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EPIGRAPHE
Roger Trigg
~ II ~
IN MEMORIAM
J’aurai voulu que des yeux et de choix, vous voyez et appréciez ce jour, votre fierté et
votre joie seraient immenses si la vie n’avait pas décidé autrement.
DEDICACE
A l’Eternel mon Dieu source de toute la connaissance pour le pouvoir faire et le savoir-
faire.
Si Dieu a mis le paradis sous les pieds des mères, ce n’est pas pour rien. Affable,
honorable, aimable : tu représentes pour moi le symbole de la bonté par excellence, la source de
la tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a cessé de m’encourager et de prier pour moi. Ta
prière, ta bénédiction m’ont été d’un grand secours pour mener à bien mes études. Tu as fait
plus qu’une mère puisse faire pour que ses enfants suivent le bon chemin dans leur vie et leurs
études. Ce modeste travail est le fruit de tous les sacrifices que tu as déployée pour mon
éducation et ma formation. Je te dédie ce travail en témoignage de mon profond amour ;
A mes chers frères et sœur ; auprès de qui nous avons bénéficiée d’un concours intellectuel,
spirituel, moral, matériel et financier, des noms de : Mike NGOIE, MWAMBA NGOIE John,
MAYUNDO NGOIE Rodrigue, NYOTA MWANWA Esther ;
A celui qui m’est particulièrement exceptionnel cher Dan KAYEMBE, mon chéri de cœur, rien
n’a su nous séparer…j’aurai eu surement beaucoup de lacunes si tu n’avais pas croisé mon
chemin. Tu as été vraiment pour beaucoup que je ne saurai énumérer quoi que ce soit, reçois
donc l’expression de ma plus haute reconnaissance, tu représentes beaucoup pour moi, ce travail
t’est directement dédié.
Au bishop Michée MPITSHI pour toutes les prières et encouragements permanents. J’exprime
envers vous une profonde admiration et reconnaissance. Que le tout puissant vous garde et vous
procure santé et bonheur.
DEDICACE
A mon Dieu Tout Puissant qui m’a créé et donné cette intelligence, qui m’a toujours
soutenu et fortifié dans mon parcours académique. C’est à Dieu que je dois ce succès
aujourd’hui, à lui soit la gloire.
A mon cher Père Pascal MAMBWE KONGOLO, rien au monde ne vaut les efforts
fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être.
Ce travail est le fruit des sacrifices des moments précieux de ta vie pour que je puisse les avoir
dans la mienne. Voici le fruit de la persévérance.
A ma très chère Mère Pascaline KAHITE AMUNAZO, Tu n’as pas cessé de me soutenir
et de m’encourager. Ton amour, ta générosité exemplaire et ta présence constante ont fait de moi
l’homme que je suis aujourd’hui.
Tes prières ont été pour moi un grand soutien tout au long de mes études. J’espère que tu
trouveras dans ce modeste travail un témoignage de ma gratitude et ma profonde affection.
A mes très chers frères et sœurs : KABASO MAMBWE, NGOTA MAMBWE Etienne,
MUSAMBI MAMBWE Mathilde, ZAWADI MAMBWE, KAHITE MAMBWE, KAKASHI
MAMBWE, SANGO MAMBWE, et KABILA MAMBWE ; qui n’ont pas cessé de
m’encourager et de prier pour moi.
AVANT-PROPOS
Au soir de notre dernier cycle de bachelier en géologie, nous tenons à exprimer nos
remerciements à ces personnes qui nous ont été d’une importance capitale dans la réalisation de
ce mémoire. Notre parcours académique qui a été long et pénible par différentes épreuves qui ont
concouru à notre formation dans le but de décrocher un diplôme en sciences et d’exercer nos
connaissances géologiques apprises au sein de la société.
Nos remerciements les plus sincères à l’Eternel notre Dieu source de la connaissance
pour le souffle de vie et multiples faveurs divines manifestés à notre égard.
Nous tenons à exprimer aussi nos remerciements à tout le corps professoral du
département de Géologie à l’UNILU de nous avoir équipé avec les connaissances géologiques
durant notre parcours académique.
Nos remerciements s’adressent au Professeur Jean-Marie LUNDA ILUNGA, directeur
de ce mémoire et au chef des travaux Portance KASONGO WA MUTOMBO, codirecteur ; de
nous avoir dirigé malgré leurs multiples taches. N’eut été votre soutien, ce travail ne s’appellerait
pas mémoire. C’est pour nous une grande occasion de vous exprimer notre sentiment de
reconnaissance et de profonde gratitude. Chers directeurs, nous n’aurons que vous comme voie,
car dit-on « si tu veux voir plus loin, il faut s’appuyer sur les épaules des géants ».
Nous adressons nos sincères remerciements à la chorale Feu Dévorant et Chœur de
Gloire pour les prières qu’ils ne cessent de multiplier en notre faveur.
Enfin, nos remerciements s’adressent à nos chers amis et collègues de l’auditoire :
MUNTOKOLE Jacques, MALOBA Berthe, BIRAKARA Giscard, MUSANGU Deborah, A
FAT Victoire, ANGANGI Justine, Ngoy Flory, MASANGU Jonathan, NYEJE Erick, BULOBO
Mardochée, Ivonne KWALESO, Paul SALUMU, Samuel NYEMBO, Vicgol MWANGE,
Ordinat SENDWE, Hubert MUSWAHILI, Francine AMISI, Alvine KYUNGU, Adèle
KYUNGU, Julien MPOYO, David NASSOR, Paul YAV, Ariane MWILAMBWE.
A toute personne qui n’a pas retrouvé son nom ici mais qui, de loin ou de près aurait
apporté une pierre pour l’achèvement de ce projet de mémoire.
Profitez tous de cette expression qui témoigne notre gratitude à votre égard.
~1~
INTRODUCTION GENERALE
Pour y arriver, 21 points ont été sélectionnés pour définir les stations afin de prélever les
échantillons de sols et de déterminer les propriétés physiques (essais d’identification).
Nous avons également fait recours aux logiciels dont QGIS, SURFER et ArcGIS pour
l’élaboration des cartes et MS Excel pour le traitement et analyse statistique des données,
Universal Maps Downloader pour le téléchargement de différentes cartes utilisées.
~2~
Le premier fait état d’un aperçu général de la zone d’étude, de la présentation des maté-
riels et méthodes utilisés pour la réalisation de ce mémoire.
Le deuxième est consacré à la présentation des résultats liés au traitement physique de
données : ici il est question d’effectuer le traitement au laboratoire pour arriver à ressor-
tir les différents paramètres permettant de classer les sols de notre secteur ;
Le troisième est consacré à l’interprétation des résultats : ici après le traitement et la pré-
sentation des résultats de sols, nous avons procédé à l’interprétation de chaque résultat
obtenu.
~3~
I.1 INTRODUCTION
Les différentes techniques utilisées lors des études géologiques, géotechniques et géo-
physique;
les recommandations méthodologiques concernant les différentes phases d’investigation
géologiques et géotechniques voire géophysique pour l’identification du site.
~4~
Cette cité est caractérisée par son relief plat et est entourée par deux rivières dont la Lufira et
la Panda le rangeant ainsi parmi les cités attractives. Lequel potentiel s’illustre par les poissons
appelés Kapolowe.
I.2.1.2 HYDROGRAPHIE
La cité de Kapolowe gare est entourée de deux rivières dont la Panda qui coule au Sud-
Ouest de la cité pour finir dans la Lufira qui coule vers l’Est. Elle tire sa source vers KADIDO,
elle reçoit de nombreux affluents dont le plus important est la MURA. Plus près de la ville de
Likasi elle reçoit les eaux provenant de la KONDJA et de la KAMPUMPI. La rivière suit son
cours pour finir à KAPOLOWE dans la rivière LUFIRA, important affluent du fleuve Congo.
I.2.1.3 LA GEOMORPHOLOGIE
Le relief de la cité de Kapolowe ne présente pas des montagnes mais plutôt un relief plat
ayant une altitude moyenne de 1139m. Son point culminant est à 1146m.
1. LITHOSTRATIGRAPHIE DU KATANGUIEN
On appelle Katanguien, toutes les formations géologiques de la région, plissées entre
950Ma et 600Ma et non affectées par des orogenèses antérieures à 950Ma.
A. Métamorphisme et Magmatisme
Dans le Sous-groupe des mines, Lefebvre et Cailteux (1976) signalent une Cinérite
basique à l’étoile. Par contre François (1973) révèle l’existence d’une diorite dans le lambeau
charrié de Kolwezi.
B. Tectonique katanguienne
La tectonique Katanguienne est très complexe, notamment par ses structures extrusives,
ses charriages et chevauchements ; elle serait à la base de la dislocation du Roan en
megabreches.
Il est nécessaire de souligner que le socle ancien a lui aussi participé à cette tectonique qui
s’y est superposée aux déformations antérieures. Au fait, dans le secteur Sud-Est de l’arc lufilien,
les plis ont une direction NW-SE et s’ennoient en s’écartant des massifs anciens (Kipata, 2013).
Par contre, ceux-ci affleurent sous forme des dômes (Konkola, Luina et Mokambo) et sont
constitués des roches cristallophylliennes injectées des granites intrusifs ou d’anatexie. A l’état
actuel des recherches, il est admis que les sédiments Katanguiens seraient dans un bassin de type
« Rift » (Kampunzu et al, 1993).
C. Minéralisation
1. Le district katangais
Le levé géologique est une technique de base qui permet à un géologue d’explorer une
zone donnée faisant l’objet d’études géologiques. Et pour procéder à un levé géologique, le
géologue se doit, au cours de la phase préparatoire, de faire une recherche documentaire afin de
circonscrire la zone d’étude dans un contexte géologique quelconque et de réunir les différentes
modalités relatives à l’établissement de la carte géologique.
La première de choses à faire lorsque l’on se retrouve sur terrain est de faire un
recouvrement de la zone de travail c’est-à-dire cherché déjà à déterminer la direction
préférentielle des couches de façon à tracer des coupes qui seront perpendiculaires à cette
direction.
Dans le terrain où il y a une forte couverture, pour réaliser un levé géologique, il faut
tenir compte de :
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Sa pédologie : on observe ici le changement de la coloration du sol, car le sol reflète les roches
que nous avons en profondeur. Ainsi la coloration du sol est caractéristique de sa roche-mère.
Les roches tendres sont beaucoup plus altérées que les roches dures ;
Sa végétation : Nous n’avons pas la même végétation partout, elle dépend aussi de la nature du
sol, alors le changement de végétation traduit le changement de lithologie.
1. MATERIELS UTILISES
Le levé géologique étant donc une chasse aux affleurements ou encore l’ensemble d’opé-
rations de terrain permettant essentiellement l’observation des affleurements et les renseigne-
ments stratigraphiques, son exécution nécessite une panoplie des matériels pour levé. Ainsi donc,
nous nous sommes servis de :
Le levé géologique étant une discipline de la géologie fondée sur l’observation, dont l’ul-
time objectif est de chercher les endroits propices où la terre nous dévoile ses secrets en vue de
prendre si possible les échantillons, toutes les mesures structurales possibles, les coordonnées
géographiques, les informations détaillées pour une étude minutieuse qui, combinées avec les
analyses au laboratoire nous aidera à prétendre élaborer une carte géologique.
Le levé géologique effectué dans notre secteur de Kapolowe s’est réalisé de la manière
suivante :
L’établissement des profils, les formations géologiques étant orienté NO-SE, les profils
ont été définis suivant la direction NE-SO. La longueur moyenne de chacun de ces profils est de
750 m sur 3 profils dans le secteur de Kapolowe Gare.
Les travaux de terrain se sont réalisés en suivant les profils prédéfinis. Le repérage des af-
fleurements et la variation de la coloration des sols, les déblais des puits, dans les zones dépour-
vues d’affleurements, ont constitué pour nous les points d’observation dans les deux secteurs
étudiés
Le traitement, la phase qui consiste à la compilation et l’encodage des données recueillies
sur terrain permettant ainsi à la réalisation des cartes et à l’interprétation de ces dernières. Les
données récoltées sur terrain ont été saisies à l’ordinateur à l’aide du logiciel MS Excel, compor-
tant les informations géographiques, géologiques et autres observations afin d’être traité à l’aide
du logiciel QGIS.
3. PRINCIPES
La carte géologique constitue le support indispensable pour l’étude des formations géolo-
giques et la reconstitution de leur histoire. D’une manière générale, le levé géologique repose sur
des principes et techniques qui sont élucidés comme suit :
Suivre les contacts entre les unités cartographiées : cette méthode semble la plus simple
et la plus naturelle, puisqu’elle permet de relever directement les limites qui seront portées sur la
carte. Elle n’est cependant applicable que pour des zones à très faible couverture. Dans ce cas, il
est d’ailleurs probable qu’une étude attentive des photos aériennes livrerait d’aussi bons résultats
;
Définition des traverses : elles sont établies en connaissant la direction préférentielle des
formations géologiques du secteur étudié. Lors de la préparation de l’itinéraire, on retiendra par-
ticulièrement les zones les plus propices en affleurements, à savoir les cours d’eau, les escarpe-
ments, les routes.
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4. RESULTATS
Les résultats obtenus au cours du levé géologique, sont présentés sur les coupes géolo-
giques réalisées dans notre secteur.
I.2.3.1. Définitions
L’aquifère (du latin aqua fero : porter l’eau) est une structure géologique per-
méable contenant de l’eau, comme des alluvions de rivière et des granites fissurés. Issue de l’in-
filtration, l’eau contenue dans un aquifère circule dans le sous-sol et nourrit une ou plusieurs
sources, ou se déverse de façon occulte dans un milieu récepteur, mer, lac, cours d’eau ou autre
aquifère. Un aquifère est caractérisé par sa géométrie, sa superficie et sa profondeur, et par les
caractéristiques intrinsèques de la roche dont il est formé, lithologie, porosité, fracturation, ho-
mogénéité, etc.
L’aquifère permet un stockage plus ou moins important et plus ou moins long de l’eau infiltrée;
le transit peut aller de quelques heures à plusieurs centaines de milliers d’années.
La piézométrie est la mesure de la profondeur de la surface de l’eau souterraine,
elle est destinée à mesurer, dans le sol, la pression inertielle existante à un endroit donné ; ces
mesures interviennent le plus souvent au stade de l’étude préliminaire d’un ouvrage, dans le
cadre de l’étude des nappes et de leur variation. Elles sont aussi fréquemment faites pendant la
construction de l’ouvrage et poursuivies après la fin des travaux (Schlosser, 1973).
Dans la seconde partie intitulée levé géophysique, qui a pour objet la mesure des variations
spatiales et temporelles des propriétés physiques du sous-sol (Kearey, 1984). En fait le géophysi-
cien mesure certains paramètres physiques du sous-sol afin d’en obtenir une image qu’il essaie
ensuite de traduire en terme géologique. Quand la prospection géophysique vise à définir des pa-
ramètres qui sont en liaison directe ou indirecte vers les ressources en eau souterraine, il s’agit de
l’hydro géophysique (Guérin, 2004), (chalikakis, 2007).
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3. Les shales de roches argileux et talqueuses (sont réputées très peu perméables
contrairement aux shales dolomitiques (SD) qui sont moyennement aquifère.
En somme, on rencontre des roches perméables en petit et en grand comme les shales
et des roches perméables uniquement en grand telles que les dolomies. Entre les deux
extrêmes s’arrangent les roches à perméabilités de fissures assez faibles.
La mesure du niveau des eaux souterraines est effectuée à l’aide d’une sonde dont le cap -
teur mesure la conductivité de l’eau.
Lorsque la sonde atteint le niveau de l’interface air/eau, un contact électrique est établi
entre deux tiges métalliques, déclenchant un signal sonore et lumineux. Une fois cela fait, on lit à
l’aide d’un décamètre qui est la corde même de la tige métallique, la valeur de la profondeur en
centimètre (cm) qui sépare la surface topographique du niveau de la nappe.
Intérêt du levé piézométrique
Le levé piézométrique a pour intérêt de :
- Définir le sens de l’écoulement souterraine ;
- Estimer le débit d’une nappe ;
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Matériels utilisés
En hydrogéologie et dans les études piézométriques, les outils sont variées et plus précis
les uns que les autres, permettant de faire une étude (mesure des latitudes, des longitudes, des
altitudes et des niveaux piézométriques) précise. Nous pouvons citer comme matériels utilisés
pour ce travail de terrain(figure I.4) :
Un GPS ;
Une sonde piézométrique ;
Un carnet de terrain.
La méthode magnétotellurique (MT) est une technique géophysique qui fournit des
informations sur la distribution des conductivités électriques des roches souterraines(Figure I.5).
Il est ensuite possible d'effectuer une modélisation du sous-sol pour déduire de la cartographie
des invariants en fonction de la fréquence une cartographie de la résistivité en fonction de la pro-
fondeur.
L’intérêt du levé géophysique réside dans le fait que l’on peut prospecter de grande sur-
faces relativement afin de pouvoir adapter le réseau de drainage aux anomalies recueillies par la
prospection sachant qu’il faut pouvoir transcrire ces anomalies en termes concrets directement
utilisables par le concepteur du futur réseau (Bush et al, 1991).
Matériels utilisés
- GPS ;
- Résistivimètre.
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Figure I. 5: Résisivimètre
A. Méthodologie
Pour l’hydrogéologue, les méthodes géophysiques sont des outils susceptibles de répondre à
des questions relatives aux eaux souterraines (Guérin, 2005).
Les études théoriques concernant les variations naturelles du champ électrique et du champ
magnétique sont anciennes et remontent dans la seconde moitié du 20 e siècle vers les années
1950 que les idées se précisent. Comme dit Durpis (1971) certains auteurs établissent à cette date
des relations susceptibles de résoudre les cas simples constitués par des modelés à deux terrains
concernant des couches très puissantes (bassins sédimentaires très épais) ou très profondes
(manteau). C’est le professeur français Cagniard cité par même auteur qui, à la même époque a
proposé un nouveau procédé de prospection géophysique dans une étude plus élaborée que les
précédentes dont la parution n’aura lieu qu’en 1953. La méthode magnétotellurique (M.T) dont
Cagniard exposa le principe permet en effet l’étude électrique du sous-sol quel qu’en soit le
nombre de couches.
D’après les études antérieurs effectuées par ASTIER, celui-ci a une grande pratique de la
prospection géophysique appliquée à l'hydrogéologie qui s'ajoute à une formation initiale d'ingé-
nieur géologue. Il a voulu écrire un livre simple, accessible, montrant quelles sont les différentes
méthodes de la géophysique et quels sont leurs champs d'application. Il a parfaitement réussi.
L'auteur donne un panorama général des résistivités des eaux et des roches.
Argiles 0,2-20
Marnes 20-100
Calcaire 300-1000
Il nous convient de noter que lors d’un projet d’aménagement, tout constructeur doit (de manière
à assurer la pérennité des futurs ouvrages) prendre en compte la nature des formations consti-
tuant le sous-sol du site ou il est prévu de réaliser cet aménagement.
Cette prise en compte permet d’adapter le projet au site envisagé, de définir le système de fonda -
tion de l’ouvrage avec le meilleur rapport sécurité/coût et de se garantir contre les effets de la
réalisation des travaux sur les constructions voisines.
L’exécution de sondage et d’essais in situ, la collecte et l’épreuve d’échantillonnage, doivent être
les derniers d’une suite d’opérations ordonnées en étapes successives ; y recourir directement et
exclusivement, reviendrait à attribuer un rôle de synthèse à des moyens d’analyse, à confondre
l’étude géotechnique et la campagne de sondages et d’essais.
Ainsi pour arriver au terme de notre travail des campagnes de prélèvements des échan-
tillons ont été effectuées en mars 2022. Les matériels utilisés sont : une bèche, un GPS GAR-
MIN, un décamètre, un carnet de terrain, un stylo, un crayon, une barre de mine, des sachets.
L’échantillonnage étant l’étape primordiale de notre étude, il consistait en une identifica-
tion d’un sous-ensemble d’individus à l’intérieur d’une population pour estimer les caractéris-
tiques de l’ensemble de la région nouvellement lotis de Kapolowe Gare. On a procédé par des
trous d’environ 70 cm où la maille entre les points de prélèvement des échantillons est irrégu-
lière, au total 21 échantillons ont été récoltés et décrits sommairement sur le site de notre travail.
Pour la désignation des échantillons, chaque identifiant porte un code ayant en préfixe les lettres
“MMN” et en suffixe une numérotation. A l’aide d’un GPS on a pu établir un tableau des coor-
données géographiques pour tout point de prise des mesures.
Il existe de nombreux essais mécaniques en laboratoire. Dans cette partie, seuls les essais
donnant accès aux paramètres mécaniques seront abordés. Ces essais ont été développés initiale-
ment en laboratoire pour découvrir, comprendre et modéliser, dans des conditions contrôlées, le
comportement mécanique des sols. Ils sont maintenant couramment utilisés dans la pratique pour
caractériser les matériaux présents dans un site donné.
En raison de la grande diversité des essais et des modes opératoires à notre disposition, il est né -
cessaire, pour un projet spécifique, de préciser le programme expérimental.
Ces essais, généralement simples, sont destinés à décrire et à identifier les sols, à les classer et à
apprécier leur état.
Pour pourvoir classer un sol du point de vue géotechnique et lui donner un nom précis, il
faut l’identifier en déterminant les paramètres de nature et paramètres d’état qui sont des proprié-
tés physiques caractérisant un matériau.
Les paramètres de nature indiquent les caractéristiques intrinsèques du sol. Ils ne varient pas au
cours du temps.
Les paramètres d’état sont fonction de l’état du sol et caractérisent le comportement du sol sous
l’effet d’un changement donné.
Ces essais servent de base aux divers systèmes de classification des sols car leurs résultats per-
mettent à leur tour d’estimer au moyen de corrélations des ordres de grandeur des propriétés mé -
caniques des sols et établir un pré dimensionnement grossier des ouvrages au stade des premières
études.
Nous regroupons dans ce paragraphe les essais géotechniques de laboratoire classiques qui per-
mettent de caractériser un sol :
Teneur en eau naturelle (un paramètre d’état) ;
Limite d’Atterberg (un paramètre de nature)
Détermination de la densité au pycnomètre (un paramètre de nature)
Analyse granulométrique à sec qui est la distribution des grains (% massique) selon
leur diamètre (un paramètre de nature).
L’analyse granulométrique par sédimentométrie.
La connaissance de cette identité permet de prévoir l’ordre de grandeur de certaines caracté-
ristiques : cohésion, perméabilité, aptitude à être compacté par exemple. Elle permet de connaître
de manière assez précise la sensibilité au gel et la sensibilité à l’entrainement des particules fines
par les écoulements. Détermination de paramètres physiques.
Ils sont de deux catégories comme nous l’avons dit ci-haut.
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Comme leur nom l’indique, ces paramètres sont fonction de l’état du sol c’est-à-dire
qu’ils caractérisent les différents comportements du sol sous l’effet d’un chargement donné (te-
neur en eau, indice des vides, porosité, degré de saturation,…).
Ces essais constituent une série d’essais consacrée à la caractérisation des sols. La détermination
des différents paramètres de cet essai permet de classer les sols en différentes familles et donner,
par corrélation, des informations sur certaines propriétés.
(2)
But de mesure
La mesure de la teneur en eau est principalement utilisée pour réaliser des calculs de
poids volumique dans les sols. La teneur en eau est également une mesure du retrait-gonflement
et des caractéristiques de la résistance de sols cohérents comme démontré dans les tests de limite
de liquidité et de plasticité.
La connaissance de la teneur en eau d’un sol est très importante car elle permet, avec d’autres ca-
ractéristiques, d’apprécier l’état dans lequel se trouve ce sol.
Matériels
Echantillon de sol humide ;
Une balance ;
L’étuve ou four réglé à 105°C ;
Un récipient (tares) pour contenir l’échantillon et
Un marqueur permettant l’étiquetage.
Matériel : Une grille à maille carrée, un carottier, une tare, une étuve, une balance (figure
I.6).
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W 2−W 1
Gs= (3)
( W 4−W 1 )−(W 3−W 2)
La prise de l’essai est introduite dans le pycnomètre (figure I.7).
Appareillage nécessaire :
Figure I. 7: Pycnomètre
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Le potentiel d’hydrogène (pH) d’une solution est la concentration en ion H+. Sa valeur
varie entre 0 et 14. Une solution est dite neutre si le pH est de 7 en solution aqueuse. Une valeur
plus faible correspond à une solution acide ; une valeur plus élevée correspond à une solution al -
caline ou basique. Une eau souterraine acide peut attaquer le béton des ouvrages (Vulliet et al).
L’objectif de cet essai est de définir la concentration de l’ion hydronium (H30+) dans le sol,
c’est-à-dire l’acidité du sol en évaluant le paramètre indicateur de cette acidité, paramètre qu’est
le potentiel d’hydrogène (pH).
D’une manière générale, on peut affirmer que l’acidité des sols est essentiellement liée à
la production des protons (H+) provenant de toute activité biologique à la surface du sol comme
en subsurface.
Le pH du sol varie, à court terme, avec la saison. Ces variations sont en général d’une demi-
unité, parfois d’avantage et sous climat tempéré le pH est minimum en été et maximum en hiver.
Ces variations s’expliquent par le phénomène de dilution de la solution du sol qui a tendance, en
hiver, à diminuer la concentration en H+, et donc à relever le pH en été.
Matériel utilisé
Figure I. 8: pH-mètre
La présence des couches d’eau adsorbées autour des particules d’argiles, confère au maté-
riau la faculté de former des pâtes, dans lesquelles chaque grain est relié aux autres par des
forces de cohésion. Il en résulte le phénomène de consistance, qui peut être modifié en fonction
de la teneur en eau du sol (COSTET et al. 1983)
L’essai des limites d’Atterberg se fait sur une fraction d’échantillon, qui passe au tamis de
0.40mm (400 micromètre), l’échantillonnage se fait sur matériau séché à l’étuve, une quantité
suffisante de matériau devant être tamisée pour obtenir150 à 200g de d’échantillon.
But de l’essai : Caractériser l’argilosité d’un sol, et donc déterminer les teneurs en eau remar-
quables situées à la frontière entre ces différents états sont les « limites d’Atterberg » :
Limite de Liquidité : Wl (frontière entre état plastique et liquide) ;
Limite de Plasticité : Wp (frontière entre état solide et plastique).
Domaine d’application :
Cet essai s’applique généralement sur les sols comportant un pourcentage de fines (80
micromètre) supérieur à 35% ;
La détermination de l’argilosité d’un sol par les limites d’Atterberg.
Les limites d’Atterberg permettent de calculer l’indice de consistance qui caractérise l’état hy-
drique d’un sol (80 à 90% d’élément inférieur à 400 micromètre.
Le but du test de cette limite pratiqué dans le sol disposé dans la coupelle de Casagrande
est la détermination de la teneur en eau (exprimée en pourcentage) qui définira la dite limite.
D’après la méthode de Casagrande, c’est la teneur en eau pour laquelle une entaille de 10 mm se
ferme après un nombre de coups (N) compris entre 15 et 35.
Appareillage :
Appareil de Casagrande constitué d'une coupelle pouvant recevoir des chocs, d'un outil à rainu-
rer et d’une spatule.
Pour réaliser ce test, voici le protocole à suivre :
Humecter l’échantillon de sol fin avec de l’eau distillée ;
L’homogénéiser à l’aide d’une spatule ;
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Etaler l’échantillon dans le bol, de manière à avoir une épaisseur à peu près constante,
de 1 (cm), avec une surface horizontale ;
Appliquer une rainure au milieu, séparant l’échantillon en deux parties distinctes et
égales, de manière à voir le fond du bol ;
Tourner la manivelle en comptant la norme de fois que le bol s’est élevé puis rabattu
jusqu’à ce que la fente se referme ;
Récupérer l’échantillon, le peser, et calculer sa teneur en eau.
Par convention, la limite de liquidité est la teneur en eau du matériau qui correspond à une fer-
meture de 1 cm des lèvres de la rainure après 25 chocs. Un intervalle des coups (N) allant de 15 à
35 chocs est définit vu la difficulté d’atteindre facilement 25 chocs à chaque essais.
Si : N < 15 ; le processus est recommencé avec un matériau plus sec et homogénéise à
nouveau.
Si : N > 35 ; l’opération est renouvelée prélèvement de pâte au quel a été ajouté un peu
d’eau distillée ou déminéralisée.
Si 15 ≤ N ≤ 35 ; on déterminer la teneur en eau W pour cela il faut:
- Prélever une portion de mortier de part et d’autre de la rainure ;
- placer l’ensemble du prélèvement sur un verre de montre (bouchon dans notre cas) de
poids T ;
- peser immédiatement ;
- porter au four pour dessiccation complète ;
- peser sec.
poidsde l’ eau
W ( % )= × 100 (4)
poids sec
Résultats attendus :
On mesure la teneur en eau (W) de l’échantillon au moment de la fermeture convention-
nelle. La limite de liquidité est donnée, en fonction du nombre de coups N pour obtenir la teneur
en eau correspondante à cette fermeture, on utilise par convention la formule suivante:
Wl=W ׿ (5)
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Outre la méthode analytique, la teneur de liquidité est aussi déterminer par la méthode
graphique par interpolation sur la droite d’ajustement graphique ; le graphique portant en abs-
cisse les nombres des coups N et en ordonnée les teneurs en eau W correspondantes.
Mise en œuvre de l’essai
Sur base du protocole ci-haut présenté, des tests de limite de liquidité ont été réalisés sur les 21
échantillons du présent projet, choisissant pour chaque échantillon 3 prélèvements c’est-à-dire au
tour de 25coups. Ainsi, la teneur de liquidité de chaque échantillon (Wl) est la moyenne arithmé-
tique des teneurs de ces 3 prélèvements.
Equipements (appareillage) nécessaire :
Appareil de Casagrande constitué d’une coupelle pouvant recevoir des chocs et d’un outil
à rainure (Figure I.9).
C’est la teneur en eau au-dessus de laquelle le sol devient plastique. C’est la teneur en eau
des rouleaux qui se fissurent au moment où leur diamètre atteint 3mm. Le test de limite de plasti-
cité, comme celui de la limite de liquidité, a pour but de fournir des informations concernant l'ef-
fet de la teneur en eau (ω) sur les propriétés mécaniques du sol.
La plasticité est l’aptitude à changer de forme sous une charge constante. Elle dépend de la
forme, de la grandeur, de la composition chimique et minéralogique des grains constituant le sol.
~ 31 ~
Ph−Ps
℘= ∗100 (6)
ps
Il convient également de déterminer un autre paramètre ; la limite de retrait. C’est un para-
mètre beaucoup moins utilisé qui marque le passage de l’état solide avec retrait à l’état solide
sans retrait.
c. INDICE DE PLASTICITE Ip
L’indice de plasticité mesure l’étendue de la plage de teneur en eau dans laquelle le sol se
trouve à l’état plastique.
L’indice de plasticité est la différence donné entre la limite de plasticité et la limite de liquidité.
Ip = Wl -Wp (7)
Ces essais ne s’appliquent qu’aux sols cohérents à grains fins tels que les argiles.
les limites d’Atterberg sont insuffisantes pour caractériser un matériau dont l’indice de
plasticité se situe entre 5 et 10.
L’indice de plasticité permet donc une indication assez avancée sur la nature d’un sol
fin. Un Indice de plasticité (Ip) élevé correspond à un sol argileux dont les propriétés
seront très sensibles à la teneur en eau et un Ip faible correspond à un sol peu argileux,
moins sensible aux variations en teneur en eau.
Les indices de plasticité les plus forts se découvrent dans les sols aux cohésions fortes,
Selon Atterberg (1908).
d. DEGRE DE PLASTICITE
Suivant la valeur de leur indice de plasticité, les sols peuvent se classer comme suit selon
le degré de plasticité :
Wl−W
IC= (8)
Ip
L’indice de groupe est un paramètre qui définit la portance d’un sol sur base des essais
d’identification. Il peut servir d’une part, à préciser la classification des sols, et d’autre part à
évaluer les épaisseurs des couches de fondation de chaussée d’après la méthode de STEELE. Il
est calculé à partir des résultats de l’analyse granulométrique (teneur en particules fines), de la li-
mite de liquidité ωL et de l’indice de plasticité Ip.
La formule de l’indice de groupe (USDA, 1987 ; Das et al, 2012) est donnée par :
~ 34 ~
Plus cet indice augmente, moins bonne sera la qualité des sols et vice versa, en fonction des
valeurs obtenues, nous avons dans le tableau I.7 la classification des sols en fonction de l’indice
de groupe :
A) BUT DE L’ESSAI
L’analyse granulométrique par tamisage a pour but de déterminer la grosseur et les pour-
centages pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant les échantillons. Elle
~ 36 ~
s’applique à tous les granulats de dimension nominale inférieure ou égale à 63mm, à l’exclusion
des fillers.
A noter qu’il faut éviter la confusion entre la granulométrie qui s’intéresse à la détermination de
la dimension des grains et la granularité qui concerne la distribution dimensionnelle des grains
d’un granulat.
B) PRINCIPE DE L’ESSAI
L’essai consiste à faire passer un échantillon représentatif de sol à travers des tamis su-
perposés dont les ouvertures (mailles) vont en décroissant du haut vers le bas. Les particules plus
grosses restent donc emprisonnées sur les tamis les plus hauts, tandis que les particules fines se
dirigent vers les tamis inférieurs.
Mécaniquement ou manuellement, on soumet la colonne des tamis à des mouvements horizon-
taux et verticaux de façon à laisser l’échantillon de sol constamment en contact avec la surface
des tamis et ainsi augmenté l’efficacité du tamisage.
Le tamisât ou passant est la partie du matériau qui passe au travers du tamis et le refus celle qui y
est retenue ; les tamis étant eux-mêmes définis par la norme [EN 933-2] qui préconise, pour
l’analyse granulométrique, la série de tamis suivante en (mm) : 0.063, 0.125, 0.25, 0.50, 1, 2, 4,
8, 16, 31.5, 63, 125. Dans ce projet, nous avons utilisé la série suivante en (mm) : 20, 16, 12.5,
10, 8, 6.3, 3.15, 2.5, 2,1.6, 1, 0.63, 0.5, 0.4, 0.315, 0.25, 0.16, 0.125.
Lorsque les masses retenues sur chaque tamis deviennent constantes, le tamisage est ter-
miné et tous les refus sont pesés. La masse de chaque refus est ensuite comparée à la masse to-
tale de l’échantillon, ce qui permet de calculer les pourcentages cumulés de refus et de passant.
Les résultats sont exprimés sous forme d’une courbe granulométrique. Cette courbe Contribue à
l’identification du matériau et permet de prévoir certaines de ses propriétés. Elle est utilisée pour
la classification des sols grenus, qui nécessite le calcul de deux coefficients : le coefficient d’uni -
formité et le coefficient de courbure.
Coefficient d’uniformité : permet d’exprimer l’étalement de la courbe granulométrique.
Il est obtenu par la relation :
D 60
CU = (11)
D 10
Avec :
D60 : le diamètre de tamis qui laisse passer 60% de l’échantillon ;
D10 : le diamètre du tamis qui laisse passer 10% de l’échantillon.
~ 37 ~
2
(D 30)
Cc (12)
D10∗D 60
Par définition la teneur en particule fine est la prédominance du caractère argileux sur le
caractère sableux d’un sol ou soit encore celle du caractère sableux sur celui des argiles. Elle per-
met de prédire le comportement d’un sol en fonction de son caractère dominant : argileux ou sa-
bleux.
Calcul de la teneur en particule fine à partir l’expression suivante :
~ 38 ~
Ps 1−Ps 2
Pf (%)= ∗100 (13)
Ps 1
Avec :
Pf (%): teneur en particules fines ;
Ps₁ : poids de l’échantillon sec avant lavage à l’eau ;
Ps₂ : poids de l’échantillon sec après lavage à l’eau.
La sédimentometrie est un essai qui complète l’analyse granulométrique par tamisage des
sols. Elle s’applique aux éléments de diamètre inférieur à 0,100 mm (module AFNOR 21).
Les grains de diamètre différent sédimentent dans un milieu liquide au repos à vitesses diffé-
rentes. La relation entre diamètre des grains et vitesse de sédimentation est donnée par la loi de
Stockes. Comme cette relation a été établie pour des grains sphériques, on n’obtiendra en l’ap-
pliquant aux éléments d’un sol que des diamètres équivalents.
A) PRINCIPE DE L’ESSAI
Le principe de cet essai consiste à relever, dans un milieu liquide au repos, la vitesse de dé -
cantations des grains fins à très fins en fonction de leurs dimensions. Cette analyse qui est basée
sur la loi de stockes donne dans le cas des grains sphériques de même masse volumique la rela-
tion entre le diamètre des grains et leur vitesse de sédimentation exprimé par cette équation (Ifst-
tar, 1987) :
γs−γω
V= ∗D (14)
18 η
Avec :
~ 39 ~
En réalité les particules ne sont pas sphériques. Le diamètre obtenu par la loi de Stokes
est donc un diamètre équivalent qui correspond en fait au diamètre d'une sphère constituée par le
même matériau dont la loi de décantation serait la même que celle de la particule.
L'essai consiste à mesurer, pour différents temps donnés de décantation, la densité d'une
suspension à une profondeur H. Au temps t = 0 la suspension est considérée homogène ; à t
quelconque la densité de la suspension varie avec la profondeur. Les particules qui à t = 0 étaient
en surface se trouvent à un instant t à la profondeur H. Elles ont décanté avec une vitesse
constante v = H/t. Leur diamètre équivalent dy est alors donné par l'expression :
√
1.8 μ
g H (15)
dy = .
ρ s−ρo t
Dans le cas d’un matériau sablo-argileux par exemple illustratif, la courbe granulométrique
globale sera donc obtenue par tamisage et par sédimentométrie (Hamida, 2016)
I.2.6.
Figure I. 11: Matériels utilisés pourCLASSIFICATION PARTIELLE
l’analyse granulométrique par sédimentometrie
~ 40 ~
Les limites d’Atterberg sont des essais qui permettent de prévoir le comportement des sols
fins pendant les phases de terrassement et/ou lorsqu’ils sont sollicités mécaniquement, en parti-
culier sous l'action des variations de teneur en eau. L’abaque de CASAGRANDE est la référence
préférentielle pour la classification des sols fins.
Dans ses études sur les argiles et les silts, Casagrande porte sur un graphique l’indice de
plasticité en fonction de la limite de liquidité et observa que les points obtenus à partir d’échan-
tillons de sol provenant d’un même dépôt et ayant une même origine géologique s’alignaient sur
une droite. En répétant l’expérience avec différents dépôts de sol, il obtint une série grossière-
ment parallèle. Il remarqua que la plasticité d’un sol inorganique dépendait de sa fraction d’ar-
gile : plus celle-ci était grande, plus la limite de liquidité et l’indice de plasticité étaient élevés.
D’autre part, il constata qu’une augmentation de la quantité de matière organique dans un sol
provoquait l’accroissement des limites de liquidité et de plasticité.
En 1932, Casagrande proposa un diagramme de plasticité permettant d’identifier les sols à grains
fins à partir des limites d’Atterberg.
Pour résoudre les problèmes de mécanique des sols, il est important de les caractériser
mais aussi de les classer, autrement dit mettre dans un même groupe ceux ayant des comporte-
~ 41 ~
ments similaires. C’est par là que sont nés les systèmes de classification des sols, et surtout du
besoin des ingénieurs civils de disposer de renseignements suffisamment fiables sur le comporte-
ment des sols pour pouvoir prendre des décisions rapides et efficaces, le plus souvent dans les
domaines de construction routière et des infrastructures des pistes d’atterrissage ou des barrages.
fication à nos échantillons, nous avons distingué 4 classes des sols notamment les classes A-4,
A-6, A7-5 et A7-6.
Les sols A1 sont des mélanges à granulométrie étalée avec un mortier non plastique, ils
comprennent donc des mélanges de fragments des pierres ou graviers, de sable et des fines parti-
cules. Ces sols peuvent être également constitués de matériaux grossiers sans mortiers ; dans ce
cas, il s’agit des fragments des pierres, des graviers, des sables grossiers, des cendres volca -
niques, des scories, de schistes miniers ; etc…
Les sols A1 peuvent être stables sous l’action des charges mobiles.
Le sous-groupe (A1a), comprend les matériaux avec prédominance de pierre cassée ou de
gravier, avec ou sans matériau fin agglomérant (mortier) ;
Le sous-groupe (A1b), est constitué principalement de gros sable sans mortier.
Les sols du groupe A2 sont des matériaux granulaires intermédiaires entre les sols de classe A1
et A3 d’une part à ceux du groupe A4, A5, A6, A7 d’autre part.
LE SOUS – GROUPES A2-4 ET A2 -7 : Comprennent des matériaux semblables à ceux
du groupe A2-4 et A2-5 à la différence que la proportion d’Argile plastique a les caracté -
ristiques du groupe A4 et A5. Tandis que,
LE SOUS – GROUPES A2-6 ET A2 – 7 : Comprennent des matériaux semblables à ceux
du groupe A2-4 et A2-5 sauf que la proportion d’Argile plastique a les caractéristiques du
groupe A2-6 et A2-7.
Le matériau type du sol A3 est le sable fin des plages ainsi que des déserts, sans fines argi -
leuses ou limoneuses ou encore avec des fines limoneuses non plastiques.
~ 43 ~
Ce groupe comprend aussi les sables fins des rivières à granulométrie serrée. La caractéristique
principale de ces sols est, qu’ils ne présentent pas de plasticité. Ils peuvent contenir des petites
quantités de gros sables et graviers.
Les matériaux types de ce groupe sont des limons de plasticité faible ou nulle.
E. Classe des sols A-5
Ces matériaux sont semblables à ceux décrit au groupe A4 mais ils sont généralement
constitués des matériaux provenant des diatomées ou des micas et peuvent comme l’indique sa
haute limite de liquidité présente, les propriétés élastiques considérables et une faible stabilité.
Les matériaux type de ce groupe sont les argiles plastiques. Ils subissent des variations
des volumes importantes en passant de l’état sec à l’état humide et vice-versa. Ces sols sont ca -
ractérisés par les fissures de retrait (fenêtres de dessiccation).
G. Classe des sols A-7
Les matériaux types de ce groupe sont semblables à ceux décrits au groupe A6 sauf qu’il pré-
sente les caractéristiques de haute limite de liquidité (𝒲l) du groupe A5 et peut être élastique, et
sujet à gonflement important.
SOUS – GROUPE A7-5 : Comprend les matériaux ayant un indice de plasticité modéré
par rapport à la limite de liquidité, ces sols peuvent être très élastiques et sujet à des chan-
gements de volume très importants ;
SOUS-GROUPE A7-6 : comprend les matériaux semblables au groupe de A7-5 mais
ayant un indice de plasticité assez modéré par rapport à sa limite de liquidité mais sont
tous de nature argileuse car cela est très plastique.
Cette classification est la plus utilisée parce qu’elle tient compte des résultats de plusieurs essais
notamment : l’analyse granulométrie, l’indice de plasticité et l’indice de groupe (LUNDA I.,
2013).
~ 44 ~
Wl : limite de liquidité ;
Ig : indice de groupe ;
Ip : indice de plasticité.
Tableau I. 11. : Représentation globale de l'origine des sols en fonction de leurs sous-groupes
AASHTO
endroit très
mauvais
2. CLASSIFICATION GTR
La classification G.T.R (Guide des terrassements routiers) est basée sur la nature, l’état et
le comportement des sols. Ce système français du guide technique “réalisation des remblais et
des couches de forme”, couramment appelés GTR, comporte une classification précise et com-
plète d’une grande variété des matériaux. Cette classification utilise : les paramètres de nature et
les paramètres d’état.
Les paramètres de nature sont ceux qui ne varient (ou varient peu) ni dans le temps, ni au cours
des manipulations comme la granularité, l’indice de plasticité et la valeur de bleu de méthylène.
L’introduction dans cette classification des paramètres de comportement mécanique résulte du
fait que des sols de nature comparable peuvent se comporter de manière relativement différente
sous l’action des sollicitations subis au cours de leur mise en œuvre. Les paramètres mécaniques
considérés sont : la valeur de Los Angeles (LA) et la valeur Micro Dévale en présence d’eau
(MDE) ou la valeur de friabilité des sables (FS) pour les sols sableux.
Les paramètres d’état sont des paramètres qui ne sont pas propres au sol, mais fonction de l’envi-
ronnement dans lequel ils se trouvent. Pour les sols meubles sensibles à l’eau, le seul paramètre
d’état considéré dans la classification est l’état hydrique.
Les différents états hybrides considérés sont :
L’état très humide (th) : état d’humidité très élevé ne permettant plus la réutilisation du
sol dans des conditions technico-économiques normales ;
L’état humide (h) : état d’humidité élevé autorisant toutefois la réutilisation du sol en pre-
nant des dispositions particulières estimées comme normales dans le contexte technico-
commercial actuel comme l’aération et le traitement ;
L’état d’humidité moyenne (m) : état d’humidité optimal avec un minimum des
contraintes pour la mise en œuvre ;
L’état sec (s) : état d’humidité faible mais autorisant encore la mise en œuvre en prenant
des dispositions particulières estimées comme normales dans le contexte technico-écono-
mique actuel comme l’arrosage ;
L’état très sec (ts) : état d’humidité très faible n’autorisant plus la réutilisation du sol dans
des conditions technico-économiques normales.
~ 47 ~
Les 4 classes de sols (famille 1) sont rangées en fonction de leur comportement en présence de
l’eau : Classe A : sols fins ; Classe B : sols sableux et graveleux avec fines ; Classe C : sols com-
portant des fines et des gros éléments ; Classe D : sols insensibles à l'eau.
3. CLASSIFICATION LCPC
La classification LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées) est établie à partir des ré -
sultats fournis par :
~ 48 ~
La granulométrie ;
Les caractéristiques de plasticité de la fraction fine (Atterberg).
Les sols sont désignés par le nom de la portion granulométrique prédominante qualifiée par un
adjectif relatif aux portions secondaires.
On distingue trois grands types de sols :
Les sols grenus : plus de 50 % des éléments en poids > 80μm ;
Les sols fins : plus de 50 % des éléments en poids < 80μm ;
Les sols organiques dont la teneur en matière organique est > à 10 %.
Sols fins
La classification des sols fins utilise les critères de plasticité liés aux limites d'Atterberg. Elle est
précisée dans le diagramme de plasticité. Selon la position dans le diagramme du point représen-
tatif ayant pour abscisse la limite de liquidité et pour ordonnée l'indice de plasticité, quatre
grandes catégories principales sont définies :
les limons très plastiques ;
les limons peu plastiques ;
les argiles très plastiques ;
les argiles peu plastiques.
4. CLASSIFICATION USCS
La classification U.S.C.S (Unified Soil Classification System) se base sur l’analyse granulomé-
trique, la limite de liquidité (ωL) et l’indice de plasticité (IP). Il considère également la quantité
des matières organiques.
Avec ce système tous les sols sont classés en 15 groupes, chaque groupe étant désigné par deux
lettres, ces lettres sont des abréviations de certaines caractéristiques des sols :
G : gravier ;
S : sable ;
M : sols fins non plastiques ou de faible plasticité ;
C : sols fins plastiques ;
Pt : tourbes, humus, sols marécageux ;
O : organiques ;
~ 49 ~
W : granulométrie continue ;
P : granulométrie discontinue ;
L : faible limite de liquidité ;
H : haute limite de liquidité.
Cette classification est complétée par la position des sols dans l’abaque de Casagrande.
CONCLUSION PARTIELLE
La caractérisation des sols à la sub-surface est très importante pour la construction des di-
vers ouvrages dans le domaine de génie civil. C’est ainsi que le premier chapitre a porté sur la
présentation du site, les matériels et méthodes afin que les deux derniers chapitres soient éclairés.
La connaissance de ces paramètres (très souvent mécanique ou physique) est impérativement in-
contournable pour tout projet géotechnique et cela après avoir réalisé une étude géologique basée
sur une visite de terrain et une représentation en deux dimensions sur un plan topographique des
informations sur la nature des roches en surface ou en sub-surface en se basant sur leur proprié-
tés physiques et mécaniques à travers plusieurs essais in situ et de laboratoire qui seront appuyés
plus loin par un levé géologique et par une approche hydro géophysique pour la caractérisation
des eaux souterraines.
C’est ainsi que nous nous sommes proposés quelques essais géotechniques pour identifier les
sols en déterminant un ensemble des propriétés physiques dans le but de les classifier suivant les
systèmes de classification existants ; un levé géologique pour mettre en évidence les formations
géologiques du secteur d’étude et pour finir avec une reconnaissance hydro géophysique.
~ 50 ~
II.1. INTRODUCTION
tendre au toucher.
MMN-08 494163 8779482 1145 Roche argileuse de argilite
coloration jaunâtre, tendre
au toucher, collant à la
langue et à granulométrie
très fine. Fortement
altérée
MMN-09 494540 8779663 1143 Roche argileuse de colo- argilite
ration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la
langue et à granulométrie
très fine. Fortement alté-
rée
MMN-10 493865 8779565 1140 Roche argileuse de colo- argilite
ration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la
langue et à granulométrie
très fine. Fortement alté-
rée
MMN-11 493691 8779489 1138 Sol constitué des dolomie
particules très fines de
coloration rougeâtre qui
proviendrait de
l’altération des carbonates
MMN-12 493616 8779803 1137 Sol constitué de particules dolomie
très fines de coloration
rougeâtre qui proviendrait
de l’altération de carbo-
nates
MMN-13 493770 8779875 1138 Sol constitué des parti- dolomie
cules très fines de colora-
tion rougeâtre qui pro-
viendrait de l’altération
~ 54 ~
des carbonates
MMN-14 493853 8780019 1140 Sol constitué des dolomie
particules très fines de
coloration rougeâtre qui
proviendrait de
l’altération des carbonates
MMN-15 494020 8780142 1142 Sol constitué des parti- dolomie
cules très fines de colora-
tion rougeâtre qui pro-
viendrait de l’altération
des carbonates
MMN-16 494105 8779892 1141 Sol constitué des parti- dolomie
cules très fines de colora-
tion rougeâtre qui pro-
viendrait de l’altération
des carbonates
MMN-17 494300 8779982 1137 Sol constitué des parti- dolomie
cules fines de coloration
rougeâtre qui proviendrait
de l’altération des carbo-
nates
MMN-18 494131 8779710 1134 Sol constitué des parti- dolomie
cules fines de coloration
rougeâtre qui proviendrait
de l’altération des carbo-
nates
MMN-19 494414 8779377 1136 Roche argileuse de argilite
coloration jaunâtre, tendre
au toucher, collant à la
langue et à granulométrie
très fine. Fortement
altérée
MMN-20 494652 8779249 1135 Roche argileuse de colo- argilite
ration jaunâtre, tendre au
~ 55 ~
toucher, collant à la
langue et à granulométrie
très fine. Fortement alté-
rée
MMN-21 494938 8779023 1134 Roche argileuse de colo- argilite
ration jaunâtre, tendre au
toucher, collant à la
langue et à granulométrie
très fine. Fortement alté-
rée
non homogène à
grains fins forte-
ment altérer (argi-
lite)
5 493811 8779426 1139 Sol brun homogène
à grains fin forte-
ment altérer (argi-
lite)
6 493729 8779261 1141 Sol jaune à brun
homogène à grains
fins fortement alté-
rer (argilite)
Figure II. 2: Carte géologique de la cité Kapolowe Gare sur base des coupes AA’, BB’ et CC’
~ 58 ~
La carte d’échantillonnage produite (figure II.1) ainsi que les coupes (figure II.2), nous ont
servi à l’élaboration de la carte géologique de la cité de Kapolowe Gare illustrée sur la figure
II.3.
Dans le but d’avoir une idée générale sur la géomorphologie de notre secteur d’étude, un levé
topographique a été réalisé, dont les résultats sont présentés sur la figure II.4.
- Entre les courbe isohypse 1128.8 et 1124.8 le long du drain de l’extrême Sud-Ouest :
1128.8−1124.8 −3
i= =7 x 10
600
- Entre les courbes hydro isohypse 1128.8 et 1124.8 le long du drain de l’extrême Sud-Est :
1128.8−1124.8 −3
i= =6 x 10
715
Etant une des sciences de la géologie permettant de connaitre les objets géologiques en
profondeur, la géophysique utilise plusieurs méthodes et techniques. Dans le cadre de notre
travail, nous avons utilisé levé hydro géophysique par sondage magnétotellurique
~ 62 ~
Dans cette étude, l’équipement utilisé est un capteur magnétotellurique de marque ADMT-
300S. Ce résistivimètre utilise des fréquences entre 25.04Hz et 11041.87Hz soit une profondeur
d’investigation allant de 0 à 300m dans le sous-sol. La série des instruments ADMT utilise le
champ électromagnétique naturel. Cette étude a porté sur 6 zones de notre secteur d’étude.
La technique dite magnéto tellurique nous a permis d’obtenir des résultats présentés dans les
figures suivantes :
La figure II.5 nous montre une distribution de la résistivité faible, allant de 0 à 0,5 ohm.
Cette résistivité est trop faible en profondeur s’accroit vers la surface.
~ 63 ~
La figure II.6 nous montre une distribution de la résistivité faible, allant de 0 à 0,25ohm.
Cette résistivité est faible de la surface jusqu’ à 100mde profondeur où elle s’accroit en allant de
0.2 à 0.25 ohms couvrant 40m et qui rechute pour remonter à 200m de profondeur.
La figure II.7 nous montre une distribution de la résistivité faible, allant de 0 à 3.8 ohms.
Cette résistivité est faible de la surface jusqu’à100de profondeur où nous rencontrons une
résistivité élevé allant de 1.4 à 3.8 ohms couvrant 40 m et qui rechute pour remonter à 200m de
profondeur.
La figure II.8 nous montre une distribution de la résistivité faible, allant de 0 à 1.2 ohms.
Cette résistivité est faible de la surface jusqu’à la profondeur maximale.
~ 65 ~
La figure II.9 nous montre une distribution de la résistivité faible, allant de 0 à 0.14 ohms. Cette
résistivité est faible de la surface jusqu’à la profondeur maximale d’investigation.
La figure II.10 nous montre une distribution de la résistivité faible, allant de 0 à 1.2 ohms. Cette
résistivité est faible de la surface jusqu’à la profondeur maximale.
La reconnaissance in vitro pour notre travail comprend les étapes ici-bas énumérées,
dont les résultats sont présentés dans les lignes qui suivent :
Les résultats de la densité spécifique des grains et de la teneur en eau naturelle sont présentés
dans le tableau II.5.
ID Mh (g) Ms (g) %W Gs
MMN 01 126 101,2 24,5 2,1
MMN 02 108,7 90 20,8 2,1
MMN 03 120,1 101,2 18,7 2,2
MMN 04 117,4 106,3 10,4 2,1
MMN 05 118,3 101,2 16,9 2,3
MMN 06 117,9 92,2 27,9 2,5
MMN 07 114,5 95,3 20,1 2,1
MMN 08 125,8 102,7 22,5 2,5
MMN 09 109,1 91,7 19 2
MMN 10 98 85,3 14,9 2,1
MMN 11 109,7 88,5 24 2
MMN 12 103,1 87,2 18,2 2
MMN 13 101,8 87 17 2,1
ID Mh (g) Ms (g) %W Gs
~ 67 ~
ID PH ID PH
MMN01 5,5 MMN11 5,4
MMN02 5,4 MMN12 5,8
MMN03 5,6 MMN13 6
MMN04 5,6 MMN14 6,2
MMN05 5,9 MMN15 6,5
MMN06 5,6 MMN16 5,6
MMN07 5,8 MMN17 5,8
MMN08 6 MMN18 5,4
MMN09 6,2 MMN19 5,8
MMN10 5,2 MMN20 5,5
MMN21 5,5
~ 68 ~
Les différents essais menés au laboratoire à la coupelle de Casagrande nous ont permis
de déterminer les limites d’Atterberg, dont les résultats sont affichés dans le tableau II.6.
ID WL WP IP IC IG
MMN01 40,3 29,2 11,1 1,4 12
MMN02 34,9 30,4 4,5 3,2 5
MMN03 34,8 27,7 7,1 2,3 7
MMN04 37,2 29 8,2 3,3 9
MMN05 33,4 22 11,3 1,5 10
MMN06 57,5 27,3 30,2 1 32
MMN07 38,3 21,1 17,2 1,1 15
MMN08 47,8 24 23,8 1,1 15
MMN09 58,1 30,4 27,6 1,4 22
MMN10 47,9 36,8 11,1 3 10
MMN11 40,4 20,7 19,7 0,8 17
MMN12 32,8 23,1 9,8 1,5 9
MMN13 31,9 25,5 6,4 2,3 4
MMN14 37,9 24 13,9 1,7 9
MMN15 57,7 28,6 29,1 1,5 18
MMN16 35,7 26,1 9,6 1,4 9
MMN17 36,1 20,7 15,4 1 11
MMN18 42,7 19,4 23,3 1,2 15
MMN19 34,2 28 6,2 2,5 7
MMN20 35,3 26,9 8,3 1,6 9
MMN21 37 33,3 3,7 3,5 5
ID IP QUALITE ID IP QUALITE
Matériau à plasticité Matériau à plasticité
MMN-01 11,1 MMN-12 9,8
moyenne faible
Matériau à plasticité lé- Matériau à plasticité
MMN-02 4,5 MMN-13 6,4
gère faible
Matériau à plasticité Matériau à plasticité
MMN-03 7,1 MMN-14 13,9
faible moyenne
Matériau à plasticité Matériau à plasticité éle-
MMN-04 8,2 MMN-15 29,1
faible vée
Matériau à plasticité Matériau à plasticité
MMN-05 11,3 MMN-16 9,6
moyenne faible
Matériau à plasticité éle- Matériau à plasticité
MMN-06 30,2 MMN-17 15,4
vée moyenne
Matériau à plasticité Matériau à plasticité éle-
MMN-07 17,2 MMN-18 23,3
moyenne vée
Matériau à plasticité éle- Matériau à plasticité
MMN-08 23,8 MMN-19 6,2
vée faible
Matériau à plasticité éle- Matériau à plasticité
MMN-09 27,6 MMN-20 8,3
vée faible
Matériau à plasticité Matériau à plasticité lé-
MMN-10 11,1 MMN-21 3,7
moyenne gère
Matériau à plasticité
MMN-11 19,7
moyenne
Tableau II. 9 : Qualité sur la Classification des sols selon l’indice de plasticité Ip (Verdeyen
et al.1969)
ID IP QUALITE ID IP QUALITE
argile sablon-
MMN-01 11,1 MMN-11 19,7 argile
neuse
MMN-02 4,5 sable argileux MMN-12 9,8 argile sablonneuse
argile sablon-
MMN-03 7,1 MMN-13 6,4 sable argileux
neuse
argile sablon-
MMN-04 8,2 MMN-14 13,9 argile sablonneuse
neuse
argile sablon-
MMN-05 11,3 MMN-15 29,1 argile
neuse
MMN-06 30,2 argile MMN-16 9,6 argile sablonneuse
MMN-07 17,2 Argile MMN-17 15,4 argile sablonneuse
MMN-08 23,8 Argile MMN-18 23,3 argile
MMN-09 27,6 Argile MMN-19 6,2 sable argileux
argile sablon-
MMN-10 11,1 MMN-20 8,3 argile sablonneuse
neuse
MMN-21 3,7 sable argileux
ID IC QUALITE ID IC QUALITE
MMN-01 1,43 sol dur MMN-13 2,31 sol dur
MMN-02 3,15 sol dur MMN-14 1,68 sol dur
MMN-03 2,27 sol dur MMN-15 1,51 sol dur
MMN-04 3,27 sol dur MMN-16 1,35 sol dur
MMN-05 1,45 sol dur MMN-17 1 sol dur
MMN-06 0,98 sol mi-dur MMN-18 1,17 sol dur
MMN-07 1,05 sol dur MMN-19 2,47 sol dur
MMN-08 1,06 sol dur MMN-20 1,64 sol dur
MMN-09 1,41 sol dur MMN-21 3,49 sol dur
MMN-10 2,98 sol dur
MMN-11 0,83 sol mi-dur
MMN-12 1,5 sol dur
ID WL Cc Qualité ID WL Cc Qualité
Argile Argile raide
MMN01 40,3 0,27 MMN13 31,9 0,2
moyenne (Kaolinite)
Argile raide Argile
MMN02 34,9 0,22 MMN14 37,9 0,25
(Kaolinite) moyenne
Argile raide Argile
MMN03 34,8 0,22 MMN15 57,7 0,43
(Kaolinite) moyenne
Argile raide Argile raide
MMN04 37,2 0,24 MMN16 35,7 0,23
(Kaolinite) (Kaolinite)
Argile raide Argile raide
MMN05 33,4 0,21 MMN17 36,1 0,23
(Kaolinite) (Kaolinite)
Argile Argile
MMN06 57,5 0,43 MMN18 42,7 0,29
moyenne moyenne
Argile Argile raide
MMN07 38,3 0,25 MMN19 34,2 0,22
moyenne (Kaolinite)
Argile Argile raide
MMN08 47,8 0,34 MMN20 35,3 0,23
moyenne (Kaolinite)
ID WL Cc Qualité ID WL Cc Qualité
Argile Argile raide
MMN09 58,1 0,43 MMN21 37 0,24
moyenne (Kaolinite)
~ 71 ~
Argile
MMN10 47,9 0,34
moyenne
Argile
MMN11 40,4 0,27
moyenne
Argile raide
MMN12 32,8 0,21
(Kaolinite)
ID IG QUALITE ID IG QUALITE
MMN-01 12 très mauvais sous- MMN-11 17 très mauvais sous-
sol sol
MMN-02 5 mauvais sous-sol MMN-12 9 mauvais sous-sol
MMN-03 7 mauvais sous-sol MMN-13 4 sous-sol passable
MMN-04 9 mauvais sous-sol MMN-14 9 mauvais sous-sol
MMN-05 10 très mauvais sous- MMN-15 18 très mauvais sous-
sol sol
MMN-06 32 très mauvais sous- MMN-16 9 mauvais sous-sol
sol
MMN-07 15 très mauvais sous- MMN-17 11 très mauvais sous-
sol sol
MMN-08 15 très mauvais sous- MMN-18 15 très mauvais sous-
sol sol
MMN-09 22 très mauvais sous- MMN-19 7 mauvais sous-sol
sol
MMN-10 10 très mauvais sous- MMN-20 9 Mauvais sous-sol
sol
MMN-21 5 mauvais sous-sol
ID WP Wr QUALITE ID WP Wr QUALITE
Sol solide Sol solide
MMN01 29,2 21,82 MMN12 23,1 18,16
sans retrait sans retrait
Sol solide Sol solide
MMN02 30,4 22,54 MMN13 25,5 19,6
sans retrait sans retrait
Sol solide Sol solide
MMN03 27,7 20,92 MMN14 24 18,7
sans retrait sans retrait
Sol solide Sol solide
MMN04 29 21,7 MMN15 28,6 21,46
sans retrait sans retrait
Sol solide Sol solide
MMN05 22 17,5 MMN16 26,1 19,96
sans retrait sans retrait
Sol Sol solide
MMN06 27,3 20,68 MMN17 20,7 16,72
plastique avec retrait
Sol solide Sol solide
MMN07 21,1 16,96 MMN18 19,4 15,94
avec retrait avec retrait
Sol solide Sol solide
MMN08 24 18,7 MMN19 28 21,1
avec retrait sans retrait
Sol solide Sol solide
MMN09 30,4 22,54 MMN20 26,9 20,44
sans retrait sans retrait
Sol solide Sol solide
MMN10 36,8 26,38 MMN21 33,3 24,28
sans retrait sans retrait
Sol
MMN11 20,7 16,72
plastique
Les résultats obtenus de l’analyse granulométrique par sédimentation sont associés à ceux
de l’analyse granulométrique par tamisage et sont exprimés sous forme des courbes granulomé-
triques totales ou intégrales, qui sont donnés en ordonnée par le pourcentage cumulé des passants
et en abscisse les différentes tailles des tamis utilisés.
Voici les résultats unissant l’analyse granulométrique par sédimentometrie et par tami-
sage, le tout représentés au moyen des courbes granulométriques choisies en fonction de la classe
U.S.C.S suivi des tableaux qui donnent des interprétations de nos courbes granulométriques sui-
vant trois types de classification qui sont :
M.I.T: Massachus. Instit. of Technology;
U.S.C.S: Unified Soil Classification System;
A.A.S.H.T.O: American Association State Highways and Transportation Officials.
~ 73 ~
ID Pfine% ID Pfine%
MMN 01 92,58 MMN 12 90,72
MMN02 89,1 MMN 13 72,22
MMN 03 82,18 MMN 14 69,08
MMN 04 90,86 MMN 15 64,98
MMN 05 90,2 MMN 16 85,36
MMN 06 91,28 MMN 17 77,12
MMN 07 85,42 MMN 18 71,12
MMN 08 68,48 MMN 19 94
MMN 09 74,14 MMN 20 90,96
MMN 10 75,84 MMN 21 87,98
MMN 11 85,54
Ayant des fractions en particules fines élevées dans les échantillons, nous avons recouru à
l’abaque de Casagrande pour faire la séparation géotechnique des sols suivant leur degré de
plasticité, ainsi que la séparation entre les limons (encore appelés silts) et les argiles.
ID WL IP APPELATION CASAGRANDE
MMN01 40,3 11,1 Argiles inorganiques moyennement plastiques
MMN02 34,9 4,5 Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et ar-
giles organiques
MMN03 34,8 7,1 Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et ar-
giles organiques
MMN04 37,2 8,2 Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et ar-
giles organiques
MMN05 33,4 11,3 argiles inorganiques moyennement plastiques
MMN06 57,5 30,2 argiles inorganiques très plastiques
MMN07 38,3 17,2 argiles inorganiques moyennement plastiques
ID WL IP APPELATION CASAGRANDE
MMN08 47,8 23,8 argiles inorganiques moyennement plastiques
MMN09 58,1 27,6 Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et ar-
~ 75 ~
giles organiques
MMN10 47,9 11,1 argiles inorganiques moyennement plastiques
MMN11 40,4 19,7 argiles inorganiques moyennement plastiques
MMN12 32,8 9,8 Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et ar-
giles organiques
MMN13 31,9 6,4 Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et ar-
giles organiques
MMN14 37,9 13,9 argiles inorganiques moyennement plastiques
MMN15 57,7 29,1 argiles inorganiques très plastiques
MMN16 35,7 9,6 Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et ar-
giles organiques
MMN17 36,1 15,4 argiles inorganiques moyennement plastiques
MMN18 42,7 23,3 argiles inorganiques moyennement plastiques
MMN19 34,2 6,2 Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et ar-
giles organiques
MMN20 35,3 8,3 Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et ar-
giles organiques
MMN21 37 3,7 Limons (Silts) inorganiques fortement compressibles et ar-
giles organiques
~ 76 ~
Figure II. 15: Abaque de l’indice de plasticité et limite de liquidité de Casagrande des
échantillons 1à11
Figure II. 16: Abaque de l’indice de plasticité et limite de liquidité de Casagrande des
échantillons 12à21
~ 77 ~
Les différents types de classification utilisés ont donné des résultats repris dans les
tableaux II.16, II.17 et II.18 respectivement pour AASHTO, USCS et GTR, comme présentés
dans les lignes suivantes.
GTR
GTR GTR appellation
ID sous- appellation sous classe
Groupe Classe classe
groupe
MMN01 A1th A A limons peu plastiques sols fins
MMN02 A1th A A limons peu plastiques sols fins
MMN03 A1th A A limons peu plastiques sols fins
MMN04 A1th A A limons peu plastiques sols fins
MMN05 A1th A A limons peu plastiques sols fins
argile et limons très plas-
MMN06 A3th A A sols fins
tiques
MMN07 A2th A A sables fins argileux sols fins
MMN08 A2th A A sables fins argileux sols fins
argile et limons très plas-
MMN09 A3th A A sols fins
tiques
MMN10 A1th A A limons peu plastiques sols fins
MMN11 A2th A A sables fins argileux sols fins
MMN12 A1th A A limons peu plastiques sols fins
ID GTR GTR GTR appellation sous classe appellation
~ 79 ~
sous-
Groupe Classe classe
groupe
MMN13 A1th A A limons peu plastiques sols fins
MMN14 A2th A A sables fins argileux sols fins
argile et limons très plas-
MMN15 A3th A A sols fins
tiques
MMN16 A1th A A limons peu plastiques sols fins
MMN17 A2th A A sables fins argileux sols fins
MMN18 A2th A A sables fins argileux sols fins
MMN19 A1th A A limons peu plastiques sols fins
MMN20 A1th A A limons peu plastiques sols fins
MMN21 A1th A A limons peu plastiques sols fins
Sur base de la classification géotechnique des sols nous sommes arrivés à établir trois
cartes géotechniques de notre secteur d’étude, une pour chaque type de classification. Les
résultats sont présentés dans les figures II.17, II.17, II.18 pour respectivement AASHTO, USCS,
GTR.
CONCLUSION PARTIELLE
Au cours de nos recherches, nous avons réalisé différentes investigations en deux phases
dont la première sur terrain (in situ) et la seconde s’est réalisée au laboratoire.
La statistique est une partie de la mathématique qui traite les informations d’un
échantillon relativement à une population d’origine. Ici il est question de faire une description
statistique et afficher des graphiques pour l’ensemble de variables quantitatives et/ou qualitatives
afin de mieux interpréter les résultats.
Un horizon des terres rouges vifs aux rouges brunâtres issus successivement d’altération des
dolomies et des shales dolomitiques. Dans notre secteur d’étude affleure une bande de terre de
couleur rouge foncé qui apparait généralement mieux en surface que nous avons rattaché aux
dolomies.
Le levé géologique effectué nous a permis d’avoir une idée concise concernant les
formations en place et la structure générale de la cité Kapolowe Gare, ainsi nous avons mis en
évidence deux unités lithologiques dont un sol dolomitique (dolomie) et un sol argileux
(argilite), les deux retrouvés en état d’altération très avancé. Ces formations nous ont permis de
nous situer à l’échelle litho stratigraphique du Katanguien. Ainsi nous sommes dans les
formatons du Nguba marquées par la présence d’un sol dolomitique et par la présente d’un sol
argileux provenant probablement de l’altération des shales.
La configuration et la structure des réservoirs sont imposées par les formations litho
stratigraphiques, lesquelles déterminent les formations et les structures hydrogéologies. Celles-ci
sont la base de l’identification géologique de l’aquifère (Castany, 1982).
Il a donc été nécessaire, pour identifier les formations de la cité Kapolowe Gare, de
commencer par une étude géologique du secteur qui sera complétée par celles hydro-
~ 83 ~
Au regard, il ressort que l’allure générale n’est pas semblable sur toute l’étendue du
terrain et que la configuration des courbes isohypses corrobore avec le fait que la forme de la
surface piézométrique est identique à la surface topographique. Le sens d’écoulement est marqué
par les lignes de courant indiquant un drainage de la nappe vers une direction sud-ouest pour
finir dans la rivière Panda et du coté Sud-Est pour finir dans la rivière Lufira.
Le levé piézométrique effectué dans la cité Kapolowe nous a permis de circonscrire trois
points de captage et deux sens d’écoulement des eaux (Figure II.5).
a. Profile magnéto 1
La couleur bleue nous montre la résistivité faible de 0 à 0.18. Dans ce cas, elle re-
présente une surface piézométrique continue du fait que, les réservoirs ne sont pas sépa-
rés par les blocs des roches imperméable, ces surfaces en profondeur contiennent d’eaux
d’épaisseurs différentes.
b. Profil magnéto 2
~ 84 ~
c. Profil magnéto 3
La couleur bleue nous montre ici la résistivité apparente faible de 0 à 1.2 ohms,
dans ce cas elle représente une forte accumulation d’eau de la surface jusqu’à une
profondeur de 100m. L’alternance des couleurs rougeâtre, jaunâtre et verdâtre
nous montre des résistivités apparentes variables de 1.4 ohms à 3.8ohms. Du point
de vue lithologique il s’agirait de l’argilite.
d. Profil magnéto 4 et 5
La couleur bleue domine et est représentée par une résistivité apparente faible qui
montre une forte accumulation des eaux allant de la surface jusqu’en profondeur.
LE LEVE PIEZOMETRIQUE
Le levé piézométrique effectué nous montre que le niveau le plus bas des eaux
souterraines est 1124.4m est le plus haut est 1130 m. Le sens d’écoulement n’est pas uniforme
sur toute l’étendu, ainsi sur la partie sud-ouest le sens est informe vers la rivière panda ; nous
avons un sens sud-Est qui se plonge vers la rivière Lufira et sur la partie nord nous avons une
zone marécageuse.
LE LEVE GEOPHYSIQUE
Dans cette partie du levé géophysique, nous trouvons trois niveaux différents qui sont
différenciés par la coloration qui est fonction de la résistivité relative ainsi que de la lithologie, il
y a des zones où la résistivité apparente est faible et où elle s’accroit, chaque type de résistivité
traduit le type de formation à la surface ou en profondeur.
La teneur en eau pour notre cas dans sa globalité est fonction de la saison de prélèvent de
l’échantillon, on pourra ainsi préciser que la saison de prélèvement de nos échantillons était
pluvieuse et caractérisée par une présence totale des précipitations des eaux des pluies et cela a
un impact directe sur les résultats obtenus. Statistiquement parlant nous remarquons que la
teneur en eau de saturation minimale équivaut à 10.09%% tandis que celle maximale à 26.8 % ;
et que la majorité des échantillons, soit 61.90% de l’effectif, ont des teneurs en eau de saturation
variant entre 10% et 19% et 38.09% de l’effectif des échantillons ont des teneurs en eau de
saturation variant entre 20 à 27%.
En observant les données de la densité spécifique le sol faisant objet de notre étude est
caractérisé par une densité moyenne de 2.14.
En comparant les valeurs des indices de plasticité de nos échantillons de sol, on constate que
le sol de notre secteur d’étude, présente toutes les marges soient un degré de plasticité léger,
faible, moyen et élevé. Les proportions de différents degrés de plasticité (figure III.1) sont telles
que : 9.5% de plasticité légère, 33.3% de plasticité faible, 33.3% de plasticité moyenne et 23.8%
de plasticité élevée. Les sols à plasticité faible et moyenne sont représentatifs sur notre terrain
car ils présentent les plus grands pourcentages.
~ 86 ~
8
7
6
5
effectifs
4
3 Series1
2
1
0
plasticité plasticité plasticité faible plasticité
moyenne légère élevée
Qualités
10
8
effectifs
6
Series1
4
0
Argile sabloneuse sable argileux argile
Qualités
B. INDICE DE CONSISTANCE
La représentation graphique illustrée sur la figure III.3, nous montre que la majo-
rité de sols de notre secteur d’étude est dominée par les sols durs et en faible proportion
la qualité d’un sol mi-dur.
20
18
16
14
12
effectifs
10
8 Series1
6
4
2
0
sol dur sol mi-dur
qualités
C. INDICE DE GROUPE
L’indice de groupe est un paramètre qui donne l’état du sol en tenant compte de sa limite de
liquidité, son indice de plasticité, et sa teneur en particules fines. Les différents échantillons de
sol ont un indice de groupe inférieur à 30 ce qui les rends facile à manœuvrer dans les travaux de
terrassement ou de compactage. Ainsi, notre sol varie du sous-sol passable au très mauvais sous-
sol avec une prédominance des très mauvais sous-sols (figureIII.4).
~ 88 ~
12
10
effectifs
6
4 Series1
0
très mauvais sous- mauvais sous-sol sous-sol passable
sol
qualités
La qualité du sol rencontré sur notre terrain d’après le diagramme en secteur illustré sur la
figure III.5 nous montre que notre terrain est envahi par un sol solide sans retrait suivi d’un
sol solide avec retrait pour finir avec un sol solide avec retrait faiblement rencontrer.
Les sols de notre secteur d’étude selon l’indice de compression possèdent deux qualités
(figure III.6) : l’argile moyenne et l’argile raide(Kaolinite).
20
effectifs 15
10
Series1
0
argile moyenne argile raide (Kaolinite)
Qualités
90
80
70
pourcentatge en particules fines
60
50
40 Pfine%
30
20
10
0
échantillons
100
90
80
70
% en particules fines
60
50
Series1
40
30
20
10
0
échantillons
Le résultat de la classification partielle nous montre que notre terrain est dominé par les
argiles inorganiques moyennement plastiques les limons (silt) inorganiques fortement
compressibles et argiles organiques (figure III.9). Cette classification prouve que les limons
prédominent.
12
10
8
effectifs
6 Series1
En dépit des systèmes de classification cités ci-haut, le choix dépendra non seulement des ob-
jectifs poursuivis, mais aussi et surtout des paramètres disponibles (paramètres requis par le sys-
tème).
Pour le présent travail, nous avons opté pour le système de classification A.A.S.H.T.O qui se res-
treint aux paramètres suivants : la limite de liquidité (ωL) et l’indice de plasticité (IP) ; auxquels
peut s’ajouter l’indice de groupe (Ig) ; le système de classification U.S.C.S qui se base sur la
granulométrie des trois composantes : Graviers (Gr), Sables (Sa) et fines ainsi que sur la limite
de liquidité et le système de classification GTR.
~ 92 ~
Classe A-7-5 et A-7-6 : Dans la classe A-7-5 nous avons deux échantillons :
MMN09 et MMN10. Et dans la classe A-7-6 nous avons les échantillons suivants : MMN01,
MMN06, MMN08, MMN11, MMN15, MMN18. Les matériaux de ce groupe sont semblables à
ceux décrits au groupe A-6 sauf qu’il présente les caractéristiques de haute limite de liquidité et
peut être élastique, et sujet à un gonflement important. Ce sol proviendrait probablement d’une
dolomie.
50
45
40
35
30
25 effectifs
20 %
15
10
5
0
A-4 A-6 A-7-5 A-7-6
sous-groupe AASHTO
La classification AASHTO nous montre une prédominance des sols A-4 sur notre terrain
III.2.1.6.2 Classification GTR
60
50
40
effectiifs et %
30
20 effectifs
10 %
0
A1th A2th A3th
sous-groupe GTR
Modalités
La classification GTR nous montre une prédominance des sols A1th qui sont des limons peu
^plastique.
12
10
8
effectifs
Series1
6
0
Limon argileux Limon avec sable Argile limoneuse
CONCLUSION PARTIELLE
Dans le cadre de ce chapitre qui a porté sur l’interprétation des résultats obtenus et
présentés dans le deuxième chapitre, nous sommes arrivés à classer les sols de notre secteur
d’étude sur base des systèmes de classification tenant compte de données provenant des essais in
situ et de laboratoire. Outre cela quelques levés ont été interprétés dont le levé géologique,
piézométrique et par sondage magnétotellurique. Ces levés nous ont permis de mettre en
évidence les unités lithologiques rencontrées dans notre zone d’étude à l’aide des coupes
préétablies et aussi de prouver la présence d’une faible ou forte accumulation d’eau en
profondeur en indiquant le sens d’écoulement.
- Dans l’interprétation quantitative basée sur une statistique descriptive des données, on a
déterminé: le nombre d’observations, la moyenne, le minimum et le maximum des don-
nées d’identifications géotechniques.
- L’interprétation qualitative correspond à une catégorie bien déterminée des données et
sont non mesurables. Nous avons déterminé les paramètres suivants : le nombre d’obser-
vations, les modes, effectifs des modes et modalités.
~ 96 ~
CONCLUSION GENERALE
Le levé géologique effectué dans la cité Kapolowe gare nous a permis de mettre en
évidence une succession des formations géologiques en les situant spatialement par rapport à la
litho stratigraphie du Katanguien dans le Nguba.
Nonobstant l’existence d’une activité tectonique intense dans la région ainsi que l’intensité
d’altération, nous avons pu déceler au cours de ce levé géologique deux formations dont la
dolomie et l’argilite provenant de l’altération de shale. Ces formations correspondent aux lithos
faciès appartenant au Nguba.
La carte piézométrique obtenue nous montre trois points de captage rencontrés, une dans
la partie Nord, une autre dans la partie centrale et vers le Sud ; un gradient hydraulique faible
variant entre 6x10-3 et 7x10-3 selon deux sens d’écoulements.
Il est à constater que les rivières Panda et Lufira drainent la nappe et influencent donc la
direction des écoulements souterrains. En direction de la rivière Panda la nappe s’écoule avec de
gradient hydraulique faible en raison de la distance de parcours. Les travaux antérieurs prouvent
que le resserrement des isohypses peut également être le signe d’un changement d’aquifère en
profondeur (changement de faciès sous-entendu) ; on peut donc émettre l’hypothèse selon
laquelle la perméabilité de l’aquifère est croissante en direction de nos deux rivières ; la nappe
phréatique présente un écoulement non uniforme.
En tenant compte des essais d’identification marqués par la détermination des propriétés
physiques où nous voyons les paramètres d’état et de nature tels que les limites d’Atteberg et
l’analyse granulométrique, nous avons décelé pour les échantillons de la cité Kapolowe les
caractéristiques suivantes :
Du point de vue géotechnique ces sols présentent, une faible teneur en eau naturelle dont
les valeurs extrêmes sont respectivement de 10% pour la plus faible et 27% pour la plus élevée et
des valeurs de pH variant de 5.5 pour les sols le plus acide à 6,2 pour ceux tendant vers la
neutralité ; des teneurs en particules est très élevées qui passent de 64.98% à 94% et peuvent
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être facilement compacté. En tenant compte de l’indice de groupe nous avons des sols allant de
la classe sous-sol passable à la classe très mauvais sous-sol.
Pour les sols de teneur en particules fines élevées, nous prescrivons de procéder par un
décapage dans le cas où l’épaisseur de la couche argileuse n’est pas importante ou procéder aux
essais mécaniques, entre autre à l’essai de cisaillement et DCP.
~ 99 ~
BIBLIOGRAPHIE
EPIGRAPHE....................................................................................................................................I
IN MEMORIAM............................................................................................................................II
DEDICACE...................................................................................................................................III
DEDICACE...................................................................................................................................IV
AVANT-PROPOS..........................................................................................................................V
INTRODUCTION GENERALE.....................................................................................................1
I.1 INTRODUCTION.................................................................................................................3
CONCLUSION PARTIELLE.......................................................................................................50
II.1. INTRODUCTION..............................................................................................................51
CONCLUSION PARTIELLE.......................................................................................................81
CONCLUSION PARTIELLE.......................................................................................................95
CONCLUSION GENERALE.......................................................................................................96
BIBLIOGRAPHIE.........................................................................................................................99