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Présenté par :
• Mr. Mehdi ZINOUNE
• Mr. Noussair WAHIDI
Membre du Jury :
Mr. Ramadan : Responsable filière
génie civil UIC
omis de citer,
Je dédie ce
modeste
travail….
Mehdi Zinoune
omis de citer,
Je dédie ce
modeste
travail….
Noussair Wahidi
»
«
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 3
Résumé
Le présent rapport présente le travail que nous avons dans le cadre de notre projet de fin
d’études au sein de l’entité AUDA. Il consiste à concevoir et étudier Le projet et l’ensemble
des travaux de constructions de bâtiments et installations de la direction de la météorologie
nationale.
In this project, we first present information and specifics concerning the history of the CASA ANFA site,
its construction systems and their most used materials. And finally, we present some projects carried out
by the company.
Subsequently, we present the structural design of the entire project, namely the pre-dimensioning of the
resistant elements., In accordance with the architectural plans, and the pre-dimensioning of some
structural elements, according to the reinforced concrete regulations, then we expose the geotechnical
context of the area and the general calculation assumptions are fixed.
In the study and dimensioning phase, the structure is treated in two approaches: static and dynamic. In
the dynamic approach, we study the different horizontal and vertical stresses, starting with the seismic
calculation.
As for the static approach, it consists in studying the static behavior of the structure regarding the
permanent and operating loads, and dimensioning the structural elements.
After determining these demands, we move on to the performance energy approach and price study
where we present the usefulness of the BINAYATE software as well as its application procedures in our
building followed by a global price study.
في هذا المشروع ،نقدم أوالً معلومات وتفاصيل تتعلق بتاريخ موقع CASA
ًا نقدم ANFAوأنظمة البناء الخاصة به والمواد األكثر استخداً
ما .وأخير
بعض المشاريع التي نفذتها الشركة.
بعد ذلك ،نقدم التصميم الهيكلي للمشروع بأكمله ،وهو تحديد األبعاد
ًا للخطط المعمارية ،والبعد المسبقالمسبقة للعناصر المقاومة ،وفق
ًا للوائح الخرسانة المسلحة ،ثم نكشف تملبعض العناصر الهيكلية ،وفق
إصالح السياق الجيوتقني للمنطقة وافتراضات الحساب العامة.
بعد تحديد هذه الطلبات ،ننتقل إلى نهج الطاقة المالية ودراسة
األسعار أو نقدم فائدة برنامج BINAYATEباإلضافة إلى إجراءات تطبيقه
في بنايتنا متبوعة بدراسة األسعار العالمية.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 6
Remerciement
Louange à Dieu le tout puissant qui nous a guidé sur le droit chemin et nous a inspiré les bons pas et
nous a donné le courage, et la volonté pour atteindre notre objectif. Sans sa miséricorde, ce travail
n’aura pas abouti.
Et comme on dit souvent, l’Homme trace son avenir, mais c’est le seigneur qui dirige ses pas.
Avant d'aborder ce travail, il apparaît opportun de commencer par exprimer toute notre reconnaissance
à toute personne ayant participé de près ou de loin à l’élaboration de ce travail.
Au biais de ce travail de fin d’étude, On tient à exprimer notre immense gratitude et présenter nos
remerciements les plus sincères à Mr Abderrazak Ramadane, chef de filière Génie Civil et notre
encadrant interne de nous avoir offert l’opportunité d’effectuer ce stage dans les meilleures conditions
et pour son bon encadrement et pour les conseils fructueux qu’il n’a cessé de nous prodiguer.
On tient également à exprimer nos vifs remerciements à Mr Reda Bekkay, le directeur du Projet au sein
de l’AUDA, pour son accueil et pour nous avoir garantie les meilleures conditions pour passer ce stage,
ainsi que son accompagnement tout au long de cette expérience professionnelle.
On porte avec gratitude de reconnaissance pour l’ensemble des professeurs du département de Génie
Civil qui ont contribué à notre formation d’ingénieur. On les remercie non seulement pour le savoir qu’ils
nous ont transmis, mais aussi pour la fierté et l’ambition que leurs personnes nous aspirent.
Que Messieurs les membres du jury trouvent ici l’expression de notre reconnaissance pour avoir accepté
d’évaluer notre travail.
Contexte du projet
Le projet Casa Anfa est porté par l’Agence d’Urbanisation et de Développement d’Anfa
(AUDA), filiale du groupe CDG. Elle agit en tant que maître d'ouvrage général du projet et
garant de sa bonne réalisation. Elle a pour mission l'urbanisation du site de l'ancien aéroport
d'Anfa, pour y développer une nouvelle centralité de la ville de Casablanca. À ce titre, elle est en
charge de l'apurement du foncier, de la viabilisation du site, de l'aménagement des espaces
publics et du pilotage des opérations de développement.
Dans le dispositif de développement de la ville de Casablanca, Casa Anfa tient une place
particulière.
C’est un projet phare du Maroc appelé à devenir un symbole du renouveau urbain du pays et une
centralité dans la ville contemporaine.
Le projet Casa Anfa se veut être un trait d’union entre passé, présent et avenir, qui s’inscrit dans
la sauvegarde de la mémoire glorieuse du site.
Cet héritage historique mémorable est une invitation pour renouer avec la tradition d’innovation
architecturale qui a présidé au développement de la ville de Casablanca pendant la majeure partie
du 20ème siècle. En effet, «l’école de Casablanca» prônait la diversité typologique combinée à
une grande qualité architecturale. Aujourd’hui, ce lien fort entre forme urbaine et projet
architectural se doit d’être le moteur du développement du projet Casa Anfa, à la recherche de
-Espaces verts : 100 hectares dont 50 hectares d’un grand parc métropolitain (Anfa
Park)
➢ Asma Invest
➢ The Park Anfa Condominium par Compagnie Générale Immobilière (CGI)
➢ Résidences Louise par Thomas & Piron Holding et AG Real Estate Development
➢ Les Tours Végétales par Yasmine Signature
➢ RYAD'ANFA par Asma Invest
➢ Ecole Française Internationale de Casablanca par Afrique Education Développement
➢ Groupe Scolaire la Résidence
➢ Anfa Sky par Groupe Walili Promotion Immobilière
➢ Clinique Villa des Lilas
Situé à 15 minutes du centre historique de Casablanca, le projet Casa Anfa est né suite à la décision de
délocaliser les activités de l’ancien aéroport d’Anfa, libérant ainsi une réserve foncière de plus de 350
hectares au cœur de Casablanca.
Casa Anfa est ainsi conçu comme un paysage modulé d’espaces verts. Il abritera un vaste réseau
de parcs et jardins constituant l’armature verte du projet.
Près du tiers du projet soit 100 hectares, est réservé aux espaces verts et aux espaces de promenades
avec l’aménagement de traverses dédiées aux piétons et aux circulations douces.
Les espaces verts offriront des jardins frais, une palmeraie et des jardins intérieurs autour d'Anfa Park,
un grand parc métropolitain de près de 50 hectares inscrit dans la géométrie de la piste de l'ancien
aéroport.
Casa Anfa bénéficie d’une situation géographique stratégique au cœur de Casablanca. Il est doté
d'une desserte efficace en transports collectifs (Tramway) et sera doté d'une ligne de bus à haut niveau
de service (BHNS).
Ces nouveaux modes de transports coordonnés avec un réseau de voirie, aménagé en continuité avec la
trame viaire de la ville et les lignes d’autobus, assureront une connexion efficiente avec le reste de la
ville.
Adossé à Anfa Park, un axe métropolitain, conçu dans la continuité des axes qui convergent vers
le centre historique de Casablanca, accueille Casablanca Finance City, la place financière de Casablanca.
Ce grand axe symbolisera le statut de centralité pour la ville. Le quartier de la place financière présente
un potentiel de 1,4 millions de m² de surface constructible comprenant des bureaux, des logements et
des équipements de proximité.
L’aéroport civil Casa-Anfa a été construit dans les années 1910. Outre les hangars militaires et les ateliers
de maintenance, les installations de l’aéroport se sont enrichies de trois hangars civils dont un aux
dimensions impressionnantes, qui sera transformé plus tard en véritable hall d’aéroport.
L’aéroport constitue un point-relai majeur pour la ligne de l’Aéropostale reliant Paris et l’Europe à la côte
ouest de l’Afrique et à l’Amérique Latine. La compagnie Latécoère, qui couvre désormais l’axe Toulouse-
Saint Louis (Sénégal), transporte des centaines de milliers de courriers et permet même à des privilégiés
de voyager à bord. C’est à ce moment que le camp devient peu à peu une véritable aérogare et prend le
nom d’aérodrome d’Anfa.
Entre 1919 et 1933, l’aérodrome d’Anfa est une étape importante dans l’acheminement du courrier de
l’Europe vers l’Afrique et, plus tard, jusqu’en Amérique Latine. Quelques aviateurs pionniers s’y sont
arrêtés, notamment Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry, Henri Guillaumet ou encore Paul Vachet.
Le site de l’aéroport Casa-Anfa se développe dans les années 1930 par la construction, autour du
bâtiment abritant le commandement des opérations, d’un bloc technique, d’une aérogare et d’un
immense hangar.
Pendant la seconde guerre mondiale, le site devient, par une logique historique, exclusivement un camp
militaire. Il est même le théâtre d’affrontements armés entre l’Alliance et l’Axe. Une période tragique qui
n’empêche pas le site de renaître de ses cendres. En janvier 1943, la conférence d’Anfa réunit le
président américain Franklin Roosevelt, le premier ministre britannique Winston Churchill, et les
généraux de la France Libre, Henri Giraud et Charles de Gaulle.
Direction générale
Direction
Qualité/commerciales
Direction
Direction Financière Direction Techniques
Administrative
Maitre d’ouvrage
Architecte
Entreprise
Géotechnicien
Laboratoire
Topographe
Dans le cadre du bon de commande interne numéro BC/111050 (CERIT), le CTR Casablanca a procédé à
la réalisation de l’étude du projet de construction de la direction météorologique national en des
bâtiments en RDC, RDC +1 et RDC +2 en 5000m² plancher, dans un terrain de superficie d’environ 15840
m² à Casablanca.
Objectifs de la climatologie :
• L’analyse des éléments météorologiques qui constituent le climat ;
• La recherche des causes qui expliquent les différents climats et les fluctuations qui les
accompagnent ;
• L’étude de l’interaction du climat et des sols, des matériaux, des êtres vivants, des
techniques et de l’activité économique et sociale.
Missions de la climatologie :
• Collecter des données : rassembler, contrôler et conserver toutes les informations
météorologiques disponibles,
• Archiver : transférer ces informations sous un format numérique, constituer une banque
de données numérique, contrôler, gérer, conserver et mettre à jour cette banque,
• Traiter les données : exécuter, éventuellement à la demande, des travaux statistiques ou
d’études générales de synthèse destinées à affiner les connaissances acquises sur le
climat,
• Communiquer l’information : mettre les archives et les différents travaux à la disposition
des usagers. Publier, périodiquement ou en cas de besoin, les informations sous forme
de rapports
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 23
• Gérer les réseaux climatologiques,
• Participer aux différents programmes internationaux de recherche en climatologie.
Démarche climatologique :
1. La climatologie descriptive (ou analytique) : c’est l’étude géographique des conditions
météorologiques caractérisant chaque région. Elle permet, à partir de données
historiques d’observation, de décrire l’état moyen de l’atmosphère ainsi que son
évolution dans une région donnée,
2. La climatologie explicative (ou synthétique) : elle consiste à étudier les propriétés et
l’origine des fluctuations ou des évènements climatiques avec une interprétation
physique ou dynamique.
3. La climatologie appliquée : c’est l’application de la climatologie à des domaines autres
que l’atmosphère elle-même puisque le climat agit constamment sur diverses sortes
d’activités. A partir des données climatologiques, il est possible de réaliser des travaux
permettant d’apporter une aide à l’amélioration des activités humaines variées
tributaires du climat. Ainsi existe : l’agro climatologie, l’hydro climatologie, la
bioclimatologie, la climatologie aéronautique, la climatologie marine.
Aspect architectural :
Aujourd’hui, Casa Anfa se conjugue au présent et au futur. D’ores et déjà fonctionnelle, une première
partie du projet augure de sa philosophie urbanistique fédératrice. Les visiteurs affluent et profitent en
passant des espaces de vie et de loisirs accessibles à tous. Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour
faire de Casa Anfa une centralité nouvelle de Casablanca, où il fait bon vivre, travailler et se divertir.
Des résidences ont été livrées, des bureaux et des sièges d’entreprises ainsi qu’une station de
météorologie nationale fonctionnent à plein régime.
Situation du terrain :
Le terrain objet de l’étude se situe entre le boulevard Laymoune et le boulevard des facultés à
Casablanca.
Géologie du terrain :
La région de Casablanca fait partie de la grande unité géologique connue sous le nom de la meseta
côtière marocaine s’étendant entre l’atlantique et l’ensemble des massifs et plaines du Maroc central.
Elle est constituée d’un relief presque parfaitement pénéplaine de plateaux schisteux et quartziques et
un relief dunaire consolidé.
Ce système de cordon dunaire aligné parallèlement au rivage actuel, rompe la monotonie des zones
tabulaires de la chaine hercynienne et confère au paysage un aspect largement ondulé.
Ainsi, l’ensemble de cette série de plateaux se trouve incliné en pente douce vers la mer.
Moyens de reconnaissance :
• Quatre (04) sondages carottés de 10m de profondeur par rapport au niveau du terrain
naturel.
• Prélèvement d’échantillons pour essais au laboratoire.
Ces points de sondages sont répartis au niveau du terrain, le plan sera joint en annexe.
Sondage Coordonnées
SC1 X :289120
Y :329459
SC2 X :289071
Y :329457
SC3 X :289082
Y :329416
SC4 X :289117
Y :329410
Tableau 2-Sondage terrain
Résultats de la reconnaissance :
Sondages carottés :
Les sondages sont exécutés par une machine sondeuse hydraulique dont le forage est réalisé de façon
continue par carottage à l’aide d’un fluide de circulation constitué d’eau et de bentonite
Le prélèvement d’échantillons pour essais au laboratoire a été effectué au droit du limon argileux, grés
et schiste fracturé, rencontré dans le terrain, ces échantillons ont subis les essais suivants :
-Analyse granulométrique
-Essai du cisaillement
-Essai œdométrique
La couche d’assise sera constituée de grés et/ou schiste fracturé avec un ancrage minimal des semelles
de 0.4m dans la roche à partir de 2.00m/TN.
Le sol d’assise sera formé par un gré ou un schiste fracturé. Vu ses performances mécaniques déduites
des essais in situ réalisé, il constitue ainsi une assise de fondation pour le bâtiment projeté.
Ainsi, le bâtiment peut être fondé sur des semelles isolées rigidifiées (rigidifiées par des longrines) sous
les charges ponctuelles, et de seulement filantes sous les charges linéaires, amené par l’ouvrage, via une
contrainte admissible a l’ELS sur cette formation qui peut atteindre 2 Bars (200Kpa).
En cas de différence de niveau, le rattrapage peut être assuré par le gros béton.
Données sismiques :
Le Maroc est divisé en 5 zones de sismicité différentes selon le RPS 2011. Leur répartition dépend de
deux cartes sismiques, introduisant de plus de l’accélération, la vitesse sismique du sol.
En tenant compte du zoning sismique décrit ci-dessus et la lithologie en place, on retient les paramètres
suivants du site étudié :
Conclusion :
La prévision des températures par exemple offre la possibilité de programmer le coulage du béton ou la
réalisation des enduits, pour les travaux de la mise en place des grues, le montage des échafaudages, les
toitures ou les mesures acoustiques on a besoin de la prévision des vents en direction et en force. En ce
qui concerne la prévision des précipitations, elle permet le lancement des travaux de peinture ou l’accès
des engins aux chantiers.
Le prédimensionnement des éléments résistants est une étape influente sur la suite de l’étude. Souvent
utilisé pour l’APS (L’avant-projet sommaire), cette étape est considérée comme un point de départ dans
son orientation vers les choix techniques compatibles géométriquement avec la structure, et qui
pourrait être modifié après les calculs poussés. Bien que le prédimensionnement ne soit pas définitif, il
se doit de respecter la résistance, la stabilité et la durabilité de l’ouvrage aux sollicitations suivantes :
Les sollicitions horizontales : Elles sont généralement dû à des efforts sismiques absorbés par les
éléments de contreventements (par les voiles dans le cas de notre étude).
Les sollicitations verticales : Elles sont dues aux charges permanentes et aux surcharges d’exploitations
de planchers, poutrelles, poutres et poteaux transmises au sol par les fondations. Tous les systèmes
porteurs peuvent jouer un rôle important dans la construction parasismique, il faut donc faire un choix
judicieux, efficace et fonctionnel.
La conception retenue a été faite de façon à pouvoir respecter les contraintes architecturales et les
règles de conception parasismique tout en essayant d’avoir le maximum de symétrie possible, et ce pour
ramener au plus le centre de torsion au centre de masse
Descente de charges :
Le but de la descente de charge est d'étudier le transfert de charge dans la structure, et le but est de
comprendre la répartition de la charge et le chemin de l'ensemble de l'élément de charge dans la
structure de haut en bas. La structure et tous les éléments porteurs sont appelés systèmes porteurs, qui
correspondent au squelette du bâtiment et dont les deux fonctions principales sont :
Dans l’ensembles des projet ces charges la sont celles prise de plus en considération afin de bien
dimensionner sa structure :
Les charges se divisent en deux catégories : les charges permanentes (ou charges mortes) et les charges
d'exploitation.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 31
Les charges permanentes sont celles qui sont toujours présentes sur l'ouvrage et, bien souvent,
correspondent au poids propre de l'ouvrage. Par exemple, un pont suspendu est un ensemble de
charges permanentes composées de poutres d’acier, de câbles et d’asphalte qui supporte son poids
propre. Pour un bâtiment, les charges permanentes incluent le poids du béton, des revêtements de sol,
de la toiture, des balcons et tous autres éléments fixes. Les étages supérieurs sont une charge
permanente pour un étage inférieur. En fait, c’est l’ossature d’un ouvrage qui reprend tous les efforts
qui lui sont soumis et qui lui garantisse sa géométrie globale quel que soit l’effort. En fonction, des
charges à supporter on donne des dimensions plus ou moins grandes aux éléments de l’ossature de
l’ouvrage.
La charge permanente, notées « G », comprend le poids propre des éléments porteurs, et les poids des
éléments incorporés tels que : plafond, sol, enduits et revêtement.
Les cloisons légères sont prises en compte comme une charge permanente uniformément répartie de 1
KN/m2.
Dans le projet météo bâtiment A deux types de planchers ont été utilisés :
Les planchers :
Dalle corps creux :
Les planchers seront réalisés avec nervures en béton préfabriqué ou précontraint et corps creux
en béton. Les poutrelles devront être dimensionnées en fonction de leur portée, de leur
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 32
continuité et des charges auxquelles elles seront soumises et de la hauteur totale exigée par le
BET.
L'épaisseur de plancher est généralisée par :
𝑳
𝑯≥
𝟐𝟐. 𝟓
L : Plus grande portée dans le sens considéré
Dalle plaines :
De 20 et 25 cm :
L’épaisseur de plancher en dalle pleine est généralisée par :
𝑳
𝑯≥
𝟑𝟑
Prédimensionnement poutres :
𝑳 𝑳
≤𝐇≤
𝟏𝟓 𝟏𝟎
La largeur est fixée selon les conditions géométriques des appuis
− Pour une longueur L = 8,7m
𝟖. 𝟕 𝟖. 𝟕
≤𝑯 ≤
𝟏𝟓 𝟏𝟎
DONC :
Prédimensionnement poteaux :
𝑯𝒄
𝑴𝒊𝒏(𝒂, 𝒃) ≥ 𝟐𝟎
𝑵𝒖 = 𝑺. 𝑷𝒖. 𝒏
Avec :
𝑺 = 𝟒, 𝟗𝟓𝒙𝟒, 𝟗 = 𝟐𝟒, 𝟐𝟓 𝒎²
𝑷𝒖 = 𝟐 𝑻/𝒎𝟐
𝑵 = 𝟐
Donc Nu charge verticale à ELU appliqué sur le poteau indiqué :
𝑵𝒖 = 𝟐𝟒, 𝟐𝟓 𝒙 𝟐 𝒙 𝟐 => 𝑵𝒖 = 𝟗𝟕 𝑻
On a :
𝑩𝒓 ≥ (𝒂 − 𝟎. 𝟎𝟐) ²
𝒂 ≥ √𝑩𝒓 + 𝟎. 𝟎𝟐
𝒂 ≥ √𝟎. 𝟎𝟔 + 𝟎. 𝟎𝟐
𝒂 ≥ 𝟎. 𝟐𝟔 𝒎
𝟏 𝒂 𝟏 𝟓𝟎
≤ ≤ 𝟒 => ≤ =𝟐≤𝟒
𝟒 𝒃 𝟒 𝟐𝟓
Voiles :
Selon l’article 7.3.1.4 du RPS 2011, l’épaisseur minimale du voile est fonction de la hauteur
nette ℎ𝑒 de l’étage et des conditions de rigidité des extrémités.
𝒉𝒆
• 𝒆𝒎𝒊𝒏 = (𝟏𝟓 𝒄𝒎 ; ) pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités ;
𝟐𝟎
𝒉𝒆
• 𝑒𝑚𝑖𝑛 = (15 𝑐𝑚 ; ) pour un voile rigidifié à une extrémité ;
𝟐𝟐
𝒉𝒆
• 𝑒𝑚𝑖𝑛 = (15 𝑐𝑚 ; ) pour un voile rigidifié à ses deux extrémités ;
𝟐𝟓
Pour notre cas tous les voiles sont non rigidifiés dans les deux extrémités,
𝒉𝒆
Donc on a 𝑒 𝑚𝑖𝑛 = (15 𝑐𝑚 ; ).
𝟐𝟎
Étude d’escalier :
Est composé d’une succession régulière de plans horizontaux consistant en des marches et des
paliers. Sa fonction principale est de desservir les différents niveaux qu’il relie, en toute
𝟓𝟖𝒄𝒎 ≤ 𝟐𝒉 + 𝒈 ≤ 𝟔𝟔𝒄𝒎
On prendra 2h+g = 64cm, et pour des raisons architecturales on prendra h=17cm et g=30cm,
soit
𝟓𝟖𝒄𝒎 ≤ 𝟐 × 𝟏𝟕 + 𝟑𝟎 ≤ 𝟔𝟔𝒄𝒎
𝑳 𝑳 𝑳 𝑳
≤ 𝒆𝒑 ≤ = => 𝒄𝒐𝒔𝜶 ≤ 𝒆𝒑 ≤ 𝒄𝒐𝒔𝜶
𝟑𝟎 𝟐𝟎 𝟑𝟎 𝟐𝟎
𝟐𝟒𝟎 𝟐𝟒𝟎
≤ 𝒆𝒑 ≤
(𝟑𝟎 × 𝟎. 𝟖𝟕) (𝟐𝟎 × 𝟎. 𝟖𝟕)
𝐸𝑣 𝑒𝑝 15
= = = 14.25𝑐𝑚,
𝑒𝑣 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑐𝑜𝑠0.87
On prend 𝐸𝑣 = 15𝑐𝑚
Détermination de l’échappée :
La norme indique que « L’échappée, mesurée sur la ligne de foulée, est d’au moins 1,90 m,
néanmoins la valeur de 2,10 est recommandée. » Cette norme n’indique pas si l’échappée se
mesure à la verticale ou bien par un rayon dont le centre se trouverait sur le nez de marche le
plus proche du bord de la trémie. En effet, lors de la descente, le corps est légèrement penché
en avant et l’échappée risque de se révéler un peu juste lorsqu’elle est mesurée à la verticale
Semelle :
𝒃×𝑵𝒔 𝑩×𝒂
𝑩 ≥√ 𝑨 = 𝑯 = 𝒔𝒖𝒑 ((𝑨 − 𝝈𝒔𝒐𝒍) /𝟒, (𝑩 − 𝝈𝒔𝒐𝒍) /𝟒) + 𝟎. 𝟎𝟓
𝒂 × 𝝈𝒔𝒐𝒍 𝒃
Donc :
𝟑𝟎×𝟎.𝟔𝟓
𝑩 ≥√ = 𝟏. 𝟓𝟔.
𝟑𝟎×𝟎.𝟐𝟓
𝟏.𝟔 ×𝟑𝟎
A= = 1.6.
𝟑𝟎
H = 0.4m
B=1.6m
Représentation sismique
Afin d'assurer un coefficient acceptable de sécurité des personnes pendant et après un tremblement
de terre, il est essentiel que l'ensemble du bâtiment et tous ses éléments structurels ne s'effondrent
pas ou n'endommagent pas la terre.
Bien entendu, chaque structure doit avoir une bonne rigidité, résistance et ductilité, suffisamment
pour résister aux contraintes sismiques. C'est-à-dire que dans les bâtiments sous la même
combinaison, les effets du vent et des tremblements de terre ne peuvent pas être considérés en
même temps.
Selon Hija 1422, le décret n ° 2-02-177 (22 février 2002) a approuvé et respecté les règlements de
construction « Séisme de 2000 ». Son objectif est de limiter les dommages pouvant être causés à la
vie et aux biens humains après un tremblement de terre.
Ainsi, il définit la méthode d'évaluation de l'action sismique sur les bâtiments à prendre en compte
lors du calcul de la structure, et décrit les normes de conception et les règlements techniques à
adopter pour soumettre ces bâtiments aux séismes.
Le règlement comprend toutes les mesures à considérer lors de l'étude de structure. Les principales
directions de traitement sont :
Selon la réglementation sismique de 2011, le Maroc compte 5 régions, qui sont liées à l'accélération
horizontale maximale du sol et à la vitesse horizontale maximale du sol. Par conséquent, il s'agit de
diviser le pays en plusieurs zones ayant la même activité sismique et de présenter
approximativement le même niveau de catastrophes sismiques avec une probabilité d'occurrence
donnée.
Le niveau de probabilité d'occurrence utilisé pour la carte de zone sismique définie sur RPS2011 est
exprimé comme la période égale à la durée de vie du bâtiment, soit 50 ans
Notre bâtiment à l'étude est situé dans la zone 2 pour atteindre la vitesse et l'accélération,
𝜐 = 0,10m/s
L'accélération maximale du sol est un paramètre qui caractérise le mouvement du sol provoqué par
les ondes sismiques, et il est lié à la vitesse du mouvement du sol lors d'un tremblement de terre. Ce
paramètre dépend de la force de la vibration, mais aussi des propriétés géologiques du sol
souterrain.
Cependant, la structure sismique est basée sur 5 éléments inséparables :
-Sélection du site
-Exécution de qualité
-Maintenance régulière
La force sismique horizontale agissant sur la qualité de la structure est représentée par la force de
cisaillement équivalente inférieure agissant dans la direction de calcul. Les résultats de la force
sismique au niveau de la fondation F doivent être répartis sur toute la hauteur de la structure. La
𝛖.𝐒.𝐃.𝐈.𝐖
F=
𝐊
Avec :
Coefficient de site S ;
I coefficient d’importance ;
Norme utilisée :
RPS 2011
Règlement de Construction Parasismique (version révisée 2011)
Méthode de calcul :
Analyse modale spectrale (RPS 2011, 6.4.3)
CYPE est un éditeur de logiciels d’envergure internationale de plus de 35 ans d’expérience dans
le domaine de l’Architecture et de
l’Ingénierie de la Construction. Conciliant
initialement le métier de bureau d’étude
et d’éditeur de logiciels, CYPE a
développé son expertise dans la pratique
du calcul pour l’ingénierie de la
construction, avec plus de 6500 projets et
30 millions de mètres carrés de structures
calculées. L’expérience dans la
conception de projets de construction
assure ainsi un développement pertinent
des logiciels, tant du point de vue des
fonctionnalités que de la qualité des
résultats. Basée à Rennes en Bretagne,
l’équipe de CYPE France assure le conseil,
l’assistance technique et la formation des
utilisateurs français, leur garantissant un
niveau de service et une réactivité
optimale pour leurs projets. Grâce à la
collaboration avec les constructeurs, les
organismes de contrôle technique et
les bureaux d’études les plus
importants, et aux suggestions des
utilisateurs des programmes, cela assure
une veille technique et réglementaire
des nouvelles méthodes de travail afin
d’actualiser les produits de manière
régulière et effective.
Utilisation du logiciel :
Modélisation :
Calcul de structures :
La durabilité, la stabilité et la sécurité des constructions dépendent d’une conception rigoureuse des
structures. CYPE est spécialisé depuis plus de 30 ans dans ce domaine de par son activité initiale de
bureau d’études spécialisé dans le calcul structurel d’ouvrages de grande hauteur.
L’intégration de CYPECAD dans le flux de travail Open BIM permet aux bureaux d’études
d’accéder au travail collaboratif Open BIM avec l’architecte et les autres disciplines, en toute
autonomie et sans besoin de disposer d’autres logiciels architecturaux BIM.
Caractérisation de l'emplacement :
Système structural :
Directions d'analyse :
Spectre de calcul :
SD 0
Où D est le facteur d'amplification dynamique :
ZD
ZD 0
0
Da
ae
La valeur maximale des ordonnées spectrales est 0.360 g.
a
RPS 2011 (6.4.3 et 6.2.1.3)
a
Paramètres nécessaires pour la définition du spectre :
=(
: Pourcentage d’amortissement (RPS 2011, 5.2.3.3) : 5.00 %
Coefficients de participation
Est représenté l'intervalle de périodes compris dans les modes étudiés, avec indication des modes
dans lesquels plus de 30% de la masse est déplacée :
c.d.m. c.d.r. eX eY
Niveau
(m) (m) (m) (m)
ETAGE 1 (-4.86, 13.42) (-1.16, 13.05) -3.69 0.37
RDC (-6.37, 22.51) (-1.21, 13.27) -5.15 9.24
Tableau 8-CDM/CDR/excentricité
VX Vd,X
Hypothèse sismique (X) Hypothèse modale
(kN) (kN)
Mode 1 8.530
Mode 2 213.527
Mode 3 10.318
Séisme X1 Mode 4 1099.187 1122.289
Mode 5 0.920
Mode 6 2.110
Mode 7 0.390
Tableau 9-Cisaillement X
VY Vd,Y
Hypothèse sismique (Y) Hypothèse modale
(kN) (kN)
Mode 1 337.199
Mode 2 0.103
Mode 3 759.616
Séisme Y1 Mode 4 1.450 876.777
Mode 5 149.890
Mode 6 34.350
Mode 7 117.935
Tableau 10-Cisaillement Y
VS,Y: Effort tranchant sismique dans la base (Y) (RPS 2011, 6.2.1.3) VS,Y : 1394.639 kN
VTs,y ==
Sd,Y(Ta): Accélération spectrale horizontale de conception (Y) Sd,Y(Ta) : 0.097 g
Ta,Y: Période fondamentale approximative (Y) (RPS 2011, 6.3) Ta,Y : 0.31 s
a
wi
Niveau
(kN)
W=
ETAGE 1 6047.149
RDC 8374.839
W=wi 14421.988
Tableau 11-Calcul de l'action sismique
La valeur maximale de l'effort tranchant par étage pour une hypothèse sismique donnée est obtenue
en utilisant la Combinaison Quadratique Complexe (CQC) des efforts tranchants modaux
correspondants.
Les valeurs affichées dans les tableaux suivants ne sont pas ajustées avec le facteur de modification
calculé au paragraphe 'Correction pour cisaillement de base'.
Hypothèse sismique : Séisme X1
QX Feq,X QY Feq,Y
Niveau
(kN) (kN) (kN) (kN)
ETAGE 1 749.455 749.455 88.586 88.586
RDC 1122.289 412.027 125.572 44.695
Tableau 12-Hypothèse 1
QX Feq,X QY Feq,Y
Niveau
(kN) (kN) (kN) (kN)
ETAGE 1 82.288 82.288 594.198 594.198
RDC 115.848 36.703 876.777 388.194
Tableau 13-Hypothèse 2
Force (kN)
Hypothèse sismique : Séisme Y1
Fx
Fy
Force (kN)
%QX %QY
Niveau
Poteaux Murs Poteaux Murs
ETAGE 1 3.47 96.53 8.37 91.63
RDC 16.70 83.30 11.27 88.73
Tableau 14-Effort tranchant X
%QX %QY
Niveau
Poteaux Murs Poteaux Murs
ETAGE 1 11.52 88.48 7.33 92.67
RDC 11.79 88.21 16.01 83.99
Tableau 15-Effort tranchant Y
%QX %QY
Hypothèse sismique
Poteaux Murs Poteaux Murs
Séisme X1 16.70 83.30 11.27 88.73
Séisme Y1 11.79 88.21 16.01 83.99
Tableau 16-Effort tranchant X et Y
Parmi les catastrophes naturelles qui affectent la surface de la terre, les tremblements de
terre sont les plus destructeurs dans les zones urbanisées. Face à ce risque et à des risques
imprévus, il est nécessaire de prendre des mesures de précaution et de construire des
structures capables de résister à ce phénomène pour assurer au moins une protection
acceptable de la vie humaine. L'apparition de la structure sismique. Ce dernier est
généralement basé sur des études dynamiques de la structure d'agitation.
En effet, la recherche dynamique est l'étude du mouvement et de ses causes, c'est-à-dire
l'étude du comportement structurel causé par le mouvement provoqué par le vent ou un
tremblement de terre. Par conséquent, les principaux objectifs de la construction
antisismique sont :
Comprendre l'interaction entre les bâtiments ou d'autres infrastructures de génie civil et le sol
et prévoir les conséquences des tremblements de terre
-La force statique équivalente est donnée par une expression standard, qui est
quantitativement liée aux paramètres du mouvement du sol, aux caractéristiques physiques et
dynamiques du bâtiment et à son objectif principal. Il agit sur le bas du bâtiment et suppose
une répartition en hauteur de son bas (de zéro vers le haut).
-La structure soumise à ces efforts statiques équivalents est ensuite réduite au calcul de l'appui
par les méthodes conventionnelles de calcul de structure.
-Le dimensionnement des éléments structuraux est ensuite effectué en utilisant les règlements de
béton armé ou de construction métallique en vigueur
Utilisation :
La méthode statique équivalente adoptée par ce règlement est requise dans les conditions
suivantes :
Poteau :
Poteau P19 :
Données du poteau
Géométrie
Dimensions : 30x35 cm
Tronçon : 3.700/6.700 m
Hauteur libre : 2.50 m
Enrobage géométrique : 3.0 cm
Diamètre du plus gros granulat : 15 mm
Matériaux Longueur de flambement
Béton : B25 Plan ZX : 3.00 m
Acier : Fe E500 Plan ZY : 3.00 m
Armature longitudinale Armature transversale
Coin : 4HA12 Armatures transversales : 1étHA6
Face Y : 2HA10 Espacement : 6 - 12 cm
Ratio : 0.58 %
Tableau 17-Récapitulatif Poteau
Armature longitudinale :
Entre deux armatures voisines la distance libre doit être au moins égale,
dans toutes les directions à emin (Article A.7.2,5):
122 mm 23 mm
Où:
emin: Valeur maximale de e1, e2. emin : 23 mm
e1 : 12 mm
e2 : 23 mm
Avec:
Ømax: Diamètre de la barre comprimée la plus épaisse. Ømax : 12 mm
cg: Dimension du plus gros granulat. cg : 15 mm
216 mm 400 mm
Où:
e1 : 400 mm
e2 : 400 mm
Avec:
bmin: Dimension minimale de la section. bmin : 300.00 mm
Armatures transversales :
Entre deux armatures voisines la distance libre doit être au moins égale,
dans toutes les directions à emin (Article A.7.2,5):
60 mm 23 mm
Où:
emin: Valeur maximale de e1, e2. emin : 23 mm
e1 : 6 mm
e2 : 23 mm
Avec:
Ømax: Diamètre de la barre la plus épaisse de l'armature
transversale. Ømax : 6 mm
cg: Dimension du plus gros granulat. cg : 15 mm
Les armatures transversales sont disposées en cours successifs plans et
normaux à l'axe longitudinal de la pièce. Leur espacement est au plus
égal à emax (Article A.8.1,3):
60 mm 150 mm
Où:
emax: Valeur minimale de e1, e2, e3. emax : 150 mm
e1 : 150 mm
e2 : 400 mm
e3 : 400 mm
Avec:
Ømin: Diamètre de la barre comprimée la plus mince. Ømin : 10 mm
bmin: Dimension minimale de la section. bmin : 300.00 mm
Le diamètre des armatures transversales est au moins égal à la valeur
normalisée la plus proche du tiers du diamètre des armatures
longitudinales qu'elles maintiennent (Article A.8.1,3):
Où:
Ømax: Diamètre de la barre comprimée la plus épaisse. Ømax : 12 mm
Où:
u: Périmètre total de la section transversale. u: 1300.00 mm
La section d'armatures longitudinales est au moins égale à 0.2 % de
la section totale de béton comprimé (Article A.8.1,2):
Où:
As: Section d'armature longitudinale. As : 6.09 cm²
Ac: Surface totale de la section de béton. Ac : 1050.00 cm²
Où:
As: Section d'armature longitudinale. As : 6.09 cm²
Ac: Surface totale de la section de béton. Ac : 1050.00 cm²
: 0.050
Où:
u: Contrainte tangentielle de calcul. u,x : 0.07 MPa
u,y : 0.15 MPa
: 0.240
Où:
u: Contrainte tangentielle de calcul. u,x : 0.07 MPa
u,y : 0.15 MPa
Avec:
Vu: Effort tranchant effectif de calcul. Vu,x : 5.89 kN
Vu,y : 11.62 kN
b0: Largeur de l'âme. b0,x : 300.00 mm
b0,y : 350.00 mm
d: Hauteur utile de la section. dx : 258.26 mm
dy : 253.49 mm
t,max: Contrainte tangentielle d'épuisement par traction dans
l'âme. t,max : 0.69 MPa
Les efforts sollicitants de calcul les plus défavorables se produisent à '4.15
m', pour la combinaison d'hypothèses "1.35·PP+1.35·G+1.5·Qa".
Où:
fc28: Résistance caractéristique à la compression du béton. fc28 : 25.00 MPa
b: Coefficient partiel de sécurité pour le béton. b : 1.50
Où:
fc28: Résistance caractéristique à la compression du béton. fc28 : 25.00 MPa
b: Coefficient partiel de sécurité pour le béton. b : 1.50
Où:
o : 0.69 MPa
Avec:
ft28: Résistance caractéristique à la traction du béton. ft28 : 2.10 MPa
k: 1.099
Où:
Avec:
Nu,c: Effort normal de compression de calcul. Nu,c : 86.21 kN
Ac: Surface totale de la section de béton. Ac : 1050.00 cm²
fc28: Résistance caractéristique à la compression du
béton. fc28 : 25.00 MPa
Où:
Avec:
ft28: Résistance caractéristique à la traction du béton. ft28 : 2.10 MPa
k: 1.099
Où:
Avec:
Nu,c: Effort normal de compression de calcul. Nu,c : 86.21 kN
Ac: Surface totale de la section de béton. Ac : 1050.00 cm²
fc28: Résistance caractéristique à la compression du
béton. fc28 : 25.00 MPa
: 0.030
Où:
u: Contrainte tangentielle de calcul. u,x : 0.03 MPa
u,y : 0.13 MPa
Avec:
Vu: Effort tranchant effectif de calcul. Vu,x : 2.70 kN
Vu,y : 9.71 kN
b0: Largeur de l'âme. b0,x : 300.00 mm
b0,y : 350.00 mm
d: Hauteur utile de la section. dx : 258.26 mm
dy : 253.49 mm
c,max: Contrainte tangentielle d'épuisement par compression
oblique dans l'âme. c,max : 4.35 MPa
: 0.195
Avec:
Vu: Effort tranchant effectif de calcul. Vu,x : 2.70 kN
Vu,y : 9.71 kN
b0: Largeur de l'âme. b0,x : 300.00 mm
b0,y : 350.00 mm
d: Hauteur utile de la section. dx : 258.26 mm
dy : 253.49 mm
t,max: Contrainte tangentielle d'épuisement par traction dans
l'âme. t,max : 0.67 MPa
Les efforts sollicitants de calcul les plus défavorables se produisent à '4.15
m', pour la combinaison d'hypothèses "PP+G+0.65·Qa+0.3·SX+SY".
Où:
fc28: Résistance caractéristique à la compression du béton. fc28 : 25.00 MPa
b: Coefficient partiel de sécurité pour le béton. b : 1.15
Où:
fc28: Résistance caractéristique à la compression du béton. fc28 : 25.00 MPa
b: Coefficient partiel de sécurité pour le béton. b : 1.15
Où:
o : 0.67 MPa
Avec:
ft28: Résistance caractéristique à la traction du béton. ft28 : 2.10 MPa
k: 1.066
Où:
Avec:
Nu,c: Effort normal de compression de calcul. Nu,c : 57.46 kN
Ac: Surface totale de la section de béton. Ac : 1050.00 cm²
fc28: Résistance caractéristique à la compression du
béton. fc28 : 25.00 MPa
Où:
o : 0.67 MPa
Avec:
ft28: Résistance caractéristique à la traction du béton. ft28 : 2.10 MPa
k: 1.066
Où:
Avec:
Nu,c: Effort normal de compression de calcul. Nu,c : 57.46 kN
Ac: Surface totale de la section de béton. Ac : 1050.00 cm²
fc28: Résistance caractéristique à la compression du
béton. fc28 : 25.00 MPa
: 0.272
: 0.333
86.21 kN 1404.52 kN
Figure 19-État limite d'épuisement face aux sollicitations normales (non sismiques)
Où:
Avec:
ee: Excentricité du premier ordre. Elle se calcule en ee,x : 85.55 mm
prenant en compte l'excentricité minimale ea selon
l'article Article A.4.3.5. ee,y : -195.26 mm
Dans ce cas, les excentricités e0,x et e0,y sont
supérieures à la minimale.
Où:
Sur l'axe x:
ea : 20.00 mm
eu : -195.26 mm
Où:
MuG: Moment de calcul du
premier ordre. MuG : -16.83 kN·m
Nu: Effort normal de calcul. Nu : 86.21 kN
Sur l'axe y:
ea : 20.00 mm
eu : 85.55 mm
Où:
8.57 15.00
Où:
lf: Longueur de flambement lf : 3.000 m
h: Hauteur de la section dans le plan de flexion
considéré. h : 350.00 mm
(lf/h)max : 15.00
Nu : 86.21 kN
Mu : -18.85 kN·m
Où:
et : -218.71 mm
Avec:
e1: Excentricité (dite du premier ordre) de la résultante
des contraintes normales, y compris l'excentricité
additionnelle ea (Article A.4.3.5). e1 : -195.26 mm
Où:
lf: Longueur de flambement lf : 3.000 m
h: Hauteur de la section dans le plan de
flexion considéré. h : 350.00 mm
: Le rapport du moment du premier ordre, dû
aux charges permanentes et quasi
permanentes, au moment total du premier
ordre, ces moments étant pris avant
application des coefficients définis en Article
A.3.3. Le coefficient est compris entre 0 et 1. : 0.52
: Le rapport de la déformation finale due au
fluage, à la déformation instantanée sous la
charge considérée; ce rapport est
généralement pris égal à 2. : 2.0
Sur l'axe y:
Les effets de second ordre peuvent être calculés selon l'article
A.4.3.5, car est vérifié:
10.00 15.00
Où:
lf: Longueur de flambement lf : 3.000 m
h: Hauteur de la section dans le plan de flexion
considéré. h : 300.00 mm
(lf/h)max : 15.00
Nu : 86.21 kN
Mu : 9.81 kN·m
Où :
et : 113.79 mm
Avec :
e1: Excentricité (dite du premier ordre) de la résultante
des contraintes normales, y compris l'excentricité
additionnelle ea (Article A.4.3.5). e1 : 85.55 mm
e2: Excentricité due aux effets du second ordre, liés à la
déformation de la structure (Article A.4.3.5). e2 : 28.25 mm
L'effort normal agissant ultime Nu d'un poteau doit être au plus égal à
la valeur suivante (Article B.8.4.1):
Nu,lim : 1404.52 kN
Avec:
fc28: Résistance caractéristique à la compression du béton. fc28 : 25.00 MPa
: Facteur prenant en compte la fatigue du béton lorsque
celui-ci est soumis à des niveaux élevés de compression du
fait de charges à long terme. : 1
b: Coefficient partiel de sécurité pour le béton. b : 1.50
(d) Le diagramme de calcul des aciers se déduit de celui de l'article
Article A.2.2.2.
Avec:
fe: Résistance caractéristique de l'acier. fe : 500.00 MPa
s: Coefficient partiel de sécurité pour l'acier. s : 1.15
Équilibre de la section pour les efforts d'épuisement, calculés avec les mêmes
excentricités que les efforts de calcul les plus défavorables :
Coord. X Coord. Y s
Barre Désignation ε
(mm) (mm) (MPa)
1 HA12 -108.00 133.00 -434.78 -0.004260
2 HA12 108.00 133.00 -384.61 -0.001923
3 HA10 109.00 0.00 +45.16 +0.000226
4 HA12 108.00 -133.00 +434.78 +0.002353
5 HA12 -108.00 -133.00 +3.29 +0.000016
6 HA10 -109.00 0.00 -426.48 -0.002132
Tableau 18-Désignation Barres
Nr : 258.78 kN
Où:
Cc: Résultante des compressions dans le béton. Cc : 331.85 kN
Cs: Résultante des compressions dans l'acier. Cs : 53.09 kN
T: Résultante des tractions dans l'acier. T : 126.17 kN
ecc: Excentricité de la résultante des compressions dans le béton dans ecc,x : 58.84 mm
la direction des axes X et Y. ecc,y : -113.55 mm
ecs: Excentricité de la résultante des compressions dans l'acier dans la ecs,x : 106.55 mm
direction des axes X et Y. ecs,y : -124.11 mm
eT: Excentricité de la résultante des tractions dans l'acier dans la eT,x : -33.80 mm
direction des axes X et Y. eT,y : 97.69 mm
cmax: Déformation de la fibre la plus comprimée du béton. cmax : 0.0035
smax: Déformation de la barre d'acier la plus tendue. smax : 0.0043
cmax: Contrainte de la fibre la plus comprimée du béton. cmax : 14.17 MPa
smax: Contrainte de la barre en acier la plus tendue. smax : 434.78 MPa
Équilibre de la section pour les efforts sollicitant de calcul les plus défavorables :
Coord. X Coord. Y s
Barre Désignation ε
(mm) (mm) (MPa)
1 HA12 -108.00 133.00 -174.26 -0.000871
2 HA12 108.00 133.00 -85.32 -0.000427
3 HA10 109.00 0.00 +5.92 +0.000030
4 HA12 108.00 -133.00 +96.33 +0.000482
5 HA12 -108.00 -133.00 +7.39 +0.000037
6 HA10 -109.00 0.00 -83.84 -0.000419
Tableau 20-Désignation Barres 2
Nu : 86.21 kN
Où:
Cc: Résultante des compressions dans le béton. Cc : 109.96 kN
Cs: Résultante des compressions dans l'acier. Cs : 12.20 kN
T: Résultante des tractions dans l'acier. T : 35.94 kN
ecc: Excentricité de la résultante des compressions dans le béton dans ecc,x : 62.47 mm
la direction des axes X et Y. ecc,y : -121.77 mm
ecs: Excentricité de la résultante des compressions dans l'acier dans la ecs,x : 93.23 mm
direction des axes X et Y. ecs,y : -127.93 mm
eT: Excentricité de la résultante des tractions dans l'acier dans la eT,x : -50.19 mm
direction des axes X et Y. eT,y : 108.63 mm
cmax: Déformation de la fibre la plus comprimée du béton. cmax : 0.0007
smax: Déformation de la barre d'acier la plus tendue. smax : 0.0009
cmax: Contrainte de la fibre la plus comprimée du béton. cmax : 8.29 MPa
smax: Contrainte de la barre en acier la plus tendue. smax : 174.26 MPa
: 0.202
58.00 kN 1404.52 kN
Où:
Avec:
ee,x : 94.35 mm
Où:
Sur l'axe x:
ea : 20.00 mm
eu : -212.64 mm
Où:
MuG: Moment de calcul du
premier ordre. MuG : -12.33 kN·m
Nu: Effort normal de calcul. Nu : 58.00 kN
Sur l'axe y:
ea : 20.00 mm
eu : 94.35 mm
Où:
MuG: Moment de calcul du
premier ordre. MuG : 5.47 kN·m
Nu: Effort normal de calcul. Nu : 58.00 kN
8.57 15.00
Où:
(lf/h)max : 15.00
Nu : 58.00 kN
Mu : -13.65 kN·m
Où:
et : -235.39 mm
Avec:
e1: Excentricité (dite du premier ordre) de la
résultante des contraintes normales, y compris
l'excentricité additionnelle ea (Article A.4.3.5). e1 : -212.64 mm
e2: Excentricité due aux effets du second ordre, liés à
la déformation de la structure (Article A.4.3.5). e2 : -22.76 mm
Où:
lf: Longueur de flambement lf : 3.000 m
h: Hauteur de la section dans le plan de
flexion considéré. h : 350.00 mm
: Le rapport du moment du premier ordre,
dû aux charges permanentes et quasi
permanentes, au moment total du premier
ordre, ces moments étant pris avant
application des coefficients définis en
Article A.3.3. Le coefficient est compris
entre 0 et 1. : 0.48
: Le rapport de la déformation finale due au
fluage, à la déformation instantanée sous la
charge considérée; ce rapport est
généralement pris égal à 2. : 2.0
Sur l'axe y:
Les effets de second ordre peuvent être calculés selon l'article
A.4.3.5, car est vérifié:
10.00 15.00
Où:
lf: Longueur de flambement lf : 3.000 m
(lf/h)max : 15.00
Nu : 58.00 kN
Mu : 6.79 kN·m
Où:
et : 117.02 mm
Avec:
e1: Excentricité (dite du premier ordre) de la
résultante des contraintes normales, y compris
l'excentricité additionnelle ea (Article A.4.3.5). e1 : 94.35 mm
e2: Excentricité due aux effets du second ordre, liés à
la déformation de la structure (Article A.4.3.5). e2 : 22.67 mm
Où:
lf: Longueur de flambement lf : 3.000 m
h: Hauteur de la section dans le plan de
flexion considéré. h: 300.00 mm
: Le rapport du moment du premier ordre,
dû aux charges permanentes et quasi
permanentes, au moment total du premier
ordre, ces moments étant pris avant
application des coefficients définis en
Article A.3.3. Le coefficient est compris
entre 0 et 1. : 0.26
: Le rapport de la déformation finale due au
fluage, à la déformation instantanée sous la
charge considérée ; ce rapport est
généralement pris égal à 2. : 2.0
Dans cette zone, les vérifications de conception par capacité ne sont pas applicables.
Données de la poutre
Géométrie
Dimensions : 25x50
Portée : 4.6 m
Enrobage géométrique 3.0
:
supérieur cm
Enrobage géométrique 3.0
:
inférieur cm
3.0
Enrobage géométrique latéral :
cm
Matériaux
Béton : B25
Armature longitudinale : Fe E500
Armature transversale : Fe E500
Tableau 23-Récapitulatif Poutre
Active
(Caractéristique)
Poutre État
fA,max fA,lim
fA,lim= Min.(L/500, L/1000+5.00)
fA,max: 0.74 mm
P19 - P5 VÉRIFIÉE
fA,lim: 9.27 mm
Tableau 25-Caractéristiques Poutre
CONTRÔLES DE RÉSISTANCE
P19 - P5
Armature longitudinale :
Entre deux armatures voisines la distance libre doit être au moins égale,
dans toutes les directions à emin (Article A.7.2,5):
23 mm 23 mm
Où:
emin: Valeur maximale de e1, e2. emin : 23 mm
e2 : 23 mm
Avec:
Ømax: Diamètre de la barre comprimée la plus épaisse. Ømax : 12 mm
cg: Dimension du plus gros granulat. cg : 15 mm
12 mm 30 mm
Où:
b0: Largeur de l'âme. b0 : 300.00 mm
Armatures transversales :
Entre deux armatures voisines la distance libre doit être au moins égale,
dans toutes les directions à emin (Article A.7.2,5):
80 mm 23 mm
Où:
emin: Valeur maximale de e1, e2.
emin : 23 mm
e1 : 6 mm
e2 : 23 mm
Avec:
Ømax: Diamètre de la barre la plus épaisse de l'armature
transversale. Ømax : 6 mm
cg: Dimension du plus gros granulat. cg : 15 mm
Les armatures transversales sont disposées en cours successifs plans et
normaux à l'axe longitudinal de la pièce. Leur espacement est au plus
égal à emax (Article A.8.1,3):
80 mm 150 mm
Où:
emax: Valeur minimale de e1, e2, e3. emax : 150 mm
e1 : 150 mm
e2 : 400 mm
Avec:
Ømin: Diamètre de la barre comprimée la plus mince. Ømin : 10 mm
bmin: Dimension minimale de la section. bmin : 250.00 mm
Où:
Ac: Surface totale de la section de béton. Ac : 1250.00 cm²
Où:
Ac: Surface totale de la section de béton. Ac : 1250.00 cm²
Avec:
W1: Module résistant de la section en béton. W1 : 10416.67 cm³
z: Bras mécanique. z : 412.20 mm
Où:
fc28: Résistance caractéristique à la
compression du béton. fc28 : 25.00 MPa
fe: Limite élastique de l'acier. fe : 434.78 MPa
Où:
Avec:
W1: Module résistant de la section en béton. W1 : 10416.67 cm³
z: Bras mécanique. z : 402.66 mm
Où:
fc28: Résistance caractéristique à la
compression du béton. fc28 : 25.00 MPa
fe: Limite élastique de l'acier. fe : 434.78 MPa
: 0.036
Où:
u,y: Contrainte tangentielle de calcul. u,y : 0.12 MPa
Avec:
Vu,y: Effort tranchant effectif de calcul. Vu,y : 13.71 kN
b0,x: Largeur de l'âme. b0,x : 250.00 mm
dy: Hauteur utile de la section. dy : 458.00 mm
c,max,y: Contrainte tangentielle d'épuisement par
compression oblique dans l'âme. c,max,y : 3.33 MPa
: 0.081
Avec:
Vu,y: Effort tranchant effectif de calcul. Vu,y : 13.71 kN
b0,x: Largeur de l'âme. b0,x : 250.00 mm
dy: Hauteur utile de la section. dy : 458.00 mm
t,max,y: Contrainte tangentielle d'épuisement par traction
dans l'âme.
t,max,y : 1.48 MPa
Les efforts sollicitants de calcul les plus défavorables se produisent à
'4.407 m', pour la combinaison d'hypothèses
"1.35·PP+1.35·G+1.5·Qa".
Effort tranchant d'épuisement par compression oblique dans
l'âme.
L'effort tranchant d'épuisement par compression oblique de l'âme est
déduit de l'expression suivante:
Cisaillement dans la direction Y:
La contrainte tangentielle d'épuisement par compression oblique
de l'âme est déduite de l'expression suivante (Article A.5.1.1):
Où:
fc28: Résistance caractéristique à la compression du
béton. fc28 : 25.00 MPa
b: Coefficient partiel de sécurité pour le béton. b : 1.50
Où:
o : 0.63 MPa
t : 0.85 MPa
Avec:
t : 0.0028
Où:
At: Aire des armatures de renfort au cisaillement. At : 0.57 cm²
b0: Largeur de l'âme. b0 : 250.00 mm
st: Espacement entre les cadres. st : 80 mm
fe: Résistance caractéristique de l'acier. fe : 500.00 MPa
s: Coefficient partiel de sécurité pour l'acier. s : 1.50
: Angle des cadres avec l'axe de la pièce. : 90.0 degrés
80 mm 400 mm
Où:
st,max: Valeur minimale de s1, s2. st,max : 400 mm
s1 : 412 mm
s2 : 400 mm
Avec:
d: Hauteur utile de la section. d: 458.00 mm
: 0.021
Où:
u,y: Contrainte tangentielle de calcul. u,y : 0.09 MPa
Avec:
Vu,y: Effort tranchant effectif de calcul. Vu,y : 10.64 kN
b0,x: Largeur de l'âme. b0,x : 250.00 mm
dy: Hauteur utile de la section. dy : 458.00 mm
c,max,y: Contrainte tangentielle d'épuisement par
compression oblique dans l'âme. c,max,y : 4.35 MPa
: 0.054
Où:
u,y: Contrainte tangentielle de calcul. u,y : 0.09 MPa
Avec:
Vu,y: Effort tranchant effectif de calcul. Vu,y : 10.64 kN
b0,x: Largeur de l'âme. b0,x : 250.00 mm
dy: Hauteur utile de la section. dy : 458.00 mm
t,max,y: Contrainte tangentielle d'épuisement par
traction dans l'âme. t,max,y : 1.74 MPa
Les efforts sollicitants de calcul les plus défavorables se
produisent à '4.407 m', pour la combinaison d'hypothèses
"PP+G+0.65·Qa+0.3·SX+SY".
o : 0.63 MPa
Avec:
ft28: Résistance caractéristique à la traction du
béton.
k: 1.000
t : 1.11 MPa
Avec:
t : 0.0028
Où:
At: Aire des armatures de renfort au
cisaillement. At : 0.57 cm²
b0: Largeur de l'âme. b0 : 250.00 mm
st: Espacement entre les cadres. st : 80 mm
Où:
At: Aire des armatures de renfort au cisaillement. At : 0.57 cm²
fe: Résistance caractéristique de l'acier. fe : 500.00 MPa
b0: Largeur de l'âme. b0 : 250.00 mm
st: Espacement entre les cadres. st : 80 mm
6 mm 14.3 mm
Où:
h: Hauteur de la section. h: 500.00 mm
Voile :
Voile M5 :
Hypothèses de calcul :
• H(Rdc) = 3.5m.
• Le diamètre des barres utilisées ne doit pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du mur.
Sachant que la longueur du voile doit être supérieur ou égale à nombre de fois son épaisseur et que
son épaisseur d’un minimum de 10cm.
𝐋𝐟 = 𝟎. 𝟖𝟓 𝐱 𝐋.
Pour H = 3.5m, la longueur de flambement est égale à Lf = 2.975m.
Selon le DTU 23.1 l’élancement mécanique d’un voile ne doit pas dépasser 60 sachants que
(𝐋𝐟 × √ 𝟏𝟐)
𝛌 =
𝐞
Ainsi le ferraillage d’un voile peut se calculer de la même manière qu’un poteau de section 20 x 1
mètre linéaire.
Les voiles seront donc calculés dans les deux directions horizontale et aussi verticale, à la flexion
composée sous un effort normal de compression F et un moment de flexion M.
Av 99.75 29HA10 15
Voile escalier
20cm Ah 24.93 14HA8 20
Semelle isolée :
Semelle P28 :
Rappelons que dans le chapitre indiqué ci-dessus nous avons redimensionner une semelle isolé ayant
un poteau centré ( a = 30 x b = 30)
o B = 160 cm
o A = 160 cm
o H = 40cm
Moment suivant x et y :
Moment suivant X
𝟏. 𝟒 𝑵𝒔 × (𝑩 − 𝟎. 𝟕 𝒃 )²
𝑴𝒙 =
𝟖𝑩
Moment réduit :
𝑴𝒙
𝝁𝒙 =
𝑩 × 𝒇𝒄𝒅 × 𝒅²
𝐹𝑐28 25
𝐹𝑐𝑑 = = = > 𝐹𝑐𝑑 = 16.67 𝑀𝑝𝑎.
1.5 1.5
Et donc :
𝟎. 𝟏𝟒
𝝁𝒙 =
𝟏. 𝟔 × 𝟏𝟔. 𝟔𝟕 × 𝟎. 𝟑𝟐𝟓𝟐
= > 𝜇𝑥 = 0.05 < 𝜇 = 0.371
Moment suivant y
Sachant que A = B, le moment suivant Y sera similaire que celui suivant X, ainsi les vérifications ne
seront nécessaires qu’a une seule direction.
Rappelons que dans le cas où la hauteur de la semelle ne dépasse pas 50cm, les aciers supérieurs ne
sont pas nécessaires
𝑴
𝑨𝒔𝒙 = 𝑨𝒔𝒚 =
(𝒅 × 𝒇𝒚𝒅 × (𝟏 − 𝟎. 𝟒 × 𝜶𝒙) × 𝟏𝟎𝟎𝟎²)
Avec :
On optera pour une section d’acier équivalente à As = 1131mm² relative à 10HA12 avec un
espacement de 15cm.
Vérification du poinçonnement :
Rappelons que Qu à l’ELU en tête du poteau est de Qu = 72,51 MN.
𝐐𝐮 ≤ 𝐏
Sachant que :
Les longrines :
Longrine LL.5 :
Une longrine est un élément de liaison structurelle en forme de poutre, orienté horizontalement, et
peut résister à beaucoup d'efforts mécaniques.
Ces dernières sont des poutres en béton armé, dont la taille est déterminée par la baisse de charge
et renforcées d'acier lourd car elles absorbent la charge des éléments porteurs. Par conséquent,
l'acier longitudinal est placé dans la zone inférieure pour lui permettre de résister aux efforts de
traction. De plus, des barres d'acier transversales sont ajoutées pour augmenter sa résistance afin
d'éviter les fissures (phénomènes de cisaillement) qui peuvent provoquer des fissures.
Selon RPS2000 V2011, les points d'appui de chaque bloc de construction doivent être reliés par un
réseau de fermes bidimensionnelles ou tout autre système équivalent qui tend à s'opposer à son
déplacement relatif sur le plan horizontal
• B = 25cm
• H = 40cm
Ferraillage de la longrine :
Les longrines doivent être calculées pour résister à la traction sous l’action d’une force équivalente :
𝑵𝒖
𝑭 = ≥ 𝟐𝟎 𝑲𝑵
𝜶
Avec
o La section d’acier :
𝑵𝒖
𝑨𝒔 =
𝝈𝒔
1165
Donc 𝐴𝑠 = 350
= > 𝐴𝑠 = 3.32 𝑐𝑚².
𝟐
𝝈𝒂 = 𝒎𝒊𝒏( 𝑭𝒆 ; 𝟏𝟓𝟎 𝜼)
𝟑
Sachant que 𝜂 = 1.6 ; Fe = 500Mpa, on aura donc
𝟐
𝛔𝐚 = 𝐦𝐢𝐧( × 𝟓𝟎𝟎 ; 𝟏𝟓𝟎 × 𝟏. 𝟔)
𝟑
On prend alors 𝜎𝑎 = 240 Mpa
On opte alors pour le ferraillage de la longrine pour 3HA20 comme acier supérieurs ainsi que 3HA20
comme acier inférieurs.
Approche énergétique
performancielle et étude de prix
Figure 23:binayate
-Maitre ouvrage
-Signataire
-Ouvrage
La mise en place et l'application du règlement thermique de construction au Maroc passent par deux
grandes étapes.
La première est l'étape Architect-Thermicien durant laquelle une proche collaboration entre architecte
et ingénieur thermicien est maintenue afin de trouver la meilleure solution architecturale et technique
pour l'ouvrage. Cette solution devra entre autres respecter au maximum la vision de l'architecte et
satisfaire les exigences du règlement thermique de construction qui entrera en application le 6
novembre 2015.
Après avoir fixé les solutions techniques et architecturale pendant la première étape, l'ensemble des
intervenants passent à la deuxième étape où ils sont invités à produire des documents techniques et
administratives pour la constitution du dossier de l'ouvrage. Parmi ces documents on trouve la fiche
technique des performances thermiques du bâtiment qui sera traitée en détail dans le présent article.
Approche Prescriptive :
L'étude thermique d'un bâtiment commence par une analyse architecturale qui conditionnera le
choix et la méthode du calcul. Le thermicien commence par le calcul du coefficient TGBV: Le taux
général des baies vitrées, comme son nom l'indique le TGBV des espaces climatisés (chauffés et/ou
Si la valeur de TGBV est inférieure ou égale à 45%, l'étude thermique peut se faire en adoptant
l'approche prescriptive, qui exprime les spécifications thermiques des éléments de constructions
(Tableau 2 pour les bâtiments à usage habitation et tableau 4 pour les bâtiments tertiaires) en
fonction des zones climatiques (tableau 1 pour les bâtiments à usage habitation et tableau 3 pour les
bâtiments tertiaires).
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 100
Tableau 28-Coefficient de transmission thermique
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 101
Tableau 30-Exigences limites réglementaires
Après avoir déterminé l'ensemble des coefficients de transfert et des résistances thermique des
éléments de construction, le thermicien produit une fiche technique de performance thermique
comme elle a été publiée sur le bulletin officiel.
Approche Performancielle :
L'application de cette approche dite Performancielle devient obligatoire par le RTCM dans le cas où le
TGBV dépasse 45%. Dans cette approche le thermicien est amené à modéliser le bâtiment à l'aide
d'une application permettant la simulation thermique dynamique STD (Design Builder, TRNSYS,
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 102
BINAYATE PERFORMANCIELLE, CYPECADMEP ...) afin de satisfaire les besoins spécifiques thermiques
annuels de chauffage et climatisation (Tableau 1 et 3).
Récapitulatif :
En guise de conclusion le règlement impose une valeur en BECth [kWh/(m2·an)] inferieur a la valeur
maximale de 45.00 ce qui met le projet en position d’ajouter des sources de climatisation pour
satisfaire le besoin exigé avec des climatisations dans chaque pièce du bâtiment mentionnées et
préparées plans préalablement et vérifié auprès du maitre d’ouvrage.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 103
Figure 26- gros oeuvres
Dans le tableau ci-dessous nous allons effectuer une étude basée sur la quantité en métré utilisé et le
prix unitaire de chaque matériau utilisé durant la construction pendant la partie des gros œuvres
avec un total en DHS HT calculé en multipliant le prix fois la quantité en tenant compte que la partie
gros œuvre n’est que l’une des parties qui sont élaborée durant un projet en passant par :
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 104
ETANCHEITE
REVETEMENT
FAUX PLAFONDS
MENUISERIE BOIS
MENUISERIE ALUMINIUM
MENUISERIE METALLIQUE
PEINTURE
CLIMATISATION
VOIRIE
ASSAINISSEMENT EXTERIEUR
ELECTRIFICATION
TELEPHONIE
REVETEMENT EXTERIEUR
MUR DE CLOTURE
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 105
Prix
Prix total en
N° Désignations des Prestations U Qté Unitaires en
DHS HT
DHS HT
1 GROS ŒUVRES
1.1 TERRASEMENTS GENERAUX
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 106
Prix
Prix total en
N° Désignations des Prestations U Qté Unitaires en
DHS HT
DHS HT
Forme en béton de 13 cm
1.2.8
d'épaisseur
Le mètre carré M² 2.640,00 215,00 567 600,00
EGOUTS INTERIEURS -
1.3 CANALISATIONS
Canalisation d'évacuation
1.3.1 intérieur en PVC ⌀ 200 mm Série
N°1
Le mètre linéaire ML 480,00 120,00 57 600,00
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 107
Prix
Prix total en
N° Désignations des Prestations U Qté Unitaires en
DHS HT
DHS HT
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 108
Prix
Prix total en
N° Désignations des Prestations U Qté Unitaires en
DHS HT
DHS HT
Le mètre carré M² 1.190,00 415,00 493 850,00
b- Plancher de 25 + 5 cm
Le mètre carré M² 660,00 330,00 217 800,00
c- Plancher de 20 + 5 cm
Le mètre carré M² 320,00 305,00 97 600,00
d- Plancher de 16+4cm
Le mètre carré M² 980,00 260,00 254 800,00
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 109
Prix
Prix total en
N° Désignations des Prestations U Qté Unitaires en
DHS HT
DHS HT
Double cloison en briques
1.5.4 creuses de 8cm +8cm de Mur 20
cm
Le mètre carré M² 800,00 210,00 168 000,00
Mûr en agglos de 20 cm ou 15
1.5.5
cm
Le mètre carré M² 70,00 125,00 8 750,00
1.6.6
Traitement des joints de séisme
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 110
Prix
Prix total en
N° Désignations des Prestations U Qté Unitaires en
DHS HT
DHS HT
vertical
Le mètre linéaire ML 130,00 180,00 23 400,00
Dans cette partie on assemblera l’ensembles des taches réalisées au chanter au cours du projet en
effectuant une étude de prix pour chacune d’entre elles comme réalisé dans le tableau précédant
des gros œuvres avec une somme des montant global afin d’avoir une estimation précise qui
s’approche du prix réel du projet
En ne prenant pas en compte, les imprévus, les retards ainsi que les accidents aillant lieu durant ces
phases.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 111
TOTAL - 1 - GROS OEUVRES 9 071 100,00
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 112
Chapitre VI
Programme d’aménagement :
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 113
Dans le cadre de la réforme des textes régissant la passation et l'exécution des marchés
publics, qui s'inscrit dans la logique des grands chantiers initiés par les pouvoirs publics, le
Ministère de l'Equipement, du Transport et de la Logistique, avec la participation des
représentants de la TGR, du SGG et de la FNBTP, a élaboré un projet de CCAG-T amendant
et abrogeant le CCAG-T actuellement en vigueur depuis l'année 2000, qui connaissait un
certain nombre d'insuffisances et de dysfonctionnements et auxquels, il a été jugé nécessaire
d'y remédier.
L'objectif principal escompté de cette réforme est de garantir un meilleur équilibre des
contrats, tout en assurant une meilleure maîtrise de l'exécution des travaux et de renforcer les
droits et obligations des cocontractants, en préservant les intérêts de l'Administration et du
secteur privé dans le cadre d'un partenariat équilibré en vue d'assurer des prestations de
meilleure qualité et dans les délais requis.
Aussi, ce nouveau CCAG-T tend à simplifier les procédures d'exécution des marchés par
l'assouplissement et la clarification de certaines clauses qui donnaient lieu à des
interprétations erronées et parfois divergentes ainsi qu'à la réduction de délais de notification
de certains actes de gestion.
Objet du PA :
Le plan d’aménagement porte sur la définition de tout ou partie des éléments suivants (art.19
de la loi n°12-90) :
-L’affectation des différentes zones suivant l’usage principal qui doit en être fait ou la nature
des activités dominantes qui peuvent y être exercées telles que zones d’habitat, zone
industrielle, zone touristique, zone maraîchère, zone agricole, zone commerciale et zone
forestière.
-Les limites des espaces verts publics (boisements, parcs, jardins), des terrains de jeux et des
espaces libres divers tels que les espaces destinés aux manifestations culturelles et
folkloriques, à conserver, à modifier ou à créer.
-Les limites des espaces destinés aux activités sportives à créer conformément aux
dispositions de l’article 61 de la loi n° 06-87 relative à l’éducation physique et aux sports
promulguée par le Dahir n° 1-88-172 du 13 Chaoual 1409 (19 Mai 1989) et les limites des
mêmes espaces à conserver ou à modifier.
-Les emplacements réservés aux équipements publics tels que les équipements ferroviaires et
leurs dépendances, les équipements sanitaires, culturels et d’enseignement ainsi que les
bâtiments administratifs, les mosquées et les cimetières.
-Les emplacements réservés aux équipements collectifs et installations d’intérêt général dont
la réalisation incombe au secteur privé tels que centres commerciaux, centres de loisirs.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 114
-Les quartiers, monuments, sites historiques ou archéologiques, sites et zones naturelles telles
que zones vertes publiques ou privées à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d’ordre
esthétique, historique, culturel, et éventuellement les règles qui leur sont applicables.
-Les règles d’utilisation des sols et les règles applicables à la construction, notamment, les
hauteurs minima ou maxima du bâtiment et de chacune des parties, le mode de clôture, les
conditions d’implantation et d’orientation des immeubles, les parkings couverts ou non, les
distances des bâtiments entre eux, le rapport entre la surface constructible et la surface totale
du terrain, les servitudes architecturales.
Contenu du PA :
-D’un ou plusieurs documents graphiques établis à l’échelle 1/2000 ou 1/5000, sur lesquels
figure une légende qui explique la représentation graphique des zones, des équipements et des
normes applicables.
-D’un règlement qui traduit les dispositions techniques du document précédent sous la forme
de dispositions juridiques applicables.
Autorisation de construire :
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 115
Le demandeur :
Documents exigés :
Projets situés dans les communes urbaines, les centres délimités, leurs zones périphériques et les
zones à vocation spécifique :
• Une demande en double exemplaires signée par le pétitionnaire (imprimé délivré par la
commune). Cette demande doit être contresignée par le propriétaire, si celui-ci n'est pas le
demandeur ;
• La note de renseignements pour les projets faisant l'objet de la procédure des grands projets,
délivrée par l'agence urbaine ;
• Une fiche d'identité en double exemplaires portant la signature légalisée du requérant
(imprimé délivré par la commune) ;
• Une fiche signalétique en double exemplaires à remplir par le maître d'ouvrage (imprimé de
la commune) ;
• Un certificat de propriété du terrain ou de la construction existante ou à modifier ou tout
autre document équivalent ou conférant au demandeur le droit d'édifier ou de modifier sa
construction ;
• Un plan de situation en trois exemplaires à l'échelle 1/2000 au minimum (1/5000 si le terrain
est situé dans une commune rurale) ;
• Le plan cadastral du terrain concerné dans le cas où celui-ci est immatriculé ;
• Un plan de la construction en huit exemplaires comprenant tous les niveaux de l'immeuble,
le rez-de-chaussée ainsi que le sous-sol, les terrasses et les plafonds à une échelle qui ne
peut être inférieure à 1/100 ;
• Le plan du rez-de-chaussée doit clairement indiquer l'alignement de la rue et comporter
toutes les côtes des limites extérieures du terrain, le niveau du trottoir, les superficies des
cours et courettes ainsi que les dimensions permettant de les contrôler.
• Toutes ces indications doivent obligatoirement figurer sur les plans.
• Les documents graphiques doivent également présenter toutes les façades de l'édifice et
celles avoisinantes, le plan de masse de l'immeuble à édifier, ainsi que les profils et coupes
nécessaires à l'entière compréhension du projet.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 116
• Une copie du contrat d'architecture en double exemplaires stipulant, sans équivoque, que le
suivi de l'exécution des travaux lui incombera jusqu'à la délivrance du permis d'habiter ou du
certificat de conformité, dans le cas où la superficie cumulée des planchers dépasse 150 m².
Les projets situés en dehors des communes urbaines, des centres délimités, de leurs zones
périphériques et zones à vocation spécifique :
Projets situés dans les agglomérations rurales dotées d'un plan de développement homologué :
Elle comporte :
Toutefois, lorsqu'il s'agit d'un bâtiment public ou à usage public, la demande d'autorisation de
construire doit également comprendre les documents graphiques et écrits à établir par
l'architecte, prévus pour les projets situés dans les communes urbaines, les centres délimités,
leurs zones périphériques et les zones à vocation spécifique.
Les projets situés dans les groupements d'urbanisme, le long des voies de communication
ferroviaires et routières, autres que les communales, le long du littoral et dans les
lotissements autorisés en application de la loi n°25-90 :
En ce qui concerne les projets situés dans les groupements d'urbanisme, le long des voies de
communication ferroviaires et routières, autres que les communales, dans une profondeur d'un
kilomètre de part et d'autre de la voie, le long du littoral dans une bande de 5 kilomètres ainsi
que dans les lotissements autorisés, la demande d'autorisation de construire doit être
accompagnée par le dossier prévu au cas ci-dessus se rapportant aux agglomérations rurales
dotées d'un plan de développement homologué.
Frais :
Les taxes communales.
Lieu de dépôt :
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 117
La collectivité locale concernée.
Lieu de délivrance :
La collectivité locale concernée.
Délai de traitement :
Moins d'une semaine dans le cas de la mise en place du guichet unique au niveau de l'Agence
urbaine.
Voies de réclamation :
Contact :
Ce marché est passé par appel d’offres ouvert, en vertu des dispositions applicables aux
achats réalisés par l’Agence d’Urbanisation et de Développement d’Anfa.
ENTRE :
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 118
L’Agence d’Urbanisation et de Développement d’Anfa, Société Anonyme au capital de
3 375 786 500,00 DH inscrite au registre de commerce de Rabat sous le n° 63827, faisant
élection de domicile à l’aéroport Casa Anfa, Hay Hassani, BP 82 382 Oum Rabii - 20 036
Casablanca, représentée par son Directeur Général, Monsieur Khadir LAMRINI, en vertu
des pouvoirs qui lui sont conférés et désignée ci-après par le « Maître d’Ouvrage » ;
D'UNE PART,
ET :
La société BENELHOU FRERES, SARL, au capital de 100 000 000,00 DH, ayant son siège
à 8 Lotissement yassmine 1, Boulevard Al Joulane, Casablanca, inscrite au registre de
commerce de Casablanca sous le n°111741, affiliée à la CNSS sous le numéro 6350045,
identifiée fiscalement sous le numéro 2800856, représentée par Monsieur El Houssine BEN
EL HOU en sa qualité de Gérant, et désignée ci-après par l’« Entrepreneur » ;
D'AUTRE PART,
Des membres du personnel de l'ETAP sont proposés par les différentes directions. Ils forment
une Commission de dépouillement technique et financier. Cette commission est invitée par le
Service Marché à étudier et analyser les offres sur le plan technique en se basant sur les
critères annoncés dans le cahier des charges, puis sur le plan financier en étudiant les prix
proposés par les soumissionnaires dont les offres ont été admises au niveau technique, en
cherchant à minimiser le coût du marché.
Une fois l'analyse achevée, les offres retenues sont validées (signées) par chaque membre. La
commission de dépouillement technique et financier adresse au Service Marché un Procès-
Verbal (PV) qui explique les raisons de cette sélection. Les soumissionnaires non sélectionnés
seront informés par la suite du refus de leurs offres.
Après le Dépouillement technique et financier des offres, les structures concernées par le
marché sont invitées à déterminer le soumissionnaire adéquat pour acquérir le marché, parmi
ceux retenus. Le Service Marché doit donc informer le titulaire de marché.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 119
Déroulement des travaux et mission de chaque intervenant :
Maître d’ouvrage : Maître d’ouvrage : personne physique ou morale pour le compte de qui les
travaux sont exécutés : dans notre cas il s’agit de L’Agence d’Urbanisation et de
Développement d’Anfa (L’AUDA)
Entrepreneur : personne physique ou morale qui a la charge de réaliser les travaux ou les
ouvrages aux conditions définies dans les pièces du marché (Cahier des charges, plans, plans
d’exécution, …) et dans notre cas La société BENELHOU FRERES, SARL
Intervient sur la construction, la réhabilitation, l'adaptation des paysages, des édifices publics ou
privés, à usage d'habitation, professionnel, industriel, commercial, etc. Son concours est obligatoire
pour l'établissement du projet architectural faisant l'objet d'une demande de permis de construire
(sauf pour les cas dérogatoires prévus par l'article 4 de la loi sur l'architecture). L'architecte répond aux
attentes de chaque usager en veillant au respect de l'intérêt collectif.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 120
L’architecte est chargé de concevoir le projet architectural.
Ce projet définit par des plans et documents écrits l’implantation des bâtiments, leur
composition, leur organisation et l’expression de leur volume ainsi que le choix des matériaux
et des couleurs.
Outre l’établissement du projet architectural, l’architecte est compétent pour intervenir à tous
les niveaux d’un projet, de la conception à la réalisation des travaux :
➢ Choix du terrain
➢ Conception
➢ Expertise
➢ Évaluation économique
➢ Montage financier
➢ Démarches administratives
➢ Appel d’offre
➢ Suivi du chantier
➢ Réception des travaux
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 121
surface des chaussées, évaluation de la signalisation horizontale, évaluation de
l’adhérence des mortiers…
• Mécanique des chaussées
• Pathologie, stabilité des constructions
• Renforcement et réhabilitation
• Acoustique et thermique de bâtiment
Topographe BE2I :
• Prendre les mesures du terrain concerné : les relevés sont réalisés par différents
appareils très pointus sur le plan technique, et également via le GPS. Des mesures
précises qui doivent tenir compte des diverses spécificités du terrain (volumes,
distances, reliefs, profondeurs, espaces, murs existants, arbres…). Une étape qui peut
être rendue complexe par certains obstacles présents sur le terrain (et/ou les conditions
climatiques). S’adapter aux imprévus et savoir trouver des solutions dans le respect
des règles de sécurité sera la clef du succès pour le géomètre topographe et son équipe.
• Analyser les données ainsi relevées et les mettre en perspective via des plans, des
cartes réalisés grâce à l’outil informatique. L’analyse intègre aussi la prise en compte
des textes réglementaires en vigueur, du cadastre et des contraintes fiscales.
• Exposer les mesures et analyses aux interlocuteurs concernés : ingénieur géomètre,
responsable de chantier… Ces conclusions, rendues en amont du projet (comme
énoncé précédemment), sont décisives. Elles mettent en avant les limites foncières, les
possibilités et impossibilités en termes d’aménagement, de construction…
• Contribuer à des projets de recherche ou encore à des études cartographiques.
Le géomètre expert (souvent titulaire d’un titre d’ingénieur), aura également des missions
telles que :
• Estimer la valeur foncière d’un terrain en milieu urbain ou rural, estimer la valeur
d’un bien immobilier,
• Participer à l’établissement du POS (plan d’occupation des sols) d’une commune,
• Intervenir pour régler des litiges entre propriétaires.
PAQ et PHS :
Le Directeur du chantier de l'Entrepreneur devra être agréé par le Maître d’Ouvrage. Ses
références personnelles établies principalement par les Maîtres d'Ouvrages attestant qu'il a
déjà exécuté avec succès des travaux d'importance équivalente à ceux qui font l'objet du
temps que son curriculum vitae. Il doit être doté des pouvoirs de décision nécessaires à la
son agrément qui devra être adressée au Maître d’Ouvrage dans un délai de sept (07) jours
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 122
après l'ordre de service de commencer les travaux. Le responsable de l’hygiène, sécurité et
chantier vert et le responsable du plan assurance qualité ainsi que les chefs de chantier
Un plan qualité, ou plan d'assurance qualité (PAQ), est un document qui décrit les dispositions
particulières mises en œuvre pour la réalisation d'un produit ou d'un service afin de répondre aux
exigences contractuelles en matière de qualité. C'est donc un outil du management de la qualité.
Toutes les mesures d'ordre, de sécurité et d'hygiène sont à la charge de l'Entrepreneur. Elles
donneront lieu à l’établissement d’un plan d’hygiène et de sécurité (PHS) qui sera soumis à
l’approbation du Maître d’Œuvre pendant la période de préparation
1- Les ouvrages ne sont réceptionnés qu'après avoir subi les contrôles de conformité des
travaux avec l'ensemble des obligations du marché et, en particulier, avec les spécifications
techniques.
Le maître d'ouvrage désigne la ou les personnes pour procéder aux opérations préalables à la
réception provisoire, en précisant la date prévue pour ces opérations, qui doit se situer dans un
délai maximum de dix (10) jours à compter de la réception de l'avis mentionné ci-dessus. Il
convoque à cet effet l'entrepreneur.
2- Les opérations préalables à la réception sont effectuées par la ou les personnes désignées
par le maître d'ouvrage en présence de l'entrepreneur. En cas d'absence de ce dernier, il en est
fait mention au procès-verbal qui lui est notifié.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 123
• La constatation éventuelle de l'inexécution des prestations prévues au marché ;
• Le cas échéant, la remise au maître d'ouvrage des plans des ouvrages conformes à
l'exécution des travaux dans les conditions précisées au cahier des prescriptions
communes ou au cahier des prescriptions spéciales. 40
• Les travaux sont conformes aux prescriptions des cahiers des charges, dans ce cas, la
ou les personnes désignées à cet effet par le maître d'ouvrage, déclarent la réception
provisoire des travaux qui prend effet à compter de la date de l'avis de l'entrepreneur
pour l'achèvement des travaux. Cette réception provisoire donne lieu à l'établissement
d'un procès-verbal, signé par la ou les personnes désignées et par l'entrepreneur dont
copie est remise à ce dernier.
• S'il apparaît que certaines prestations prévues au marché comportent des anomales
mineures qui ne mettent pas en cause la fonctionnalité des ouvrages, la ou les
personnes désignées prononcent la réception provisoire des travaux et établissent un
rapport, relatant les anomalies constatées, qu'elles signent et transmettent au maître
d'ouvrage qui notifie à l'entrepreneur par ordre de service lesdites anomalies. Il lui
fixe un délai n'excédant pas un mois pour remédier à ces anomalies, sous peine de
faire application des mesures coercitives prévues à l'article 79 du présent cahier à son
encontre.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 124
4 - Le délai se rapportant aux opérations préalables à la réception provisoire prévue par le
paragraphe 2 du présent article n'est pas pris en compte pour le calcul du délai d'exécution
contractuel.
5 - A l'issue de la réception provisoire des travaux, l'entrepreneur peut être autorisé par le
maître d'ouvrage à conserver sur le site du chantier jusqu'à la fin du délai de garantie, tous les
équipements, fournitures, matériels, matériaux et ouvrages provisoires dont il a besoin pour
remplir ses obligations au cours de la période de garantie.
6 - Toute prise de possession des ouvrages par le maître d'ouvrage doit être précédée de leur
réception. Toutefois, s'il y a urgence, la prise de possession peut intervenir sans la réception,
sous réserve de l'établissement préalable d'un état contradictoire des lieux. Dans ce cas, le
maître d'ouvrage doit aussitôt que possible prononcer leur réception provisoire dans les
conditions prévues par le présent article.
Si le cahier des prescriptions spéciales le prévoit, une réception provisoire partielle, assortie
d'une prise de possession, peut être prononcée pour des ouvrages ou parties d'ouvrages pour
lesquels des délais partiels d'achèvement ont été fixés. Dans ce cas, c'est la dernière réception
partielle qui tient lieu de réception provisoire du marché.
Pour les ouvrages ou parties d'ouvrages ayant donné lieu à une réception provisoire partielle,
le délai de garantie court à compter de la date d'effet de cette réception provisoire partielle.
Les stipulations des articles 73, 74 et 75 du présent cahier s'appliquent aux réceptions
provisoires partielles.
2- L'entrepreneur demande, par écrit, vingt (20) jours au plus tard avant l'expiration du délai
de garantie prévu à l'article 75 du présent cahier, au maître d'ouvrage de procéder à la
réception définitive des travaux.
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Le maître d'ouvrage désigne la ou les personnes pour procéder à la réception définitive
au plus tard dans les dix (10) jours qui suivent l'expiration du délai de garantie. Il
convoque à cet effet l'entrepreneur.
4- La réception définitive des travaux donne lieu à l'élaboration d'un procès-verbal signé par
la ou les personnes désignées par le maître d'ouvrage, par l'entrepreneur et le cas échéant par
le maître d'œuvre. Une copie dudit procès-verbal est remise à l'entrepreneur.
Si l'entrepreneur n'a pas rempli à la date de la réception définitive des travaux les obligations
prévues par le présent article, il est fait application des mesures prévues par l'article 79 du
présent cahier.
Le demandeur :
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Documents exigés :
Frais :
Néant.
Lieu de dépôt :
➢ Le Président du Conseil Communal ;
➢ Le Président du Conseil de l'Arrondissement.
Lieu de délivrance :
Le Service des Plans de la commune ou de l'arrondissement.
Délai de traitement :
Voies de réclamation :
Contact :
Ministre de l'intérieur.
Ministère de l’intérieur.
La Conservation foncière veille, au moment de faire les mises à jour ou les éclatements des
titres fonciers, à la conformité totale entre les plans d’architecte validés par les communes et ce
qui est réellement réalisé par les promoteurs immobiliers, et ce en stricte application de la loi
relative à la copropriété.
Cette décision trouverait justification dans le souhait de l’administration à obliger les citoyens
au respect des normes urbanistiques en vigueur.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 127
La mise à jour des titres fonciers reste un moyen de remettre de l’ordre dans le secteur de
l’immobilier, en mettant fin à l’évasion fiscale et à la clandestinité. En effet, pour mettre à jour
un titre foncier, le propriétaire doit présenter un dossier technique monté par un topographe
privé, une copie du plan, un certificat de propriété ainsi que le permis d’habiter. A défaut de ce
dernier document, le propriétaire doit présenter une attestation de construction de la commune.
Une équipe du cadastre procède ensuite à une vérification sur le terrain. L’objectif étant de
s’assurer de la concordance du plan de propriété avec l’état des lieux modifiés par la dernière
construction.
Le topographe procède ensuite à un relevé. Pour mettre à jour son titre foncier, le propriétaire
du bien doit s’acquitter d’une redevance, correspondant à 0,5% du montant de la construction.
Vente :
L’aliénation, totale ou partielle, d’un bien immobilier, tel qu’un lot de terrain, ou mobilier est
une action juridique permettant de faire sortir un actif du patrimoine du propriétaire. Le
propriétaire ou titulaire du bien (ou du droit aliéné) est appelé l’aliénateur. Tant dis que Le
bénéficiaire de l’opération d’aliénation est appelé l’aliénataire. Si un actif est cessible alors il
est aliénable (sinon inaliénable). Cette notion est proche à celles de donation, legs de cession
ou de vente d’un bien. Concernant le désistement à un bien, il est synonyme au renoncement à
celui-ci au profit de quelqu’un d’autre (personne physique ou moral). Concernant l'échange de
biens, il s'analyse en une double vente, chacune des parties ayant successivement la position
de vendeur et celle d'acheteur. Dans le cas où il existe une différence de valeur entre les biens
échangés, la somme versée en compensation de cette différence se dénomme une "soulte".
Tant dis que la donation est définie comme étant la transmission d'un bien ou d'un droit que
consent une personne au profit d'une autre. Par ailleurs, La vente est une convention par
laquelle une personne dite "le vendeur" cède, à une autre personne dite "l'acheteur", ses droits
de propriété sur une chose ou une valeur lui appartenant.
Le demandeur :
L'intéressé.
Documents exigés :
• L'acte d'aliénation rédigé suivant la loi en vigueur et comportant les données prévues dans le
titre foncier ou la réquisition d'immatriculation ;
• Le duplicata du titre foncier dans le cas d'un immeuble immatriculé et que le droit objet de
l'aliénation dépend obligatoirement de l'accord du propriétaire ;
• L'autorisation d'acquisition des droits indivis, délivrée par la commune concernée, le cas
échéant.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 128
Frais :
Lieu de dépôt :
La Conservation foncière.
Lieu de délivrance :
La Conservation foncière.
Délai de traitement :
Dans le même jour de dépôt de la réquisition d'inscription, si l'acte de vente ne demande pas
une étude approfondie
Voies de réclamation :
Contact :
Article 58 :
Dans les communes urbaines, les centres délimités, leurs zones périphériques, les
groupements d'urbanisme, les zones à vocation spécifique, et toute autre partie du territoire
couverte par un document d'urbanisme approuvé tel que le schéma directeur d'aménagement
urbain et le plan de développement d'une agglomération rurale, sont soumises à autorisation
préalable de morcellement :
➢ Toute opération de vente ou de partage ayant pour objet ou pour effet la division d'une
propriété foncière en deux ou plusieurs lots non destinés à la construction ;-toute vente
en indivision d'une propriété foncière qui aurait pour effet d'attribuer à l'un au moins
des acquéreurs des droits de copropriété dont l'équivalence en superficie serait
inférieure à la superficie prévue pour les lots de terrain par les documents d'urbanisme
et à défaut de superficie ainsi prévue, à 2.500 mètres carrés.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 129
Article 59 :
L'autorisation visée à l'article 58 ci-dessus est délivrée par le président du conseil communal
après avis de l'administration, sur la base d'un dossier dont la composition est fixée par voie
réglementaire. Elle est réputée accordée si le président du conseil communal n'a pas statué
dans un délai de 2 mois à compter du dépôt de la demande.
Article 60 :
La demande formulée en vue d'obtenir l'autorisation prévue à l'article 58 ci-dessus est
irrecevable si le terrain concerné est situé dans une zone constructible en application d'un
document d'urbanisme Dans ce cas l'opération ne peut être autorisée qu'aux conditions
prévues au titre premier de la présente loi.
Article 61 :
Les adoul, notaires et les conservateurs de la propriété foncière ainsi que les receveurs de
l'enregistrement doivent refuser de dresser, de recevoir ou d'enregistrer tous actes afférents
aux opérations de vente ou de partage visées à l'article 58 ci-dessus non assortis de
l'autorisation prévue audit article ou d'une attestation du président du conseil communal
certifiant que l'opération ne tombe pas sous le coup de la présente loi.
Article 62 :
L'acte de vente ou de partage doit faire mention de l'autorisation de morcellement ou de
l'attestation visée à l'article précédent.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 130
Conclusion :
Pour conclure, ce stage de fin d’études fût une expérience fortement enrichissante qui nous a permis
de confronter nos acquis théoriques aux réalités pratiques du monde professionnel et de progresser
dans l’apprentissage des méthodes de travail propres au métier d’ingénieur civil.
L’objectif de notre projet était la conception et le dimensionnement d’un immeuble doté de trois
bâtiments séparés, ainsi que la vérification de stabilité du système de contreventement mis en place.
Dans un premier temps, l’optimisation des éléments porteurs (planchers, poutres et poteaux) des
bâtiments A, B et C qui ont été réalisée sur la base des plans de coffrage fournis par l’entreprise.
Dans un second temps, nous avons réalisé le dimensionnement des bâtiments suivant les exigences
sismiques.
Sur la base de ces plans de coffrage, les planchers de la structure ont été dimensionnés et la
descente des charges réalisée sous le logiciel « Cype CAD ».
Le dimensionnement des éléments porteur a été mené à bien selon les normes en vigueur précitées
et assure une marge sécuritaire conforme à la politique interne du BET.
Quant au surdimensionnement, Nous avons remarqué que plusieurs BET/Ingénieurs optent pour
cette méthode afin de rester dans les normes dans le cas où l’entreprise frôle les normes liées au
coulage, coffrage, dimensionnement…
En somme, ce travail de fin d’études nous a initié au métier d’ingénieur génie civil, nous sommes
cependant conscients des efforts à fournir face à la masse d’informations à acquérir ainsi qu’au
caractère évolutif des sciences et des techniques.
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 131
Bibliographie / Webographie
• http://adala.justice.gov.ma/production/legislation/fr/Nouveautes/lotissement,%20gr
oupes%20d%27habitations%20et%20morcellements.pdf
• http://www.service-public.ma
• http://www.mhpv.gov.ma/wp-content/uploads/2018/03/RPS-2000-V-2011.pdf
• https://www.4geniecivil.com/
• https://ingenieur-btp.blogspot.com/2015/06/beton-arme-guide-de-calcul-
hrenaud.html
• CCAG-T 2016
• BAEL 91 R 99
• RPS2011
• https://www.marocmeteo.ma/fr
• https://casaanfa.com/fr/auda.html
• https://www.amee.ma/en/node/268
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Listes des annexes :
• Annexe 7 | Escalier
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Annexe 1 : Vue chantier travaux en cours :
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Annexe 2 : Vue 3D ArchiCAD : entrée de la station
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Annexe 3 : Sondage effectué par LPEE
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Annexe 4 : Moment dans une poutre
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 137
Annexe 5 : Semelle isolée
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Annexe 6 : Plan de Masse :
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 139
Annexe 7 : Escalier :
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 140
Annexe 8 : Entrée bâtiment B :
Noussair WAHIDI Mehdi ZINOUNE Rapport de fin d’étude | Génie Civil 141
Annexe 9 : Vue 3D Jardin Central :
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