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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
Faculté Polytechnique
DEPARTEMENT DES MINES
B.P : 1825
LUBUMBASHI
JANVIER 2024
I
Option : MINES
Directeur : Pr. Dr. Ir. BOKWALA BONKEKA Freddy
Codirecteur : CT. Msc. Ir. MUSIMBA KASIYA Albert
EPIGRAPHE
Roy T. Bennett.
II
DEDICACE
REMERCIEMENT
RESUME
L’exploitation d’un gisement est d’une grande importance dans le domaine des
industries. Lorsque le gisement se trouve dans un terrain dur, cela demande une fragmentation
à l’explosif. Si le choix et l’élaboration des paramètres de tir ne sont pas respectés, ceci peut
engendrer des conséquences nuisibles.
Au court de notre étude, nous avons analysé des minages à la mine à ciel ouvert de
kanfundwa. Nous remarquons qu’après les minages nous faisons face à une granulométrie de
gros blocs. Cette dernière ralentit la chaine de production et la rentabilité de l’exploitation
minière, ensuite rends difficile la poursuite d’autres opérations minières, enfin nécessite un
minage secondaire qui est un coût pour l’exploitation. C’est ainsi notre travail sera de choisir
et élaborer un plan de tir pour une bonne granulométrie acceptable.
Cette élaboration des paramètres de tir est faite grâce à des approches des certains
spécialistes (U Langefors, AEL). Après calcul comparatif notre choix a porté sur d’A.E.L car
cette méthode a été élaborée pour l’hypothèse des roches dures, tel est le cas des roches de
kanfundwa. ces dits paramètres ont été comparés entre eux par la méthode d’optimisation de
Kuz-Ram qui est une approche employée couramment pour estimer la fragmentation du
minage ( la dimension des blocs après minage) pour enfin retenir les paramètres optimums.
Tableau II. 1 : maille de forage selon les catégories de terrains à la Gécamines (RDC) . 18
Tableau II. 2 : la Charge spécifique d’explosif suivant les types de terrain
(kamulete,2009) ...................................................................................................................... 21
Tableau II. 3 : la hauteur de bourrage différentes catégories de terrain (kamulete, 2009)
.................................................................................................................................................. 22
Tableau II. 4 : Charge spécifique utilisées suivant les types de roches et facteurs de roche
en rapport avec la dureté. ...................................................................................................... 31
Tableau II. 5 : Valeur de la constante en fonction de la pente du trou de mine ............... 34
Tableau II. 6 : Valeur de la constante en fonction de la cohésion de la roche .................. 34
Tableau III. 1 : Charge spécifique utilisées suivant les types de roches et facteurs de
roche en rapport avec la dureté. ........................................................................................... 42
Tableau III. 2 : Paramètres du facteur de roche ................................................................. 48
1
INTRODUCTION GENERALE
La productivité et la rentabilité dans une mine à ciel ouvert sont influencées par la
fragmentation des roches lors de l’abattage à l’explosif qui est le point central du processus
minier et qui est aussi un procédé technique incontournable pour détacher et réduire les roches
d’un massif en place lorsque sa résistance est trop élevée. Les opérations de fragmentation dans
une exploitation minière sont à la fois un centre de coût et un levier de performance pour
l’ensemble du cycle d’extraction (Forage, minage, chargement, transport et concassage
primaire); trouver le bon équilibre sur toute la chaine de production.
La fragmentation, qui est une des technique permettant d’arracher une roche du massif
se présente comme étant une opération primordiale dans la mine à ciel ouvert de kanfundwa.
C’est ainsi qu’en faisant nos recherches, nous avons découvert après le minage une
granulométrie de gros blocs. L’effet majeur constaté était Le choix et l’élaboration
insatisfaisants de paramètres de tir, qui premièrement freinait la chaine de production et
influençait sur la rentabilité de l’exploitation minière, deuxièmes entravait la poursuite d’autres
opérations minières, enfin imposait un minage secondaire qui est un coût pour l’exploitation.
Partant de cette difficulté, notre travail aura pour but de choisir et d’élaborer les
paramètres de tir pour une bonne granulométrie acceptable après minages d’où l’intitulé de
notre sujet de mémoire : « Choix et élaboration d’un plan de tir pour une bonne
granulométrie ». De ce fait l’objectif principal de ce mémoire est de trouver une
méthodologie relative en vue de mettre au point les paramètres de tir pour une bonne
granulométrie, pour atteindre notre objectif, nous allons analyser les minage, ensuite
nous allons déterminer les paramètres de tir en appliquant les méthodes empiriques des
spécialistes, à savoir Langefors et AEL, c’est ainsi que nous avons choisi la méthode
AEL et par la méthode d’optimisation de Kuz-Ram qui est une approche employée
couramment pour estimer la fragmentation du minage ( la dimension des blocs après minage)
pour enfin retenir les paramètres optimums. Ainsi donc notre thème de ce mémoire est abordé
en trois chapitres hormis l’introduction générale et la conclusion générale :
Il est toujours important de connaitre avec certitude le cadre d’étude du point de vue
géologique, historique et géographique. Ainsi il s’agit ici de la mine à ciel ouvert de
KANFUNDWA.
C’est en 1984 que les opérations des découvertures avaient commencées, mais
l’extraction a commencé en 1989 et a permis à la Gécamines de constituer un certain nombre
de remblais.
A partir de 1992, l’extraction a cessé en raison des difficultés rencontrées pour traiter le
minerai de cuivre et du fait que le cobalt était plus demandé à cette époque, c’est pourquoi la
Gécamines s’est tournée vers le gisement de kamoya, qui contenait à la fois du cuivre et du
cobalt.
I.3.1. Localisation
La mine à ciel ouvert de Kamfundwa est localisé à environ 10km au Nord-Ouest des
installations du siège de Kambove et à environ 4km au Sud de la mine de Shangulowe sur le
4
Sous ce climat, la végétation est principalement une savane boisée avec une dominance
d'herbes plutôt que d'arbres, notamment avec la présence abondante de "brachystegia". On
trouve également une végétation basse de type steppe sur les hauts plateaux et le long des cours
d'eau, ainsi que des galeries forestières (François, 1973)
5
La forêt de galerie se développe le long de certains cours d’eau avec plusieurs espèces
sempervirentes. Les principaux cours d’eau partent de la crête de partage des bassins
hydrographiques des fleuves d’eau qui coulent du sud vers le nord.
Les sédiments Katanguiens ont été déposés dans un bassin de type rift continental. Ils
reposent sur des roches d’âges différents. Nous trouvons dans la subdivision du Katanguien la
succession suivante du sommet à la base :
Le super-groupe de Kundelungu,
Le super-groupe de Nguba et,
Le super-groupe de Roan.
Le grand conglomérat ;
Le petit conglomérat.
6
1. Le Super-groupe de Kundelungu
Le Kundelungu est dominé par des roches détritiques et son milieu de sédimentation
est marin. Sa puissance totale est d’environ 3000 m, sa lithologie se présente successivement
sous forme d’un ensemble de roches calcaires gréseuses suivi des shales dont la base est formée
du petit conglomérat. Le Kundelungu est subdivisé en trois principaux groupes ci-dessous :
Le groupe de kiubo,
Le groupe kalule.
2. Le Super-groupe de Nguba
Nguba 2.1.
Le groupe de Likasi (Ng1) qui forme la base, à son tour est subdivisé en :
Nguba 1.3,
Nguba 1.2,
Nguba 1.1.
3. Le Super-groupe de Roan
Le super-groupe de Roan est le mieux étudié car beaucoup de recherches ont été faites
sur ce dernier et c’est en son sein que nous rencontrons les principales minéralisations du
Katanga : le cuivre-cobalt-nickel-uranium. Il est à prédominance des roches dolomitiques
déposées dans un milieu sédimentaire de type lagunaire.
Ces roches montrent que les sédiments de ce super-groupe ont été déposés dans une mer
peu profonde. Il a été subdivisé en quatre Groupes de haut en bas :
Le Groupe de Mwashya,
Le Groupe de Dipeta,
Le sigle RAT signifie Roches Argilo- Talqueuses. Le Groupe est subdivisé en une
succession des couches positionnée de haut en bas : Une couche composée de grés dolomitique,
des dolomies gréseuses et talqueuses. La couche suivante laisse entrevoir la présence de
conglomérat Arkosique, quartz, grés argileux et cherts. La couche qui est à la base du Groupe
des RAT est représentée essentiellement par le conglomérat quartzitique et les quartzites de
Konkola.
Dans la suite de notre travail, nous nous intéresserons qu’au Katanguien avec ses
formations et en particulier au Groupe des Mines de Roan. Pour mieux situer les formations
minéralisées par rapport à la lithologie locale, nous montrons ci-dessous l’échelle
stratigraphique du Katanguien, la ceinture cuprifère du Katanga qui, avec le Copperbelt
zambien.
9
Deux types de CMN brèchifiés sont identifiés. Le premier est composé de fragments
de roches angulaires, elliptiques et non cimentées.
Ces fragments sont généralement disposés avec un grand xe vertical. Cette brèche est
enrichie en cristaux de malachite massive, de chrysocole et d’oxydes noirs. Contrairement au
premier type de brèche, le second est divisé en plusieurs parties qui conservent leur
stratification originale et celles qui sont hautement fracturées avec pratiquement aucune
stratification et donc pas des dépôts minéraux.
Les deux brèches minéralisées et non minéralisées se trouvent dans des zones de
failles transversales. La zone de faille hautement fracturée est liée au cœur du fragment plis et
est riche en malachite, chrysocole et en oxydes noirs.
Les directions des plans de stratification mesurées dans la brèche stratifiée varient de
NNESSW à ENE-WSW. Les roches du Kundelungu moins inclinés entourant le gisement
sont affectées par des failles sub-verticales.
11
Brèches ;
CMN : calcaire à minerai noir ;
SD : Shales Dolomitiques ;
RSC : Roches siliceuses cellulaires ;
RSF : Roches siliceuses feuilletées ;
SDB : Shales dolomitiques de base ;
Dstr : Dolomies stratifiées ;
RAT : Roches argilo-talqueuses ;
SDS : Shales dolomitiques supérieures ;
CalcSch : calcaires schisteux ;
Dol Dip : dolomie de la dipeta ;
RAT grise : Roches argilo-talqueuses grise ; -
Ks : formation du kundelungu supérieur.
I.4.2.2. Minéralisation
On observe en outre une grande variabilité des teneurs d’un bloc minéralisé à un autre et même
au sein de chaque entité.
Il est dès lors nécessaire de conduire l’exploitation sur plusieurs fronts en même temps,
dans le but d’assurer une alimentation continue et une teneur aussi homogène que possible,
proche de la valeur souhaitable.
Cette minéralisation est essentiellement oxydée (95%) avec une gangue siliceuse. La proportion
des oxydes dolomitiques est faible (5%) [Rapport mission KVE/MCO, 2012].
I.5 CONCLUSION
Nous avons abordé dans ce chapitre l’aperçu général de la Gécamines précisément la
mine de kanfundwa, dont un aperçu historique, géographique de la mine de Kamfundwa et un
contexte géologique montrant les différents processus par lesquels le gisement de Kamfundwa
s’est mis en place.
Rappelons que cette technique nécessite une planification rigoureuse, une expertise en
matière des explosifs et une attention particulière à la sécurité des travailleurs et de
l’environnement.
Ces opérations sont regroupées ensemble, car elles permettent d’obtenir de meilleurs
résultats de fragmentation lorsque ces paramètres sont bien réunis et définis. Ainsi La réussite
d’un bon minage dépend de son forage
II.3 FORAGE.
II.3.1 Généralités
Le forage est une opération minière qui vise à forer de trous cylindriques de profondeur
donnée dans la roche, suivant un schéma bien déterminé. Ces trous sont destinés à recevoir les
charges explosives pour fragmenter la roche.
L’outil pneumatique est jugé au premier plan par ses qualités multiples : puissance,
souplesse, et rapidité, maniabilité.
14
Le forage roto-percutant
Le forage par percussion est de soumettre une pression ponctuelle sur l’outil qui entre
alors dans la roche en y creusant un cratère. La destruction de la roche dans le cas de la foration
rotative est faite avec des outils à lame. Sous l’action d’une charge et d’un couple, chaque partie
de lame engendre une trajectoire hélicoïdale et pousse une partie de la roche ayant une épaisseur
qui correspond à la profondeur d’enfoncement de l’outil dans la roche.
La profondeur du trou ;
La maille de forage ;
L’inclinaison de trou.
La profondeur du trou
La nature du terrain
H= Hg+ Sf II. 1
Avec
Hg : hauteur du gradin
Sf : surforage
On doit tenir compte d’un surforage afin de limiter les pieds de buttes éventuels après
minage primaire.
L’expérience montre que pour chaque type de terrain on peut attribuer un surforage
(Sf) approprié qui est lié à l’écartement de rangée de trous.
16
Avec :
Lb : la longueur du bourrage
Lc : la longueur de la charge explosive
Hg : la hauteur de gradin
α : l’angle de la pente naturelle des roches. Généralement, il varie avec
la nature de la roche ainsi que sa structure
ac : la discontinuité plane
β : l’angle de talus de gradin
abc : le prisme d’éboulement, c'est-à-dire la masse rocheuse
17
la hauteur du gradin
le type d’explosif
Si la distance W est très faible, les fissures s’étendront jusqu’à la face libre et ne
permettront pas la mise en pression, le souffle et la pression seront augmentés. Par une
grande valeur de W provoque une grande résistance au souffle ainsi qu’une mauvaise
fragmentation.
Avec
V : l’écartement entre deux rangées des trous de mine successif, il est exprimé
en m ;
E : la distance entre deux trous consécutifs d’une même rangée est exprimée
en m ;
La surface de la maille de forage varie en fonction de la nature des terrains. Les différents
types de mailes dans une exploitation minière sont :
La maille carrée ;
La maille quinconce
La maille triangulaire
La maille en chevron
18
Les trous doivent être de préférence en quinconce, ceci étant leur disposition devra
satisfaire aux conditions suivantes :
Eviter la dilution des minerais, V doit être parallèle à la direction des couches
et E doit être perpendiculaire à la direction des couches :
Battre les produits selon la ligne de moindre résistance, ainsi V doit répondre
à l’inégalité tels que : V<E.
Tableau II. 1 : maille de forage selon les catégories de terrains à la Gécamines (RDC)
T2D : Terrain Cohésion plus ou moins forte dont l’excavation 8*9 ; 6*8
relativement tendre nécessite un tir d’ébranlement de faible charge 7*9 ; 6*7,8*8
d’explosif
T3 : Terrain dur Nécessite des tirs d’abattage avec une charge 6*7
d’explosif plus conséquente
T3D : Terrain très Fragmentation avec une charge d’explosif plus brisant 6*6
dur
19
II.4 Minage
II.4.1 Généralité
Le minage est une opération de la fragmentation qui consiste à détruire la roche dans
son environnement naturel au moyen des explosifs permettant ainsi aux engins de chargement
et de transport d’effectuer leurs opérations sans difficulté, Le minage a pour but de :
Désagréger les roches trop dures ou trop tenaces, ceci pour permettre un travail facile
des engins d’excavation,
Réduire les dimensions des gros blocs, ceci pour permettre à l’excavateur ou aux
chargeuses d’avoir un bon rendement et aussi pour un broyage efficace selon la
Capacité des broyeurs au concentrateur.
La désagrégation des roches et la réduction des dimensions des gros blocs ne sont pas toujours
atteintes d’un seul coup, ainsi, on distingue deux sortes de minage : le minage primaire et
secondaire.
Lors du minage primaire, on place l’explosif dans un trou ; ce trou peut être vertical ou
incliné, le double but poursuivi par le minage primaire nécessite deux types de charges : la
charge de pied (de fond ou de cisaillement) et la charge de fragmentation (médiane ou de
colonne)
1. La charge de pied :
Cette charge permet d’éviter les pieds de buttes, les bosses afin de permettre le
chargement des produits minés par la pelle en respectant la plateforme de travail. Cette charge
doit être concentrée voilà pourquoi il faut toujours utiliser un explosif de forte densité qui
permettra de vaincre la grande résistance au pied du gradin.
2. La charge de fragmentation :
Cette charge permet sert à réduire le terrain qui se trouve dans la butte, l’explosif utilisé
peut être de densité moyenne voir même faible.
20
Hb
Charge de
colonne
Pied de Hc
butte
Charge de pied
Bosse
La hauteur du bourrage
Le mode de raccordement
Le mode d’initiation
Ce Tableau ci-dessous montre la Charge spécifique d’explosif suivant les types de terrain
(kamulete,2009)
Tableau II. 2 : la Charge spécifique d’explosif suivant les types de terrain (kamulete, 2009)
Catégories de
Charges spécifiques [g/m3]
terrains
Tir au cordeau détonant Tir au Nonel
2D 250-300 150-200
3 450-650 250-350
3D 720-920 450-550
Un trou mal bourré peut non seulement provoquer des projections de fragments à grande
distance, mais peut aboutir à un mauvais minage.
(m)
2D 6à7
3 5 à 5.5
3D 4.5
3D* 4
en V
en diagonale normal
L’initiation électrique qui se fait à l’aide des allumeurs électriques et des électro
détonateurs. Les capsules détonatrices connectées directement aux allumeurs sont
appelées détonateurs électriques instantanés
23
L’initiation par feu qui se fait au moyen d’une mèche lente et d’un détonateur
ordinaire dont la partie vide est appelée à recevoir la mèche lente pour sertissage.
La mèche lente a comme particularité de brûler avec une grande régularité et de
produire en fin de combustion sur une longueur donnée, un jet d’étincelles capable
d’allumer la charge d’allumage située dans le détonateur.
II.5.1 Définition
Un explosif est une substance ou un mélange de plusieurs substances qui, lorsqu’il est
initié ou détonné, peut produire une grande quantité de gaz à haute pression et à haute
température dans un temps extrêmement court.
Selon le degré d’excitation nécessaire, nous avons les explosifs primaires et les
explosifs secondaires ;
Selon la structure chimique, nous avons les composés explosifs et mélange de
substances. Dans cette catégorie, on a les composés chimiques, les explosifs +
comburants, les combustibles et/ou substances inertes.
Sur base de la composition chimique, nous avons six grandes familles des explosifs
industriels :
Les bouillies et les gels (35 à 60 d’ammonium) composés des explosifs nobles,
les bouilles et les gels sont distingués par leurs consistances respectivement
liquides et pâteuses ;
Vitesse de détonation ;
Le type d’équipement ;
Un fil, une corde ou une gaine qui lui donne sa force et sa flexibilité ;
Les amorces sont des cylindres en plastique qui contiennent l’explosif très énergétique.
Le point commun pour placer une cartouche amorce est le fond du trou où la charge est souvent
plus élevée que le reste du trou. A cet endroit, la quantité d’énergie est utile pour être engendrer
de façon à s’assurer que le massif dans l’ensemble de la charge soit bien fragmentée.
26
II.5.2.2 détonateur
Le détonateur est un artifice servant à la mise à feu d’une charge explosive. Il existe
trois types de détonateurs à savoir :
Les détonateurs
électriques ;
Le système NONEL, est un système non électrique utilisant un tube d’amorçage de faible
énergie. Une onde de choc est provoquée pour se propager à l’intérieur du tube en plastique
dont la paroi intérieure est recouverte d’une substance réactive. L’onde de choc possède une
énergie assez importante pour mettre en feu l’élément de retard du détonateur, mais
l’insuffisance pour détruire le tube et mettre à feu les substances explosives du tube voisin.
Le système NONEL diffère du système non électrique (cordeau détonant) par le fait
que pour ce système, la réaction est confinée à l’intérieur du tube.
Le système NONEL comprend les détonateurs fond trou, les raccords de surface, les
tubes d’amorçages et un appareil de mise à feu.
Tube NONEL est un tube plastique ; souple, de diamètre extérieur 3mm et 2mm de
diamètre intérieur.
Le montage d’une volée des détonateurs se fait à l’aide des boites raccords (boites de
raccordements) les boites de raccords transmettent à tous les tubes fixes sur les de distribution
l’impulsion d’amorçage et le processus se répète jusqu’à l’extrémité de la chaine.
Les relais sont des artifices premièrement utilisés comme retard dans les opérations de
minage à ciel ouvert et des carrières. Il existe deux principaux types : TLD (Nonel Trunkline
Delay) et DRC (Detonating Relay Connectors).Les microretards utilisés pour le minage à
KAMFUNDWA sont de 0ms, 25ms et 42ms.
Le tir des trous de mine avec micro retard est nécessaire pour trois raisons essentielle
savoir:
Augmenter la fragmentation
II. 3
II. 4
II. 5
Avec :
Toutes les charges explosives ont une densité optimale pour une efficacité maximale et
leur sensibilité peut être significativement affectée si la densité est aussi élevée ou basse. La
densité optimale pour l’explosif (EMULSIONS) utilisée à la mine de kanfundwa est
catégorisée dans la plage de : EMULSIONS : 1.1 à 1.3g/cm3
Cm : le facteur de minage au rocher. Pour l’auteur, cette constante peut être déterminée
par des essais au laboratoire, mais en pratique cela n’est pas toujours facile à déterminer.
Il peut diminuer quelque peu pour les roches moyennement dures.
Il peut être limité à des valeurs suivantes :
En pratique, l’application de la formule ne se justifie que pour des terrains qui ne sont
pas anormalement fissurés et crevassés Le facteur de minage du rocher est déterminé partant de
la formule par :
U. Langefors a établi d’autres formules pour les paramètres de tir comme suit :
(m) II. 8
(kg/m3) II. 9
30
Avec:
Qf : la quantité de la charge d’explosif du fond (kg)
Hf : la hauteur de la charge du fond (en m) : Hf = 1.3 B
Qm : la quantité de la charge d’explosif de la médiane ou charge de fragmentation (en
kg)
Hm : la hauteur de la charge médiane (en m). Elle est définie par :
(m) II.10
II. 11
Dans la formule de U. Langefors, les paramètres pouvant être l’objet d’une variation
sont :
Elle est définie comme étant la masse d’explosifs requise pour fragmenter un mètre cube
de roche in situ. Elle s’exprime en kg/m3.
31
Elle dépend de :
La dureté de la roche ;
Des conditions physico mécaniques de la roche ;
De la force ainsi que des caractéristiques de l’explosif.
II. 12
Avec :
Tableau II. 4 : Charge spécifique utilisées suivant les types de roches et facteurs de roche en rapport avec la
dureté.
II. 13
La longueur de bourrage Lb :
La structure de la roche ;
La longueur de la charge d’explosif ;
Le diamètre des trous de mine ;
La quantité totale d’explosifs dans le trou de mine ;
Le contrôle de projection des roches ;
La longueur du trou de mine.
II. 14
Avec :
Ces types d’explosifs remplissent entièrement le trou de mine pour autant que ce
dernier ne soit pas fissuré. La densité de charge linéaire d’explosifs se calcule par :
II. 15
Avec :
II II. 16
Avec :
II. 17
Avec :
II. 18
Avec :
II. 19
Avec Hf : la hauteur de charge de pied ou du front. Elle se calcule par :
II. 20
II.21
(III.16) II. 22
La hauteur de bourrage ;
(III.17) II. 23
Avec :
E : espacement entre trous successifs d’une rangée (m).Notons que les valeurs
susceptibles à une variation de la valeur de Bmax sont A, R1 et R2.
II.7 CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous retenons que la fragmentation est une opération importante en
exploitation minière, pour notre cas, elle est exécutée à l’aide d’explosif (émulsion) sa réussite
implique la bonne exécution de ces accessoires : détonateur, pentolite booster et des relais pour
ce qui nous concerne.
Cette élaboration du plan de tir sera faite et analysée à travers les méthodes de certains
spécialistes afin de dégager un choix optimum qui satisfera la chaine de production sur base de
certaines règles liées au minage.
37
Une approche par formules empiriques établies essentiellement sur base des «
essais ou des expériences ». Cette approche, quoique donnant des résultats
proches de la réalité dans certains cas, ne peut être généralisée car elle est limitée
par les « hypothèses de travail ».
Une approche analytique basée sur une formulation mathématique à partir des lois
physiques et un raisonnement analytique sur le phénomène.
III.2.1 INTRODUCTION.
Les différents spécialisés dans l’art et l’ingénierie du minage ont dû établir chacun dans
son champ d’essai des formules qui ont fait leurs revues avec des résultats satisfaisants.
Les formules étant établies sur base de critères différents selon les auteurs et lieux, ainsi
il est indispensable de les soumettre à une étude de sensibilité lors du choix de la formule qui
offrira les meilleures opportunités d’emploi pour le terrain à miner.
III.1
III.2
III.3
Avec :
Toutes les charges explosives ont une densité optimale pour une efficacité maximale et
leur sensibilité peut être significativement affectée si la densité est aussi élevée ou basse. La
densité optimale pour l’explosif (EMULSIONS) utilisée à la mine de kanfundwa est
catégorisée dans la plage de : EMULSIONS : 1.1 à 1.3g/cm3
En pratique, l’application de la formule ne se justifie que pour des terrains qui ne sont
pas anormalement fissurés et crevassés Le facteur de minage du rocher est déterminé partant de
la formule par :
U. Langefors a établi d’autres formules pour les paramètres de tir comme suit :
(m) III.6
(kg/m3) III.7
Avec:
Qf : la quantité de la charge d’explosif du fond (kg)
Hf : la hauteur de la charge du fond (en m) : Hf = 1.3 B
Qm : la quantité de la charge d’explosif de la médiane ou charge de fragmentation (en
kg)
Hm : la hauteur de la charge médiane (en m). Elle est définie par :
(m) III.8
III.9
40
Dans la formule de U. Langefors, les paramètres pouvant être l’objet d’une variation
sont :
Surforage: 1m
Hauteur de gradin : 10m
Paramètre de puissance : S=1,19 (pour EMULSION)
Diamètre de trou
Facteur de minage au rocher Cm=1,15
Poids volumique de l’explosif : 𝛿e = 1,2 kg/m2
Facteur de contrainte de la roche : (trous verticaux)
Le ratio
Pentolite de 400g correspond à 0,468kg d’émulsion
𝑑 2 1,2 𝑥 1,19
B=33 √1,15 𝑥 = 4,39 m
1𝑥1
HF = Lt + Hb III.10
1
Hb = 3 . Lt III.11
1
Hb = 3 . 11 = 3,667 m ~ 4 m
Hf = 11 – 4 = 7 m
Qf = 14,89 x 7 = 104,23 Kg
Qm = Pc × Hf III.12
Qm = 5,96 × 7 = 41,72 Kg
𝐻𝑔
H= + 0,3B III.14
sin 90
10
H= 𝑆𝑖𝑛 90 + 0,3 x 4,39 = 11,32 m
145,95+0,0461
Cs = = 0,7348 Kg/m3
211,9
Cette méthode nous permet de déterminer la largeur de la banquette. Celle-ci peut être
assimilée à l’écartement entre deux rangées consécutives donc à la maille de forage. La hauteur
de charge de colonne, La charge spécifique a été déterminée, c’est ainsi qu’avec ces paramètres
nous n’aurons pas une granulométrie satisfaisante.
Elle est définie comme étant la masse d’explosifs requise pour fragmenter un mètre cube
de roche in situ. Elle s’exprime en kg/m3.
Elle dépend de :
La dureté de la roche ;
Des conditions physico mécaniques de la roche ;
III.17
Avec :
Tableau III. 1 : Charge spécifique utilisées suivant les types de roches et facteurs de roche en rapport avec la
dureté.
III. 18
La longueur de bourrage Lb :
La structure de la roche ;
La longueur de la charge d’explosif ;
Le diamètre des trous de mine ;
La quantité totale d’explosifs dans le trou de mine ;
Le contrôle de projection des roches ;
La longueur du trou de mine.
II. 19
Avec :
Ces types d’explosifs remplissent entièrement le trou de mine pour autant que ce
dernier ne soit pas fissuré. La densité de charge linéaire d’explosifs se calcule par :
(III. 20
Avec :
Surforage: 1m
Hauteur de gradin : 10m
Paramètre de puissance : S=1,19 (pour EMULSION)
Diamètre de trou
Facteur de minage au rocher Cm=1,15
Poids volumique de l’explosif : 𝛿e = 1,2 kg/m2
Facteur de contrainte de la roche : (trous verticaux)
Le ratio
Pentolite de 400g correspond à 0,173kg d’émulsion
45
1200+0.1272
P= = 15.2 Kg / m
1273
La longueur de bourrage Lb
1 1
Lb = . 𝐻= 11. = 3.3 m
3 3
la banquette B
6.7𝑋 15.2
B=√ = 3m
1.13𝑋 11
Connaissant le surforage de 1 m ;
15.2 x (6.7+1)
q= = 1.18 Kg/m3
3 x 3 x11
La charge d’explosifs Q
Q = q x Lc = 15.2 x 7.7 = 117.04 Kg
Le volume de le zone d’influence du trou de mine V
Vt = E x V x H = 3 x 3 x 11 = 99 m3
Analyse critique de la méthode d’A.E.L (Africa Explosive Limited)
Cette méthode nous a aidés à déterminer une maille de forage suivant la catégorie de terrain et
les caractéristiques de l’explosif. Le bourrage a été calculé ainsi que la charge spécifique réelle.
Les diamètres de trous ont une charge spécifique se rapprochant le plus possible de la charge
spécifique correspondante aux roches dures et très dures selon les études faites par la Gécamines
à l’EMI.
46
Nous proposons la méthode d’AEL partant des résultats que celle-ci apporte, elle peut être
retenue au détriment de la précédente pour la suite de notre étude.
III.3.1 Introduction
Une revue des principaux modèles prédictifs utilisés à ce jour pour évaluer les résultats
de fragmentation est présentée dans cette partie de notre travail. La recherche du meilleur coût
de revient des produits abattus est l’objectif premier de tout exploitant.
D’autres travaux cherchent à estimer le résultat du tir en fonction des paramètres de tir
et des caractéristiques des matériaux. Il s’agit en particuliers du modèle de KUZNESTOV
présenté ci-après ou du modèle de KUZ-RAM qui a pour base l’équation de KUZNESTOV et
le model de Rosin-Rammler [Giresse M., 2014].
1. Equation de KUZNESTOV
III.21
Avec :
III.22
III.19 III.23
III.24
48
Cunningham a déclaré que l'évaluation des facteurs de roche pour le minage devrait au
moins tenir compte de la densité, de la force mécanique, des propriétés élastiques et de la
structure. L'équation est donnée ci-dessous:
III.25
Où RMD est la description de la masse de roche, RDI est l'influence de densité et HF
est le facteur de dureté, ces paramètres étant définies comme suit.
Tableau III. 2 : Paramètres du facteur de roche
Il est communément admis que ce paramètre est fortement influencé par la configuration
géologique in situ et la quantité d’explosif utilisée.
Kuz Ram suggère la relation suivante pour évoquer la taille X80 des fragments produits
lors d’abattage :
Avec :
49
Avec :
Coefficient d’uniformité
: L’espacement
: La hauteur de la charge (hors surforage) (m)
: La banquette (m)
: Diamètre du trou (mm)
: Facteur de déviation (de 0,75 à 1,50 m) ou L’écart type de l'exactitude de
forage (m)
III.26
Xc: Diamètre correspondant 80% des passants [m], c’est le diamètre caractéristique, il
correspond au point d’inflexion de la courbe.
Ces lois empiriques que l’on ajuste au mieux sur les résultats de terrain sont encore largement
utilisées dans le domaine de l’abattage à l’explosif mais l’amélioration des moyens de calcul
50
Modèle de Rosin-Rammler
𝑬
𝑩 𝑫𝒕 𝟏+ 𝑳𝒃 + 𝑳𝑪 𝑳
𝑛 = (𝟐, 𝟐 − 𝟎, 𝟎𝟏𝟒 𝒅 ) × (𝟏 − ) × [√[( 𝑽
)]] × ( + 𝟎, 𝟏) 𝟎,𝟏 × 𝑯 III.27
𝑩 𝟐 𝑯𝒕
3
3 0,1 1+ 3,3−6.7 6,7
𝑛 = (2,2 − 0,014 ) × (1 − ) × [√[( 3
)]] × ( + 0,1) 0,1 ×
127 3 2 10 10
n= 1,3
Modèle de kuznetsov
V 0,8
X50 = A × ( ) × Q0,167 III.28
Q
99 0,8
X50 = 13 × (117,04) × (117,04)0,167
X50= 25,05 Cm
Modèle de kuzram
𝑥50
XC = 1 III.29
[(0,693)𝑛 ]
25,05
XC = 1 = 33,21 Cm
[ (0,693)1,3 ]
Passant au tamis
51
0.50 1.3
−( )
Rx = 100 {1 − 𝑒 0.33 } = 82%
Modèle de Rosin-Rammler
𝑬
𝑩 𝑫𝒕 𝟏+ 𝑳𝒃 + 𝑳𝑪 𝑳
𝑛 = (𝟐, 𝟐 − 𝟎, 𝟎𝟏𝟒 ) × (𝟏 − ) × [√[( 𝑽
)]] × ( + 𝟎, 𝟏) 𝟎,𝟏 ×
𝒅 𝑩 𝟐 𝑯𝒕 𝑯
4
4,39 0,1 1+ 3,7−73 5,7
𝑛 = (2,2 − 0,014 ) × (1 − 4,39) × [√[( 4
)]] × ( + 0,1) 0,1 ×
127 2 11 11,7
n = 1,1
Modèle de kuznetsov
V 0,8
X50 = A × ( ) × Q0,167 III.28
Q
211,9 0,8
X50 = 13 × (145,95) × (145,45)0,167
X50= 40,3 Cm
Modèle de kuzram
𝑥50
XC = 1 III.29
[(0,693)𝑛 ]
40,3
XC = 1 = 56 Cm
[ (0,693)1,1 ]
C’est ainsi qu’à l’aide du Modèle de Kuzram, nous avons retenu la méthode d’AEL
qui prévoit comme taille granulométrique :
X50 = 25.05 Cm
XC = 33.21 Cm
Rx = 82%
Ces paramètres sont parfaitement acceptables au concasseur de HMS vu que la taille max
admissible est de 50 Cm.
70000
Nt = = 707 Trous
99
Connaissant la quantité d’explosif à charger Qt dans un trou et le nombre des trous Nt,
nous pouvons déterminer la quantité totale d’explosif à utiliser pour chaque minage par
semaine, la relation est définie par :
Quantité totale d’explosif = quantité explosif par trou (Qt) x Nt par semaine
Quantité totale d’explosif = 99 x 707= 69993 Kg
Dans chaque trou de mine, on prévoit une cartouche amorce (pentolite booster 400g),
D’où le nombre de pentolite booster correspond au nombre de trou de mine par semaine
2. Détonateur fond-trou
Chaque pentolite est associé à un détonateur fond trou. D’où, le nombre correspond au
nombre de pentolite booster nécessaire par semaine d’exploitation.
3. Relais
Le nombre de relais est déterminé par le type de schéma de tir utilisé pour fragmenter un
certain volume de matériau. Par expérience, nous pouvons assimiler le nombre de relais utilisé
à 90% du nombre de trou de mine, mais à la Gécamines on considère le nombre des relais égal
au nombre des trous.
III.4. CONCLUSION
De ce chapitre, après analyse et évaluation des paramètres de fragmentation sur base de
l’application des différentes méthodes utilisées, nous avons retenu ceux donné par la méthode
d’AEL, dont pour la maille de 3 x 3 m2, la charge spécifique est de 1,18 kg/m3
Toujours en partant des paramètres issus d’AEL, nous avons pu déterminer le nombre
de trous à forer par minage de 707 qui correspond au nombre de pentolite, de détonateurs fond-
trou et des relais, la quantité totale d’explosif qui est de 69993 Kg
54
55
CONCLUSION GENERALE
Ce présent travail avait pour le but de choisir et élaborer les paramètres tirs optimaux
pour une bonne taille ou granulométrie acceptable.
Dans le cadre de notre étude, nous avons examiné les minages à la mine à ciel ouvert de
kanfundwa. Nous avons observé une granulométrie de gros blocs après les opérations de
fragmentation. Ainsi, notre objectif consistera à sélectionner et à élaborer un plan de tir afin
d'obtenir une granulométrie satisfaisante.
Les méthodes de Langefors, d’A.E.L et le modèle de Kuz-Ram ont été utilisées dans ce
travail pour déterminer la géométrie du forage ainsi que les différentes charges spécifiques
d’explosif. Nous avons retenu la méthode d’A.E.L et le modèle de Kuz-Ram (Kuznestov et de
Cunningham) vu les résultats obtenus par rapport aux autres. Les modèles de fragmentation
empiriques (Kuz-Ram, Kuznestov et Cunningham) possèdent l’avantage conceptuel de prévoir
la taille maximale de blocs, la taille médiane de fragments et aussi de quantifier l’influence de
la variation de paramètres spécifiques sur les résultats de tir obtenus. Nous avons décidé de
garder toujours les mêmes paramètres entre autres la maille de forage de 3× 3 ; la hauteur de
bourrage de 4 m, la profondeur de 11m La charge spécifique est de 1,18kg/m3 qui respecte les
tables d’A.E.L pour les roches dures. A l’aide du Modèle de Kuz-ram, nous avons retenu
comme taille granulométrique
X50 = 25.05
XC = 33.21
Ces paramètres sont parfaitement acceptables au concasseur vue que la taille maximale
admissible au concasseur est de 50 cm..
56
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES ET ARTICLES
II. MEMOIRES