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NWM
1. SGTM :
La Société Générale des Travaux Publics a été créée dès 1971. Par l’effort constant de son
management et de ses équipes, SGTM a développé une expérience solide et cumulé de
nombreux acquis : ces savoir-faire ont rapidement fait de l’entreprise le leader national du
secteur BTP. Cette dynamique permanente s’appuie sur des ressources humaines bien
formées, soit plus de 8 000 salariés. De plus, elle mobilise un parc de plus de 900 engins à la
pointe de la technologie.
2. STFA :
C’est une société turque créée dès 1938, D'une entreprise de construction de ponts et de
pieux, STFA est devenue une société de construction ayant un poids incontournable au niveau
national, devenant leader dans l'apport de solutions intégrées aux projets les plus difficiles
dans les domaines suivants :
Construction maritime
Travaux civils / infrastructures
Pétrole, gaz et électricité.
Ingénierie des sols et des fondations.
Conseil en ingénierie et management.
3. DJN :
Figure I.1: Situation géographique du port de NWM (Photo extraite de Google Map)
4. But du projet
Les principaux objectifs assignés par les pouvoirs publics à cette initiative sont les suivants :
5. Choix du site
La baie de Bétoya offre des caractéristiques physiques favorables à la réalisation d’un port
en eau profonde pouvant recevoir les plus grands navires porte-conteneurs actuels de 16000 à
18000 Equivalents Vingt Pieds (EVP). Le site est en effet bien connecté aux réseaux routier,
autoroutier et aéroportuaire existants ou projetés à court terme. Il dispose également d’une
position maritime avantageuse dans l’ouest de la méditerranée, d’un potentiel important en
matière de transbordement des conteneurs, et de la possibilité d’y associer une zone franche et
une zone de développement économique pouvant accueillir des activités logistiques et
industrielle. Le projet s’inscrit ainsi dans la stratégie d’ensemble de développement de cette
partie du Maroc, qui est actuellement relativement en retard sur le plan du développement
économique et humain.
6. Composants du projet NWM
Les différentes analyses et études préalables ont permis d’identifier trois principales
activités pour le port Nador West Med :
L’activité transbordement des conteneurs. Elle se justifie notamment par :
la position géographique du site du port sur les grandes lignes maritimes qui
doit être mise en valeur par le Maroc et lui permettre de profiter du potentiel du
développement de cette activité dans la région ouest de la Méditerranée.
le besoin dans la zone de la Méditerranée Occidentale, en nouvelles
infrastructures portuaires de fort tirant d’eau, dû à l’évolution des tailles et des
capacités de la nouvelle génération des navires porte-conteneurs.
l’importance stratégique pour le Maroc de renforcer son rôle portuaire dans le
bassin Méditerranéen et son positionnement sur le marché régional.
l’opportunité de capitaliser le capital « expérience » acquis par la réalisation du
projet Tanger Med et de développer une « Offre Maroc » plus évolutive et plus
attractive.
L’activité de stockage et d’éclatement des produits hydrocarbures dont l’objectif
est de :
Tirer profit de la position géographique stratégique du projet entre les zones de
production du brut et un grand marché de consommation (l’Europe).
Attirer l’implantation d’activités liées aux hydrocarbures grâce à l’offre
foncière en zones franches.
Permettre l’implantation au Maroc d’une deuxième raffinerie destinée à
l’export.
L’activité charbon visant à :
Répondre aux besoins moyen et long termes en charbon : centrale Jerrada et
nouvelle centrale de l’Oriental.
III. Caractéristiques du port
1. Emplacement du port
2. Composition du port
La réalisation des infrastructures du port Nador West Med est prévue en deux phases :
3. Plan de masse
Voir annexe
X : 726 304
Y : 507 857
Altitude : 3 mètres
Température
Le paramètre température de la zone d’étude présente une variabilité intra-annuelle, et
demeure peu variable d’une année à l’autre. L’analyse de la température a été réalisée à partir
des données mensuelles disponibles.
Jan Fév Mars Avril Mai juin juill Aout sept Oct Nov Déc
Tmax 17.3 17.8 19.6 21.8 24.5 29.0 32.0 32.2 29.0 25.5 21.4 18.3
Tmin 11.6 12.4 14.4 16.2 19.0 23.6 26.3 26.4 23.4 20.0 15.5 12.6
Tmoy 6.1 6.9 8.8 9.9 12.8 17.1 19.8 20.3 18.0 14.8 10.6 7.3
40
35
30
Température
25
20 Tmax
15 Tmin
10 Tmoy
5
0
Humidité
L’évaporation annuelle totale mesurée sur bac classe A* (source PMVB de Semmar sur
les seules données de Mellila) est de 1341mm/an, soit 3,71mm/j. Les données mensuelles
rapportent que cette valeur journalière peut approcher les 5mm/j en Décembre qui enregistre
92,3mm.
Précipitations
Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Précipitation 249,7 231,6 236,2 419,6 330,9 242,8 410,5 390,9 736,1 283,7 538,1 427,2 358,2
La pluviométrie moyenne annuelle est de l’ordre de 373.5 mm/an. Les pluies sont
caractérisées par une variabilité saisonnière.
800
750
700
650
précipitation (mm)
600
550
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Années
L’étude réalisée par Artelia en 2010, au point 1800m au Nord Est du site du futur port
NWM a démontré que :
Les vents dominants proviennent de manière préférentielle des deux secteurs suivants :
Secteur Nord-Est (60°N-90°N) : 31% des occurrences ;
Secteur ouest (270°N) : 39% des occurrences ;
Par ailleurs, les vents supérieurs à 10m/S représentent 14% (51 jours/an) et proviennent de
deux directions principales :
La distribution statistique des vents opérationnels pour les trois directions principales d’Ouest,
Est-Nord-Est et Est, est donnée dans la figure suivante :
2. Sismicité
Le RPS2011 répartit la carte du Maroc en cinq zones, chaque zone est caractérisée par
l’accélération et la vitesse maximale, la répartition des séismes au Maroc situe l’emplacement
de notre projet dans la zone du RIF (zone de plus forte sismicité au Maroc).
Figure I.9: Cartes sismiques du Maroc
A l’échelle régionale, des vases et vases sableuses se situent dans la baie de Bétoya sur le
plateau interne et médian jusqu’à une profondeur de -75m et sur le rebord externe du talus.
Les sables grossiers et sables fins bioclastiques sont situés au niveau de Ras Tarf et sur le
plateau externe de la baie de Bétoya .
Dans la zone du projet, Les données suivantes sont extraites des campagnes de mesures
géotechniques réalisées par SOLSIF Maroc et LPEE en 2010 et MedOcean en 2014.
Les reconnaissances géotechniques qui ont été réalisées au droit du site permettent d’indiquer
que :
Les formations rencontrées sont des sables limoneux (parfois grésifiés et graveleux) et
des silts argileuses reposant sur un substratum formés par des marnes et des tufs volcaniques.
La couverture sableuse a une épaisseur allant de 19 à 25 m/TN et surmonte des séquences des
tufs volcaniques et de marne.
La transition entre les sables et les marnes est parfois marquée par la présence de bancs
gréseux.
D’un point de vue géotechnique :
La matrice silto-argileuse à environ 12 m d’épaisseur. Cette formation est
présente au niveau de la digue principale et de l’emplacement u terminal
charbonnier
la matrice sableuse de la surface à environ 3 m de profondeur est lâche ;
les niveaux sableux sont moyennement denses entre 3 et 15 m de profondeur par
rapport au terrain naturel (TN) ;
Les sables rencontrés sont denses à très denses au-delà de 15 m et au droit des
passages gréseux.
Les résultats des essais de laboratoire permettent de déduire que la couverture de sable
limoneux est peu plastique avec une fraction dominante à plus de 70 % d’éléments
compris entre 2 et 0.08 mm et un indice de plasticité de l’ordre de 4 à 6 %.
4. Caractéristiques granulométriques
La granulométrie du site du port est caractérisée par une forte dominance des formations
silto-argileuses et des sables fins. La formations silto-argileuse possède en moyenne 90 % de
particules de diamètre inférieur à 80 µm et 10 % de sable fin. La formation est considérée
comme de la vase. La formation sable fin comprend en moyenne 25 % de particules de
diamètre inférieur à 80 µm,.
Seules quelques stations présentent une partie granulométrique composée de cailloux
(supérieurs à 50 mm), tandis que les graviers (supérieur à 2 mm) sont très peu présents sur la
zone.
L’analyse granulométrique a été menée sur dix stations et a montré que :
Les stations situées plus au large par des profondeurs de 18 m Zh ont une
granulométrie dominée par la fraction fine composée de limons et de vase. Leurs
sédiments sont composés de vases pures.
Les stations proches de la côte, situées par de profondeurs 0 à 8 m Zh sont composées
de sables purs ne présentant pas d’envasement.
Les stations situées par des profondeurs intermédiaires de 8 à 18 m Zh sont dominées
par les sables mais possèdent une fraction fine importante, il s’agit d’un sédiment très
envasé à dominante de sables.
Figure I.10:Résultats de la composition granulométrique
zéro hydrographique :
Pour que les profondeurs indiquées sur une carte soient utiles à la navigation, il faut
qu'elles soient établies par rapport à un niveau de basses eaux appelé niveau de référence, ou
zéro hydrographique. Le zéro hydrographique est choisi de manière à ce que le niveau d'eau y
soit rarement inférieur et la profondeur rarement moindre que ce qui est indiqué sur la carte.
Dans les eaux non soumises aux marées, le zéro hydrographique est fixé de façon à être en
dessous de la surface de l'eau environ 95 % du temps.
Le zéro hydrographique est situé au voisinage du niveau des plus basses mers
astronomiques. Sa détermination passe par des observations de marégraphe et par l'analyse de
celles-ci pour calculer les valeurs des différentes composantes de la marée au port
d'observation. Ainsi, on déduit le niveau recherché des plus basses mers astronomiques et on
le rapporte à un ensemble de repères proches du marégraphe. Ces repères, dits de marée, et
leurs côtes réalisent concrètement la référence du zéro hydrographique.
Pour notre projet le Zéro hydrographique (ZH) est situé à 0,40 m en dessous du zéro NGM
(Nivellement générale marocain).
Figure I.11:Explication Zéro hydrographique
La marée
La marée astronomique le long du littoral méditerranéen bordant le site est de type semi-
diurne. Des mesures de la marée ont été réalisées par LPEE dans le cadre du projet de
Marchica durant un mois en novembre et décembre 2007 au port de Nador ont mis en
évidence des marnages de 0,1 m en période de morte eau et 0,5 m en période de vive eau.
Les niveaux de marée considérés sont les suivants :
Niveau de pleine-mer de vives eaux exceptionnelles 0,66 m ZH
Niveau de pleine-mer de vives eaux moyennes 0,57 m ZH
Niveau de pleine-mer de mortes eaux moyennes 0,47 m ZH
Niveau moyen 0,35 m ZH
Niveau de basse-mer de mortes eaux moyennes 0,23 m ZH
Niveau de basse-mer de vives eaux moyennes 0,13 m ZH
Niveau de basse-mer de vives eaux exceptionnelles 0,00 m ZH
La Houle
On distingue deux mêmes populations d’état de mer : les états de mer générés par les vents
d’Ouest qui arrivent sur le site de l’O-NO (centrés sur 300°N) et les états de mer générés par
les vents d’Est ou en provenance de la méditerranée occidentale qui arrivent sur le site avec
une direction N-NE (centrés surN30).
Les houles subissent les phénomènes de diffraction autour du Cap des Trois Fourches et de
réfraction sur les fonds. Elles s’orientent vers une direction perpendiculaire à la côte.
Les Courants
Les courants maximaux de surface en phase de flot maximal induits par les effets de
densité, vent d’Ouest et vent d’Est varient de 0.06m/s à 0.16m/s.
Les courants maximaux de surface en phase de jusant maximal induits par les effets de
densité, vent d’Ouest et vent d’Est varient de 0.02m/s à 0.14m/s.
Les courants sur le site sont faibles, le courant côtier atteignant une vitesse maximale de
0,16 m/s dans des conditions extrêmes de vent et de marée (marée de vives- eaux).
Chapitre II : Définitions et Classification des Digues
I. Introduction
Les ouvrages de protection contre la houle sont les ouvrages qui permettent de protéger
un port ou une partie d’un port (plan d’eau, terre‐plein) contre les actions de la houle (attaque
directe, franchissements, submersion, érosion...). Certains de ces ouvrages peuvent aussi être
utilisés pour protéger des installations ou des ouvrages isolés (prise d’eau, émissaire en mer)
ou même des portions de littoral. Ce sont des ouvrages artificiels construits par l’homme, à
l’exception des ouvrages naturels qui peuvent avoir les mêmes fonctions. Certains de ces
ouvrages peuvent être situés à l’intérieur du port. Ils permettent alors d’améliorer ou de
compléter la protection contre la houle : jetées intérieures, contre jetées, talus de terre‐pleins
ou plages d’amortissement. Globalement ces ouvrages se présentent comme suit :
II. Définitions :
1. La digue :
Il s’agit d’une longue construction destinée à faire obstacle aux eaux. Elle sert soit pour
protéger les côtes de l'érosion marine et les terrains bas de l'envahissement par la mer, soit
pour régulariser un cours d'eau et protéger ses rives.
2. Le talus :
C’est une pente d’inclinaison que l'on donne à la surface verticale d'une construction ou
d'un terrain. Le talus d'une fortification, d'un mur de terrasse.
Talus en enrochements :
Les talus en enrochements prennent une place de plus en plus importante dans la
construction des ouvrages maritimes défensifs. Cela tient à plusieurs raisons qui sont leur
facilité de construction et d'entretien, leur bonne tenue à la mer, et leur coût souvent plus
faible que celui des autres types de constructions.
Talus artificiels :
Les talus artificiels sont essentiellement affectés par des glissements et parfois par des
phénomènes de fluage. On peut les classer en fonction des types d’ouvrages
-Talus en déblai ;
-Talus en remblai sur sol non compressible ;
-Talus en remblai sur sol compressible ;
-Digues et barrages en terre. Pour chaque type, on peut identifier certains modes de rupture.
Talus en déblais et talus en remblais sur sols non compressibles :
Les ruptures ont, d’une façon générale, l’allure de glissements rotationnels circulaires. On
distingue :
-Les cercles de talus se produisent généralement dans les sols hétérogènes. La base du cercle
correspondant à une couche plus résistante.
-Les cercles de pied (sont les plus courants dans ce type d’ouvrages).
-Les cercles profonds ne se produisent que dans le cas où le sol situé sous le niveau du pied
du talus.
La rupture constatée dans des remblais en sol compacté repose sur une couche d’argile
molle, de vase ou de tourbe souvent profonde. Les cercles de rupture sont tangents à la base
de la couche molle lorsque celle-ci est relativement peu épaisse.
- Digues verticales dont la paroi exposée à la houle peut être ou non perméable ;
- Digues en Terre.
- La durabilité ;
- L’efficacité de la protection contre la houle ;
- Le coût de construction ;
- Le coût d’entretien.
En effet, compte tenu du coût très élevé de ce type d’ouvrage, leur durée de vie souhaitable
est d’au moins 50 ans.
En général, les renseignements recueillis lors de la phase préliminaire des études sont
suffisants pour pouvoir déterminer l’implantation du port et les caractéristiques de ses
ouvrages
V. Classification des ouvrages :
Dans cette partie, on s’intéressera aux ouvrages généralement utilisés dans les ports qui
sont au nombre de trois:
1. Digue à talus :
Les digues à talus sont réalisées au moyen de matériaux rocheux et blocs plus ou moins
grossiers, arrangés globalement sous la forme d’un trapèze qui va opposer à la progression de
la houle une résistance d’autant plus efficace que le massif sera élevé et peu poreux.
Les digues servent généralement à mettre à la disposition des navires des eaux calmes pour
l’amarrage ou le mouillage, à l’abri de la houle ou des courants.
La (Figure I.1) montre une coupe-type d'une digue à talus, avec ses divers éléments.
Elle a une coupe trapézoïdale simple. La carapace peut recouvrir la crête ainsi qu’une partie
du talus arrière de même que la face avant. L’objectif de ces coupes simples est généralement
de constituer un abri pour d’autres ouvrages tels que les quais ou les postes d’amarrage. Ce
type d’ouvrage est très fréquent.
Cet ouvrage est principalement utilisé en tant que protection de port. Le mur de
couronnement ou l'élément de crête, qui intègre souvent une voie de circulation, permet
l’accès le long
de la digue. Cette caractéristique est essentielle lorsque le côté arrière est le lieu d’opérations
portuaires, telles que l'amarrage (quai) ou le stockage (plate-forme). Si l’ouvrage n’intègre ni
quai ni plate-forme, le mur de couronnement fournit un accès au musoir et pour les opérations
de maintenance de la digue.
Digue à berme :
Dans ce cas, le talus côté mer présente une berme en enrochement naturel. Il existe trois
types de digues à berme définis en fonction du niveau de stabilité de l’enrochement:
Un ouvrage à crête abaissée peut servir de protection dans des sites où les conditions de
houle doivent être atténuées mais où le franchissement est acceptable ou dans les sites où la
visibilité horizontale est un impératif, par exemple pour des raisons esthétiques. Ces ouvrages
permettent généralement un franchissement significatif de la houle et peuvent être semi-
émergés ou totalement immergés, en fonction de la marée. Ce type de digues est généralement
construit sous la forme d’un remblai en enrochement naturel, quelque fois recouvert
d'enrochement artificiel, ce qui revient à une digue statiquement stable conventionnelle. Il est
également possible de construire deux digues parallèles, la digue côté mer étant immergée et
la digue côté terre étant à crête abaissée, l’ensemble formant une digue à double remblai. En
règle générale, ces ouvrages ne limitent la hauteur de la houle avec efficacité que pour une
faible variation des hauteurs d’eau et leur utilisation est normalement restreinte à de faibles
marnages. Les digues à crête abaissée peuvent servir d’ouvrages de protection des plages
2. Digue verticale :
Une digue verticale est essentiellement composée d’un mur vertical monolithique ou
constituée d’éléments assemblés entre eux destinés à renvoyer l’énergie de la houle par
réflexion quasi totale.
Elle est assise sur un massif de fondation généralement constitué d’enrochements de
petite taille (ballast concassé par exemple), protégé contre l’action de la houle par des
éléments de taille beaucoup plus importante.
Ces digues sont conseillées en eau profonde (>15m), vu la demande importante en matériaux
rocheux dans le cas de digue à talus.
Ce type de digue est en général posée sur un soubassement en matériaux de carrière qui
comporte à sa partie supérieure une couche de matériaux relativement petits (inférieurs à 100
mm) destinée à faciliter le réglage.
Une couche de protection en blocs est à prévoir sur le soubassement afin de minimiser
l’effet de la houle
C’est une combinaison entre les types de digues précitées, en l’occurrence la digue à talus
et la digue à parois perforés. Généralement, à marée basse, elle se comporte comme une digue
à talus, et à marée haute, comme une digue verticale.
En général, les critères techniques relatifs aux choix du type de digue à retenir sont liés
aux conditions suivantes :
1. Conditions hydrauliques :
- La profondeur de l’eau ;
- L’intensité du marnage ;
- La hauteur de la houle.
2. Conditions géotechniques :
4. Conditions de construction :
- Matériaux disponibles ;
- Engins, matériel et équipement requis ;
- Aires nécessaires (zone, de préfabrication, aire de stockage,…) ;
- Contraintes d’approvisionnement
Bibliographie :
Conception des ouvrages a la mer :
http://www.kennisbank-waterbouw.nl/DesignCodes/rockmanual/Chapitre6.pdf
Conception et dimensionnement d’une digue à talus Cas de la digue de Doui Thabet-Wilaya
de Saida :https://www.univ-saida.dz/butec/doc_num.
Webographie
http://forum-btp.blogspot.com/2014/08/les-digues.html