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2015/2016
Réalisé par :
- ZRIOUALI Sara
- EL FERROUNE Ghizlane Encadré par :
- CHAFIA Zakaria
- Mr. Moulay Ali CHAABA
Mini-projet « Conception et dimensionnement d’une charpente métallique »
Avant-propos
Introduction
Dans le cadre de notre formation d’ingénieur en Génie Civil à l’ENSAM MEKNES, nous
sommes amenés, à l’issu de notre cursus, à réaliser un projet de dimensionnent construction
métallique. Il s’agit d’un hangar de stockage d’une superficie de 240 m²
Ce projet de dimensionnement d’une structure métallique fait appel à tous les acquis
théoriques vus au cours de cette année dans le calcul des constructions métalliques, il combine
entre le calcul et le dimensionnement, la manipulation, le choix des solutions et l’optimisation.
En fait, le but de ce projet est de traiter :
Ce travail sera alors, comme un guide d’A à Z, la démarche ou les étapes à suivre pour
accomplir un projet de construction d'un Hangar en charpente, et il vise à nous familiariser avec
les différentes composantes de la phase d’étude d’un tel projet, c’est une étape primordiale dans
notre cursus.
Avant-propos .......................................................................................................................1
Introduction ........................................................................................................................2
1 Généralité : ...................................................................................................................5
1.1 Pourquoi l’acier dans la construction : .......................................................................... 5
1.1.1 La résistance de l’acier : ..................................................................................................... 5
1.1.2 Un matériau écologique : ................................................................................................... 6
1.1.3 La grande souplesse architecturale des charpentes métallique : ...................................... 6
1.2 Charpente métallique : .................................................................................................. 6
1.2.1 Terminologie :..................................................................................................................... 7
1.2.2 Les assemblages : ............................................................................................................... 8
1.2.3 Les bardages métalliques : ................................................................................................. 9
1.3 Planification d’un projet de CM : ................................................................................. 10
2 Présentation du projet : .............................................................................................. 11
2.1 Description du projet : ................................................................................................. 11
2.2 Hypothèses et données de calcul : .............................................................................. 13
3 Conception de la charpente métallique : ..................................................................... 14
3.1 Le type de la structure : ............................................................................................... 14
3.1.1 Les structures tridimensionnelles : .................................................................................. 14
3.1.2 Les structures en treillis :.................................................................................................. 15
3.1.3 Les structures en portiques : ............................................................................................ 16
3.1.4 Comparaison entre les structures en portique et les structures en treillis :.................... 17
3.1.5 Conclusion : ...................................................................................................................... 17
3.2 Le type du pont roulant : ............................................................................................. 19
3.2.1 Caractéristiques du pont roulant : ................................................................................... 19
4 Dimensionnement des éléments : ............................................................................... 21
4.1 Evaluation des charges climatiques :........................................................................... 21
4.1.1 Charge de neige : .............................................................................................................. 21
4.1.2 Charge de vent :................................................................................................................ 21
4.2 Calcul des pannes ........................................................................................................ 33
4.2.1 Evaluation des charges ..................................................................................................... 33
1 Généralité :
La ductilité : l'acier est capable de subir une déformation importante avant de se rompre, sans
dégradation dans sa constitution, sans détérioration de sa résistance et de sa rigidité.
La capacité d'absorber l'énergie : la structure acier absorbe l'énergie sismique de manière à ce
que les forces cycliques ne se transmettent pas à la structure. C'est le comportement ductile du
matériau qui favorise la dissipation de l'énergie.
La résistance aux efforts alternés : capacité de l'acier à se déformer de manière semblable en
compression et en traction.
La tenue en fatigue : capacité de l'acier à supporter un grand nombre de cycles et de charges
avant rupture.
La possibilité de calculer au plus juste les degrés de ductilité et d'absorption d'énergie voulus.
La garantie d'assemblages résistants : boulonnés ou soudés, les assemblages acier garantissent
une bonne résistance à la rupture fragile.
L'apport d'une réserve de résistance supplémentaire : lorsqu'un tremblement de terre entraîne
des surcharges et des fluages dans certaines parties d'une structure en acier, ces charges
supplémentaires sont reprises par d'autres éléments de la structure qui n'ont pas encore été
sollicités.
Un contrôle et une réparation aisés : une structure acier endommagée par un tremblement de
terre mais toujours debout se contrôle et se répare de façon assez aisée
L'acier est un matériau 100% recyclable, il peut être réutilisé à l'infini, sans perdre ses
qualités initiales. Cette aptitude a pour avantage de préserver les ressources naturelles, en évitant
de puiser dans les réserves de minerai de fer.
Par ailleurs, une structure métallique permet une bonne gestion de l'énergie. Plus une
ossature est légère, moins elle nécessite d'énergie pour la chauffer. Les bâtiments acier ont une
faible inertie thermique et sont donc faciles à chauffer. Combinée à des solutions d'optimisation
énergétique une charpente métallique améliore considérablement les performances thermiques
des bâtiments.
L'acier est un matériau léger mais très robuste. Il permet aux structures métalliques de
supporter des charges importantes tout en conservant leur légèreté. Il bénéficie donc d'une
flexibilité considérable dans ses applications. Avec l'acier, toutes les formes et toutes les
dimensions sont possibles. Les constructions sont modulables et libèrent de vastes espaces sans
poteaux intermédiaires.
1.2.1 Terminologie :
1) Poteaux : sont les éléments porteurs verticaux des ossatures de bâtiment. Ils sont soumis
à la compression avec éventuellement de la flexion selon le système statique adopté.
2) Traverses : servent d’appui aux pannes supportant la toiture, elles sont supportées par des
poteaux.
3) Lisse filante : sont des barres continues passant à l’extérieur des montants sur lesquelles
sont accrochées les tôles.
4) Baïonnette : sont des pièces qui prolongent le poteau au-dessus de la couverture.
5) Diagonale de versant : sont des pièces de contreventement disposées en diagonales fixées sur
les versant pour renforcer la structure.
6) Panne : éléments supportant directement la toiture. Généralement, pour éviter la
déformation latérale des pannes, on utilise des liernes ; des éléments treillis réduisant la
longueur de flambement des pannes.
7) Chêneaux en tôle pliée : sont des "grosses gouttières" qui permettent de récupérer une
d'eau afin de permettre son évacuation vers des gouttières.
8) Faîtières : sont les arêtes supérieures d’une toiture.
9) Couvertines métalliques : sont utilisés pour la protection des acrotères.
L'assemblage est un procédé qui consiste à assembler plusieurs pièces en formant une
liaison. Dans la construction métallique on distingue deux types d’assemblage :
Cette technique autorise une grande rapidité de montage sur le chantier et ceci à un
coût très économique. Deux types de boulons sont couramment utilisés :
● Les boulons HR pour lesquels l’effort de serrage empêche le glissement entre les pièces
assemblées. On les appelle aussi boulons précontraints.
● C’est une solution économique, qui n’assure pas les fonctions d’isolation.
● Les plaques sont fixées sur des lisses horizontales ou des montants (profilés en U, Z ou
I), selon que la pose est verticale ou horizontale.
Ce sont des panneaux monobloc composés de deux parements en tôle nervurée enserrant un
isolant en mousse de polyuréthane d’épaisseur 30 à 100 mm.
- La fabrication est souvent l’étape la plus longue du processus. La première phase est
la commande d’acier, auprès de l’usine du ST ou d’un fournisseur. La structure est ensuite
fabriquée en atelier, en suivant les prescriptions du dossier (CCTP). La protection contre la
corrosion est réalisée dans la plupart des cas en atelier. Une partie de l’assemblage est aussi
réalisée en atelier, avec comme contrainte principale le gabarit des moyens de transport.
- Le montage est confié intégralement à l’entreprise S-T. Un moyen de levage doit être
fourni (grue mobile en général).
2 Présentation du projet :
Une étude préliminaire du projet nous a fourni les données de conception, telle que la
hauteur maximale autorisé pour de bâtiment industriel est estimée à 6 m et une pente de toiture
de 10,2 %. L’ensemble des données fournies sont organisées dans le tableau suivant. Les entraxes
entre les pannes et les lisses respectivement sont schématisées dans le dessin simplifié de la figure
ci-après.
Dimension Valeur
Longueur a 24 m
Longueur b 10 m
Hauteur H 6m
Pente d’angle α 10,2 %
Travée 6m
Nombre de portiques (N) 5
Le projet consiste aussi à concevoir le chemin de roulement d’un pont roulant pouvant
transporter une charge axiale estimé à 10 tonnes. Il est revu que ce chemin de roulement sera
réalisé dans l’objectif de déplacer des charges dans tout l'espace du hangar (dans les deux
directions ; longitudinale et transversale) au lieu de les déplacer dans une seule direction, ce qui
est demandé en générale dans l’industrie.
Le bâtiment à concevoir est situé à Casablanca dans un site exposé, et sans masque
L’acier de constriction disponible : S235
Le règlement de conception : Règle CM66 et/ou Additif 80
NV65 et carte du vent Maroc : Pour le calcul du vent
La charge maximale à transporter par le système de ponts roulant : 10 tonnes
Dans cette partie, nous allons choisir et justifier l’architecture de la charpente métallique
et le type du pont roulant qui répondent au cahier des charges du projets.
Ce sont des structures réalisées à partir de tubes ronds creux. Ces structures sont légères
mais ont une capacité de portée très importante. Elles peuvent couvrir plus de 6000 m² de surface
sans appuis intermédiaires.
Ce type de structure nécessite une main d’œuvre qualifié et plus de temps pour le
montage. Pour notre projet, de surface de 240 m², les structures tridimensionnelles seront
surestimées et onéreux. Donc, elles ne sont pas une solution optimale pour réaliser ce hangar.
Ces structures contiennent des systèmes de barres rectilignes situées dans un même plan et
assemblées entre elles selon des triangles (d’où leur appellation : systèmes triangulés). On peut
considérer que les treillis ont des nœuds fixes. Elles sont constituées :
Vu leurs performances, les structures en treillis peuvent être un bon choix pour notre projet.
Ce sont les structures les plus répandues en construction métallique. Les portiques qui
constituent l’ossature principale sont constitués par des traverses, qui supportent les pannes, et
de poteaux qui supportent les traverses ; les poteaux et les traverses sont liés par des
encastrements. Le transfert des efforts tranchants d’un niveau au niveau inférieur s’effectue par
le biais des moments de flexion que le déplacement horizontal relatif de ces deux niveaux permet
de développer à la fois dans les traverses et dans les poteaux. Les portiques constituent de fait
des systèmes à nœuds déplaçables. Leur forme est très variable (traverses horizontales, inclinées,
brisées, arquées, etc.) ; il peut exister un seul cadre ou plusieurs.
Les portiques à âme pleine, les plus utilisés, peuvent être constitués :
Profils à inertie constante (IPE, HEA …), comportant ou non en sus des renforts au niveau
des moments maximaux (jarrets aux appuis sur poteaux, clé de faîtage en milieu de
travée)
Profils à inertie variable en PRS
Les fermes treillis sont plus compétitives pour les grandes portées, les bâtiments légers
standardisés et les produits en grande série en usine. Mais les portiques à âmes pleines sont idéals
pour des portées courantes de 10 à 30m et des travées courantes de 5 à 7m qui est le cas pour
notre projet. Et aussi, les portiques ont plusieurs avantages par rapport les fermes en treillis :
Un autre point important, c’est qu’en général, les structures sont articulées aux fondations
et encastrés au niveau de liaison poteaux-traverses qui n’est pas le cas pour les fermes treillis,
qui sont généralement articulées à leurs appuis car il est délicat de réaliser de bon encastrement
avec des treillis (efforts surabondants dans les membrures).
3.1.5 Conclusion :
D’après la comparaison entre les différents types de structures. On adopte Pour notre projet
une structure en portique à âmes pleines articulées en fondations et encastrées aux autres
liaisons. Voir figures ci-après :
Vue perspective
Vue de face
Pour notre projet, nous avons choisi de travailler avec un pont roulant monopoutre
ELV/ELK de la société allemande ABUS qui répond parfaitement au cahier de charge. En fait,
Il permet la manutention de la charge dans tout l'espace du hangar. Il est installé en hauteur et
circule sur des rails fixés sur des poutres de roulement en acier, en reposant sur des poteaux.
Les caractéristiques du pont roulant sont fixées par le fabriquant selon les paramètres
suivants :
La charge à soulever
La portée de la structure
Donc, pour une portée de 10m et une charge maximale à soulever de 10 t, on trouve les
caractéristiques du pont roulant d’après le catalogue ci-après :
Malgré le fait que la neige est inexistante dans la région grande Casablanca, nous allons
la prendre en considération dans les calculs pour être plus sécuritaire, en prenant une valeur
comparée avec une zone dans la carte de neige française :
𝑆𝑛 = 35 𝑑𝑎𝑁/𝑚²
Les structures métalliques sont relativement légères par rapports aux structures en béton,
d’où la nécessité de la prise en compte des effets du vent, et pour cela on suit les règles du NV65
afin de déterminer les efforts dues à ce phénomène naturel.
q(H) = q(10).Ks.Kh.Km.δ.β.[Ce-Ci]
𝑆(𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠) 4∗3
Pour la paroi AB : µ= ×100 = 5∗10+(0,898∗10)/2 ×100
𝑆(𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒𝑠)
ℎ 5,898
λ a= 𝑎 = = 0.246
24
ℎ 5,898
λ b= 𝑏 = = 0.589
10
Ce = -( 1.3 ᵞ a -0.8)
Donc : Ce = - 0. 5
On a : le vent est perpendiculaire aux génératrices et f = 898 < h/2 =5000/2 = 2500
898
Et On a : ᵞa = 1 et α = arctan( 5000 ) = 10.18 °
On a déjà trouvé que la construction est partiellement ouverte, donc pour calculer les
coefficients Ci on utilise la relation suivante :
µ − µ𝑓𝑒𝑟
Ci = Cifer + ( Ciouv – Cifer ) 35− µ𝑓𝑒𝑟
-On a la construction est fermé pour les autres (AD, DC et BC) (µ < 5%) donc :
Donc : Pour toute les faces et aussi les versants de toiture : Ci= 0.3
Pour les faces sous vent C’est donné par : Ce = -( 1.3 ᵞ b -0.8)
Donc : Ce = - 0.305
On a : le vent V2 est parallèle aux génératrices et f = 898 < h/2 =5000/2 = 2500
Figure g16 α =0
On a : ᵞ b =0.85 et α = 0 :
Pour les deux versants (EF et FG) ils sont sous le vent trouve à partir l’abaque :
On a : Ce= - 0.3
On a déjà trouvé que la construction est partiellement ouverte, donc pour calculer les
coefficients Ci on utilise la relation suivante :
µ − µ𝑓𝑒𝑟
Ci = Cifer + (Ciouv – Cifer) 35− µ𝑓𝑒𝑟
Donc : Pour toute les faces et aussi les faces de toiture : Ci= 0.417
Donc : Pour toute les faces et aussi les faces de toiture : Ci = -0.183
22−5
-Paroi AB : C i = -0.183 + (-0.183 – (-0.183)) 35− 5 =-0.182
22−5
-Paroi BC, CD et AD : Ci= 0.417 + (0.8– 0.417) 35− 5 =0.66
On a d’après le cahier de charge que le Hangar sera situé dans la région de Grand
Casablanca
A une hauteur H (m) au-dessus de sol, la pression devient qH définie pour H compris entre
0 et 500 m par :
𝐻+18
KH = 2.5 * 𝐻+60 avec H = 5.899 m
5.898+18
Donc : KH = 2.5 * 5.898+60 = 0.906
Donc : KH = 0.906
c) Effet du site :
En fonction du site, les pressions de base normales et extrêmes doivent être pondérés par
un coefficient Ks :
d) Effet du masque :
Donc : Km= 1
e) Effet de dimension :
Donc δ=0.83
f) Amplification dynamique :
Βnorm = θ(1+ξτ)
-Le coefficient global :
On est dans le cas des constructions prismatiques donc : θ =1
q = 60,61*Cr
49,54 daN/m²
C D A B
49,54 daN/m²
12,12 daN/m²
C D A B
12,12 daN/m²
58,49 daN/m²
C D A B
58,49 daN/m²
53,03 daN/m²
C D A B
53,03 daN/m²
a) Charges permanentes G
Pc = 17 x 1,016 kg/ml
= 17,27 kg/ml
Pp = 12 kg/ml
Surcharges d’entretien : P
Q = 1,59 kN/ml
On a
𝑀𝑦 0,18 × 1000
𝑊𝑦 = = = 765,95 𝑚𝑚3
𝜎𝑒 235
⇒ IPE 80
𝑀𝑥 7,11 × 1000
𝑊𝑥 = = = 30255 𝑚𝑚3
𝜎𝑒 235
⇒ IPE 100
Vérification
Pour IPE 100 on a
𝑀𝑦 𝑀𝑦
+ = 154,94 ≤ 𝜎𝑒 ; vérifié
𝑊𝑦 𝑊𝑥
Q = G + P + Vn + Sn
= 292,7 + 444,4 + 603,91 + 355,6
= 1696,61 N/ml
5 × 𝑄𝑦 × 𝑙𝑥4
𝑓𝑥 =
384 × 𝐸 × 𝐼𝑥
5×1696,6 ×cos(5,82)×10−3 ×60004
=
384 ×210000 ×3,18 × 106
𝑙
= 42,65 ≥ = 30 mm non vérifié
200
5 × 𝑄𝑥 × 𝑙𝑦4
𝑓𝑦 =
384 × 𝐸 × 𝐼𝑦
La condition à vérifier
1,54 𝜏 ≤ 𝜎𝑒
𝑇𝑦 𝑄𝑦 × 𝑙
𝜏𝑦 = =
𝐴 2×𝐴
Avec 𝐴 = (𝐻 − 2𝑒𝑠 )𝑒𝑎 = (140 − 2 × 6,9) × 4,7 = 593,14 𝑚𝑚²
Donc
1,59 × cos(5,82) × 6
𝜏𝑦 =
2 × 593,14
= 7,99 𝑀𝑃𝑎
⇒ 1,54 × 7,99 = 12,3 ≤ 𝜎𝑒 vérifié
𝑇𝑥 0,625 × 𝑄𝑥 × 𝑙
𝜏𝑦 = =
2𝐴𝑠 4 × 𝐴𝑠
= 0,3 𝑀𝑃𝑎
𝑘𝑑 𝜎𝑓 ≤ 𝜎𝑒
𝑘0
Avec 𝑘𝑑 = 𝜎𝑑 coefficient de déversement
1+ 𝜎 ×(𝑘0 −1)
𝑒
𝑙 4 𝐼𝑥 𝜎𝑑
λ0 = √ × × (1 − )
ℎ 𝐵. 𝐶 𝐼𝑦 𝜎𝑒
𝐼𝑥 ℎ²
𝜎𝑑 = 40000 × × × (𝐷 − 1). 𝐵. 𝐶
𝐼𝑦 𝑙²
Coefficient D
2 𝐽 𝑙²
𝐷 = √1 + × ×
1,3𝜋² 𝐼𝑦 ℎ²
A.N ⇒ D = 3,35
Coefficient C
Il est donné en fonction de la répartition des charges.
C = 1.132 (charge uniformément répartie).
Coefficient B :
Il est donné en fonction du niveau d’application des charges.
B = 1 ( au niveau de la fibre neutre par supposition).
Donc, on trouve
5,41 14²
𝜎𝑑 = 40000 × × × (3,35 − 1) × 1,132
0,449 300²
= 19,23 ≤ 𝜎𝑒 ⇒ il y a risque de déversement
λ0 = 133,98
2,92
𝑘𝑑 = 19,23
1+ ×(2,92−1)
235
𝑘𝑑 = 2,52
𝑀𝑥
𝜎𝑓𝑥 = 𝑊𝑥
Avec
Qy = G + Ve
= 1349,54 N/ml
1349,54 cos(5,82) × 6²
𝑀𝑥 =
8
𝑀𝑥 = 6,04 kN.m
6041
Donc 𝜎𝑓𝑥 = 77,3
Conclusion :
Le profilé choisit IPE 140 convient pour les pannes.
𝑅 = 1,25 × 𝑄𝑦 × 𝑙𝑥
= 1,25 × 0,16 × 3
= 0,6 𝑘𝑁
𝑅
𝑇1 = = 0,3 𝑘𝑁
2
Effort dans le tronçon L2 :
𝑇2 = 𝑇1 + 𝑅 = 0,9 𝑘𝑁
⇒ A ≥ 0,06 cm²
∅2 ×𝜋
𝐴= 4
4×0,06
⇒ ∅≥ √ = 0,27 𝑐𝑚
𝜋
Dimensionnement de l’échantignolle :
2 (b/2) ≤ t ≤ 3 (b/2)
Pour IPE 140 :
b = 7,3 cm et h = 14 cm
7,3 ≤ t ≤ 10,95 cm
Soit t = 9 cm.
Qx = Ve = 105,68 daN/ml
Ry = 2 × (Qx × lx)/2 = 2 × (105,68 × 6)/2 = 634,1 daN.
𝑀𝑟 5706,9
𝑊𝑒𝑐ℎ ≥ = = 2,43 𝑐𝑚²
𝜎𝑒 2350
𝑎×𝑒²
Avec 𝑊𝑒𝑐ℎ =
6
Avec a : largeur de l’échantignolle
6×2,43
𝑒= √ = 0,99 𝑐𝑚
15
On prend e = 1,2 cm
Les charges :
La charge permanente :
Couverture : 17*6= 102 daN/ml
Panne : 12.9*6= 77.4 *5=76.18 daN/ml
Poids propre : 10*6=60 daN/ml
La charge d’exploitation :
Neige : Sn= 35*6= 210 daN/ml
Vent : 59,44*6 = 356,64 daN/ml
𝐼 𝑀𝐷
= = 165.58 𝑐𝑚3 →→→ 𝐼𝑃𝐸 200
𝑣 𝜎𝑒
1
𝑓 = 348 𝐸𝐼 (5𝑞𝑙 4 + 48𝑀𝐵 𝑙 2 )
IPE 300 :
I= 83.6 106 mm6 donc 𝑓 = 9.56 𝑐𝑚
IPE 330 :
I= 117.7 106 mm6 donc 𝑓 = 6.78 𝑐𝑚
IPE 360 :
I= 162.7 106 mm6 donc 𝑓 = 4.91 𝑐𝑚
La condition vérifiée pour IPE 360,
Remarque : on peut utiliser des pièces de renforcement (jarrets, clé de faitage…) pour
économiser la matière.
Il faut vérifier 𝐾𝑑 𝜎𝑓 ≤ 𝜎𝑒
Pour IPE 360 : Ix= 162.7 106 mm6 et Iy = 10.4 106 mm6
1
𝐽= (ℎ 𝑒 3 + 2𝑏𝑒𝑠 3 ) = 289255.14 𝑚𝑚4
3 𝑎 𝑎
B= 1 v=0.3
C = 1.132 ix=150 mm
L= 10.16 m iy= 37.9 mm
2 × 𝐽 × 𝐿2
𝐷 = √1 + = 2.11
(1 + 𝑣) × 𝐼𝑦 × ℎ2
𝜋 2 × 𝐸 × 𝑖𝑦 2 × 𝑣 2
𝜎𝑘 = = 41.53 𝑀𝑃𝑎
𝑙 2 × 𝑖𝑥 2
𝐼𝑦 × ℎ2 × 𝐵𝐶(𝐷 − 1)
𝜎𝑑 = 40000 × = 40.14
𝐼𝑥 × 𝑙 2
1 4𝐼𝑥 𝜎𝑑
⅄0 = √ (1 − ) = 191.07
ℎ 𝐵𝐶𝐼𝑦 𝜎𝑒
𝜋 2 𝐸 𝑖𝑥 2 𝑣 2
𝜎𝑘 = 56.77 𝑀𝑃𝑎
⅄2 𝑖𝑥 2
𝑘0 = 5.65
𝑘𝑑 = 3.15
𝑞𝑙 2
𝑀𝑓 = = 57829.56 𝑁. 𝑚
8
𝑀𝑓
𝜎𝑓 = = 63.97 𝑀𝑃𝑎
𝐼𝑥
𝑉𝑦
Les lisses de bardages sont constituées de poutrelles (IPE, UAP) ou de profils minces
pliés. Disposées horizontalement, elles portent sur les poteaux de portiques ou éventuellement
sur des potelets intermédiaires. L’entre axe des lisses est déterminé par la portée admissible des
bacs de bardage.
Les lisses, destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage, sont posées
naturellement pour présenter leur inertie maximale dans le plan horizontal. La lisse fléchit
verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et du poids du bardage qui lui est
associé, et de ce fait fonctionne à la flexion déviée.
L = 6m ; entraxe = 1m ; H = 5m
Les charges permanentes :
- Bardage : 12 Kg/m2
- Poids propre de la lisse estimé : 12 Kg/ml
Alors : G = 12x1 + 12 = 24 Kg/ml
4.4.2 Dimensionnement :
La lisse travaille en flexion déviée, alors au lieu de tâtonner pour trouver les deux
modules de flexion Wx et Wy dans les deux sens de flexion, on pourra adopter la relation
suivante comme approximation :
𝑀𝑥 𝑀𝑦
Wx ≥ ( 1 +µ )
𝜎𝑒 𝑀𝑥
µ=6à9 pour les laminés profiles en I on prend µ = 7.5
Les moments :
49.54 ×36
Pour le vent normal : Mvn = Vn.L2 /8 = = 222.93 daN.m
8
86.7 ×36
Pour le vent extrême : Mve = Ve.L2 /8 = = 390.15 daN.m
8
24 ×36
Pour la charge permanente : MG = G.L2 /8 = = 108 daN.m
8
La pondération :
4 4
My = MG = 108 = 144 daN.m
3 3
3 3
Mx = Mvn = 222.93 = 334.4 daN.m
2 2
𝑀𝑥 𝑀𝑦 334.4 144
Wx ≥ ( 1 +µ )= ( 1 + 7.5 ) = 58.93 cm3
𝜎𝑒 𝑀𝑥 24 334.4
My = MG = 108 daN.m
Mx = Mve = 390.15 daN.m
𝑀𝑥 𝑀𝑦 390.15 108
Wx ≥ ( 1 +µ )= ( 1 + 7.5 ) = 50 cm3
𝜎𝑒 𝑀𝑥 24 390.15
4 3
Donc la combinaison ( 3 MG + 2 Mvn) est la plus défavorable, ce qui va nous mener vers un
profilé : IPE 140
3 4
𝑀𝑥 𝑀𝑦 𝑀𝑣𝑛 3
𝑀𝐺 14400 33440
2
𝜎= + = + = + = 1603.33 Kg/cm2 < 2400
𝑊𝑥 𝑊𝑦 𝑊𝑥 𝑊𝑦 12.3 77.3
o Vérification de la flèche :
𝐿 600
Alors que : fadm = = = 3 cm
200 200
La flèche dans ce sens n’est pas vérifiée, dans ce cas il est conseillé de disposer des
suspentes ou tirants à mi-portée de la lisse pour réduire la flèche.
La flèche devient :
2.05 𝐺×(𝐿/2)4 2.05 24×10−2 ×3004
fy = × = × = 0.11 cm
384 𝐸×𝐼𝑦 384 2.1×106 ×44.9
𝐿/2 300
Alors que : fadm = = = 1.5 cm
200 200
Donc: fy < fadm La flèche est aussi vérifiée dans ce sens en utilisant des suspentes.
Les potelets sont le plus souvent des profilés en I ou H destinés à rigidifier la clôture
(bardage) et résister aux efforts horizontaux du vent. Leurs caractéristiques varient en
fonction de la nature du bardage (en maçonnerie ou en tôle ondulée) et de la hauteur de la
construction.
G = poids propre du potelet + Poids propres des lisses + poids propre du bardage
- Bardage : 12 Kg/m2
- Lisse (IPE 140) : 12.9 Kg/ml
Vent normal sur pignon (V2) : Vn = 58.49 daN/m2 Avec entraxe = 3.5 m
Alors : Vn = 58.49 x 3.5 + 204.72 daN/ml
4.5.2 Dimensionnement :
9
(K.𝜎 + Kd 𝜎fx ) ≤ 𝜎e
8
La présence du bardage fait de sorte qu’il n’y est pas de déversement des potelets sous l’effet
du vent, donc Kd = 1.
𝑀𝑥
- La contrainte de flexion est : 𝜎fx =
𝑊𝑥
𝑉𝑛×𝐿2 204.72×5.32
Mx = = = 718.82 daN.m Avec Wx = 77.3 cm3 (IPE 140)
8 8
𝑀𝑥 718.82×102
𝜎fx = = = 930 daN/cm2
𝑊𝑥 77.3
𝐺
- La contrainte de compression : 𝜎=
𝐴
𝐺 516.72
Ce qui implique : 𝜎 = = = 31.5 daN/cm2
𝐴 16.4
- La valeur de K :
𝐿
L’élancement : λ= (la longueur de flambement est L puisque les potelets sont
𝑖
considérés articulés/articulés)
𝐿 530
λ= = = 92.33
𝑖 5.74
𝜋2 𝐸
Donc : 𝜎k = = 234.13 MPa
λ2
𝜎𝑒 𝜎𝑒 2 𝜎𝑒
Alors : K = (0.5 + 0.65𝜎𝑘) + √(0.5 + 0.65 ) − = 1.7
𝜎𝑘 𝜎𝑘
9 9
(K.𝜎 + 1.75 Kd 𝜎fx ) = (1.7x31.5 + 1.75 x1x 930 ) = 1891.18 Kg/cm2 < 2400 Kg/cm2
8 8
Condition vérifiée.
4 3
Sous la combinaison ( 3 G + Vn ) :
2
9 4 3 9 4 3
( K.𝜎 + Kd 𝜎fx ) = ( 1.7 x 31.5 + x1x 930 ) = 1649.5 Kg/cm2 < 2400 Kg/cm2
8 3 2 8 3 2
IPE 140
4.6.1 Généralité :
Les contreventements sont des dispositifs conçus pour reprendre les efforts du vent dans
la structure et les descendre au sol. Ils sont disposés soit en toiture dans le plan des versants
(poutres au vent), soit en façades (palées de stabilité), et doivent reprendre les efforts du vent
appliqués tant sur les pignons que sur les long-pans. La stabilité est ainsi assurée dans les trois
directions de l’espace. On distingue trois types essentiels de contreventements :
Triangulation (treillis)
Rigidification des nœuds (cadre-portique)
Remplissage (voile, diaphragme)
Contreventements verticaux de combles en cas de fermes treillis
Contreventements de versants transversaux
Contreventements de long-pans : il faut en mettre dans tous les cas même lorsque le
bardage est rigide ; il existe trois types :
Elle sera calculée comme une poutre à treillis reposant sur deux appuis et soumises aux
réactions horizontales supérieures des potelets auxquelles on adjoint l’effort d’entraînement.
ℎ1 𝑏 𝐹𝑒
𝐹1 = (𝑉𝑒 × × )+ Avec h1=5m
2 8 8
ℎ2 𝑏 𝐹𝑒
𝐹2 = (𝑉𝑒 × × 4) + Avec h2= 5.45 m
2 4
ℎ3 𝑏 𝐹𝑒
𝐹2 = (𝑉𝑒 × × 4) + Avec h3=5.898m
2 4
Par la méthode des coupures, on établit que l’effort Fd dans les diagonales d’extrémité (les
plus sollicitées) est donné comme suit :
Fd.cosα +F1=R
Avec
2 × 𝐹1 + 2 × 𝐹2 + 𝐹3 2 × 342.39 + 2 × 744.23 + 803.42
𝑅= = = 1488.33 𝐾𝑔
2 2
𝑅−𝐹1 2.54
D’où 𝐹𝑑 = avec tan 𝛼 = = 0.42 →→ 𝛼 = 22.94°
cos 𝛼 6
Fd = 1244.35 Kg
𝐹𝑑 1244.35
Nous avons : 𝐴= = = 0.52 𝑐𝑚2
𝜎𝑒 2400
𝐹𝑑 1244.35
𝜎= = = 1595 𝐾𝑔/𝑐𝑚2 < 𝜎𝑒
𝐴𝑛 0.78
Condition vérifiée.
Les montants de la poutre au vent sont des pannes qui travaillent à la flexion déviée sous
l’action de charges verticales, et en outre à la compression sous (F), on doit donc vérifier la panne
à la flexion déviée composée. La formule de vérification est la suivante :
A= 1640 mm2
F2=744.23kg
𝑀𝑥 𝑀𝑦
𝜎𝑓𝑥 = 𝑊𝑥 = 91.97 MPa 𝜎𝑓𝑦 = 𝑊𝑦 = 14.63𝑀𝑃𝑎
𝐹2 744.35 × 10
σ = = = 4.53 𝑀𝑃𝑎
𝐴 1640
𝐼𝑥 5.41 106
𝑖𝑥 = √ = √ = 57.43 𝑚𝑚
𝐴 1640
𝐼𝑦 0.449 106
𝑖𝑥 = √ = √ = 16.55 𝑚𝑚
𝐴 1640
𝑙𝑥 6000 𝑙𝑦 6000
⅄𝑥 = 𝑖𝑥 = 57.43 = 104.5 et ⅄𝑦 = 𝑖𝑦 = 16.55 = 362.54
9
D’où 8
× (𝑘𝜎 + 𝜎𝑓𝑥 + 𝜎𝑓𝑦) = 129.7 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑒 condition vérifiée.
Les pannes sablières qui sont des pannes de rives travaillent simultanément à la flexion
déviée sous l’action des charges verticales provenant de la toiture et à la compression sous
l’action de l’effort normal égale à la réaction de la poutre au vent.
Compression :
N=R−F1=1455.35−342.39=1145.95 kg
𝑁
𝜎= = 6.987 𝑀𝑃𝑎
𝐴
Flexion déviée:
𝑀𝑥/2
𝜎𝑓𝑥 = = 45.90 MPa
𝑊𝑥
𝑀𝑦/2
𝜎𝑓𝑦 = = 7.32 𝑀𝑃𝑎
𝑊𝑦
9
Donc × (𝑘𝜎 + 𝜎𝑓𝑥 + 𝜎𝑓𝑦) = 191.15 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑒 Condition vérifiée
8
N cos β = R − F1
5
tan 𝛽 = →→ 𝛽 = 39.8°
6
𝑅−𝐹1
D’où 𝑁 = + 1491.56 𝐾𝑔
cos 𝛽
𝑁 1491.56
𝐴=𝜎 = = 0.62 𝑐𝑚2
𝑒 2400
𝑁 1491.56
𝜎= = = 2071.61𝐾𝑔/𝑐𝑚2 < 𝜎𝑒
𝐴𝑛 0.72
Condition vérifiée.
- Effet du vent :
On tiendra en considération l’effet du vent qu’en flexion sous le vent horizontal, puisque
le vent vertical de soulèvement appliqué sur la toiture travaillera dans le sens favorable de la
stabilité, donc on va le négliger au niveau de la vérification du flambement et de la flexion
puisqu’on cherche le cas le plus défavorable.
4.7.2 Dimensionnement :
𝑄×𝐿2 𝐻 5
M = 4×(2𝐾+3) Avec : K = = 10 = 0.5
𝐿
𝐺×𝐿2 169.26×102
o Le moment dû au poids : MG = 4×(2𝐾+3) = 4×(2×0.5+3) = 1057.88 Kg.m
𝑁𝑛×𝐿2 210×102
o Le moment dû à la neige normale : MNn = = = 1312.5 Kg.m
4×(2𝐾+3) 4×(2×0.5+3)
𝐻 25
o Le moment dû au vent normal : MVn = Vn x H x = 297.24 x = 3715.5 Kg.m
2 2
1
o Le moment dû au pont roulant (effet de freinage) : Mp = 10 x P x 1.3 = 1300 Kg.m
𝐿 10
o Le poids propre : NG = G x = 169.26 x = 846.3 Kg
2 2
𝐿 10
o La neige normale : NNn = Nn x 2 = 1312.5 x = 6562.5 Kg
2
Les combinaisons :
4 3
- Combinaison 2 : ( 3 G + (Nn + P))
2
4 3
Dans ce cas : N = 3 846.3 + (6562.5 + 1430) = 13141.15 Kg
2
N = 13235.68 daN
5
Mf = 1057.88 + 3 1312.5 + 1300 = 4545.38 daN.m
4 3
- Combinaison 2 : ( 3 G + (Nn + P))
2
4 3
Mf = 3 1057.88 + (1312.5 + 1300) = 5329.26 daN.m
2
- Combinaison 3 : (G-We+P)
Mf = 8860 daN.m
Le poteau est articulé/encastré donc la longueur de flambement est Lf = 0.7L =0.7x5 = 3.5 m.
On a : i = 82.8 x 10-3 m
𝐿𝑓 3.5
Donc l’élancement : λ = = 82.8×10−3 = 42.27
𝑖
𝐸𝜋 2 210000×𝜋 2
𝜎k = = = 1156 MPa
λ2 42.272
𝑁 132356.8
𝜎=𝐴= = 24.6 MPa
5380
𝜎𝑘 1156
𝜇= = = 47
𝜎 24.6
𝜇−1
K1 = 𝜇−1.3 = 1.007
𝜇+𝛼
Kf = 𝜇−1.3 = 1.034
𝑀𝑓 88600
𝜎f = 𝑊𝑥 = = 227.76 MPa
389
On a : i = 91.7 x 10-3 m
𝐿𝑓 3.5
Donc l’élancement : λ = = 91.7×10−3 = 38.17
𝑖
𝐸𝜋 2 210000×𝜋 2
𝜎k = = = 1422.57 MPa
λ2 38.172
𝑁 132356.8
𝜎=𝐴= = 20.58 MPa
6430
𝜎𝑘 1422.57
𝜇= = = 69.12
𝜎 20.58
𝜇−1
K1 = 𝜇−1.3 = 1.0044
𝜇+𝛼
Kf = 𝜇−1.3 = 1.023
𝑀𝑓 88600
𝜎f = 𝑊𝑥 = = 172.04 MPa
515
1 1
H = 210 mm ; L = 5000 mm ; J = 3 (h’.ea3 + 2.b.es3) = 3 (188.73+ 2.220.113)=238202.67 mm4
2 𝐽 𝐿2 2 238202.67 50002
D = √1 + × 𝐼𝑦 × 𝐻 2 = √1 + × × = 1.442
1.3×𝜋 2 1.3×𝜋2 19.5×106 2102
𝐸𝜋 2 𝑖𝑦 210000×𝜋2 55.1
𝜎K = × (𝑖𝑥 )2 × 𝑣 2 = × (91.7)2 × 1052 = 330 MPa
𝐿2 50002
𝐸𝜋 2 21000×𝜋 2
𝜎K = = = 811.43 MPa
λ02 50.542
𝜎e 𝜎e 2 𝜎e 235
K0 = 0.5 + 0.65 𝜎K +√(0.5 + 0.65 ) − 𝜎K = 0.5 + 0.65 811.43
𝜎K
235 235
+√(0.5 + 0.65 )2 − 811.43
811.43
= 1.12
𝐾0 1.12
Kd = 𝜎d = 127 = 1.052
1+(𝐾0−1)× 1+(1.12−1)×
𝜎e 235
HEA 220
ℎ
La condition à remplir est : ∆ ≤ 400
𝜎𝑓×ℎ2 1
Avec : ∆ = 3×10000×𝐻 (1+ 2𝐾 )
0.228×5002 1
Alors : ∆ = 3×10000×21 (1+ 2×0.5 ) = 0.18 cm
ℎ 500
Tandis que : ∆adm = 400 = 400 = 1.25 cm
b=170mm
ea=8mm
es=12.7mm
h=360mm
h'=347mm
A=72.7cm^2.
Soit :
𝑏
La zone tendue est définie par : 𝑥 = 𝑒𝑠 √𝑒 = 59 𝑚𝑚
𝑎
-d1=400mm
-d2=260mm
-d3=190mm
-d4=120mm
𝑀 × 𝑑1
𝑁1 =
2 × ∑ 𝑑𝑖2
𝑁1 = 63,72 𝑘𝑁
N1 ≤ 0.8*As*бeb
𝑁1 63,72×103
Alors 𝐴𝑆 ≥ = = 88,5 𝑚𝑚²
0,8×бeb 0,8×900
𝑁1 63,72×103
𝐴𝑆 ≥ = = 124,45 𝑚𝑚²
0,8×бeb 0,8×640
1327 ≤ 2732,4
Pour HR10.9 :
Pour HR8.8:
Donc verifié
on a :
MC=3478.32 daN.m
b=170mm
ea=8mm
es=12.7mm
h=360mm
h'=347mm
A=72.7cm^2.
Soit :
𝑏
La zone tendue est définie par : 𝑥 = 𝑒𝑠 √𝑒 = 59 𝑚𝑚
𝑎
-d1=380mm
-d2=230mm
-d3=140mm
𝑀 × 𝑑1
𝑁1 =
2 × ∑ 𝑑𝑖2
𝑁1 = 30,47 𝑘𝑁
N1 ≤ 0.8*As*бeb
𝑁1 30,47×103
Alors 𝐴𝑆 ≥ = = 42,31 𝑚𝑚²
0,8×бeb 0,8×900
𝑁1 30,47×103
𝐴𝑆 ≥ = = 59,51 𝑚𝑚²
0,8×бeb 0,8×640
Pour le profilé HEA 220, l’effort de compression est N = 13235.68 daN et l’effort de
soulèvement est de :
𝑁 13235.68
= = 11.8 daN/cm2 ≤ 80 daN/cm2
𝑎𝑏 34×33
o Epaisseur de la platine :
Cette épaisseur est déterminée de telle manière qu’il n y’ait pas de pliage de la platine par
l’effort de compression appliqué. Soit t cette épaisseur :
3𝜎 3𝑁 3×132356.8
Alors : t ≥ u.√𝜎𝑒 = u.√𝑎𝑏𝜎𝑒 = 60.√330×340×235 = 7.37 mm
Le poteau est articulé en pies, donc on n’utilisera que deux goujons de part et d’autre du
poteau, alors l’effort de soulèvement à considérer sera égal à :
𝑉 2275
Na = 2 = = 1137.5 daN
2
7𝑔𝑐 ∅
Na = 0.1 (1+ 1000 ) ∅ 2 (l1 + 6.4 r + 3.5 l2)
(1+ )
𝑑1
Conclusion
Ensuite, nous avons effectué le calcul des éléments structuraux selon le code CM66 pour
assurer la stabilité de la structure en la vérifiant surtout au :
Enfin nous avons calculé les assemblages boulonnés pour assurer les liaisons des pièces
dimensionnées
Il n’y a pas de projet, sans objectif, sans imagination, sans écoute, sans partage et sans
hommes. Ainsi, mieux construire c’est écouter, identifier et intégrer l’ensemble des paramètres
dès le début des opérations.