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FACULTÉ POLYTECHNIQUE
Département des mines
B.P. 1825
LUBUMBASHI
Juillet 2023
UNIVERSITÉ DE LUBUMBASHI
FACULTÉ POLYTECHNIQUE
Département des mines
B.P. 1825
LUBUMBASHI
Directeur :
Pr.Dr.Ir. Jimmy KALENGA KAUNDE KASONGO
Co-directeur :
Ass.Ir.Heribert Mutonkole Ngomba
DÉDICACE
À mon Dieu, créateur de toutes choses ; toi qui donnes la vie, la sagesse, l’intelligence
et le vouloir. C’est grâce à toi, que ce travaille vient de se concrétiser.
À nos parents, Jean KISIMBA, et Julie KATEMPA, vous qui aviez cru en moi, par le
sacrifice, la patience, l’amour et les encouragements.
À nos frères et sœurs qui nous ont soutenus : Stéphanie SEYA, Olene NSUNGU, James
KITENGE, Shella KATEMPA, Esther KABEMBA, Jean AMANI, Grace marguerite, Doudou
KASONGO, Arlette MUSHERA, Elie KISULA, Hénoch NSHINGA, Consolate LUSE,
Héritier KIMISI, Jemima KATEMPA, Joël BANZA, David KISHIMBA, Pierre NGOY.
REMERCIEMENTS
Nous voici au terme de nos études d’ingénieur civil, à la fin desquelles nous présentons
ce travail, qui est la concrétisation des sacrifices et des efforts de plusieurs années et de dur
labeur ; car le parcourt n’a pas été facile à réaliser. Nous avons été seul acteur de la
persévérance, la patience et le courage que nous avons opté comme devise qui nous a arraché
du découragement. L’obtention de notre diplôme d’ingénieur civil des Mines n’aurait pas réussi
sans le concours des générations passées et d’esprits avertis de nos prédécesseurs dans ce trajet
d’ingénieur.
Nous tenons à remercier de tout cœur le Professeur Docteur Ingénieur Civil des mines
Jimmy KALENGA KAUNDE et a l’assistant Heribert MUTONKOLE, qui, en dépit de leurs
multiples occupations, ont accepté successivement de diriger et de codiriger Ce présent travail.
Nous disons également merci de tout cœur à nos amis, collègues et connaissances pour
le soutien moral et spirituel dont nous avons été bénéficiaires, nous citons particulièrement : Ir
Mohamed Mutuwa, YDOMAK Emmany, Ir Bénédicte MANYONGA,Ir Israël KILIMUNDA,
Ir Alda KIBOKO, Ir Jemima NDONGO, Ir Fiston EALE, Ir Denis KALENGA, Ir Danny
TSHMWANG, Ir Fidel NYEMBO, Ir Junior KIKOKO, Ir Emmanuel AMISI, Ir Kevin
MUTOMBO, Ir Ruben NDAY, Ir Gloire KIWELE, Ir Chris MBOKA, Ir Elisée KAPONGO,
Ir Cycy KITALA, Ir Gloire KATONGO et a toute la famille BC.
À tous ceux dont nous avons oublié de citer nommément, nous vous portons
sincèrement dans nos cœurs et nous pensons à vous.
RÉSUMÉ
L’objectif de ce travail est d’avoir une connaissance sur l’impact de l’état de chantier
de chargement sur la productivité de la pelle Volvo ec750d.
Cet impact a eu trait à partir du temps de cycle, du coefficient d’utilisation absolue ainsi
que de l’évaluation du rendement de la pelle.
Avec les temps de cycle pour le chantier aménagé et non aménagé respectivement de
25,238 secondes et 30 secondes, nous pouvons noter les rendements théoriques de 504,34 m3/h
pour le chantier aménagé et 343,29 m3/h pour le chantier non aménagé. Pour ce qu’il en est du
débit théorique, nous avons respectivement les valeurs suivantes pour le chantier aménagé et
celui non aménagé : 312,69 m3/h et 206,78 m3/h.
À l’issue de cette étude, nos résultats ont corroboré la théorie selon laquelle : plus la
pelle travaille sur le chantier aménagé, plus le rendement est important ; plus elle travaille sur
le chantier non aménagé, plus le rendement diminue. De ce fait, pour maximiser la productivité,
il devient nécessaire d’affecter notre engin sur le terrain aménagé.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Dans l’exploitation des mines à ciel ouvert, le chantier de chargement est parmi ceux qui
ont un impact fort sur la production.
Pour chaque entreprise en ce qui concerne l’état de chantier, cette dernière doit toujours
observer ce chantier en vue d’une bonne production.
Déterminer les temps de cycle de la pelle VOLVO sur le chantier aménagé et non
aménagé.
Il est d’usage scientifique que tout travail qui se veut valable et consistant suive une
procédure méthodologique pour arriver à un bon résultat. Ainsi avons-nous réuni les données des
heures de prestation et chronométré celles du temps de cycle sur le chantier aménagé et non
aménagé.
Les données récoltées sont soumises à l’étude statistique pour le calcul de la moyenne et
par la suite de la productivité de la pelle sur les deux chantiers aménagés et non aménagés.
Dans ce chapitre il sera question des généralités sur la mine à ciel ouvert de l’étoile, son
aperçu géographique, l’historique, la stratigraphie, la méthode d’exploitation, la tectonique qui
nous permettront de savoir réellement l’évolution de la mine partant de la mise sur pied du projet
jusqu’à nos jours.
Vers les années 1917, 1931, la mine de l’étoile devient une propriété de l’union Minière
du HAUT KATANGA « UMHK » ; en sigle.
En 1925, UHMK entreprend des travaux de prospection et d’exploitation par le biais des
méthodes traditionnelles.
traitement des minerais. À l’époque la capacité de production était de 500 Tonnes de carbonate
de cuivre et 240 Tonnes de cobalts récupérés par précipitation.
En 2007 CHEMAF a acheté une usine d’extraction du cuivre par solvant et par voix
électrolytique ; grâce à cette nouvelle unité la société a su mettre en place la première phase
d’activité de son usine d’extraction du cuivre par voix électrolytique et commence à produire des
cathodes de cuivre.
Actuellement l’entreprise concentre des minerais oxydés dans les usines de séparation par
liquide dense (HMS 1 et 2) à la Mine de l’Étoile et extension. Ces Minerais sont d’avantage
raffinés à l’usine d’USOKE et KALUKULUKU à une capacité de 2000 Tonnes et 500 Tonnes
par jour afin de produire des cathodes de cuivre et des sels de cobalt.
La mine de l’Étoile est une Mine qui renferme un gisement du type cupro- cobaltifère à
ciel ouvert situé à 12 km à vol d’oiseau du centre de Lubumbashi, dans la province du HAUT
KATANGA en République Démocratique du Congo (RDC) dont l’entreprise chemical of Africa
est propriétaire de la Licence.
La Mine à ciel ouvert de l’Étoile est située à une altitude d’environ 1285m (4212 pieds)
au-dessus du niveau de la mer. Le climat est subtropical avec des précipitations annuelles
environs 1200mm (47dans) tombant dans la plupart du temps au mois d’Octobre et Mars.
Les températures moyennes se situent entre 17℃, 63℉ et 24 ℃ (75℉) sous différente.
Couverte par MIOMBO, WOODLAND ; des forêts tropicales à feuilles caduques. Allongés sur
le bord de Lubumbashi une grande partie du foret a été nettoyé.
il s’agit d’un gisement stratiforme de cuivre –cobalt. Un bouchon d’oxyde s’élargit d’environ 50
mètres (160 pieds).
Recouvre dépôt des sulfures stratiformes inclinés. En outre, cette Mine à un autre
gisement cupro-cobaltifere appeler extension de l’Étoile situe à 3Km de la grande mine Étoile ce
gisement fait limite avec le gisement de RUASHI MINING.
a) L’ubendien (Paleoprotérozoïque) ;
b) Le kibarien (Mesoprotérozoïque) ;
b) Le système de Kalahari(Cénozoïque) ;
Dans la ville de Lubumbashi et ses environs seules les formations du super groupe du
KATANGA sont observées.
Cette reconnaissance a été analysée sur le plan de la structure selon la répartition des
différentes roches de la mine de l’Étoile et extension de la base au sommet.
DENOMINATION SIGNIFICATION
La mine de l’Étoile appartient à la série de mine R2 dont au Nord nous rencontrons les
formations suivantes, la brèche de Rat et la Rat grise qui constitue le mur et au Sud la RGS
constitue des roches plus récentes qui est le toit de la mine de l’Étoile et extension de l’Étoile ;
que nous pouvons illustrer par cette image.
Le katanguien est un ensemble des couches sédimentaires épaisses d’environ 100 m, Il consiste
en une succession des sédiments déposés durant la période qui sépare l’orogenèse kibarien de
l’ultime phase de l’orogenèse kundeluguienne ; soit approximativement entre 1300 et 620Ma
(cahen ,1954.1960 ; François 1973).
Les katanguien représente un segment de la chaine panafricaine dans les régions environnantes
et affleure au sud au centre et au nord KATANGA.
On distingue :
En RDC.
Le super groupe du katanguien repose en discordance sur le kibarien à l’Ouest (François 1973),
sur l’Ubendien au Nord –Est et sur un complexe de base d’âge propénoïque inferieure a moyen
au Sud –Est (Bejogne 1985, Tshiawka et al 1995).
La subdivision du Katanguien à beaucoup varie au cours du temps. Nous adaptons ici celle
préconisée par François 1971 ; 1974 ; et cahen1974 modifiée par calteux ; et KAMPUNZU 1994,
1977, chabu2003, qui distinguent trois groupes séparés par des tillites ou conglomérats.
Le katanguien plissé (arc lufulien au Sud qui s’étend de la Zambie jusqu’à KOLWEZI
I.6.1.1 Étoile
Dans cette zone, les oxydes vont de 1205metres à1200metres soient 5m d’épaisseur et
elle couvre 1000000 Tonnes sèches avec une teneur de 2 ,07% de cuivre et 0 ,67% de cobalt.
La Malachite (Cu2CO3(COH) 3 ;
La cuprite :(Cu2O) ;
Chrysocolle: CuO2;
Spherocobaltite: COSO3;
Dans cette zone, nous trouvons un mélange des oxydes et des sulfures, elle s’étend du
niveau1200m a 1060m soient 140m d’épaisseur, elle recouvre 3500000Tonnes sèche et la teneur
en cobalt est de 0,31% et en cuivre de 2 ,07%
La Cuprite : CuO2 ;
La Chalcopyrite : CuFeS2).
Cette zone s’appelle zone imbibée d’eau parce qu’elle est en contact avec la nappe
aquifère. Elle s’étend de 1060 m à 970m soit 90m d’épaisseur et couvre 10.810000Tonnes sèches,
la teneur cobalt est de 0 ,29% et celle en cuivre est de 2,6%
Chalcopyrite : CuFeS2 ;
Chalcosine : Cu5FeS4) ;
Carollite : (Cu2CuS4) ;
Est un gisement corallifère situe à 3km de la mine de l’Étoile. Ce gisement fait un arc
avec la mine de l’Étoile et la mine de RUASHIMINING, elle regorge plus de cinq roches support
de la minéralisation, que nous pouvons citer ci-dessous :
- DSTRAT ou dolomie stratifié qui est une roche massive dure, stratifié en gros
bancs, de couleur gris noirâtre, elle est minéralisée en cobalt ;
- RSF ou Roche siliceuse feuilletée de couleur grise noirâtre à jaunâtre, verdâtre,
moins dense, compact, elle est minéralisée en cobalt accidentellement en cuivre ;
- RSC ou Roche Siliceuse cellulaire de couleur grise sombre, roche dolomitique,
biologique, très dure, minéralisée en cobalt ;
- BOMZ ou Black ore minéralization zone est une roche massive, tendre, de couleur
jaunâtre, moins dense, contient des particules fines, minéralisée en cobalt ;
- CMN ou Calcaire à Minéraux Noires est une roche massive, oxydée à noir, tendre,
qui a une teneur élevée en Magnésium et fortement minéralisée en cobalt.
Les gisements de cuivre-cobalt du roan moyen (100-60MA) du Shaba, RDC sont associés
à des écailles, blocs de la série de mine des écailles extrusives affleurent à la surface grâce à la
tectonique panafricaine.
Dans le cadre de la mine à ciel ouvert de l’Étoile celle la méthode par fosse emboitée qui
est plus utilisée.
La mine de l’Étoile se situe à une altitude de 1285, elle est évoluée par tranche de 5m, dont le
niveau actuel se trouve à 1245
Dans ce chapitre il a été question des généralités sur la mine à ciel ouvert de l’Étoile qui
est une mine CUPRO-COBALTFERE de la série de mines du Katanguien. Nous avons
parlé également de son aspect historique, le gisement de la mine de l’Étoile est exploitée
par la méthode d’exploitation par fosses emboitées, ses formations sont d’âge katanguien
et appartiennent au Roan, à la série des mines. La mine est située à 12 Km de la ville de
Lubumbashi à vol d’oiseau et à une altitude de 1285 m
Le chargement est une opération minière qui consiste à évacuer les déblais du front de
taille vers un engin de transport.
Le chargement fait partie des opérations minières fondamentales, et est très déterminante
pour le succès de tout projet minier du fait que la production minière dépend pratiquement de la
quantité des déblais chargés.
Un chantier en mine à ciel ouvert est définit comme tout lieu de travail où se déroulent
les activités liées à l’exploitation d’un gisement qui doit subir un changement.
Les activités liées à l’exploitation minière sont nombreuses : le nivelage d’une route, le
chargement des produits, le transport des produits, le dégagement des remblais, la constitution
des blocks des minerais, le forage d’une plateforme en vue de la fragmentation des roches.
1. Chantier De Chargement
Le chantier de chargement est parmi ceux qui ont un impact fort sur la production dans
une mine à ciel ouvert.
Le chargement est l’opération minière qui consiste au remplissage des produits dans les
bacs des engins de transport pour l’évacuation. La tenue de chantier de chargement consiste à
mettre la pelle ou la chargeuse dans les conditions optimales de chargement des engins de
transport.
La pelle doit être dans une position telle que l’angle de giration effectue soit inférieur à
90º qu’il s’agisse d’une pelle en butte ou en fouille, cette condition reste valable et indispensable.
Le chantier de chargement doit être suffisamment large pour permettre le chargement des bennes
de part et d’autre de la pelle.
Pour le cas d’une pelle en butte, le chantier de chargement doit être suffisamment large
pour permettre le chargement des bennes de part et d’autre de la pelle. D’une manière générale,
le roulage et le chargement sont au même niveau. Le manœuvre consiste à placer le tombereau
au plus près de l’abattage de telle façon que le godet, en position de déchargement se trouve au
centre de gravité de la benne. Des angles de rotation compris entre 90º et 110º sont corrects. Par
rapport au tas en cours de chargement, la pelle se placera perpendiculairement et a une distance
égale 2 fois le rayon du godet. Le chargement cote gauche est préférable. Le conducteur du
tombereau ayant un contact visuel permanent sur les manœuvres du conducteur de la pelle. Afin
de réduire les temps improductifs de changement de tombereaux on peut alterner les chargements
à gauche et à droite de la pelle.
2. Chantier De Transport
Le transport est l’opération minière qui établit la liaison entre le chantier de chargement
et les points de déchargement, le transport dans nos mines à ciel ouvert s’effectue à l’aide de
camions a benne basculante ou tombereaux couramment appelés (bennes).
La bande de transport doit être bien nivelée et bien tassée. Le nivelage des pistes se réalise
à l’aide de niveleuses couramment appelées graders. Les graders disponibles dans la mine à ciel
ouvert de la bande de transport doivent être bien nivelée et bien tassée.
Le nettoyage de la plateforme est fait au bulldozer soit à la niveleuse (grader) selon les
obstacles à enlever. Pour respecter la profondeur des trous et surtout leur verticalité, la plateforme
de forage doit être plane et horizontale.
L’évolution d’une sondeuse sur une plateforme propre, plane et horizontale permet
d’éviter les conséquences des déviations en foration.
4. Les Remblais
Les terrils et les stocks des minerais, couramment appelés (remblais) constituent les
points de déversement des produits transportes de la mine, à ciel ouvert.
La tenue des remblais a une incidence directe sur la productivité des engins de transport
et partant sur la production de la mine à ciel ouvert. L’accès au remblai doit répondre aux mêmes
spécifications que la piste de roulage des engins de transport. La plateforme du remblai doit être
plane, dépourvue de tout obstacle pouvant entraver l’évolution normale des bennes. Les
dimensions de la plateforme doivent être suffisantes de façon à permettre les manœuvres faciles
des engins de transport.
La propreté du remblai est indispensable pour la productivité des bennes, le remblai doit
être dégagé c’est-à-dire que les produits déversés par les bennes doivent être pousses à l’aide de
bulldozers.
Les excavateurs sont des engins d’excavation et de chargement Leur vitesse d’excavation
permet de les utiliser dans des mines à ciel ouvert. Ils se composent de deux grandes familles :
Les godets des trancheuses sont de type sans fond et pendant leur basculement autour des
tourteaux de tête, ils déversent la terre par l’arrière sur un convoyeur navette transversal, qui jette
les déblais latéralement, d’un côté à l’autre, à distance variable.
1. Excavation sélective
L’excavation sélective est généralement utilisée dans les cas particuliers et notamment là
où il y a nécessité de séparer les minerais des stériles intercalaires. Cette excavation se fait par
des tranches ou zones détachées dont les dimensions sont déterminées en fonction de la structure
du gisement et de la teneur des minerais. Elle permet d’éviter la dilution.
2. Excavation globale
L’excavation globale est la plus répandue dans les mines à ciel ouvert et se fait
généralement le long du gradin sans lotissement du front de travail en zone détachée, autrement
dit tous les types des roches des chantiers d’exploitation (minerais et stériles) sont excavés et
chargés dans le même matériel de transport. Ce mode d'excavation a pour conséquence la dilution
des minerais à quelque proportion près.
1. Excavation en butte
L'excavateur et le point de déchargement se trouvent au niveau inférieur du gradin à
excaver. L'excavateur est destiné à travailler au-dessus du niveau sur lequel il repose. Les pelles
mécaniques, les excavateurs à chaines à godets et les pelles hydrauliques travaillent généralement
en butte.
2. Excavation en fouille
L'excavateur et le point de déchargement du godet se trouvent au niveau supérieur du
gradin. Dans ce cas, l'excavateur est destiné à travailler en dessous du niveau sur lequel il repose.
Pour les engins travaillant en fouille on peut citer entre autres, les draglines et parfois les pelles
hydrauliques à condition de changer leur outil de travail, les excavateurs à chaine à godets et
certains modèles de roues pelles conçues pour ce type de travail.
A la rigueur, force est de constater qu'il peut exister un quatrième schéma où l'excavateur
travaillant en fouille a son point de déchargement au niveau inférieur du gradin correspondant au
niveau de la plateforme de travail sur laquelle il repose.
A. Pelles
Il existe deux types des pelles : les pelles mécaniques ou à câbles et les pelles
hydrauliques. Ces engins sont les plus utilisés et les répandus dans les mines à ciel ouvert. Les
pelles mécaniques sont presque toujours alimentées à l'électricité et travaillent ordinairement en
butte alors que les pelles hydrauliques ont pour force motrice soit diesel, soit électrique, soit
diesel hydraulique et combinent la possibilité de travailler en butte et en fouille.
B. Draglines
Ce sont des excavateurs à godet mobile manœuvré par des câbles suspendus à une longue
flèche métallique. Elles travaillent en fouille et leur godet n'ayant pas de pièces mobiles augmente
considérablement leur champ d'application par rapport aux pelles.
C. Roues pelles
Les excavateurs à godet multiples, les roues pelles travaillent en butte par passes
successives à des niveaux différents dans des terrains meubles et de dureté moyenne, car les
massifs rocheux à blocs durs leur font obstacle et risquent d'endommager leurs godets
E. Chargeuses frontales
De même que les scrapers et les bulldozers, les chargeuses frontales sont des engins
mobiles ayant la possibilité d'excaver les matériaux et de les déplacer à des distances relativement
courtes pour la mise en terril ou le stockage. Elles travaillent dans les roches dures et semi dures
après l'abattage des roches à l'explosif
II.5.1 Définition
Un godet est un élément mécanique en acier fixé à l'extrémité du bras d'une pelle
mécanique, sur la chaine d'une drague à godets ou sur d'autres engins de chantier tels qu'une
chargeuse, une tractopelle ou une grue.
Le godet est le contenant qui permet de charger des matériaux par enfoncement dans le
sol ou dans le stock (ex : gravât), et de les déverser à un rayon de giration donné ; soit au sol pour
la reprise ultérieure, soit dans une benne pour le transport simultané.
La capacité du godet est le volume des matériaux que cet outil de travail des engins
d'excavation peut contenir. Lors du travail des engins de chargement, le volume des matériaux
contenus dans le godet est évalué en proportion par rapport à sa capacité nominale.
La capacité à ras
Et la capacité à refus.
1. Capacité à ras
Elle exprime le volume des matériaux contenus dans l'espace limité par les flancs du godet
; ses faces avant et arrière et le plan délimité par les quatre bords ; sans tenir compte du volume
pouvant être retenu par les dents ou une rehausse.
2. Capacité à refus
C'est la capacité à ras majoré du matériaux au-dessus du plan déterminé par les quatre
bords du godet et formant une pente de 1/1 sans tenir compte du volume retenu par les dents ou
une rehausse
Du point de vue capacité nous avons les godets de grande capacité ainsi que les godets à
usage normal
Le godet de grande capacité est idéal pour travailler dans la terre, la glaise et les mélanges
de gravillons, spécialement conçu pour une pelle hydraulique
Le cycle de travail c'est l'ensemble de toutes les opérations depuis le creusement du godet
jusqu'au retour de ce dernier à sa position initiale de creusement. Il s'agit, particulièrement pour
une pelle mécanique, des opérations suivantes :
Ouverture du fond du godet par traction (câble ou chaîne) exercée sur le système de
fermeture et déversement de la roche abattue dans l'unité de transport (camion ou wagon)
Fermeture du fond du godet par son propre poids dès qu'il est vidé et retour du godet à sa
position du début de creusement.
Les principales dimensions de travail sont déterminées par la longueur de la flèche et celle
du stick ainsi que par la capacité du godet de l'excavateur. Il s'agit de :
Hauteur de creusement (Hc) : c'est la distance verticale entre l'horizon où l'excavateur est
installé et le bord d'attaque du godet. On parle de la hauteur maximum de creusement (Hcmax)
lorsqu'on soulève au maximum le bras (stick).
1. Rendement
Le rendement est le rapport entre une production et le nombre des journées, d'ouvriers
qui y participent
2. Productivité
Il s'avère impossible qu'un engin de chantier fonctionne sans arrêt durant un nombre
défini d'heures par jour. C'est pourquoi dans les calculs du débit ou du rendement d'un engin de
chantier, cette notion fait intervenir deux facteurs importants : le rendement horaire et le
rendement général du chantier.
Rendement horaire
Pour éviter toute confusion, dans ses calculs, nous admettons que la durée du travail
effectif par heure est de 50 minutes. De ce fait, nous introduisons dans les calculs du rendement
horaire un coefficient de 50/60, soit 0,83.
Supposant que l'engin preste toutes les 60 minutes son rendement horaire théorique D’
est donné par l'expression (II.1) suivante :
𝟑𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝑪𝒈 𝒙 𝑲
𝑫′ = (𝑰𝑰. 𝟏)
𝑻𝒄 𝒙 𝒇
f : coefficient de foisonnement
𝐊 = 𝐊𝐠 𝐱 𝐊𝐫 𝐱 𝐊𝐥 (𝐈𝐈. 𝟐)
Kg : facteur de giration
Kr : facteur de remplissage
𝟑𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝑪𝒈 𝒙 𝑲𝒓
𝑫′ = (𝑰𝑰. 𝟑)
𝑻𝒄 𝒙 𝒇
Pour prendre en considération les deux facteurs intervenant dans l'évaluation du débit
horaire des excavateurs : le rendement horaire avec son coefficient de 50/60 et le rendement
général de chantier Ƿch nous définissons le rendement horaire effectif en place D à l'aide de la
formule :
𝟓𝟎
𝐃 = 𝑫′ Ƿ𝐜𝐡 (𝑰𝑰. 𝟒)
𝟔𝟎
Compte tenu du fait que le rendement général Ƿch est difficilement quantifiable et Partant
50
du coefficient 60Ƿch, ce dernier est remplacé dans le calcul du rendement horaire effectif par le
coefficient d'utilisation absolue qui traduit la fréquence d'utilisation effective de F engin par
rapport aux heures théoriques de travail. Ainsi donc le débit horaire effectif devient :
𝟑𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝑪𝒈 𝒙 𝑲𝒓 𝒙 𝑪𝑼𝑨
𝐃 = 𝑫′ 𝒙 𝑪𝑼𝑨 (𝑰𝑰. 𝟓)
𝑻𝒄 𝒙 𝒇
Où
𝟑𝟔𝟎𝟎 − 𝒏𝒕𝒅 𝑪𝒈
𝐃= 𝒙 𝒙 𝑲 Ƿ𝐜𝐡 (𝑰𝑰. 𝟔)
𝑻𝒄 𝒇
𝟑𝟔𝟎𝟎 − 𝒏𝒕𝒅 𝑪𝒈
𝐃= 𝒙 𝒙 𝑲𝒓 𝒙 𝑪𝑼𝑨 (𝑰𝑰. 𝟕)
𝑻𝒄 𝒇
Avec :
𝐷
n= : nombre de déplacement
𝑉à
𝐃 = 𝑫′ 𝒙 𝑪𝑼𝑨 (𝑰𝑰. 8)
𝟑𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝑪𝒈 𝒙 𝑲𝒓
𝑫′ = (𝑰𝑰. 9)
(𝑻𝑎 + 𝑇𝑐)𝒇
Ce qui donne :
𝟑𝟔𝟎𝟎 − 𝒏𝒕𝒅 𝑪𝒈
𝐃= 𝒙 𝒙 𝑲𝒓 𝒙 𝑪𝑼𝑨 [𝐦³/𝐡] (𝑰𝑰. 𝟏𝟎)
(𝑻𝒂 + 𝑻𝒄)𝒇 𝒇
Avec :
Tout part d'une période de référence qui représente normalement soit un poste, soit une
journée, soit une semaine, soit un mois, soit une année, ...
Un poste= 8 heures.
Un jour= 24 heures.
Elles représentent l'ensemble des heures pendant lesquelles les services d'exploitation et
de maintenance sont en activité quelle que soit la période de référence considérée.
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont mis à la disposition du service de
l'exploitation. Autrement dit, le total d'heures garanties par le service de Maintenance à
l'Exploitation pour la réalisation de la production planifiée.
Ce sont les heures effectivement prestées par les engins affectés à l'exploitation.
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins qui sont mis à la disposition de
l'exploitation ne travaillent pas pour la production. Il s'agit par exemple des heures de :
Changement de poste.
Attente poste.
Minage.
Déplacement des engins d'un chantier à l'autre.
Ravitaillement en carburant.
Visite du service de maintenance.
Manque du courant ou panne sèche.
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont à la disposition de la maintenance.
Il s'agit des heures qui correspondent aux périodes d'entretien, de réparation, de rénovation ou du
retard dû aux approvisionnements en pièces de rechanges.
Elles représentent les heures pendant lesquelles les engins ne sont sous la responsabilité
ni de l'exploitation, ni de la maintenance.
Dans cette classe d'heures, nous considérons les heures de réserve qui sont les heures
gérées par la direction du siège en cas de surabondance de la flotte d'engins. Les engins de réserve
sont localisés à la maintenance.
𝑯𝑴𝑫
𝐂𝐌𝐃 = 𝒙 𝟏𝟎𝟎 [𝐦³/𝐡] (𝑰𝑰. 𝟏𝟏)
𝑯𝑷
𝑯𝑼𝑬
𝐂𝐔𝐄 = 𝒙 𝟏𝟎𝟎 (𝑰𝑰. 𝟏𝟐)
𝑯𝑴𝑫
𝑯𝑼𝑬
𝐂𝐔𝐀 = 𝒙 𝟏𝟎𝟎 (𝑰𝑰. 𝟏𝟒)
𝑯𝑷
C'est un facteur essentiel qui montre la répercussion de la coordination des travaux sur la
productivité des excavateurs. Il inclut également les éléments difficilement quantifiables du
1. Le foisonnement
Lors d'une construction ou d'un chantier, le sol est souvent creusé et la terre retirée
augmente en volume. Les entreprises de terrassement calculent le volume de cette terre à
transporter à l'aide d'un coefficient de foisonnement. Ce dernier est le rapport entre le volume des
matériaux excavés au volume des matériaux en place respectivement vo et v.
Terrain Foisonnement
Argile, Limon, sable argileux 1,25
Grave et sable graveleux 1,10
Sols rocheux défoncés aux rippeur, roches altérées 1,30
Sol meuble consolidés ou argiles et marnes en motte 1,35
Matériaux rocheux de carrière 1,40
3. Temps de cycle (tc)
Le temps de cycle des engins de chargement est la somme des durées de toutes les
opérations élémentaires de leur cycle de travail.
II.9.1. Généralités
De toutes les machines de l'exploitation à ciel ouvert, l'excavateur est l'engin dont il est
le plus difficile d'évaluer le débit du fait que malgré la connaissance de certaines caractéristiques
techniques de l'excavateur telles que :
Ces facteurs seuls ne permettent pas d'établir, par l'analyse, la durée de chaque cycle.
Mais d'autres facteurs sont si variables qu'on ne peut les évaluer que grossièrement, on peut citer
:
D'une manière générale, sans tenir compte des déplacements de l'engin en cours
d'excavation, le débit horaire théorique en place est exprimé par la formule suivante :
𝟑𝟔𝟎𝟎 𝒙 𝑪𝒈 𝒙 𝑲
𝑫′ = (𝑰𝑰. 𝟏𝟔)
𝒕𝒙𝒇
Où :
𝑲 = 𝑲𝒓 𝒙 𝑲𝒈 𝒙 𝑲𝒍 (𝑰𝑰. 𝟏𝟕)
Le débit horaire effectif (D) en place est calculé par l'expression suivante :
𝟓𝟎
𝑫 = 𝑫′ 𝑷𝒄𝒉 [𝐦𝟑/𝐡] (𝑰𝑰. 𝟏𝟖)
𝟔𝟎
Où :
𝟓𝟎
: Rendement horaire de l'excavateur 60
𝟔𝟎
𝐦𝟑
𝑫 = 𝑫′ 𝒙 𝑪𝑼𝑨 [ ] (𝑰𝑰. 𝟏𝟗)
𝐡
Si la durée nette du déplacement de la pelle sur chenille peut sembler négligeable, mais il
faut embrayer, débrayer et mettre en vitesse des masses considérables, ce qui cause des pertes de
temps qui prolongent la durée des déplacements proprement dits.
Connaissant :
Vo: volume que l'excavateur déplace à chaque passe, c'est-à-dire entre deux positions
successives.
𝑽𝒐 = 𝑺 𝒙 𝑳𝒂 (𝑰𝑰. 𝟐𝟏)
Où
𝑫′
𝒏= (𝑰𝑰. 𝟐𝟐)
𝑽𝒐
Quand on connaît le nombre (n) de déplacement par heure et la durée (td) en secondes de
chaque déplacement, on obtient le débit rectifié effectif par heure en utilisant les expressions
suivantes :
𝟑𝟔𝟎𝟎 − 𝒏𝒕𝒅 𝑪𝒈
𝑫= 𝒙 𝒙 𝑲𝒓 𝒙 𝑷𝒄𝒉 (𝑰𝑰. 𝟐𝟑)
𝒕 𝒇
𝟑𝟔𝟎𝟎 − 𝒏𝒕𝒅 𝑪𝒈
𝑫= 𝒙 𝒙 𝑲𝒓 𝒙 𝑪𝑴𝑫 [𝐦𝟑/𝐡] (𝑰𝑰. 𝟐𝟒)
𝒕 𝒇
Toutefois, on peut négliger l'influence des déplacements sur le débit tant que leur nombre
n reste inférieur aux chiffres suivants :
Ce chapitre s’est articulé sur le chargement dans une mine à ciel ouvert qui consiste au
remplissage des produits dans les bacs des engins, sur la tenue de chantier qui, est un lieu où se
déroulent les activités liées à l’exploitation. Il présente aussi les types des chantiers, le chantier
de chargement, le chantier de transport, les remblais ; des types d’excavateurs et leur
fonctionnement. Il traite en outre de la classification des engins d’excavation ; de notions sur les
godets, du rendement et de la productivité des engins miniers ; du temps de cycle des engins de
chargement dans une mine à ciel ouvert.
Pour cette analyse de la productivité, nous allons faire une présentation des données que
nous utiliserons dans ce travail, parmi lesquelles nous citons les temps de cycle de la pelle, les
heures possibles, les heures de mises à disposition et les heures d’utilisation effective pour le
calcul du coefficient d’utilisation absolue.
Avant cette brève présentation des données, nous allons commencer par la notion de la
statistique qui nous permet de trouver les différentes valeurs moyennes et après on déterminera
la productivité de la pelle sur un chantier aménagé et celle sur un chantier non aménagé.
Pour faire le calcul de temps de cycle de la pelle, nous allons déterminer des valeurs
moyennes à l’aide d’une analyse statistique.
1. A Classe
10
𝐾 = 1+ log 𝑁 (𝐼𝐼𝐼. 1)
3
Avec
𝑵 : Effectif total
Avec :
1.C L’amplitude
𝐄 𝐕𝐦𝐚𝐱 − 𝐕𝐦𝐢𝐧
𝐚= = (𝐈𝐈𝐈. 𝟑)
𝐊−𝟏 𝐊−𝟏
2. La fréquence
𝑬𝒊
𝒇𝒊 = (𝑰𝑰𝑰. 𝟒)
𝑵
Avec
N = l’effectif total
4. La moyenne arithmétique
5. Variance
҆҆҆҆҆҆҆҆҆҆҆҆҆҆҆
Le paramètre de dispersion est la variance S҆҆҆҆҆҆҆҆҆҆ ’ qui est donnée par
La détermination du temps de cycle sera basée sur la méthode de LIORZOU qui nous
aidera à déterminer la valeur moyenne du temps de cycle moyenne du temps de cycle. Il convient
de signaler que les différents temps sont en seconde.
Les différents temps ont été mesurés à l’aide d’un chronomètre et les différents temps
sont donnés dans le tableau ci-dessous :
Tableau III.I: les différents temps de la pelle VOLVO EC750DL dans un chantier
aménagé
Calcul du temps de cycle moyen de la pelle VOLVO EC750DL pour un chantier aménagé
𝟏𝟎 𝟏𝟎
- K=𝟏+ logN Avec N= 30 K =1+ 𝐥𝐨𝐠𝟑𝟎 ≃ 6 classes
𝟑 𝟑
- E = 33.31
- A = 6.66
Linf = 14.36
Lsup = 54.33
25.238-6.73= 18.51
25.238+6.73= 31.97
18.51 ≤ 𝒕𝒄 ≥ 31.97
Les différents temps ont été mesurés à l’aide d’un chronomètre et les différents temps
sont donnés dans le tableau ci-dessous : nous allons présenter différents temps de la pelle
VOLVO EC750DL dans un chantier non aménagé.
Calcul du temps de cycle moyen de la pelle VOLVO EC750DL pour un chantier aménagé
𝟏𝟎 𝟏𝟎
- K=𝟏+ logN Avec N= 30 K =1+ 𝐥𝐨𝐠𝟑𝟎 ≃ 6 classes
𝟑 𝟑
- E = 16
- A = 3.2
Linf = 22.4
Lsup = 41.6
- S=±√𝟏𝟓. 𝟒= ± 3.92
30-3.92= 26.1
30+3.92= 33.9
- 26.1 ≤ 𝒕𝒄 ≥ 33.9
𝐒 𝟑.𝟗𝟐
CV= 𝑿 = =0.1306666666*100=13⁒
𝟑𝟎
Le taux de variation est inférieur à 15⁒, les données de la série statistique sont groupées
autour de la moyenne, la série est donc homogène.
Notre évaluation, nous l’avons fait sur la pelle VOLVO EC750DL travaillant avec les
bennes CATERPILAR ADT3CAT740B (de capacité 40T) qui le remplit en 5 passes en moyenne.
La densité moyenne des matériaux se trouvant dans la mine de l’Etoile est de 1,5 ainsi :
𝑪𝒃(𝑻) 𝟒𝟎
Cb (𝒎𝟑 )= = 𝟏,𝟓 = 26.7 𝒎𝟑
𝒅
Avec :
Alors :
Avec :
- Cb : capacité de la benne en 𝒎𝟑
- Krb : coefficient de remplissage de la benne
- Cg : capacité du godet
- Ng : nombre de godet
Pour le terrain non aménagé
𝑪𝒃(𝒎𝟑 )×𝑲𝒓𝒃 𝟐𝟔,𝟕×𝟎,𝟗
- Kr = = = 0, 89
𝑪𝒈×𝑵𝒈 𝟒,𝟓×𝟔
N° HP (en HMAD (en HUE (en HIMP (en CUE (%) CMAD
D’opération h) h) h) h) (%)
1 24 21,4 15 6,4 70,093457 89,1666667
9
2 24 15,4 9 6,4 58,441558 64,1666667
4
3 24 24 14,7 9,3 61,25 100
4 24 19 15 4 78,947368 79,1666667
4
5 24 24 18,5 5,5 77,083333 100
3
6 24 6,25 5,35 0,9 85,6 26,0416667
7 24 17,3 13,67 3,63 79,017341 72,0833333
8 24 24 18,6 5,4 77,5 100
9 24 12 9,3 2,7 77,5 50
10 24 24 19,4 4,6 80,833333 100
3
11 24 21,92 16,8 5,12 76,642335 91,3333333
8
12 24 12 8,55 3,45 71,25 50
13 24 24 19 5 79,166666 100
7
𝟏𝟎 𝟏𝟎
- K=𝟏+ logN Avec N= 30 K =1+ 𝐥𝐨𝐠𝟑𝟎 ≃ 6 classes
𝟑 𝟑
- E = 54.133
- A = 10.8266
Linf = 27.92
Lsup = 92.9
73.76-8.43= 65.33
73.76+8.43= 82.19
𝟕𝟑.𝟕𝟔
- Alors CUE = = 0.7376
𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟎 𝟏𝟎
- K=𝟏+ logN Avec N= 30 K =1+ 𝐥𝐨𝐠𝟑𝟎 ≃ 6 classes
𝟑 𝟑
- E = 73.96
- A = 14.79
Linf = 18.65
Lsup = 107.39
83.73-18.4= 65.33
83.73+18.4= 101.63
𝟖𝟑.𝟕𝟑
- Alors CMA= = 0,8373
𝟏𝟎𝟎
N⸰ HP (en h) HMAD (en h) HUE (en h) HIMP (en h) CUE (%) CMAD (%)
1 24 16 14 2 87,5 66,66666667
2 24 16,5 10 6,5 60,6060606 68,75
3 24 19,5 12,5 7 64,1025641 81,25
4 24 17 15 2 88,2352941 70,83333333
5 24 10 9 1 90 41,66666667
6 24 17 10 7 58,8235294 70,83333333
7 24 20 12,3 7,7 61,5 83,33333333
8 24 17,5 10 7,5 57,1428571 72,91666667
9 24 16 14,8 1,2 92,5 66,66666667
10 24 14 5 9 35,7142857 58,33333333
11 24 19 6 13 31,5789474 79,16666667
12 24 13,5 10,3 3,2 76,2962963 56,25
13 24 20,5 10,1 10,4 49,2682927 85,41666667
14 24 14,5 11 3,5 75,862069 60,41666667
15 24 12 6 6 50 50
16 24 20,5 15,4 5,1 75,1219512 85,41666667
17 24 17,5 10,5 7 60 72,91666667
18 24 18,5 7,2 11,3 38,9189189 77,08333333
19 24 17,5 9,2 8,3 52,5714286 72,91666667
20 24 10,5 5,7 4,8 54,2857143 43,75
21 24 9,5 7 2,5 73,6842105 39,58333333
22 24 12 10,4 1,6 86,6666667 50
23 24 12 9 3 75 50
24 24 16,5 10,5 6 63,6363636 68,75
25 24 13 9,5 3,5 73,0769231 54,16666667
26 24 12 7 5 58,3333333 50
27 24 10 7,9 2,1 79 41,66666667
𝟏𝟎 𝟏𝟎
- K=𝟏+ logN Avec N= 30 K =1+ 𝐥𝐨𝐠𝟑𝟎 ≃ 6 classes
𝟑 𝟑
- E = 59.92
- A = 11.184
Lin = 25.99
Sup = 93.09
64.76-13.2= 51.56
64.76+13.2= 77.96
51.56 ≤ 𝒕𝒄 ≥ 77.96
𝟔𝟒.𝟕𝟔
Alors CUE = = 0,6476
𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟎 𝟏𝟎
- K=𝟏+ logN Avec N= 30 K =1+ 𝐥𝐨𝐠𝟑𝟎 ≃ 6 classes
𝟑 𝟑
- E = 45.83
- A = 9.2
Lin =34.99
Sup = 90.02
63.51-12.41= 51.1
63.51+12.41= 75.92
𝟔𝟑.𝟓𝟏
Alors CMA= = 0,6351
𝟏𝟎𝟎
La productivité d’une pelle est la quantité des matériaux excavés par cette dernière dans
une période donnée. On distingue la productivité ou débit théorique et pratique de la pelle.
Débit théorique
𝟑𝟔𝟎𝟎×𝟒.𝟓×𝟏.𝟏
D’= = 504,34 𝒎𝟑 /𝒉
𝟐𝟓.𝟐𝟑𝟖×𝟏.𝟒
𝟑𝟔𝟎𝟎×𝟒.𝟓×𝟎,𝟖𝟗
D’= = 343,29 𝒎𝟑 /𝒉
𝟑𝟎×𝟏.𝟒
Débit pratique
Alors
𝟑𝟔𝟎𝟎×𝟒.𝟓×𝟏.𝟏
D’= × 𝟎. 𝟔𝟐 = 312,69 𝒎𝟑 /𝒉
𝟐𝟓.𝟐𝟑𝟖×𝟏.𝟒
Alors
𝟑𝟔𝟎𝟎×𝟒.𝟓×𝟏.𝟏
D’= × 𝟎. 𝟒𝟏 = 206,78 𝒎𝟑 /𝒉
𝟐𝟓.𝟐𝟑𝟖×𝟏.𝟒
Tableau III.11 : Nous montrons les résultats trouvés sur différents chantiers
Au vu de ces résultats ; nous disons que l’aménagement des chantiers a un impact positif
sur la productivité de l’engin de chargement, car la pelle VOLVO EC750DL travaille dans les
conditions différentes, dans les chantiers de chargement différents, c’est la raison qui fait que les
productivités trouvées mettent en évidence que le chantier de chargement aménagé donne une
bonne productivité par rapport au chantier non aménagé.
Afin de connaitre les différentes valeurs des temps de cycle et de coefficient d’utilisation,
nous avons eu à procéder par les études statistiques afin d’éviter les résultats erronés.
A l’aide de ces temps, nous avons pu déterminer les différents débits de chaque chantier.
Les différents paramètres que nous avons trouvés pour les chantiers aménagés sont les suivants :
Comparativement pour les chantiers non aménagés, les résultats sont les suivants :
CONCLUSION GENERALE
La mine de l’Etoile Chemaf est exploitée par la méthode de fosses emboitées. Les
formations géologiques appartiennent au super groupe katanguien, au groupe de ROAN et au
sous-groupe des mines.
En effet, l’objectif de dudit travail est celui d’avoir une connaissance sur l’impact de l’état
de chantier de chargement sur la productivité de la pelle Volvo ec750dl.
Pour ce faire, nous avons déterminé les temps de cycle et les différents débits. A partir
des données récoltées sur terrain par chronométrage de toutes les étapes du temps de cycle. Ces
données ont été traitées par la méthode statistique.
Avec les temps de cycle pour le chantier aménagé et non aménagé respectivement de
25,238 secondes et 30 secondes, nous pouvons noter les rendements théoriques de 504,34 m3/h
pour le chantier aménagé et 343,29 m3/h pour le chantier non aménagé. Pour ce qu’il en est du
débit théorique, nous avons respectivement les valeurs suivantes pour le chantier aménagé et
celui non aménagé : 312,69 m3/h et 206,78 m3/h, et Le taux de variation qui est inférieur à 15⁒.
Avec ces différents résultats, nous disons que l’aménagement des chantiers a un impact
positif sur la productivité de l’engin de chargement, car la pelle VOLVO EC750DL travaille dans
les conditions différentes ; en effet, les productivités trouvées mettent en évidence que le chantier
de chargement aménagé donne une bonne productivité par rapport au chantier non aménagé.
BIBLIOGRAPHIE