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EXPLOITATION MINIERE SOUTERRAINE

INTRODUCTION

L’exploitation minière nous permit d’obtenir diverses substances minérales, jouant un


rôle très important dans le développement de l’économie du pays.
A l’avenir, le potentiel économique de chaque pays sera déterminer sur la base du
niveau de la production des métaux et les diverses substances minérales.
Dans notre pays, l’industrie minière est implantée un peu partout sur le territoire
national.
La demande des matières première naturelle ne cesse pas d’augmenter, ce qui oblige à
accentuer les travaux d’extraction, tout en préservant l’environnement. Pour cela, dans les
prochaines années, d’une manière technique et scientifique, doivent être résolus d’importantes
questions liées à l’exploitation minière : utilisation complète des ressources naturel ;
perfectionnement de la technologie, des paramètres constructif , des modes de mécanisation,
établissement d’une technologie d’extraction avec le minimum de déchet ; automatisation des
principaux processus technologique ; établissement et introduction d’un système de contrôle
électronique, des processus technologique et leur complexe, ainsi que l’ensemble de la mine.
CHAPITRE 1

TERMINOLOGIE ET CARACTERISTIQUES TECHNOLOGIQUE DE LA MINE

§ 1 -Généralités sur les gisements des minéraux utiles.

Toutes substances naturelles se trouvant dans l’écorce terrestre, susceptible d’être,


après application d’une technologie bien déterminer, extraite et utilisé directement ou bien
après un traitement préalable dans l’industrie, sont appelées minéraux utiles.
L’accumulation de la matière minérale, par suite de divers processus géologiques au
sein de l’écorce terrestre, dont la quantité, la qualité et les conditions de gisement rendent
possible l’exploitation industrielle, s’appel gisement des minéraux utiles.
Suivant l’état physique, les gisements peuvent être gazeux ( gaz combustibles
d’hydrocarbures, gaz inertes non combustibles, comme l’hélium, le néon, l’argon, le krypton,
etc. ), liquide ( pétrole, eau souterraine ),et solide , la plupart de minéraux utiles mis en
valeur en qualité d’élément ou de leurs composés (fer, or, bronze, etc.) de cristaux ( cristal de
roche, diamant, etc.), de minéraux (sel fossiles, graphite, talc, etc.) et de roche (granite,
marbre, argile, etc. )
Suivant leur utilisation industrielle, les gisements minéraux se repartissent en
gisements métallifères, non métallifères, combustibles et hydrominéraux.
Les gisements métallifères se répartissent à leurs tours en gisements de métaux
ferreux, légers, non ferreux, rares, radioactifs et nobles, ainsi qu’en gisements à éléments
dispersés et de terre rares.
Dans la catégorie des gisements non métallifères, on classe les gisements fournissant
la matière minérale chimique, agronomique, métallurgique, technique et de construction.
Les gisements minéraux combustibles comprennent les gîtes de pétrole, de gaz
combustibles, de charbon, de pyroschistes et de tourbe.
Les gisements hydrominéraux se divisent en gisements d’aux souterraines potables,
techniques, balneologiques ou minérales et pétrolières contenant des éléments de valeur en
quantité suffisante pour être extraits (brome, iode, bore, radium, etc.)
Le minerai est un agrégat minéral contenant un composant (ou des composants) de
valeur en proportion suffisante pour son extraction industrielle. Ainsi, toute accumulation
naturelle de matière minérale ne constitue pas nécessairement un gisement de minéraux utiles.
La quantité de matière première contenue dans le sous-sol est appelée réserves. La
disposition des gisements dans l’espace et leurs dimensions est déterminée par les éléments
suivant lesquels ils se sont formés. On distingue les éléments suivant : La direction, l’angle de
pendage, la puissance, et la profondeur à partir de la surface terrestre jusqu’au sommet du
gisement, et celle jusqu’a la limite du gisement en profondeur.
Les roches encaissantes du gisement, ou bien incluse dans la puissance de ce dernier
sans teneur en composant utiles, et même avec une teneur n’atteignant pas celle arrêté pour le
traitement industriel, sont appelés roches stériles. Fig.1.1.

Fig.1.1 – configuration d’un gisement des minéraux utiles

§ 2 – Conditions techniques, et minières des gisements minéraux.


Forme, et dimensions des gisements. Souvent les gisements de minerai métallique,
possèdent des formes irrégulières tout à fait loin des formes géométriques connues. Les
dimensions des gisements, suivant la direction et le pendage varient de quelques dizaines de
mètres jusqu'à des centaines de mètres ; Il existe des cas, ou des gisements possèdent des
portées pouvant aller jusqu'à quelques kilomètres. Les réserves d’un gisement se composent
de quelques centaines de milliers de tonne, jusqu'à des milliards de tonnes.
Les gisements de manganèse, et de sels minéraux possèdent des formes régulières sous
formes de couches. La configuration d’un gisement des minéraux utiles avec ces éléments est
représentée par la figure1.2.

Puissance d’un gisement. C’est la distance orthogonale entre le toit et le mur du gisement.
Elle varie de quelques centimètres, jusqu'à 300 – 400 m, et peut, dans des cas atteindre un
kilomètre et même plus. Sur la base de la classification des normes technologiques de
projection des mines, établis par l’institut de recherche russe GUIPROROUD, on distingue les
gisements suivants :
- Gisement faiblement puissant ; dont la puissance peut aller jusqu'à 5m. Cette catégorie de
gisements renferme les gisements minces dont la puissance peut atteindre 0,8m, suivant
laquelle, lors de la conduite des travaux miniers, elle nécessite l’abattage des roches stériles
avec le minerai.
- Gisement de puissance moyenne ; dont la puissance varie entre 5 – 15m, suivant laquelle
les blocs d’exploitations sont disposés le long de la direction du gisement.
- Gisement puissant ; dont la puissance est supérieure à 15m. Cette catégorie de gisement
renferme les gisements puissants, dont la puissance est supérieure à 50m. Suivant cette
catégorie de gisements, les blocs d’exploitation sont disposés suivant le pendage du gisement.
- Pendage d’un gisement. Il est déterminé en fonction de la disposition du gisement dans
l’espace, et le plan horizontal. Cet angle varie de 0 – 90°.
Suivant cet élément, le chercheur russe V. IMINITOV, en collaboration avec des instituts de
recherche et de projection des mines, a proposé la classification suivante :
- Gisement dressant ; dont l’angle de pendage est supérieur à 45 – 50°.
- Gisements inclinés ; dont l’angle de pendage varie entre 20 – 25 jusqu'à
45 – 50°.
Fig.1.2. – configuration d’un gisement des minéraux utiles, avec
ses différents éléments.

- Faiblement inclinés ; dont l’angle de pendage peut atteindre 20 – 25°. Cette catégorie de
gisements, renferme les gisements plateures, dont l’angle de pendage peut aller jusqu'à 3°.
Cette classification des gisements des minéraux utiles, permet dans une certaine mesure de
nous faciliter la tache durant l’établissement d’un projet de mine.

La forme (morphologie), les dimensions et les conditions de formation des gisements,


influent directement sur le choix de la technologie à appliquer pour l’extraction de ces
derniers.
La forme, des corps minéralisé peut être divisé en trois groupes :
- Forme isométrique ; les gisements se développent d’une manière identique suivant les
trois dimensions dans l’espace.

- Forme de poutre (stot) ; les gisements de cette catégorie, se développent suivant une seule
dimension dans l’espace.

- Forme de couche ; Les gisements se développent suivant deux dimensions dans l’espace.
§ 3 – Caractéristiques physique et mécaniques des roches minières.
Le massif rocheux, est un milieu solide, possédant des propriétés bien déterminées :
continuité primitive (primaire) suivant une existence de stratification, porosité et fissuration,
mobilité négligeable apparaissant seulement lors des tensions importantes, accident de la
continuité du milieu seulement lors des mouvements des terrains, ainsi qu’une perméabilité
des gaz et des liquides.
Les propriétés des massifs rocheux sont déterminées sur la base de la genèse des
roches qui les compose et leurs structures. Le diapason des propriétés physiques et
mécanique des roches minières, et l’état mécanique des massifs rocheux sont très larges, et
elles sont souvent liées et dépendent les unes des autres. Aux caractéristiques technologiques
et minières des roches dans le massif, on peut rapporter : la dureté, densité, l’abrasivité, la
stabilité et la fissuration ; celles après abattage, on peut rapporter : la granulométrie, et les
propriétés du tas abattus.
Ce complexe de caractéristique, est un facteur déterminant lors du chois de la
technologie pour conduire les travaux miniers.
Par dureté des roches, on comprend l’aptitude de la résistance de ces dernières à la
destruction lors des sollicitations des forces extérieures (effort mécanique ou une énergie
explosive). L’évaluation de la dureté des roches, est caractérisée par un coefficient sans unité,
qui approximativement caractérise la résistance relative des roches à la destruction pendant
les travaux d’extraction.
Pour la première fois dans la pratique minière, le coefficient de dureté « f », a été proposé
par M. Protodiakonov.

f = бcom / 10, (1.1)

Où ;
бcom -limite de la résistance à la compression, Mpa.
Suivant la classification de M. Protodiakonov, on distingue 10 classes de roche minière
(avec une variation de « f » de 0,3 – 20). L’expérience mondial dans la pratique minière a
montré que parfois il est inutile de détaillé ka classification des roches, et par conséquent, il
est préférable de regrouper la classification des roches suivant quatre catégories, dans
lesquelles on distingue : roches tendres
(f< 4), roche de dureté moyenne
(f = 4 – 8), roches dur (f=8 -14), et roche très dur (f ≥ 14).
L’abrasivité des roches, est l’aptitude des roches minière d’user au contact, les
éléments des engins miniers, pendant les processus des travaux miniers. L’abrasivité des
roches dans l’état fragmenté, est plus grande que celle dans le massif.

La stabilité des roches minières, est l’aptitude du massif rocheux de maintenir son
équilibre, après avoir creusé dans ce dernier des excavations minières.
La stabilité des roches minières, est un facteur très important, influant directement sur
le chois de la technologie d’exploitation. Actuellement il n’existe pas de classification
universelle de roches suivant la stabilité ; D’habitude, lors de l’évaluation de la stabilité, on
utilise soient les valeurs des largeurs admissibles des excavations minières, soit dans le cas
des chambres d’exploitation, la surface de l’espace épuisé.
La stabilité des roches dépend de l’ampleur des fissures qui les sillonnent.

L’agglutination, est l’aptitude des roches minières de ce coller les unes aux autres,
après abattage. Ceci est causé généralement par les pression statique des masses des roches
sus jacentes, et la pression dynamique des roches abattus.
L’agglutination du minerai exclus, ou bien dans des cas limite, l’application des
méthodes d’exploitation basées sur l’emmagasinage de grandes quantités de minerai dans les
blocs (chambres) d’exploitation, ainsi que la dégringolade du minerai suivant des excavations
verticales ou semis dressant. L’agglutination des roches minières, est leur aptitude de se
transformer au fil du temps d’un tas pulvérulent en un tas colmaté.

L’inflammabilité, est une aptitude des roches de s’oxydées et de s’enflammées, après


une certaine période, à l’état foisonné. L’expérience minière a montrée que des minerais
s’oxydent suivant une durée de quelques mois, et d’autre suivant une durée de quelques jours.
Les minerais possédant cette propriétés ne peuvent être l’objet d’une extraction par
application des méthodes d’exploitation par abandon définitif des piliers de protection.

L’hygroscopicité, est la capacité des gisements de maintenir les eaux souterraine. Le


phénomène des eaux influe négativement sur la stabilité des roches, et exige des modes
spéciaux et beaucoup d’investissement pour protéger les chantiers d’abattage, et parer à tout
danger qui peut engendrer des catastrophes des mines.
La fissuration des roches minières, est l’ensemble des fissures de diverses
dimensions, et formation, qui divisent le massif rocheux en portions plus ou moins
homogènes. Une fissure, est une coupure de la continuité du massif rocheux.
La fissuration des roches engendre la réduction de la solidité des roches dans le
massif ; elle est caractérisé par ce qu’on appel coefficient d’affaiblissement de la structure λ,
qui est égal au rapport de la cohésion des morceaux de roches dans le massif, et sa cohésion
dans l’échantillon.
La fissuration des roches minières, influe sur la stabilité et la dureté lors des
travaux de forage, de tir et fragmentation.
Le tas de roche abattus représente un mélange de fragment de divers forme et
dimension. La valeur de la dimension d’une fraction de roche est évaluée par le
diamètre moyen, sur la base de l’expression mathématique suivante :

d = (a + b +c) / 3 (1.2)
Où ;
A, b et c sont respectivement largeur, longueur et hauteur de la roche mesurées
suivant des directions perpendiculaire les unes par rapport aux autres.

Dans la pratique minière, le tas de roche abattus est caractérisé par la composition
granulométrique (taux de fraction de diverses dimensions). Sur la base de la
composition granulométrique, on peut évaluer le taux des hors gabarits (roches
minières dont le diamètre est supérieur à celui admissible).
Après abattage, et dans son état foisonné, le tas de roche abattus est caractérisé par le
coefficient de foisonnement (Kf), qui est déterminé par le rapport du volume des
roches à l’état foisonné (Va), et leur volume dans le massif (Vm).

Kf = (Va / Vm)*100 (1.3)


Dans des conditions concrète, le coefficient de foisonnement varie en fonction du
temps (sous l’action des forces gravitationnelles), ou bien sous l‘effet des forces
extérieur (pression des terrains, vibration etc.). Au fil du temps, il se produit
l’agglutination du tas de roches abattus. La différence entre le coefficient de
foisonnement initial, et celui déterminé après un temps bien établis peut atteindre les
25% et plus.

L’angle du talus naturel, est un paramètre qui se rapporte seulement aux


roches friables. C’est l’angle apparaissant par suite de l’écoulement libre de la roche
concassée, avec le plan horizontal. L’angle du talus naturel est lié étroitement au
coefficient de frottement interne, et dépend des formes des particules des roches,
composition granulométrique, et la densité des roches composant la masse minière.
L’angle du talus naturel des sables varie de 19 -37°.

§ 4 – Réserves des gisements des minéraux utiles.

Toutes les réserves des minéraux utiles se trouvant dans les limites d’un gisement
donné, s’appel réserves géologiques.
Suivant leurs utilisations dans l’industrie, et les conditions avancées quant à leurs traitement
et consommation, les réserves géologiques se divisent en réserves exploitables, et celles non
exploitable.
Les réserves exploitable ( Rexp ) , sont celle qui satisfais les exigences du
consommateur, c’est a dire économiquement leurs exploitation est rentable.
Les réserves non exploitables ( Rn.exp ), sont celles qui ne peuvent être extraites dans
l’immédiat, mais leurs extraction peut être planifiée a l’avenir quand les conditions seront
réunies. Les raisons qui nous poussent a s’en passer d’une certaine quantité des réserves
géologiques sont diverses : faible teneure en composant utiles ; faible puissance ; conditions
compliquées pour leurs extraction etc.
Au cours des travaux d’exploitation, une quantité des réserves des minéraux utiles sera
abandonnés sous forme de pilier de protection. On distingue deux types de pertes :
- Pertes de projet ( Pp ), qui réside dans l’abandon d’un certain volumes des réserves
sous forme de piliers pour protéger des construction se trouvant dans le carreau de la mine
(édifices, monument historique ), ou bien des nappes d’eaux qui se trouvent dans les alentours
du corps minéralisé.
- Pertes d’exploitation ( Pexp ), dont le taux est déterminé en fonction de la
technologie d’exploitation appliquée. On peut rajouter à cette catégorie de pertes, la quantité
du minerai transporté intentionnellement aux terrils.
Les réserves à récupérer ( Rrecu. ), sont la différence entre les réserves exploitables, et
les pertes.
Pendant les travaux d’exploitation, une quantité des roches stériles sera mélangée au
minerai, ce qui va influer négativement sur les indices des travaux d’extraction. La somme, de
la quantité, des réserves à récupérer, et celle des roches stériles ( S ) mélangées au minerai est
appelée tout-venant ( Tv ).
Pendant la construction de la mine, une quantité des roches stériles est extraite lors du
creusement des excavations minières dans les stériles. La somme, du volume du tout-venant
et celui des roches stériles provenant du creusement des excavations minières, est appelé
masse minière ( Mm) . Fig.1.3.
Suivant le degré de prospection, et étude de la qualité des matières minérales ainsi
que les conditions techniques et minières de l’extraction des gisements des minéraux utiles,
les réserves des minéraux utiles solides peuvent être classé en quatre catégories:
Catégorie A – Les réserves, sont prospectées et étudiées en détail assurant des données
fiables des conditions géologique des gisements minéraux. Le contour des réserves est
délimité par des excavations minières.
Catégorie B - A la différence de la catégorie A, les données concernant les réserves ne
sont pas tout a fait cerner d’une manière exacts, et leurs contour est délimiter par les
excavations de prospection.
Catégorie C1 – Les données concernant cette catégorie de réserves sont établies d’une
manière générale, et leur contour est délimité par des sondes et des excavations de prospection
ainsi que sur la base des donnés géologique.
Catégorie C2 – Les réserves sont préalablement prospectées, et les conditions géologiques
d’un corps minéralisé sont établies sur la base des données géologiques, et géophysique soit
suivant quelques parties du corps minéralisé, soit par analogie aux parties du gisement déjà
étudiée.
Fig1.3 – classification des réserves des minéraux utiles.

§ 5 – Caractéristiques des gisements des minéraux utiles.

Les gisements des minéraux utiles, sont caractérisés par la variation de leurs formes, et
éléments. Ceci complique, et augmente les dépenses suivant les travaux d’exploration,
ouverture et préparation des gisements à l’exploitation, et exige souvent , dans les limites
d’une seule portion de gisement l’application de divers technologie et technique
d’exploitation.
La forme (morphologie), les dimensions et les conditions de formation des gisements,
influent directement sur le choix de la technologie à appliquer pour l’extraction de ces
derniers.

Suivant la forme, les corps minéralisé peuvent être divisé en trois groupes :
* Forme isométrique ; les gisements se développent d’une manière identique
suivant les trois dimensions dans l’espace.
* Forme de poutre (stot) ; les gisements de cette catégorie, se développent
suivant une seule dimension dans l’espace.
* Forme de couche ; Les gisements se développent suivant deux dimensions
dans l’espace.
La majorité des gisements des minéraux utiles, sont caractérisés par la variation
brusque de la teneur en métal, ainsi que les composants néfaste. Cela complique, et augmente
les dépenses suivant les travaux de traitement de minerai, ce qui exige, suivant des cas
particuliers, à exploiter les gisements par portion (riche et pauvre en teneur de métal), et
procéder à son homogénéisation (opération qui consiste à mélangé au fond ou à la surface des
proportions bien déterminé de minerai de teneur variable, afin d’atteindre la qualité voulue, et
établis par projet).

§ 6 – Indices caractérisant l’extraction des gisements des minéraux utiles.

- Généralité :

L’extraction des gisements des minéraux utiles, est toujours accompagnée par des
pertes et de dilution de la matière minéralisée. Suivant des conditions bien établies, une
quantité des réserves exploitables est abandonnée au fond et une autre quantité de roches
stériles est mélangée au minerai pendant les travaux d’exploitation.
L’application d’une technologie donné pour l’extraction d’un gisement donné, est
caractérisée par deux indices distinct, a savoir : l’indice quantitatif (les pertes), et l’indice
qualitatif (la dilution).
Les chercheurs Agochkov, et Panfilov ont proposés les types de pertes suivants :
Pertes en projet, pertes d’exploitation dans le massif, et d’exploitation lors de
l’abattage du minerai.
Les pertes en projet se composent de la quantité du minerai abandonné dans son
massif sous forme de divers pilier, près des excavations minières capitales, et sous des
objectifs se trouvant à la surface terrestre (bâtiments, rivière (nappe aquifère), voie ferroviaire
etc.)
Les pertes d’exploitation du minerai dans le massif, se composent du minerai
abandonné sous forme de pilier de protection à l’intérieur de l’espace d’exploitation, et
autour des excavations minières fig.4.1a, ainsi qu’une quantité de réserves au contacte du
corps minéralisé avec les roches stériles, suite à l’impossibilité de conduire les travaux
d’abattage suivant le contour du gisement fig.4.1δ.
Les pertes d’exploitation durant l’abattage du minerai sont observées pendant l’arrêt
du soutirage du minerai du bloc d’exploitation, lorsque la dilution atteint un taux significatif
établis par projet fig.4.1∂, ainsi qu’un dépôt d’une quantité de minerai sur le mur du gisement
à cause de l’irrégularité de ce dernier fig.4.1τ.
Suivant les pertes qualitatives, on distingue les cas suivant :
a) Dilution causée par le salissage du minerai d’une teneur exploitable, avec une roche
stérile, ou celle n’ayant pas une teneur exploitable;
* Lors du soutirage du minerai sous les roches sus-jacentes, quand des quantités de roches
stériles glissent dans les portions du minerai soutiré fig.4.1∂.
* Lors de l’abattage du minerai ensemble avec les roches encaissantes, à cause de la variation
du contour du corps minéralisé fig4.1δ, ou bien dans la nécessité d’abattre les roches près du
corps minéralisé de faible puissance, afin de crée un espace d’exploitation de largeur pas
moins de 0,6 – 0,8 m dont le but d’obtenir un espace suffisant pour la commodité de la
conduite des travaux miniers fig.1.4 в.
a) Dilution dus à la présence dans les pertes du minerai avec une teneur en métal très élevé,
par rapport à celle dans les réserves industrielle, ce qui vas réduire d’une manière sensible
la quantité du métal dans la masse minière extraite.
* Lors de l’abandon des particules fines riche en métal sur le mur du gisement, à cause de
l’irrégularité de ce dernier, dans le remblai ou bien suivant le processus du transport du
minerai.
* Lors de la nécessité d’abandonner des portions de minerai, très riches en composant utile,
sous forme de piliers de protection.

e
Fig. 1.4 – Schéma explicatif des différents types de pertes et dilution du minerai.
1- Pilier de protection de la galerie ; 2- pilier de protection à l’intérieur de
l’espace d’exploitation ; 3-galerie ; 4-contour du gisement ;
5- contour d’abattage ; 6 – portion du minerai abandonné dans le massif ;
7- portion des roches stériles abattus ensemble avec le minerai ;
8 – roches stériles abattus ensemble avec le minerai d’un filon mince ;
9 – minerai abattus coincé dans la parie du mur du gisement ;
10 –excavation de soutirage du minerai ; 11 – excavation de déblocage du
minerai.

* Dans le cas ou des portions du minerai très riche en composant utile sont abandonnés sous
forme d’éléments constructifs de la méthode d’exploitation.
c) Dilution due à la lixiviation du métal à partir du minerai, dans le cas ou le minerai est sous
forme d’une liaison soluble, par le flux des eaux souterraines.
Les pertes de la matière minéralisée (minerai), sont la portion du gisement abandonné
sur place sous forme de piliers de protection pendant la conduite des travaux miniers ou bien
pendant son chargement, son déblocage et son transport.
Sous le terme technique «dilution », on comprend la réduction de la teneur en composant
utiles de la matière minéralisée extraite «tout-venant », on comparaison à sa teneur sur place
dans le massif.
Les pertes, et la dilution de la matière minéralisée influent négativement sur la
rentabilité de l’entreprise qui s’occupe des travaux d’extraction des gisements.
Les pertes du minerai provoquent, d’un coté l’augmentation des investissement suivant
les travaux de recherche et de prospection, et de l’autre cote, la réduction des réserves de la
matière minéralisée, réduction du bénéfice ainsi que la réduction de la durée de service ce qui
va créer un problème social dans la région ou se déroulent les travaux d’exploitation.
La dilution de la matière minéralisée provoque, l’augmentation des dépenses suivant
le traitement, et le transport du minerai.
Chaque entreprise qui s’occupe des travaux d’extraction des gisements doit établir des normes
relatives aux indices d’extraction.

Perte du minerai, elles sont caractérisées par le coefficient de perte

αP=P/Rex.

Dilution du minerai, elle est caractérisée par le coefficient de dilution.


d=S/ Tv
Coef. d’extraction du tout-venant
Kex = Tv / Rex

Identification des paramètres.


Rex.- réserve exploitable ;Tv- tout-venant ;S- volume des roches mélangées au minerai ;
P- volume du minerai abandonné ;

- Exemple d’application.
Soit un bloc d’exploitation avec des réserves 148000 t. Pendant les travaux d’extraction on a
abandonné une quantité de minerai sous forme de piliers de protection d’une valeur
10000 t, et une autre quantité de 8000 t dans la base du bloc. Au cours des travaux
d’extraction, une quantité de roches stériles d’une valeur de 6000 t s’est mélangée au minerai.
Déterminer les indices des travaux d’extraction ?

Solution

*Quantité du minerai abandonné.


P= P1 + P  P= 10000 + 8000 = 18000 t ;

*Coef. de perte du minerai.

αP =P / Rex.  αP = 18000 / (148000) = 0,12=12%

*Dilution du minerai.

d= S/ Tv = 6000 / (148000 – 18000)+6000 =0,044 =4,4 %

*Coef. d’extraction du minerai.

Rex. = Tv / Rex =136000 / 148000 =0,91=91 %

§7 -Préjudice économique, causé par les pertes et la dilution.

L’insuffisance de l’extraction de la totalité des réserves minière suivant une certaine qualité
établis sur la base des données primaires, à des conséquences économiquement néfastes sur
l’ensemble de l’entreprise qui s’occupe des travaux d’extraction. La connaissance de cet
préjudice est nécessaire pour la comparaison technique des variantes qui se différent les unes
des autres suivant les dépenses et les indices d’extraction de la matière minéralisée.
Dans le but de choisir une technologie optimale, lors de la conduite des travaux miniers par
voie souterraine, il est nécessaire de déterminer le préjudice causé par les pertes et la dilution.

CHAPITRE 2

NOTIONS GENERALE SUR LES TRAVAUX MINIERS SOUTERRAINS.

§ 1 –Caractéristiques de l’exploitation souterraine.


Après confirmation de l’existence d’un gisement des minéraux utiles exploitable, un
projet sera établis, et des entreprises spéciales se penchent sur les modalités de son
exploitation. Sous le terme technique « exploitation », on comprend l’ensemble des travaux
miniers à réaliser, pour l’extraction de la matière minéralisée du gisement.
Sur la figure 2.1, est montré un schéma simple de l’exploitation souterraine d’un gisement
dressant.
Pour accéder au gisement (Fig. 2.1), il faut réaliser son ouverture ; c’est à dire, à partie de la
surface terrestre, on creuse un puits de mine (9), à partir duquel, et suivant des plans
horizontaux on creuse des excavations minières (travers banc) jusqu’au contact du corps
minéralisé, qui nous permettent de creuser des galeries (4,7,8) divisant le gisement , suivant
un plan vertical en étage. Au dessus du puits de mine, est installé un chevalement (11),
auprès duquel et dans un bâtiment spécial (10) est installé la machine d’élévation permettant
le mouvement de la cage (6) qui assure la monté et la descente des charges, des mineurs, des
matériaux, du minerai ,etc.

Fig. 2.1 – schéma technologique de l’exploitation d’un gisement dressant

Parallèlement au puits principal (capital), on creuse un puits secondaire (17), qui sert
comme issue de secours vers la surface, et assure un bon aérage de la mine. Comme règle, le
puits secondaire est équipé d’une machine d’élévation (16), et d’un compartiment dans lequel
est disposé une échelle (18). A la surface, et auprès du puits secondaire, se trouve le bâtiment
renfermant les installations d’aérage (15). La distance entre le puits capital et celui secondaire
dépend du mode d’ouverture, et varie de quelques dizaines de mètres jusqu'à quelques
kilomètres.
La conduite des travaux d’extraction, commence du haut vers le bas ; c. a. d. au début des
travaux, on commence à extraire la matière minéralisé qui se trouve dans l’étage supérieur
entre les galeries (7) et (8), ensuite celle qui se trouve dans l’étage entre les galeries ( 4) et
(7) etc.
Le processus des travaux d’extraction est appelé dépilage. Avant le commencement des
travaux d’extraction, il faut préparer le gisement, c. a. d. il faut creuser une séries
d’excavations minières de différentes forme et dimensions, assurant la possibilité de débuter
le dépilage de la matière minéralisé, ainsi qu’une bonne organisation, un bon aérage et une
sécurité des travaux miniers. En d’autre termes, l’étage suivant des plans verticaux de portée
bien déterminés les uns des autre est divisé par le creusement des montages ( 19) ( excavation
minière) en blocs d’exploitation ( Б 1, Б2, Б3 etc.) dans les limite desquels sont creusées des
excavations horizontales, et verticales ( galeries de sous niveaux (20), cheminés de soutirage
(22) etc.).

L’ordre établis, dans le temps et l’espace, des travaux de préparation et de dépilage,


s’appel système (méthode) d’exploitation.

Le processus des travaux de dépilage, lors de l’application de la méthode d’exploitation par


sous niveaux abattus, se compose de quelques opérations technologiques.
Tout d’abord, il faut arracher la matière minéralisée de son massif (abattage), par emplois
des matières explosives introduites dans des trous de mines (21). Dans ce cas de figure, les
trous de mine sont forés, a partir des galerie de forage (galeries de sous niveaux), par emplois
des machines de forage (marteaux perforateurs). Le minerai abattus, sous l’effet de son propre
poids, sera dirigé vers les entonnoirs (excavation minière), et les cheminées (22) suivants
lesquelles se produit le soutirage du minerai dans des wagons (23) dont le mouvement est
assuré par le locotracteur (5), qui transporte les charges vers le puits de mine, capital. Les
wagons chargés de minerai sont acheminées vers la cage (6), d’ou il seront élevé à la surface,
ensuite suivant des constructions spéciales (12), il seront déversés dans des wagons de grande
capacité de charge, qui vont transporter le minerai vers les usines de traitement. Le traitement
du minerai, consiste à augmenter la teneur du métal dans le minerai par suite de l’élimination
des roches stériles.
Les travaux préparatoires, et de dépilage dans l’étage sont menés parallèlement suivant
quelques blocs d’exploitation. Par exemple, dans le bloc d’exploitation Б1 sont mené les
travaux de dépilage, tan disque, les blocs d’exploitation Б2, Б3 sont en phase préparatoire.
Parallèlement aux travaux de dépilage dans ‘horizon supérieur, les travaux d’ouverture, et
de préparation sont menés dans l’étage inférieur. Dans la Fig. 2.1, il est montré une partie des
excavations minières (une galerie (4), et un montage (27)). Le chargement du minerai, lors
du creusement des excavations minières est assuré par emplois des chargeuses (28), et le
forage des trous de mines par emplois des marteaux perforateurs (26).
Au cours des travaux d’exploitation, il faut aérer les chantiers d’abattage, parce qu’il se
forme beaucoup de gaz et de poussières produit durant l’opération de l’abattage à l’explosif,
ainsi que les engin miniers employés. L’air frai, est acheminé vers les chantiers d’abattage
suivant le puits principale, et celui pollué suivant le puits secondaire (17) et le canal (13) à
l’aide du ventilateur principal (14).
L’exploitation souterraine est accompagnée par de grandes quantités d’eaux souterraines qui
nécessitent leur extraction à la surface. Pour ce but, les puits de mines sont toujours creusés
suivant une profondeur plus profonde que les niveaux des travers banc, afin d’accumuler les
eaux souterraine qui s’infiltre dans la mine. La partie du puits au dessous du niveau des
travers banc est appelé puisard (1), communiquant avec une sale des station des pompes (2),
la ou sont installés les pompes de drainage (3).
De tout cela, nous pouvons déduire que l’exploitation souterraine des gisements des
minéraux utiles se compose de trois stades distincts à savoir ; ouverture ; préparation et
dépilage. Chaque stade se compose d’une série d’opérations technologique, qui réside
notamment dans l’abattage, le déblocage, chargement des roches abattus, soutènement,
aérage, l’exhaure, transport souterrain, et l’évacuation des charges à la surface.

§ 2 Principales exigences relatives à l’extraction des gisements.

La technologie d’exploitation appliquée, doit d’un coté garantir l’utilisation rationnelle des
terres, et la protection de l’environnement, et de l’autre coté, de meilleurs indices techniques
et économiques de l’extraction, tout en tenant compte de la sécurité des mineurs et des
populations avoisinantes.
L’utilisation rationnelle, et la protection de l’environnement consistent à respecter les
conditions suivantes :
* Extraction des gisements avec minimum de perte de minerai ;
* Extraction du sein de l’écorce terrestre de tous les composants utiles ;
* Utilisation des roches stériles, et les déchets de l’industrie pour les besoins de
construction et d’autre branches (industrie sans déchets) ;
* Conservation des réserves non exploitable pour des objectifs d’avenir ;
* Protection de l’atmosphère, et les ressources hydriques des pollutions;
* Conservation, ou bien restauration, après liquidation des travaux d’exploitation des terres
agricoles, et des forets ;
* Préservation des monuments historique et culturel contre la destruction ;
* Utilisation des cavités souterraine pour l’emmagasinage des déchets industriels,
conservation du carburant, l’eau etc. ;
Pour assurer de meilleurs indices technique et économique, l’extraction des gisement des
minéraux utiles doit satisfaire les exigences suivantes :
- Exécution du programme industriel suivant la qualité et la quantité de la matière qu’on doit
extraire ;
- Assurer une qualité stable de la matière à extraire ;
- Assurer un minimum de dépenses d’extraction, et maximum de productivité de travail qui ne
sera réalisé que par une mécanisation et automatisation des processus technologique sur la
base d’un grand progrès scientifique et technique ;
- Préservation de la sécurité des mineurs et population relatif au respect stricte et rigoureux
des normes et règles de sécurité.
Il est important de souligner, qu’il n’est pas question de nuire à la santé, sécurité, et
pollution de l’environnement, afin d’avoir une exploitation avec le minimum de dépenses.

§ 3 – Principales étapes de l’exploitation minière souterraine.

L’extraction des gisements des minéraux utiles par application d’une technologie minière
souterraine, doit impérativement passer par des étapes distinctes suivant un ordre rigoureux, à
savoir :
* L’ouverture des gisements, est le premier stade de l’exploitation souterraine. Ce processus
technologique consiste à creuser, et construire (à partir de la surface terrestre) des
excavations minières donnant accès au corps minéralisé (gisement des minéraux utiles). On
distingue les excavations minières, servant à l’ouverture, suivantes ; puits de mines, les
recettes, travers banc, galerie au jour, montage capital etc.

* La préparation des gisements, est un processus technologique, qui consiste, une fois que
le gisement est atteint, a diviser ce dernier en portions ( étage, bloc, panneau)par le
creusement de différentes excavation minières.
* Le dépilage, est un processus technologique, qui consiste à extraire la matière minéralisé
d’un gisement, et procéder à un soutènement adéquat des excavations minières crées par la
conduite des travaux miniers.

§ 4 – Entreprise minière.

L’entreprise industriel, destiné pour l’exploitation des gisements des minéraux utiles, et
dans beaucoup de cas pour le traitement du minerai est appelé entreprise minière.
L’entreprise minière exploitant les gisements par voir souterraine est appelée, mine
souterraine, et celle par carrière, mine à ciel ouvert. Si dans l’ensemble de l’entreprise minière
rentre en plus de la mine, l’usine de traitement, alors on l’appel complexe minier. Dans le cas
d’un ensemble d’une mine, d’une unité de traitement, et celle de transformation de la matière
première, le tout est appelé complexe minier sidérurgique.
Les gisements vastes (grand étendus) destinés pour l’exploitation sont divisés en portions.
Le gisement ou la partie de ce dernier destiné pour les travaux d’exploitation est appelé
champ minier. Les dimensions d’un champ minier varient entre des centaines jusqu'à des
milliers de mètres.
La partie de l’écorce terrestre renfermant le gisement et les roches stériles dans les limites
du champ minier, représenté par une mine, destinée pour l’extraction est appelée récusation
minière.
La portion des terre représenté par l’entreprise minière pour l’extraction et la construction
des bâtiments et installation à la surface est appelé terre de récusation.
L’entreprise minière est responsable sur l’utilisation rationnelle des terres dans les limites de
la récusation minière et la conservation ou bien restauration des terres dans les limites des
terres de récusation.
- Le champ minier, après creusement des excavations minières, est divisé en étages,
panneaux, et blocs d’exploitation.

L’étage, est une portion du gisement délimiter, suivant un plan vertical, par le creusement
de deux galeries. La galerie supérieure est destinée pour l’aérage, et celle inférieur pour le
transport des charges. La longueur de l’étage est égale, à celle de la direction du gisement.
Généralement, la hauteur de l’étage varie entre 30 – 100 m, et rarement elle dépasse ce
diapason. Sur le choix de la hauteur de l’étage influent une série de facteurs, à savoir ;
Puissance, angle de pendage, et la longueur du gisement ; propriétés physiques et
mécaniques du minerai et des roches encaissantes ; la méthode d’exploitation appliquée ;
Les dépenses suivant le creusement des excavations capitales, et celle préparatoires de
l’horizon d’exploitation (étage, panneau).

§ 5 – Organisation des travaux de dépilage dans un étage.

Pour le dépilage d’un étage, comme règle, ce dernier est divisé en portions (blocs
d’exploitation), de longueur bien déterminer, qui sera exploité suivant un ordre établis par
projet.
Le bloc d’exploitation est délimité par creusement des montages, dont la hauteur de chacun
est égale à celle de l’étage, suivant la direction du gisement. La distance entre deux montages
(longueur du bloc d’exploitation) dépend de beaucoup de facteur, par mis lesquelles on peut
citer, la méthode d’exploitation, puissance du gisement et le mode de déblocage de la matière
minéralisée.
On distingue quatre modes de prise de blocs d’exploitation dans un étage :

* Mode chassant ; * Mode rabattant ; * Mode combiné.

Lors de l’application d’un schéma, de prise de blocs, chassant, les travaux de dépilage
commencent à partir du puits capital (centre de l’étage), et se développent vers les extrémités
de l’étage. Fig. 2.2.
Le nombre de blocs qui seront exploité simultanément dépend de la production de la mine.
L’application de ce schéma de dépilage est rationnel dans le cas de l’exploitation des
gisement de grande dimension, dont le minerai est les roches encaissantes sont stable,
disposition périphérique du puits principal, et celui (ceux) auxiliaire, ainsi qu’une préparation
dans le rocher (roches stériles).
Fig. 2.2 – Schéma de prise, de blocs d’exploitation, en chassant
Lors de l’application d’un schéma, de prise de blocs, rabattant, les travaux de dépilage
commencent à partir du (des) puits périphérique (extrémité de l’étage), et se développent vers
le centre de l’étage. Fig. 2.3.
L’application de ce schéma de dépilage est rationnelle dans le cas de l’exploitation des
gisements de faibles dimensions, dont le minerai et les roches encaissantes sont instable, ainsi
qu’une disposition centrale du puits principal et celui secondaire.

Fig. 2.3 – Schéma de prise, de blocs d’exploitation, en rabattant

Le chois entre le mode chassant, et celui rabattant est déterminé en fonction de la méthode
d’exploitation appliquée, le mode d’ouverture et la manière de la disposition des puits
auxiliaires, le degré de prospection et étude du gisement ainsi que la stabilité du minerai et les
roches qui l’encaissent.

L’application d’un mode combiné, consiste à appliquer, suivant des conditions biens
déterminés, parallèlement ou bien en série, les deux schémas précédent.

§ 6 – Conduite des travaux de dépilage dans un bloc d’exploitation.

Par rapport à l’angle de pendage et la direction du gisement, la conduite des travaux


de dépilage, peut être mené, suivant quatre schémas distincts, à savoir ;
1 – Dépilage à partir du bas vers le haut ; qui consiste, à conduire les travaux de dépilage à
partir de la galerie de base (galerie de transport), tout en développant les travaux vers la
galerie de tête (galerie d’aérage). Le front de taille peut être parallèle (fig.2.4 a), ou bien
suivant une certaine inclinaison par rapport à la galerie (fig.2.4 б )

Fig.2.4 – schéma d’abattage des blocs du bas vers le haut.


a) – front de taille parallèle ; б – front de taille incliné.

2 -Dépilage à partir du haut vers le bas ; qui consiste, à conduire les travaux de dépilage à
partir de la galerie de tête, tout en développant les travaux vers la galerie de base. Dans ce
cas, l’espace d’exploitation peut être maintenus naturellement, remblayé ou bien avec
foudroyage des roches (Fig.2.5).

Fig.2.5 – schéma d’abattage des blocs d’exploitation du haut vers le


bas, avec foudroyage des roches du toit.

3 - Dépilage suivant la direction du gisement, sur toute la hauteur du bloc ; Sa


particularité, est de conduire les travaux de dépilage simultanément sur toute la
hauteur du bloc d’exploitation.

4 - Dépilage, suivant une conduite combiné d’abattage des blocs ; deux cas de figure, se
distinguent ; suivant le 1er cas de figure, dans un premier stade, des blocs seront abattus de
haut vers le bas, ensuite dans un deuxième stade, les blocs laissés en place entre les blocs déjà
dépilés, seront à leurs tours abattu, suivant une conduite des travaux, du bas vers le haut
(fig.2.6 б) ; suivant le 2eme cas de figure, la conduite des travaux d’abattage, se fait en même
temps dans les deux sens (fig.2.6 a)

Fig. 2.6 a – schéma d’une conduite combinée des travaux d’abattage.

§ 7 – Notion générales sur la production de la mine.

Comme règle, la production de La mine est établie par projet. Elle influe directement
sur les principaux éléments constructifs de la mine : Section des excavation d’ouverture, et de
préparation ; type, et puissance des engins employés ; caractéristiques de construction et des
démentions des bâtiments techniques ; type, et puissances des engins de transport ; production
de l’unité de traitement ; nombres de mineurs, et cadres techniques qui s’occupent des travaux
d’extraction.
La production de la mine, est un paramètre de l’entreprise minière, dont le
changement au cours des travaux d’exploitation, est chose difficile, exigeant même la
reconstruction de la mine, et d’autre investissement capitaux. La production de la mine est
établi par projet, ou bien par analogie à d’autres mines tout on tenant compte des facteurs
géologiques, techniques et miniers, ainsi que le facteur économique.
La production de la mine « A », la durée de service « t » et les réserves exploitables
« Rex » d’un gisement donné sont liés par l’expression mathématique suivante :

A = Rex * KEX / t ( 1 – d ), t (2.1)

Où ;
KEX ,d - sont respectivement, le coefficient d’extraction et de dilution du minerai lors des
travaux d’extraction.
En réalité, la durée de service d’une mine est beaucoup plus important que celle
calculée, parce que au début on procède à la construction de la mine, dont la durée va s’étaler
sur quelques années ( T1 ), et à la fin de l’existence de la mine, la production de cette dernière
vas s’atténuée d’une manière graduelle, suivant une durée (T 2 ) jusqu'à la fermeture de la
mine.
Donc, la durée de service d’une mine, peut être calculée par la formule suivante :

T = [ Rex * KEX / A (1 – d) ] + T1+ T2 , années (2.2)

il faut noter aussi, que parfois au cours des travaux d’extraction d’un gisement d’autres
réserves de minerai seront découvertes, ce qui va augmenter la durée de service de la mine.
CHAPITRE 3

OUVERTURE DES GISEMENTS DES MINERAUX UTILES.

§ 1 – Excavations, et classification des modes d’ouverture.

L’ouverture des gisements des minéraux utiles, consiste à creuser et construire, à partir
de la surface terrestre, des excavations minières qui vont donner un accès à ces derniers
fig.3.1.
Les puits de mines, et les galeries au jour sont les principales excavations minières
d’ouverture des gisements des minéraux utiles. Parallèlement à ces excavations minières, on
distingue les puits de mines secondaire, qui servent pour l’aérage, et sortie secondaire à la
surface ; les travers banc liant le puits capitale, et celui (ceux) secondaire (s) au gisement.
Pour l’ouverture des horizons inférieur d’un gisement donné, ainsi que des portions de
ce dernier, on creuse et on construit des puits aveugles, des montages, des plans inclinés, et
d’autres excavations minières.

Fig.3.1 – schémas d’ouverture des gisements des minéraux utiles.

a)– ouverture par puits de mines ;


1 – puits de mine capital, 2- travers banc, 3 – galerie, 4 – zone de
mouvement des terrains, 5 – puits de mine secondaire.
b) – ouverture par galerie au jour ;
1 – galerie au jour, 2 –montage (cheminée) capital, 3 – travers banc,
4 – galerie, 5 - fouille

§ 2 – Caractéristiques des excavations d’ouverture capitales.


Les excavations minières capitales servent pour le transport et l’évacuation du minerai
à la surface, l’aérage des excavations, et les chantiers d’abattage, la monté et la descente des
mineurs, introduction du matériel et des engins miniers dans la mine.

Les dimensions des excavations minières doivent assurer un transport normal, une
sécurité et commodité de mouvement des mineurs, acheminement du matériel et engins
miniers ainsi qu’un bon refoulement, vers les chantiers d’abattage, de la quantité de l’air frais
nécessaire.

Les galeries au jour peuvent avoir des sections transversales sous forme trapézoïdale,
en voûte, en arc, rectangulaire etc. Elles sont creusées suivant un angle de 0,001 – 0,008 vers
le jour.
Les puits de mine possèdent des sections transversales sous forme rectangulaire,
circulaires, et elliptique, mais généralement dans la pratique minière la forme de la section
transversale la plus usuelle est celle circulaire.

Deux catégories de modes d’ouverture des gisements peuvent être distinguées :


* Simple mode d’ouverture. Ouverture par puits de mine vertical creusé directement dans le
gisement, dans le toit ou bien dans le mur du gisement. Ouverture par puits de mine incliné
creusé directement dans le gisement, dans le mur ou bien dans l’un des flancs du gisement.
Ouverture par creusement d’une galerie directement dans le gisement, dans le mur ou bien
dans le toit du gisement.
* Combinaison des simples modes d’ouverture. Ouverture, à partir de la surface, par puits
vertical débouchant sur un puits vertical aveugle ( puits qui ne possède pas de sortie directe au
jour ) ; Ouverture, à partir de la surface, par puits vertical débouchant sur un puits incliné
aveugle ; Ouverture, à partir de la surface, par puits incliné débouchant sur un puits incliné
aveugle ; Ouverture par galerie au jour, et puits vertical aveugle pour accéder aux horizons
inférieurs du gisement ( cas de gisement localisés dans un relief montagneux) ; Ouverture par
galerie au jour, et puits incliné aveugle. Ces deux derniers cas sont appliqués dans les
conditions d’un relief montagneux, dont une partie du gisement est disposé au sein de la
montagne, et l’autre partie au dessous du pied de cette dernière.

§3 – Disposition du (es) puits auxiliaire (s), et celui capital.

Suivant les règles de sécurités, les puits secondaires (auxiliaires) servent pour les
travaux de ventilation (aérage) de la mine, et comme issue de sécurité supplémentaire. En plus
de leurs destination principale, parfois ils sont utilisés pour la monté, et la descente du
matériel, des mineurs, engins miniers, et évacuation des roches stériles dont le but d’activer
les travaux préparatoires du champs minier, et des étages.
La disposition du (es) puits auxiliaire (s), et celui capital, est déterminé en fonction du
schéma d’aérage appliqué. On distingue deux schémas d’aérage :

Centrale, et diagonale.
Lors de l’application d’un schéma d’aérage centrale, le puits capital, et celui
auxiliaire sont disposés au centre du champs minier à une distance de pas moins de 30 m l’un
de l’autre fig.3.2 a.
Lors de l’application d’un schéma d’aérage diagonal, le puits capital est disposé au
centre champ minier, et ceux (celui) auxiliaire aux flancs du gisement fig.3.2δ.
Lors de l’exploitation des filons minces, se trouvant à de faible profondeurs, des fouilles sont
disposées suivant la direction de ces derniers , et leurs communication les une avec les autres
sera assurer par construction d’une galerie. L’aérage des horizons inférieurs est assuré par
creusement d’une série de montages (cheminée).

Fig.3.2 - schéma de disposition du puits capital et celui (ceux) auxiliaire (s)


a – disposition centrale ; δ – disposition diagonale

§ 4 – Influence des travaux miniers sur l’état de surface.

La conduite des travaux miniers engendre la création des vides dans le sein de l’écorce
terrestre, ce qui va provoquer le déplacement, la déformation, et l’affaissement du massif
rocheux se trouvant au dessus du gisement. Ce processus s’appel mouvement des terrains
fig.3.3. Suivant les limites du mouvement des terrains, on distingue les zones suivantes : zone
de foudroyage, limitée par l’angle γ ’’, zone de fissuration, limitée par l’angle γ ’, et la zone
limite de mouvement des terrains, limitée par l’angle γ o. Ces différentes zone, permettent de
déterminer la disposition des excavations minières capitales, et les constructions techniques à
la surface de la mine.
Les angles des zones de mouvement des terrains dépendent des propriétés physique,
et mécanique des roches minières, la stratification, l’angle de pendage du gisement, la
profondeur de la conduite des travaux miniers, et d’autres facteurs Fig.3.4 .

Comme règle, dans la pratique minière les excavations capitales (principale) sont
creusées toujours hors de la zone de mouvement des terrains, afin de les préserver contre les
effondrements. Comme les valeurs des angles limitant les zones de mouvement des terrains
peuvent être inférieur à celle réelle, et afin de ne pas prendre de risque catastrophique, les
excavations capitales, et les constructions techniques sont creusées, à une distance de 30 –
60 m jusqu'à 120 m, hors de la zone de mouvement des terrains.
Fig3.3 – schéma des zones de mouvement des terrains, lors de la conduite des
Travaux miniers. 1 – Frontière de la zone de mouvement des terrains ;
2 – Frontière de la zone dangereuse ; 3 – Frontière de la zone de
foudroyage.

Fig.3.4 – schéma de construction des zones de mouvement des terrains.


α – angle de pendage du gisement ; φ – angle limitant la zone de
mouvement dans le sous sol ; β, β1, δ angles limitant les zones de
mouvement des terrains suivant le toit, le mur, et la direction du
gisement.
§ 5 – Ouverture par galerie au jour.

L’ouverture des gisements par creusement et construction d’une galerie au jour,


possèdent beaucoup d’avantage par rapport aux autres modes d’ouverture, c’est pourquoi,
quand les conditions le permettent, il est rationnel d’opter pour l’application de ce mode
d’ouverture.
Par rapport à la disposition du gisement, la galerie au jour peut entre creusée soit,
suivant la direction, perpendiculairement, ou bien suivant une diagonale à la direction.
Par comparaison à l’ouverture par puits de mine, le schéma d’ouverture par galerie au
jour, possède les avantages suivants :
* Simple schéma de transport ;
* Absence des installations, comme le doseur, le silo d’emmagasinage du minerai,
installation de culbutage et d’autre ;
* Possibilité d’emplois des engins de transport sur pneus ;
* Réduction des dépenses suivant le creusement d’un mètre linière ;
* Absence des dépenses suivant l’exhaure ;
* Réduction des dépense suivant l’équipement de la galerie.

Lors de l’ouverture des gisements faiblement puissant, la galerie est creusée dans la
puissance du gisement suivant la direction de ce dernier. Dans le cas de gisement puissant, la
galerie est creusée dans le rocher parallèlement à la direction de ce dernier, tout on creusant
des travers banc (passage – recoupe) pour accéder au gisement.
La disposition de la galerie au jour suivant le toit, ou bien le mur du gisement est
déterminé en fonction de la topographie du relief.

Fig.3.5 – schéma d’ouverture d’un gisement par creusement d’une


Galerie au jour. 1- galerie au jour ; 2, 3- galerie d’étage ;
4- cheminée ; 5- terril ; 6- travers banc
La partie supérieur du gisement qui se trouve au dessus de la galerie d’ouverture, est
exploitée suivant une série d’étage de hauteur bien déterminée, c’est pourquoi, il est possible
d’appliquer deux variantes distinctes :
Suivant la première variante Fig.3.5 , l’ouverture de chaque horizon est réalisée par
creusement d’une galerie qui va servir pour l’aérage, le mouvement des mineurs,
l’acheminement du matériel, et l’évacuation des roches stériles. Le minerai des horizons
supérieur est dégringolé, suivant une cheminée, vers la galerie capitale, d’ou il sera évacué à
la surface.

Suivant la deuxième variante, l’ouverture du gisement est réalisée par creusement


d’une galerie au jour. Cette variante d’ouverture est appliquée dans le cas des conditions d’un
gisement, suivant lesquelles l’ouverture de chaque horizon indépendamment des autres, exige
la réalisation dans les roches stériles de galeries de portées importantes. A partir de la galerie
capitale, on creuse un montage (cheminée) capital, duquel une série de travers banc est
creusée pour atteindre le gisement voir fig.3.1b.

§ 6 – Ouverture par puits de mines.

Le type de puits des mines dépend du mode d’évacuation, et l’angle de pendage


suivant lequel il est construit.
Dans la pratique minière, la construction des puits de mine verticaux équipés avec des
cages, ou bien des skips est la plus répandue. Par comparaison aux cages, les skips assurent
une productivité de 5 – 7 fois plus que ces dernières, et une automatisation absolue du
processus d’évacuation. L’évacuation par skip engendre un grand volume des recettes (surtout
lors de l’utilisation des concasseurs souterrains) ; grande hauteur du chevalement, et une
profondeur importante du puits par raison de l’existence des silos au fond et au jour ;
beaucoup de poussière résultant des processus de chargement et de déchargement (c’est pour
cette raison que dans les mines souterraine, il est strictement interdit d’acheminer l’air frais
par ce type de puits de mine, et ceci engendre la construction d’un puits auxiliaire pour
l’aérage).
L’expérience minière, et les résultats de calculs techniques et économique ont montrés,
que les puits de mines équipés par cages, sont rationnel dans le cas de mines profonde de
productions variant de 300 – 700 mille tonnes par an, et des production de 1- 1,5 million de
tonnes suivant des profondeurs jusqu'à 200 – 300 m.
Les puits de mines inclinés (20 – 45°), équipés de skips ou bien de cage, sont
rarement utilisés, suite à leur faible productivité par comparaison à ceux verticaux, bien qu’ils
assurent un faible volume de creusement suivant la construction des travers banc.

§ 7 – Schéma d’ouverture suivant un mode combiné.

L’ouverture d’un gisement donné est dit combiné, quand une partie de ce dernier est
réalisé par une excavation capitale, et une ou les autres partie de ce même gisement est réalisé
par une autre excavation capitale fig.3.6.
Fig.3.6 – schéma d’ouverture combiné d’un gisement des minéraux utiles.
1 – gisement ; 2 – travers banc ; 3 – puits aveugle ; 4 –galerie au jour.

Parfois dans l’exploitation minière, on rencontre des schémas d’ouvertures combinés suivant
des travers banc de groupe fig. 3.7.

Fig.3.7 –Schéma d’ouverture combiné, suivant des travers banc de


groupes. 1 – recoupe ; 2 – galerie de roulage ; 3 et 5 - montages ;
4 et 6 – travers banc de groupe ; 7- puits aveugle.
§ 8 – Méthode du chois du mode d’ouverture.

Le mode d’ouverture, ainsi que les lieus de disposition des excavations capitales
d’ouverture d’un gisement donné, se font par la méthode des variantes. Pour cela, dans un
premier lieu on doit choisir toutes les variantes d’ouverture techniquement possible à
appliquées dans les conditions données, ensuite, pour chaque variante, on doit établir, d’une
manière optimale, des schémas constructifs.
Une fois que les notices explicatives, ainsi que les schémas technique de chaque
variante retenus pour la comparaison sont établis, alors on procède, sur la base de modèles
mathématiques déterminés suivant les schémas technologiques, à l’établissement d’un
algorithme sur la base duquel on peut établir un programme, qui vas nous faciliter la tache
pendant la phase de calcul, afin de déterminer la variante optimale d’ouverture du gisement
en question (comparaison économique).

Chapitre 4

PREPRATION DES GISEMENTS DES MINERAUX UTILES

Schémas préparatoires des horizons, lors de l’exploitation souterraine.

Le schéma préparatoire d’un gisement donné, est déterminé en fonction des éléments
du gisement, propriétés physiques et mécaniques des roches minières, le mode de transport
employer, et la méthode d’exploitation appliquée. L’un des principaux facteurs influant sur la
préparation des horizons est la puissance des gisements.
La préparation des gisements des minéraux utiles, se compose de la préparation des
horizons (étages ou biens panneaux), et de la préparation des blocs d‘exploitation.
La préparation des horizons, se compose de la division du champ minier en portions,
dans les limites desquelles des excavations de préparation, et de traçage sont aménagées, afin
de permettre le commencement des travaux de dépilage.
Les schémas de préparation des horizons peuvent être divisés en deux classes :
a) -Les gisements inclinés, et dressants sont divisés, par creusement de différentes
excavations horizontales, en étages d’une hauteur bien déterminées. A leurs tours les étages
sont divisés, par creusement des monteries, et des recoupes (gisement puissant, et de
puissance moyenne), en blocs d’exploitation de longueurs bien déterminées fig.4.1.
b) -Les gisements faiblement inclinés, et plateures sont divisés suivant la surface, par
creusement des galeries capital et celle de panneaux, en panneaux, qui peuvent être à leurs
tours divisés en blocs d’exploitation fig.4.2.
Fig.4.1 – schémas de division des gisements en étages.
1 – galerie ; 2 – recoupe ; 3 –frontière du bloc ;

Fig.4.2 – schéma de division des gisements en panneaux d’exploitation.


1 –panneau ; 2- bloc ; 3- montage ; 4 –puits d’aérage ; 5-galerie de
panneau ; 6 –galerie de roulage principale ; 7- puits auxiliaire ;
8 –puits capital ; bΠ- largeur de panneau.

L’étage, suivant sa longueur, est divisés, par creusement de montages, en blocs


d’exploitation. Les montages assurent l’accès aux différentes excavations préparatoires, de
traçage, et de dépilage disposées suivant différents niveaux de l’étage. La frontière entre deux
étages voisins peut être horizontale, oui bien, inclinée.
La largeur des panneaux, relatif à la distance entre deux galerie de panneau, varie
entre 50 – 200 jusqu’à 300 m, et leur longueur, relatif à la distance entre deux galeries capital,
varie de 200 – 300 m, jusqu’à 1000 – 1500 m. Les panneaux sont exploités suivant un front
continue, ou bien suivant une division en blocs d’exploitation.
Lors de la classification des schémas préparatoires des horizons, à l’intérieur de
chaque classe on doit spécifie le type de l’excavation préparatoire dans laquelle s’effectue le
chargement des engins de transport. Suivant ce critère, on distingue des schémas préparatoires
par galerie, et ceux par recoupe. Suivant la disposition, par rapport au gisement, on distingue
les schémas préparatoires dans le minerai, dans le rocher, et des schémas préparatoires
combinés. Suivant le tracer du mouvement des engins de transport, on distingue les schémas
préparatoires en cul de sac, et ceux circulaires.

Fig. 4.3.- schémas préparatoires des horizons d’exploitation.


a - schéma préparatoires par galerie au minerai ; б – schéma préparatoire
combiné par galerie, suivant un tracer circulaire du mouvement des engins
de transport ; В - schéma préparatoire par recoupe, suivant un tracer en cul
de sac des engins de transport ; τ - schéma préparatoire par recoupe,
suivant un tracer circulaire du mouvement des engins de transport.
1- galerie ; 2 – aiguillage de changement des engins roulant ; 3 – point de
chargement dans les engins de transport ; 4 – travers banc menant vers le
puit auxiliaire ; 5 – travers banc menant vers le puits capital ; 6 – galerie
dans le rocher ; 7 – recoupe ; les cercles blancs indique le mouvement à
vide des engins de transport, et les cercles noirs indiquent celui des engins à
charge.
Dans la pratique minière, les schémas préparatoires, les plus répandus de la première
classe, sont montés dans la figure 4.3.
Lors de l’exploitation des gisements faiblement puissant, l’horizon de transport est préparé
par creusement d’une galerie à une seule voie dans la puissance du gisement. Comme le
schéma de transport est en cul de sac, suivant chaque 150 – 300 m, suivant la longueur de la
galerie, on aménage une construction spéciale pour le changement des engins chargés, et ceux
vide, ou bien au lieu de construire une galerie à une seule voie, on aménage une galerie à deux
voies pour permettre un schéma de transport circulaire fig.4.3.a.
Lors de l’exploitation des gisements puissant, et de puissance moyenne, les schémas
préparatoires peuvent être par galeries ou bien par recoupe. Lors d’une préparation par
galerie, et dont le but de réaliser un schéma de transport circulaire, on construit dans le mur du
gisement une galerie au rocher fig.4.3.б.
Lors d’une préparation par recoupe, à partir de la galerie creusée dans le rocher au mur du
gisement, on creuse une série de recoupe dans lesquelles s‘effectue le chargement des engins
de transport fig.4.3.B.
Lors de l’exploitation des gisement d’une puissance moyenne, programmé pour une
faible production, la préparation est par recoupe suivant un tracer en cul de sac du mouvement
des engins de transport. Dans le cas des gisement puissant, ou bien d’une intensification du
transport, le schémas préparatoire se fait par recoupe suivant un tracer circulaire du
mouvement des engins de transport fig.4.3.τ.
L’air frais est acheminé vers les chantiers d’abattage à partir de l’horizon de
transport, et celui pollué est évacué vers les puit d’aérage suivant la galerie d’aérage qui à
dans le passé servit comme galerie de roulage.
Dans le cas de la deuxième classe (division du champ minier en panneau), les
excavations de transport sont disposées, soit dans le minerai (préparation dans le minerai), soit
dans les roches du mur du gisement (préparation dans le rocher). Le schéma de transport est
presque toujours circulaire.
La préparation dans le minerai, est utilisée uniquement lors d’un transport avec
emplois des engins automoteur, parce que le contact du gisement avec les roches du mur ne
satisfait pas l’exigence rigoureuse, relatif à l’angle de pendage des voies, quant à l’emplois
d’un transport par voie ferré.
Lors d’une préparation dans le rocher, on emploi le transport par voie ferré. Suivant
les excavations aménagées dans le minerai, s’effectue le déblocage de la matière minéralisé
vers les cheminées de soutirage. Le chargement à partir des cheminées s’effectue dans les
galeries de panneau, si le panneau est divisé en blocs d’exploitation (voir fig. 4.2.), ou bien
dans les galerie de transport, si le panneau est dépilé suivant un front continu.
L’horizon d’aérage, pour l’acheminement de l’aire polluée, est généralement aménagé
dans la partie supérieure du gisement, ou bien dans le toit de ce dernier.

Le chois entre une préparation dans le minerai, ou bien dans le rocher est déterminé en
fonction des propriétés physiques et mécaniques des roches minières, le schéma d’aérage
appliqué, et le sens de la conduite des travaux de dépilage dans l’étage (panneau).
Lors de la conduite des travaux miniers, les travaux préparatoires d’un gisement donné
sont caractérisés par deux indices distincts, à savoir : Volume spécifique des travaux
préparatoires, et coefficient des travaux préparatoires.

L e volume spécifique des travaux préparatoires est déterminé par le rapport de la


somme de tous les volumes des excavations préparatoires (V pr), et celle de traçage (V tr), et le
volume total de la portion préparée (VTPP).
Vs = [∑ (Vpr + Vtr ) / VTPP]* 100%, (4.1 )
Le coefficient des travaux préparatoires, est déterminé par le rapport de la somme
totale de toute les longueur des excavations préparatoires ( L pr), et celle de traçage (L tr), et la
quantité totale de la portion préparée ( QTPP). Le coefficient des travaux préparatoires indique
la quantité en mètres liniers qu’il faut creusé pour préparer 1000 t aux travaux de dépilage.

KP = [∑( Lpr + Ltr ) / QTPP]* 1000, m / 1000 t, (4.2 )

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