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Chapitre 4 : Durabilité du béton armé

I .Notions de durabilité du béton


La durabilité est définie par la norme NFX-50-501 comme ‘l’aptitude d’une entité à
accomplir une fonction dans des conditions données d’utilisation et de maintenance
jusqu’à ce qu’un état limite soit atteint’
Pour tester la durabilité d’un béton, il est nécessaire de connaitre les processus susceptibles de
conduire à sa altération et d’étudier la résistance du béton vis-à-vis ces dégradations ignore, les
accidents et les actions des sollicitations mécaniques, la durabilité du béton peut être limitée
par :
o La pénétration des agents agressifs qui peut engendrer au développement des processus
de corrosions des armatures.
o Les réactions chimiques, tels que l’alcali-réaction ou les attaques sulfatiques, causes
principales de fissuration du matériau
o Cycle du gel-dégel qui conduit à un gonflement et dégradation du béton par gel internes
et écaillage des surfaces exposées aux sels de deverglacage.

II. Phénomènes influents sur la durabilité


1) Mécanismes de corrosion des armatures en acier dans le béton
Dans des conditions normales, les armatures enrobées d’un béton compact et non fissuré sont
protégées naturellement des risques de corrosion par un phénomène de passivation qui résulte de
la création, à la surface de l’acier, d’une couche protectrice Fe2O3CaO (couche de passivation).
Cette couche est produite par l’effet de la chaux (CaO) libérée par les silicates de calcium
(Ca₂SiO₄) sur l’oxyde de fer (Fe2O3). La présence de chaux garde la basicité du milieu entourant
les armatures. Ces derniers sont protégés tant que le pH du milieu est compris entre 9 et 13,5.
Il existe deux phénomènes qui peuvent dégrader cette protection et conduit à la corrosion des
armatures :
– La carbonatation du béton par l’adsorption du CO2 atmosphérique ;
– La pénétration des ions chlorures ;
a) Phénomène de carbonatation
Au cours de la prise et du durcissement, les ciments réagirent avec l’eau pour produire des hydratés
de caractère basique. Certains de ces hydrates restent dissous dans la solution aqueuse interstitielle
du béton (dont le pH est compris entre 12 et 13). Le gaz carbonique de l’air (CO2) diffuse dans les
pores et les fissures du béton, réagit avec les bases alcalines dissoutes dans la solution aqueuse
interstitielle, en particulier la portlandite Ca(OH)2, selon une réaction formant du carbonate de
calcium CaCO3 :
Ca(OH)2 + CO2→ CaCO3 + H2O
Cette réaction neutralise l’alcalinité du ciment et conduit à une chute progressive de la basicité du
milieu jusqu’à atteindre un pH de l’ordre de 9. Les armatures initialement protégées par une couche
de passivation (Fe2O3CaO) sont alors dépassivées et le phénomène de corrosion commence
(Figure 1).

Figure 1 : Mécanisme de la carbonatation


La corrosion induite par la carbonatation est fonction de :
o Caractéristiques du béton : La diffusivité du CO2 dans le béton est influencé par la
porosité totale du béton et la distribution de la taille des pores. Plus la compacité n’est
élevée, le dosage en ciment important, le rapport eau/ciment faible et la résistance du béton
élevée, plus la carbonatation est lente.
o Caractéristiques du milieu environnant :
 L’humidité relative de l’air : la vitesse de corrosion est maximale pour une
humidité relative de l’ordre de 60 %, pratiquement nulle en atmosphère sèche
ou pour des bétons complètement saturés en eau.
 La teneur en CO2 dans l’air
b) La pénétration des ions chlorures
La pénétration des ions chlorure dans le béton nécessite la présence d’une phase liquide. C’est un
phénomène spécifique à certain milieu comme les ouvrages soumis aux sels de déverglaçage ou
situés en site maritime. Les ions Cl-, pénètrent dans les pores du béton par diffusion, sous gradient
de concentration (Figure 2).
La diffusion des ions (Cl-) provoque la corrosion des armatures en présence d’oxygène par
processus de dissolution du métal suivant une réaction d’oxydoréduction :
Métal (solide) → ions métal Mn+ + n électrons
Au début la réaction est ponctuelle (corrosion par piqûres) puis généralisée à toute la surface des
armatures. La cinétique de pénétration des chlorures dépend aussi de la porosité du béton.
Pour diminuer la pénétration des chlorures il faut :
 Diminuer le rapport eau / ciment
 Améliorer la composition granulométrique

Figure 2 : Mécanisme de la pénétration des ions chlorures dans le béton


Il existe deux formes de chlorures dans la matrice cimentaire :
o Les chlorures libres (NaCl) : adsorbés en surface des C-S-H
o Les chlorures liés (chloro-aluminates de calcium hydratés ou sel de Friedel, C3A.CaCl2
.10H2O) : liés dans la pâte des ciments
L’ensemble forme les chlorures totaux
o Chlorures totaux = extractibles à l’acide
o Chlorures libres = extractibles à l’eau
On considère que seuls les chlorures libres peuvent pénétrer et jouer un rôle actif dans le
mécanisme de dépassivation et de corrosion des armatures.
On définit un seuil critique [Cl libres] critique = 0,4% par rapport à la masse de ciment.
La corrosion commence dès que [Cl libres] > [Cl libres] critique au voisinage des armatures.

Figure 3 : Profil de pénétration des chlorures


c) Effets de la corrosion
On distingue 2 phases dans le processus de corrosion des armatures :
 Phase 1 : initiation, dont la fin correspond à la dépassivation de l’armature
 Phase 2 : propagation, correspondant à la destruction de l’armature.

La propagation de la corrosion peut engendrer par gonflement une pression sur le béton
d’enrobage. En effet la croissance de volume des oxydes de fer génère des contraintes internes
dans le béton qui peuvent être supérieures à sa résistance en traction.
La pression qui en résulte conduit à une dégradation de l’aspect extérieur de l’ouvrage :
 Éclatements localisés,
 Formations de fissures,
 Formations d’épaufrures,
 Apparitions en surface de traces de rouille

Figure 4 : dégradation de l’aspect extérieur de l’ouvrage à cause de la corrosion des armatures

2) Effets des eaux agressives :


Les milieux les plus agressifs pour un ouvrage sont soit acides, soit salins (chlorures, nitrates, et
surtout sulfates de sodium, de calcium ou de magnésium).
a) Attaques acides
À cause de son caractère basique élevé, le béton peut présenter une certaine réactivité vis-à-vis des
solutions acides telles que :
 Les pluies acides,
 Les eaux naturelles chargées en dioxyde de carbone,
 Les eaux résiduaires,
 Les eaux des industries agroalimentaires ou industrielles contenant des acides organiques,
 Les eaux chargées en acides minéraux,
b) Lixiviation
Lorsque le béton est en contact de manière prolongée avec l’eau, les pores seront saturés. Les
éléments chimiques du milieu extérieur peuvent alors diffuser, dans la phase liquide interstitielle
de la matrice cimentaire. En fonction de la nature des ions qui pénètrent dans le béton, il peut en
résulter des réactions chimiques de dissolution/précipitation et donc une lixiviation progressive
des hydrates. Les eaux pures ou très peu chargées ont un pouvoir de dissolution élevé, elles peuvent
dissoudre les composés calciques du béton notamment, la Portlandite.

3) Mécanismes développés par le gel et les sels de déverglaçage


L’alternance de cycles répétés de phases de gel et de dégel est parmi les causes principales
d’altération du béton. Ce phénomène est aggravé, en surface, par la présence des sels de
déverglaçage qui provoque une croissance des gradients de concentrations en sels, générant ainsi
des pressions osmotiques plus élevées
a) Les cycles gel-dégel
Les dégradations au gel, se produisent essentiellement dans des régions humides (surface du béton
saturée en eau) ou les conditions hivernales sont rigoureuses et l'utilisation des sels de deverglacage
est fréquente.
On distingue trois classes de gels
 Faible : pas plus de deux jours par an avec une température inférieure à -5°C,
 Sévère : plus de 10 jours par an avec une température inférieure à -10°C,
 Modéré : entre faible et sévère
L’endommagement au gel-dégel peut être expliqué par la présence de deux types des pressions à
l’intérieur des pores capillaire du béton :
o Des pressions hydrauliques
Dans un béton saturé, l'augmentation de 9% du volume provenant de la transformation de l'eau en
glace à basse température oblige l'eau non gelé à quitter les pores capillaires pour trouver un
exutoire (bulle d'air par exemple).
o Des pressions osmotiques
La solution interstitielle du béton est ionisée. Lorsque le gel se forme, elle émet les ions qu'elle
comportait initialement augmentant ainsi localement la concentration de l'eau non glacée. Le
gradient de concentration ionique génère alors une migration d'eau de la solution la plus diluée (les
plus petits pores, non glacés) vers les sites de formation de gel. C'est donc les molécules d'eau des
pores les plus dilués qui vont diffuser vers les pores ayant la plus forte concentration en ions (front
de gel)
Ces deux types de pression permettent une dégradation locale de la matrice cimentaires, si elles
sont supérieures à la résistance à la traction du béton. Ce sont les changements répétées et alternées
de température (température positive à température négative) qui peuvent après un certain nombre
de cycles altérer le béton.
Les dégradations sont le résultat d’un endommagement progressif. Elles dépendent de la vitesse de
diminution en température, du nombre de cycles et de la durée du gel.

b) Action des sels de déverglaçage (fondants)


Les dommages causés au béton par les sels de déverglacage peuvent avoir plusieurs origines
 Saturation en eau de la surface : les fondants font fondre la neige ou la glace. Une couche d’eau
est donc maintenue à la surface et sature le béton. On n’a plus de "vases d’expansions"
s’opposant au gonflement lorsque l’eau gèle à nouveau.
 Choc thermique que ces agents provoquent dans les couches superficielles du béton :
L’importante chute de température de surface, due la quantité de chaleur consommée pour
provoquer la fusion de la glace, amplifie les effets du gel dans la zone du béton proche de la
surface (la chute de température de surface peut atteindre 4 °C/minute au lieu de 4 °C/heure
habituellement).La peau du béton va donc se refroidir brutalement.

Mais ce phénomène est rarement générateur d’un écaillage, car les sels de déverglaçage sont
répandus dans la plupart des cas à titre préventif sur les ouvrages d’art des réseaux routier et
autoroutier, pour garantir la sécurité des usagers.
L’effet destructeur des sels de déverglaçage est beaucoup plus redoutable que l’action du gel seul,
mais il est aussi plus limité : seules les surfaces soumises à l’épandage de sel ou sur lesquelles des
sels ont été véhiculés sont menacées.

Les sels de déverglaçage utilisés comme fondants sont généralement des chlorures de calcium ou de
sodium. Dissous dans la glace ou la neige fondue, ces chlorures pénètrent alors plus ou moins
profondément dans le béton, en fonction de sa porosité, pouvant provoquer à terme une corrosion
des armatures. Étant donné que les sels peuvent contenir des alcalins, il faudra en tenir compte dans
la prévention du risque de réaction alcali-silice.

c) Phénomène d’alcali-réaction

Le phénomène d’alcali-réaction résulte de l’action des alcalins solubles (oxyde de potassium K2O
et oxyde de sodium Na2O) du béton sur une certaine forme de silice réactive, en présence d’eau.
Ce phénomène correspond à un ensemble de réactions chimiques complexes qui peuvent être
réalisé entre certains composés minéraux des granulats et la solution interstitielle fortement basique
du béton, lorsque plusieurs facteurs sont réunis simultanément :
 Présence d’une forme de silice des granulats dite « potentiellement réactive »,
 Des alcalins du béton
 Une quantité suffisante de l’eau
En l’absence de précaution, ce phénomène peut apparaître dans les ouvrages les plus sévèrement
exposé à l’humidité (80 à 85 % d’humidité relative moyenne), en général au bout de quelques
années.
4) Mesures préventives
Le principe de base pour formuler un béton durable : il faut une bonne résistance mécanique,
empêcher l’eau de rentrer et avoir un réseau bien distribué de bulles d’air. En pratique, cela se traduit
par :
 Un béton compact et peu perméable : Les principaux facteurs prépondérants au niveau de la
formulation d’un béton pour obtenir une compacité élevée (donc une faible porosité) sont :
o Un dosage en ciment adéquat ;
o Une faible teneur en eau ;
o Une granulométrie comportant des éléments fins, en quantité suffisante pour remplir les
espaces entre les plus gros granulats ;
o L’optimisation de la vibration, du traitement thermique
 Une formulation adaptée
Un dosage suffisamment élevé en ciment, un rapport E/C faible et le respect des exigences sur la
composition chimique permettent de maîtriser les principales agressions.
 Une mise en oeuvre soignée
La vibration doit être adaptée et homogène. La cure doit être efficace afin d’éviter en particulier
tout phénomène de dessiccation excessive du béton au jeune âge.
Une conception de l’ouvrage adaptée
L’ouvrage doit être conçu de manière à éviter, dans la mesure du possible, de créer des zones
d’accumulation set de stagnations d’eau et de cheminements préférentiels dus aux ruissellements.

III. Recommandations pour la durabilité des bétons


1) Recommandations pour la prévention contre les phénomènes d’alcali-réaction :
Les recommandations relatives à la prévention contre les phénomènes d’alcali-réaction font l’objet
d’un fascicule édité par le LCPC en juin 1994 intitulé : « Recommandations pour les préventions
des désordres dus à l’alcali-réaction ».
Le principe de la démarche préventive consiste à éviter la conjonction des trois conditions :
 Humidité relative supérieure à 80-85 % : Eau
 Quantité d’alcalins dans le béton importante
 Présence de granulats réactifs : silice réactive
Selon l’environnement (classe 1 à 4 – tableau 1) et le type d’ouvrage (type I à III – tableau 2) on
peut déterminer le niveau de prévention à atteindre (A, B ou C – tableau 3).
Tableau 1 : Type d’environnement
Classes Environnement
1 Sec ou peu humide (hygrométrie inférieure à 80 %)
2 Hygrométrie supérieure à 80 % ou en contact avec l’eau
3 Hygrométrie supérieure à 80 % et avec gel et fondants
4 Marin

Tableau 2 : Types d’ouvrages

Types Niveau de risque Exemples d’ouvrages


I Risques d’apparition Éléments non porteurs
des désordres faibles ou acceptables La plupart des produits
préfabriqués en béton

II Risques d’apparition de désordres peu La plupart des ouvrages


tolérables
III Risques d’apparition Tunnels, barrages, ponts, viaducs
de désordres inacceptables
Tableau 3: Niveau de prevention
Types d’ouvrages Classes d’exposition
1 2 3 4
I A A A A
II A B B B
III C C C C
Les recommandations à appliquer sont fonction du niveau de prévention.
 Niveau A : pas de spécifications particulières
 Niveau B : six possibilités d’acceptation de la formule béton. Pour valider une composition,
il convient de répondre au moins une fois positivement à l’une des six questions :
o L’étude du dossier granulats montre-t-elle que les granulats sont non réactifs
o La formulation satisfait-elle à un critère analytique (bilan des alcalins) ?
o La formulation satisfait-elle à un critère de performance ?
o La formulation présente-t-elle des références d’emplois suffisamment
convaincantes ?
o Le béton contient-il des additions minérales inhibitrices en proportion suffisante ?
o Les conditions particulières aux granulats PRP sont-elles satisfaisantes ?
Si la formulation ne répond positivement à aucune de ces six questions, il convient de modifier tout
ou partie des granulats, ou de choisir un ciment mieux adapté ou d’incorporer des additions
minérales normalisées inhibitrices et de revérifier ces six conditions d’acceptation.
 Niveau C : granulats non réactifs (granulats potentiellement réactifs à effet de pessimum
PRP sous conditions)
2) Recommandations pour la durabilité des bétons soumis au gel
Les recommandations de niveau national relatives la prévention contre les processus du gel /dégel
sont présentés dans un guide technique édité par le LCPC en décembre 2003 intitulé«
Recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel ».
Les principes de prévention s’appliquent aux ouvrages non protégés ou en contact avec l’eau ou
soumis à deux types d’exposition spécifiques : le gel pur ou le gel pur en présence de sels de
déverglaçage.
a)Résistance au gel interne
La résistance au gel du béton (Fissuration dans la masse du béton) dans la masse est évaluée de
deux façons suivant le type de béton.
 Béton formulé avec un agent entraîneur d’air : Le paramètre d’espacement L (barre) est
mesuré dès le stade de la formulation du béton. Il est déterminé sur béton durci selon la
norme ASTM C 457 à une échéance de 4 à 5 jours et permet de valider l’efficacité du réseau
de bulles d’air entraîné.
 Béton formulé sans ou avec peu d’agent entraîneur d’air. La résistance au gel interne de ces
bétons est évaluée avec l’essai de performance défini dans la norme P 18-424 pour le gel
sévère avec un fort degré de saturation en eau du béton et dans la norme P 18-425 pour le
gel modéré quel que soit le degré de saturation en eau du béton, etpour le gel sévère avec
une saturation modérée en eau du béton. La durée des essais est de l’ordre de trois mois et
demi.
b) Résistance à l’écaillage
La résistance à l’écaillage (dégradation de la surface) représente le comportement de la surface du
béton soumis aux cycles de gel-dégel en présence de sels de déverglaçage.
Elle est mesurée selon la norme XP P 18-420 en déterminant la masse de matière écaillée. La durée
de l’essai est de l’ordre de trois mois.
Quatre « classes » d’exposition définies dans laNorme NF EN 206-1 concernent les bétons soumis
à l’écaillage
 XF1: saturation modérée en eau sans agent dedéverglaçage.
 XF2: saturation modérée en eau avec agents dedéverglaçage.
 XF3: forte saturation en eau, sans agent de déverglaçage.
 XF4: forte saturation en eau, avec agents de déverglaçage
Selon le niveau de gel auquel sont soumis l’ouvrage et le niveau de salage, on distingue quatre
types de bétons :
 Béton soumis au gel modéré sans eau avec peude sels de déverglaçage (salage peu fréquent)
;
 Béton soumis au gel modéré en présence de sels de déverglaçage (salage fréquent) ;
 Béton soumis au gel sévère sans sels de déverglaçage. Ces bétons sont dénommés béton G
(béton formulé pour résister au gel interne seul) ;
 Béton soumis au gel modéré et sévère en présence de sels de déverglaçage. Ces bétons sont
dénommés béton G + S (béton formulé pour résister au gel interne et à l’action des sels
dedéverglaçage).
Tableau 4: Types de bétons
Niveau de salage Niveau de gel
Modéré Sévère
Peu fréquent Béton adapté Béton G
Fréquent Béton adapté avec : teneur en air Béton G + S
minimale de 4 %ou essais de performance
Très fréquent Béton G + S Béton G + S
Béton adapté : béton conforme aux normes en vigueur, (norme NF EN 206-1 et normes de produit) et possédant une bonne
compacité.

Tableau 5 : recommandations pour le choix du ciment en milieux acides


Classe d’exposition Choix du ciment
XA1 • CEM II/B-S, CEM II/B-V, CEM II/B-P, CEM II/B-Q,
CEM II/B-M (S-V), CEM III/A conformes à la norme
NF EN 197-1
• CEM III/A conformes à la norme NF EN 197-4
• Ciments conformes à la norme NF P 15-317 (PM)
ou NF P 15-319 (ES)
• CEM IV/A et B conformes à la norme NF EN 197-1
XA2  CEM II/B-S, CEM II/B-V, CEM II/B-P, CEM II/B-Q,
CEM II/B-M (S-V), CEM III/A conformes à la norme
NF EN 197-1
• CEM III/A conformes à la norme NF EN 197-4
• Ciments conformes à la norme NF P 15-319 (ES)
• CEM IV/A et B conformes à la norme NF EN 197-1
XA3 • CEM III/A, B et C, CEM V/A et B conformes à la
norme NF P 15-319
• Ciments d’aluminates de calcium conformes à la norme
NF EN 14647
• CEM IV/B conforme à la norme NF EN 197-1

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