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UNIVERSITE DE KINSHASA
EPIGRAPHE
« La géographie, cela ne sert pas seulement à faire la guerre ; car la géopolitique est aussi
un moyen de conjurer des guerres ou de trouver une solution à certains conflits »
Citation d’YVES
LACOSTE dans samedi de la connaissance du 6 décembre 2003 : les tiers du monde ça
existe, mais ce n’est pas simple 1
IN MEMORIUM
DEDICACES
« Que les sages écoutent, il augmentera son savoir, et celui qui est intelligent acquerra de
l’habileté. Ecoute, mon fils, l’instruction de ton père et ne rejette pas l’enseignement de ta
mère ». 2
REMERCIEMENTS.
Ce présent travail n’est pas seulement un fruit de nos propres efforts, mais aussi les
celui des nombreuses personnes, à qui nous exprimons nos vifs remerciements.
Nous ne pouvons pas terminer, sans remercier tous nos amis et connaissances, en
occurrence de ma fiancé Gloria BISIMWA MWANGAZA, et à mes amis et petits frères
Marcelin KAZINZUFU et Ines MUSHAGALUSA qui n’ont pas cessés de nous encourager et
fortifier aux cours de notre parcours estudiantin.
Graphique N° 1 : diagramme de camembert sur les parts des entreprises dans le Contrat de 2006 du
bloc 1 et 2 du graben albertin ................................................................................................................ 49
Graphique N° 2 : diagramme de camembert sur les parts des entreprises dans le Contrat de 2008 du
bloc 1 du graben albertin ....................................................................................................................... 49
Graphique N° 3 : diagramme de camembert pour les parts des exploitants du bloc 3 du graben albertin
............................................................................................................................................................... 50
Graphique N° 4 : diagramme de camembert sur le permit d’exploitation du bloc 4 du graben albertin51
Graphique N° 5 : diagramme de camembert des parts des exploitants du blocs 5 du graben albertin .. 51
Graphique N° 6 : diagramme de camembert de la rente pétrolière de l’APP du Contrat de 2006 ........ 54
Graphique N° 7 : diagramme de camembert de la rente pétrolière du CPP de 2008 ............................ 56
Graphique N° 8 : diagramme de camembert sur la répartition de la rente totale « RT » dans l’APP du
Contrat de 2006 ..................................................................................................................................... 57
Graphique N°9 : histogramme couché sur la répartition de la Rt pour l’APP du Contrat de 2006 ....... 58
Graphique N° 10 : diagramme de camembert sur la répartition de la rente totale « RT » dans l’APP du
Contrat de 2008 ..................................................................................................................................... 59
Graphique N° 11 : histogramme couché sur répartition de la Rt pour l’APP du Contrat de 2006 ........ 60
Graphique N°12 : histogramme des parts de la rdc (état congolais + sociétés nationale) et des sociétés
extractives de droit congolais (privées) et étrangères (multinationales) dans la rente pétrolière de
l’APP du Contrat de 2006 ..................................................................................................................... 61
Graphique N°13 : histogramme des parts de la Rdc (état congolais + sociétés nationale) et des sociétés
extractives de droit congolais (privées) et étrangères (multinationales) dans la rente pétrolière de
l’APP du Contrat de 2008 ..................................................................................................................... 62
Graphique N°14 : histogramme de la capacité totale énergétique du RWANDA pour les centrales
hydroélectriques opérationnelles ........................................................................................................... 68
Graphique N° 15 : histogramme de la capacité totale énergétique de la du RWANDA pour les
centrales thermiques opérationnelles..................................................................................................... 70
Graphique N° 16 : histogramme de la capacité totale énergétique de la du RWANDA pour les
centrales solaires opérationnelles .......................................................................................................... 73
Graphique N° 17 : histogramme de la capacité totale énergétique de la RDC pour les centrales
opérationnelles ...................................................................................................................................... 75
Graphique N°18 : histogramme de la capacité totale énergétique du Rwanda pour les centrales
opérationnelles ...................................................................................................................................... 77
Graphique N° 19 : Histogramme groupé →si la RDC produit l’électricité thermique au même titre que
le RWANDA ......................................................................................................................................... 77
Graphique N° 20 : histogramme de la Capacité totale des centrales hydroélectrique en construction en
RDC....................................................................................................................................................... 80
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SIGLES ET ABREVIATIONS
1. $ : dollar
2. ∑CT : Somme des capacités totales
3. AC : Academia
4. ADF/NALU: Allied Democratic Forces/Nalu
5. AFDL : Alliances des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo
6. AKAGO : Association des Kadhafi de GOMA
7. APENOKI : Association des pétroliers du Nord Kivu
8. APP : Accord de Partage de production
9. APPA : Association des Producteurs du Pétrole Africain
10. APR : Armée Patriotique Rwandaise
11. Arch : architecte
12. B.P : Boite Postale
13. B/j: baril par jour
14. BC : Bookcrossing
15. BDEGL : Banque de developpement des Etats des Grands Lcas
16. BEP : Baril Equivalent Pétrole
17. BG Group: British Gas Group
18. Bi : profit théorique de l’entreprise extractive
19. BIC : Banque Internationale de Crédit
20. Bimp : profit imposable
21. BINUD : Bureau Intégré des Nations Unies au Burundi
22. Bnet : profit net
23. Bpj: Baril par jour
24. C.T : Chef des Travaux
25. C.T : Chef des Travaux
26. Ca : Canada
27. CAB : cabinet
28. CAPAC : Cellule d’Appui Politologique en Afrique Centrale
29. CC : Contrat de Concession
30. CCFD : Communauté Catholique Contre la Faim et pour le Développement
31. CD : Congo Démocratique
32. CEPGL : Communauté Economique des Pays des Grands Lacs
33. Cf : confer
34. Cie: Club Inter Enterprise
35. CIF: Cost, Insurance and freight
36. CMi : Coût Moyen supporté par l’entreprise extractive
37. CMj : Coût Moyen supporté par l’entreprise la moins performante
38. CNE : Commission nationale de l’Energie
39. CNOOC: China National off Shore Oil Corporation
40. CNPAV : le Congo N’est Pas A Vendre
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165. Rtsp,DRC : Rente technique que va percevoir les sociétés privés de droit congolais
166. Rtsudoil : Rente technique que percevra l’entreprise Sud Oil
167. Rttullow : Rente technique que va percevoir l’entreprise Tullow
168. S/S= station-service
169. SA : Société Anonyme
170. SA : Société Anonyme
171. SEP Congo : Services des Entreprises Pétrolières Congolaises
172. SG : Secrétaire General
173. SGH : Secrétaire Générale aux Hydrocarbures
174. SINELAC : Société Internationale d’électricité des pays des grands Lacs
175. SOCOM : Société Commerciale
176. SONAHYDROC : Société Nationale des Hydrocarbures du Congo
177. SONANGOL : Sociedade Nacional de Combustiveis de Angola
178. SPRL : Société Privée à responsabilité limité
179. SUD-SUD: sous développé
180. SWOT: Strengths, Weaknesses, opportunity et threats
181. TEXACO: Texas Fuel Company
182. Tf : Taxe foncière
183. TMK : Transport et Messagerie au Kivu
184. TVA : Taxe sur Valeur Ajouté
185. TxIBi : Taux d’impôt sur le bénéfice des entreprises extractives
186. UE : Union Européenne
187. ULG : Université de Liège
188. ULPGL : Université Libre des Pays des Grands Lacs
189. UNBS: Uganda National Bureau of Standard
190. UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture
191. UNIGOM : Université de GOMA
192. UPDF : Uganda People’s Defense Forces
193. UQAM : Université du Québec à Montréal
194. USA: United States of America
195. USD: United States Dollar
196. WWF: World Wildlife Fund
197. www: World Wide Web
198. ZERE : Zone, Exclusive de reconnaissance et d’exploration
199. ZIC : Zone à Intérêt Commun
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AVANT PROPOS
Le pétrole, étant un produit stratégique par excellence, est une matière cruciale
aux économies industrielles au point que l’histoire du pétrole est étroitement liée à la
domination politique et économique des grandes puissances ainsi qu’aux mouvements
d’indépendances nationale de certains états du monde.
L’appropriation du pétrole par les pays industrialisés s’accompagne très
fréquemment d’enjeux et d’actions politiques.
Les recettes pétrolières des Etats producteurs constituent une manne importante
des devises susceptible de troubler le système monétaire international de renforcer
considérablement les tensions inflationnistes mondiales.
L’économie du pétrole est souvent présentée comme un enjeu qui met aux prises
trois groupes de protagonistes : les pays exportateurs, les pays importateurs et les sociétés
pétrolières.
L’exploitation du pétrole comprend plusieurs phases successives , à savoir :
l’exploration des gisements, la production du brut , le stockages par tankers du brut , le
transport par gazoduc ou oléoduc du brut , le transport maritime du brut par le pétroliers , la
commercialisation du brut , le raffinage et la pétrochimie , le stockage par tanks ou citerne des
produits, le transport des produits (maritime par les barges, ferroviaire, aérienne ou terrestre
par pipelines et camion-citerne) , la distribution des produits (commercialisation et
livraison),etc.
Chaque phase peut être localisé à un ou plusieurs endroits différents et les agents
économiques qui y participent peuvent être soit verticalement intégré ou à l’un des stades du
circuit. 3
Par son importance dans la sécurité économique et militaire, le pétrole saveur un
enjeu à la fois économique, financier et géopolitique car en dépit de la concurrence avec les
énergies renouvelables, il demeure la meilleure source d’énergies susceptible de satisfaire tant
soit peu la demande énergique mondiale. 4
Le pétrole reste incontournable car il est à la base des nombreux produits finis
dont les consommateurs ont besoins quotidiennement, notamment : les gaz liquéfiés (propane
et butane), l’essence (Super), le gazole (GO), les fiouls (FOMI), les solvants, les lubrifiants, le
goudron, les bitumes, etc.
Outre, le pétrole est toujours indispensable dans les domaines comme le
transport, sous toute ses formes et l’industrie ; pour les quels, certes, les substituts du pétrole
font fonctionnés les moteurs à combustion. Ces substituts demeurent couteux sur le marché et
restent rentable aux pays producteurs dans la mesure où le prix du baril se planifie aux
organisations internationales statuant sur le pétrole, telle que l’OPEP, l’APPA, etc… 5
Les hydrocarbures restent des énergies dominantes et couvrent à mieux des
besoins en énergies commerciale. Sa consommation continue à augmenter car les besoins
dans le transport augmentent en croissance avec la démographie mondiale, et il n’y a pas
6Professeur jean pierre FAVENNEC ; géopolitique de l’énergie ; école nationale supérieure du pétrole et des moteurs ; 232 AV. Napoléon
bonaparte,92852 Rueil-Malmaison, France ; 2009 ; p 537
7 Jacques pierre et CHARNOZ Olivier ; infrastructures, croissance et réduction de la pauvreté ; AFD : forum franco vietnamien ; paris ; 2003 ;
p 6-13
8
Ordonnance N° 10/041 portant approbation du contrat de partage de production conclu entre la RDC et l’Association Capricat Ltd et
Foxwelp Ltd sur les blocs 1et 2 du graben Albertin de la RDC
9 Revue Questions internationales ; op cit ; p 108 ; www.diploweb.com ; consulté le 11/01/2021 à 3 h 24 minutes
10 KOUNOU Michel ; pétrole et pauvreté au sud du Sahara : analyse des fondements de l’économies politique du pétrole dans le golfe de
Comme tous les grands lacs, le lac Albert dans la province de l’Ituri, est une
frontière naturelle, dont la limitation pose problème depuis le début des prospections.
Le pétrole est associé aux violences qui secouent l’Ituri et perçu aux
violences des causes de l’intrusion des troupes ougandaises. Les conflits frontaliers entre la
RDC et l’Ouganda sont nombreux et sont d’autant plus difficile à résoudre car la frontière est
devenue plus illusoire depuis l’occupation ougandaise de 1996 à 2005.
C’est loin d’être un problème de la région des pays de grand lac seulement,
mais plusieurs protagonistes entrent en conflit, entre autre depuis que le groupe pétrolier
canadien héritage oïl a annoncé la découverte d’une réserve de pétrole aux alentours du lac
Albert et du lac Edouard dans les blocs I et II DU Graben albertin en septembre 2008 ; les
conflits entre Kinshasa et Kampala ne font que se ravivés, parce qu’avant même cette
découverte, des heurts opposés la grande bretagne, le Canada, l’Ouganda et la Rdc depuis
août 2007, lorsqu’un ingénieur britannique qui prospectait pour héritage oïl sur la partie
ougandaise, avait été retrouvé mort dans des conditions inhumaines. 12
Le nord Kivu est tiraillé entre l’appel politico-administratif de Kinshasa (capitale
congolaise à l’extrême Ouest du pays) et l’appel économique des pays de l’Afrique oriental et
de l’Asie. Cependant, il demeure une espace de synthèse qui semble avoir une double identité
géopolitique ; dont d’une part, par son attachement à la Nation Congolaise et d’autres parts,
par une coopération pragmatique avec la sphère économique de l’Afrique orientale et de
l’Asie. Cette double identité dû à la géopolitique lui accru des conséquences positives et
négatives dans les secteurs politiques, économique, social, environnementale, … 13
0.2. PROBLEMATIQUE
La région des pays des grands lacs constitue un nouveau front pour le secteur
des hydrocarbures.
Les premières phases d’exploitation ont soulignés le potentiel important du Rift
Est africain aux confins de l’Ouganda, de la RDC, du Rwanda, du Burundi et de la Tanzanie.
Cette région a connu et connaît encore une forte instabilité politique et militaire
même si le développement des réserves a débuté en Ouganda depuis 2018. 14
Afin de caractériser cette nouvelle implantation, d’éclairer les opportunités et
les contraintes d’un processus de mise en valeur, une perspective régionale est nécessaire à
l’échèle de l’Afrique de l’Est ou de « l’Afrique médiane », qui lui adjoint la région des grands
lacs, suivant l’expression d’Yves Lacoste, est adoptée dans la géopolitique de cette région. 15
A l’échelle de la région, le soudan est pionnier, puisque la production
commerciale du pétrole a débuté en 1999. Mais, depuis 2011, le soudan du sud ayant obtenu
un statut indépendant et le contrôle des revenus liés à la production et au transport des
12 www.afrik.com/2021/; le pétrole du lac Albert sème la discorde entre la Rdc et l’Ouganda ; Stéphane BALLONG ; publié le 11 juin 2009 ;
consulté le 11/01/2021 à 4 h 01 minutes
13 Cyril MUSILA ; économie et géopolitique du Kivu : territoire et espace frontalier orientale de la RDC ; les irenées; paris ; 2015 ; p 1-5
14 Institut français de recherche en Afrique, la fondation pour la recherche stratégique et la délégation aux affaires stratégiques de la
défense ; séminaire consacré à l’Afrique des grands lacs ; IFRA Nairobi-FRS-DGRIS ; paris à l’hôtel national des invalides, vendredi 28
novembre 2014 de 14h à 19h20.
15 Yves Lacoste ; la géographie : la géographie, la géopolitique et le raisonnement géopolitique ; Hérodote ; halicarnassus, turkey died :
thurii,italy ; 2012 ; P 73
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hydrocarbures provoquent des crises à répétions avec le régime de Khartoum dont il est
détaché.
Plus au sud, l’exploration bat son plein, mais la production du pétrole ou du Gaz,
reste encore limitée en ce qui concerne l’Ouganda, le Kenya et la Tanzanie sur le lac
Tanganyika ou sur le littoral de l’océan indien.
D’un point de vue géopolitique, à l’exemple du gaz méthane du lac Kivu et des
blocs I et II du graben Albertin ; la plupart de ses réserves d’hydrocarbures se situent dans les
Zon es frontalières suscitant des rivalités entre Etats dans la perspective de leur exploitation
économique, créant, un risque supplémentaire d’instabilité politique dans certain cas. 16
La question de transport concernant les réserves enclavées se pose également,
nécessitant des ententes entre Etats, dont la fédération Est-africaine et la communauté
économique des pays des grands lacs (CEPGL en sigle) n’ont pas encore pris pleinement la
mesure.
Les débuts d’une industrie des hydrocarbures dans la région des pays des
grands lacs soulèvent des questions de gouvernance spécifiques ; concernant la gestion de ce
secteur et également plus généralement concernant les systèmes politiques des pays concernés
par cette nouvelle industrie dans son ensemble.
Ces régimes sont pour certaines d’entre eux caractérisés des régimes
« hybrides » autoritaire ou semi-autoritaire, avec forte personnalisation du pour pourvoir et du
présidentialisme. 17
Il s’agit d’Etats pauvres, mal armées pour se prémunir contre des accaparements
des ressources, avec en interne peu de dispositifs assurant des contre-pouvoirs et ne présentant
sur le plan international aucune garantie d’indépendance économique.
Bien au contraire, cette manne financière pétrolière contribue à renforcer les PIB
de ses états, mais la gestion y demeure non légalitaire et non démocratiques. Le cas de
l’Ouganda est à cet égard illustratif dans les dérives possibles en dépit d’une mobilisation de
l’opposition et d’organisation non gouvernementales. 18
Le cadre juridique, se met progressivement en place, par des nouvelles
législations (comme le cas de la RDC ; du régime général des hydrocarbures en 2015) se
mettant progressivement en application et pourraient servir d’avantage économique aux pays
hôtes.
Cependant, le régime général des hydrocarbures en RDC, tente de centraliser au
maximum la gestion du secteur pétrolier entre les mains du gouvernement congolais à travers
les contrats de partage des productions (CPP en sigle), mais jusqu’à présent la gestion du
secteur est entre les mains puissantes étrangères à travers des sociétés pétrolières qui les sont
inféodés par des contrats de concession (CC en sigle). 19 20
16 Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique ; prolongement du sommet sur la région de grand lac ; à l’Elysée ; du 14
au 16 décembre 2013
17 Prolongement du sommet sur la région de grand lac ; à l’Elysée ; du 14 au 16 décembre 2013). 2013).
18 Institut français de recherche en Afrique, la fondation pour la recherche stratégique et la délégation aux affaires stratégiques de la
défense ; séminaire consacré à l’Afrique des grands lacs ; IFRA Nairobi-FRS-DGRIS ; paris à l’hôtel national des invalides, vendredi 28
novembre 2014 de 14h à 19h20.
19 Loi N°015/012 du 1er août 2015 portant régime général des hydrocarbures
20 Ordonnance-loi N°O81/013 du 02 Avril 1981 portant législation générale sur les mines et les hydrocarbures
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Les conflits en RDC sont dû en partie au fait que le pays est riche par rapport à
tous les autres Etats de la région, non seulement en ressource minière, forestière, animales,
hydroélectriques, mais aussi en gisement d’hydrocarbures.
Ainsi, la RDC souffre du paradoxe de l’abondance, d’où malgré les vastes
richesses ; la population figure parmi les plus pauvres de la région.
Pour l’Est de la RDC, en particulier la province du Nord-Kivu où se trouve les
blocs pétroliers III et IV du Graben Albertin, le pétrole du parc de Virunga (Bloc V du graben
albertin) et le gaz Méthane du lac Kivu, l’exploitation des hydrocarbures y est devenue un
point de fixation pour la communauté internationale. 21
Au regard de cette fixation internationale et des problèmes énoncés, nous nous
assignons de répondre aux préoccupations suivantes :
1. Quels sont les enjeux géopolitiques de l’amont pétrolier du graben albertin (les
blocs I, II, III, IV, V et du gaz méthane du lac Kivu) ?
2. Quel est l’enjeu géopolitique de l’aval pétrolier au Nord-Kivu ?
3. Quelles sont les externalités de la géopolitique du pétrole des pays de Grands
Lacs sur la province du Nord-Kivu ?
21Rapport d’activités-MODU OPERANDI ; travaux de participation aux Formation de MODU OPERANDI dans la géopolitique des conflits ;
www.modop.org ; 2015 ; consulté le 11/01/2021 à 5 h 03 minutes
22 Second-Romeo NGAKOSSO-OKO; géostratégies des ressources naturelles et les conflits de la république démocratique du Congo : rivalité
de puissance et contrôle de l’énergie ; Institut des relations internationales du Cameroun ; Yaoundé, 2005, p 18.
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grands lacs, dans les stratégies des parties prenantes à la géopolitique de la région et dans
l’expression de la politique pétrolière des grandes puissances et des multinationales.
0.5. HYPOTHESES
Cette étude s’est effectuée sur la région des pays de grands lacs en général, mais
plus particulièrement sur la province du nord Kivu en RDC, et se basé sur les faits
géopolitiques du pétrole de 2000à 2020, tout en faisant une rétrospective sur quelque faits
antérieures et en touchant la situation de la province de l’Ituri car elle partage les mêmes
réalités de la géopolitique du pétrole que celle du nord Kivu.
Grands lacs : système des lacs localisés en Afrique de l’est. Il s’agit du lac Albert, lac
Edouard, lac Kivu, le lac kyonga, lac Tanganyika, le lac victoria et le lac Malawi.
Pays des grands lacs : désigne les pays qui bordent les grands lacs. Il s’agit de la RDC,
du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi, de la Tanzanie, du Kenya, du Malawi, de la
Mozambique.
Sous-région des grands lacs : c’est une partie de la région des grands lacs, qui est
composé de la Rdc, du Rwanda et le burundi.23 24
I.2.LA GEOPOLITIQUE
A. DEFINITION et ORIGINE
Le terme géopolitique quant à lui a été utilisé pour la première fois par Rudolf
KJELLEN (professeur suédois de science politique et géographie qui définit la géopolitique
comme la science de l’Etat comme organisme géographique et puis comme entité dans
l’espace en l’expliquant dans les considérations de l’Etat comme pays, territoire, domaine ou
plus caractérisé comme règne.
Comme science politique, la géopolitique observe fermement l’unité étatique en
contribuant à la nature de l’État.26
Pour Ratzel, un État est « comme un être vivant qui naît, grandit, atteint son
plein développement, puis se dégrade et meurt. Pour vivre ou survivre, il doit s’étendre et
fortifier son territoire, avec la notion de « LEBENSRAUM », d’espace vital ».
Les successeurs de Ratzel ont proposé du III -ème Reich une approche
cartographique du monde où les « grands peuple » se partagent la planète en fonction
d’alliances et d’une hiérarchie de peuple fondé sur la race. 27
Les dérives de la géopolitique a conduit au bannissement de cette discipline dans
les universités jusque dans les années 1970-1980 où l’étude des nouveaux conflits lui a permis
de retrouver une légitimité par l’utilisation des connaissances de la géographie physique et
humaine, de l’histoire et ou une science politique.
Les enjeux de la géopolitique sont désormais liés à ceux de la démographie des
flux migratoires, de l’accès à l’eau, des ressources naturelles, des réchauffements climatiques,
des régionalismes, etc. 28
B. TERMES CONNEXES
Ce concept est utilisé dans le domaine des relations internationales depuis une vingtaine
d’années pour décrire avec réalisme la politique d’un État qui utilise la manière forte pour
parvenir à ses fins ; plutôt que l’influence culturelles ou économique.
Il vise en particulier les Etats-Unis, première puissance mondiale, leader
dans les relations internationales et le pays les plus peuplés parmi les pays développés30
Ce concept été développé par Joseph Nye (né en 1937), professeur américain
des relations internationales, en 1990 dans son livre « bound to lead », en réaction contre ceux
qui annonçaient le déclin de l’influence des Etats-Unis en matière de la géopolitique après la
fin de la guerre froide.
Pour Joseph Nye, la capacité de séduction et de persuasion des Etats-Unis avec la loi
à une nouvelle forme de politique internationale qui ne repose ni sur la force ni sur la
coercition, et qui doit lui permettre de faire face aux importantes évolutions géopolitiques qui
s’opèrent à la fin du XX -ème siècle.
Ce concept, depuis, été repris par des nombreux hommes politiques pour désigner
un nouveau mode d’exercice de pouvoir et pour analyser la façon dont s’exprime la puissance
d’un Etat, notamment les Etats-Unis. 31
partenariats de tous ordre pour accroître leur influence dans le monde c’est en quelques sorte
l’usage de tous les moyens pour atteindre un bon résultat. 32
Il est normal de constater une nette différence entre les différentes disciplines
dont les préfixes « géo » est un élément de rapprochement.
En effet nous distinguons beaucoup des disciplines que de par leurs objectifs respectifs, qui se
démarquent, puis se complètent considérément par leur finalité transposée dans la
considération des paramètres et des facteurs saisis par la géopolitique.
Nous distinguons à cet effet la géopolitique, de la géostratégie, de la
géoéconomie et de la géographie politique.
Toutes ces disciplines ont en commun un élément qui est l’étude de l’espace et ont pour
finalité l’utilité politique.
La géopolitique étant déjà définie, nous allons passer à la saisie des autres concepts avoisinant
cités ci-haut.
Philippe BIYOYA dit qu’elle est l’action stratégique de la gestion des intérêts
pour des nécessités géopolitiques. Une stratégie de l’action ou de l’art, après avoir identifié
l’ennemi, de soustraire un territoire ou une population à son autorité. C’est aussi l’art de
percevoir les constantes géopolitiques d’une configuration spatiale.
Toutefois, les deux disciplines se nourrissent mutuellement et prônent la conquête de l’espace
territoriale autour des enjeux géographiques. 33
C.2. LA GEOECONOMIE
32THINK BANK; center for strategic and international studies, CSIC; 2009
33Philippe BIYOYA Makutu kahandja; diplomatie congolaise régionale :nouveaux fondement, défis et enjeux, préface de elikia M’bokolo ;le
harmattan ;5-7eme rue de l’école- polytechnique ,paris(France) ; 1er décembre 2011 ; P 29
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largement à l’arme militaire pour les États désireux d’asseoir leur puissance. Force est en effet
de constater que les sanctions économiques telles que l’embargo sont de plus en plus utilisées.
Quant au rapport existant entre la géopolitique et la géoéconomie, ces
auteurs attribuent la reconnaissance à la plupart des auteurs d’envisagé l’approche de la
géoéconomie comme complémentaire de l’approche géopolitique. Il en est de même, disons-
nous, de rapport entre la géostratégie et la géopolitique. 34
des intérêts pour des nécessités géopolitiques. Une stratégie de l’action ou de l’art, après avoir
identifié l’ennemi, de soustraire un territoire ou une population à son autorité.
A. LA DEPANDANCE DU PETROLE
Plusieurs pays développés sont dépendant du pétrole car ils en sont aux les plus
grands consommateurs ; des nombreux pays en développement en sont encore plus
dépendants du fait qu’ils en importent la quasi-totalité et Beaucoup des pays exportateurs en
sont tributaires de leurs recettes pour manque de diversification économique. 38
La géostratégie des détroits par lequel passent les pétroliers constitue le second enjeu :
celui du transport de pétrolier.
Près de 20% des commerces mondiales dont 40% des exportations emprunte le détroit
d’ORMUZ, aujourd’hui, il est inconcevable que ce dernier soit fermé ou même menacé.
Les pays limitrophes (IRAN, OMAN, EMIRATES ARABES UNIS et ARABIE SAOUDITE)
sont au cœur d’une région les plus convoité de la planète. La cinquième flotte Américaine y
mouille d’ailleurs en permanence.40
36 HAMIDE KHAMRAEV ; la géopolitique du pétrole :Dans cahiers d’études sur la méditerranée orientale et le monde turco-IRANIEN ; ;
l’Association AFEMOTI-open Edition journal journals ; 56emeRUE jacob 75006 Paris ; 2003 ; p 13 - 47
37 http://www.planete-nergier.com, la géopolitique du pétrole et du gaz) ; consulté le 12/01/2021 à 3 h 42 minutes
38 http://www.planete-nergier.com, dépendance du pétrole ; consulté le 12/01/2021 à 2 h 54 minutes
39 http://www.planete-nergier.com, contrôle de gisement ; consulté le 12/01/2021 à 3 h 00 minutes
40 http: www.planete-nergier.com, contrôle des détroits ; consulté le 12/01/2021 à 3 h 11 minutes
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41 Philippe COPINSCHI ; oil, factor of Political violence ? the necessary consruction of state institution ; in écologies et politique : volume 34 ;
issue 1 ; cairn international Edition ; liège en Belgique ; 2007 ; p 33- 42 ; www.cairn-int.info ; consulté le 12/01/2021 à 3 h 20 minutes
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42 Philippe COPINSCHI De Boeck ; le pétrole, quel avenir ? analyse géoponique et économique ; RSS IRIS Feed ; Bruxelles ; 2010 ; p 24-27
43 Mathieu MARTAL, ENSAE-ESSEC-le pétrole : un jeu économique à maitriser, ALUMEYE : the expert eye on your garcer ; 2020 ; p 5-14
44 Philippe COPINSCHI et Pierre NOEL ; l’Afrique dans la géopolitique mondiale du pétrole ; N°216 ; 2005 /4 ; p 29-42
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l’Afrique est redevenue un continent important pour les USA, depuis les attentats du 11
septembre 2001, c’est bien grâce à la position stratégique du golfe de Guinée(par son contact
océanique avec les pays émergent de l’Amérique latine à travers l’océan atlantique), du rift
Est Africain (par son contact avec les pays émergents asiatique ; en occurrence de la chine,
l’inde ,l’Emirates arabe unies/ ville de Doubaï et le japon, à travers l’océan indien ) et des
gisements méditerranéen ou saharienne(par son contact avec l’union européenne et la grande
bretagne grâce à la mer méditerranée).
D’où les stratégies géopolitiques d’appropriation des gisements pétrolifères des
USA visent le golfe de Guinée, ceux de la Chine visent le rift Est Africain et ceux de l’union
Européenne et la grande bretagne visent le gisement méditerranéen et saharien. Mais toutes,
fois chacun de ces protagonistes veut élargir sa zone d’appropriation et bloquer les stratégies
des autres par tous les moyens.
Du coût, l’Afrique est perçue à la fois comme un « espace », un « enjeu », et un « nouveau
théâtre pour le grand jeu pétrolier du XXI -ème siècle. 45 46
45ETANISLAS NGODI ; pétrole et géopolitique en Afrique : défense stratégique et relation internationales ; l’harmatan ; 2008 ; p 3-48
46Raphael DAUDE ; géopolitique en Afrique centrale : géopolitique et géoéconomie du pétrole en Afrique centrale- enjeu N° 35 ; fondation
Paul ANGO Ela (FPAE), 2008 ; p 11—65
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Source : www.cartedumonde.net47
Interprétation de la figure n°1 : cette carte montre comment Les facteurs politiques,
économiques et culturels de la géopolitique régionale influent sur la RDC.
La géopolitique du pétrole de la région des grands lacs est caractérisée par des
rapports de dépendance extrêmes des carburants.
Sais en ce qui concerne les importations des carburants, la région est ainsi
lourdement dépendante des produits pétroliers importés pour son développement.
Ceci dicte la structure des rapports des pouvoirs et des affaires transfrontalières
car il existe une seule route principale pour acheminer le pétrole, du port kenyan de Mombasa
à l’océan indien. A travers le Kenya, un-pipe-line passe de Mombasa, par Nairobi à el Doret
et continue en Ouganda, d’où les produit sont distribués vers le sud et le Rwanda ; aux parties
de la RDC.
Plus on s’éloigne de Mombasa, plus la vulnérabilité et la dépendance augmente.
Le Rwanda, le Burundi et la RDC orientale sont surtout vulnérable dépendant de l’Ouganda
47 Source : www.cartedumonde.net/gepolitique régionale ; consulté le 12/01/2021 à 3 h 29 minutes
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pour le transit, et l’Ouganda à son tour dépend du Kenya pour l’approvisionnement. Ces
déséquilibres de pouvoir est valable non seulement pour l’Energie mais pour une grande
partie du commerce extérieur.
En 2001, les pays de l’Afrique de l’est, ont consommés l’équivalent de
84000barils de pétrole par jour.
Cette région est aussi parfois confondue avec l’Afrique de l’Est bien que, selon
les utilisateurs de l’expression, cela ne connait exactement pas les mêmes pays. L’Ouganda
est considéré comme faisant parti de l’Afrique de l’Est et même parfois également le Rwanda
et le Burundi qui sont à la frontière de l’Afrique centrale et celle de l’est. Le Kenya, bordant
le lac victoria et la Tanzanie bordant le lac Tanganyika, ne sont considérer, à tort ou à raison,
tout comme l’est de la Rdc qui à défaut appartient à l’Afrique centrale.
Comme faisant parti de l’ensemble politique des grands lacs, de même que les
pays situés autour du lac Malawi mais font partie de la « région de grands lacs »), entre autres
le Malawi et la Mozambique. Géologiquement, la zone se morcelle, à la vitesse de quelques
centimètres par an, l’Afrique sera alors découpée en plusieurs plaques continentales. 48
II.1.5.1. ILLUSTRATION
Source : www.cartedumonde.net49
Interprétation de la figure N° 2 : cette carte exhibe la région des grands lacs, en définissant
ses états membres et les grands lacs de la région.
50 Département fédérale des affaires étrangères ; coopération internationale : grands lacs ; DFAE ; 2008 ; p 26-34
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L’Afrique des grands lacs est une désignation plus politique que géographique.
L’expression « Afrique des grands lacs » fut employé pour la première fois aux 19 -ème siècle
par les explorateurs britannique parti aux sources du Nil, entre autres Richard Francis
BURTON, Henry Morton STANLEY et David LIVINGISTONE. 52 53
51
Revue Géo ; N° 403 ;numero speciale d’afrique :le reveil d(un conti,ent; magazine géo 2002 ; septembre 2012 ; p 87 ;
www.shopping.rakuten.com, consulté le 15/1/2021 à 2h10 min
52 Agathe PLAUCHUT ; stratégies rebelles et aide internationale pour l’Afrique des grands lacs ; Edition l’harmatan : ISBN 978-2-14-009142-
1 ; 2018 ; p. 1
53Agathe Plauchut ; op cit ; p 15
54 Emilie Pèlerin étale ; Afrique des grands lacs : droit à la terre, droit à la paix ; Nogent-sur-Marne - CCFD/GRET ; 2012 ; p 127
55 EMILE PELERIN ETALE ; op cit; p 1-16
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II.1.5.5. POLITIQUE
Aujourd’hui, cette région est très marquée par le génocide du Rwanda qui a
achevé la déstabilisation après la lente chute du Mobutisme au Zaïre. Le règlement de la
question des Interahamwe et des banyamulenges qui a longtemps gangrené la région semble
avoir fraudée un début de règlement depuis 2005.
Géant géographique et géologique, la RDC a beaucoup de mal à trouver une
dynamique politique qui puisse entrainait la région.
Des nombreux projets de développement restent dans les cartons sous plis
fermés, fautes d’ententes régionales, notamment en ce qui concerne la production d’énergie.
L’influence du Rwanda et de l’Ouganda dans l’Est de la Rdc est un des facteurs des
difficultés de l’est de la RDC ; celle des occidentaux et de leurs multinationales étant un autre.
Le potentielle du lac Kivu, commun au Congo et au Rwanda ne pourra être
exploité communément que lorsque ces deux pays auront un terrain d’attente.
La diplomatie, très active, permettra peut-être de déboucher à une solution
palliative.
Le Burundi, le Kenya, la Tanzanie, la Malawi et la Mozambique tentent de
trouver une unité parmi cette mosaïque des groupes politiques marqués par l’ethnisme
colonial, intégré et inscrit dans leur société.
Le Rwanda essaie d’échapper au même ethnisme colonial que l’Est de la Rdc
et la bannit de sa constitution. Il y a une dynamique certaine, soutenue par les Etats unis, mais
grevés par ses opposants, anciens génocidaires hutus ou non, qui de l’extérieure du pays,
entretiennent une campagne de communication virulente contre le régime tutsi de Paul
KAGAME.
Le Rwanda a pour objectif de devenir un centre de service pour cette région.
L’Ouganda n’a pas résolu tous ses problèmes d’unité car au nord du pays des rebelles sont
toujours actifs. Il exerce une forte influence économique sur le Rwanda. Les influences
anglophones (ougandaise et une partie des dirigeants rwandais) et francophone (burundais,
congolais, et rwandais) à s’y exercent. La France et les USA sont les deux principaux pays qui
exercent cette influence aujourd’hui. Le Rwanda est au cœur de la ligne de partage de cette
influence. Deux pays sont actuellement soumis à une présence des forces de l’ONU : le
Burundi avec la BINUD et la Rdc avec la MONUSCO.
Les états des grands lacs remettaient en question les croyances raciales
dévalorisantes concernant les capacités intellectuelles et culturelles des africains.
L’idée d’une invasion nilotique était une façon d’expliquer l’existence des
royaumes, évolués au cœur de l’Afrique.
Au RWANDA, Le seul problème d’origine, était erronée, mais cela
n’empêchant pas les tutsis et autres élites d’adopter la fable de leurs origines exotiques de la
majorité hutu. Et après la partition de l’Afrique de l’Est entre les différentes puissantes
européennes, à la fin du XIX -ème siècle, les allemands puis les belges, ne furent que trop
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heureux de compter ceux qui leurs semblaient constituer la hiérarchie sociale naturelle, et de
donner la préférence à, la minorité supérieure (selon eux : les tutsis). Malgré les différences
physiques souvent mise en exergue entre les deux groupes, il était si difficile de les distinguer,
l’un de l’autre. En 1973, les belges instituèrent des cartes d’identités dont 15% de la
population qui possédaient du bétail ou présentaient certains trains physiques particuliers
étaient définis comme étant tutsis, tandis que les autres entaient des hutus, dans la mesure ou
ceux de moins d’1,45mettres de longueurs étaient des twa ou pygmées. Ces cartes d’identités
organisaient officiellement un système de castes divisant un peuple en trois et elles allaient
être utilisés lors du génocide de rwandais.
Quand les colonisateurs avaient accordé l’indépendance aux pays de la région
ou au début des années 60 du dix-neuvième siècle, les hostilités ethniques entre tutsi et hutus
avaient déjà provoquer des vagues des tueries et de représailles meurtrières. Les tensions entre
les deux groupes persistent de nos jours en RDC au nord Kivu, au sud Kivu et en Ituri. 56
Mais le génocide rwandais a eu bien d’autres causes que la scène ethnique,
entre autres la géopolitique des français et des belges sur les pays des grands lacs.57
II.1.5.6.1. CREATION
La CEPGL est une organisation internationale depuis le 20 septembre 1976 pour l’intégration
économique et la facilitation des mouvements des biens et des personnes entre des différents
pays de la région des grands lacs, entre autres : le Rwanda, le Burundi et le zaïre (actuelle la
rdc).
Elle a son siège à GISENYI dans le district de la province de RUBAVU dans la provine de
l’ouest au Rwanda. 58
II.1.5.6.2. HISTOIRE
En 2008, est décidée une relance de CEPGL, confirmée en aout 2010, à la suite
d’une rencontre entre le président Paul KAGAME du Rwanda et l’ancien président
NKURUNZINZA du Burundi. 59
II.1.5.6.3.0BJECTIF
II.1.2.7.1. DESCRIPTION
II.1.5.7.2. OBJECTIF
Lancer un processus dans le cadre duquel les dirigeants des pays de la région
des grands lacs chercheront ensemble à dégager, un accord sur un certain nombre de principes
sur les relations de bon voisinage, stabilité, paix, développement, etc.63
59
La Belgique veut relancer la communauté économique des pays des grands lacs ; AFP ; jeune afrique.com ; consulté le 12/01/2021 à 4 h
36 minutes
60 CEPGL ; sénat de Belgique ; www.CEPGL.org ; consulté le 12/01/2021 à 4 h 43 minutes
61 Présentation de la CEPGL, www. sinelac.org ; consulté le 12/01/2021 à 4 h 55 minutes
62 www.Impacttransformation.org ; conférence internationale sur la région des grands lacs ; consulté le 12/01/2021 à 4 h 59 minutes
63 htpp://www.icglr-rtf.org, objectif de la CIRGL ; consulté le 12/01/2021 à 5 h 23 minutes
64 http://www.reliefweb.int; membres de la CIRGL ; consulté le 13/01/2021 à 2 h 23 minutes
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65www.jenneafrique.com, ECONOMIE-Dossier petrole :petrole et gaz-la ruée vers l’Est ; 29 novembre 2013 à 17 h49 ; consulté le 8/8/2021
à 12h00/ La directrice de la recherche pétrole et gaz chez ECOBANK madame ROLAKE AKINKIGBE FILANI (leading energy and infrastrucure
executive and thought-leader, chief commercial officer afica -linkedln) : « les découvertes d’immenses gisements se sont multipliés par le
cabinet beloitte ; plus d’hydrocarbures ont été trouvés en région des grands lac depuis deux ans que dans n’importe quelle autre région du
monde » ; 2011 ;ng.linkedin.com consulté le 8/8 /2021 à 12h08 minutes ;
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Le chinois CNPC s’est quant à lui octroyé 20% d’un champ détenu par ENI au
Mozambique et au Burundi, pour 3,3 milliards d’euros. Les indiens ONGC ET OIL INDIA
ont ainsi investi un montant cumulé de 3,8 milliards d’euros.
L’exhortation est telle que la somalie malgré son instabilité chronique est
parvenue à attirer des sociétés pétrolières comme Afrika OIL corps, GENEL ENERGY ET
OPHIR ENERGY ; mais après l’exploration la géopolitique du pétrole renseigne que les défis
des tailles restent à relever, car trouver les hydrocarbures est une chose et les valorisés en est
une autre. 66
Selon DUCAN clark : « L’exploration revient à quelques dizaines des millions
de dollar, la construction de pipelines et de raffineries se chiffre en milliards, et pour un
terminal de liquéfaction de GNL il faut compter en dizaines de milliard ; la question se pose :
es ce que les pays de la région des grands lacs sauront y faire face sans se souder les
coudes, avec leurs misérables économies ? ou ils finiront par acceptés, chacun en ce qui lui
concerne, de subir l’exploitation géopolitique du pétrole par les économies riches à travers
leurs multinationales ? » 67
Il se montre très prudent quant à la possibilité de profiter rapidement des
ressources identifiés en région des grands lacs, les gisements de gaz s’y trouvant doivent être
valorisé ,aussi, mêmes s’ils se trouvent dans des zones reculés et le manque d’infrastructures
nécessitera des lourds investissements, d’important flux de matériel, un niveau de compétence
élevé, apporté notamment par les expatriés, et une bonnes coordination entre opérateurs,
administration centrales, compagnies pétrolières nationale , compagnies pétrolières
internationales et autorités locales.
Des nombreux projets sont à l’étude pour pallier le déficit d’infrastructures, en
matière de logistique d’abord.
L’ambitieux projet LAPSSET (Lamu dort, SOUTHERN SUDAN-
ETHIAPIAN transport), qui prévoit de rallier D’JOUBA, au soudan du sud, au port kenyan de
Lamu, inclut la construction d’un pipeline, d’une voie de chemin de fer, d’une auto route ainsi
que d’important développement à Lamu, notamment une raffinerie d’une capacité de 120000
barils par jour(b/j).
Le tout pour un cout estimé à plus de 20 milliards d’euros, déjà partiellement
couvert par les japonais et les chinois.
Pékin finance également un pipeline de 532 km, du sud-est de l’Ouganda
jusqu’au port de dar-es Salam, pour 9000 millions d’euros.
Plusieurs autres projets sont à des degrés d’avancement divers dans la région.
Coté transformation, au Rwanda, Anadarko a notamment prévu deux usines de liquéfaction
d’une capacité de 6,5 milliards de m3 par an, pour un cout évalue à 15 milliards d’euros.
66
www.jenneafrique.com, ECONOMIE-Dossier petrole :petrole et gaz-la ruée vers l’Est ; 29 novembre 2013 à 17 h49 ; consulté le 8/8/2021
à 12h00 / Fondateur de Damalex monsieur CHARLES THIEMELE : « trouvez les hydrocarbures est une chose, les valoriser en est une autre ;
Damalex : société spécialisée dans les énergies » ; 2012
67www.jenneafrique.com, ECONOMIE-Dossier petrole :petrole et gaz-la ruée vers l’Est ; 29 novembre 2013 à 17 h49 ; consulté le 8/8/2021
à 12h00/ PDG de global PACIFIC et PARTNERS monsieur DUNCAN clark : « l’exploration revient à quelques millions de dollars, la
constriction des pipelines et des raffineries se chiffre en milliards et pour un terminal de liquéfaction de GNL il faut compter en dizaine des
milliards ; Global Pacific et partners :une société de conseil spécialisé dans les hydrocarbures » ; 2012)
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68www.jenneafrique.com, ECONOMIE-Dossier petrole :petrole et gaz-la ruée vers l’Est ; 29 novembre 2013 à 17 h49 ; consulté le 8/8/2021
à 12h00 / La directrice de la recherche pétrole et gaz chez ECOBANK madame ROLAKE AKINKIGBE : « Et de rappeler que le Nigeria importe
70% de ses besoins en hydrocarbures. L’Afrique de l’est peut apprendre des erreurs de ses voisins de l’Afrique centrale » ; 2011
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maximale (m)
Profondeur 25 34 240 572 292
moyenne (m)
Longueur (km) 160 58 89 677 580
Largeur (km) 30 25 48 72 30-80
Source : Forum sud-sud, 2009 69
69 Forum sud-sud ; Académie sur la coopération SUD-SUD et triangulaire ; Nairobi ; 2009 ; www.ilo.org; consulté le 16/01/2021 à 19h08
minutes
70 Bertrand HIRCH, Bernard ROUSSEL ; le rift Est africain : une singularité plurielle ; IRD Edition ; 10 juin 2010
71 Paillard Christophe Alexandre (haut fonctionnaire de France) ; le problème de l’Energie dans les relations internationales ; Annuaire
Ainsi la montée des tensions dans la région des grands lacs, plus
particulièrement à l’est de la rdc, avec la complicité des certains Etats de la région ; rend les
hydrocarbure inexploitable par la chine en RDC, profite aux USA car eux ont déjà gagné les
contrats d’exploitation au Rwanda et en Ouganda ; et laisse l’aval pétrolier de l’Est de la RDC
au monopole aux agents économiques privés, qui dont la plus part sont sous le joug des
Anglos saxons , des politiciens congolais et des autres pays de la régions.
Cette situation rend à la RDC, l’impossibilité de maitrisé les activités pétrolières
à l’Est de la RDC, en ce qui concerne la commercialisation, l’importation, les exportations, le
transport, le stockage, la structure de prix, la distribution, l’importation et l’émigration des
capitaux… et, ainsi le prix à la pompe n’est pas structurel à l’EST de la RDC car il ne tient
pas compte des variables à tenir compte pour être fixer. 72
Source : www.cartedumonde.net73
Interprétation de la figure N° 3 : cette carte décrit les limites des territoires du nord Kivu et
ses pays ou territoires limitrophes.
La province du nord Kivu fait partie de ce qui est communément appelé le grand
KIVU, suite aux remaniements administratifs successifs qu’a connus le KIVU au fils des ans.
Après plusieurs découpages administratifs, le KIVU a été divisée en trois parties, à savoir : le
Maniema avec comme chef-lieu Kindu, le nord Kivu avec comme chef-lieu Goma et le sud
Kivu avec comme chef-lieu Bukavu. 74
A. GEOGRAPHIE
C.HISTOIRE
Longtemps, le territoire qui correspond au nord Kivu actuel est resté inconnu et
non étudié, du fait de sa position assez reculée à l’intérieur des terres. On savait depuis
Ptolémée qu’il y avait les « monts de la lune » et des lacs qui alimentaient sans doute le Nil,
mais pas davantage. 77
D.ECONOMIE
De par son climat, la richesse de son sol et sa végétation, le nord Kivu est une
province essentiellement agro-pastorale.
Le secteur primaire avec :
Une large fraction de sa population qui s’adonne à la culture maraichère
(pommes de terre, légumes, …), de la pratique de l’agriculture vivrière (maïs,
manioc, haricot, patate douce, igname, paddy, blé,), des cultures énergétiques
(canne à sucre, pommes, mangue, maracuja, oranges,) ; dès l’élevage les
bétails (vaches, chèvres, agneau,) et les volaille (poules, canards, pigeon,
dindons…), de la pêche et de la cueillette.
Une autre fraction est dans l’exploitation artisanale et semi industrielle des
matières premières, comme : l’or, le coltan, la cassitérite, le mercure, …
Le secteur secondaire occupe les commerçants, les affairistes, les rebelles et miliciens
qui excellent beaucoup mieux dans les professions libérales et illégales.
Le secteur tertiaire est composé des bureaucrates des services étatiques et fonction
publiques, privés, organismes non gouvernementales, organismes internationaux, etc.
L’économie du nord Kivu étant essentiellement tourné vers l’agriculture, les
cultures d’exploitation industrielles de la province sont le café arabica et robusta, le thé, …
Beaucoup des exploitations modernes ont disparu à cause, notamment, des pillages, de
l’insécurité, ainsi que l’Abaddon à la suite des mauvais états des routes, le manque
d’engrains, …
En ce qui concerne les mines, le coltan, l’or, et la cassitérite, sont exploitées
actuellement d’une façon artisanale ou semi-industrielle ; exporté et commercialisé par de
miliciens, des rebelles, des affairistes et commerçant presque toujours d’une façon non
réglementaire dans des trafics mafieux. Le secteur minier connait une fraude massive de la
part d’exploitant voilés d’origines diverses, non autrement identifiés. Pour les hydrocarbures,
les produits pétroliers sont importés par les majors et les privés et commercialisé dans leurs
S/S ou F/S.
Le nord Kivu dispose d’un riche potentiel touristique avec le parc national de
VIRUNGA (PNVI), une partie des parcs de KAHUZI BIEGA et de MAIKO.
Il y a plusieurs sites touristique moderne et traditionnels, et qui accueille plus
des touristes de visiteur plus que n’importe quelle autre partie de la Rdc, c’est pourquoi
certains l’appel « capital touristique de la rdc ». 78
F. POPULATION ET LANGUE
Du parc de Virunga et de KAUZI BYEGA,
Du graben albertin,
De mont UGOMA et du mont Ruwenzori, et
Des rivières de Rutshuru, de RWINDI, de SEMULIKI, d’osso et de LOWA.
Les originaires du nord Kivu sont :(ceux qui sont arrivés au Congo rdc à la
première migration bantous), entre autres :
Les hutus du Congo : sont des bantous qui sont originaires du territoire de
RUTSHURU, de MASISI, de NYIRAGONGO ET de GOMA (car certains
HUTUS appelés « LES KUMUS » vivaient dans les limites de Goma le long
du lac Kivu avant la création du chef-lieu Goma et avant la venue des
explorateurs européens et arabes). Les hutus congolais sont dans l’ethnie des
bantus ; ce qui signifie « des hommes », et parle le KI-HUTU.
Les NANDES : sont des bantous de l’ethnie HYRA. Ils sont originaires du
territoire de béni et de LUBERO, et parle le KI-NANDE.
LES HUNDES : sont des bantous, et sont originaire du territoire de MASISI.
LES NYANGAS : sont des bantous, et sont originaire du territoire de territoire
de WALIKALE. Et parlent le KI-NYANGA.
Les TUTSIS, Les BANYAMULENGES ET Les HEMAS sont des nilotiques,
de l’ethnie hima-tutsi, dont leurs originalités ne sont pas encore prouvées, bien que certains
étaient arrivés au nord Kivu, en Ituri et au sud Kivu avant l’ETAT indépendant du Congo,
tout en rappelant qu’ont déjà tous acquis légalement et légitimement la nationalité congolaise.
La langue communément parlé au nord Kivu est le swahili qui était arrivé en
Afrique de l’est et à l’est de la Rdc avec la traite des esclaves par les arabes, nous citons,
Tipo-Tipo, … 79
79 Professeur SERUFURI ; l’histoire migratoire des peuples du nord Kivu ; faculté des lettres UNIKIN ; 2000 ; page 35
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G. DEMOGRAPHIE
Estimé après de 4,5 millions d’habitant en 2005 contre près de 2,4 d’habitant
il y a 20 ans, la population de la province du nord Kivu représente environ 8 % de la
population de la RDC. La population est essentiellement jeune à 79,2% et très peu urbaine à
20,8%.
La population urbaine de la province du nord Kivu représente seulement
5,5% De celui de tout le pays. 81
La Rdc regorge des gisements pétroliers, mais ces derniers ne sont exploités
qu’au kongo centrale et produisent un pétrole brut exporté pour être raffiné en Angola, en
Italie, etc.
Pour faire face à la demande des produits pétroliers qu’importent les majors
pétroliers, les opérateurs économiques du nord Kivu trouvent une solution palliative appelé :
« importation des produits pétroliers ».
L’importation des produits pétroliers, permet à la province du nord Kivu, d’avoir
des produits pétroliers un bon prix car le transport de Mombasa à Goma est généralement
moins cher que s’ils étaient acheminés à partir du kongo central.
Les produits pétroliers importés au nord Kivu sont d’origine asiatiques. Les
entreprises pétrolières du nord Kivu achètent en Ouganda, au Kenya ou en Tanzanie.
Les firmes asiatiques approvisionnent les entreprises pétrolières kenyanes et
tanzaniennes, puis ces dites entreprises redistribuent aux sociétés commerciales (SOCOM)
congolaise en Ouganda et au Rwanda. La Rdc qui par le canal de SEP CONGO en
collaboration avec la DGDA perçoit les différents impôts et taxes pour le compte du trésor
public.
Après cette opération, on décharge le carburant dans les installations et dépôts
des différentes sociétés commerciales de la place. Celle-ci vont vendre aux stations-services,
80 Philémon MUMBERE lukombola ; contribution de la communauté internationale dans la protection des aires protégés, cas des réserves
des gorilles du nord Kivu ; ; université de Goma, mémoire, inédit ; 2009 ; P 6 -17
81Philémon MUMBERE lukombola ; op cit ; P 6 -17
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aux feeling station, aux usines à moteurs à combustion et aux détaillant artisanal
appelé : « Kadafi », afin qu’eux aussi les vendent aux consommateurs finals. Signalons que
les produits pétroliers utilisé par les avions, seul SEP CONGO a le monopole de cette
distribution. 82
Arrivé au nord Kivu par route dans les camions citernes, futs ou bidons, les
produits pétroliers, sont soumis au contrôle par l’OCC à leur arrivé à la barrière de Goma-
Rwanda ; à l’exception de ceux distribué en dehors de la ville de Goma.
A Goma L’OCC contrôle, le carburant d’aviation stocké chez sep Congo et le
carburant terrestre dans les installations ou dépôts privés où ils peuvent être distribués par jets
futs ou bidons, mais dans les territoires, l’OCC est défaillant. 83
Ce sont les multinationales ou des firmes internationales qui opèrent dans les
secteurs pétroliers au nord Kivu. Il s’agit notamment des sociétés SHELL, TEXACO, FINA,
MOBIL OIL et ELF. La seule condition d’y être admis comme membre est le consentement
à la condition nationale.
Il s’agit des sociétés privées dans le secteur pétrolier telles que les stations-
services et feeling stations.
Les indépendants du nord Kivu sont : Kivu petroleum , TMK, JAMBO SAFARI, SIMBA,
NI YETU, CONGO PETROLE, AMANI, VICTOIRE, KS, IBB, CONGO OIL, IHUSI,
CPK, LA COMMETTE, KJM, NEW NSS, SIPET, SYLKAS OIL, MUNSAD P,
AFRICOM, NR, AERO, KOWEIT, GRACE A LA GLOIRE, BRAVO, STUPER , etc. 84
Ces deux dernières décennies, nous avons remarqués une prolifération des
entreprises pétrolières au nord Kivu.
Ces entreprises sont soumises à une règlementation pour une exploitation légale.
82 RWACHINIHUZI GUY BISENGIMANA ; la part des produits pétroliers dans la fixation des prix des biens et services dans la ville de Goma ;
ISIG/Goma ; mémoire, inédit ; 2008 ; 27-39
83 RWACHINIHUZI GUY BISENGIMANA ;op cit ; 27-39
84 Rapport APENOKI ; entreprise de distribution des produits pétroliers au nord Kivu ; 2019 ; p 2-13
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Nous allons Parler de la manière dont se fixent les prix de vente des produits
pétroliers au nord Kivu. Mais avant d’en arriver rappelons quelques principes généraux sur la
formation des prix.
En effet, il importe de signaler les principaux facteurs qui contribuent à cette
formation. Nous pouvons en citer quatre, ci-joint :
Les facteurs de l’offre et de la demande : on se sert souvent de ces deux
facteurs pour fixer un prix du marché par rapport au point d’équilibre de ces
feus facteurs.
La formation des prix à partir des couts : elle consiste à ajouter une marge
au prix de revient pour fixer le prix de vente
La fixation du prix par l’état : l’état intervient dans la fixation de certains
prix, pour que le marché aux quel ils correspondent revêtent une importance
particulière et qu’il souhaite corriger les conséquences en termes de vente
pour les producteurs et en termes d’achat pour les consommateurs par rapport
aux fonctions de la rareté ou de l’abondance relative qu’influent sur le marché.
85 Entretien du 24/12/2020 avec monsieur Bienvenu MATUMO (activiste du mouvement citoyen de la LUCCHA à Kinshasa) et monsieur
Yves Makwambala (activiste du mouvement citoyen FILIMBI à GOMA) à Goma sur la pénurie artificielle des produits pétroliers au nord
Kivu ; 2021)
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La formation de prix en situation de concurrence : deux situations de
concurrence peuvent se retrouver sur le marché lors de la formulation du prix,
dont la concurrence parfaite et la concurrence partielle.
La concurrence parfaite : dans le cas où chaque firme, ne se
préoccuper que de la quantité d’out put qu’elle désire produire.
La concurrence partielle : dans le cas où Il y a atrocité de l’offre et
de la demande qui entraine la fluidité du marché. 86
Pour ce qui est des produits pétroliers au nord Kivu, leur formation des prix est fixée par
l’état congolais dans la structure des prix des produits pétroliers en RDC. Leurs composantes
sont les suivantes : les prix moyens frontières, les frais de distributions, la parafiscalité et
la fiscalité. Leur définition ainsi que leur clé de repartions sont représenté ci bas.
Lors de l’élaboration de la structure des prix des produits pétroliers au nord Kivu,
l’on a souvent considéré que tous les frais jusqu’à la frontière congolaise sont pris en charge
par le vendeur.
C’est ainsi que dans notre étude, nous considérons comme prix CIF , les prix
moyens frontières qui sont les prix des produits pétroliers , Dès le lieu d’ approvisionnement
(lieu d’achat) Jusqu’à la frontière finale du pays avant incorporations des impôts et
taxes ,ainsi que les charges locales de l’importateur sont considérés comme charges liée au
prix CIF des produits pétroliers consommés au nord Kivu.
Est le prix d’acquisition des produits pétroliers, le prix pour lequel l’entreprise
paie les produits sur le marché d’approvisionnement.
Il varie suivant la politique commerciale des pays producteurs regroupé au sein de l’OPEP. 87
A.1.2. LE TRANSPORT
C’est les frais du camionnage. Dans tous les cas, les frais de transport sont
constitués des frais d’allocation de tank (camion-citerne) pour l’embarquement, les frais
d’entretien du véhicule en cours de route (frais de dépannage), les prix payés au chauffeur
d’équipage.
L’état des routes des pays en transite est important pour leur fixation. 88 89
A.1.3. L’ASSURANCE
Les frais d’assurance sont des valeurs sur base d’osculation de 2.5% et de 2%
de la valeur de la consommation du prix d’achat et le transport pour les produits en
circulations. 90 91
Les frais de réserve aux transferts d’agences, sont compris entre 0,95% et 2%
de la valeur de consommation du prix d’achat et du transport. 92 93
De par les caractéristiques de l’impôt ainsi que ses actions, nous pouvons relever les
charges considérées comme impôts à l’importation dans la structure des prix des produits
pétroliers consommés au nord Kivu :
88 V. BAUTITSA; research and public management of Philippine; QUEZON city; Philippine; 2000; p 164
89 Archives de la commission nationale de l’Energie au nord Kivu ; exploitation de la structure des prix des produits pétroliers consommés
au nord Kivu ; 2019 ; p 1-7
90 V. BAUTITSA; Op cit ; p 164
91 Archives de la commission nationale de l’Energie au nord Kivu ;Op cit ; p 1-7
92 V. BAUTITSA; op cit ; p 164
93 Archives de la commission nationale de l’Energie au nord Kivu ; op cit ; p 1-7
94 V. BAUTITSA; op cit ; p 164
95 Archives de la commission nationale de l’Energie au nord Kivu ;op cit ; p 1-7
P a g e | 37
Est un impôt qui frappe l’importation des produits pétroliers et qui intervient à la
rémunération des services affiliés au pouvoir public, à, l’intervention de l’état dans l’activité
économique ainsi qu’à la rémunération des fonctionnaires et agents du secteur public, des
magistrats, des militaires, des médecins, …97 98
Pour les entreprises exploitant le secteur pétrolier au nord Kivu, toutes les
charges liées à l’exploitation constituent les couts ou frais de distribution.
Ceux qui constitue la réalisation de cette rubrique à au nord Kivu sont :
Les sociétés commerciales du secteur pétrolier : dont la marge bénéficiaire ainsi que
les charges d’exploitation de ces entreprises sont prises en compte,
La commission nationale de l’Energie (CNE) : dont Les charges de distribution de
la société SEP CONGO, le fonctionnement de la petro Congo, et le comité de suivi de
structure de prix CSP. Sep Congo, petro Congo et la CSP sont considérés comme des
sociétés intermédiaires. 101
96
Christian L ; la commercialisation des produits pétroliers et son impact sur le développement de la vie économique dans la ville de Goma
de 2002 à 2005 ; ISIG ; mémoire ; inédit ; 2005 ; p 33-34
97Christian L ;op cit ; p 33-34
98 Samuelson ; l’économie 2 ; nouvelle Edition ; Armand colins ; paris ; 1984 ; p 178
99 Christian L ;op cit ; p 33-34
100 Samuelson ;op cit; p 178
101 Christian L ;op cit ; p 33-34
P a g e | 38
La taxe imposée depuis le 1 juin 2015 par la nouvelle structure des prix à la douane
sur les produits pétroliers est plus élevée à l’EST de la Rdc qu’à l’ouest et au sud du pays.
19000dollars américain, doivent être payer à la douane à l’est de la Rdc sur un camion de
35m3 de carburant, pourtant, pour la même quantité de carburant, les opérateurs pétroliers à
Lubumbashi paient 10000 dollar américain à la douane et à Kinshasa 7000 dollar américain.
103
102 M. KAMWITU ; études des déterminants de choix d’investissements dans les petites et moyennes entreprises) Goma : cas des stations-
services ;ULPGL ; TFC, inédit ; 2011 ;p 17
103 http://www.radiookapi.cd/lespetroliers du nord Kivu contestent la nouvelle structure des prix du carburant ; consulté le 13/01/2021 à
3h 29 minutes
P a g e | 39
au nord-est par l’Uganda, au sud-est par le Rwanda, au nord et au nord-ouest par l’Ituri, à
l’ouest par le Maniema et au sud par le sud Kivu.
Enfin ce chapitre a décrit tant soit peu : le processus d’importation des produits
pétroliers au nord Kivu, les entreprises de distribution des produits pétroliers au nord Kivu, la
fixation du prix des produits pétroliers au nord Kivu et prix du dédouanement.
La méthode réaliste tel que défini par THUCYDIDE, machiavel, Hobbes et par
la suite Morgenthau, Kennan, Thompson, Kissinger, Raymond Aron, … est une théorie qui
privilégie la dimension conflictuelle des relations internationales. 105
104Author, Madeleine GRAWITZ M; methodes des sciences sociales; dalloz 8emeeditions.publisher; Paris; 1990, p 19-95
P a g e | 41
105 Philippe Braillard., Mohammad-REZA DJALILI; tiers monde et relations internationals; MASSON; 65eme rue Camille Desmoulins paris; 14
aout 2002 ; p 10
106 Morgenthau Hans.; le conflit Entre pouvoir et paix; However, New York, 1948; p 211
107 Raymond Claude Ferdinand; revolution introuvable, fayard, rue du Montparnasse 75006 Paris; 1968; p 71
108 Philip Quincy wright; review of international studies, Cambridge university; London; 26 October 2009; p 6-10
109 Marcel merle ; sociologie des relations internationales ; 3eme Edition, Dalloz, paris ;1982 ; p 359
P a g e | 42
région ; dans le cadre de ce travail, nous nous attèlerons à exposer les causes et les
conséquences de la géopolitique des grandes puissances, des multinationales et des
états de la région des grands lacs sur le nord Kivu dans le secteur pétrolier. C’est dire
qu’il sera spécifiquement question d’analyser le modus OPERENDIS de cette
géopolitique du pétrole.
Le but de la méthode géopolitique est d’apprendre à échapper à
l’événementiel fourni par les médias, pour accéder à l’explicatif. Ainsi en
s’échappant d’aller au-delà du voile des événements, l’esprit géopolitique reconstitue
le squelette des enjeux où se déploient ces événements. Il lui appartient de transcender,
de démystifier les apparences et les discours officiels pour accéder à la réalité en
identifiant les intentions réelles, même si celles-ci sont ensevelies au plus profond des
attitudes. D’où l’esprit géopolitique ouvre l’esprit scientifique sur la compression de
l’esprit, du font et de la forme de question.
Il s’agira d’analyser :
113Professeur MATUNDU LELO JOACHIM PhD ; note des cours de gestion stratégiques ; première grade d’ingénieure en gestion et
économie pétrolière de la faculté de pétrole gaz et énergies renouvelables ; université de Kinshasa ; Kinshasa ; 2021, P 48 et 49
P a g e | 45
Source : carbonweb.org114
Interprétation de la figure N° 4 : cette carte décrit les blocs du grands ben albertin (RDC-
OUGANDA) conformément aux sociétés qui en ont les permis d’exploitation contestés en
RDC.
A) LES BLOCS I ET II
Cette ZERE comprend les Blocs I et II dont les limites sont déterminées par
l’Arrêté Ministériel N°013/CAB.MIN/ENER/2005 du 11 août 2005 portant fixation des
coordonnées géographiques définissant les contours des Blocs ouverts à l’exploration dans la
zone du Graben Albertin.
Ces deux Blocs ont une superficie totale de 3.335,60 km², répartie comme suit :
1.665 km² pour le Bloc I et 1.670,60 km² pour le Bloc II. Une partie se situe sur le Lac Albert
et une autre en terre ferme environnant ce lac.
Les sociétés Caprikat Ltd et Foxwhelp Ltd ont créé, par Acte Constitutif du 14
janvier 2011, la Société Oil of DR Congo S.P.R.L. qu’elles ont désigné comme « opérateur ».
Conformément à L’article 3 du CPP, cette société est responsable de la conduite
des travaux pétroliers.
Dans ce cadre, la société Oil of DR Congo envisage d’effectuer, à l’intérieur de
ces deux blocs, les travaux de reconnaissance et d’exploration destinés à permettre la
découverture et l’évaluation d’un ou de plusieurs gisements d’hydrocarbures.
Ces travaux consisteront essentiellement en la réalisation de travaux sismiques
on shore et offshore.
B) LE BLOC III
C) LE BLOC IV
D’une superficie de 1.320,75 km², ce bloc est en voie d’attribution à la société
opératrice ENI qui en a fait la demande. En cas d’attribution, ENI va élaborer une étude
d’impact environnemental préalable à ses futurs travaux d’acquisition sismique.
D) LE BLOC V
D’une superficie de 2.767,5 km², il a été attribué à la société opératrice SOCO
qui a élaboré un Plan d’Atténuation et de Réhabilitation (PAR) et non pas une EIE comme
stipulé par la loi en vigueur À l’époque, ce qui a occasionné la situation de blocage avec le
ministère de l’Environnement.
P a g e | 48
SOCO a par la suite réalisé une EIE préalable aux travaux d’acquisition
sismique mais n’a obtenu pour le moment que l’autorisation de mener des campagnes
d’acquisition de prospection géophysique aérienne Air-Mag et Aéro-Gravi. L’autorisation
d’engager des campagnes sismiques marines et terrestres est contingentée par l’issue de l’EES
proprement dite. Les compagnies pétrolières engagées signent des contrats de partage et de
production (CPP)a Avec le Ministère des Hydrocarbures qui est leur tutelle. Les modalités des
CPP sont restées confidentielles et n’ont pas été divulguées publiquement. Seul le contrat
avec SOCO a été diffusé suite au conflit d’intérêt avec l’ICCN.
Chaque CPP doit refléter le cadre politique, réglementaire et juridique et
mentionner les aspects suivants :
- Le champ d'application du Contrat qui désigne l’Opérateur et ses partenaires ;
- Les coordonnées géographiques et la carte de la zone des Blocs
- La manière dont le produit est partagé entre le société pétrolière et la RDC. 115
115Experts: Hany SHALABY : Chef d’équipe de cadrage, Cécile BANGUI : Socio Economiste, Alain Monfort : Environnementaliste, Jean, Pierre
d’HUART : Environnementaliste, Jacques BAL : Pétrolier ; Evaluation Environnementale Stratégique de l’exploration/exploitation pétrolière
dans le Nord du Rift Albertin (Provinces du Nord-Kivu et de l’Orientale ; Phase 1 – Etude de cadrage ; Version Finale ; Septembre 2012, P
16-21
P a g e | 49
Graphique N° 1 : diagramme de camembert sur les parts des entreprises dans le Contrat
de 2006 du bloc 1 et 2 du graben albertin
tullow; 48,5%
Heritage ;
39,5%
Source : nous-mêmes
Interprétation du graphique N° 1 : Le Contrat de 2006 reparti les parts des exploitants des
bloc 1 et 2 du graben albertin de la manière dont tullow a 48,5%, héritage 39,5% et
SONAHYDROC 12%.il convient de souligner que c’est la société oil of DRC qui a le contrat
de concession sur ces blocs.
Graphique N° 2 : diagramme de camembert sur les parts des entreprises dans le Contrat
de 2008 du bloc 1 du graben albertin
116 -Experts : Hany SHALABY : Chef d’équipe de cadrage, Cécile BANGUI : Socio Economiste, Alain Monfort : Environnementaliste, Jean,
Pierre d’HUART : Environnementaliste, Jacques BAL : Pétrolier ; Evaluation Environnementale Stratégique de l’exploration/exploitation
pétrolière dans le Nord du Rift Albertin (Provinces du Nord-Kivu et de l’Orientale ; Phase 1 – Etude de cadrage ; Version Finale ; Septembre
2012, P 16-21
-Taimour Lay et Mika Minio-Paluello de PLATFORM, Alfred Buju (Caritas à Bunia), Henri Muhiya (Commission Episcopale pour les
Ressources Naturelles à Kinshasa), Richard Mugisa, Catherine Clarke, Kevin Smith (PLATFORM) et l’Africa Institute for Energy Governance
firent part de leurs commentaires et offrirent leurs conseils et leur soutien. La mise en page a été faite par Anna Grigoryeva et Adam
Ma’anit, et la traduction vers le français par David Broder et Sirine Rached ; Pétrole au Lac Albert : Révélation des contrats congolais
contestés ; www.carbonweb.org/drc; mai 2010 ; P1-15 ; consulté le 13/01/2021 à 4 h2 minutes
P a g e | 50
bloc 1(conflit)
3%
2%
Divine Inspiration
Consortium
7%
H-Oil
Sud Oil
51%
37%
Congo Petroleum and Gas
Sonahydroc
Source : nous-mêmes
bloc 3
Source : nous-mêmes
bloc 4
Source : nous-mêmes
bloc 5
46,75%
Source : nous-mêmes
A. SELON L’OPEP
117
AÏSSA MOUHOUBI ; la rente pétrolière repensée : éléments d’une nouvelle perception d’un concept GALVAUDE ; les cahiers du CREAD
N°96 ; 2011 ; p 17-20
P a g e | 53
Il existe des législations qui stipulent que le sous-sol appartient au propriétaire du sol,
comme c’est le cas des Etats-Unis, et d’autres qui stipulent que le sous-sol appartient à l’Etat
même si le sol ne lui appartient pas, comme c’est le cas dans la majorité des pays du SUD-
SUD, entre autres en RDC.
Ainsi, l’Etat congolais est à la fois propriétaire foncier et contractant par la baie de la
société nationale (SONAHYDROC).
Ce pendant le CPP en vigueur en RDC, au travers la loi N°15/012 du 1er aout 2015,
subdivise-la rentre pétrolière en rubriques suivantes :
La royaltie : est une redevance payée par le contractant à l’Etat,
Le costoil : est la part de la production retenue par le contractant au titre de
remboursement des couts engagés pour la réalisation des travaux pétroliers,
Cost stop : est la part définie en pourcentage de la production d’hydrocarbure,
limitant le niveau de la récupération des couts encourus par le contractant,
Profit oil : est le solde de la production après déduction des royalties et des
couts pétroliers, destiné à être partagé,
Super profit oil : est le surplus de revenu qui se dégage après la récupération de
l’ensemble des couts et la prise en compte de la rentabilité fixée par le
contractant après une forte hausse de prix des hydrocarbures,
Excessoil : est l’excèdent du cost stop sur les couts pétroliers après
récupérables au cours de la période à laquelle se rapporte le partage de la
production. 118
118 Loi N°15/012 du 1eraout 2015 portant régime générale des hydrocarbures en RDC ; P 2-5
P a g e | 54
d’hydrocarbures
liquides des
produits
2008 12,5% de la 60% de la production 40% du profil 60% profit oil pour la
production nette nette oil pour la quantité
quantité Inférieur à 20000000
Inférieur à BBLS de la
20000000 BBLS production nette
de la production cumulée
nette cumulée
Source : www.carbonweb.org/drc,119
119 Taimour Lay et Mika Minio-Paluello de PLATFORM, Alfred Buju (Caritas à Bunia), Henri Muhiya (Commission Episcopale pour les
Ressources Naturelles à Kinshasa), Richard Mugisa, Catherine Clarke, Kevin Smith (PLATFORM) et l’Africa Institute for Energy Governance
firent part de leurs commentaires et offrirent leurs conseils et leur soutien. La mise en page a été faite par Anna Grigoryeva et Adam
Ma’anit, et la traduction vers le français par David Broder et Sirine Rached ; Pétrole au Lac Albert : Révélation des contrats congolais
contestés ; www.carbonweb.org/drc; mai 2010 ; P 10,12-13
120Loi N°15/012 du 1eraout 2015 portant régime générale des hydrocarbures en RDC ; p 2
121 Taimour Lay et Mika Minio-Paluello de PLATFORM, Alfred Buju (Caritas à Bunia), Henri Muhiya (Commission Episcopale pour les
Ressources Naturelles à Kinshasa), Richard Mugisa, Catherine Clarke, Kevin Smith (PLATFORM) et l’Africa Institute for Energy Governance
firent part de leurs commentaires et offrirent leurs conseils et leur soutien. La mise en page a été faite par Anna Grigoryeva et Adam
Ma’anit, et la traduction vers le français par David Broder et Sirine Rached ; Pétrole au Lac Albert : Révélation des contrats congolais
contestés ; www.carbonweb.org/drc; mai 2010 ; P 17-20 ; consulté le 13/01/2021 à 4 h 38 minutes
P a g e | 55
RENTE PETROLIERE
royalty cost oil profit oil etat profit oil contractant
profit oil
contractant
cost oil 8,8%
75%
16%
Source : nous-mêmes
122
- AÏSSA MOUHOUBI ; la rente pétrolière repensée : éléments d’une nouvelle perception d’un concept GALVAUDE ; les cahiers du CREAD
N°96 ; 2011 ; p 17-20
- Taimour Lay et Mika Minio-Paluello de PLATFORM, Alfred Buju (Caritas à Bunia), Henri Muhiya (Commission Episcopale pour les
Ressources Naturelles à Kinshasa), Richard Mugisa, Catherine Clarke, Kevin Smith (PLATFORM) et l’Africa Institute for Energy Governance
firent part de leurs commentaires et offrirent leurs conseils et leur soutien. La mise en page a été faite par Anna Grigoryeva et Adam
Ma’anit, et la traduction vers le français par David Broder et Sirine Rached ; Pétrole au Lac Albert : Révélation des contrats congolais
contestés ; www.carbonweb.org/drc; mai 2010, P1-15 ; consulté le 13/01/2021 à 4 h 53 minutes
P a g e | 56
RENTE PETROLIERE
royalty cost oil profit oil Etat profit oil contractant
Source : nous-mêmes
16,2%
83,8%
Rn Rt
Source : nous-mêmes
123
AÏSSA MOUHOUBI ; la rente pétrolière repensée : éléments d’une nouvelle perception d’un concept GALVAUDE ; les cahiers du CREAD
N°96 ; 2011 ; p 17-20
P a g e | 58
répartitionde la Rt
Rt sonahydroc 10,056%
40,643% répartitionde la Rt
Rt tullow
0 20 40 60
Rt heritage Rt
Rt tullow
oil sonahydroc
répartitionde la Rt 40,643 33,101 10,056
123 Taimour Lay et Mika Minio-Paluello de PLATFORM, Alfred Buju (Caritas à Bunia), Henri Muhiya (Commission Episcopale pour les
Ressources Naturelles à Kinshasa), Richard Mugisa, Catherine Clarke, Kevin Smith (PLATFORM) et l’Africa Institute for Energy Governance
firent part de leurs commentaires et offrirent leurs conseils et leur soutien. La mise en page a été faite par Anna Grigoryeva et Adam
Ma’anit, et la traduction vers le français par David Broder et Sirine Rached ; Pétrole au Lac Albert : Révélation des contrats congolais
contestés ; www.carbonweb.org/drc; mai 2010 ; P1-15
124 Professeur Kampempe busili, cour de statistique descriptive, notes de cour des étudiants en L1 LMD mathématique statistique et
Source : nous-mêmes
Rt=76,5% de la RT
Connaissant que la rente technique est distribuable conformément aux parts de chaque
entreprise dans l’APP, notamment :
P a g e | 60
répartition de la Rt
Rt congo PG 2,295%
Rt sonahydroc 5,355%
Rt H-oil
28,305%
Rt Divine inspiration consortium
39,015%
0
10
répartition de la Rt 20
30
40
Rt Divine
inspiration Rt H-oil Rt sonahydroc Rt congo PG Rt sud Oil
consortium
répartition de la Rt 39,015 28,305 5,355 2,295 1,53
Source : nous-mêmes
125 AÏSSA MOUHOUBI ; la rente pétrolière repensée : éléments d’une nouvelle perception d’un concept GALVAUDE ; les cahiers du CREAD
N°96 ; 2011 ; p 17-20
- Taimour Lay et Mika Minio-Paluello de PLATFORM, Alfred Buju (Caritas à Bunia), Henri Muhiya (Commission Episcopale pour les
Ressources Naturelles à Kinshasa), Richard Mugisa, Catherine Clarke, Kevin Smith (PLATFORM) et l’Africa Institute for Energy Governance
firent part de leurs commentaires et offrirent leurs conseils et leur soutien. La mise en page a été faite par Anna Grigoryeva et Adam
Ma’anit, et la traduction vers le français par David Broder et Sirine Rached ; Pétrole au Lac Albert : Révélation des contrats congolais
contestés ; www.carbonweb.org/drc; mai 2010 ; P1-15 ; consulté le 13/01/2021 à 5 h 18 minutes
P a g e | 61
Graphique N°12 : histogramme des parts de la rdc (état congolais + sociétés nationale)
et des sociétés extractives de droit congolais (privées) et étrangères (multinationales)
dans la rente pétrolière de l’APP du Contrat de 2006
80 73,744%
70
60
50
40 26,256%
30
20
Parts des parties prenantes
10
0
RT rdc
Rt s.mult
RT rdc Rt s.mult
Parts des parties prenantes 26,256 73,744
Source : nous-mêmes
P a g e | 62
Calcul N°8 : part de la Rdc (état congolais + sociétés nationale) et des sociétés extractives
de droit congolais (privées) et étrangères (multinationales) dans l’APP du Contrat de
2008
Graphique N°13 : histogramme des parts de la Rdc (état congolais + sociétés nationale)
et des sociétés extractives de droit congolais (privées) et étrangères (multinationales)
dans la rente pétrolière de l’APP du Contrat de 2008
P a g e | 63
70 67,32%
60
50
40
30 28,855%
20
Parts des parties prenantes
10 3,825%
Rt sp.DRC
RT rdc
Rt s.mult
Source : nous-mêmes
Interprétation du graphique N° 13: nous remarquons que pour l’APP du Contrat de 2006 la
RDC au une RTDRC de 26,256 % de la RT et les sociétés multinationales extractives auront
une Rts.mult de 73,744% de la RT tandis que pour l’APP du Contrat de 2008 la RDC aura une
RTDRC de 28,855% de la RT ; les sociétés (privées) extractives de droits congolais auront une
Rtsp.DRC de 3,825% de la RT et les sociétés multinationales extractives auront une Rts.mult de
67,32%. Etant donné que selon le professeur MAPOTI, le meilleur contrat ou Accord
pétrolier est celui où l’ETAT se retrouve mieux dans la rente pétrolière, nous disons que c’est
le Contrat de 2008 qui est meilleur. 126
l’article 125 de la présente loi stipule que : « sans préjudice des exonérations
accordées par la loi, le contractant est assujetti aux impôts ,droits, taxes et redevances
ci-après : les royalties, la part du profit oil de l’état, la part de l’Excess oil de l’état, le
bonus de signature, le bonus de droit d’exploration, le bonus de renouvellement de
droit d’exploration, le bonus de renouvellement des droits d’exploitation, le bonus à
l’avenant, le bonus de la première production, la redevance superficiaire administratif,
l’impôt exceptionnel sur la rémunération du personnel expatrie, l’impôt exceptionnel
126Docteur MAPOTI ; cour d’industrie mondiale du pétrole ; notes des cours de 2eme grade d’ingénieur en gestion et économie pétrolière
de la faculté de pétrole, gaz et énergies renouvelables ; université de Kinshasa ; Kinshasa ; 2019-2020 ; p 1-34
P a g e | 64
127 Loi N°15/012 du 1eraout 2015 portant régime générale des hydrocarbures en RDC ; P 16-18
128 Muriel devey malu malu ; comment la RD Congo gâche son potentiel pétrolier ; jeune Afrique ; 28 décembre 2012 à 14h 58 ; p 1
P a g e | 65
Nom
Station Capa Année
Commun Coordon Rivièr Ty du
hydroélect cité compl
auté nées e pe réserv
rique (MW) étée
oir
Cours
Centrale Rivière
de 11,5
électrique de Ntaruka Mukung N/A 1959
rivièr MW
Ntaruka wa
e
129 « Generation » [archive] (consulté le 17 février 2015), Agutamba, « Nyabarongo Power Plant Completion Delays Frustrate
Government » [archive], 31 août 2014 (consulté le 17 février 2015), Kwibuka, « Rwanda Energy Minister To Face Parliamentarians Over
Delayed Energy Projects » [archive], newsghana.com.gh Quoting New Times (Rwanda), 10 février 2015 (consulté le 17 février 2015).,
Esiara, « Rwanda adds 25MW from KivuWatt, Symbion signs methane deal » [archive], Nairobi, 12 décembre 2015 (consulté le12 décembre
2015)/ www.wikipediafoundatio.inc; consulté le 15/08/2021 à 6 h 30 minutes
P a g e | 67
Nom
Station Capa Année
Commun Coordon Rivièr Ty du
hydroélect cité compl
auté nées e pe réserv
rique (MW) étée
oir
Cours
Centrale Rivière
de
électrique de Mukungwa Mukung N/A 12 MW 1982
rivièr
Mukungwa wa
e
Centrale Cours
Rivière
électrique de de
Mukungwa Mukung N/A 2,5 MW 2010
Mukungwa rivièr
wa
II e
Centrale Cours
Rivière
électrique de de
Nyabarongo Nyabaro N/A 28 MW 2014
Nyabarongo rivièr
ngo
I e
Centrale Cours
hydroélectri Rivière de
Rukarara N/A 9,5 MW 2010
que de Rukarara rivièr
Rukarara e
Centrale Cours
hydroélectri Rivière de
Rusizi N/A 30 MW 1958
que de Rusizi rivièr
Rusizi I e
Cours
Centrale
Rivière de
hydroélectri Rusizi N/A 44 MW 1989
Rusizi rivièr
que Rusizi II
e
P a g e | 68
CENTRALES HYDROELECTRIQUES
OPERATIONNELS AU RWANDA
centrale de Ntaruka centrale de Mukunga Mukunga II Nyabarongo Rukarara Rusizi I Rusizi II
44 MW
30 MW
28 MW
11,5 MW 12 MW
9,5 MW
2,5 MW
Source : nous-mêmes.
130www.wikimediafoundation.Inc ., Portail du Rwanda, Énergie au Rwanda : liste de centrales électriques du Rwanda, consulté le
15/08/2021 à 6 h 12 minutes
P a g e | 69
Centr Type
Année Nom du
ale Commu Coordo de Capa Remar
compl proprié
thermi nauté nnées carbu cité ques
étée taire
que rant
Centrale
En cours
électriqu Kibuye, dis
Contour d'extensio
e trict de Méthane 25 MW 2015
Global n à 100
KivuWa Karongi
MW
tt
Centrale
électriqu Kibuye, dis Gouverne
e de trict de Méthane 3,5 MW 2012 ment du
Kibuye Karongi Rwanda
1
P a g e | 70
Centr Type
Année Nom du
ale Commu Coordo de Capa Remar
compl proprié
thermi nauté nnées carbu cité ques
étée taire
que rant
Centrale Shengli
District de
thermiq Energy
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ue de Tourbe 15 MW 2016 Group et
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Rwanda
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Centrale
District de
thermiq
Gisagara,
ue de Tourbe 80 MW 2020 Hakan
sud du
Gisagar
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a
Centrale
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thermiq Peut être
a, Gisenyi, d Symbion
ue Méthane 50 MW 2018 étendu à
istrict de Power Inc.
Symbio 100 MW
Rubavu
n.
131www.wikimediaFoundation.Inc., Portail du Rwanda, Énergie au Rwanda : liste de centrales électriques du Rwanda ; consulté le
15/08/2021 à 7 h 00 minutes
P a g e | 71
50 MW
25 MW
15 MW
3,5 MW
Source : Nous-mêmes.
Type Nom
Centr Année
Communa Coordo de Capa du Remar
ale compl
uté nnées carbu cité proprié ques
solaire étée
rant taire
Centrale
Kibungo, dist Gouverne
solaire
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Ngoma
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Solar
Centrale
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8,5 et
de rict de Solaire 2015
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Global
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Cooperati
ef
Centrale Groupe
Rwinkwavu,
solaire 3,3 énergétiqu
district de Solaire 2018
de MW e du
Rwamagana
Nasho Rwanda
132www.wikimediafoundation.Inc ., Portail du Rwanda, Énergie au Rwanda : liste de centrales électriques du Rwanda ; consulté le
15/08/2021 à 9h 14 minutes
P a g e | 73
8,5 MW
3,3 MW
2,4 MW
Source : Nous-mêmes
Interprétation du graphique N°16 : la capacité totale des centrales solaire du Rwanda est de
14,2MW
133
Congo Businessman Plans Hydropower Plants to Help Copper Miners [archive]., ↑« The World Factbook » [archive], sur CIA, 25 Janvier
2019; www.bloomberg.com , consulté le 12/08/2021 à 14h06
P a g e | 74
Capac
Station ité Commun riviè Ré
Type Coordonnées
( MW auté re fs
)
Centrale Cours
05°31′44″S 13°37′14″E / 5. Fleuve
électrique 1,424 de
52889°S 13.62056°E Congo
d'Inga II rivière
Centrale Cours
05°31′01″S 13°37′19″E / 5. Fleuve
électrique 351 de
51694°S 13.62194°E Congo
d'Inga I rivière
Centrale Rivière
électrique 260 Lualab
de Nseke a
Centrale
Réserv Rivière
électrique 45
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Ruzizi II
Centrale
Réserv Rivière
électrique 40
oir Ruzizi
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Capac
Station ité Commun riviè Ré
Type Coordonnées
( MW auté re fs
)
Rutshuru
Centrale
Cours 00°20′24″N 29°45′36″E / 0.
hydroélectri
0,4 de Mutwanga 34000°N
que de
rivière 29.76000°E [archive]
Mutwanga
Centrale
Réserv
électrique
oir
de Mobayi
134
www.WikimediaFoundation.Inc ., consulté le 15/08/2021 à 8 h 03 minutes
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351 MW
260 MW
45 MW 40 MW
1,424 MW 13,8 MW 0,4 MW
Source : Nous-mêmes
70
60
50
50 44
40
28 30
30 25
20 12 15
11,5 9,5 8,5
10 3,5
2,5 2,4 3,3
0
centrales hydroelectriques centrales solaire operationnels au centrales thermiques operationnels
operationnels au Rwanda Rwanda au Rwanda
Source : nous-mêmes
351 MW
260 MW
173,5 MW
45 MW 40 MW
13,8 MW
1,424 MW 0,4 MW
Source : nous-mêmes
Capa
Stati cité Typ Commu Rivi Ré
Coordonnées Statut
on ( MW e nauté ère fs
)
Central
e
Cours 05°32′45″S 13°33′25″E /
électri Fleuve
39 000 de 5.54583°S Proposé
que de Congo
rivière 13.55694°E [archive]
Grand
Inga
Central
e
Cours 05°31′08″S 13°36′25″E / Passatio
électri Fleuve
4 800 de 5.51889°S n de
que Congo
rivière 13.60694°E [archive] marchés
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III
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Lat -10.499617 ° Rivière
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P a g e | 80
Capa
Stati cité Typ Commu Rivi Ré
Coordonnées Statut
on ( MW e nauté ère fs
)
e
Barrag
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10,5 construc
Kakob Lufuku
tion
ola
Source : Wikimedia Foundation, Inc., Portail de la république démocratique du
Congo ,liste des Centrales électriques en république démocratique du Congo, La
dernière modification de cette page a été faite le 18 septembre 2020 à 02:57.136
Calcul N°10 : CAPACITE TOTALE PROBABLE POUR LA RDC (centrale
opérationnelle + centrale en construction + supposition de production de l’énergie
thermique au même titre que le Rwanda)
∑CT centrale hydroélectrique en construction en RDC :
39000+4800+240+150+145+64+10,5=44409,5MW
4800 MW
240 MW 150 MW 145 MW 64 MW 10,5 MW
Source : nous-mêmes
Interprétation du graphique N°20 : la capacité totale des centrales en construction pour la
Rdc est de 44409,5MW
Si l’on ajoute sur la capacité totale des centrales hydroélectrique opérationnelle en RDC
+ La capacité thermique supposé au cas où la Rdc développe les centrales thermiques au
même titre que le Rwanda ; la capacité probable pour la Rdc sera :
44409,5+711,624+173,5=45294,624MW
4800
1,424 351 260 45 40 13,8 0,4 173,5 240 150 145 64 10,5
Source : nous-mêmes
Source : www.cartedumonde.net137
Interprétation de la figure N°5 : cette carte décrit les 5 blocs des gisements pétroliers du
graben albertin (RDC-OUGANDA).
Source : www.cartedumonde.net138
Comme tous les grands lacs de la Rdc, le Rift Est africain à travers les blocs
pétroliers I et II du graben albertin est une frontière naturelle avec l’Ouganda depuis le
gisement du lac Albert en Ituri.
Le problème est du fait que la limitation de ses blocs car elles appartiennent à un gisement
transfrontalier.
Dès 2003, le pétrole de ces deux blocs est associé aux violences qui secouent le
Nord-Kivu et perçu comme une cause de l’intrusion des troupes Ougandaises en RDC. En
2007, la définition floue de la frontière a entrainé de brefs affrontements entre les armées
congolaise et ougandaise. 139
Malgré des tentatives d’accords, les dialogues entre Kinshasa et Kampala restent
empreints de méfiance et échappent sur plusieurs problèmes qui restent en suspens.
Ces tensions sont d’autant plus vives que l’exploration progresse rapidement du
côté Ougandais lors qu’elles sont inexistantes du côté Congo lais.
La problématique de l’exploitation du pétrole transfrontalier a été décillée depuis
longtemps car le côté Ougandais est exploré dès 1938 par SHELL et entre 1952 et 1954 du
côté Congolais. Il a fallu attendre 1997 et la signature d’un premier contrat d’exploitation
entre le gouvernement Ougandais et Héritage Oïl pour constater un regain d’intérêt pour le
pétrole transfrontalier. 140
L’arrivé de la firme TULLOW OIL au CONAP en 2006 a confirmé cet intérêt
renouvelle. Pendant ce temps, cette partie de la RDC est en proie des rebellions et intrus par
l’armée Ougandaise qui se livre au pillage économique stratégique. 141
Le 02 juin 2002, le gouvernement Congolais avait été approché par la firme
Britannique Héritage Oïl pour étudier le potentiel pétrolier et avait signé un protocole
d’accord portant sur l’exploitation d’un immense périmètre de 30000km allant du territoire de
Rutshuru, passant par le graben jusqu’au Sud du lac Albert. 142
En dépit de cet accord, la prospection est restée au point mort du côté Congolais
du fait, entre autres, du contexte sécuritaire qui se perpétue négativement jusqu’aujourd’hui
en 2020.
Pendant ce temps, la prospection s’est développée du côté Ougandais,
entrainant un regain de tension entre les deux pays, en particulier à propos de la souveraineté
de l’ile de RUKWANZI dans le lac Albert en Ituri. 143
Le travail de prospection avait donc progressé sur le côté Ougandais, entrainant un climat de
tension post-conflit.
L’héritage de la guerre, le ressentiment Congolais vis-à-vis de KAMPALA été
ère
alimenté le 1 Août 2007, où les forces armées de la RDC (FARDC) avaient fait prisonnier
quatre soldats des forces de défense patriotique Ougandaise (UPDF), les accusant d’avoir
traversés la frontière de RUKWANZI.144 Deux jours plus tard, les armées s’étaient affrontées
est un ingénieur de la société civile Congolaise avait été tué.
Le 08 sept 2007, grâce aux bons offices de l’ancien président Tanzanien,
l’ancien président Congolais Joseph Kabila et le président de l’Ouganda YOWERI
MUSEVENI avaient signé à NGURDOTO des accords selon lesquels les deux parties
s’engageaient à améliorer leur coopération notamment dans le domaine d’exploration et
d’exploitation des gisements pétroliers transfrontaliers.
Les accords de NGURDOTO visaient, entre autres, à raffermir le respect des
frontières de la colonisation et à prévoir l’exploitation commune de nappes pétrolières
transfrontalières. Mais le 25 septembre, donc dix-sept jours acculement après la signature de
l’accord de NGUROTO, il eut un nouvel accrochage entre les FARDC et l’UPDF.
La progression de la mise en valeur pétrolière est aujourd’hui encore à
l’avantage de l’Ouganda, car il y a déjà un début de production depuis 2018, tandis que le
Congo en juin 2011, venait seulement d’attribuer à des sociétés qui seraient inconnue en
milieu pétrolier et qui jusqu’aujourd’hui n’ont pas encore produit. Il s’agit des sociétés
140
Jonh ghazvinian ; the scramble for africa’s oil; untapped ; London; 2007; p 36-73
141 DouglasA. yates; The scramble for African oil: oppression, corruption and worfor control of Africas naturel ressources;plutos press;
londres; 2012
142 Braekman, colette ; les nouveaux prédateurs politique des grandes puissances en Afrique centrale ; fayard ; 13eme rue du
Caprikat Ltd et Foxwhelp Ltd créé, par Acte Constitutif du 14 janvier 2011, dont la Société
Oil of DR Congo S.P.R.L. désigné comme « opérateur ». 145
Le passage de la prospection de la production du côté Ougandais pose des
nouvelles questions quant à la coopération entre les deux pays.
En effet, la RDC et l’Ouganda veulent tous deux, produire et s’équiper d’une
raffinerie et d’un oléoduc, mais compte tenu des retombés financiers, Kampala souhaiterait
que le pétrole de la RDC transite en Ouganda pour être raffiner, tandis que Kinshasa craint
cette dépendance énergique.
Pour éloigner cette perspective, les autorités Congolaise évoquent un contre-
projet gigantesque d’évacuation par l’Ouest au Kongo-Centrale.
De ce fait les démarches Ougandaises qui mettent en avant la complémentarité
industrielle et économique, se sont heurtées à une fin de non-recevoir de la part de Kinshasa.
Finalement en février 2011, Kampala à avancer la création d’un oléoduc qui
selon les autorités Ougandaise devrait relier la RDC au port de Mombasa pour la sortie à
l’océan indien ; en passant par l’Ouganda pour la raffinerie. 146
Nada Humour, nous apprend que : « le contrôle des zones pétrolières constitue
un énorme en jeu pour les Etats, comme l’atteste de nombreux conflits diplomatique et
militaire entre la RDC et l’Ouganda ». 147
La compagnie OIL OF DRC avait fait une campane sismique dans les deux
blocs pétroliers acquis en 2010 par ses partenaires CAPRIKAT et FOXWHELP, dans le
graben albertin.
Les responsables de ces compagnies ont des différents avec ceux de
l’entreprise canadienne TELSA qui a clôturé en 2016 la première phase des travaux
d’exploration du bloc III du graben albertin.
Par contre, le chef de district de la compagnie TOTAL, jean DUBILE a annoncé
le 9 mai 2016 que : « total est la seule entreprise pétrolière voulant en RDC ayant acquis le
droit d’exploitation du bloc III du graben albertin ».
D’APRES JEAN marie DUBIBE : « les résultats des analyses de données
sismique prélevé sur ce site doivent être envoyé dans un laboratoire de total à paris pour
interprétation ».
145 Entretien de crisis Group ; expert du secteur du secteur pétrolier ; paris ; mai 2012
146Rapport Afrique N° 188 ; l’or noir au Congo : risque d’instabilité ou opportunité de développement ? ; 11 juillet 2012
147 Nada Humour ; les énergies : défis d’hier et d’aujourd’hui ; ellipses ; paris ; 2008 ; p 39
P a g e | 87
148 www .radiookapi.net/2016 ; Marie-Noëlle Nyaloka ; coordonnatrice par intérim de la société civile de l’Ituri ; la population est victime de
ses ressources ; actualité.cd du 2/10/2020 ; consulté le 14/01/2021 à 3 h 31 minutes
149 Professeur Grégoire bakandeja Wa Mpungu, dialogue entre congolais /capricat, foxwhelp ; graben albertin ; pétrole du lac Albert, Rdc ;
151Michael PAURON ; Environnement- RDC : si SOCO saccage ? ; Octobre 2013 ; p 4-21, www.jeuneafrique.com, consulté le 17/01/2020 à
12h03
152 Mj/jmc/ www.africarme.com ; exploration pétrolière dans les zones protégées de la RDC ; consulté le 14/01/2021 à 4 h 22 minutes
153Lettre du ministre de l’environnement, conservation de la nature et tourisme au Premier Ministre N° 665 ; CAB/MIN/ECN-T/27/JEB/011 ;
du 1ermars 2011
P a g e | 89
formulées par les missions précédentes et d’échanger avec les autorités congolaise quant à la
question concernant l’exploration pétrolière dans ce site.
Les conclusions du chef d’unité au comité du patrimoine mondiale au sortir de la
réunion avec les autorités congolaise ont été tel que : « le parc de Virunga bénéficie d’un
écosystème exceptionnel qui explique son inscription au patrimoine mondiale par l’UNESCO,
par conséquent tout exploitation dans ce site est irrecevable et non fondé ».
Même si le rdc a le droit sur ses ressources naturelles pour contribuer à son
développement, mais les activités pétrolières, dans ce pars entre en conflit avec la loi
forestière qui interdit tout activité humaine dans les aires protégées. Dans ces conditions, le
risque est grand que le lac Edouard qui héberge des nombreuses espaces animales, florales et
halieutiques soit pollué. 154
Selon marc schiste : « les ressources pétrolières sont qualifiés de conflits
écologiques ou des conflits verts » et les définie comme toutes situations explosives qui
peuvent aller de l’émeute locale jusqu’au conflits internationale en passant par l’insurrection,
la répression ou la guerre civile, et qui ont comme particularité d’être directement liée au
changement de l’environnement. La route qui mène vers les conflits verts passe par la rareté
des ressources et les atteintes à l’environnement. 155
Il est à souligner que le parc de Virunga fait le frais des hommes armés, qui
créent l’insécurité. Selon les analystes, les premières enquêtes ont été ouvertes par l’ICCN
pour connaitre les circonstances des attaques en réplétion au sein du parc de Virunga vis-à-vis
des dirigeants et conservateurs de l’ICCN et ont déterminés que ces derniers ont un lien avec
le dossier SOCO qui ne souhaite qu’exploiter le pétrole de ce parc. 156
154Whc.unesco.org/Fr/soc/1858; Cf fiche sur l’état de conservation du parc de Virunga en 2013 ; consulté le 14/01/2021 à 4 h 50 minutes
155Marc SCHMITZ ; les conflits verts : la dégradation de l’environnement, source des tensions ; grip ; Bruxelles ; 1992 ; p 64
156 http://www.radiookapi.net / rdc : les conservateurs du parc national de Virunga blessés dans une attaque armée ; consulté le
14/01/2021 à 5 h O5 minutes
P a g e | 90
157Jean Claude mulindahabi ; Rwanda : transformation d’un potentiel menace à la vie en Energie électrique ; journal PODCAST : politique et
société ; Consulté le 17/01/2021 à 13h32
P a g e | 91
158SEROS MUYISA KAMATHE ;place du gaz méthane du lac Kivu dans le rétablissement des relations entre la RDC et le Rwanda ;
unigom ;graduat ,inédit ; 2011 ; p 2-36
P a g e | 92
La France, en signant, en 1961, des accords sur son accès aux gisement pétrolier
avec la RDC, a cherché à garantir son accès aux gisements pétroliers de l’Est de la RDC. La
politique des états unis en matière de gestion des réserves de pétrole en rdc ne lui permet pas
d’accepter les accords pétroliers de la Rdc et la France.
La chine les met tous mal à l’aise car elle vient s’ajouter avec une politique
d’approvisionnement et de coopération des transactions pétrolières avec l’Afrique de l’Est à
travers l’OCEAN indien. 161
159 Sosthène MUKAMBILWA ; gestion des risques liées à la conservation des hydrocarbures ; ULPGL ; mémoire, inédit ; 2016 p 41-48
160 RWACHINIHUNZI Guy BISENGIMANA ; op cit ; p 29
161 Courrier international ; Niger-l ’affaire Areva ou la fin du monopole français sur le pétrole ; in courrier international ; 9 août 2007 ; p 1-5
P a g e | 93
162 M. BAILON (dir) ; conflits non armés autour des ressources stratégiques naturelles ; ellipses ; paris ; p 139
163 Centre d’étude, de documentation et animation civique ; étude de la gestion des ressources naturelles en RDC. Cas de la province du
nord Kivu ; CEDAC ; Janvier 2009 ; p 21
164 JP MBELU BABANYA ; la question politique des terres congolaises :de l’uranium de l’UMHK au droit de regar sur le sol du kivu,de l’ituri et
du katanga ; volume 1, N°1 ; RADC « revue africaine de gouvernance » ;Kinshasa ; 2014 ; p 15-31
165 Centre d’étude, de documentation et animation civique ; op cit ; p 35-36
P a g e | 94
répressifs ou par des acteurs non gouvernementaux dans le cadre d’une guerre civile, demeure
une forme d’expression conflictuelle des tensions règnent au sein d’une société. 166
Le commerce illicite des produits pétroliers est aussi la principale source de
financement des groupes armée. Le nord Kivu renferme des réserves importantes, ce qui
constitue un enjeu de fixation pour les USA et la France. 167
Les guerres menées en réseau dans la région des grands lacs constituent un
phénomène emblématique qui révèle la complicité entre les élites dominantes du nord et leurs
mains noirs de services rwandais et ougandais. 168
L’objectif de la nouvelle stratégie des occidentaux est la politique de gestion du
marché pétroliers EST africain en incluent toute la région du rift albertin et des pays des
grands lacs est africains. Cette politique de gestion est censée assurer la primauté des USA,
ainsi que la défense des autres intérêts économiques Anglos saxons. C’est dans cette logique
que le Rwanda et l’Ouganda ont été crédité d’une importance stratégique opérationnelle de
terrain. 169
L’opérationnalité n’est pas l’établissement des solides régimes vassaux, ni
l’installation d’occupation militaires durables qui contrôlent les territoires de manières
directes, mais bien déstabilisé les structures de la société, les identités culturelles, de diminuer
le patriotisme, de créer la misère, et d’éliminer les dirigeants qui s’y opposent.
J. BREINTEIN révèle : « il s’agit de la stratégie du chaos périphérique, de la
transformation des pays et des régions les plus vastes en aires désorganisées, balkanisées,
dotées des Etats-fantômes, des classes sociales dégradés en profondeur, incapable de se
défendre, de résister face aux pouvoirs politiques et économiques d’un occident qui peut ainsi
impunément s’emparer de leur pétrole, de leur marché et de leurs ressources humaines ». 170
Depuis la guerre froide jusqu’à la stratégie du chaos, l’usage de la violence est
quasi permanent au cœur de la machine capitaliste et du choix de ses petites mains dans la
fabrication des évènements stratégiques. 171
Un tel mode opératoire qui crée des divisions et entretient la guerre de tous
contre tous, terrain favorable au capitalisme du désastre et de la politique de ses petites mains,
championnes du principe de « Diviser Pour mieux Reigner » de l’AFDL au M23 jusqu’au
ADF NALU, en passant par RCD et CNDP les milices créent par le gouvernement rwandais
et ougandais et divise le nord Kivu du fait que tous les peuples ont adoptés ce mode
opératoire. 172
Le complot pour l’implosion et la balkanisation de la RDC est aujourd’hui un
mode opératoire, c’est pourquoi il est maintenant nécessaire que les peuples prennent
conscience d’opter les choix politiques républicains, espérer sortir de cette situation.
166
DIJKEMA ; traduit de l’anglais par Marthald baud ; ressources naturelles stratégiques ; fossiles et minières ; ellipses ; paris ; 2011 ; p 2
167 F. PERROT ; la France et les états unies en Afrique : concurrence ou jeu à double partition ; in revue des recherches internationales N°
49,1ere rue ajfred de vincy 25000 Besançon France ; été 1997 ; p32
168
JP MBELU BABANYA ;op cit ; P 21
169 BRAECKMAN colette ; l’enjeu congolais : l’Afrique centrale après MOBUTU ; fayard ; paris ; 1999 ; p 405
170 J. BREINSTEIN ; l’illusion de la maitrise impériale du chao :la mutation des états unies ;1erpartie ; le grand soir ; paris, France 3 / info du
1erjuin 2013
171 B. LUNGAN ; les guerres d’Afrique : des origines à nos jours ; rocher ; 28 eme rue comte felix dastadi Monaco AVIS; 2013 ; P 334
172 F. MUKUKA SINDA et J. KANKWENDAMBAYA ; la RDC face au complot de balkanisation et d’implosion ; ICREDES ; Kinshasa ;2013 ; P 13-
23
P a g e | 95
mal organisés et les expose aux risquent des guerres fratricides et aux pillages Eco financiers
grâce leurs petites mains). 178
Source : www.cartedumonde.net
Tiraillé entre l’appel politique de Kinshasa, le capital congolais l’extrême ouest, son
encrage sur le territoire congolais et l’influence économique du bloc d’Afrique orientale et de
l’Asie, le nord Kivu demeure un espace pétrolier de synthèse qui semble avoir une double
identité : une appartenance et un attachement à la nation congolaise et une coopération
pragmatique avec la sphère économique orientale.
Son appartenance au pouvoir politique et administrative avec Kinshasa protège le
nord Kivu à la sécession, à l’envahissement étrangère et aux balkanisations.
Dans cette position charnière au cœur des grands lacs il se trouve intégrer dans l’espace
économique Est africain et culturel swahili, le nord Kivu s’inscrit résolument dans une
géopolitique transfrontalière avantageuse.
Alors que la liaison avec Kinshasa est excessivement aérienne ou fluviale ; la voie
lacustre, la routière, aérienne et plus loin ferroviaire relie Goma à Mombasa au port kenyan, à
dar-es-Salam et à zanzibar au port tanzanien grâce à deux branchements.
D’un côté le corridor nord, via le Rwanda, l’Ouganda et le kenyan et de l’autre côté
le corridor central qui passe par le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie. Ces deux corridors
offrent au nord Kivu des avantages commerciaux qu’il ne trouverai surement pas dans la voie
ouest Kinshasa-kongo central.179
Cette analyse ne se préoccupe que de l’analyse des impacts sur notre zone spécifique
dans divers plans, notamment :
villes, des administrateurs des territoires, des chefs des secteurs , chefs de chefferies,
voir même sur la désignations et le rejet des rois et chefs coutumiers au trône180
Cette influence à comme externalités négatives politique :
Le caractère malléable du gouverneur, du vice-gouverneur, du
gouvernement provincial, des maires de la ville, des
administrateurs des territoires, des chefs de secteurs, des chefs des
chefferies et des rois ;
L’instrumentalisation des organisations de la société civile et de la
presse locale ;
Les injonctions, pressions, chantages et menaces sur les autorités
compétentes ;
La Création, l’armement et l’existence des groupes armés, des
rebêlions et des milices,
La persistance de l’insécurité, l’enrôlement des mineures dans les
services militaires, du terrorisme, des génocides et d’autres formes
d’atrocités comme : les viols, les assassinats, les tortures, les
cannibalismes, les échafaudages, les égorgements, les tueries, les
tortures, les travaux forcés, les kidnappings…
La géopolitique du pétrole des pays des grands lacs a de l’influence économique sur
la balance de paiement, la balance commerciale et la balance de service.
Pour la balance de paiement du nord Kivu : la géopolitique du pétrole des
pays des grands lacs est-africains a le pouvoir de management stratégique des
entrées et sorties des devises au nord Kivu.
Pour la balance commerciale du nord Kivu : la géopolitique du pétrole des
pays des grands lacs est-africain a le pouvoir de management stratégique de la
valeur des produits pétroliers importés, la valeur des substituts importé et la
valeur des biens parallèles exportés au nord Kivu.
Pour la balance de services du nord Kivu : la géopolitique du pétrole des
pays des grands lacs est-africains à le pouvoir de management stratégique des
services achetés ou vendus au nord Kivu.
180Nos Investigations : Cas d’implication stratégique du directeur du PNVI Emmanuel DEMERAUDE dans la succession au trône de la famille
royale NDEZE à Rutshuru pour le pétrole du bloc V du graben albertin au parc de Virunga ;
P a g e | 99
La géopolitique du pétrole des pays des grand lacs à comme externalités négatives ci
pares :
Appauvrissement de la population,
Emigration,
Exode urbain,
Ségrégation sociale,
Discrimination,
Tribalisme,
Népotisme,
Corruption,
Clientélisme,
Régionalisme,
Etc.
181Nos analyses, inspirées du professeur Mapoti ; notes de cours d’industrie mondiale du pétrole ; première grade d’ingénieur en gestion
et économie pétrolière dans la faculté de pétrole, gaz et énergies renouvelables ; université de Kinshasa ; 2020 ; p 1-28
P a g e | 127
Ce que le nord Kivu sait faire :
quantité énorme d’hydrocarbure
estimée
Action à mener au
nord kivu:
Force : appartenance politico administrative -restaurer la paix et la
Au pouvoir central de Kinshasa/rdc. sécurité des personnes
et des leurs biens.
Analyse interne du nord -assouplir et alléger la
Kivu Faiblesse : déstabilisation interne fiscalité et la
Capacité stratégique : Investisseurs locaux parafiscalité,
-alléger le prix de
Facteur clé de sucé : douanes et accises,
Zone de libre échange -favoriser les
investissements
nationaux
-éradiquer la
Opportunité : appartenance économique à
tracasserie
l’Afrique oriental et à l’Asie administrative et la
Analyse externe du
lourdeur
nord Kivu Menace : déstabilisation internationale administrative
-rendre propice et
viable les
opportunités
Ce que nord Kivu doit faire : garantir la d’affaires
sécurité des investissements
P a g e | 128
182
182Nous-mêmes; inspiration du modèle FFOM faite par Poisson-de haro, serge (sylvain Menot, coll.) ; la gestion stratégique des organisations artistiques ; JFD Edition ; Montréal (Québec) canada ;2012/
www.education.hec.ca;consulté le 14/07/2021
P a g e | 128
Ce schéma démontre que le nord Kivu est zone à double appartenance mais déstabiliser au
niveau interne et externe qu’à bien même qu’il a une énorme quantité d’hydrocarbure estimé,
ainsi il doit garantir une sécurité des investissements en menant les différentes actions énoncer
dans ce schéma
2. Concernant l’aval pétrolier au nord Kivu : l’enjeu est la pénurie artificielle des
produits pétroliers et le paiement par crédit documentaire lors de l’approvisionnement.
L’exploitation du pétrole du parc de Virunga doit limiter les dégâts sur l’environnement.
Ainsi, elles devront générer un engagement de nombreux partenaires et des réseaux
Environnementaux actifs dans le Rift Albertin afin de les fédérer autour du « oil +
environnement = développement ».
C. Au gouvernement congolais :
L’état congolais doit privilégier les parties Clet de la rente pétroliers
(royalty, cost oil,profit oil,exccsess oil ) et non les parties évènementielles tel que les bonus
des signature, les bonus de renouvellement, etc.
Outre celui-ci devrait augmenter sa capacité énergétique en développant :
des centrales thermiques afin de mettre en valeur le gaz méthane du la Kivu et solaires pour
limités les dégâts environnementaux que cause les énergies fossiles. Dans ce contexte il doit
P a g e | 131
D. Au législateur congolais :
A l’instar de ces recommandations, pour aboutir aux solutions durables, émet les suggestions
suivantes à la RDC :
A. Concernant les enjeux de la géopolitique du pétrole des pays des grands lacs
africains dans l’amont pétrolier du graben albertin :
Pour les blocs I et II : Que la RDC opte pour une politique stratégique pétrolière qui
privilégié l’intérêt commun. Nous suggérerons une exploration, un développement et
une exploitation commune du potentiel pétrolier, dans les contritions où la production
onshore et off-shore se fasse sur le territoire congolais, et que la raffinerie se place
dans le territoire ougandais. Cette stratégie aura pour but de laisser à chacun de ses
deux pays une portion de gérance de l’industrie pétrolière ; de tel sorte que la Rdc gère
l’amont et que l’Ouganda gère l’aval.
Pour le bloc III : que la Rdc rachète toutes les permis et contrats étant à la possession
des novices tel que OIL OF DRC, CAPRIKA, FOXWHELP, et TELSA pour les
vendre à un major tel que TOTAL. L’acquisition de ce bloc par total, évitera
l’amalgame sur le droit de propriété et criera une paix durable sur la région grâce à
l’imposition de l’OPEP +.
Pour le bloc IV : que la RDC rende effective l’acquisition de ce bloc à la société ENI.
Pour le bloc V : que l’entreprise SOCO face une Etude Environnementale et Sociétale
(EES), une Etude d’Impacts Environnementaux (EIE) et un autre Plan d’Atténuation
et de Réhabilitation.
Pour le gaz méthane du lac Kivu : que la RDC rend opérationnelle l’entreprise
KIVU power en ce qui concerne l’extraction, la transformation, le stockage, le
transport, a distribution et la commercialisation énergétique.
P a g e | 132
C. Concernant les externalités de la géopolitique du pétrole des pays des grands lacs
africains au nord Kivu :
CONCLUSION GENERALE
1. Quels sont les enjeux géopolitiques de l’amont pétrolier du graben albertin (les
blocs I, II, III, IV, V et du gaz méthane du lac Kivu) ?
2. Quel est l’enjeu géopolitique de l’aval pétrolier au Nord-Kivu ?
3. Quelles sont les externalités de la géopolitique du pétrole des pays de Grands
Lacs sur la province du Nord-Kivu ?
P a g e | 133
Pour répondre à ces questions nous avons usés du cadre théorique et du cadre
méthodologique. Le cadre théorique était la nécessité d’intégrer cette étude dans le champ
d’exploitation régionale, mais aussi le suivi de véritablement rendre compte dans son entièreté
de la dynamique géopolitique, au tour du pétrole des pays des grands lacs, nous invite à faire
usage des théories réaliste et transnationaliste.
Le cadre méthodologique n’était rien d’autre que la méthode des collectes des
données et l’analyse des données.
Pour la méthode des collectes des données nous avons fait appel à la technique
de recherche documentaire et de la technique de recherche empirique et pour la méthode des
d’analyse des données nous avons abordée selon deux techniques d’approches : la technique
d’approche géopolitique en échappant l’événementiel fourni par les médias, pour accéder à
l’explicatif ; et la technique d’approche géostratégique. La technique d’approche
géostratégique organisée au tour d’actions finalisées et calculées.
C’est avec le cadre théorique et méthodologique que nous avons trouvés les réponses
suivantes : Enfin,
2. Concernant l’aval pétrolier au nord Kivu : l’enjeu est la pénurie artificielle des
produits pétroliers et le paiement par crédit documentaire lors de l’approvisionnement.
P a g e | 134
Enfin, nous en déduisons que les résultats trouvés par cette étude, sont conformes aux
hypothèses de départ.
BIBLIOGRAPHIE
I.OUVRAGES GENERAUX
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Source : www.carbonweb.org/drc183
183Taimour Lay et Mika Minio-Paluello de PLATFORM, Alfred Buju (Caritas à Bunia), Henri Muhiya (Commission Episcopale pour les
Ressources Naturelles à Kinshasa), Richard Mugisa, Catherine Clarke, Kevin Smith (PLATFORM) et l’Africa Institute for Energy Governance
firent part de leurs commentaires et offrirent leurs conseils et leur soutien. La mise en page a été faite par Anna Grigoryeva et Adam
Ma’anit, et la traduction vers le français par David Broder et Sirine Rached ; Pétrole au Lac Albert : Révélation des contrats congolais
contestés ; www.carbonweb.org/drc; mai 2010, P1-15
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Source : www.carbonweb.org/drc.184
184Taimour Lay et Mika Minio-Paluello de PLATFORM, Alfred Buju (Caritas à Bunia), Henri Muhiya (Commission Episcopale pour les
Ressources Naturelles à Kinshasa), Richard Mugisa, Catherine Clarke, Kevin Smith (PLATFORM) et l’Africa Institute for Energy Governance
firent part de leurs commentaires et offrirent leurs conseils et leur soutien. La mise en page a été faite par Anna Grigoryeva et Adam
Ma’anit, et la traduction vers le français par David Broder et Sirine Rached ; Pétrole au Lac Albert : Révélation des contrats congolais
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P a g e | 152
Puit de pétrole sur le Lac Albert, concession que Dan Gertler veut rétrocéder à la RDC pour
150 millions de $.
D.R.
Source : WWW.TV5MONDE.FR 185
185
www.TV5MONDE.FR; 23 JUIN 2021 ; MISE à jour 24.06.2021 à 16:23, par TV5MONDE, AFP ; consulté le 14/08/2021 à 10h00 minutes
P a g e | 153
Toutefois, des initiatives menées par des privés étrangers, en partenariat avec des
Congolais, pour exploiter le gaz méthane que renferme en abondance le lac Kivu, sont en train
de changer la donne en RDC. Ainsi, le groupe tunisien Engineering, Procurement & Project
Management (EPPM), qui se présente comme l’un des principaux acteurs de management de
projets au Moyen-Orient et en Afrique, parie sur le gaz du lac Kivu. Ce groupe, qui opère
notamment dans les domaines du pétrole, de l’eau et de l’environnement, s’est mis en
partenariat avec des entrepreneurs locaux, notamment Vanny Bishweka, pour exploiter cette
ressource. Ce partenariat a donné naissance à Power Kivu186
Cet accord doit encore être validé par les partenaires de Total Energies sur le projet
Tilenga, le chinois CNOOC et la Uganda National Oil Company (UNOC). "La phase de
développement du projet Tilenga doit permettre la production du premier baril dans 43 mois",
a déclaré Pierre Jessua, directeur général de la filiale de Total en Ouganda. "Le lancement de
ces contrats souligne notre engagement à développer le projet Tilenga tout en maximisant la
valeur et la viabilité du projet", a-t-il ajouté.187
Trois types de droits pétroliers sont reconnus par la Loi du 1er août 2015 portant
Régime Général des Hydrocarbures. Ce sont :
- l’Autorisation de prospection ;
- le Permis d’exploration ;
- le Permis d’exploitation.
187 Source : Total veut démarrer la production de pétrole en Ouganda au début 2025 | Crédits photo : M DOGAN / Shutterstock.com ;
consulté le 14/08/2021 à 10h 43 minutes
188 www.dowjones.com; Nicholas Bariyo, Dow Jones Newswires DOW JONES ; consulté le 14/08/2021 à 10h 54 minutes
P a g e | 155
1. La phase d'exploration, qui inclut entre autres les activités d'évaluation des
découvertes d’hydrocarbures dans le but d'en déterminer la commercialité ;
2. La phase d'exploitation, qui inclut notamment les opérations de développement en
vue de la production des hydrocarbures (Article 44 du Code).
Le droit d'exploration est exclusif. Il est accordé au contractant pour une durée
initiale de trois ans à compter de la date d'entrée en vigueur du contrat. Il est renouvelable
deux fois respectivement pour une durée de trois ans.
Toutefois, la durée initiale est de quatre ans pour les bassins sédimentaires aux
conditions géologiques ou d'accès difficiles (Article 50 du Code).
Le droit d'exploitation est aussi exclusif. Il est accordé pour une durée qui ne peut excéder
vingt ans, et il est renouvelable une seule fois pour un terme maximal de dix ans (Article 59
du Code).
De 2018 au 1er semestre 2020, il n’y a pas eu octroi de droit d’hydrocarbures21.
Par conséquent, il n’y a pas lieu d’évoquer les critères techniques et financiers, qui ne sont
applicables qu’en cas d’octroi par appel d’offres comme cela est dit ci-haut. La lettre du
Secrétaire Général référencée ci-dessus rappelle que le dernier appel d’offres lancé remonte à
l’année 2014, et aussi qu’aucune activité d’exploration n’a été entreprise au cours de la
période couverte par le rapport.
En plus, il n’y a pas de demandes de droits en attente. Toutefois, à l’issue d’un
appel d’offres lancé sur base de l’avis à manifestation d’intérêt
n°004/AMI.GAZ/CGPMP/MIN-HYDRO/2014 de 2014, la RDC, par le biais du Ministère des
Hydrocarbures, et un consortium de sociétés représenté par la société Engineering
Procurement & Project Management SA (EPPM)22, ont signé, en juillet 2017, un contrat
n°001/GAZ.ELEC/PPP/CGPMP/MIN-HYDRO/2017 pour l’exploitation du gaz méthane du
lac Kivu en vue de la production de l’électricité Cette exploitation revêt un caractère social et
environnemental.
C’est, donc, pour prévenir tout risque de catastrophe naturelle liée à la
sursaturation du Gaz méthane que ce contrat d’exploitation a été signé.
La partie contractante est un consortium composé de :
À la lumière des informations reçues du SGH, le seul cas signalé est celui de
la cession des parts jadis détenues par ENI RDC dans le bloc NDUNDA à LOG OIL & GAS
(Cf. lettre du SGH N° MIN-HYD/SG/03/691/2019 du 28 octobre 2019). 191
Ci-après, les arrêtés ayant sanctionné les différentes prorogations au profit d’OIL
OF DRC : Arrêté ministériel n°003/JKMK/CAB/MIN/HYD/2019 du 10/05/2019 portant
prorogation du permis d’exploration n°PEX.GA/006/MIN-HYD/SG/02/2011 du Bloc I
du Graben Albertine de la République Démocratique du Congo ; Arrêté ministériel
n°004/JKMK/CAB/MIN/HYD/2019 du 10/05/2019 portant prorogation du permis
d’exploration n°PEX,GA/007/MlN-HYD/SG/02/2011 du Bloc II du Graben Albertine de la
République Démocratique du Congo ;Arrêté ministériel n°010/ANM/CAB/MIN/HYD/2018
du 24/11/2018 portant prorogation du permis d’exploration n°PEX.GA/006/MIN-
HYD/SG/02/2011 du Bloc I du Graben Albertine de la République Démocratique du Congo ;
Arrêté ministériel n°011/ANM/CAB/MIN/HYD/2018 du 24/11/2018 portant prorogation du
permis d’exploration n°PEX.GA/007/MIN-HYD/SG/02/201 1 du Bloc II du Graben Albertine
de la République Démocratique du Congo.
- De l’opinion du Gouvernement
TOTAL, en partenariat avec SEMLIKI, avait fait les travaux d’exploration jusqu’à la
sismique qui a fait état de l’existence de trois prospects à une profondeur de 4 Km. Mais, au
regard des conditions climatiques, géographiques et d’accessibilité très difficiles dans la zone
d’exploitation, TOTAL avait estimé que le projet sera très coûteux et risque de ne pas être
rentable. Ces conditions difficiles avaient nécessité des travaux supplémentaires pour la
poursuite du programme.
C’est pour cette raison que TOTAL avait demandé l’extension du permis et sollicité du
Gouvernement Congolais que les termes du contrat soient renégociés, notamment pour
bénéficier de certaines exonérations fiscales, avant de procéder aux travaux de forage, et ce
afin que le développement du bloc III soit économiquement viable pour les deux parties.
Une extension du permis d’une année lui avait été accordée par l’arrêté du Ministre
des Hydrocarbures. Concernant les éventuelles exonérations, le Gouvernement avait estimé de
traiter de cette question après le forage.
Les discussions n’ayant pas abouti comme elle le souhaiterait, TOTAL E&P RDC
en sigle « TEP RDC » s’est dit ne plus être en mesure de poursuivre les travaux. C’est ainsi
qu’elle s’est finalement désengagée et retirée du Bloc III.
Après ce retrait, SEMLIKI s’est désolidarisée de TOTAL pour rester dans le bloc
où elle a sollicité et obtenu une extension d’une année.
Ainsi, un nouveau partenariat est né entre SEMLIKI, comme société de droit
congolais, et EFORA, ex-SACOIL basée en RSA, comme Opérateur en remplacement de
TOTAL. Ce nouveau partenariat est en train de réétudier le bloc pour voir quelle partie il
faudra rendre et renouveler éventuellement le contrat.
Comme on l’a vu au chapitre sur le Cadre légal et régime fiscal, le seul cas à
signaler est celui du deuxième renouvellement de la Concession et de la Convention du 9 août
1969 au profit des Groupes PERENCO, TEIKOKU et CHEVRON intervenu par l’Avenant
n°8 du 27 octobre 2017 et approuvé par une Ordonnance du Président de la République le 21
novembre 2017. 193
i. Lors d’une réunion du Comité Exécutif, le Président des séants avait soulevé une
préoccupation quant à la validité de l’arrêté interministériel accordant à l’Agent maritime
AMICONGO le monopole de prendre en charge non seulement le brut congolais à
192 Initiative pour la Transparence des Industries Extractives en RDC, Rapport Assoupli ITIE-RDC 2018, 2019 et 1er Semestre 2020, adopté le
16 mars 2021, Page 56 -62
193 Initiative pour la Transparence des Industries Extractives en RDC, Rapport Assoupli ITIE-RDC 2018 ; op cit ; Page 56 -62
P a g e | 161
l’exportation, mais aussi des produits pétroliers en importation. Le Secrétariat Technique était
chargé d’apporter un éclaircissement.
Contacté à ce sujet, le SGH a fait savoir qu’à ce jour, il n’y a aucun acte contraire
à cet arrêté, et donc AMICONGO continue à jouir de ce monopole 194
ii. Dans les débats sur les rapports ITIE précédents, les parties prenantes avaient
exigé qu’il soit désormais publié la liste des personnes formées avec les frais de formation des
Cadres Congolais perçus auprès des Entreprises pétrolières. Cette information a été obtenue
auprès du SGH 195
iii. L’arrêté portant organisation et fonctionnement du Comité chargé de la
coordination des interventions sociales en faveur des populations riveraines (Article 314 du
règlement des hydrocarbures) n’est pas encore pris, les discussions sont toujours en cours au
niveau du Ministère.196