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D’ESSONNE
Christian SEKIMONYO SHAMAVU
ANALYSE STRATEGIQUE DU PETROLE DU RIFT EST AFRICAIN :
CAS DU GRABEN ALBERTIN AU NORD KIVU EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO
DEDICACE
A mon père M. SEKIMONYO MUSANGANYA Octave
REMERCIEMENT
Plus par conviction personnel que par l’esprit du conformisme, nous saisissons cette
précieuse opportunité pour exprimer notre profonde gratitude aux personnes qui ont contribués
à notre éducation, formation et instruction.
Que tous ceux dont leurs noms ne figurent pas ici, y trouvent l’expression de nos
remerciements.
SIGLES ET ABREVEATIONS
SOMMAIRE
DEDICACE ................................................................................................................................ ii
REMERCIEMENT ................................................................................................................... iii
SIGLES ET ABREVEATIONS ................................................................................................ iv
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. vii
SOMMAIRE ........................................................................................................................... viii
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
0.2. Problématique........................................................................................................................ 3
0.3. Les hypothèses .......................................................................................................................... 3
0.4. Objectifs .................................................................................................................................... 3
0.5. Choix et Intérêt du Sujet.......................................................................................................... 4
0.6. Délimitation spatio-temporelle ................................................................................................ 4
0.7. Subdivision du Travail ............................................................................................................. 4
PREMIER CHAPITRE : CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES ................................................ 5
I.1. CADRE THÉORIQUE............................................................................................................... 5
I.2. MILIEU D’ÉTUDE .................................................................................................................. 20
Principales formations végétales rencontrées .................................................................................... 28
Principales contraintes et menaces .................................................................................................... 28
B.1. Le Parc National des Virunga (PNVi) .................................................................................... 29
I.2.2.7. ASPECT POLITICO-ADMINISTRATIF........................................................................ 29
I.2.2.8. ASPECT DEMOGRAPHIQUE......................................................................................... 30
I.2.2.9. ASPECT SOCIO-CULTUREL ......................................................................................... 31
I.2.2.9.3. ASPECT ECONOMIQUE ............................................................................................. 33
Conclusion Partielle du Premier Chapitre ................................................................................ 36
DEUXIÈME CHAPITRE : MÉTHODOLOGIE ET MODELS .............................................. 37
II.1.1. TYPE DE RECHERCHE .................................................................................................... 37
II.1.2. MÉTHODES UTILISÉES ................................................................................................... 37
II.1.3. TÉCHNIQUES UTILISÉES ............................................................................................... 39
II.3.1. Dans la récolte des données ................................................................................................. 39
II.2. MODELS STRATÉGIQUES UTILISÉS .............................................................................. 41
Conclusion Partielle du Deuxième Chapitre ............................................................................ 46
TROISIÈME CHAPITRE : PRÉSENTATION, ...................................................................... 47
ix
INTRODUCTION
0.1. Etat de la question
L'Afrique qui était considérée par les majors pétroliers comme l’une des réserves
d’hydrocarbures mais est devenue au cours de la dernière décennie, l’objet d’un regain d’intérêt
pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures (Jean-Pierre Kabirigi ; 2014, page 9)
[28]
. Cette tendance est renforcée par les perspectives d’une raréfaction progressive des
hydrocarbures et la croissance des besoins, portée par une demande croissance en énergie des
pays émergents, en particulier l’Inde, la Chine, et d’autres. Cette dynamique fait de l’Afrique
une des dernières frontières de la recherche d’hydrocarbures (Aloys Tegera ; 2017, page 11)
[28]
.
Des découvertes se succèdes, alors que le pétrole était perçu, il n’y a pas longtemps
comme une ressource plutôt rare en Afrique subsaharienne, Paradoxalement, il est découvert
un peu partout, de l’Angola à la Guinée Bissau, puis sur toute la côte occidentale, notamment
au Ghana, en côte d’ivoire et dans d’autres pays, et puis pour l’Afrique de l’Est, non seulement
l’intérêt est porté sur le pétrole offshore de l’océan indien (Mozambique, Tanzanie), mais aussi
à l’intérieur du continent dans les structures géologies formées par les Grabens Est-Africains
(Ethiopie, Kenya, frontière R.D.Congo-Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie) et même un peu
plus au Sud dans le prolongement du Rif Valley Est-Africain dans le Malawi (Onesphore
Sematumba ; 2016, page 4) [28].
L’Afrique orientale a de plus en plus capté l’attention des majors pétroliers mondiaux,
parallèlement à la montée de l’Asie comme source principale de demande anticipée, prenant le
dessus sur l’Amérique (Léopold Rutinigirwa ; 2014, page 6) [28]. Du Soudan jusqu’au
Mozambique, des découverts inédits ont attiré les investisseurs et les spéculateurs (Aloys
Tegera ; 2017, page 11) [28]. De manière encore plus spectaculaire, mais aussi nécessairement
la suite rapide espérée initialement, la découverte des réserves de pétrole énormes en Ouganda
à partir de 2006 (Onesphore Sematumba ; 2016, page 19) [28].
La plus grande découverte sous le sol africain depuis une génération a fait de la région
des Grands Lacs Africains une zone prometteuse de premier plan, du Lac Turkana à la frontière
Kenya et Ethiopienne jusqu’au Lac Malawi, à la frontière entre la Tanzanie et le Malawi.
Depuis, cette zone du Rif Valley Africain est devenue la véritable « frontière » de l’exploration
pétrolière et Gazière en Afrique mais en même temps ces zones font face à des conflits et à
l’instabilité chronique avec des défaillances considérables en infrastructures et, pour certaines
parties, marquées une contrainte sévère d’enclavement, loin des ports d’exportation (Jean-
Pierre Kabirigi ; 2014, page 15) [28].
C’est dans cette perceptive que Pole Institute (Sekyewa Ronald Edward ; 2014, page
[28]
12) confirme que : « Comme les Etats de la région connaissent des avancées différentielles
de développement de leurs ressources pétrolières, ils n’arriveront pas à devenir producteurs
de pétrole, tous au même moment » car développement inégal et décalé du pétrole dans
2
l’Afrique de l’Est pourrait faire basculer les rapports de force entre les Etats et pourrait avoir
des effets majeurs sur la politique de la région (Ngendahayo Richard ; 2018, page 27) [28].
Alors que l’Ouganda est dans sa phase d’exploitation de la ressource depuis 2012 (henry
SHALABY ; 2012, page 4) [25], en RDC, aucun gisement n’a encore été exploité (Cécile
BANGUI ; 2016, page 8) [25]. Le potentiel peut s’avérer équivalent car le côté ouest du rift est
un ''miroir'' de la géologie, de la source et des roches réservoirs du côté oriental et les deux pays
partagent la ressource au Lac Albert (Alain Monfort ; 2012, page 10) [25]. Le contexte
réglementaire congolais ne permet pas actuellement l'évaluation approfondie des blocs dans la
Province du Nord-Kivu tandis que les évaluations se poursuivent en Ituri (Jean-Pierre
d’HUART ; 2013, page 28) [25].
Cependant, la question foncière dans le Rift Albertin, c’est l’une des plus grands enjeux
social et politique du Rift Albertin (Jacques BAL ; 2019, page 32) [25]. Elle est en grande partie
à l’origine du contexte de violence dans lequel baignent les populations du Rift (Cécile
BANGUI ; 2016, page 13) [25]. Elle se manifeste par deux problèmes majeurs : des problèmes
d’accès au foncier et des problèmes de sécurisation sur le foncier (Alain Monfort ; 2012, page
19) [25]. La conséquence est que de nombreux conflits fonciers prennent des formes diverses :
intracommunautaires, interethniques, inter pays et PNVI/communautés (Jacques BAL ; 2019,
page 33) [25].
0.2. Problématique
La République Démocratique du Congo est l’un des pays du monde à potentiel
important en hydrocarbures, mais dont les réserves économiquement exploitables restent encore
faiblement maîtrisées par l’Etat (Aloys Tegera ; 2017, page 26) [28]. A ce jour, ce potentiel est
partiellement exploité dans le territoire côtier de Moanda où il y a déjà la production, tandis que
tous les autres gisements sont soit sous exploration, soit non encore attribués (Onesphore
Sematumba ; 2016, page 37) [28].
Parmi les gisements sous explorations se trouve entre autre les blocs pétroliers III, IV et
V du Graben Albertine, lesquels faits objet de notre étude.
0.4. Objectifs
0.4.1. Principal
Cette étude vise à connaitre l’impact environnemental stratégique du pétrole du graben Albertin au
Nord-Kivu.
0.4.2. Spécifiques :
2. Stratégique
C’est ce qui est fait dans le cadre d’une stratégie, d’un plan bien détermine dans un
domaine précis. (SEKIMONYO, 2020 ; page 11) [16]
3. Environnement stratégique
C’est l’ensemble des lignes directrices définies par une entreprise afin, d’une part, de
répondre aux pressons internes et/ ou externes auxquelles elle est soumise et/ou, d’autre part,
d’anticiper l’évolution de l’environnement. (SEKIMONYO SHAMAVU Christian, 2020 ; page
33) [14]
4. Étude environnementale
C’est un processus visant à intégrer l’environnement dans l’élaboration d’un projet, ou
d’un document de planification, et ce dès les phases amont de réflexions.
6. Le Pétrole
Le terme pétrole vient du latin Pétra-Oléum qui signifie littérairement « huile de pierre
». C’est le terme utilisé pour décrire une grande variété de fluides riches en hydrocarbures,
piégée dans des formations géologiques particulières, qui se sont accumulés dans les réservoirs
souterrains et qui présentent des propriétés considérablement simples. (Bernard ROUSSEL,
page 16) [10]
7. Le Rift
Terme anglais utilisé également en français, signifie « faille », « fossé », « cassure ».
Mais lorsqu’on lui adjoint un simple article, qu’il soit d’ailleurs masculin ou féminin (le ou la
Rift, sous-entendu la Rift Valley, ou vallée du Rift), il s’agit toujours du Grand Rift est-africain.
Qui veut dire tout simplement un rift est un Grand fossé d’effondrement d’une fracture ou
cassure de l’écorce terrestre. (Bertrand HIRSCH, page 15) [10]
8. Le Rift Albertin
C’est la branche occidentale du Rift Est Africain, qui s’entend de l’extrémité Nord du
Lac Albert à la pointe Sud du Lac Tanganyika sur une partie de l’Ouganda et de la République
Démocratique du Congo. (Bertrand HIRSCH, page 15) [10]
6
9. Le Graben
C’est un terme de la littérature scientifique Allemand (géologie structurale) qui indique
une vallée du Rift, ou une partie de la croûte terrestre sombré en raison d’un système de failles
normales dans le schéma tectoniquement. (Bertrand HIRSCH, page 15) [10]
11. L’Environnement
a. Écologique
Conditions sous lesquelles évoluent les facteurs géologiques, pédologiques et
climatiques. (SEKIMONYO SHAMAVU Christian, 2020 ; page 33) [14]
b. Pétrolière
Ensemble des facteurs qu’implique l’aval et l’amont pétrolier. (Sekimonyo, 2020 ; page
67) [15]
c. Économique
Ensemble des facteurs influençant les doctrines de gestion des flux des biens, des
services, de finances qu’on applique à l’allocation des ressources. (Sekimonyo, 2020 ; page 11)
[16]
d. Interne
L’ensemble des facteurs (Force, Faiblesse, Opportunité et Menace) qui influent à
l’intérieur d’une organisation ou entité (Sekimonyo et Matundu, 2020 ; page 17) [17]
e. Externe
Ensemble des facteurs (politique, économique, social, technologique, écologique et
légaux) extérieur à une organisation ou entité mais l’influençant directement ou indirectement.
(Kimuanga et Sekimonyo, 2020 ; page 79) [18]
L’expression de « Rift Valley », la vallée du Rift, désigne une vaste région, association
diversifiée de fractures en séries et de dépressions bordées de hauts plateaux, et concerne un
large ensemble de pays de l’Afrique orientale et centrale, de la Corne de l’Afrique aux Grands
Lacs, du Kenya jusqu’au Mozambique (Bertrand HIRSCH, page 15) [10].
Ce qui a fait très vite la réputation du Rift est-africain, tant dans le monde scientifique
qu’auprès du grand public, c’est la place que ses structures géologiques ont rapidement prise
au sein de nouvelles interprétations et constructions théoriques, de séduisantes explications
7
La genèse des bassins des Lacs Albert, Edouard et Tanganyika est étroitement liée à
l’ouverture du Rift Est-Africain qui affecte la partie orientale de la plaque Africaine
sur une longueur de 5.000 Km dans le secteur particulièrement bombé. Il est
classiquement subdivisé en deux branches distinctes (TIENGE Albert ; 2020, page 3) [9] :
La succession des fossés et des lacs qui soulignent ces zones effondrées résulte
d’un début de divergence entre la plaque Africaine à l’Ouest et la plaque somalienne
à l’Est . Cette ouverture intracontinentale qui a débuté au Cénozoïque (65 M.a), est la
prémice de l’apparition d’un possible rift océanique marqué ici par la succession des
lacs (Albert, Edouard, Kivu, Tanganyika, Bangwelo et Moero) traduisant ainsi le modèle
de mise en place des bassins d’un rifting actif (TIENGE Albert ; 2020, page 4) [9].
Etant donné que notre travail se focale plus sur la branche occidentale du Rift Est
Africain (REA), nous nous sommes base plus sur les points cités ci-haut de la branche
occidentale qui part du Lac Albert jusqu’au Mozambique mais plus précisément dans le Graben
Albertin du côté Congolais donc de la République Démocratique du Congo qui se limité au
niveau du Nord-Kivu.
8
Ce Lac se trouve à une altitude de 616 mètres au-dessus du niveau de la mer et a une
superficie d’environ 5.600 Kilomètres carrés (Onesphore Sematumba ; 2016, page 34) [28]. Des
sédiments profonds ont été déposés dans ce Lac depuis son origine, et l’envasement élevé près
de la décharge Semliki a créé une zone sous-marine peu profonde dans le Lac. Cette partie Sud
peu profonde du Lac est la Zone de reproduction pour les poissons (Onesphore Sematumba ;
2016, page 34) [28].
L’épaisseur maximale des sédiments dans cette partie du Graben Albertin a été estimé
à environ de 4,6 km. L’ensablement de la partie Sud-Ouest a créé un Delta dans le Lac, qui est
en expansion à une vitesse annuelle estimée à 3,5 Kilomètres dans le Lac (Sekyewa Ronald
Edward ; 2014, page 20) [28].
Le Lac Albert revêt un intérêt majeur pour l’Ouganda et la RD Congo en raison des
ressources halieutiques et tourismes qu’il recèle (Ndimubanzi Emmanuel ; 2015, page 22) [28].
Ce Lac est entouré par les zones en grande partie classifiée, parmi les zones protégées parce
que l’ensemble constitue un système complexe (Ndimubanzi Emmanuel ; 2015, page 22) [28].
La faune et la flore y sont en effet exceptionnelles avec une énorme biodiversité, incluant des
mammifères, des oiseaux et ses poissons d’eau douce uniques en Afrique. A titre d’illustration,
le parc national de Murchison Falls ; recevrait en 2009enciron 40.000 visiteurs par an
(Ndimubanzi Emmanuel ; 2015, page 22) [28]. On sait que les lacs du Rift Albert jouissent d’une
biodiversité exceptionnelle, dont les milliers d’espaces sont endémique (Ndimubanzi
Emmanuel ; 2015, page 22) [28].
Parmi les plus grand affluent dans le bassin versant du Lac se trouver le rivière Rutshuru
et Rwindi qui drainent l’eau venant du Volcan Virunga au Sud (Sebudandi Christophe ; 2018,
page 22) [28]. La rivière Nyamugasani, drainant les eaux en provenance de Mont Rwenzori, on
a, se déversera aussi dans le Lac (Sebudandi Christophe ; 2018, page 22) [28]. Une
caractéristique unique du bassin versant du lac Edouard et sa connexion au Lac George, un
bassin peu profond relie au Lac Edouard par le canal de Kazinga (Sebudandi Christophe ; 2018,
page 22) [28].
Le Lac Edouard dispose d’un système hydrologique ouvert, déversant ses eaux vers le
Nord dans le Lac Albert par le biais de la rivière Semliki. Il est également un important réservoir
des précipitations tropicales dans le bassin versa du fleuve Nil au-dessous de l’Equateur
(Ngendahayo Richard ; 2018, page 21) [28].
Le Lac Edouard est entouré sur deux rives, occidentale et orientale par deux parcs
nationaux : le parc de Virunga en RD Congo classé au patrimoine mondial et le parc Reine
Elisabeth en Ouganda (Ngendahayo Richard ; 2018, page 21) [28]. Il constitue en autre une
source important des ressources halieutiques qui sont malheureusement constantes diminution.
L’alternance des schistes et grès (poreux) dans les sédiments qui remplissent les Lacs
Albert et Edouard constitue une preuve de l’existence des roches réservoirs et couvertures. Les
qualités des réservoirs dans les sondages réalisés à ce jour se sont révélées êtres très bonnes
(porosité : 20-30%) bien meilleures que ce que l’on constate généralement dans les rifts
(Ngendahayo Richard ; 2018, page 21) [28].
Le bassin des Lacs Albert et Edouard se situe dans la partie Nord de la branche
occidentale du système du Rift Est Africain (REA). Ce bassin sépare l’Ouganda et la
République Démocratique du Congo (TIENGE Albert ; 2020, page 7) [9]. Le fossé du Lac
Edouard, orienté sensiblement NNE -SSW, est situé au SW du fossé du Lac Albert- Semliki
(TIENGE Albert ; 2020, page 7) [9]. Ce fossé s’étend sur une longueur d’environ 150Km et sa
largeur varie entre 20 et 70 Km (Kipoy et Matuwana, 1996). Alors que le fossé du Lac Albert
est occupé par la dépression du Lac Albert, la plaine de la vallée de Semliki, et de la rivière
Wasa (De Grandry, 1957). Toutefois, les deux fossés des Lacs Albert et Edouard sont donc des
dépressions séparées, disposées en échelons l’une par rapport à l’autre de chaque côté d’un
soulèvement qui comprend les monts du Ruwenzori, la vallée de la Semliki et le plateau du
Congo (TIENGE Albert ; 2020, page 7) [9].
11
Les eaux du Lac Kivu se coulent vers le Lac Tanganyika situe à une altitude environ
700 mètres plus bas, par la rivière Ruzizi qui régule le niveau du Lac Kivu à une altitude
comprise entre 1462,2 et 1463,2 mètres au-dessus du niveau de la Mer (Aloys Tegera ; 2017,
page 20) [28]. Le débit moyen est d’environ 3,2 Kilomètres cubes par an (Aloys Tegera ; 2017,
page 20) [28].
La profondeur maximale du Lac Kivu est de 485 mètres est se trouver au Nord-Ouest
du côté congolais (Sekyewa Ronald Edward ; 2014, page 14) [28]. La pente sur la rive Nord est
trop brutale. Par l’endroit on atteint une profondeur de 300 mètres à moins d’un (1) Kilomètres
de la rive (Sekyewa Ronald Edward ; 2014, page 14) [28].
Le Lac Kivu a la particularité de contenir le méthane (CH4) dissous dans ses eaux
profondes. Il est le seul Lac du rift Albertin à être situé dans une région Volcanique s’entendant
dans une sorte des zones triples sur les frontières entre le Rwanda, la République Démocratique
du Congo et Ouganda (Sebudandi Christophe ; 2018, page 24) [28].
12
En 1937, une expédition scientifique à découvert que le Lac Kivu contenait dans ses
eaux profondes des concentrations exceptionnellement élevées de dioxyde de carbone et de
méthane (TIENGE Albert ; 2020, page 22) [9]. Depuis lors des études successives ont permis de
mieux comprendre les mécanismes de formation de ce méthane, sa répartition spatiale, les
risques et les possibilités d’exploitation (TIENGE Albert ; 2020, page 22) [9].
Une des hypothèses formulées pour la formation du méthane est qu’il est le résultat de
deux mécanismes simultanés : l’un dû à la fermentation des sédiments d’origine biologiques et
l’autre provenant de la réduction du CO2 magmatique par des bactéries (TIENGE Albert ; 2020,
page 22) [9].
Pour l’ensemble du Lac Kivu, sur la base du levé bathymétrique établi en 1998 et des
mesures de concentration de gaz réalisées en 1974/75, le Lac pourrait contenir des réserves
estimées à 55 milliards de m3 de méthane, 250 milliards de m3 de dioxyde de carbone, 5
milliards de m3 d’azote et une multiplicité de traces d’autres gaz disponibles (Ndimubanzi
Emmanuel ; 2015, page 5) [28].
13
Les résultats actuels indiquent que le volume de gaz méthane disponible est de 39-45
milliards de m3 soit 13% inférieur au volume estimé sur base du levé bathymétrique de
Saarbergl nterplan voir le tableau ci-dessous (Ndimubanzi Emmanuel ; 2015, page 5) [28].
Sur le plan structural : le Graben Albertin peut être divisé en trois domaines : domaine
sud (graben Edouard), domaine central et domaine nord (graben Albert/Semliki) (Alain Monfort
; 2012, page 27) [25]. Des systèmes de failles résultant d’importants mouvements tectoniques
ont joué un rôle important dans la formation des pièges à hydrocarbures (Alain Monfort ; 2012,
page 27) [25]. Les deux grabens sont séparés par un large bloc de socle Précambrien, le mont du
Ruwenzori qui culmine à 5.100 mètres d’altitude (Alain Monfort ; 2012, page 27) [25]. Des
failles transverses sont associées à ce bloc (Alain Monfort ; 2012, page 27) [25].
Le Graben longeant la frontière Ougandaise a été divisé en Cinq blocs, dont l’histoire
est pleine de contrastes et de controverses (Sebudandi Christophe ; 2018, page 27) [28]. Tout
commence le 10 Juin 2002, quand la firme pétrolière Héritage oil, basée à Londres, annonce la
signature d’un accord exclusif avec le gouvernement de la RDC pour développer les termes
d’un contrat lui donnant les droits d’amorcer l’exploration pétrolière dans une région située à
l’Est du Congo, d’une superficie d’environ 30.000 km2 dont la longueur s’étend sur toute la
frontière entre la RD Congo et l’Ouganda, du Lac Albert jusqu’au Nord-Kivu. Cette région
englobait tous les cinq blocs définis plus tard (Sebudandi Christophe ; 2018, page 27) [28].
Etant donné l’expérience de la compagnie Héritage Oil de travail dans des zones de
conflits, l’octroi du contrat congolais de 2002 s’inscrivait dans cette logique, car il concernait
principalement la province d’Ituri, en proie à un conflit violent (Aloys Tegera ; 2017, page 21)
[28]
. A l’époque, il était sous le contrôle de rebelles et milices diverses. Comme certains d’entre
eux étaient soutenus par l’Ouganda, où Héritage Oil faisait déjà la prospection pétrolière,
quelques observateurs n’ont pas hésité d’affirmer que la signature de ce contrat était une façon
pour l’Ouganda de consolider sa mainmise sur l’Est de la RD Congo (Aloys Tegera ; 2017,
page 21) [28].
En réalité, Héritage Oil ne faisait aucune prospection en RDC, alors que du côté
Ougandais, le rythme s’accélérait et que des découvertes étaient annoncées successivement par
Hardman Resources en Mai 2006 (Aloys Tegera ; 2017, page 22) [28], suivi par Héritage Oil, en
Février et Mars 2007 (Aloys Tegera ; 2017, page 22) [28]. Du côté Ougandais, une succession
d’opérations d’achat-vente permit à Tullow Oil d’acquérir Hardman Resources et de devenir
ainsi la première firme pétrolière en Ouganda (Aloys Tegera ; 2017, page 22) [28].
Le 13 Septembre 2006 ; Héritage Oil annonçait avoir signé ensemble avec Tullow Oil
un accord de partage de production avec le gouvernement congolais pour les blocs I et II qui
couvrent les zones riveraines du Lac Albert (Jean-Pierre Kabirigi ; 2014, page 25) [28]. Le
gouvernement de la RD Congo a confirmé la signature de cet accord, le 21 Juillet 2006,
quelques jours avant les élections historiques mettant fin à la transition politique en RDC (Jean-
Pierre Kabirigi ; 2014, page 25) [28]. Tullow Oil était l’unique opérateur dans ce partenariat
avec l’Etat congolais avec une part de 48,5%, Héritage Oil détenait 39,5% et la compagnie
étatique congolaise Cohydro, 12%. A cette occasion, un bonus de signature de 500.000 dollars
américains fut payé (Jean-Pierre Kabirigi ; 2014, page 25) [28].
Par le Contrat de Partage et de Production (CPP) du 5 mai 2010, la RDC a attribué aux
sociétés Caprikat Ltd et Foxwhelp Ltd les droits exclusifs de reconnaissance et d’exploration
des hydrocarbures ainsi que le droit d’obtention de toute concession d’exploitation dans les
limites de la Zone Exclusive de Reconnaissance et d’Exploration, « ZERE » (Alain Monfort ;
2012, page 35) [25].
Cette ZERE comprend les Blocs I et II dont les limites sont déterminées par l’Arrêté
Ministériel n°013/CAB.MIN/ENER/2005[2] du 11 août 2005 portant fixation des coordonnées
géographiques définissant les contours des Blocs ouverts à l’exploration dans la zone du Graben
Albertin (Alain Monfort ; 2012, page 35) [25].
Ces deux Blocs ont une superficie totale de 3.335,60 km², répartie comme suit : 1.665 km²
pour le Bloc I et 1.670,60 km² pour le Bloc II. Une partie se situe sur le Lac Albert et une autre
en terre ferme environnant ce lac (Alain Monfort ; 2012, page 35) [25].
Les sociétés Caprikat Ltd et Foxwhelp Ltd ont créé, par Acte Constitutif du 14 janvier 2011,
la société Oil of DR Congo S.P.R.L. qu’elles ont désigné comme « opérateur » (Jacques BAL ;
2019, page 26) [25]. Conformément à l’article 3 du CPP, cette société est responsable de la
conduite des travaux pétroliers (Jacques BAL ; 2019, page 26) [25]. Dans ce cadre, la société Oil
of DR Congo envisage d’effectuer, à l’intérieur de ces deux blocs, les travaux de reconnaissance
et d’exploration destinés à permettre la découverture et l’évaluation d’un ou de plusieurs
gisements d’hydrocarbures (Jacques BAL ; 2019, page 26) [25]. Ces travaux consisteront
essentiellement en la réalisation de travaux sismiques on shore et offshore (Jacques BAL ; 2019,
page 26) [25].
Le Bloc III
D’une superficie de 1.177,87 km², à cheval entre le District de l'Ituri et le Nord Kivu, ce
bloc a été attribué à la Cie opératrice TOTAL (Jean-Pierre d’HUART ; 2013, page 41) [25].
Cette dernière a lancé en 2011 une ESIA (Etude d’Impact Environnemental et Sociétal)
préalable aux travaux d’acquisition sismiques et TOTAL (Jean-Pierre d’HUART ; 2013, page
41) [25], conformément à sa certification ISO 14000 et à sa politique interne en matière de
biodiversité, a lancé cette phase d’acquisition gravimétrique, magnétique et sismique en dehors
du PNVI (Jean-Pierre d’HUART ; 2013, page 41) [25].
Cette étude est réalisée par VIS Afrique, à Kinshasa, filiale de la société belge VSI Planning.
La lettre n° 22 RDC /AN /CP/ EB/ JCK/ KT/ 04/208/ 2011[3] du 16 avril 2011 consacre la
révision de tous les contrats de partage de Production signés par les compagnies SACOIL et
TOTAL portant sur le bloc III du Graben Albertin (Jean-Pierre d’HUART ; 2013, page 41) [25].
Le Bloc IV
D’une superficie de 1.320,75 km², ce bloc est en voie d’attribution à la Cie opératrice ENI
qui en a fait la demande. En cas d’attribution (Cécile BANGUI ; 2016, page 20) [25], ENI va
élaborer une étude d’impact environnemental préalable à ses futurs travaux d’acquisition
sismique (Cécile BANGUI ; 2016, page 20) [25].
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Le Bloc V
D’une superficie de 2.767,5 km², il a été attribué à la Cie opératrice SOCO qui a élaboré un
Plan d’Atténuation et de Réhabilitation (PAR) et non pas une EIE comme stipulé par la loi en
vigueur à l’époque, ce qui a occasionné la situation de blocage avec le ministère de
l’Environnement (henry SHALABY ; 2012, page 35) [25]. SOCO a par la suite réalisé une EIE
préalable aux travaux d’acquisition sismique mais n’a obtenu pour le moment que l’autorisation
de mener des campagnes d’acquisition de prospection géophysique aérienne Air-Mag et Aéro-
Gravi (henry SHALABY ; 2012, page 35) [25]. L’autorisation d’engager des campagnes
sismiques marines et terrestres est contingentée par l’issue de l’EES proprement dite (henry
SHALABY ; 2012, page 35) [25].
Les compagnies pétrolières engagées signent des contrats de partage et de production (CPP)
avec le Ministère des Hydrocarbures qui est leur tutelle (henry SHALABY ; 2012, page 35) [25].
Les modalités des CPP sont restées confidentielles et n’ont pas été divulguées publiquement
(henry SHALABY ; 2012, page 35) [25]. Seul le contrat avec SOCO a été diffusé suite au conflit
d’intérêt avec l’ICCN (henry SHALABY ; 2012, page 35) [25].
18
Les blocs I et II ont été attribués aux firmes Sud-Africaines Caprikat et Foxwhelp,
auxquelles la RDC demandait un Bonus de signature de 6 millions de Dollars (Léopold
Rutinigirwa ; 2015, page 34) [28]. Ce contrat fut signé le 5 mai 2010 conjointement par le
ministre Congolais des Hydrocarbures Célestin Mbuyu, le ministre des finances Matata
Ponyo et la ministre du portefeuille Jeannine Mabunda (Léopold Rutinigirwa ; 2015, page
34) [28]. Les deux firmes étaient représentées pour Caprikat par khulubuse Zuma neveu du
président de l’Afrique du Sud Jacob Zuma, et pour Foxwhelp par Michael Hulley, l’Avocat
du président Zuma (Léopold Rutinigirwa ; 2015, page 34) [28]. Les deux avaient obtenu la
procuration par le directeur des deux compagnies Marc Bonnant (Léopold Rutinigirwa ;
2015, page 34) [28].
B. Bloc III
SacOil et son partenaire Divine Inspiration ont vendu une partie majoritaire 60% dans
le Bloc III au géant pétrolier Français Total en Mars 2011 (Onesphore Sematumba ; 2016,
page 39) [28]. Après la soumission d’un programme d’exploration de 30 millions de Dollars,
la licence de Total était approuvée par décret présidentiel, en Janvier 2012 (Onesphore
Sematumba ; 2016, page 39) [28]. SacOil a retenu une partie représentant 12,5%, dont la
valeur fut estimée à l’époque par son PDG Robin Vele à un montant compris entre 100 et
200 millions de Dollars, le double de la valeur totale du capital de l’entreprise (Onesphore
Sematumba ; 2016, page 39) [28]. Quelques jours plus tard, le ministre congolais des
hydrocarbures de cette époque Célestin Mbuyu visitait Bunia pour annoncer l’accord avec
total sur le terrain (Onesphore Sematumba ; 2016, page 39) [28].
L’accord signé avec Total, successeur de la compagnie étatique française Eif de par son
histoire d’immixtion politique dans la Françafrique, pourrait avoir une portée politique à en
juger par la diligence avec laquelle le président Kabila a signé l’ordonnance y relatif
(Sebudandi Christophe ; 2018, page 31) [28]. C’était en date du 27 Décembre 2011, juste
une semaine après son serment pour son deuxième mandat présidentiel et un de ses tous
premiers actes du nouveau mandant (Sebudandi Christophe ; 2018, page 31) [28]. Une
compagnie française détient déjà le monopole de la production pétrolière à l’Ouest du
Congo. L’accord avec Total lui permet un positionnement de premier plan à l’Est de de la
RD Congo (Sebudandi Christophe ; 2018, page 31) [28].
20
C. Bloc IV
Le bloc IV est aussi convoité. Fin octobre et début novembre 2011, au milieu d’une
campagne électorale congolaise extrêmement tendue, la compagnie « 1lbatros Oil RDC »
(Jean-Pierre Kabirigi ; 2014, page 36) [28] ; une firme décrite comme joint-venture américano-
canadienne, dirigée par l’expatrié congolais Claude Muntu, présentait des résultats de
recherches à Kinshasa. Suite à cela, il amenait le cabinet du ministre des hydrocarbures
congolais au Canada et aux Etats-Unis pour mobiliser de l’argent afin de financer un
investissement de 700 millions de Dollars pour les activités d’exploration au bloc IV (Jean-
Pierre Kabirigi ; 2014, page 36) [28]. Selon Claude Muntu, l’appellation de sa compagnie « un
oiseau maritime protégé » serait une preuve du respect et de la protection de l’environnement
(Jean-Pierre Kabirigi ; 2014) [28]. Par la même occasion, il affirmait que la spécialité de sa
société était l’exploration en mer profonde (Jean-Pierre Kabirigi ; 2014, page 36) [28].
D. Bloc V
Le bloc V, situé dans la partie du parc des Virunga abritant les gorilles des montagnes,
a donné lieu à de nombreuses et âpres controverses environnementales (Ndimubanzi
Emmanuel ; 2015, page 27) [28].
En Juin 2010, le décret présidentiel a attribué le bloc V à un consortium formé par
Dominion Petroleum Congo 46,75% et SOCO International à travers sa filiale congolaise
SOCO Exploration & production 38,25% avec la Cohydro congolaise 15% (Ndimubanzi
Emmanuel ; 2015, page 27) [28], qui avait déjà signé un contrat de partage de production
avec le gouvernement en 2007 (Ndimubanzi Emmanuel ; 2015, page 27) [28]. La partie de
Dominion allait à Ophir, une firme Sud-Africaine et puis à SOCO en Juillet 2012
(Ndimubanzi Emmanuel ; 2015, page 27) [28].
d’HUART ; 2013, page 54) [25]. Ainsi a été produit un relief chaotique allant du massif
volcanique du Kilimandjaro aux évents éruptifs dans la dépression du Danakil en Ethiopie. Les
divers paysages du Rift ont quelques traits en commun : la présence d’îlots montagneux,
l’existence de couloirs de basses altitudes et des pentes et dénivelés offrant une grande variété
de situations contrastées qui ont fait du Rift un « accélérateur » de l’évolution (Jean-Pierre
d’HUART ; 2013, page 54) [25].
Deux enjeux essentiels pour la valorisation de cette ressource sur le plan économique
restent en suspens pour le pétrole congolais : sa transformation par la création d’une raffinerie
et son évacuation par voie terrestre (pipeline), maritime (transport sur le fleuve Congo) ou
ferroviaire (henry SHALABY ; 2012, page 52) [25]. S’il est prévu de créer une raffinerie à la
frontière avec la RDC et un pipeline sur le sol ougandais, TOTAL en Ituri s’est clairement
prononcé en défaveur de la construction d’une raffinerie en RDC en raison de l’étroitesse du
22
marché congolais pour écouler une quarantaine de produits dérivés du pétrole (henry SHALABY
; 2012, page 52) [25]. Sur la question de l’évacuation, aucune étude de pipeline n’est encore
mise en avant (henry SHALABY ; 2012, page 52) [25].
L’Agriculture, l’élevage et la pêche sur les deux lacs constituent la base de l’économie
productive de cette zone du Rift et les principaux moyens d’existence des populations
majoritairement pauvres et vulnérabilisées par le contexte d’insécurité et de conflits
intercommunautaires (Irumu, Djugu et Nord-Kivu) (Cécile BANGUI ; 2016, page 32) [25]. Avec
le déclin des cultures de rente (café, cacao) et du secteur agro-industriel (élevage pour viande
et lait) qui avaient fait le fleuron de ces zones avant la guerre, l’agriculture est essentiellement
vivrière et de subsistance (haricot, manioc, pomme de terre, bananes, etc.). En Ituri avec un
23
troupeau de près d’un demi-million de têtes de bétail, l’élevage est une activité très importante
(Cécile BANGUI ; 2016, page 32) [25].
Le secteur agricole au sens large a des difficultés à réaliser un bond de productivité pour
faire face à la dynamique de population, en particulier approvisionner les villes en produits
alimentaires (Cécile BANGUI ; 2016, page 32) [25]. Ceci s’explique principalement par le
morcellement des surfaces, le manque d’accès à la terre et leur faible sécurisation, le manque
d’appui/conseil technique, les difficultés d’accès au marché et le faible pouvoir de négociation
des producteurs sur les prix (Cécile BANGUI ; 2016, page 32) [25]. Les populations sont
régulièrement rackettées depuis près de 20 ans par les groupes armés et subissent de nombreuses
taxes informelles par des fonctionnaires mal payés (Cécile BANGUI ; 2016, page 32) [25].
La pêche. L’enjeu économique lié à la production halieutique est, très important. Sur la
base des chiffres collectés dans la littérature et sur le terrain on peut estimer de manière
conservatoire qu’il y aurait actuellement un minimum de 27000 pêcheurs actifs sur les deux
lacs (E : 9000 ; A : 18000) et une production annuelle estimée à 22000 tonnes (E : 10000 ; A :
12000) dans les eaux congolaises du Rift Albertin (Cécile BANGUI ; 2016, page 32) [25]. En
prenant un prix moyen de vente des poissons frais de 3500 FC, la valeur annuelle minimale de
la production primaire des lacs serait de l’ordre de 77 milliards de FC soit plus de 81 millions
d’USD. Ce chiffre, augmenté des différentes formes de valeurs ajoutées (salage, fumage,
séchage, transport, revente, taxes, emplois, etc.), représente une contribution majeure à
l’économie régionale (Cécile BANGUI ; 2016, page 32) [25]. Le nombre d’emplois associés à la
pêche est au moins trois fois plus important que le nombre de pêcheurs, et les dépendants directs
de cette activité sont six fois plus importants (Cécile BANGUI ; 2016, page 32) [25].
Ce secteur est entré en déclin suite à la situation de guerre qui a fortement dégradé les
infrastructures touristiques, créé un contexte d’insécurité défavorable à l’image de la RDC et
réduit les populations de nombreuses espèces animales et végétales au sein du parc sous l’effet
des pressions anthropiques (la zone a accueilli plus d’un million de réfugiés du Rwanda à la fin
des années 1990) et du grand braconnage sur les hippopotames et les éléphants en particulier.
Ce secteur est également entravé par le manque d’investissement dans les infrastructures
touristiques et les faibles capacités aux niveaux local et central (Jacques BAL ; 2019, page 34)
[25]
. La RDC a ainsi pris un retard considérable sur ses voisins de l’est et n’a pas développé de
politique sectorielle sur le tourisme dont l’importance a été largement sous-estimée dans le Plan
de croissance et de l’emploi 2011-2015 du Nord-Kivu (Jacques BAL ; 2019, page 34) [25].
24
Récemment, on constate une légère reprise de cette activité via le Rwanda et l’Ouganda autour
de deux principaux produits : le gorille de montagne et l’escalade du volcan Nyiragongo
(Jacques BAL ; 2019, page 34) [25].
Le parc constitue une zone refuge pour les groupes armés, en particulier dans ses parties
forestières au nord (groupe rebelle ADF-NALU d’origine ougandaise) et au sud (Rutshuru, sur
les Monts Kasali et sur les flancs ouest des volcans actifs) (Jacques BAL ; 2019, page 34) [25].
Il est également envahi localement par des populations depuis le début de la guerre à la
recherche des terres de culture mais aussi pour les ressources piscicoles du Lac Albert (Jacques
BAL ; 2019, page 34) [25]. Ces populations ont créé plusieurs pêcheries illégales autour du Lac
Edouard et cultivent aux alentours des villages (Jacques BAL ; 2019, page 34) [25].
Catégorisées d’illégaux par l’ICCN qui cherche à faire respecter la loi et à récupérer
intégralement son domaine territorial, elles ont créé un front de pénétration important sur toute
la partie ouest et sud, occasionnant une crise sociale majeure (Jacques BAL ; 2019, page 34)
[25]
. La délocalisation de ces illégaux se réalise conjointement avec les FARDC qui cherchent à
déloger les groupes armés rebelles (Jacques BAL ; 2019, page 34) [25]. Le PNVI est ainsi montré
du doigt par les organisations humanitaires car ces opérations occasionnent des déplacements
de populations et des problèmes humanitaires (Jacques BAL ; 2019, page 34) [25].
Plusieurs initiatives ont été menées pour relocaliser ces illégaux dans les parties
forestières moins peuplées mais néanmoins pas vierges à l’ouest du Parc mais elles ont été sans
réel succès (Jacques BAL ; 2019, page 34) [25]. La seule initiative de relocalisation qui a porté
fruit est celle qui a été opérée dans la partie Nord (Territoire de Béni / zone de Walikale) avec
l’ouverture de la piste rurale est-ouest Oicha-Kamango en direction de l’Ouganda. Cette
initiative a été réalisée par une ONG de droit Congolais SOPRODECO et soutenue
financièrement par l’Union Européenne (Jacques BAL ; 2019, page 34) [25]. Plusieurs raisons
se conjuguent pour expliquer ce succès : un contexte de relative sécurité dans la zone d’accueil,
le désenclavement grâce à l’ouverture d’une piste rurale qui a permis de porter et stimuler les
filières à l’export vers l’Uganda (café/cacao), et la présence de filières agricoles porteuses
(café/cacao grâce à l’installation d’un promoteur privé), une bonne sécurisation sur le foncier
avec les autorités coutumières dans la zone d’accueil, et un encadrement important et de qualité
des relocalisés par l’ ONG (Jacques BAL ; 2019, page 34) [25].
Mandaté par le Gouvernement pour gérer durablement les aires protégées du pays en
respect des lois et règlements édictés, l’ICCN s’est trouvé dans une position délicate lorsque le
Gouvernement a accordé une concession pétrolière se superposant aux limites du PNVI (Alain
Monfort ; 2012, page 48) [25]. Sur la base des lois en vigueur protégeant le Parc, la résistance
opposée par l’ICCN à l’accès du PNVI par les agents de SOCO a été à l’origine du « gel » des
opérations d’exploration accordée par l’Ordonnance du 22 juin 2010. L’ICCN a exprimé au
Gouvernement ses critiques du P.A.R. soumis par SOCO ainsi que son opposition au projet
pétrolier si le cadre légal dans lequel il opère n’était pas respecté ou adapté (Alain Monfort ;
2012, page 48) [25]. Les craintes légitimes de l’ICCN sur les risques additionnels encourus par
le PNVI dans l’optique d’une exploitation pétrolière l’obligent à adopter une attitude défensive.
La crainte que la phase d’exploration mène à l’identification d’une réserve pétrolière rentable
mènerait quasi inévitablement, pense l’ICCN, à la phase d’exploitation (Alain Monfort ; 2012,
page 48) [25]. Dans ce cas, il serait très probable que les populations riveraines (issues des 11
Collectivités ayant originellement cédé leurs terres lors de la création du Parc) décident de
récupérer leur ancien territoire pour en exploiter aussi les autres ressources (Alain Monfort ;
2012, page 48) [25]. Cette perspective d’un envahissement du PNVI, répétée par un grand
nombre d’interlocuteurs à la mission de cadrage, mettrait l’Institut dans une position impossible
à tenir. La dimension politique du projet -notamment du fait de la signature de l’Ordonnance
par le Chef de l’Etat et en raison des relations difficiles de l’ICCN avec son ministère de tutelle,
le MECNT est un facteur rendant complexe la gestion de ce dossier (Alain Monfort ; 2012,
page 48) [25].
actualisées, certaines de leurs préoccupations et attentes ont été relevées (henry SHALABY ;
2012, page 63) [25].
Les compagnies n’ont pas une position homogène par rapport à ce dossier pétrole dans
le Rift Albertin (henry SHALABY ; 2012, page 63) [25]. Les majeures comme TOTAL et ENI
qui ont à défendre une image sur le plan international, et dont certaines ont connu par le passé
des déconvenues sur le plan environnemental ont les moyens financiers d’investir dans des
technologies vertes et sont très sensibles à leur image (henry SHALABY ; 2012, page 63) [25].
Elles semblent plus ouvertes au dialogue institutionnel et plus sensibles au respect de
l’environnement car elles ont une image à défendre (henry SHALABY ; 2012, page 63) [25]. Les
difficultés rencontrées par SOCO gênent l’approche et les démarches exploratoires de TOTAL
(henry SHALABY ; 2012, page 63) [25].
I.2.2. Nord-Kivu
I.2.2.1. HISTORIQUE
Le statut juridique du Nord-Kivu comme entité a servi dans nombreuses expériences de
décentralisation Politico Administrative. En effet, le Nord-Kivu devient district en 1956, Après
que la grande province du Kivu (dont fait partie le Nord-Kivu) évolue du statut de district (1939)
pour devenir Province en 1951. Le Nord-Kivu est alors découpé en 6 territoires notamment : 1)
Béni, 2) Lubero, 3) Rutshuru, 4) Goma, 5) Masisi, 6) Walikale et Nyiragongo. Elle avait déjà
comme chef-lieu du territoire la ville de Goma. A l’accession de la République du Congo à
l’indépendance (1960), de par la loi du 14 août 1962, tous les districts de la République du
Congo sont de nouveau érigés en Province, dont le Nord-Kivu, et ce jusqu’en 1965. A
l’occasion de la prise du pouvoir par le Président Mobutu le 24/11/1965, les anciens districts
reprennent leurs statuts et le Nord-Kivu reste rattaché comme district à la Province du Kivu.
Au terme du 4ème Congrès ordinaire du MPR, parti-Etat, et à travers l’ordonnance-loi n°
88/1976 du 20 juillet 1988[4], le Nord-Kivu redevient encore Province dans ses limites
géographiques de 1956 tel que reconnues à ce jour 2021.
Province du Nord-Kivu couvre une superficie de 59.586,58 km² (60.000 Km²) soit 2,5% de la
superficie nationale qui est de 2.345.095 Km².
B. RELIEF
La configuration variée et accidentée du relief de la Province du Nord-Kivu lui confère
des zones climatiques tout aussi variées que pittoresques et, à fort potentiel touristique. Il s’y
observe :
Une chaîne montagneuse de 3.000 à 5.000 m d’altitude
Des zones de basse altitude entre 700 et 1.000 m d’altitude.
Un bassin d’effondrement géologique entre les chaînes montagneuses, constitué des
lacs Idi-Amin à 912 m d’altitude et le lac Kivu à 1.463 m.
Trois grands massifs montagneux remarquables :
Le massif de Virunga, volcanique, constitué des volcans :
B. SOL
Le climat d’altitude et le relief confèrent aux sols du Nord- Kivu une certaine complexité.
On pourrait néanmoins diviser les sols du Nord- Kivu en trois grandes classes : (i) les sols
volcaniques récents : provenant des coulées de lave de volcans ; les coulées récentes ne
permettent pas encore à l’agriculture de s’y installer, tandis que dans les coulées plus anciennes,
la lave est particulièrement décomposée et forme un sol parfois encore superficiel mais très
fertile. Ces sols se retrouvent entre Goma et Rutshuru ; (ii) les sols des plaines alluviales : ces
sols se retrouvent dans les plaines de la Semliki et proviennent des dépôts lacustres, de la rivière
Semliki et de ses affluents ; (iii) les sols des roches anciennes : ces sols sont très profonds et
riches en humus. Ils sont assez argileux et peu compacts et disposent, en surface, d’une
importante réserve de matières organiques.
I.2.2.4. VEGETATION
B. FLORE
Dans la zone d’influence, le potentiel faunique se trouve essentiellement dans le Parc
National des Virunga et le Parc National de Kahuzi-Bieaga. Ces parcs sont des véritables
sanctuaires fauniques classés au patrimoine mondial de l’UNESCO qui méritent une attention
particulière en rapport aux activités.
Le Gouvernement Provincial, dirige et gère la province sur les plans social, économique,
politique et diplomatique. Il représente la Province et collabore avec le Gouvernement central.
Le Gouvernement provincial est composé de 10 Ministères qui constituent l’exécutif
Provincial. Il est dirigé par un Gouverneur, lui-même secondé par un Vice-gouverneur. Les dix
Ministres sont appuyés par Un Secrétariat Exécutif outre leurs cabinets respectifs.
Structure et attributions des Ministères (10)
1. Administration du Territoire, Affaires coutumières et Sécurité
2. Agriculture, Développement Rural et PME
3. Travaux Publics, Infrastructures, Affaires Foncières, Transports et Communications
4. Finances, Économie et Commerce
5. Plan et Budget, Information et Presse
6. Santé, Affaires Sociales, Droits Humains et Promotion du genre:
7. Éducation, Travail et Prévoyance Sociale, Fonction publique provinciale
8. L’Administration de la justice, Droits Humains, et Réinsertion Communautaire
9. Mines, Hydrocarbures et Énergie :
10. Environnement, Tourisme Jeunesse, Culture et Arts, Sports et loisirs
Au niveau du primaire, le taux d’abandon entre deux années scolaires est de 3,8 % contre
4,6%pour le premier cycle du secondaire (source : données de l'enquête auprès des ménages,
EADE-RDC 2012).
Pour ce qui concerne les Populations Autochtones, même si elles peuvent être assez
proche des écoles, elles manquent de capacités financières suffisantes pour payer les frais de
scolarisationde leurs enfants et, par conséquent, peuvent ne pas avoir facilement accès à ces
services, mêmequand ils sont disponibles à proximité
I.1.2.2.9.1.2. SANTE
La Province Sanitaire du Nord-Kivu a été découpée en 34 Zones de santé respectant en
cela le critère de territorialité, c’est-à-dire aucune Zone de santé ne doit enjamber sur deux
Territoiresadministratifs. De ces 34 Zones de santé, 20 sont déjà fonctionnelles (58,8 %) tandis
que les autres, c’est-à-dire 41,2 % le seront progressivement. Les 34 Zones de santé sont
réparties en 04 Districts Sanitaires qui sont : Beni, Butembo, Rutshuru et Masisi. De ces 04
Districts sanitaires, 02 soit 50 % sont déjà fonctionnels à savoir ceux de Beni et de Butembo au
Grand- Nord.
Parmi les principales pathologies, le VIH-SIDA et les IRA pourraient être accentués
avec le projet (phase de travaux et phase d’exploitation). En effet, les soulèvements de
poussières pourraient exacerber les IRA tandis que la présence des ouvriers et les mouvements
des personnes pourraient développer davantage le VIH/SIDA. En revanche, le projet pourrait
faciliter un accès plus rapide aux structures sanitaires (gain de temps) mais aussi garantir un
meilleur état physique des malades (meilleur état de la route) pour les autres pathologies
(paludisme, diabète ; etc.).
obtiennent des décoctions, des tisanes, des macérations, des cornets, de la poudre pour
scarification, des onctions, des injections par voie nasale, des pâtes, les potions et poudres sont
préparées à base des feuilles, d’écorces, des racines, de sève et des restes d’animaux.
I.1.2.2.9.2.2. HABITAT
Le type d’habitat est caractérisé par des maisons en pisé couvertes de pailles au niveau
des villages et de quelques constructions en semi-durables ou durables au niveau de grandes
agglomérations. Parmi les maisons en dur des villes et cités, certaines datent de l’époque
coloniale. Avec la réhabilitation des axes routiers RN2, RN3 et RN4, les riverains pourraient
changer petit à petit le type de construction d’habitations dans leurs villages avec l’amélioration
de leur revenu, la diminution du coût des matériaux de construction, etc.
I.1.2.2.9.2.3. COUTUMES
La société est structurée d’une manière traditionnelle avec le pouvoir coutumier qui
s’organiseau niveau de la Collectivité Chefferie ainsi que d’une manière moderne avec les
structures politico-administratives. La Collectivité-Chefferie est dirigée par le MWAMI (qui
est souventle chef de la tribu) dont le pouvoir se transmet par filiation directe ou sanguine selon
les traditions établies par la coutume. C’est le cas des Collectivités-Chefferies de BAKUMU
dans le Territoire de Nyiragongo, Chefferie des TALINGA, PIRI dans le Territoire de Beni,
SWAGHA, TANGI dans le Territoire de Lubero, BAHUNDE dans le Territoire de Masisi. Le
Mwami est secondé, entouré et conseillé par les notables qui constituent une cour des Sages. Il
est le gardien et le dépositaire des traditions de la Collectivité. Ce pouvoir traditionnel souffre
présentement de désacralisation, de violation, de déconsidération, de partialité, d’exclusion, de
tribalisme, de conflictualité et de politisation.
Nous avons comme activités : Le tourisme, les troupes théâtrales, les équipes de foot
Ball, de volley Ball, l’Athlétisme, le jeu de Tennis, jeu de Karaté, la Boxe, le Catch, l’Acrobatie,
la Musique, etc. (Division Provinciale de Sport et Loisir, 2023).
I.2.2.9.3. ASPECT ECONOMIQUE
I.2.2.9.3.1. AGRICULTURE
L’économie du Nord-Kivu est essentiellement tournée vers l’agriculture. Les principaux
produits vivriers sont le manioc, le maïs, la pomme de terre, le haricot, la banane, la patate
douce, l’arachide et le riz. Les cultures d’exploitation industrielle de la province sont le café
arabica et robusta, le thé, le palmier à huile, le quinquina, la canne à sucre, la papaïne et le tabac.
L’agriculture y est pratiquée par des ménages agricoles sur de petites étendues, avec des outils
rudimentaires et des semences non améliorées. Beaucoup d’exploitations modernes ont disparu
à cause notamment des pillages, de l’insécurité, ainsi que l’abandon à la suite de la baisse des
cours des produits agricoles.
Pour les PA, l’agriculture apparaît comme une nouvelle activité économique pour les
communautés. Aujourd’hui, les populations autochtones, devenues semi-sédentaires ou
sédentaires, pratiquent l’agriculture itinérante sur brûlis consistant à défricher la forêt, à
ramasser et brûler la biomasse en vue de planter. L’utilisation traditionnelle des ressources
naturelles étant aujourd’hui menacée par la déforestation ou l’exploitation industrielle du bois
qui rend la forêt pauvre, les populations autochtones se tournent de plus en plus vers
l’agriculture.1En effet, les cultures du manioc, de l’arachide, du maïs, de l’igname, de la banane
plantain, du taro et des arbres fruitiers deviennent des activités de ces populations. Ce qu’il faut
retenir, c’est que la déforestation et la sédentarisation ont changé les besoins des PA. Ceci a eu
un impact sur les moyens de survie, car la concurrence sur le marché fait que les produits de
chasse ou de cueillette ne nourrissent plus convenablement leurs familles.
I.2.2.9.3.2. ELEVAGE
La Province du Nord-Kivu est favorable à l’élevage. Plusieurs pâturages sont situés de
part et d’autre de la route. On y pratique 2 types d’élevage : (i) l’élevage traditionnel exercé par
les petits éleveurs ayant un nombre réduit de bovins ou le nomadisme avec la race Ankole
rustiqueet résistante aux maladies ; (ii) l’élevage moderne ou élevage organisé : est constitué
par les fermes de 200 têtes de bovins pratiquant l’insémination artificielle pour l’amélioration du
bétailou en croisant les races locales Ankole avec les races sélectionnées.
L’élevage de gros et petits bétails est aussi une activité importante de la province avec
d’importants cheptels, et la production des grandes quantités de fromage et de lait caillé,
particulièrement dans les Territoires de Masisi et de Rutshuru. Les espèces élevées au Nord-
Kivu sont : Bovins – Caprins – Ovins – Porcins- Volailles et lapins– Cobayes. La diminution
des effectifs du cheptel de la Province est due aux pillages systématiques et abattages
anarchiques durant la période des conflits armés
34
I.2.2.9.3.3. PẾCHE
La pêche est aussi pratiquée au Nord-Kivu avec diverses espèces de poissons dont le
tilapia. La Province du Nord-Kivu comprend des lacs, des rivières poissonneuses pour la
pratique de la pêche. Le lac Edouard est poissonneux avec une production annuelle estimée à
15.000 Tonnes. Les principales espèces de poissons sont : le Tilapia ; le Bagrus et le Clarias.
La pêche constitue également une importante activité traditionnelle pour les populations autochtones,
elle est aujourd’hui une activité pratiquée dans un moindre degré que la chasse et la cueillette.
Notons que la pêche à la ligne est réservée aux hommes et celle à la nasse aux femmes.
I.2.2.9.3.4. CHASSE
Il existe une seule réserve de chasse d’une superficie théorique de 100.000 hectares
constituant une zone tampon du Parc National des Virunga. Elle est en grande partie violée par
la populationlocale pour satisfaire ses besoins en énergie-bois, en protéines animales et en terres
agricoles. Cette pression sur la réserve de chasse s’est accentuée avec l’afflux des réfugiés suite
aux conflits armés.
Dans la zone d’influence du projet, l’attraction touristique majeure est le PNVi qui
comprend,dans son zonage, une partie « touristique » comprise entre Bulongo et Kasindi (la
localité de Kasindi se trouve dans cette partie), mais qui n’est pas encore valoriséepleinement
pour profiter aux communautés locales. Au premier rang des difficultés, on note l’état actuel de
la route qui ne permet pas un déplacement facile des visiteurs.
I.2.2.11. TRANSPORT
Transport routier
Sur 1.634 Km des routes d’importance nationale et provinciale, quelques 259 Km sont
bitumés,soit 15,8 % seulement. Malgré qu’elles soient construites il y’a fort longtemps, la
praticabilité est encore acceptable sur certains tronçons (Goma- Sake; Kayna- Kirumba,...). Sur
d’autres, la dégradation est relativement avancée (à l’instar de l’axe Béni-Kasindi) ; d’où
l’importance de l’investissement qu’il faudra encore consentir pour leur réhabilitation, ne
serait-ce que pour ce réseau routier de première importance. Dans l’ensemble les réseaux
routiers dans la zone du projet sont dans un mauvais état. La plupart ne sont plus entretenus
depuis le début des conflitsarmés et donc fermés à toute circulation.
35
Transport fluvial
Les réseaux navigables sont les suivants : LAC KIVU (GOMA-IDJWI ; 45 Km) ; GOMA
– BUKAVU (180 km); GOMA-KALEHE (60 Km) et le Lac Edouard (VITSHUMBI –
KYAVINYONGE). Le seul port qui existe est celui de Goma avec des installations vétustes :
grues, magasin de stockage. Outre ce port, il existe des pourtours aménagés sommairement pour
les privés où les embarcations accostent à même le rivage. Les opérations de chargement sont
souvent manuelles.
Transport ferroviaire
La Province du Nord- Kivu ne dispose pas de voie ferrée.
Transport aérien
La Province ne dispose que d’un seul aéroport de grande dimension : celui de Goma, avec une
piste de 3000 m (réduite à 1800m suite à l’éruption volcanique de 2002). Les autres pistes
d’aviation ou aérodromes provinciaux dont ceux du Territoire de Béni (Beni ; Mavivi ; Oïcha ;
Mutwanga ; Kasindi) sont plus ou moins en bon état.
36
Les types de recherche font référence aux différentes approches que les
chercheurs peuvent utiliser pour étudier une question ou un problème de recherche
(http://www.cegepsherrooke.qc.ca . consulté le 4/07/2023 à 3h 24 min ) [29] tans dit que la
recherche est une investigation systématique et structurée visant à découvrir de nouvelles
connaissances ou à valider des connaissances existantes (http://www.mindthegrah.com.
Consulté le 12/06/2023 ; à 01h 09 min) [32].
Ainsi, cette recherche est une recherche analytique qui cherche à analyser
stratégiquement l’environnement pétrolier et écologique du graben albertin. Une recherche
analytique ou une étude analytique est une méthode de recherche qui se concentre sur l’analyse
des données et des informations pour comprendre et expliquer les phénomènes (Kitaganya et
Sekimonyo, 2023 ; page 35) [16]. Elle est souvent utilisée pour étudier les questions complexes
dans les sciences naturelles et sociales pour un diagnostic de problème et la génération des
hypothèses permettant de les résoudre (Sekimonyo, 2023 ; page 47) [14].
Madeleine Grawitz (1993 ; page 57) [6] dans son livre « méthodes des sciences
sociales », définit une méthode comme étant : « l’ensemble ordonné de manière logique de
principe, de règle, d’étape, … qui constitue un moyen rationnel pour arriver à la connaissance
ou à la démonstration d’une vérité ou encore pour parvenir à un résultat ».
La récolte des données est la phase la plus significative de la recherche. Elle peut se
définir comme étant la manière ou la procédure employée pour parvenir à collecter les données
ou recueillir les informations (Tekitsa Nguimfack, 2011 ; page 1) [21]. Cette phase nous a permis
de réunir et de mesurer des informations en provenance de sources variées, afin d’obtenir une
vue complète et précise dans notre domaine d’intérêt.
Cette méthode nous a aidés de parvenir scientifiquement à avoir les informations réelles
sur le domaine pétrolier du Graben Albertin au Nord-Kivu.
Cette méthode nous a aidés à comprendre les phénomènes du Graben Albertin et en saisir la
réalité du point de vue des personnes qui en font l’expérience
L’analyse des données consiste à rassembler les informations recueillies puis à les traiter
de manière qu’elles soient mises sous une forme susceptible d’apporter des réponses aux
questions posées (Lilia GHARSALLAH, 2006 ; page 1) [22]. Cette phase nous a permis
d’analyser les données recueillies lors de la récolte des données pour trouver les résultats bien
déterminés.
a) Méthode analytique : (Sekimonyo Mutabazi Jo 2021, page 18) dans son livre « Ethosisme
» définie la méthode analytique comme une méthode de recherche qui émerge d’examen
critique et est utilisé dans les sciences naturelles et sociales pour le diagnostic de problème
et la génération d’hypothèse qui permette de le résoudre
b) Méthode corrélationnelle : est une méthode qui décrit et prédit la manière dont les
variables sont naturellement liées dans le monde réel (www.questionpro.com, consulté
le 4 septembre 2021 à 22h 57 min) [30].
c) Méthode expérimentale : est une méthode qui consiste à tester par les expériences
répétées la validité d’une hypothèse en obtenant des données nouvelles, quantitatives
ou qualitatives, conformes ou non à l’hypothèse initiale (Emmanuel BARHASHWIRA,
2015 page 2) [20].
La prestation des résultats est une synthèse rattachant les réponses fournies par l’analyse
aux connaissances dont dispose le chercheur sur le plan théorique et sur le plan concret du
39
milieu d’étude et donner un sens plus général à ces réponses (Lilia GHARSALLAH, 2006 ; page
1) [22].
Cette phase nous permettra d’exhiber nos résultats. Outre ; l’interprétation des résultats.
a) Méthode descriptive : est une méthode qui démontre des associations entre les
variables, mais elles sont seulement descriptives (Sekimonyo Shamavu Christian 2020,
page 27) [15].
Cette phase nous permettra d’avoir les informations sur la description du Graben Albertin
en générale.
b) Méthode statistique : est une méthode qui consiste à récolter les données chiffrées
d’une recherche pour en faciliter l’interprétation (Madeleine Grawitz, 1993 ; page 24)
[6]
.
Cette méthode nous aidera à étudier d’une manière générale l’ensemble de la population
du Graben Albertin.
Pour la récolte des données, nous avions utilisés les techniques suivantes :
a) Technique documentaire : est une technique qui consiste en une fouille systématique
de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec le domaine de recherche. Il s’agit des
ouvrages, livres, mémoires, rapports et les notes de cours ainsi que des sites web, etc.
(Vestine MUKARUKUNDO, 2009 ; page 4) [19].
c) Focus groupe : est une technique qualitative de collecter des données en se basant sur
les discussions d’un groupe de participants, sur un sujet prédéfini par un animateur
(Souleymane, 2016, page 3) [26].
d) Technique d’entretien : est une technique qui visée la production d’un discours
continu sur un thème donnée (Souleymane, 2016, page 3) [26].
Cette technique nous a permis de nous entretenir avec la population qui habite au bord
du Graben Albertin dans le cadre de faire l’évaluation environnement stratégique dans le
domaine pétrolier.
e) Technique de terrain : est une technique de recherche assez commune avec laquelle
vous entrez vous-même dans le champ pour collecter des données (Gaspard Claude, 19
Décembre 2019 ; page 1) [7].
Cette technique nous a permis d’avoir les informations sur place de l’environnement
interne et externe du Graben Albertin.
Cette technique nous aidera à savoir plus sur l’écologie du Graben Albertin.
Pour l’analyse des données nous avions utilisés les techniques suivantes :
a) Technique d’étude des cas : est une technique qui sert à examiner d’une manière
approfondie une situation ou un cas spécifique (Emmanuel BARHASHWIRA, 2015 page
2) [20].
Cette technique nous a permis d’approfondir plus sur le domaine pétrolier du Graben
albertin.
Technique d’investigation : est une technique qui se repose sur une logique de
recherche scientifique pour trouver une réponse à une question ou à un problème
(Souleymane, 2016, page 3) [26].
Cette technique nous aidera à comprendre le problème foncier du Graben Albertin entre La
RDC et Ouganda
b) Technique diagnostic : est une technique qui étudie des fonctions plus importantes de
toutes recherches scientifiques (Emmanuel BARHASHWIRA, 2015 page 2) [20].
Cette technique nous aidera à étudier notre problématique d’une manière générale et globale
Pour la présentation et l’interprétation des résultats nous avions utilisés les techniques
suivantes :
a) Technique des causes à effet : est une technique qui sert à examiner d’une manière
approfondie une situation ou un cas spécifique (Sekimonyo Shamavu Christian, 2020,
page 27) [15].
41
Cette technique nous a permis d’entre en profondeur sur le domaine pétrolier du Graben
Albertin
Cette technique nous aidera de savoir ou d’entre plus dans des études profondes du
Graben Albertin
Cette technique va nous aider de proposer des pistes des solutions dans le Graben et son
environnement
d) Technique de discussion des résultats : est une technique efficace pour présenter les
résultats d’une étude de manière claire et rigoureuse (www.superprof.com, consulté le
30 juillet 2021 à 5h 50 min) [33].
Cette méthode nous a permis de marier nos hypothèses avec les résultats trouvent pendant
notre cherche
MESURE DE
EVALUATION
COMPENSATION
DES IMPACTS
42
Source : Sekimonyo Shamavu Christian (2019). Géopolitique du pétrole des pays des
grands lacs africains. Le cas spécifique de la province du nord Kivu. Université de
Kinshasa : travail inédit (mémoire d’ingéniorat de spécialisation) ; page 13 – 69.
Cette model d’Étude Environnementale Stratégique nous a permis dans notre mémoire
d’étudier stratégiquement l’environnement pétrolier et écologique interne et externe du
graben albertin.
Résultats attendues
Source : Sekimonyo Shamavu Christian (2019). Géopolitique du pétrole des pays des
grands lacs africains. Le cas spécifique de la province du nord Kivu. Université de
Kinshasa : travail inédit (mémoire d’ingéniorat de spécialisation) ; page 13 – 69.
Cette model du Plan d’atténuation et de Réhabilitation nous a aidé à définir les stratégies
à mettre en place dans la phase d’exploration et exploitation pétrolière du Graben Albertin afin
de veiller sur l’environnement pendant la phase d’exploration-exploitation.
Les enjeux d’EIE peuvent être liés aux risques potentiellement induits par la technologie
employée, par exemple la contamination des eaux et la sismicité induite dans le cas de forages.
Les impacts environnementaux sont généralement liés en fonction du nombre d’installations,
de la technologie utilisée, des caractéristiques des rejets et des déversements potentiels tout en
se basant sur les caractéristiques propres du Graben Albertin.
44
Force : étant définie selon Larousse comme étant le poids, assurance, vigueur,
ensemble des caractères de quelque chose qui fait qu’il s’impose.
Faiblesse : définie selon Larousse comme manque de puissance ou des ressources à
résister dans un domaine.
Opportunité : selon le dictionnaire Larousse, l’opportunité est la qualité de ce qui est
opportun ou de ce qui vient à propos. (www.Larousse.com, consulté le 31 juillet 2023 à
23h 20 min) [23].
Menace : selon le dictionnaire le Robert, est la manifestation signifiant une intention
hostile, le projet de nuire ou signe qui présage un danger. (www.Le Robert.com,
consulté le 31 juillet 2021 à 23h 22 min) [24].
Cette model de PESTEL, nous avions aidé à faire l’analyse externe pétrolière et
écologique de l’exploration et exploitation pétrolière du Graben Albertin.
46
2 ETAT INITIAL
ETAT DE ETAT DE
L’ENVIRONNEMENT L’ENVIRONNEMENT
ECOLOGIQUE DU PETROLIER DU
GRABEN ALBERTIN AU GRABEN ALBERTIN AU
NORD KIVU NORD KIVU
IMPACTS DE IMPACTS DE
L’ENVIRONNEMENT L’ENVIRONNEMENT
ECOLOGIQUE DU PETROLIER DU
EVALUATION GRABEN ALBERTIN AU GRABEN ALBERTIN AU
D’IMPACTS NORD KIVU NORD KIVU
4 MESURES
D’EVITEMENT
MESURES MESURES
D’ERADICATION DES D’ERADICTION DES
IMPACTS SUR IMPACTS SUR
L’ENVIRONNEMENT L’ENVIRONNEMENT
ECOLOGIQUES DU PETROLIER DU
GRABEN ALBERTIN AU GRABEN ALBERTIN AU
NORD KIVU NORD KIVU
NEANT Mangement
stratégiques avec
tous les protagonistes
5 MESURES DE
REDUCTION
MESURES MESURES
D’ATTENUATION DES D’ATTENUATION DES
IMPACTS SUR IMPACTS SUR
L’ENVIRONNEMENT L’ENVIRONNEMENT
ECOLOGIQUES DU ECOLOGIQUES DU
GRABEN ALBERTIN AU GRABEN ALBERTIN AU
NORD KIVU NORD KIVU
Boisement et La diversification de
Reboisement L’économie
49
6 MESURES DE
COMPENSATI
ON RESPONSABILITE ECONOMIQUE ET SOCIALE
« R.E.S » DES ENTREPRISES PETROLIERES AU
GRABEN ALBERTIN DANS LE NORD KIVU
RESPONSABILITE RESPONSABILITE
ECONOMIQUE « R.E» SOCIALE « R.S » DES
DES ENTREPRISES ENTREPRISES
PETROLIERES AU PETROLIERES AU
GRABEN ALBERTIN GRABEN ALBERTIN
DANS LE NORD KIVU DANS LE NORD KIVU
Interprétation du tableau : dans ce tableau du model EES, montre que l’état écologique du
Graben Albertin dispose d’un écosystème riche en flore et faune pendant que l’état pétrolier du
Graben Albertin dispose des réserves énormes des hydrocarbures en phase d’exploration et non
encore exploités. Evaluation d’impacts, dont l’impact écologique du Graben Albertin peut être
positif : la responsabilité sociétale des entreprises pétrolières oblige des activités de boisements
et reboisements pour la protection de l’environnement, et l’émission des gaz à effets de serre
dans l’atmosphère comme impact négatif alors que les impacts pétrolières positifs développent
les activités pétrolières dans le Graben qui va contribuer à la croissance économique pendant
que l’impact négatif, le développement des activités pétrolières peu amener la malédiction de
l’or noir dans la région des pays de grands lacs. Dans la suite, les mesures d’éradications des
impacts sur l’écologie sont néant pendant que l’impact sur le pétrole est mangement stratégique
avec tous les protagonistes ainsi que les mesures d’atténuations pétrolières est le boisement et
reboisement pendant que sur l’atténuation écologique c’est la diversification de l’économie.
Dans les mesures des compensations sur la responsabilité économique qui est de financer des
projets micro-finance des populations locales et la responsabilité sociale est de construire les
écoles dans les mieux pétroliers. Les mesures de suivis sont de création d’une cellule de suivi ;
atténuation et éradication des impacts des activités pétrolières sur l’environnement écologique
et pétrolier du Graben Albertin. Pendant les résultats est de la protection des écosystèmes,
d’exploitation des hydrocarbures, d’une bonne gouvernance, d’une croissance économique
ainsi que le programme au développement.
51
D’EXPLOITA ON DES -nature du sol : argileux peu -nature du sol : argileux -nature du sol : argileux peu
TION SOLS érodible érodible et volcanique
PETROLIERE -utilisation du sol : élevage et
-utilisation du sol : élevage et agriculture et praticabilité de -utilisation du sol : élevage et
agriculture et praticabilité de transport dans le Graben agriculture et praticabilité de
transport dans le Graben Albertin transport dans le Graben
Albertin Albertin
sont utilisés presque sont utilisés presque maintenant un grand mais qui est très
dans l’agriculture et dans l’agriculture et enjeu nuisible à la santé de
lorsqu’ils entrent en lorsqu’ils entrent en environnemental sur la population.
contact avec le sol, ils contact avec le sol, ils le plan d’exploration
s’infiltrent dans le s’infiltrent dans le et exploitation C) De la menace des
sous-sol et finissant sous-sol et finissant espèces aquatiques :
dans l’eau dans l’eau C) De la menace des les agents
espèces aquatiques : microbiologiques
C) De la menace des C) De la menace des la contamination des pathogènes peuvent
espèces aquatiques : espèces aquatiques : eaux du parc national être présents dans les
l’augmentation de la l’augmentation de la de Virunga créée une eaux pendant que ces
température qui est température qui est grande menace sur les eaux contiennent des
due au réchauffement due au réchauffement espèces protégées éléments nutritifs des
climatique entraine la climatique entraine la dans cette partie du poissons, sambaza,
pollution de l’eau du pollution de l’eau du pays. etc.
bloc III bloc IV qui ne
favorisent pas le
développement, la
multiplication des
espèces aquatiques
qui logent dans ces
eaux.
56
Peuples : les nande, Peuples : les nande, Peuples : Kumu , Peuples : havu,
activités : agriculture activités : agriculture activités : agriculture activités : agriculture
et territoires : Beni et territoires : Lubero et élevage, et et territoires : Kalehe
territoires : (Sud-Kivu)
Nyiragongo
58
REPERAGE
GEODESIQUE
ET
ETABLISSEMEN
T DE LA
MAILLE DE
SONDAGE
important d’utiliser les important d’utiliser les important d’utiliser les des utilisations des
explosifs du type E-2 explosifs du type E-2 explosifs du type E-2 explosifs
SUBSTANCES
CHIMIQUES A
UTILISEE AU BLOC III DU AU BLOC IV DU AU BLOC V DU LAC KIVU DU
GRABEN GRABEN GRABEN GRABEN
ALBERTIN ALBERTIN ALBERTIN ALBERTIN
Acide nitrique
Acide
fluorhydrique
L’eau
Acide
phosphatase
Acide férulique
Acide
sulfurique
64
IMPACTS
DES AU BLOC III DU AU BLOC IV DU AU BLOC V DU LAC KIVU DU
OPERATIONS GRABEN GRABEN GRABEN GRABEN
D’EXPLORAT ALBERTIN ALBERTIN ALBERTIN ALBERTIN
ION ET
Une vaste compilation Une vaste compilation Une vaste compilation Les impacts
D’EXPLOITA
d’études menées à la d’études menées à la d’études menées à la environnementaux
TION
suite de divers suite de divers suite de divers liés à l’activité
PETROLIERE
incidents, les auteurs incidents, les auteurs incidents, les auteurs pétrolière en mer
ont répertorié un ont répertorié un ont répertorié un doivent être analysés
certain nombre certain nombre certain nombre en 2 temps,
d’impacts; parmi d’impacts; parmi d’impacts; parmi correspondant aux
ceux-ci, notons les ceux-ci, notons les ceux-ci, notons les différentes étapes
conséquences conséquences conséquences menant à
toxicologiques sur la toxicologiques sur la toxicologiques sur la l’exploitation
santé humaine, les santé humaine, les santé humaine, les d’hydrocarbures: les
atteintes à la sécurité atteintes à la sécurité atteintes à la sécurité levés sismiques, lors
des travailleurs, les des travailleurs, les des travailleurs, les de la phase
conséquences sur la conséquences sur la conséquences sur la exploratoire, ainsi
santé mentale ainsi santé mentale ainsi santé mentale ainsi que les forages
que les impacts sur la que les impacts sur la que les impacts sur la pétroliers eux-mêmes,
santé humaine liés à santé humaine liés à santé humaine liés à lors des phases
une dégradation des une dégradation des une dégradation des exploratoires et
écosystèmes. écosystèmes. écosystèmes. d’exploitation
65
LES MESURES
AVANT LE
COMMENCEMENT AU BLOC III DU AU BLOC IV DU AU BLOC V DU LAC KIVU DU
DES OPERATIONS GRABEN GRABEN GRABEN GRABEN
5
D’EXPLORATION ALBERTIN ALBERTIN ALBERTIN ALBERTIN
ET - Evaluation et Gestion - Evaluation et Gestion - Evaluation et Gestion - Evaluation et Gestion
D’EXPLOITATION des eaux des eaux des eaux des eaux
PETROLIERE
-crée les emplois et -crée les emplois et -crée les emplois et -crée les emplois et
veiller sur veiller sur veiller sur veiller sur
PROPOSITIO l’environnement l’environnement l’environnement l’environnement
N DES
MESURES - Infrastructure - Infrastructure - Infrastructure - Infrastructure
D’ATTENUAT
ION ET DE LES MESURES
REHABILITA PENDANT LES
OPERATIONS AU BLOC III DU AU BLOC IV DU AU BLOC V DU LAC KIVU DU
TION GRABEN GRABEN GRABEN GRABEN
D’EXPLORATION
ET ALBERTIN ALBERTIN ALBERTIN ALBERTIN
D’EXPLOITATION - Contrôler de la - Contrôler de la - Contrôler de la - Surveillance de
PETROLIERE poussière lors du poussière lors du poussière lors du l’environnementale
forage forage forage
LES MESURES A LA
FIN DES
OPERATIONS
66
- des impacts selon les - des impacts selon les - des impacts selon les - des impacts selon les
modes exploitations modes exploitations modes exploitations modes exploitations
Interprétation du tableau : dans ce tableau du model PAR, la description de l’écosystème des blocs III, IV et V contiennent des plantes hydrophytique,
par exemple pour le bloc III, nous avons une famille de potanogétonacées du genre Rorippa et d’espèce Floscopa glomerata tandis que sur le aune le bloc III
possède des Gorille des montagnes sui sont en envoies des disparition, l’eau qui est polluée par les voyageurs qui voyagent avec des véhicules et des motos qui
émis des poussières alors que pour le Lac Kivu la pollution est due par les déchets plastiques, le Climat du Bloc III est humide et la qualité d’air moyenne. Les
Nandes sont les peuples qu’on trouve dans la région qui sont des agriculteurs, la méthode sismique terrestre de camion est à utiliser pour l’exploitation onshore
et de bateau virant pour l’offshore. Les explosifs à utiliser dans tous ces blocs III, IV et V sont explosifs du type E-2. Pour l’aménagement du terrain il y aura la
construction des routes, écoles, hôpitaux et plusieurs autres choses. Les matériels et outillages sont les camions sismiques et les équipements de forage onshore,
offshore et équipements de production. Les substances chimiques à utiliser dans le bloc III sont l’acide nitrique, acide fluorhydrique, l’eau, acide phosphatase,
… les impacts des opérations d’exploration et d’exploitation pétrolière dans le Bloc III ; IV et V ont une vaste compilation d’études menées à la suite de divers
incidents, les autres ont répertories un certain nombre d’impacts parmi ceux-ci, notion des conséquences toxicologiques sur la santé humaine, les atteintes à la
sécurité des travailleurs ; les conséquences sur la santé mentale ainsi que les impacts sur la santé humaine liés à une dégradation d’écosystème. Pour le Lac Kivu
ses impacts environnementaux liés à l’activité pétrolière doivent être analysés en 2 temps, correspondant aux différentes étapes menant à l’exploitation
d’hydrocarbures : les levés sismiques, lors de la phase exploration, ainsi que le forage pétrolier eux-mêmes, lors des phases explorations et d’exploitations.
- 70 -
Les mesures d’avant le commencement des opérations d’exploration et d’exploitation dans tous
les blocs III, IV, V et le Lac Kivu sont l’évaluation et gestion des eaux, crée les emplois et
veiller sur l’environnement et l’infrastructure. Alors que les mesures pendant les opérations
d’explorations et d’exploitations pétrolières dans tous les blocs III, IV et V sont : le contrôler
de la poussière lors du forage et surveillance de l’environnement pour le Lac Kivu seulement
la surveillance de l’environnement. Les mesures à la fin des opérations d’exploration et
d’exploitation pétrolière à tous les blocs III, IV, V et le Lac Kivu sont : traitement des eaux du
Lac, des impacts selon les modes d’exploitations. Les résultats attendus sur l’exploration dans
tous les blocs III, IV et V est d’estimer et confirmer du potentiel en hydrocarbure, atténuer les
risques environnementaux pendant les activités d’exploration et réhabilitation du site après
l’exploration. Pour le Lac Kivu, nous avons l’estimation et confirmation du potentiel gazier de
Lac Kivu, atténuation du risque des eaux pendant les activités de l’exploration et réhabilitation
du site après exploration. Les résultats attendues sur l’exploitation dans les blocs III, IV et V
sont : la production et la commercialisation du pétrole brut congolais, atténuation des risques
environnementaux pendant des acticités de l’exploitation et réhabilitation ; pour le Lac Kivu il
y a dégazage du Lac Kivu, production et commercialisation du courant électrique, atténuation
des risques de pollution des eaux pendant les activités d’exploitation, atténuation d’éruption
limnique du gaz du Lac Kivu pendant et après les activités de l’exploitation et réhabilitation du
site après exploitation.
- 71 -
Impacts
environnementaux Impacts environnementaux
stratégiques du pétrole stratégiques du pétrole du
3
du Graben Albertin sur Graben Albertin sur le plan
le plan l’exploration et mesures écologique
l’exploitation
compensatoires
6 7
9
11
10
mesure mesures
8
conservatoires restauratoires
4 5 Gestion d’impacts
Evaluation des mesures
écologiques
pétrolières
72
Interprétation du tableau : ce tableau explique, les activités d’explorations, qui ont les
impacts sur l’environnement pétrolier dont nous pouvons entre autres l’emprise sur le milieu,
les habitants, les sols et la biocénose ; les bruit (explosion), érosion (vibration) et déchets
d’explosif ; pollution des eaux et des sols tandis que les activités d’importation sur
l’environnement pétrolier sont aussi entre autre : l’approvisionnement, la régulation, les
culturels et l’appui.
3)
MESURES COMPENSATOIRES
Interprétation de la figure : les mesures compensatoires sur le plan pétrolier est la manne
pétrolière qui aidera au financement des projets locaux de développement et d’intégration des
populations autochtones et sur le plan écologique il y aura la manne pétrolière qui va aider au
boisement, au reboisement et aussi à la création d’autres Parc Nationaux à défaut voir même la
délocalisation du parc de Virunga.
76
4)
MESURES CONSERVATOIRES
La manne La manne
pétrolière pétrolière
permettra de permettra de
rendre sauvegarder des
cyclique les espèces rares par
activités la création des
pétrolières au zones de
graben albertin protection et
conservation de
la nature.
Interprétation De la figure : les mesures conservatoires sur le plan pétrolier est la manne
pétrolière permettra de rendre cyclique les activités pétrolières au Graben Albertin tandis que
sur le plan écologique, la manne pétrolière permettra de sauvegarder des espèces rares par la
création des zones de protection et conservation de la nature.
78
5)
MESURES RESTAURATRICES
Mesures compensatoires
Mesures
conservatoires
Intersessions des mesures
Mesures compensatoires
Mesures
restauratrices
Intersessions des mesures
Mesures conservatoires
Mesures
restauratrices
Intersessions des mesures
Mesures compensatoires
Mesures
conservatoires
Intersessions des mesures
Mesures restauratrices
Interprétation du tableau : l’évaluation de ces trois types des mesures sur l’environnement
pétrolier, nous avons les mesures compensatoires qui sont efficientes, les mesures
conservatoires sont est efficaces mais aussi les mesures restauratrices sont rationnelles
82
Gestion
préventives
Sur on shore Sur off-shore Sur on shore Sur off-
shore
- Éloigner les - Faire une
sources étude des Établir des zones Non
potentielles de perturbations de conservation utilisation des
bruit et de des régimes dans des espaces substances
pollution hydriques (forestiers ou chimique
provoquées par lacustres) pour la lutte
- Épargner les la modification écologiquement contre la
sites côtiers des importants, en pollution des
remarquables écosystèmes s’assurant que leur eaux et la
étendue soit pour la
suffisante pour protection
abriter la diversité des êtres
biologique, vivants dans
permettre le bon les eaux.
fonctionnement
des processus
écologiques et
préserver leurs
valeurs
scientifiques,
touristiques,
socioéconomiques
et culturelles
Étudier les
potentialités de
valorisation
économique des
ressources
Gestions
radiatives
Sur on shore Sur off-shore Sur on shore Sur off-shore
Gestion
concomitantes
Sur on shore Sur off-shore Sur on shore Sur off-shore
(i) le bassin côtier : 5.992 Km² de superficie situé en bordure de la côte atlantique à
l’Ouest de la R.D.C, précisément à Moanda dans la Province du Bas Congo ;
(ii) le bassin sédimentaire de la cuvette centrale couvrant une superficie de 800.000 Km²
avec plus de 4 km d’épaisseur des sédiments ;
(iii) le bassin du Graben Albertin qui fait partie de la branche occidentale du système
Rift Est Africain et s’étend à l’Est de la R.D.C sur une zone distante d’environ 1.500 km du
nord au sud. Caractérisé par un substrat géologique à couches sédimentaires, il pourrait receler
des gisements d’hydrocarbures.
La structural, le Graben Albertin peut être divisé en trois domaines : domaine sud
(graben Edouard), domaine central et domaine nord (graben Albert/Semliki). Des systèmes de
failles résultant d’importants mouvements tectoniques ont joué un rôle important dans la
formation des pièges à hydrocarbures. Les deux grabens sont séparés par un large bloc de socle
Précambrien, le mont du Ruwenzori qui culmine à 5.100 mètres d’altitude. Des failles
transverses sont associées à ce bloc.
La roche-mère désigne la roche où se forment des hydrocarbures. C’est une roche dont
l'environnement de dépôt est favorable, dans ses sédiments, à la préservation et la fossilisation
de matière organique qui a pu se transformer ensuite en hydrocarbures liquides et gazeux. Dans
le Rift Albertin, la roche-mère est composée de sédiments du mésozoïque (ère secondaire) au
cénozoïque (ère tertiaire), en gros de -250 millions à -1 million d’années, essentiellement des
85
L’alternance des schistes et grès (poreux) dans les sédiments qui remplissent les Lacs
Albert et Edouard constitue une preuve de l’existence des roches réservoirs et couvertures. Les
qualités des réservoirs dans les sondages réalisés à ce jour se sont révélées êtres très bonnes
(porosité : 20-30%) bien meilleures que ce que l’on constate généralement dans les rifts. Les
suintements d’huile. Trois suintements sont signalés près de Mswa. Weyland signale des
suintements en Pays Ngeti au Congo. Leur localisation peu précise est incertaine. Exploitabilité.
La structuration de l’ensemble du champ pétrolifère est excellente et fait apparaître beaucoup
plus de pièges à hydrocarbures (roche-réservoir) que de failles (qui créeraient des pièges de
petite taille difficiles à exploiter).
Répartition des blocs et typologie des compagnies pétrolières Parc National des Virunga
et Blocs Pétrolier
Sur le schéma de gauche figure le bassin sédimentaire en jaune pâle et les massifs cristallins
en gris si le découpage des permis empiète sur le domaine cristallin c’est en patrie pour assurer
suffisamment d’espace de couverture sismique pour pouvoir investiguer à l’aplomb du domaine
sédimentaire exploré. Le schéma de gauche figure la juxtaposition des blocs et du PNVI.
La zone orientale ouverte à l’exploration couvre une superficie totale de 8601,72 km²
dans la plaine sédimentaire du Graben Albertin et intègre les lacs Albert et Edouard.
Conformément à l’arrêté ministériel du Ministère de l’Energie du 11 août 2005, le domaine
pétrolier du Rift Albertin a été découpé par le gouvernement de la RDC en 5 blocs de forme
polygonale qui ont été attribués à des Compagnies pétrolières opératrices. Ce découpage de
permis d’exploration et d’exploitation pétrolière est régi par l’ancien code minier, en attendant
le nouveau code des hydrocarbures en cours d’élaboration.
Couvrant diverses superficies, les blocs ont été attribués par ordonnance présidentielle
aux compagnies pétrolières opératrices suivantes : Bloc I : 1.665 km² Cie. Oil of DRC Bloc II
: 1.670, 6 km² Cie. Oil of DRC Bloc III : 1.177,87 km² Cie. TOTAL Bloc IV : 1.320,75 km²
Cie. ENI (négociations en cours) Bloc V : 2.767,5 km² Cie. SOCO 1.2.1. Le découpage des
blocs Les Blocs I et II Par le Contrat de Partage et de Production (CPP) du 5 mai 2010, la RDC
a attribué aux sociétés Caprikat Ltd et Foxwhelp Ltd les droits exclusifs de reconnaissance et
d’exploration des hydrocarbures ainsi que le droit d’obtention de toute concession
d’exploitation dans les limites de la Zone Exclusive de Reconnaissance et d’Exploration, «
ZERE ». Cette ZERE comprend les Blocs I et II dont les limites sont déterminées par l’Arrêté
Ministériel n°013/CAB.MIN/ENER/2005 du 11 août 2005 portant fixation des coordonnées
géographiques définissant les contours des Blocs ouverts à l’exploration dans la zone du Graben
Albertin. Ces deux Blocs ont une superficie totale de 3.335,60 km², répartie comme suit : 1.665
km² pour le Bloc I et 1.670,60 km² pour le Bloc II.
Une partie se situe sur le Lac Albert et une autre en terre ferme environnant ce lac. Les
sociétés Caprikat Ltd et Foxwhelp Ltd ont créé, par Acte Constitutif du 14 janvier 2011, la
société Oil of DR Congo S.P.R.L. qu’elles ont désigné comme « opérateur ». Conformément à
87
l’article 3 du CPP, cette société est responsable de la conduite des travaux pétroliers. Dans ce
cadre, la société Oil of DR Congo envisage d’effectuer, à l’intérieur de ces deux blocs, les
travaux de reconnaissance et d’exploration destinés à permettre la découverture et l’évaluation
d’un ou de plusieurs gisements d’hydrocarbures. Ces travaux consisteront essentiellement en la
réalisation de travaux sismiques on shore et offshore.
Le Bloc III D’une superficie de 1.177,87 km², à cheval entre le District de l'Ituri et le
Nord Kivu, ce bloc a été attribué à la Cie opératrice TOTAL. Cette dernière a lancé en 2011
une ESIA (Etude d’Impact Environnemental et Sociétal) préalable aux travaux d’acquisition
sismiques et TOTAL, conformément à sa certification ISO 14000 et à sa politique interne en
matière de biodiversité, a lancé cette phase d’acquisition gravimétrique, magnétique et sismique
en dehors du PNVI. Cette étude est réalisée par VIS Afrique, à Kinshasa, filiale de la société
belge VSI Planning. La lettre n° RDC /AN /CP/ EB/ JCK/ KT/ 04/208/ 2011[3] du 16 avril 2011
consacre la révision de tous les contrats de partage de Production signés par les compagnies
SACOIL et TOTAL portant sur le bloc III du Graben Albertin.
Le Bloc IV D’une superficie de 1.320,75 km², ce bloc est en voie d’attribution à la Cie
opératrice ENI qui en a fait la demande. En cas d’attribution, ENI va élaborer une étude
d’impact environnemental préalable à ses futurs travaux d’acquisition sismique. Le Bloc V
D’une superficie de 2.767,5 km², il a été attribué à la Cie opératrice SOCO qui a élaboré un
Plan d’Atténuation et de Réhabilitation (PAR) et non pas une EIE comme stipulé par la loi en
vigueur à l’époque, ce qui a occasionné la situation de blocage avec le ministère de
l’Environnement. SOCO a par la suite réalisé une EIE préalable aux travaux d’acquisition
sismique mais n’a obtenu pour le moment que l’autorisation de mener des campagnes
d’acquisition de prospection géophysique aérienne Air-Mag et Aéro-Gravi.
Petronas Kaligali, Mitsubishi, Repsol Ypf, Andadarco, Petro Canada. Leurs activités couvrent
également toute la chaîne des opérations d’exploitation pétrolière à savoir exploration
– production, raffinage, transport et distribution et interviennent dans tous les pays dans
le cadre de leurs accords avec les Etats. - Les compagnies de seconde catégorie et de moyenne
envergure comme Oil for DRC, SOCO, Perenco, Morel & Prom, Tullow. Ces compagnies sont
en règle générale des ex-indépendants qui ont remportés des succès importants dans leurs
activités et sont en passe de devenir à moyen terme des compagnies multi nationales. Leurs
activités se limitent à l’amont pétrolier à savoir Exploration
– Production. Pour le reste, elles traitent soit avec les compagnies nationales et/ou avec
les infrastructures des Majors pour ce qui concerne le raffinage, le transport et la distribution.
Elles peuvent à moyen terme être cooptées par des majors ou des compagnies nationales.
- Les indépendants comme Toréador Petrolia, Marex, Texas-Crude. Ce sont des petites
compagnies nées de l‘initiative d’un expert ou d’un vétéran qui a fait fortune au sein de
compagnies des catégories précédentes et a opéré des travaux d’exploration fructueux. Ces
compagnies se cantonnent à des activités généralement limitées au registre de l’Exploration et
de la Production.
En règle générale, les Majors sont jaloux de leurs savoir-faire et de leurs expériences à
l’international et ne collaborent qu’avec leurs semblables ou les compagnies nationales. Les
compagnies de 2ème importance et indépendantes collaborent et traitent avec les compagnies
nationales et les organismes et les ministères de tutelle. Des plateformes d’échanges et
d’harmonisation d’information des interactions et des opérations ont été créées en Europe et
plus particulièrement en France avec l’IFP- ENSPM GEP BIP.
Ces cadres institutionnels constituent des organes d’harmonisation des positions des
acteurs pétroliers. Dans le cadre congolais, aucune forme d’organisation de ce type n’existe
pour entreprendre un dialogue institutionnel avec les autorités nationales et provinciales et entre
les opérateurs pétroliers. Les négociations sont ainsi faites au cas par cas.
- En termes de roches mères: les roches mères lacustres sont très répandues dans le Rift
Est Africain, et sont rencontrées particulièrement dans les zones bien développées avec des
suintements naturels de pétrole. Le meilleur exemple est le lac Albert, où ces suintements sont
nombreux et où les découvertes pétrolières majeures ont été rapportées récemment.
à Paléogène) sont tous caractérisées par des environnements alluviaux, fluviatiles ou fluvio-
deltaïques.
Des puits d'exploration plus en profondeur dans ces bassins fourniront une meilleure
compréhension de l'évolution de l'architecture de ces bassins de remplissage et d’accumulation
sédimentaire. En Ouganda, l'exploration pétrolière a nécessité plus de 20 études sismiques et
au moins 3 levées géophysiques qui constituent tout un programme d'évaluation. Ces activités
d'évaluation fournissent une meilleure compréhension des volumes de pétrole et de gaz dans
les découvertes respectives et conduisent à la définition de méthodes approuvées
d’établissement de ces réservoirs Le taux de réussite de forage dans cette zone est sans
précédent soit 90%. A ce jour, 58 des 64 puits d’exploration ont découvert du pétrole et du gaz
ce qui souligne le potentiel important du Graben. Ces efforts d'exploration ont conduit à la
découverte de 20 gisements de pétrole et de gaz dans le pays.
L'investissement dans le secteur devrait connaître une plus grande croissance lorsque le
pays entera dans la phase de développement, raffinage et la chaîne de valeur complète (cycle
de projet) du pétrole. L'Ouganda a à ce jour 2,5 milliards de barils de réserves de pétrole avec
un milliard de barils récupérables. En RDC, aucun gisement n’a été encore découvert. Plusieurs
facteurs favorables à la découverte de gisements favorables se rencontrent dans le Graben
Albertin congolais :
- le gradient géothermique qui varie entre 1,3 et 2,2°F tous les 100 pieds ; - le style tectonique
des horsts et grabens favorable aux pièges à hydrocarbures ; - les suintements d’huile et de gaz
et les sables bitumineux observés le long des failles de la région des rifts Par ailleurs, le côté
ouest du rift est un'' miroir'' de la géologie, de la source et des roches réservoirs du côté oriental,
et donc le potentiel congolais peut être équivalent à l’ougandais et ce, d’autant que certains des
travaux de forage en Ouganda ne sont qu’à 400 m de la frontière avec la RDC et que les deux
pays partagent le même réservoir sur le lac Edouard. Le contexte réglementaire congolais ne
permet pas actuellement l'évaluation approfondie des blocs dans la Province du Nord Kivu
tandis que les évaluations se poursuivent en Ituri.
Les opérations pétrolières Elles procèdent d’une succession de phases incontournables dont les
principales sont :
(i) Exploration & Production Elles consistent en la réalisation d’un inventaire et d’une
localisation des réserves en hydrocarbures du sous-sol piégées dans des formations réservoir au
moyen de travaux de prospection géophysique, plus précisément de campagnes d’acquisition
sismique offshore comme onshore, qui visent à préparer l’implantation de forages de
reconnaissance. Cette phase exploratoire est allouée pour une période de 5 ans environ. Une
fois la découverte confirmée, le champ est alors mis en production pour une durée de 25 ans
renouvelables. En termes d’exploration plusieurs techniques sont utilisées : les campagnes
aériennes, la sismique marine et lacustre et la géochimie. Ces modes d’investigations directs et
90
indirects sont indispensables et complémentaires pour obtenir une vision la plus exacte possible
de l’agencement des formations du sous-sol les unes par rapport aux autres. Chacune d’elle
récupère des niveaux d’information différents. En effet, et de manière synthétique : - Les
investigations aériennes permettent de mettre en évidence la profondeur et l’agencement
structural du socle cristallin et le volcanisme et les accumulations minérales. - la sismique
terrestre comme marine et en l’espèce lacustre permettent de mettre en évidence les
accumulations sédimentaires et leurs agencement structural (les failles qui les traversent)
l’épaisseur des formations qui les constituent. La géochimie permet d’analyser les indices et les
traces même en quantités microscopiques d’émanations d’hydrocarbures qui parviennent à la
surface ou dans le fond des plans d’eau.
(ii) Le Développement Les champs sont généralement développés par des travaux de forage de
stimulation pour en augmenter et optimiser la production. Les hydrocarbures produits sont
ensuite décantés, filtrés, stockés et préparés pour le transport sur les sites de production dans
des cuves construites sur des bassins de rétention sécurisés.
(iv) Le Transport Les hydrocarbures bruts issus de l’extraction sont généralement récupérés,
filtrés sont préparés au transport par camionnage, barges et ou par oléoducs. Dans le cas qui
nous occupe, un projet d’oléoduc est actuellement à l’étude à partir de l’Ouganda vers l’océan
Indien qui concernerait l’Ouganda - La Tanzanie et le Mozambique. Pour ce qui concerne la
RDC, un projet d’oléoduc traversant la forêt dense de la Cuvette Centrale (une des régions de
gisements potentiels) vers l’estuaire du fleuve Congo a été envisagé. Mais aucune étude n’a
pour l’instant été réalisée. Compte tenu de l’enclavement de la zone du Rift et des distances
considérables pour atteindre l’Océan Atlantique (le double de celle pour atteindre l’Océan
Indien), des études économiques et techniques complémentaires devraient être réalisées sur
différents scénarios (voie ferrée qui pourrait être, de plus, un axe structurant d’aménagement
du territoire, fleuve Congo, évacuation via l’Ouganda, etc.).
(v) Le Raffinage Les hydrocarbures bruts sont ensuite raffinés en produits blancs et acheminés,
stockés par catégorie au centre de distribution.
(vi) La Distribution Les hydrocarbures raffinés en produits blancs et stockés par catégorie au
centre de distribution sont ensuite distribués vers les sites de distribution et la clientèle.
Concernant leur modalité d’implantation sur un territoire, les compagnies sont tenues de
respecter la législation internationale en matière de préservation de l’environnement et des
droites populations. Elles sont dotées d’un département Hygiène Sécurité et Environnement
(HSE) qui a pour mission d’étudier préalablement les sites prévus pour des investigations et les
campagnes d’exploration et à en charge le suivi, la prévention, la diminution et le
dédommagement des possibles impacts par des contrats d’occupation temporaire avec les
intéressés. Elles sous-traitent avec des compagnies de « Permitage » pour effectuer les
expertises foncières et négocier le contrat et les barèmes d’indemnisation convenus avec le
ministère, de tutelle et les populations. L’abandon des sites fait l’objet d’une remise à niveau à
l’identique dans la mesure du possible.
91
Forces - Le pétrole est parmi les ressources - Etant donné que le Parc national
(Strengths) énergétiques que notre pays des Virunga se trouve dans le
égorge, particulièrement la Graben Albertin, sa distinction par
province du Nord-Kivu, mais cette sa chaîne de volcans actifs et la
ressource est sous-estime sur tous richesse de sa diversité d'habitats
les plans alors que d’autres grands qui surpasse celle de tout autre
pays producteurs du pétrole dans le Parc africain, avec sa gamme de
monde se développent en steppes, savanes et plaines de lave,
exploitant seulement cette marécages, basses terres et
ressource comme par exemple les ceintures forestières afro
pays de Moyen Orient. montagnardes jusqu'à sa
végétation afro alpine unique et
aux champs de glace de mont
Rwenzori dont les pics culminent à
plus de 5 000 m font la force du
Graben Albertin.
Interprétation du tableau : dans ce tableau, le model FFOM, nous a aidé à faire l’analyse
interne du Graben Albertin, qui est un site si important sur les yeux de plusieurs majors
compagnies pétrolières dont nous avions fait un équilibre de chuter entre environnement
pétrolier et l’environnement écologique en utilisation la Force ; Faiblesse ; Opportunité et
Menace pour l’environnement pétrolier et écologique.
Analyse externe
de
l’environnement PETROLE ECOLOGIQUE
POLITIQUE sur - Suite au récent engouement de - L’insécurité occasionnée par
le graben albertin l’Afrique pour les la présence et l’activisme des
hydrocarbures, l’exploitation groupes armés dans le Graben
des gisements potentiels de gaz Albertin, crée l’incertitude sur
et de pétrole identifiés dans le le déroulement normal des
Graben Albertin au cours des activités dans cette zone. Elle ne
décennies précédentes est favorise pas non plus l’accès
93
- L’exploration et l’exploitation
des hydrocarbures soulèvent de
nombreuses préoccupations et
comportent des plusieurs défis
en matière de développement
durable pour l’ensemble des
parties prenantes (compagnies,
gouvernements, communautés
locales, société civile, etc.) dans
le Graben Albertin.
Analyse externe
de
l’environnement PETROLE ECOLOGIQUE
SOCIAL sur le - L’exploration et l’exploitation - Le Graben Albertin est
graben albertin pétrolière peuvent affecter les emblavé par des rivières
tensions intercommunautaires ISHASHA, RUTSHURU,
et les autres dynamiques des RWINDI, TALIHYA qui
conflits locaux. Les personnes constitue la source du Fleuve
insistent sur la nécessité de Nil par le canal du déversoir de
s’assurer que toutes les la Semuliki avec un débit de
94
Analyse externe
de
l’environnement PETROLE ECOLOGIQUE
TECHNOLOQUE Le graben albertin a profité de Le graben albertin est une zone
sur le graben l’expertise technologique des pétrolifère de la région des
albertin entreprises des grandes pays des grands lacs ; qui est
renommées comme SOCO ; une région en croissance
HERITAGE OIL ; Tollow oil ; technologique suite à son
…. Dans les activités contact avec l’océan indien (qui
d’exploration des certains blocs par le port de Mombasa et
pétroliers. zanzibar reçoit plusieurs
équipements technologiques en
provenance du monde entier ;
en occurrence de la CHINE,
l’inde, l’Indonésie et le
japon) ; et avec les pays
africains anglophones ( Kenya ;
Rwanda, Uganda et Tanzanie
) : qui géopolitiquement
bénéficient de l’appuis
technologique anglo-saxons ;
en occurrence des Etats uni
d’Amérique )
Analyse externe
de
l’environnement PETROLE ECOLOGIQUE
ECOLOGIQUE - Le Graben Albertin étant une - Etant donné que l’implantation
sur graben zone prioritaire de conservation de toute sorte d’industrie a
albertin des hydrocarbures, une étude toujours des conséquences sur
d’analyse d’impacts l’environnement, il est normal
environnementaux sérieuse doit et logique qu’un projet
être un préalable à toute activité d’exploration et d’exploitation
de développement à grande du pétrole dans le Graben
envergure, à l’instar de Albertin puisse se faire
l’exploitation pétrolière. Notons d’une manière bien orientée en
quelques réserves naturelles et respectant les enjeux
environnementales environnementaux.
exceptionnelles dans cette
région.
95
Analyse externe
de
l’environnement PETROLE ECOLOGIQUE
LEGAL sur La loi N° 15/012 du 1er aout la loi n° 11/009 du 09 juillet
graben albertin 2015[1] portant régime général 2011[3] portant principes
des hydrocarbures : définit le fondamentaux relatifs à la
régime juridique et fiscal, protection de l’environnement :
d’une part et d’autre part, qui réglemente sur les
l’application des activités dommages susceptibles d’être
pétrolière en RDC. causées à l’environnement ;
notamment la diminution de la
fertilité du sol, la
désertification, l’épuisement
des ressources halieutique, et la
détérioration du patrimoine
naturel et culturel.
Interprétation du tableau : dans ce tableau, le model PESTEL, nous a aidé à faire l’analyse
externe du Graben Albertin, qui est un site si important sur les yeux de plusieurs majors
compagnies pétrolières dont nous avions fait un équilibre de chuter entre environnement
pétrolier et l’environnement écologique en utilisation la Politique ; Economie ; Social ;
Technologie, écologie et Légal pour l’environnement pétrolier et écologique.
Avec une superficie de 1.177,87 km², ce bloc est à cheval entre la province de l'Ituri et le
Nord Kivu, ce bloc a été attribué à la Cie opératrice TOTAL. Cette dernière a lancé en 2011
une ESIA (Etude d’Impact Environnemental et Sociétal) préalable aux travaux d’acquisition
sismiques et TOTAL. Conformément à sa certification ISO 14000 et à sa politique interne en
matière de biodiversité, a lancé cette phase d’acquisition gravimétrique, magnétique et sismique
en dehors du PNVI.
Cette étude est réalisée par VIS Afrique, à Kinshasa, filiale de la société belge VSI Planning.
La lettre n° 22 RDC /AN /CP/ EB/ JCK/ KT/ 04/208/ 2011 du 16 avril 2011 consacre la révision
96
de tous les contrats de partage de Production signés par les compagnies SACOIL et TOTAL
portant sur le bloc III du Graben Albertin
Le Bloc IV
Le bloc IV qui a une superficie de 1.320,75 km², ce bloc est en voie d’attribution à la Cie
opératrice ENI qui en a fait la demande. En cas d’attribution, ENI va élaborer une étude
d’impact environnemental préalable à ses futurs travaux d’acquisition sismique
Le Bloc V
D’opté d’une superficie de 2.767,5 km², il a été attribué à la Cie opératrice SOCO qui a
élaboré un Plan d’Atténuation et de Réhabilitation (PAR) et non pas une EIE comme stipulé
par la loi en vigueur à l’époque, ce qui a occasionné la situation de blocage avec le ministère
de l’Environnement. SOCO a par la suite réalisé une EIE préalable aux travaux d’acquisition
sismique mais n’a obtenu pour le moment que l’autorisation de mener des campagnes
d’acquisition de prospection géophysique aérienne Air-Mag et Aéro-Gravi. L’autorisation
d’engager des campagnes sismiques marines et terrestres est contingentée par l’issue de l’EES
proprement dite
1. TITRE DU PROJET :
Le projet que nous proposons est intitulé : « Projet d’Évaluation Environnementale
Stratégique du bloc V du graben albertin » ou « P.E.E.S- B5. G.A. en sigle ».
Ce projet sera fait au parc national de Virunga où se localise le bloc V du graben albertin
3. JUSTIFICATION DU PROJET
4. DUREES DE PROJET
5. ETAPES DU PROJET
6. CHRONOGRAMME DU PROJET
7. FINANCTEMEN DU PROJET
Les partenaires que nous visions pour la réalisation de ce projet, nous avons :
de 1.430.500 d’exploitation de
C’est projet a Etant donné USD pétrolière l’exploration
une que le Bloc V et de
intervention du Graben Pour les - Lorsqu’il aura l’exploitation
écologique Albertin fait mesures de application des ;
partie du parc réduction mesures
national de préventives de De Serait de
Virunga, réduction compensatio Financer les
l’écologie du d’impacts avant n micro-
parc joué un le entreprises
rôle très capital commencement locales,
dans la flore et des opérations construire des
faune du parc. d’exploration routes et des
pétrolière écoles durant
C’est projet a Exécution de la phase de
une ce projet va - Application l’exploration
intervention toucher plus des mesures et de
économique sur la préventives de l’exploitation
croissance réduction ;
économique de d’impacts avant
la Nord-Kivu le
et de la RDC commencement
en générale des opérations
mais aussi en d’exploitation
finançant les pétrolière
micro-
entreprises au
niveau local
- 106 -
Objectifs globaux L’objectif global L’objectif global L’objectif global est de s’assurer si L’objectif global serait de
de ce résumé est d’informer au les mesures d’impacts contrôler l’Etat de
narratif est de bureau sur environnementaux sont respectées l’environnement sur le plan
facilement faire l’évolution des par les compagnies ou sociétés écologique mais aussi de veiller
comprendre le travaux pendant le pétrolières pendant le déroulement sur la biodiversité du parc de
projet pour obtenir projet. du projet Virunga
le financement
demandé
Objectif spécifiques - Montre - contrôler chaque - veiller sur les conditions et - serait de favoriser la réalisation
l’importance et rapport du projet mesures d’application lors de de ce projet
l’intérêt du projet - veiller sur les de l’exploration et de l’exploitation
- Montre aux marches des
partenaires activités du projet - protéger la faune et la flore du
l’importance de parc de Virunga, qui est notre
l’exécution de ce milieu du projet
projet
- 107 -
Résultats Le financement du Les impacts Protection de la biodiversité du parc Exécution du projet dans le parc
projet par les positifs sur de Virunga serait d’augmenter l’économique
partenaires pour l’environnement du de la province
réaliser le projet parc de Virunga sur
le plan pétrolier
Activités Le projet consiste Exploration Rapport de l’EES les espèces rares du parc de
à faire une EES pétrolière Virunga seraient protégées
Exploitatio
n pétrolière
Protection
du parc de
Virunga et
de son
écosystème
Source : nos recherches
108
Ce projet aura une durée de temps de 48 Mois soit 4 ans, qui va demander un coût
d’exécution du projet de 1.430.500 USD (un million quatre cent trente mille cinq cent). Les
partenaires visés pour votre projet nous avons entre autre, les ministères des hydrocarbures, la
présidence de la République, les sociétés pétrolières locales, nationales et internationales. Le
financement de ce projet va répondre aux besoins de la population du Graben Albertin.
109
CONCLUSION GÉNÉRALE
L’Afrique qui était considéré par les majors pétroliers comme l’une des réserves
d’hydrocarbures mais est devenue au cours de la dernière décennie, l’objet d’un regain d’intérêt
pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures. Le Rift Est-Africain affecte la partie
orientale de la plaque Africaine sur une longueur de 5.000 km dans le secteur particulièrement
bombé. Il est subdivisé en deux branches : la branche orientale qui commence à la jonction de
la mer rouge et du Golfe D’Aden jusqu’à la divergence Nord Tanzanienne et la branche
occidentale qui part du Lac Albert et se poursuit jusqu’au Mozambique.
Cette région du Graben Albertin présente beaucoup d’aspects communs mais aussi des
dissemblassent. Le Lac Albert occupe la partie Nord dans la vallée du Rift occidental avec une
longueur d’environ 130 km soit 82 miles et environ 35 km ou 22 miles de large. Il est partagé
entre la RDC et Ouganda. Le Graben Albertin possède 5 blocs pétroliers dont nous avons les
blocs I, II, III, IV et V. les blocs I et II sont situent dans la province de l’Ituri tandis les blocs
III, IV, et V sont situent dans la province du Nord-Kivu. L’ICCN est une entreprise publique à
caractère scientifique et technique dotée de la personnalité juridique dont les statuts ont été
actualisés par le décret N° 10/15 du 10 Avril 2010, pendant que dans le Rift Albertin, plus 80%
de la population vie de l’agriculture familiale mais également de l’élevage dans la province de
l’Ituri et de la pêche sur les Lacs réputés très poissonneux. Les compagnies n’ont pas une
position homogène par rapport à ce dossier pétrole dans le Graben Albertin. Les majeurs comme
(SOCO et Oil of DRC) et celles en quête de permis (TOTAL et ENI).
110
BIBLIOGRAPHIE
I. TEXTE LEGAUX
1. « Loi n° 15/012 du 1er août 2015 portant Régime général des Hydrocarbures, Cabinet
du président de la République ». 2015 (7 août). Journal officiel de la République
démocratique du Congo 56e année, numéro spécial
2. Arrêté Ministériel n°013/CAB.MIN/ENER/2005 du 11 août 2005 portant fixation des
coordonnées géographiques
3. Lettre n° 22 RDC /AN /CP/ EB/ JCK/ KT/ 04/208/ 2011 du 16 avril 2011 consacré la
révision de tous les contrats de partage de Production signés par les compagnies
4. L’ordonnance-loi n° 88/1976 du 20 juillet 1988, le Nord-Kivu redevient encore
Province dans ses limites géographiques de 1956 tel que reconnues à ce jour 2022.
V. DICTIONNAIRES
23. Larousse (2002) dictionnaire Larousse ; France (Paris), 1855 pages
24. Le Robert.fr (2007) dictionnaire Le Robert ; France (Paris) ; 2240 pages
25. Henry SHALABY ; Cécile BANGUI ; Alain Monfort ; Jean Pierre d’HUART ; Jacques
Bal (2012) Evaluation environnementale Stratégique de l’exploration et de
l’exploitation pétrolière dans le Nord du Rift Albertin (Nord-Kivu et Orientale voir
l’Ituri) ; Union Européenne : Etude de cadrage version 1 et 2 Juillet 2012 ; page 176
26. Souleymane BALDE (2018) : Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES),
BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT : Programme d’Appui à la
Transformation de l’Agriculture/Guinéenne (volet Entreprenariat Agricole des Jeunes
« PATAG/EAJ » : 158 pages
27. Jean Claude ANDREANI et François CONCHON (2016) : Méthode d’analyse et
d’interprétation des études qualitatives : Etat de l’Art en Marketing ; group ESCP-
EAP : Institut INSEMNA 26 pages
28. Johnson Dominic ; Ndimubanzi Emmanuel ; Ngendahayo Richard ; Sebudandi
Christophe ; Sekyewa Ronald Edward, Aloys Tegera ; Jean-Pierre Kabirigi ; Léopold
112
VII. WEBOGRAPHIE
DEDICACE ................................................................................................................................ ii
REMERCIEMENT ................................................................................................................... iii
SIGLES ET ABREVEATIONS ................................................................................................ iv
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. vii
SOMMAIRE ........................................................................................................................... viii
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
0.2. Problématique........................................................................................................................ 3
0.3. Les hypothèses .......................................................................................................................... 3
0.4. Objectifs .................................................................................................................................... 3
0.4.1. Principal ................................................................................................................. 3
0.4.2. Spécifiques : ........................................................................................................... 3
0.5. Choix et Intérêt du Sujet.......................................................................................................... 4
0.5.1. Choix du Sujet ....................................................................................................... 4
0.5.2. Intérêt du Sujet ..................................................................................................... 4
0.6. Délimitation spatio-temporelle ................................................................................................ 4
0.7. Subdivision du Travail ............................................................................................................. 4
PREMIER CHAPITRE : CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES ................................................ 5
I.1. CADRE THÉORIQUE............................................................................................................... 5
I.1.1. Définitions des Quelques Concepts ........................................................................ 5
1. Étude ....................................................................................................................................... 5
2. Stratégique ............................................................................................................................. 5
3. Environnement stratégique .................................................................................................. 5
4. Étude environnementale ....................................................................................................... 5
5. Étude environnementale stratégique ................................................................................... 5
6. Le Pétrole ............................................................................................................................... 5
7. Le Rift ..................................................................................................................................... 5
8. Le Rift Albertin ..................................................................................................................... 5
9. Le Graben .............................................................................................................................. 6
10. Le Graben Albertin ............................................................................................................. 6
11. L’Environnement ................................................................................................................ 6
I.1.2. Revue de littérature ................................................................................................. 6
I.1.2.1. Les Lacs du Graben Albertin....................................................................................... 9
I.1.2.1.1. Le Lac Albert ............................................................................................................. 9
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