des
rideaux en béton établis suivant le principe des parois continues (Figure IV.06). [7]
27
CHAPITRE IV Protection contre les infiltrations dans la digue
Cas 3 – De même, lorsque les terrains d’assise présentent des veines ou filons perméable
(couches ou lentilles de sable ou de graviers, roches fissurée ou crevassées), on pourra avoir
recours à des injections d’argile thixotropique, de produits chimiques, de ciment, de produits
bitumeux ou d’un mélange argile, sable et ciment suivant l’importance des fissures.
Dans le cas de fissures capillaires, ou ne peuvent passer les grains de ciment on aura
recours aux injections d’argile ou de produits chimiques. Les produits chimiques, injectés à l’état
liquide forment ensuite un gel étanche. Ayant une consistance à peu près semblable à celle de
l’eau au moment de l’injection, ils pénètrent bien même là ou les solutions argileuses pénètrent
difficilement. Toutefois, il faut s’assurer que les terrains traités ne contiennent pas d’électrolytes
qui empêcheraient la formation du gel. Les injections de produit chimique sont malheureusement
très couteuses [8].
Les injections d’argiles thixotropique ont un champ d’application plus vaste les argiles
thixotropique sont des argiles qui contiennent suffisamment d’éléments colloïdaux pour former
des solutions thixotropes, c’est-à-dire liquides lorsqu’on les agite, et à l’état de gels au repos. La
plus répandue est la bentonite.
28
CHAPITRE IV Protection contre les infiltrations dans la digue
Ces argiles sont utilisées sous forme d’argile pure dans les sables fins ou les minces
fissures, sous forme de mélange d’argile et de ciment dans les terrains ou les vides sont assez
importantes pour laisser passer le ciment, sous forme de mélange d’argile, de ciment, de sable et
même de graviers, lorsque les vides à obstruer sont plus grands. L’incorporation de ciment rend
la masse étanche plus stable et plus résistante.
Enfin le bitume, sous forme d’émulsion fluide peut donner de bons résultats dans les
étanchements par injection. Il faut toutefois s’assurer que le terrain ne contient pas d’éléments
susceptibles de rompre l’émulsion.
Cas 4- Lorsque le massif de terre repose directement sur rocher sain et non fissuré, on
devra encore vérifier que la longueur du cheminement préférentiel des eaux au contact terre-
roche est suffisante pour remplir les conditions de Lane. On pourra éventuellement allonger ce
parcours en creusant au marteau piqueur une ou plusieurs tranchées parallèlement à l’axe de la
digue, ou en construisant un mur para fouille dans cet axe (Figure IV.07).
Le profil de la digue étant établi de façon à assurer à l’ouvrage une stabilité suffisante. Il
faut encore prévoir une protection des talus contre l’érosion due au ruissellement et au vent. De
plus, le parement amont devra être protégé contre le batillage.
29
CHAPITRE IV Protection contre les infiltrations dans la digue
30
Chapitre V
Localisation du site
d’implantation et
caractéristiques
morphologiques
CHAPITRE V Localisation de cite et caractéristiques morphologiques
La région d’étude se situe dans la wilaya de Saida au nord ouest d’Algérie. Le site de
notre retenu se trouve dans le sous bassin oued sidi Aissa. Administrativement, il dépend de la
commune de Doui Thabet dans le lieu dit (Laameche) Daira de Youb.
Pour accéder au site, nous empruntons la route nationale n°94 sur environs une trentaine
de kilomètre. Ensuit environ 1 kilomètre apprêt le village de Doui thabet. On prend à gauche la
piste qui nous conduit directement au site en question. Le site se trouve en contrebasse de la
route à 300 m [9].
La zone d'étude est caractérisée par une tranchée d'altitude variante de 668 m à 965m [10].
Figure V.1. Plan de Situation de la commune de Doui Thabet et la Daira de Youb [10].
31
CHAPITRE V Localisation de cite et caractéristiques morphologiques
Le site d’étude est caractérisé par une végétation basse et forte. La cuvette du site est
suffisamment large pour pouvoir servir de réservoir d’eaux superficielles.
Pour ce qui est de la morphologie du site, la zone d’étude se présente comme une forme
géométrique en (V). Le relief est plus rigoureux en rive droit qu’en rive gauche.
La largeur du lit mineur de l’oued qui draine le site d’étude varie entre 10 à 20 mètre.
Dans certaines endroits, cette largeur devient un peut plus large. Elle peut même dépasser les 50
mètres. D’une façon générale, le relief est peu accidenté avec un couvert végétal dispersé et une
forêt éparpillée [11].
3. Sismicité :
Notre digue est implanté dans une région ayant une activité sismique faible, c'est-à-dire
elle est située en zone 1 de la carte des zones sismique et le coefficient d’accélération qui est
adopté pour notre projet correspond à 0.12 [11].
32
CHAPITRE V Localisation de cite et caractéristiques morphologiques
5. Caractéristiques de forme :
33
CHAPITRE V Localisation de cite et caractéristiques morphologiques
Kc = (V.1)
√ .
Avec:
Les cartes des pentes font ressortir cinq classes de pente répartie comme suit :
Tableau V.4. Classes des pentes et Superficie du bassin versant de l’Oued Sidi Aissa.
Classes Superficie (Km2)
0 – 3% 4,12
3 – 6% 7,013
6 – 12 ,5% 7,40
12,25 – 25% 1,77
34
CHAPITRE V Localisation de cite et caractéristiques morphologiques
D’après cette classification, notre bassin versant se trouve on classe R5, c'est-à-dire
Les paramètres qui caractérisent la forme du réseau hydrographique son les suivantes :
∑
Dd = = 2,55 (Km / Km2) (V.3)
Avec :
Avec :
6. Etude climatologique :
Dans cette partie, nous allons traiter les facteurs climatiques qui influent sur l’écoulement
superficiel.
Les précipitations et les autres facteurs climatiques jouent un rôle déterminant dans la
variation du régime hydrologique.
Tableau V.8. Moyenne de la vitesse du vent par mois durant les années 1989 à 2003[9].
Direction Nord H.E Est S.E Sud S.O Ouest N.O
Fréquence (%) 28 6 1 3 34 74 35 39
12,7 2,7 0,4 1,3 15,4 33,4 15,9 17,7
36
CHAPITRE V Localisation de cite et caractéristiques morphologiques
6.2. Températures :
Les températures sont typiques aux régions des hauts plateaux. Elles sont froides en
Hivers (6°-7°C) et chaudes en Eté (23°-30°C) [11].
30
25
20
15
Temp °C
10
0
(An)
J F M A M J. JI. A. S O N D Moy
6.3. Pluviométrie :
37
CHAPITRE V Localisation de cite et caractéristiques morphologiques
70
60
50
40
P (mm)
30
20
10
0
S O N D J F M A M J. JI. A.
Figure. V.3. Pluviosité moyenne mensuelle des stations Saida a Youb (Période 1980 – 2000).
Dans les années (1998-2009), le nombre moyen annuel de jours de précipitations "N"
dans la station de Rebahia, présente une grande fluctuation, 45 jours de pluies enregistrés pour
l’année 2000 et 106 jours pour l’année 2008.
On remarqué que les précipitations dans Mars est élevé par apport les autres mois
d’année.
On remarque que la zone d'étude a un climat semi-aride ayant une précipitation moyenne
annuelle de 411 mm et une température moyenne de 13,95 °C.
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Chapitre VI
Calcul de la digue
Chapitre VI Calcul de la digue
× ×
Vs = (VI.2)
Avec :
As : Taux d’envasement ;
En Algérie la durée de vie du réservoir T est fixée à 10 ans [11]. Elle est normalement de
50 à 100 ans pour les aménagements importants. Puisque le taux de sédimentation dans les
aménagements en Algérie est généralement important, les prévisions d’une durée de
sédimentation de 100 ans rendraient les ouvrages très chers. Par conséquent pour la retenue, On
prévoit la capacité d’emmagasinement mort pour une durée de 10 ans [11].
39
Chapitre VI Calcul de la digue
Donc :
D’après la courbe capacité volume on a estimé le volume total pour une hauteur de 12.00
m, pour une période d’exploitation de 10 ans [9].
Vt = 88461.00 m³
He =12.0 m
40
Chapitre VI Calcul de la digue
2.2.1. Revanche :
-Formule de MALLET :
Hv = + (VI.4)
Hv = 0.76 m
Pour des vagues comprises entre 0.5 et 2 m, la vitesse de propagation des vagues en m/s
Formule de STEVENSON:
Vv = + Hv (VI.5)
Vv = + 0.76
Vv = 2.007 m/s
- Formule de GAILLARD:
41
Chapitre VI Calcul de la digue
Vv =1.5 + 2(0.76)
Vv = 3.02 m/s
Vv = 2.51 m/s
- Calcul de la revanche:
L'effet de projection des vagues vers le haut du parement peut être évalué en calculant
r = Hv + (VI.7)
(2.51 )
r = 0.76 + ( . )
r =1.08 m
- La hauteur de la retenue:
Ht = 406.35 – 389
Donc:
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Chapitre VI Calcul de la digue
Ht = 17.35 m
Hnd = Ht – r (VI.9)
TS = 0.001Ht3/2 (VI.10)
TS = 0,015Ht (VI.11)
Donc:
TS = 0.015Ht
TS =0.015*17.35
TS =0.26 m
Cette valeur convient d'adopter une surélévation de la hauteur de la digue qui tient
compte de la valeur de tassement.
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Chapitre VI Calcul de la digue
Htd=Ht+TS (VI.12)
Htd=17.35+0.26
Htd = 17.61m.
La longueur en crête du la digue est mesurée suivant l'axe de l’ouvrage sur la carte
topographique.
b = 197.36 m
4. Largeur en crête :
La largeur en crête doit être suffisante pour qu'il n'y ait pas de circulation d'eau
importante dans la digue lorsque la retenue est pleine.
- E.F.PREECE
Lc = 1+ 1.1 Ht (VI.13)
Lc = 5.58 m
- T.T.KNAPPEN
Lc = 1,65√ t (VI.14)
Lc = 4.16 m
Si Ht < 9m => Lc = 3m
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Chapitre VI Calcul de la digue
En étant :
Pour les digues dont les hauteurs sont inférieures à 10 m, la largeur de la crête ne doit pas
être inférieure à 3 m. Pour les digues de hauteur supérieure à 10 m, la largeur de la crête sera
égale au 1/3 de la hauteur de la digue, mais en général il est recommandable que la largeur soit
de 4 à 6 m.
Lc = 5,00 m
5. Talus de la digue
5.1. Talus en Aval :
On doit concevoir le revêtement pour éviter la possibilité d’une érosion à cause des
pluies torrentielles (averses) ainsi que dans le cas de l’existence d’un niveau permanent d’eau
(écoulement permanent d’une rivière ou ruisseau comme c’est le cas dans notre zone d’étude).
Pour sa protection, l’utilisation d’une terre végétale avec des épaisseurs entre 0.20 et 0,3 m est
très souhaitable pour diminuer l’effet de l érosion et créer un environnement « vert » et où les
températures seront atténuées [11].
5.2. Talus an Amont
L’emplacement du revêtement s’étend depuis la crête de la digue jusqu'à une profondeur
au dessous du niveau minimale d’exploitation, égale à la hauteur maximale de la vague mais pas
moins de 2,00 m. Pour cela, on utilise souvent un enrochement sur la couche de filtre dont
l’épaisseur et le diamètre D50 minimal des pierres peut être calculée en fonction de la vague
[11].
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Chapitre VI Calcul de la digue
Pour assurer l’ancrage de la digue dans la couche imperméable, une dent contre
infiltration est prévus le fond de la para fouille imperméable, la largeur du fond est 3.00 m,
l’inclinaison des talus est de 1 : 1.50
Lc : Largeur de la crête en m.
m2 : fruit aval.
Bb= 5 + 17.35 (3 + 2)
Donc: Bb=91.75m
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Chapitre VI Calcul de la digue
∑ ∑
Fs = ≥ F min sans séisme (VI.16)
∑
∑ ∑ ℎ
Fs = ∑ ≥F min avec séisme (VI.17)
∑
Ou :
Nc : composant normal ;
Tc : composant tangentiel ;
Cm : cohésion du matériau ;
a : accélération sismique ;
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Chapitre VI Calcul de la digue
s : le tranchée ;
d : densité du sol ;
On prend comme centres les points A et B avec un rayon moyen (Rm) on trace les arcs
qui se rencontrent au niveau du point S. A partir du point S, on trace une ligne normale SM au
talus AB; et du point M on élève une verticale en prenant pour centre M et avec un rayon de 1/2
SM, on trace un arc qui passe par N. Le centre critique se trouve dans l'alentour de la ligne droite
NS; pour déterminer ce dernier, on cherche le Facteur minimal en suivant la ligne droite NS et
son alentour et puis, pour le point Facteur minimal, on cherche aussi tout le long d’une ligne
droite perpendiculaire a NS.
Une fois déterminé, le point du moindre facteur de sécurité avec le rayon moyen (Rm), on
peut chercher, pour le même point, avec le rayon maximal (Rmax) et le rayon minimal (Rmin).
Pour cela on utilise le tableau suivant:
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Chapitre VI Calcul de la digue
Pour les calculs, nous avons utilisé un logiciel qui travaille selon la méthode de
BICHOP simplifiée.
Les résultats obtenus sont, lorsque le niveau d’eau est à la cote normale :
Cas séisme
8. Tapis drainant:
Le drain tapis filtrant est efficace dans la mesure où la perméabilité de massif est
isotrope, très souvent du faite que la technique d'exécution de la digue en terre .qui consiste à
compacter la terre couche par couche horizontale avec des matériaux argileux places à la base
inférieure de la digue de ce faites la perméabilité horizontale et très grand par apport à la
perméabilité verticale.
Le tapis drainant assurer le drainage de la fondation qui éliminer les sous pressions
existantes.
- La longueur du tapis:
LTAP= Lb (VI.18)
Donc
LTAP= 91.75
LTAP = 30.58 m
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Chapitre VI Calcul de la digue
ep = 1,3m
La ligne de saturation est caractérisé' par le réseau d'écoulement, c'est une ligne qui séparé
ou délimite la partie sèche et la partie humide (saturée). La pression hydrostatique à ce niveau est
nulle.
Cet écoulement a été étudie par KOZENY [11] qui a montrée que dans un barrage en terre
homogène la ligne de saturation (phréatique) peut être assimilée à une parabole.
(x + y0)2 = x2 + y2 (VI.19)
X= (VI.20)
y0: coordonnées de la ligne de saturation à l'aval, elle est donnée par la relation suivante:
On calcul y0:
= √ℎ + − (VI.21)
= − 0.7 ∗ (VI.22)
= +2 (VI.23)
= 12 m
y 122 212x
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Chapitre VI Calcul de la digue
Pour des valeurs données de y0, la ligne délimitant le plan d'eau dans la digue en des points
des coordonnées (x ,y).
50
45
40
35
30
25 x
20 y
15
10
5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
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Chapitre VI Calcul de la digue
10. Conclusion
Dans cette étude nous avons déterminé les principales caractéristiques de la digue
projetée, ayant une hauteur totale de 17.61 m. Une largeur en crête de 5 m.
La digue est construite en terre homogène avec des pentes de talus allant de 1/3 à l'amont,
et 1/2,5 à l'aval, le talus aval est protégé par la mise en place d'une couche végétale de 10 cm
d’épaisseur et le talus amont est protégé par enrochement avec une épaisseur de 0.90m.
Un système de drainage et de filtration a été utilise pour protéger la digue contre les eaux
infiltrés.
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Conclusion générale
Conclusion général
Le projet proposé contribue a la réalisation de ces objectifs. Il s’agit d’un ouvrage qui
devrait très rentable dent la réalisation repose sur des techniques et moyens technico-
économique. Il permet ainsi la disponibilité d’une denrée rare qui est l’eau.
Bibliographie
Bibliographie
[1]. CHETTIR F.Z. ( 2015 )
Etude bibliographique sur la stabilité des pentes et leurs méthodes de renforcement,
Mémoire de master, Université Mohamed Khider – Biskra. Algérie.
[7]. PHILIPPE SERGENT : Stratégies d’adaptation des ouvrages de protection marine ou des
modes d’occupation du littoral vis-a-vis de la montée du niveau des mers et des océans
PROJET SAO POLO, guide méthodologique, aout 2012, 60 pages.