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1.1.

Définition

Les Quais c'est des ouvrages qui remplissant les trois fonctions : l’accostage , l' amarrage, de liaison
avec la terre et le soutien des terre.

TYPES DE QUAI :

Les quais peuvent être distingués en deux types, dont chacun comprend plusieurs ouvrages : ƒ

Quais ancrés

Quais-poids ƒ

 Quais en blocs
 Quais en caissons
 Murs en L

Les quais-poids doivent leur nom au mode de fonctionnement de leur fondation. Ils sont posés
directement à la surface du sol ou à une profondeur relativement faible. Un rôle stabilisateur est
dévolu au poids propre pour assurer l’équilibre général.
Poids propre (Gp) :

Le cas de charge (G) correspond au poids propre total des blocs, de la poutre de
couronnement et

Pour chaque bloc, on distingue entre deux poids : poids du béton et poids du remplissage. Selon la
Géométrie des blocs .

poids de chaque bloc est donné par :

𝑃𝑏𝑙𝑜𝑐 =𝑃𝑏é𝑡𝑜𝑛+𝑃𝑏𝑎𝑙𝑙𝑎𝑠𝑡

Poids des remblais sur les chaises (Gs) : Le poids des remblais est une force verticale stabilisante
sur les chaises des blocs appliquée au centre de gravité de l’ensemble des remblais considérés. Elle
est calculée à partir du poids volumique des terres déjaugés et non déjaugés saisi. Les poids
volumiques des terres déjaugés et non déjaugés dépendent du niveau de la nappe à l’amont de
l’ouvrage et de la largeur sur laquelle ils s’appuient.
la vérification de la stabilité du sol : poinçonnement
Pour que cette stabilité soit vérifiée, il faut que la contrainte de référence 𝑞𝑟𝑒𝑓 doit rester inférieure
à la contrainte de rupture 𝑞𝑢 du sol qui tient compte de l’excentrement de la charge, de son
inclinaison, de l’inclinaison propre de la semelle et du talus arrière.

Selon le fascicule 62, titre V, les sollicitations de calcul à considérer sont celles relatives aux états
limites ultimes fondamentale et accidentelle, et aux combinaisons rares des états limites de service.
La condition d’état-limite s’écrit :
1
𝑞′𝑟𝑒𝑓 ≤ 𝑞′𝑎𝑑𝑚 = (𝑞′𝑢 −𝑞′0).𝑖𝛿𝛽 + 𝑞′0
γq

Le coefficient de sécurité 𝛾𝑞 est égal à : - 𝛾𝑞 = 2 sous ELU - 𝛾𝑞 = 3 sous ELS

Contrainte de référence 𝑞′𝑟𝑒𝑓:

La contrainte conventionnelle de référence, dépend du chargement et de la géométrie de la semelle,


elle est. Elle est par définition plus élevée qu’une contrainte moyenne. On peut calculer cette
contrainte selon deux approches :

1ère approche : Contrainte au ¾ (Navier)


3qMax+qmin
𝑞𝑟𝑒𝑓= 4

Pour une semelle entièrement comprimée (𝑒0≤𝐵/6)


Q 6e
𝑞𝑚𝑖𝑛= (1− )
B×L B

Q 6e
𝑞𝑚𝑎𝑥= B×L (1+ B
)

Q 3e
𝑞𝑟𝑒𝑓= B×L (1+ B )

pour une semelle partiellement comprimée (𝑒0>𝐵/6)

𝑞𝑚𝑖𝑛=0
2Q
𝑞 𝑚𝑎𝑥 = B
3×L( −e)
2

𝑞𝑚𝑎𝑥 est redéfinie de façon que seule la zone comprimée équilibre les actions
3 Q
𝑞𝑟𝑒𝑓= 𝑞𝑚𝑎𝑥=
4 (B−2e)×L

2ème approche : Méthode de Meyerhof

La méthode de Meyerhof consiste à considérer comme contrainte de référence la contrainte


verticale moyenne sur une largeur plus petite que B, soit une largeur équivalente B’ :

𝐵′=𝐵−2𝑒
Q
𝑞 𝑟𝑒𝑓= (B−2e)×L

Ou d’une manière plus générale sur une semelle rectangulaire :


Q
𝑞𝑟𝑒𝑓= (B−2e)×(L−2e′)

Calcul de 𝒒𝒖:

- 1ère méthode : Méthode c-𝜑 ( Théorie de plasticité ) / (Formules de l’Eurocode 7)

On effectue les calculs à long terme pour un sol pulvérulent saturé. Dans le cas le plus général 𝑞𝑢
s’écrit comme somme de trois termes :

La contrainte ultime qu’ est calculée à partir des propriétés de résistance au cisaillement du sol en
fondation, conformément au fascicule 62 titre V.

qu’ = 0.5. B’. γ .Sγ. iγ. dγ. Nγ + q. Sq. dq. iq. Nq + C. Sc. dc. ic. Nc

- γ : masse volumique du sol en fondation, γ = 11.0 KN/m3

- φ’: angle de frottement interne du sol en fondation

, φ’= 42°

- C : cohésion du sol en fondation, c = 0 KPa

- q : surcharge au niveau de la base de la fondation.

Facteurs de portance :

Nq = exp (π tan(φ’)).tan2(π/4 + φ’/2)

Nc = (Nq -1) cot (φ’)

N γ = (Nq – 1) tan(1.4.φ’)

Facteurs de forme :

Sc = 1 +0.2 (B’/L) tan2(π/4 + φ’/2)

S γ = Sq = 1 +0.1 (B’/L) tan2(π/4 + φ’/2) pour φ’>10


Facteurs partiels :

dc = 1 +0.2 (D/L) tan2(π/4 + φ’/2)

d γ = dq = 1 +0.1 (D/L) tan2(π/4 + φ’/2) pour φ’>10

D profondeur d’encastrement, D = 0 => dc = d γ = dq = 1

Coefficients réducteurs dus à l’inclinaison de la charge :

ic = iq = ( 1- δ/90)2

i γ = ( 1- δ/ φ’)2

avec :

D : profondeur d’encastrement de la fondation, D=0 dans notre cas, φ’: angle de frottement du sol
en fondation δ : inclinaison de la résultante des efforts par rapport à la verticale

- 2ème méthode : Méthode pressiométrique

En se basant sur les sondages géotechniques, On peut déterminer la portance du sol de fondation
par la méthode pressiomètrique.

La contrainte limite du sol 𝑞𝑢 se calcule par la formule fondamentale de L. Menard qui s’écrit sous la
forme suivante :
𝑞′𝑢 −𝑞′0 = 𝑘𝑝.𝑝 ∗𝑙𝑒

Pression limite équivalente 𝒑 ∗𝒍𝒆

Lorsque les sols présentent des variations de résistance entre les profondeurs 𝐷 et 𝐷 +1,5𝐵, (𝐷 est la
profondeur d’encastrement de la semelle) la pression limite équivalente 𝒑 ∗𝒍𝒆 est égale à :
𝒏
𝒑 ∗𝒍𝒆 = √ 𝒑 ∗𝒍𝟏 . 𝒑 ∗𝒍𝟐 . (… ). 𝒑 ∗𝒍𝒏

Coefficient 𝒌𝒑

Le facteur de portance 𝑘𝑝 dépend des dimensions de la fondation, de son encastrement relatif et de


la nature du sol. D’après le fascicule 62, titre V, il est fixé par les expressions du tableau

Le classement du sol est donné par le tableau suivant:


Coefficient 𝒊𝜹𝜷

Ce coefficient dépend de l’inclinaison de la charge centrée par rapport à la verticale et de la


géométrie du sol d’assise près de l’ouvrage.

δ 2
𝑖𝛾 = (1 − )
φ′

Coefficient de sécurité à respecter dans les règlements

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