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ECONOMIE DES RESSOURCES MINERALES

INTRODUCTION ET DEFINITIONS

L’histoire du développement minier dans le monde peut être subdivisée en trois


périodes d’un point de vue économico-minier qui s’étend de 1960 à 2000.

- de 1960 à 1973 (crise pétrolier) : la sous période de cuivre

- de 1974 à 1985 : la sous période de l’or

- de 1985 à aujourd’hui :la sous période de métaux de base.

La première sous-période correspond au développement accéléré des ressources de


cuivre et autres métaux non-ferreux, la deuxième au développement intensif des
ressources en métaux précieux, plus particulièrement
celles de l’or (chute du prix de l’étain) et la troisième voit amorcer la reprise de
production de métaux de base (surtout le Zinc et l’Aluminium) et se termine en 2000
par la chute des prix des métaux de bases.

Que nous réservent les 10 prochaines années ? il est difficile de le prédire. Ce qui
est certain c’est que les couts d’investissements et les couts opératoires seront
critiques et que seuls les gisements pourront produire à bas prix seront mis en
exploitation .

On verra apparaitre les produits suivants qui seront prépondérants comme le


cuivre, le plomb , le zinc et le cobalt .

1 . Définition : Les ressources naturelles englobent les biens que consomme et
accumule toute société, directe ou indirecte produits par l'homme. C’est le cas
des ressources minérales représentées par :

-les minerais et métaux (ferreux et non ferreux) ;


- les combustibles minéraux (pétrole, gaz naturel, charbon et uranium) ;
-les produits non-métalliques(diamant, phosphates, potasse, minéraux
industriels et autres matériaux de construction)
- l’eau considérée comme un produit hautement stratégique

2. Rôle du géologue minier :


Il doit découvrir, protéger et valoriser les ressources minérales, telles sont les
principales missions du géologue minier, qu’il s’agisse de celui qui preste
dans une entreprise minière ou de celui qui œuvre dans un service public de
l’administration minière.

3. Le marché

Le marché : est le lieu de moins en moins matérialisé où se rencontrent "offre


et demande" et où se déroule un échange sanctionné par un prix et une
quantité.

On distingue 4 systèmes de marchés pour les matières premières


minérales :

a) Le système des marchés à prix producteur, où la motivation des


producteurs est d'assurer la gestion du marché à long terme.

Exemples : (1) la sud-africaine De Beers/Anglo-american pour le

diamant;

(2) la brésilienne CBBM pour le niobium;

(3) l’américaine Brush-Wellman pour le béryllium.

b) Le système des marchés à terme, permettant à un opérateur d'acheter ou de


vendre à un moment un contrat représentant un lot des produits minéraux
bien déterminés.

Bien qu‟il soit possible d'opérer par la suite une livraison physique, la
transaction est souvent dénouée par l‟opération inverse (vente ou achat des
contrats).
Dans ces conditions, l'opérateur (professionnel ou spéculateur) encaisse ou
règle la différence de cours comme par exemple: le marché londonien LME
(London Metal Exchange) qui est le plus grand centre de cotation des métaux
non ferreux (Cu, Pb, Zn, Sn, Ag, Ni, Al).

c) Le système des marchés à prix de contrats négociés chaque année, lorsque


l'offre et la demande sont relativement concentrées (échange entre un petit
nombre des pays). D‟où accords de livraison à long terme passés entre
producteurs et consommateurs :

Exemple: (1) les phosphates, entre le marocain Office chérifien des

phosphates et l‟américain HOSROCK;

(2) le fer, coté sur base des contrats passés entre le Brésil et

l’Allemagne ainsi que ‟entre l‟Australie et le Japon;


(3) le manganèse , grand rôle joué par le Gabon et l'Afrique du

Sud.

d) Le système des marchés libres, existant pour pratiquement pour toutes les
substances.

(1) ventes aux enchères (marché physique de l'étain de Penang, en Malaisie);

(2) marché fondé sur les cotations publiées par des revues
professionnelles et troc ou échanges de compensation.

4 . Nomenclature

L'évaluation de la quantité d'une ressource dans une zone donnée dépend de nombreux
paramètres du gisement, dont la localisation, la profondeur, la taille, la configuration, la
nature minérale, la qualité, la densité, les caractéristiques géologiques, la proximité de
ressources voisines. Par exemple pour le pétrole : la porosité de la roche, la viscosité la
pression et la température entrent également en jeu.

Diagramme mettant en relation les différentes classifications des ressources


minérales

1 .Différents types de ressources

La ressource désigne la quantité totale d'un minerai existant dans une zone donnée,
sans considération des possibilités d'exploitation présentes ou futures. On appelle
ressource initiale la quantité de ressource avant sa production. Selon la connaissance
que l'on a d'une ressource, il est possible de la classifier plus précisément :

Ressource identifiée : ressource dont la localisation, la typologie, la qualité et la


quantité sont connus grâce à des preuves géologiques précises. Les ressources identifiées
peuvent être rentables, marginalement rentable ou non rentables. Pour exprimer le
niveau de certitude géologique, ces ressources peuvent être qualifiées de
mesurées(certaines), indiquées(possibles), démontrées ou présumées(probables) :

- Mesurée : la quantité est déterminée à partir de mesures obtenues à partir


d'affleurements, de tranchées, de fouilles ou de trous de forage. La typologie et la
qualité sont calculées à partir des résultats d'échantillonnages détaillés. Les sites
d'inspection, échantillonnages et mesures sont suffisamment rapprochés et les
caractéristiques géologiques sont suffisamment bien définies pour que la taille, la
forme, la profondeur et la nature minérale de la ressource soient bien établis.
- Indiquée : La quantité, la typologie et la qualité sont calculés à partir
d'informations semblables aux ressources mesurées, mais les sites d'inspection,
d’échantillonnage et de mesure sont plus espacés ou de manière moins adéquate.
Le niveau de certitude, bien que plus faible que pour les ressources mesurées, est
suffisamment élevé pour supposer la continuité entre les points d'observation.
- Démontrée : terme englobant les ressources mesurées et les ressources indiquées.
- Présumée : les estimations sont basées sur une continuité supposée plus
importante que pour les ressources mesurées ou indiqués, pour lesquelles il existe
des preuves géologiques. Les ressources présumées ne sont pas nécessairement
confirmées par des échantillons ou des mesures.

Ressource non rentable : partie d'une ressource identifiée qui ne répond pas aux

critères des réserves et réserves marginales.

Ressource non découverte : ressource dont l'existence est seulement postulée, y

compris les gisements séparés des ressources identifiées. Les ressources non
découvertes peuvent être postulées en gisements d'une typologie, et d'une localisation
tels qu'ils puisse être rentables, marginalement rentables ou non rentables. Pour
exprimer des différents degrés d'incertitude géologique, elles peuvent être divisées en
deux parties :

Ressource hypothétique : ressources non découvertes similaires aux minéraux


connus, et dont on peut raisonnablement s'attendre à exister dans le même
territoire de production dans des conditions géologiques analogues. Si l'exploration
confirme leur existence et révèle suffisamment d'information à propos de leur
qualité, typologie et quantité, elles seront reclassifiées en ressources identifiées.

Ressource spéculative : ressources non découvertes qui peuvent se présenter soit


dans des types de gisements connu, dans des conditions géologiques favorables où
aucune découverte minérale n'a été faite, soit dans des types de gisements qui n'ont pas
encore été reconnus pour leurs potentiels économiques. Si l'exploration confirme leur
existence et révèle suffisamment d'information à propos de leur qualité, typologie et
quantité, elles seront reclassifiées en ressources identifiées.

Il existe une autre manière de classer les ressources, notamment dans l'industrie
pétrolière, toujours selon le degré de connaissance dont on dispose :

Ressource prouvée ou ressource 1P : ressource dont l'existence a été physiquement


prouvées, ou avec une probabilité supérieure à 90 %. Elle correspond généralement à
une estimation basse des ressources. Si, dans les conditions économiques et techniques
actuelles, l'exploitation d'une ressource prouvée est rentable, on parle alors de « réserve
prouvée » ou « réserve 1P ».
Ressource prouvée et probable ou ressource 2P : ressource dont l'existence sous terre
est considéré comme probable, avec une probabilité supérieure à 50 %. Si, dans les
conditions économiques et techniques actuelles, l'exploitation d'une ressource prouvée
est rentable, on parle alors de « réserve prouvée et probable » ou « réserve 2P ».

Ressource prouvée, probable et possible ou ressource 3P : ressource dont l'existence


sous terre est considéré comme probable, avec une probabilité supérieure à 10 %. Si,
dans les conditions économiques et techniques actuelles, l'exploitation d'une ressource
prouvée est rentable, on parle alors de « réserve prouvée, probable et possible » ou «
réserve 3P ».

2. Différents types de réserves

Les réserves sont des ressources ayant la particularité d'être découvertes, techniquement
et économiquement récupérables. Les estimations de la quantité de minerai disponible
dans une réserve sont subjectives et temporelles par nature. Elles sont périodiquement
réévaluées en fonction de la production passée, de l'amélioration des techniques, des
conditions économiques, des connaissances géologiques, etc. Malgré cette subjectivité,
elles peuvent être classées de manière similaires aux ressources :

Réserve base : partie d'une ressource identifiée qui respecte des critères chimiques et
physiques minimaux pour une exploitation et une production selon les pratiques
actuelles. La réserve base est la ressource démontrée sur place à partir de laquelle sont
estimées les réserves. Elle peut englober la part des ressources qui ont une possibilité
raisonnable de devenir économiquement disponibles dans un horizon de prévision plus
large que celles qui exigent des technologies établies et des conditions économiques
actuelles. La réserve base inclut les ressources rentables (réserves), marginalement
rentables et une partie de celles qui sont

aujourd’hui non rentables. Le terme réserve géologique est parfois employé comme
équivalent, mais ce dernier inclut parfois aussi les ressources présumées.

Réserve : partie de la réserve base qui pourrait être économiquement extraite ou


produite à la date actuelle. Ce terme ne signifie pas nécessairement que des usines
soient construites et opérationnelles. Les réserves incluent uniquement des matériaux
récupérables .

Réserve base présumée : la part locale d'une ressource identifiée à partir de laquelle
les réserves présumées sont estimées. Les estimations quantitatives sont basées en
grande partie sur la connaissance des caractères géologiques d'un gisement pour lequel il
peut n'y avoir aucun échantillon ou mesure. Ces estimations sont basées sur l'hypothèse
d'une continuité au delà de la réserve base, pour laquelle il existe une preuve géologique.

Réserve marginale : partie de la réserve qui, à la date actuelle, est à la limite d'une
production rentable. Sa caractéristique principale est l'incertitude économique. Cela
inclut les ressources dont la production pourrait devenir rentable si l'on suppose des
variations économiques ou technologiques.
3.Durée d'exploitation

Il est courant d'estimer la capacité de production d'un gisement en années d'exploitation,


en calculant le rapport des réserves prouvées sur la production annuelle à une date
donnée. Cette estimation est souvent traduite littéralement en années de consommation
restantes, en supposant que ni la production, ni les connaissances géologiques du
gisement n'évolueront. Ce raccourci est susceptible d'amener à des biais cognitifs
pour plusieurs raisons :

* Les techniques d'exploitation sont susceptibles de s'améliorer ;


* Les connaissances géologiques du gisement sont également susceptibles de s'affiner ;
* La plupart des productions minières ont tendance à croître pour répondre à la
croissance économique ;

* Certaines réserves déclarées sont l'objet d'enjeux économiques et varient ainsi


davantage selon les positionnements politiques que selon les connaissances
scientifiques. C'est en particulier le cas du pétrole1;

*Plus le gisement s'épuise, plus la production annuelle diminue et plus le coût de


production augmente. D'une part, cette variation modifie les conditions économiques
dans lesquelles ont été faites les estimations. D'autre part, l'augmentation du prix de la
matière première peut favoriser un effet de rareté avant que le gisement ne commence à
être épuisé.

* Contrairement à, par exemple, un réservoir d'essence, l'évolution de la production


d'une matière première suit plutôt un pic de Hubbert, c'est-à-dire une courbe en cloche.

* Certaines ressources minérales sont essentiellement des sous-produits ou des


coproduits d'autres ressources. L'évolution de leur production future est en conséquence
beaucoup plus complexe à prévoir. C'est par exemple le cas du Cobalt, du Sélénium, du
Tellure, de l'Indium, du Cadmium, du Germanium, du Thallium, de l'Antimoine, du
Bismuth ou du Gallium.

4 . Taux de récupération

Au terme de l'exploitation d'un gisement, on parle de réserve ultime pour estimer à


posteriori la quantité de minerai qui y était exploitable. Le minerai restant n'est ainsi pas
jugé exploitable dans les conditions techniques et économiques établies. Au cours de
l'exploitation d'un gisement, l'estimation de la réserve 2P est supposée tendre vers la
valeur de la réserve ultime.

Le taux de récupération désigne le rapport entre la quantité de minerai estimé présent


dans le gisement au début de l'exploitation, et la quantité qu'il sera possible d'extraire du
début à la fin de l'exploitation.
CHAPITRE I .LES FONDEMENTS ECONOMIQUES DE LA RDC

A. LES CARACTERISTIQUES DE L’ECONOMIE CONGOLAISE

A l’instar des autres Pays En Développement, l'économie de la, RDC est


caractérisée par la juxtaposition de 3 types d'économies correspondant
à des secteurs bien distincts:

1. le secteur fondé sur une économie traditionnelle, secteur


essentiellement agricole utilisant des moyens de production archaïques et qui
est généralement peu monétarisé. Dans certains cas , la production de
cette économie traditionnelle dépasse la hauteur des besoins mêmes du
milieu productif, mais l'absence d'infrastructures routières et ferroviaires
adéquates empêche souvent l'évacuation du surplus vers les grands centres
de consommation.

2. le secteur fondé sur une économie moderne , secteur totalement


monétarisé et ouvert aux techniques modernes de gestion. Il est dominé par
des entreprises exportatrices des matières premières, dont l'activité est
polarisée par la conjoncture internationale et principalement par l'état
des marchés des Pays Importateurs.
C'est le cas des produits minéraux, mais aussi du bois et


produits agricoles comme le café, le caoutchouc, le thé, le coton, l huile de

palmiste, etc.

Ce secteur fondé sur l'économie moderne intéresse également la production


des services, ensemble des activités économiques qui sont au service de la
population contre rémunération et qui concernent le grand commerce, les
activités des PME activités intellectuelles (éducatives, médicales et
juridiques) et les activités de loisir (tourisme, sport).
3. le secteur fondé sur une économie informelle.
A mi-chemin entre le traditionnel et le moderne, ce secteur en pleine
expansion est caractérisé non seulement par une multitude de
petits métiers et la prolifération du petit commerce, mais aussi par
l'éclosion de l‟artisanat minier, depuis la libéralisation des exploitations des
substances minérales précieuses en Novembre 1982.
B . VOIES ET MOYENS DE CROISSANCE ECONOMIQUES EN RDC

1.Le développement denouvelles stratégies économiques fondées sur


l‟industrialisation, l‟accent devant être mis sur le travail qualifié et le capital
(épargne et large ouverture sur l‟investissement privé) ; l‟effort d‟industrialisation
devant aboutir à la substitution des produits
importés par des produits manufacturés nationaux.

2. La restauration du secteur de l’enseignement en vue d‟assurer au


pays et aux investisseurs une main d‟œuvre de qualité (formation des
cadres et des techniciens qualifiés pour diverses filières professionnelles),
initiative considérée à juste titre comme un avantage durable par
excellence.

3. La réhabilitation des voies de communication (routes et

chemins de fer) qui doit être placée au cœur de toutes les stratégies de
développement et de lutte contre la pauvre et qui est considérée à juste
titre comme la clé du développement rural par l‟articulation ville-campagne
et donc par le réveil de la production agricole.

4. Le soutien à la croissance et à la stabilité des recettes minières


attendues par le Trésor public :
a) en agissant sur les normes de qualité des produits miniers à l‟exportation pour garantir
un maximum d‟opérations industrielles à l‟intérieur du pays et endiguer ainsi l‟évasion de
la valeur ajoutée ;

b)en diversifiant la production minière (avec accent sur la promotion du patrimoine minéral
national auprès des investisseurs) pour que ces recettes puissent dépendre de l’évolution de
cours de plusieurs produits à la fois.

5. La lutte contre la corruption, l’impunité et la fraude sous toutes


ses formes et à tous les niveaux, depuis l‟attribution des titres miniers, en
passant par les différents stades de l‟activité minière jusqu‟à la commercialisation
des produits miniers et à l‟affectation des recettes correspondantes.

6. La promotion de la bonne gouvernance par une gestion responsable


et transparente des recettes minières, aussi bien à l‟échelon des entreprises
du secteur qu‟à celui des pouvoirs publics.
CHAPITRE II : RESSOURCES ENERGETIQUES

1 . FOSSILES : ainsi appelées parce que leur origine est géologique. Formées
durant les ères géologiques en milieux anaérobie, décomposition de la matière
organique. On trouve le pétrole, le charbon et le gaz.

A . LE PETROLE

Le pétrole proviendrait
du phytoplancton (algues microscopiques…), des bactéries, tombés dans les
argiles du fond de la mer (2% de matière organique,en conditions
anoxiques) :bassin pétrolier (Mer noire actuelle)
accumulation et « cuisson » lente entre 95° et 120°C : la fenêtre à huile
formation de kérogène qui se fragmente ensuite en hydrocarbures
solides, liquides et gazeux formation dans la roche-mère mais migration avec
accumulation et exploitation dans la roche-réservoir.
15 millions d’années s’écoulent entre le dépôt du phytoplancton et
l’apparition de molécules d’hydrocarbures pas de reformation possible à
brève échéance des réserves exploitées

Roches-réservoirs : mésozoïques pour l’essentiel (roches carbonatées et


gréso-carbonatées) Exemple le n °1 : champ de Ghawar (Arabie)avec 120 Gt
d’hydrocarbures

Réserves mondiales : environ 40 ans (2/3 au Moyen- Orient : Arabie, Iran,


Irak, Koweit, EAU), grosses potentialités en Russie

Production mondiale annuelle: 3940 millions de tonnes


Production stabilisée. Exprimée en baril, ou Brent (bbl) : 158,98 litres

L e s p r i x o n t é v o l u é s   : Prix : 26$ (septembre 2003), 55 $ (octobre


2004), 74 $ (septembre 2007), 130 $ (Le Pétrole première source
énergétique mondiale pour encore longtemps).Actuellement le prix fluctue
entre 50 et 60 dollars le baril.
Localisation on le trouve : 1. Au bas Congo , en mer (exploitation offshore)
et sur le continent présence des shales bitumineuses

On trouve des argiles marines et des marnes, dolomies compactes pour les
réservoirs

Le pétrole , près de 200 mllions de barils ,réserves qui sesont améliorées au fil


du temps( SGHC , 2003) ; à ce jour , le potentiel pétrolier est estimé à plus de
4,5 mlliards de barils d-huile en place, d’après les études de certains
opérateurs pétroliers seniors comme CONOCO,OXY,AGIP (1989-1990).

Différentes études allant de la Gravimétrie à l’aéromagnétométrie ont été


réalisées au fil du temps de 1959 à 1974 par Pétro-Fina et Gulf-Oil.
2. Le bassin central : bassin de la cuvette centrale couvre la partie centrale
de la RD Congo sur 800 000 Km2 environs de superficie, entre les longitudes
Est 16° 30‟ et 25°15‟ et les latitudes Nord 0°30‟ et Sud 4°30‟.

Avec la dynamique d‟étirement, des failles à blocs basculés et de transfert


s‟étaient développées dans le craton congolais avec comme résultat la
formation de plusieurs horsts et fossés tectoniques.

De ce fait, la Cuvette a subi une extension au Protérozoïque supérieur et a


été réactivée durant le Karoo.Une nouvelle extension s‟est produite
au Jurassique supérieur durant lequel ont été déposés les schistes
bitumineux de Kisangani- Ubundu. Une autre extension s‟est effectuée au
Crétacé avec comme conséquence le dépôt des couches sédimentaires
importantes qui peuvent atteindre 12.000 mètres d‟épaisseur.

Le bassin de la cuvette centrale a été sommairement explorée de 1952 à


1986 à l‟aide :
1. de la gravimétrie et de la magnétométrie ;
2. de la sismique (réfraction et réflexion),
3. de l‟interprétation des images satellitaires (Landsat);
4. des données de la géologie de surface
5. de la géochimie ;
6. de la bio stratigraphie ;
7. de forages (d‟exploration et stratigraphique).

3. Le bassin de l’EST
Ce bassin s’étend de puis le Lac Albert jusqu’au Lac Tanganyka au Sud on y
a décelé d’importants indices de pétrole qui seront exploitées dans un avenir
immédiat

Consommation de l’énergie
1900 : 95 % énergie vient du charbon et 4 % du pétrole

2005 : 24 % charbon (23 % en1973) et 36 % pétrole (+gaz : 23%, nucléaire : 6 %)

Substituts possibles du pétrole

Les roches bitumineuses : sables, grès, schistes, calcaires imprégnés


d’hydrocarbures
Nous pouvons citer les sables bitumineux d’Alberta et Saskatchewan :
gigantesques réserves de 41 Gt de pétrole récupérable (> Arabie)
 et qui pose le problème d’extraction techniquement difficile, coûteuse,
polluante.

B . CHARBON
Provient des débris végétaux cuits à l’étouffée pendant des millions d’années
: la carbonification dans les bassins paraliques (marins) et limniques
(continentaux), tous ces événements se sont déroulés au Carbonifère (-359 à
-295 Ma) : une époque géologique privilégiée pour la formation du charbon

Différents charbons :

 tourbe (55 % C), récente à actuelle


 lignite (70 -75 % C)
 houille (85 % C), le charbon s.s. (divisé en flambant gras, gras,
demi gras, maigre, houille s.s., selon teneur en MV)
 anthracite (92-95%)
 puis le graphite

Production mondiale : près de 5 Gt, en croissance surtout la Russie,la Chine


et pays émergents du BRIC (aciéries, centrales thermiques)

C. GAZ
mélange complexe à forte dominance de méthane CH (parfois 99,9%)
4
avec éthane C H , propane C H , penthane C H
2 6 3 8 5 12, Azote, CO2 et souvent
H S (extraction du soufre), composés soufrés (mercaptans, thiophènes…),
2
oxygénés (phénols, alcools…), azotés (amides…)

La consommation connait une forte croissance, tend à se substituer au pétrole

Le raffinage d’hydrocarbures (gaz et pétrole) produit 60 % de la


production de soufre en 2008 (soit 60 Mt)

2. ENERGIE FISSILE

Appelée aussi énergie nucléaire, produit de la fission et de la fusion


nucléaire dans un réacteur atomique, alimenté par des produits radioactifs comme
l’uranium et ses isotopes.

- uranium : ressource énergétique et minerai


- 99,8 % de son utilisation : source d’énergie (centrales nucléaires, sous-
marins nucléaires…)
- 0,2 % : médecine, bombes, chimie, munitions …

- production mondiale : 65 kt d’U


Principaux minerais : pechblende, autunite, carnotite ….

Couts : Tep(tonne équivalent pétrole) unité de base de mesure de


l’énergie
1 Tonne de pétrole = 1 tep (énergie fournie par la combustion de 1 T de

pétrole)

1 Tonne de houille = 0,619 tep ; 1 Tonne de lignite = 0,405 tep

1 Tonne d’U=10000 tep ( 1kg d’U=10 Tonne de pétrole)

3. ENERGIES RENOUVELABLES

Appelées ainsi à cause de leur existence éternelle, remplaçable par un


renouvellement perpétuel. On qualifie d’énergie durable parce que elle est capable de
répondre aux besoins du moment présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre à leurs propres besoins. On trouve dans ce groupe le
solaire, la géothermie, la marémotrice, l’eau , l’éolienne et la biomasse.

a) Le solaire est une forme d’énergie qui tire son origine du soleil qui la produit
en quantité énorme. Ainsi la majeure partie est dissipée dans l’espace mais
seulement une petite quantité de celle-ci est irradiée sur la terre. Les
panneaux solaires photovoltaïques transforment la lumière en électricité.

L’avenir est prometteur au de l’engouement observé avec les panneaux


solaires. L’usage étant purement domestique (lumière, chauffage….) mais son
expansion sera importante dans les jours qui suivent.

b) La géothermie

c) La marémotrice :provient de l’exploitation du mouvement ascendant et


descendant de la marée, la nature est expliquée par deux facteurs : différentes
forces d’interaction qui entre en ligne de compte et l’eau qui est l’élément
physique majeur.

Pour réaliser cette forme d’énergie, le barrage va laisser passer les eaux de mer
à marée montante et descendante. C’est ce mouvement qui va entrainer la
turbine , laquelle produira de l’électricité à l’aide d’un générateur.

En RDC , l’énergie marémotrice n’est pas encore exploiter cependant cela se


retrouve dans le projet du gouvernement de donner l’accès à l’électricité la
population entière à l’horizon 2030 .

Différents projets existent dans le monde , on peut citer en Russie avec la


centrale de Penjina (87 000 MW) ; en Grande Bretagne, avec le barrage de
Severn ; en Corée du Sud avec l’usine marémotrice dans la baie de Garorim
au Nord Ouest du pays.

d) L’éolienne : est produite par la force exercée par le vent sur les pales d’une
hélice , se traduisant sous une forme électrique ou mécanique obtenue par le
courant d’air.
Avec la découverte de l’éléctricité à la fin du 19 ème siècle, les premiers
prototypes d’énergies éoliennes ont été construits avec une technologie calquée

sur les moulins à vents . Il est possible de rattacher l’hélice à un générateur


transformant l’énergie mécanique en énergie électrique.

En RDC, il existe un potentiel éolien important. Certaines régions sont très


favorables pour des applications sur l’énergie éolienne telle que :

 Zone côtière de Bas-Congo

 Les plateaux du kundelungu au Katanga

 Région du Lac Mukamba au Kasaï

 Plateau de Batéké à Kikwit.

Citons quelques cas isolés où l’éolienne est utilisée comme moyen d’exhaure
et d’éclairage. C’est le cas d’électrification d’une paroisse à Kolwezi ou de
pompage d’eau dans une ferme sur le plateau de Batéké.

Les grands pays producteurs sont la Chine, les USA et l’Allemagne.

A l’avenir, on aura une amélioration du facteur d’utilisation des installations


par le perfectionnement technique des systèmes ; on remarque une tendance
vers des installations dotées de pales de rotor toujours plus grandes .

e) L’eau

Ce point sera développé par les étudiants sous forme d’exposés académiques.

4. AVENIR DE L’ENERGIE RENOUVELABLE

Présenté par les étudiants.

CHAPITRE III. MATIERES PREMIERES STRATEGIQUES


Les matières premières stratégiques sont appelées ainsi à cause de leur importance
stratégique, de leur localisation, de leur influence dans la vie de tous les jours, de leur
cout sur le marché des métaux. Ce sont le cuivre, le cobalt, le zinc , le nickel, le lithium .

A. LE CUIVRE

B. LE COBALT

C. LE ZINC

D. LE NICKEL

E. LE LITHIUM

CHAPITRE IV. MATIERES PREMIERES INDUSTRIELLES

A. LES FERREUX

B. LES NON FERREUX

CHAPITRE V. MATERIAUX DE CONSTRUCTION

A. SABLES

B. ARGILES

C. CALCAIRES

D. GRES

CHAPITRE VI . METAUX ET PIERRES PRECIEUSES

A. OR

B. DIAMANT

C. PLATINE

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