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Faculté Polytechnique
DÉPARTEMENT DES MINES
Épigraphie
« Celui qui chérit une belle vision, un idéal dans son cœur le réalisera un jour »
JAMES ALLEN
DÉDICACE
A Dieu le père Tout Puissant qui nous a protégés et qui nous protège contre les
attaques de l’ennemi en tapissant de son sang le chemin que l’on entreprend et en nous
mettant sous l’ombre de ses ailes. Je célébrerai ton nom par des cantiques, je t’exalterai par
des louanges afin que le monde voit briller en moi la gloire que ta grâce ne cesse de me
donner.
A mon père Henri – Norbert NKOMBA TSHOLA pour tout son amour, sa rigueur
dans mes études et son encouragement.
A ma mère Albertine SimonneMULAND MAFIK pour tout son amour, son affection
et son attachement.
A mes tantes, oncles, cousins, cousines pour vos encouragements et votre amour.
AVANT PROPOS
A l’issue de ce long périple où il nous était facile d’embarquer sans avoir la certitude
d’arriver, nous voilà enfin arrivés avec le présent travail de fin d’études, fruit des efforts
multiples et d’un dur labeur, sanctionnant ainsi l’obtention de notre diplôme d’Ingénieur Civil
des mines.
Au Docteur Ingénieur Civil Bilez NGOY BIYUKALEZA, lui qui malgré ses multiples
occupations et ses lourdes responsabilités a accepté d’assurer la direction de ce travail.
Au chef des travaux Henri-Norbert NKOMBA TSHOLA pour tout son soutien dans
l’élaboration de ce travail.
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers les familles : Thatty
NKOMBA KASONGO, Rodrigue NKOMBA MUMBA, Colonel Philémon YAV IRUNG,
Guy KAULU NUMBI, Yannick MAKOLA KASONDE, KABEYA.
Nous n’allons pas oublier tous nos collègues de promotion pour le sens du travail :
Anastase NKANDU, Moïse MUKALAY, Christian KABASELE, Ir Thierry YANGALA, Ir
Yannick ILUNGA, Ir Patrick NGOSA, Ir Joseph MWANYUKE, Steaves KANKE, Patrick
KANKOLONGO, Blaise MUTEBA, Pierre KALONJI, etc.
A tous mes amis : Rudy KABEYA, Popaul KABWIT, Jimmy TAMBWE, Jerry
MBIYA, Yves KJT , Armel OMALANGA, Yannick YUMA, Franck BANZA, Ken
KABEYA, Fely NYIMP, Armani AKWA, Patrick MUKKAND, Yannick MAKOLA, Hervé
KALASSA, Eddy NGWEJI, Neto KAHOZI, Tynou KONGOLO, Nadège MAYELE, Gracia
NDALAMBA, Inès NDALAMBA, Tancia KAZAD, Binty KOKELEA, Laurence ILUNGA,
Patricia MUKOKO, Fabiola SUKADI, Belinda NYEMBO, Gloria SHUNGU.
Enfin que tous ceux qui nous ont soutenus de loin ou de près et dont les noms nous ont
échappés par inadvertance trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude.
INTRODUCTION
Dans la littérature y afférente, certaines relations ont été trouvées par des spécialistes
dans le domaine de l’abattage à l’explosif, entre toutes les propriétés des matériaux et leur
destructibilité par rapport au minage. Cependant il n’y a pas de concept général que
l’ingénieur chargé de fragmentation peut utiliser lorsqu’il veut déterminer ou prédire la
destructibilité des roches par abattage à l’explosif. Les expériences pratiques et les techniques
en fragmentation restent les attributs majeurs pour prédire les résultats de la fragmentation des
roches. Il est évident que la structure géologiques joue un rôle majeur dans la fragmentation et
guide souvent le choix nécessaire pour un bon minage.
En abattage à l’explosif, il n’y a pas qu’un seul concept qui a été développé et accepté,
et qui explique pleinement les mécanismes de la fragmentation des roches en toute situation,
cependant plusieurs travaux de recherche ont contribué avec des informations valables et avec
perspicacité dans les théories de la fragmentation.
En vue de mener à bien notre étude qui est « Avant – Projet d’un programme
informatique de la fragmentation en fonction des propriétés physico – mécaniques des
formations géologiques. Application à la mine de Kwatebala », hormis l’introduction et la
conclusion nous avons subdivisé ce présent travail en cinq chapitres qui sont :
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Fabrice NKOMBA KIWILA Introduction
Chapitre I Généralités sur la mine de Kwatebala : Ce chapitre présente le site, dans lequel
nous avons eu à faire notre étude. Il passe par une présentation de l’entreprise, un aperçu
historique, géographique, climatique et enfin géologique du site.
Chapitre II Notions générales sur la fragmentation : Ce chapitre est consacré aux concepts
généraux de la fragmentation. Par fragmentation nous sous entendons le forage et le minage.
Nous ajouterons aussi les concepts généraux sur les substances explosives, ainsi que les
artifices de minage.
Chapitre III Méthodes de calculs dans la fragmentation : Ce chapitre nous introduit dans
la phase conceptuelle de notre programme, en abordant notre étude par une approche
mathématique et scientifique, suivant les méthodes de Langefors et de S. Olofsson; utilisées
dans le domaine de l’abattage à l’explosif.
Chapitre V Évaluation des coûts de fragmentation : Ce chapitre sera axé sur l’élaboration
d’une application informatique pour l’estimation de la consommation des équipements de
forage, des coûts de forage et de minage. Ce qui pourra faciliter, le choix rapide du matériel et
des matériaux à utiliser pour la fragmentation.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre I : Généralités sur la mine de Kwatebala
Les gisements de Tenke Fungurume ont été explorés premièrement par l’Union
Minière du Haut Katanga en 1918, mais jamais mis en production par manque jusque là d’une
technologie appropriée. Un consortium signé suivant la dénomination, Société Minière de
Tenke Fungurume, SMTF en sigle, s’est vu attribué les concessions en 1970. Ainsi celui – ci
réalisera une prospection préliminaire, des études de faisabilité et le commencement des
constructions.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre I : Généralités sur la mine de Kwatebala
La convention minière TFM sera alors conclue suivant les lois de la République
Démocratique du Congo, et approuvée par décret présidentiel. Cette convention sera alors
ratifiée par le gouvernement en 1997.
Figure I.1 : Localisation de la concession Tenke Fungurume dans la province du Katanga (Etoile rouge), les carrées
représentent les gisements du Copper – Belt de l’Afrique centrale, [TFM, Mine Planning and Engineering, 2009].
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre I : Généralités sur la mine de Kwatebala
Figure I.2 : Concession minière des gisements Tenke Fungurume, les points en verts indiquent les écailles
minéralisées [TFM, Mine Planning and Engineering, 2009].
Le Congo comprend deux régions d’étendues très inégales. La première dessine une
bande étroite de moins de 100 Kilomètres de large, qui longe la côte atlantique. Les couches
marines mésozoïques et cénozoïques y affleurent. La seconde comprend tout le reste du
territoire. Dans cette région de l’intérieur du Congo, les terrains se répartissent naturellement
en deux grands ensembles : les terrains du soubassement, plissés métamorphiques et
principalement d’âge précambrien d’une part et les terrains de couverture subhorizontaux, en
grande partie continentale et dont l’âge va du paléozoïque récent au pléistocène.
Les terrains antérieurs au carbonifère moyen sont tous réunis sous la dénomination de
terrains de soubassement. Ils comprennent au moins quatre grands ensembles superposés
dénommés groupes, dont les principaux sont ceux du Katanga, du Kibara – Urundi, du Kibali
et de la Ruzizi, énumérés dans l’ordre vraisemblable de leur ancienneté.
Une grande lacune sépare le sommet du groupe Katanga de la base des terrains de
couverture. Localement, elle est partiellement comblée par des formations plissées et
légèrement métamorphiques, qui ont livré de rares fossiles d’âge paléozoïque ancien.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre I : Généralités sur la mine de Kwatebala
Cette vaste région au sud de la République Démocratique du Congo est délimitée par
les deux Kasaï, le Maniema, la Zambie, l’Angola et la Tanzanie. Les terrains de couverture y
sont très développés et le soubassement affleure souvent sur les collines et au fond des
vallées. Le soubassement correspond au terrain datant du précambrien tandis que la
couverture est constituée de toutes les formations postérieures à celui – ci.
• Le Roan (R),
Ces super – groupes sont séparés par deux mixtites dénommées le « Grand
conglomérat » et le « Petit conglomérat ». Les différentes unités stratigraphiques sont
subdivisées en groupes, formations, niveaux, sous – niveaux, etc., basés sur la lithologie
(François A. 1974 et 1985, géotraverse Congo – Zambie 1989).
Ce super – groupe du Roan est caractérisé par une succession de roches dolomitico –
siliceuses avec des intercalations pélitiques ou arénitiques. Ces intercalations indiquent un
milieu lagunaire et un climat chaud. La puissance de ce super – groupe est d’environ 1500
mètres et il est subdivisé suivant les groupes suivant :
• Groupe de Mindola R1
• Groupe de la Dipeta R3
• Groupe de Mwashya R4
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre I : Généralités sur la mine de Kwatebala
Ce super groupe est caractérisé par des roches détritiques débutant par une mixtite, le
« Grand Conglomérat », cet ensemble passe partiellement à des roches organogènes vers le
sud. Déposé en milieu marin, il indique une forte transgression par rapport au Roan qui lui est
sous – jacent. Il a une puissance qui varie entre 1000 et 3000 mètres et est subdivisé en :
Ce super groupe est caractérisé par des roches détritiques débutant par une mixtite le
«Petit Conglomérat ». Déposé en milieu marin, il indique une transgression modérée par
rapport au Nguba. Il a une puissance d’environ 3000 mètres et est subdivisé suivant les
groupes suivants :
L’ensemble des couches rocheuses appelées « séries des mines » qui forme un des
groupes du super – groupe de Roan renferme toute la minéralisation cupro – cobaltifère de
Kwatebala du type stratiforme, d’origine sédimentaire, et dont l’ancienneté est située entre
1050 et 650 millions d’années.
Le groupe des mines se répartit sous forme d’un arc appelé « Arc Lufilien », cet arc
s’étend sur une distance de 500 kilomètres depuis Luanshya en Zambie en passant par
Lubumbashi (Ruashi), la mine de l’Etoile jusqu’à Kolwezi en RDC. Le long de cet arc se
succèdent des affleurements en synclinal et en anticlinal, exploitables en mine à ciel ouvert.
Ces affleurements sont produits par des phénomènes géologiques à savoir : les plissements et
les failles d’une part et le charriage d’autre part. Ce charriage a comme résultat le
renversement de la suite normale des couches du Katanguien en donnant des accumulations
minérales exploitables appelées lentilles ou lambeaux.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre I : Généralités sur la mine de Kwatebala
I.5.3 Tectonique
L’allure horizontale primaire de ces dépôts fut modifiée en raison d’efforts tangentiels
développés dans la croûte terrestre et qui ont conduit à de fortes déformations. Par suite de ce
plissement, ces couches peuvent présenter des inclinaisons variables et quelquefois, elles
peuvent être complètement renversées.
I.5.4 Stratigraphie
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Fabrice NKOMBA KIWILA
K Chap
pitre I : Génééralités sur lla mine de Kwatebala
K
S
Signalons q sur la figure
que f ci – dessus,
d la colonne
c à l’extrême drroite fait resssortir la
minéralisation en cuivre danns les form
mations dess ore bodiees, le vert foncé sign
nale une
minéralisation importante en cuivre
c et le vert clair une
u faible minéralisatio
m on. Le tablea
au I.1ci-
dessouss donne les teneurs de coupure addoptées par le service de
d planificaation de l’en
ntreprise
(TFM) et on peut voir à gaucche de la figure
f I.4 cii – dessouss, la variatioon de la ten
neur par
rapport aux formatiions géologgiques du giisement.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre I : Généralités sur la mine de Kwatebala
Figure I.4 : Log stratigraphique du gisement de Kwatebala (série des mines) ; à gauche, une courbe indiquant la variation
de la teneur suivant les formations, la courbe verte indique la présence en cuivre et la courbe rose indique la présence en
cobalt ; et à droite les différentes formations et leurs puissances [TFM, Mine Planning and Engineering, 2009].
I.5.5 Minéralisation
En profondeur le minerai frais est sulfuré avec un aspect métallique gris ou blanc, à la
surface ou mieux dans la zone d’oxydation. La minéralisation du cuivre et du cobalt se
présente donc sous forme d’oxydes et de sulfures de cuivre et de cobalt. Les principaux
minéraux sont repris dans le tableau I.2 ci – après, la teneur moyenne en cuivre est de 1.81 et
celle en cobalt est de 0.34.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre I : Généralités sur la mine de Kwatebala
Tableau I.2: Minéralogie du gisement de Kwatebala, [TFM, Mine Planning and Engineering, 2009]
Notre étude sur la fragmentation en fonction des propriétés physico – mécaniques des
formations géologiques nécessite la détermination de certains paramètres caractéristiques du
terrain. Pour cela on se basera sur la classification anciennement élaborée par le bureau
d’études minières (EMI) de la Gécamines. On distingue les diverses catégories suivantes :
I.5.6.1 Catégorie 2
Toutes les roches classées dans la catégorie 2 représentent des terrains tendres que
l’excavateur charge sans qu’il y ait nécessité de tir. Nous distinguons principalement :
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre I : Généralités sur la mine de Kwatebala
I.5.6.2 Catégorie 2D
Ce sont des terrains relativement tendres mais qui possèdent une certaine cohésion
telle qu’une excavation à la pelle nécessite qu’ils soient ébranlés d’abord par une faible
charge d’explosif.
On distingue :
I.5.6.3 Catégorie 3
Ce genre de terrain est généralement dur et demande un tir d’abattage avec une charge
relativement élevée. Ce sont :
I.5.6.4 Catégorie 3D
Les terrains classés dans cette catégorie sont les plus durs que l’on rencontre dans les
formations géologiques de la série des mines. Ces terrains nécessitent une charge de
fragmentation beaucoup plus élevée. On peut citer :
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre I : Généralités sur la mine de Kwatebala
Nous remarquons que dans le faciès dolomitique, les roches sont très dures par suite
de la présence de la dolomie qui leur sert de ciment, formant un ensemble compact.
Par contre dans le faciès altéré, Nous constatons que le faciès dolomitique a subi des
transformations chimiques par le fait du départ de la dolomie, ce qui diminue la dureté de la
roche au minage.
Tableau I.3 : Catégories des roches d’après la résistance à la compression, [Bureau d’études Minières
(EMI), Gécamines].
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
II.2 Forage
C’est une opération au cours de laquelle un trou cylindrique est exécuté jusqu’à une
profondeur donnée dans la roche. Plusieurs engins sont utilisés pour le forage (la sondeuse, le
perforateur, etc.) et se distinguent les unes des autres tant par leur mode de forage que par le
type d’énergie utilisée.
Actuellement l’outil pneumatique est le plus utilisé, à cause de ses multiples avantages qu’il
présente : la maniabilité, la souplesse, la puissance et la rapidité. Quant à la mine à ciel ouvert
de Kwatebala, elle utilise pour le forage des trous de mine, des sondeuses PANTERA 1500
avec marteau perforateur hors du trou et des sondeuses ROC L8 avec marteau perforateur
fond trou utilisant de l’énergie hydropneumatique.
• Le forage rotatif
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
En forage par percussion, les sondeuses utilisées sont caractérisées par la solidarité de
leur pointe et de leur mécanisme de percussion et toute l’énergie est pratiquement utilisée
pour la percussion, en appliquant une pression ponctuelle sur l’outil qui pénètre dans la roche
en y creusant un cratère. Par contre en forage rotatif, l’outil est soumis à une poussée
constante et un couple provoque la rotation du trépan dans un plan parallèle au fond du trou.
Enfin, en forage roto – percutant il y a combinaison des effets décrits dans les deux méthodes
précédentes.
Pour le choix de la méthode de forage convenant le mieux, on doit tenir compte des
facteurs suivant :
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
La foration au marteau perforateur hors du trou est généralement utilisée dans les
roches compactes ou partiellement fissurées.
Le marteau fond de trou est, comme son nom l’indique, installé à l’extrémité du train
de tiges de forage. Le piston du marteau est directement au contact du taillant. Puisque le
piston du marteau transmet directement son énergie au taillant, il n’y a pas théoriquement
dissipation de celle – ci dans le train de tiges alors que la profondeur du trou augmente.
Bien qu’aucune énergie ne soit perdue lorsque la profondeur du trou augmente, les
frictions entre les tiges de forages et la paroi du trou réduisent la vitesse du forage.
L’augmentation de la pression de l’air de fonctionnement accroît l’énergie développée par le
piston et donne une pénétration plus rapide. La méthode de foration au marteau fond de trou
est normalement utilisée dans les roches fissurées ou pour des trous dont la profondeur
dépasse 20 mètres. Elle a généralement comme avantage de minimiser la déviation du trou.
La foration rotary est généralement utilisée pour les trous de grand diamètre ou pour le
forage des trous profonds. Cette foration utilise une pression très élevée de poussée sur le
tricône et une rotation de celui – ci dont l’entraînement est situé en dehors du trou. Une tête de
rotation hydraulique, ou une tige d’entraînement fournit cette rotation. La pression d’avance
et la rotation du tricône broient et écrasent la roche. L’air comprimé, la boue ou la mousse
transportent les sédiments en dehors du trou.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
• La roche tendre demande une pression d’avance réduite et une vitesse de rotation plus
rapide
• La roche dure demande une pression d’avance importante et une vitesse de rotation
plus lente
Dans le domaine du forage plusieurs types d’outils sont utilisés : les outils à picots, les
outils à lame, les outils diamantés, les outils à aciers spéciaux. Pour ces différents types
d’outils, le processus de destruction est différent, le point commun restant l’aptitude de la
roche à être forée, qui se traduit par la notion de résistance.
Figure II.1 : Quelques types d’outils utilisés dans le forage, outils à picots, outil à lames, outil diamanté (de
gauche à droite), [Outils de forage, catalogue, APAGEO]
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
II.2.4 Zone de travail des outils de coupe – Notions d’usures abrasives, [NGOY
NSENGA, Mécanique des roches, 2008]
Figure II. 2 Courbe de la vitesse de pénétration des outils en fonction de la force de poussée en forme de S
[NGOY NSENGA, Mécanique des roches, 2008]
• Zone I
• Zone II
Zone intermédiaire et non linéaire, cette zone semble être gouvernée par des
phénomènes plus complexes, résultants de la zone I et de la zone III. En effet, la zone II
marque un passage progressif d’un mode de destruction à un autre. Ce qui a pour
conséquence, la variation de la longueur de cette zone en fonction d’un phénomène à l’autre.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
• Zone III
Caractérisée par une augmentation rapide de la vitesse de pénétration, cette zone est
linéaire. Ici l’outil pénètre dans la roche qui est détruite en profondeur avec le minimum
d’énergie. Ainsi donc, la zone III, à rendement élevé, constitue la plage idéale de travail d’un
outil. Cette zone est caractérisée par de faibles accroissements de l’usure abrasive en fonction
de la poussée sur l’outil.
• Zone IV
II.3 Minage
II.3.1 Généralités
• Désagréger les roches trop dures ou trop tenaces, ceci pour permettre un travail facile
des engins d’excavation,
• Réduire les dimensions des gros blocs, ceci pour permettre à l’excavateur ou aux
chargeuses d’avoir un bon rendement et aussi pour un broyage efficace selon la
capacité des broyeurs au concentrateur.
La désagrégation des roches et la réduction des dimensions des gros blocs ne sont pas
toujours atteintes d’un seul coup, ainsi distingue – t – on deux sortes de minage : le minage
primaire et secondaire.
Pour lequel on place l’explosif dans un trou de mine, vertical ou incliné. Le double but
recherché par le minage primaire nécessite deux types de charges (Figure II.3).
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
Figure II.3 : Charge totale Qtot d’un explosif, celle – ci est égale à la somme de la charge de fond Qb et de la
charge de colonne QC, [Tshibangu K, Explosifs et tirs]
Qui a pour but d’éviter les pieds de butte et des bosses et de permettre le chargement
des produits par la pelle en respectant le niveau choisi (plate – forme de travail). Elle doit être
concentrée et exige un explosif de forte densité, car la résistance au pied du gradin est
toujours assez élevée.
Elle a pour but, la réduction des terrains se trouvant dans la butte. Sa densité est faible
par rapport à celle de la charge de pied.
La mine à ciel ouvert de Kwatebala utilise pour le minage primaire des émulsions,
qu’on charge sous pression à l’aide d’un flexible dans le trou. Avec comme charge amorce la
pentolite booster. Vu le coefficient d’énergie assez élevé de l’émulsion P100, il est utilisé à
Kwatebala à la fois comme charge de pied et comme charge de colonne.
Quant au minage secondaire à Kwatebala il se fait au magnum que l’on charge dans
des trous forés dans les gros blocs à fragmenter. Il convient de signaler que le minage
primaire peut se faire en butte dégagée, avec matelas ou en ferme.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
Un explosif est une substance ou un mélange de plusieurs substances qui, lorsqu’il est
initié ou détonné, peut produire une quantité importante de gaz de haute pression au début de
l’explosion, pression aussi appelée « énergie de choc » et rapidement l’environnement de
l’explosion est sujet à une onde dynamique puis à une chute progressive de la pression
appelée « effet des gaz ». La pression après la détonation peu atteindre 30 GPa et la
température peut facilement dépasser 4000°C.
L’origine des explosifs commerciaux a été la découverte da la poudre noire, qui a été
le premier explosif employé pour l’abattage dans les mines et les carrières. Il a fallu attendre
la deuxième moitié du 19ème siècle pour voir apparaître de nombreuses familles d’explosifs
modernes à usages civils divers, encore appelés « explosifs industriels ». On peut observer les
différentes familles d’explosifs dans la figure II.4 suivante :
• Selon le degré d’excitation nécessaire : on distingue les explosifs primaires, pour qui
un simple choc, un frottement ou une étincelle suffit généralement pour provoquer la
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
détonation, ils sont généralement mis dans les détonateurs, et les explosifs
secondaires, qui exigent une charge amorce pour leur détonation.
• Les Bouillies
• Les Emulsions
Deux de ces familles ont survécu : les dynamites et les explosifs nitratés. La première
doit sa survie à sa puissance et à la brisance des explosifs riches en nitroglycérine, tandis que
la seconde tient la sienne au faible coût du nitrate d’ammonium.
II.4.2 Dynamites
La nitroglycérine est un explosif très puissant mais aussi très sensible et pour pouvoir
l’utiliser, il est nécessaire de la mélanger à des corps absorbants afin de diminuer sa
sensibilité. Ces corps sont de plusieurs types, ce qui permet de séparer l’ensemble des
dynamites en deux classes distinctes.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
Figure II.5 : Chargement de l’ANFO à partir d’une installation mobile, [Explosifs et tirs, Tshibangu K]
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
Le nitrate d’ammonium utilisé dans l’ANFO est sous forme de grains, typiquement
variant entre 0,5 et 1 millimètre de diamètre équivalent. Les grains doivent être poreux afin de
retenir le gasoil sans perte de beaucoup de temps lors du mélange à l’utilisation. Il a été établi
suivant les expériences que lorsque la dimension des grains de nitrate d’ammonium augmente,
la vitesse de détonation diminue.
• Eau (8 – 15%) ;
Comme on le voit ci-dessus les proportions sont variées, mais elles restent
confidentielles pour chaque fabriquant. Les bouillies explosives sont disponibles en vrac
comme emballées en cartouche (Figure II.6). Le diamètre minimum est de 22 mm et peuvent
avoir comme densité maximale de 1,4 / , au – dessus d’une telle densité la vitesse de
détonation chute rapidement. Dépendamment de la composition, quelques bouillies explosives
requièrent une charge amorce pour les initier. Signalons que leur performance explosive est
supérieure à celle des explosifs nitratés.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
II.4.5 Émulsions
Leur brisance se rapproche des dynamites. Elles sont donc plus sûres à fabriquer que
les bouillies, et on peut là encore charger en vrac dans les trous des mines et fabriquer
l’explosif sur place. On peut voir sur la figure II.7 ci-dessous :
Figure II.7 : Chargement de l’émulsion dans les trous de mine, [AEL, 2006]
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
• Particularités du gisement ;
• Fragmentation requise ;
Il serait nécessaire de dire que la sélection des accessoires (appareils d’initiation) pour
le minage, demande d’être prise avec un soin considérable, sinon la sécurité ainsi que
l’efficience d’une opération de minage peuvent être défavorablement affectées. Les
principaux accessoires de minage sont repris ci - dessous :
L’initiation d’une charge explosive par une personne peut être faite vaguement mais
une seule méthode d’accomplissement est utilisée pour la mèche lente (Figure II.7). Ceci
consiste à l’utilisation d’un film de poudre noire spécialement préparé et enveloppé dans une
gaine en textile à laquelle on imprègne du vernis, de la cire et d’autres couches imperméables.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
C’est une dextérité de pouvoir enflammer la poudre noire sans avoir recours à un
détonateur. Cependant, pour initier les explosifs brisants, une mèche lente devrait être utilisée
en conjonction avec un détonateur ordinaire. La mèche lente se consume en longueur jusqu’à
un taux de 100 s/m en longueur, mais ceci peut varier entre 90 et 110 s/m. A cause d’une
synchronisation non fiable, l’utilisation d’une mèche lente est très limitée dans la
commercialisation parce qu’elle exige un transfert d’un signal de détonation trou par trou à
des temps très précis.
II.5.2 Détonateurs
Le détonateur est le plus commun des accessoires de minage pour initier une charge
explosive. La plupart des détonateurs contiennent une charge de base de penta – erythritol
tetranitrate (PETN), avec une charge amorce de ASA (de l’azoture de plomb, ou du styphnate
de plomb, et de l’aluminium) le tout empaqueté dans un tube en cuivre ou en aluminium d’au
moins 6,5 mm de diamètre.
• Détonateurs électriques ;
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
Le cordeau détonant est en effet un flexible mais solide (Figure II.10), continuel dont
la détonation peut se faire sur plusieurs centaines de mètres de longueurs. Un détonateur fixé
axialement sur l’une des extrémités est requis pour initier toute la longueur du cordeau
détonant, lequel ne peut pas être normalement initié par une flamme. Le cordeau détonant a
deux fonctions :
(b) Fournir une initiation continuelle de toute la longueur d’une colonne d’explosifs dans
le trou de mine, contrairement à la création d’un point chaud avec des détonateurs.
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
Les relais sont les artifices premièrement utilisés comme retard dans les opérations de
minage à ciel ouvert et des carrières. Il existe deux principaux types : les TLD (Nonel
trunkline delays, Figure II.11 à gauche) et les DRC (detonating relay connectors, Figure II.11
à droite), et. Le tir des trous de mine avec micro retard est nécessaire pour trois raisons
essentielles :
• Augmenter la fragmentation
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
En effet si deux trous de mine sautent simultanément, les ondes de tension générées
s’amplifient des unes vers les autres, et la plus grande cassure s’effectue en une ligne droite
entre les deux trous. En retardant le tir des trous en séquence, la première onde de tension
monte avant que ne commence la seconde. Ainsi, il n’y a pas un effet d’accroissement entre
les trous et la fragmentation est uniforme autour du trou.
II.6.1 Introduction
La préparation du coup de mine est une opération qui consiste au chargement des trous
de mine jusqu’à la mise à feu. Le chargement des trous de mine à Kwatebala se fait soit par
magnum, soit à l’aide de l’Anfo ou Anfex, soit enfin au moyen de l’émulsion. Il est à noter
que le magnum est utilisé pour le sautage secondaire, tandis que l’émulsion et l’Anfo sont
utilisés pour le minage primaire mais respectivement pendant la saison pluvieuse et pendant la
saison sèche. On utilise la pentolite Booster comme charge amorce qui est initiée par un
détonateur fond trou (Benchmaster) et qui est raccordée ensuite aux retards de surface
(Handimaster).
Figure II.12 : Pentolite Booster à gauche, Benchmaster au milieu et Handimaster à droite, [AEL, 2006]
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Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
L’artifice d’amorçage utilisé est le détonateur fond trou « Benchmaster » qui est
constitué à son extrémité par un tube Nonel. Le tube Nonel est un tube en plastique de 3
de diamètre, dont l’intérieur est enduit d’une substance réactive permettant à une onde de
choc de se déplacer à une vitesse d’environ 2000m/s, et de 12 mètres de longueur. Cette onde
de choc a une énergie suffisante pour activer la charge primaire. Le détonateur fond trou
possède un dispositif de retard de 500 millisecondes.
La réaction ayant lieu dans un tube, elle n’a pas d’effet explosif. Elle agit surtout
comme un signal conducteur. Il s’agit d’un système non électrique conçu par l’entreprise
suédoise Nitro - Nobel. Le tube Nonel présente une grande résistance à la traction, à l’usure,
et possède une bonne résistance aux agressions chimiques. Les relais dans le système Nonel
appelés aussi blocs de distribution ou de connexion ont pour effet de retarder la détonation de
la charge explosive à l’aide d’un élément temporisateur à temps variable. Le service de
minage de Kwatebala utilise des retards de 0, 17, 25, 42 et 75 ms
II.6.3.2 Amorçage
L’amorçage est la période technique durant laquelle l’énergie circule des explosifs
d’initiations sensibles et puissants, utilisés en faible quantité vers les explosifs relativement
moins sensibles utilisés en quantités importantes en vue de la désagrégation du massif
rocheux.
1. Introduction
32
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
Signalons que tout explosif en vrac contient les composants essentiels suivants :
En ce qui concerne l’émulsion, qui est un explosif en vrac sous forme de bouillie, elle
comporte :
• Un sensibilisant qui est par contre une solution de nitrite de sodium, que l’on
constitue à raison de 25 Kg de poudre nitrite pour 100 litres d’eau claire.
• Deux pompes dont une pour le Gassing et l’autre pour l’eau de lubrification
33
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre II : Notions générales sur la fragmentation
Les éléments cités ci – haut sont tous montés sur un châssis à roues. Le mélange
émulsion et nitrite de sodium se fait au niveau du mixer, où l’eau de lubrification du flexible
est injectée à la sortie du mixer pour permettre un bon écoulement du produit dans le flexible
et éviter ainsi le bouchage.
3. Durée de chargement
Certains explosifs sont chargés comme ils sont livrés par les fournisseurs. Par contre
pour l’émulsion, des prises de densité se font régulièrement pour le contrôle de la qualité du
produit qui est en train d’être chargé dans les trous. Des gobelets en plastique de 550 ml
permettent de prélever les échantillons et un peson permet de lire le poids de l’échantillon
coupé à ras du gobelet. La densité du produit sitôt prélevée varie entre 1.30 à 1.33 [kg/dm3].
Le produit mélangé réagit car le sensibilisant crée des bulles d’air dans le produit. Le
produit mélangé est alors laissé jusqu’à atteindre après un certain temps une densité de 1.14
[kg/dm3]. C’est pourquoi le contrôle du poids de l’échantillon se fait toutes les dix minutes,
car un trou pompé ou rempli à l’émulsion n’est bourré qu’après un temps d’attente observé
afin de permettre une bonne réaction du produit, c'est-à-dire d’atteindre la densité
recommandée qui est de 1,14[kg/dm3]. Signalons que la densité recommandée est fonction de
la profondeur du trou et pour ce cas de 1 à 9 mètres de hauteur du trou, la densité au bourrage
varie entre 1,13 et 1,16 [Kg/dm3].
En cas de présence d’une grande quantité de ce produit dans le corps humain, cela
pourrait entraîner la mort. C’est pourquoi l’utilisation des équipements personnels de sécurité
est strictement recommandée, c'est-à-dire, un casque pour la tête, des lunettes pour les yeux,
des habits en coton à longue manche de préférence, des gants en PVC, et des souliers de
sécurités ou des bottes résistant aux huiles et à l’eau.
II.6.6 Bourrage
Avant la mise à feu, on déplace tout engin minier à une distance d’environ 200 mètres
et on allume la mèche lente appelée DURAFUSE par un briquet. La mise à feu est donc une
opération très délicate et en cas de négligence elle entrave la bonne réussite du minage, c’est
pourquoi on prend avec rigueur les précautions suivantes :
• Eviter de mettre le feu loin de la butte dégagée pour éviter une action inefficace de
l’explosif par l’absence d’une surface de dégagement.
35
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
III.1 Introduction
• Une approche par formules empiriques établies essentiellement sur base des « essais
ou des expériences ». Cette approche, quoique donnant des résultats proches de la
réalité dans certains cas, ne peut être généralisée car elle est limitée par les
« hypothèses de travail ».
• Une approche analytique basée sur une formulation mathématique à partir des lois
physiques et un raisonnement analytique sur le phénomène.
Lorsque l’abattage des roches se fait par des travaux des tirs, le problème principal des
calculs technologiques consiste à déterminer la ligne de moindre résistance « » au pied du
gradin. Mais avant toute chose, il convient de justifier l’inclinaison des trous de mines (trous
des mines verticaux ou trous des mines inclinés). Il est établi que la ligne de moindre
résistance au pied du gradin en fonction du diamètre se traduit par les expressions
empiriques suivantes [Projets Miniers à ciel ouvert, KAMULETE M.N, 2009] :
50 3.1
• Pour les roches fracturées assez résistantes lors de la fragmentation par le tir
40 3.2
30 3.3
Dans les conditions répondant aux formules ci – dessus, il est supposé qu’il ne restera
que des massifs résiduels à la base du gradin qui nécessiteraient un minage secondaire. En
plus la valeur minimale de doit satisfaire à la condition de sécurité exprimée par
l’expression suivante :
36
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
· 3.4
3.5
· 3.6
Avec :
: Hauteur de gradin
37
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Le choix sur l’inclinaison ou non des trous de mine étant fait, on détermine la ligne de
moindre résistance au pied du gradin compte tenu des conditions géologiques, technologiques,
techniques à savoir :
• La hauteur du gradin.
Les différents spécialistes dans l’art et l’ingénierie des tirs de mine ont dû établir
chacun dans son champ d’essai des formules qui ont fait leurs preuves avec des résultats
satisfaisants.
Les formules étant établies sur base de critères différents selon les auteurs et les lieux,
il sera indispensable de les soumettre à une étude de sensibilité lors du choix de la formule qui
offrira les meilleures opportunités d’emploi pour le terrain à miner.
1. Banquette B
C’est la distance en mètres qui sépare la première rangée des trous de mine à la surface
libre du gradin. Elle est aussi considérée comme la distance d’écartement entre rangées.
Langefors propose une formule pour le calcul de la banquette maximum, dépendant de la
38
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
charge par mètre au fond du trou de mine et la profondeur du trou, du facteur de puissance de
l’explosif (la brisance), de la constante de la roche, du facteur de fixation ou facteur de
contrainte de la roche qui varie avec l’inclinaison du trou et l’espacement entre trous. C’est
ainsi que Langefors a établi la formule suivante de la banquette :
· · 0.84
3.7
33 · ·
· · 0.84
3.8
20 · ·
Pour notre cas nous allons fixer la charge de fond. Par rapport à la hauteur de la charge de
fond fixée à 1,3 B, nous allons alors utiliser la formule 3.7 .
: Diamètre du trou en è
a. Diamètre du trou
39
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Pour notre étude nous allons considérer comme diamètre des trous, le diamètre que les
machines de foration utilisées à la mine de Kwatebala peuvent réaliser c'est-à-dire
127 .
La densité apparente de tous les explosifs commerciaux varie entre 0,8 à 1,6 / .
Généralement pour les explosifs à nitroglycérine, une grande densité indique une grande
énergie de concentration, cependant pour les explosifs en bouillie et les émulsions, la densité
et l’énergie ne sont pas relatifs.
Toutes les charges explosives ont une densité optimale pour une efficacité maximale et
leur sensibilité peut être significativement affectée si la densité est aussi élevée ou basse. Les
densités optimales pour les quatre sortes d’explosifs sont catégorisées dans les plages ci –
après :
Tableau III.1 : Tableau donnant certaines densités apparentes d’explosifs, [PERSSON P.A et al, 1994]
40
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
La puissance est la mesure du travail qu’un explosif peut produire. Les fabricants
mesurent la puissance des explosifs ou l’énergie libérée par un explosif suivant plusieurs
techniques.
Bien que les valeurs potentielles des facteurs de puissance ne soient pas parfaitement
décrites pour un explosif particulier, elles sont entre autre considérées comme des guides
usuels. Actuellement on utilise ou on considère les valeurs des facteurs de puissance des
explosifs rapportées à l’ANFO (qui est considéré comme l’explosif de référence).
Le facteur de puissance est défini comme l’énergie utile à libérer par unité de poids ou
de volume de l’explosif, ce qui donne en fait l’énergie disponible chargée par unité de volume
du trou. Cela signifie que si l’énergie libérée par mètre de trou augmente, le degré de
fragmentation et la quantité de la roche abattue pouvant être obtenue en utilisant de larges
trous de mine augmenteront également. Dans ce cas il y a économie dans les coûts de
foration.
3.10
0,84
Ci-dessous un tableau donnant les facteurs de puissance de l’explosif par rapport à l’ANFO
pris comme référence et par rapport à la dynamite suédoise prise comme référence.
41
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Tableau III.2 Facteur de puissance de certains explosifs avec l’ANFO ou la dynamite suédoise LFB
prit comme explosif de référence, [PERSSON P.A et al, 1994]
Plusieurs essais ont été réalisés pour évaluer les propriétés les plus importantes des
roches afin de prédire la destructibilité des roches par minage. Dans les littératures, des
relations ont été trouvées entre la plupart des propriétés des matériaux et leur destructibilité
par minage. Cependant il n’y a pas de concept général qu’un ingénieur en fragmentation peut
utiliser lorsqu’il doit décider sur la destructibilité des roches par minage.
Dans les calculs de la charge spécifique, Langefors et Kilhström ont utilisé une seule
constante pour décrire les conditions des roches (structures géologiques). La constante de la
roche " " est une mesure empirique de la quantité d’explosifs utile pour ébranler un mètre
cube de matériaux.
42
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Quand le minage est effectué dans différentes roches, il a été trouvé que la valeur de " " varie
suivant la contrainte à la compression de ces matériaux. Le tableau III.3 ci – dessous regroupe la
contrainte à la compression des roches, les catégories de roches suivant les expériences et suivant les
études du bureau d’études de la Gécamines, ainsi que les valeurs des constantes des roches théoriques.
Tableau III.3 Guide théorique de la charge spécifique pour différents types de roches, [Bureau d’étude
minière, Gécamines + Gour C.Sen, 1995]
43
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Du tableau III.3, on peut trouver les valeurs de « cm » qui est le facteur du minage au
rocher à partir des relations ci – après :
0,07
1,4 è 3.12
Il est connu en mécanique des roches que la dureté des roches augmente avec
l’augmentation des tensions dans le massif rocheux. Si les mouvements possibles des roches
autour d’un trou de mine sont entraînés par de fortes contraintes dans une masse rocheuse, par
exemple lorsque la distance entre trous de mine et la surface de dégagement est petite, alors la
consommation d’explosifs pour fragmenter la roche peut être très élevée. Inversement quand
il y a des surfaces dégagées dans toutes les directions par rapport aux premières rangées des
trous de mines, comme dans le minage secondaire, la quantité d’explosifs à consommer sera
moindre pour fragmenter la roche.
Les trous inclinés permettent un dégagement ou une fragmentation meilleure que les
trous verticaux. Cet avantage avec les trous inclinés peut être utilisé pour augmenter la ligne
de moindre résistance en laissant la charge constante et égale à celle pour un trou vertical,
ainsi les roches peuvent être ébranlées par unité de poids d’explosifs et par unité de longueur
du trou. Si les équipements de foration le permettent, il sera souvent avantageux d’utiliser
pour le minage des trous inclinés afin de réduire les coûts et améliorer la fragmentation.
3
3.13
3
44
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
1 3.14
Notre étude étant faite sur la mine de Kwatebala, nous allons considérer des trous verticaux,
car à la mine de Kwatebala le service de foration et minage réalise des tirs à partir des trous
verticaux et donc 1 pour notre étude.
Un schéma de minage pouvant être fait suivant une maille carrée ou une maille en
quinconce, le rapport entre l’espacement entre trous voisins d’une même rangée et
l’écartement entre deux rangées consécutives, varie de 1 à 2. Mais il faut savoir qu’un schéma
de minage en quinconce donne une grande distribution uniforme de l’effet de l’explosif. De
plus, on peut voir dans le tableau III.4 ci – dessous obtenu suivant les expériences, que le
minage atteint une couverture optimale quand les trous de mine forment un triangle
équilatéral, bien qu’il n’apparaisse pas une différence significative entre les trous disposés en
quinconce suivant les ratios Espacement – Écartement de 1 à 1,5.
Tableau III.4 Surface de couverture en % pour un schéma à maille carrée et en quinconce, [Gour C.Sen,
1995]
On remarque que la couverture du minage est à son optimum lorsque le rapport est égal à
1,15 pour un schéma à maille en quinconce et 1 pour un schéma à maille en carrée.
45
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Pour qu’une charge soit supposée être capable de fournir une bonne fragmentation
d’une masse rocheuse, elle doit tenir compte d’une bonne concentration de la charge de pied
au fond du trou de mine. C’est ainsi que la charge de pied est déterminée en fonction de sa
concentration en [Kg/m] au fond du trou.
Il est important de savoir que la distribution d’une charge dans un trou de mine affecte la
destructibilité des roches. C’est pourquoi suivant les expériences de Langefors et Kilhström, il
a été établi que la charge de pied est directement proportionnelle à la taille de la
charge . , où est la distribution de la charge en [kg/m] et la hauteur de la charge
en [mètre]. On dira donc pour une petite hauteur de charge l’effet d’explosion double quand la
hauteur double. Il a été établi la formule suivante :
· 0,8 · · ·
3.15
· 0.84
Dont les paramètres intervenant dans cette formule sont définis comme suit :
La variation de la hauteur de la charge affecte la destructibilité des roches. C’est pourquoi les
expériences de Langefors et Kilhström ont pu fixer la hauteur de la charge de fond à :
46
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Langefors et Kilhström ont établi sur base de leurs expériences, la relation ci – dessous
fonction du facteur de minage du rocher Cm et de l’écartement B, s’exprimant en /
. 3.17
De ce qui précède, on peut établir la relation suivante pour déterminer la quantité d’explosifs
au fond de trou.
1,04 · · · ·
3.18
· 0.84
3. Charge de colonne
a. Hauteur de la charge de colonne
2 3.19
Où
: Hauteur du gradin
47
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
· 0,8 · · ·
3.20
· 0,84
· 0,32 · · · ·
3.21
· 0,84
La quantité d’explosifs par mètre de trou de mine au dessus de la charge de pied ou de fond est donnée
par :
48
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Il existe deux groupes d’explosifs, chacun ayant une méthode différente d’approche du
calcul de la densité de charge linéaire.
Ces types d’explosifs remplissent entièrement le trou de mine pour autant que ce dernier ne
soit pas fissuré. La densité de charge linéaire d’explosifs se calcule par :
· · ·
3.33
4 · 100
Avec :
: Densité de l’explosif
·
3.34
1,273
b. Explosifs en cartouches
Avec ces types d’explosifs une attention doit être mise sur le degré de déchirure lors du
chargement dans les trous de mine. Les facteurs qui peuvent influencer la déchirure des
cartouches sont :
49
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
La densité de charge linéaire d’explosifs dans ce cas, se calcule par la relation suivante :
· ·
3.35
1,273
Où :
· 3.36
Tableau III.5 : Valeurs de par rapport à la pente, [Projets Miniers à ciel ouvert, KAMULETE M, 2009]
50
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Tableau III.6 : Valeurs de par rapport à la cohésion, [Projets Miniers à ciel ouvert, KAMULETE M, 2009]
: Hauteur du gradin
: Longueur verticale par rapport à l’axe verticale du trou ou côté adjacent de l’angle
d’inclinaison
3.40
51
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Selon Olofsson la hauteur de la charge de colonne ou charge médiane est définie par :
3.42
: Hauteur de bourrage
52
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre III: Méthodes de calculs dans la fragmentation
Avec : La charge totale d’explosifs dans un trou de mine qui est définie par
· · 3.46
Nous savons que les principaux paramètres caractérisant un tir sont la géométrie du
minage et la séquence d’initiation, la performance de la charge explosive et des
caractéristiques géomécaniques du massif rocheux à abattre. Parmi ceux qu’il est possible de
maîtriser, il y a la performance de la charge qui est une fonction essentielle visant à garantir
des mécanismes particuliers dans le tir. Cette performance est, de plus, variable en fonction de
la géométrie du minage et des conditions géomécaniques du massif rocheux.
Pour notre étude qui nous a menés à élaborer une application informatique qui
détermine les paramètres de fragmentation en fonction des propriétés physico – mécaniques,
nous avons retenu les formules de Langefors et d’Olofsson développées dans ce chapitre pour
la détermination des paramètres de fragmentions en fonction des formations géologiques.
53
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
IV.1 Introduction
Il ne s’agit pas ici de faire une description exhaustive du logiciel mais de mettre en
évidence les éléments principaux qui on contribué à notre étude. Powerbuilder® est un
produit développé à l’origine par la firme américaine Powersoft Corporation et qui est devenu
depuis 1995 la division outil de développement de Sybase Inc.
54
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
55
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
La DataWindow : C’est un composant logiciel qui présente dans une fenêtre les
données issues d'une base de données SQL. Ce composant gère automatiquement l'affichage,
la création, la modification et la suppression de données dans la table concernée. Ses formes
de présentation diverses lui permettent d'être utilisée en liste, en forme libre, en rapport, etc.
Comme dit précédemment, c’est un moyen qu’offre Powerbuilder® pour accéder aux
données stockées dans les SGBD (Systèmes de Gestion des Bases de données). C’est en fait
un contrôle graphique spécialisé dans l’accès aux données et elle a un ensemble de
fonctionnalités intégrées telles que l’insertion, la suppression, la mise à jour, le tri, les filtres,
etc.
Pour une évaluation rapide et alternative des paramètres de fragmentation par abattage
à l’explosif, en réduisant le coût et le besoin en temps, généré par des essais et des calculs
fastidieux, nous avons élaboré une application informatique de calcul en fragmentation
dénommée Fragmentation Plus Plus® écrite à l’aide d’un RAD (Rapid Application
Developement).
L’application aide les utilisateurs à pouvoir estimer les coûts engendrés par minage et
à mieux faire un choix entre tel ou tel explosif (approprié et moins coûteux) et aussi à
sélectionner le matériel de foration correspondant au travail à effectuer. Ce programme
incorpore les facteurs importants intervenant dans le choix de la machine :
• Les effets dûs au diamètre des trous, au choix des dimensions de la banquette et de
l’espacement ;
Le programme est également utile dans la comparaison des coûts entre divers types de
machines, tels que marteau perforateur hors du trou, marteau fond de trou. Ceci aide à
sélectionner l’engin de forage répondant à l’application avec objectif de réduire le coût de la
foration et de respecter le planning de la production.
57
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
IV.5 Ordinogramme
Dans ce sous chapitre, nous allons élaborer les différents ordinogrammes afin de
présenter les suites logiques des opérations de notre application.
1. Formule de Langefors
Suivant les formules de Langefors, nous aurons les données statiques ou les entrants
suivants :
• : La constante de la roche ;
• : La hauteur du gradin.
58
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
59
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
60
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
3. Formule d’Olofsson
Suivant les formules d’Olofsson, nous aurons les données statiques ou les entrants
suivants :
• : Degré de remplissage ;
• : La hauteur du gradin.
61
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
62
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
63
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
5. Consommation d’équipements
• : Le surforage ;
• : L’écartement ;
• : L’espacement ;
• : La hauteur du gradin.
64
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
6. Coût de forage
Les formules de calcul du coût de forage nécessitent les données statiques ou les
entrants suivants :
• : Taux d’intérêt ;
• : Taux d’assurance ;
• : Taux d’impôt ;
• : Coefficient de foisonnement.
65
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
66
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
7. Coût de minage
Les formules de calcul du coût de minage nécessitent les données statiques ou les
entrants suivants :
67
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
68
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
Les calculs devant être effectués en fonction des formations géologiques, car il est
évident que la structure géologique joue un rôle majeur dans la rupture et la fragmentation des
roches, il a été difficile de trouver des relations mathématiques reliant les propriétés physico –
mécaniques des formations géologiques et leur destructibilité par minage.
Cependant pour notre application dans les calculs des paramètres de fragmentation
nous avons retenu les formules de Langefors et celle d’Oloffson, bien sûr il apparaît qu’il
n’intervient aucune propriété physico – mécanique des formations géologiques, mais dans les
formules citées ci – haut les auteurs utilisent des constantes pour décrire les conditions des
roches (structures géologiques) et ainsi la différence entre les formations géologiques.
Ces constantes nous ont permis d’élaborer notre application en fonction des
formations géologiques, elles sont respectivement pour Langefors et Oloffson, la constante de
la roche " "qui est une mesure empirique de la quantité d’explosifs utile pour ébranler un
mètre cube de matériaux et " " la constante liée à la cohésion de la roche.
Les calculs des différents paramètres se feront interactivement suivant les formules
mentionnées au chapitre précédent. Ainsi, en appliquant la formule de Langefors, on a les
résultats suivants pour chacune des catégories considérées.
Pour les roches dures, roches correspondant aux terrains de la catégorie 3 des
formations géologiques de la série des mines à la mine de Kwatebala, nous aurons les valeurs
des paramètres de fragmentation suivantes :
69
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
Figure IV.9 : Paramètres de fragmentation pour les roches dures ou pour les formations des terrains de la
catégorie 3D.
Pour les roches moyennement dures, correspondant aux terrains de la catégorie 3 des
formations géologiques de la série des mines, nous aurons les valeurs des paramètres de
fragmentation suivantes :
70
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
Figure IV.10 : Paramètres de fragmentation pour les roches moyennement dures ou pour les formations des
terrains de la catégorie 3.
Enfin pour les roches tendres, correspondant aux terrains de la catégorie 2D des
formations géologiques de la série des mines, les paramètres de fragmentation sont les
suivants :
Figure IV.11 : Paramètres de fragmentation pour les roches tendres ou pour les formations des terrains de la
catégorie 2D.
71
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
En appliquant la méthode de Stigo Olofsson pour le calcul des charges, suivant notre
application Fragmentation Plus Plus®, par rapport aux formules correspondant, vu au chapitre
précédent, on a les résultats suivants pour chaque catégorie de terrain.
Figure IV.12 : Paramètres de fragmentation pour les roches dure ou pour les formations des terrains de la
catégorie 3D.
Pour les roches moyennement dures, correspondant aux terrains de la catégorie 3 des
formations géologiques de la série des mines, nous aurons les valeurs des paramètres de
fragmentation suivantes :
72
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
Figure IV.13 : Paramètres de fragmentation pour les roches moyennement dures ou pour les formations des
terrains de la catégorie 3.
Enfin pour les roches tendres, correspondant aux terrains de la catégorie 2D des
formations géologiques de la série des mines, les paramètres de fragmentation sont les
suivants :
Figure IV.14 : Paramètres de fragmentation pour les roches tendres ou pour les formations des terrains de la
catégorie 2D.
73
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
• La hauteur de bourrage est parfois négative, une hauteur insuffisante provoque des
projections de boue ou de terre. ce qui entraine une perte sensible d’énergie
d’explosifs. L’expérience montre que s’il n’y a pas de bourrage, le minage peut être
sans effet. Mais d’une manière générale, le trou est poché et l’effet de l’explosion
n’atteint pas la surface. Par ailleurs, si la charge est insuffisante et que la hauteur de
bourrage est trop grande, l’effet de l’explosion n’atteint pas la surface. Il y aura un
camouflet et le terrain inférieur sera seul ébranlé.
• Les charges spécifiques trouvées par rapport aux simulations avec la formule de
Langefors se rapprochent de celles théoriques. Tandis que par rapport aux simulations
avec la formule d’Olofsson les charges spécifiques sont trop élevées.
Dans un tel cas, nous pouvons donc modifier soit des caractéristiques du type
d’explosifs utilisés, soit les paramètres de forages. Nous savons qu’il est plus facile de
modifier les caractéristiques de l’explosif, c'est-à-dire porter le choix sur un autre explosif,
qui puisse s’adapter aux paramètres de forages trouvés par le programme.
2 1
4.1 4.2
3 3
74
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
2
· · 4.3
3
Avec :
Après la critique de la formule de Langefors, en tenant compte bien sûr des paramètres
particuliers de la mine de Kwatebala, le programme Fragmentation Plus Plus® nous offre une
alternative, lorsque les résultats de certains paramètres de fragmentation sont insuffisants et
surdimensionnés. C’est pourquoi suivant la formule de Langefors, le programme nous donne
les résultats ci – après pour la catégorie des roches dures qui correspondent à celle des terrains
3D:
Figure IV.15 : Paramètres de fragmentation pour les roches dures ou pour les formations des terrains de la
catégorie 3D.
75
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
Pour les roches moyennement dures, correspondant aux terrains de la catégorie 3 des
formations géologiques de la série des mines, nous aurons les valeurs des paramètres de
fragmentation suivantes :
Figure IV.16 : Paramètres de fragmentation pour les roches moyennement dures ou pour les formations des
terrains de la catégorie 3.
Enfin pour les roches tendres, correspondant aux terrains de la catégorie 2D des
formations géologiques de la série des mines, les paramètres de fragmentation sont les
suivants :
Figure IV.17 : Paramètres de fragmentation pour les roches tendres ou pour les formations des terrains de la
catégorie 2D.
76
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
Pour la formule d’Olofsson modifiée, le programme nous donne les résultats suivants
par rapport à la catégorie des roches dures qui correspondent à celle des terrains 3D :
Figure IV.18 : Paramètres de fragmentation pour les roches dures ou pour les formations des terrains de la
catégorie 3D.
Pour les roches moyennement dures, correspondant aux terrains de la catégorie 3 des
formations géologiques de la série des mines, nous aurons les valeurs des paramètres de
fragmentation suivantes :
77
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
Figure IV.19 : Paramètres de fragmentation pour roches moyennement dures ou pour les formations des
terrains de la catégorie 3.
Enfin pour les roches tendres, correspondant aux terrains de la catégorie 2D des
formations géologiques de la série des mines, les paramètres de fragmentation sont les
suivants :
Figure IV.20 Paramètres de fragmentation pour roches tendres ou pour les formations des terrains
de la catégorie 2D.
78
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre IV: Programmation et Simulations
Voilà pourquoi Fragmentation Plus Plus®, nous offre une autre alternative
respectivement pour les formules de Langefors et d’Olofsson pour la détermination des
paramètres de fragmentation. Bien que Fragmentation Plus Plus nous offre des alternatives,
nous remarquons aussi que les paramètres trouvés respectivement pour les deux formules sont
différents. Pour un meilleur choix de la formule à considérer, nous limiterons pour notre
présente étude à celle qui nous offre des charges spécifiques proches des charges spécifiques
théoriques (constante de la roche, Tableau III.3 dernière colonne). Pour notre étude on peut
voir dans le tableau IV.1 les résultats obtenus à partir de la formule de Langefors modifiée et
celle d’Olofsson modifiée :
79
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
V.1 Introduction
Soit à abattre un lot d’un volume par mois. Une étude de consommation
d’équipement de forage sera faite pour chaque catégorie de terrain que nous allons considérer.
Enfin, nous ferons une moyenne représentative de toutes les catégories de terrain d’autant
plus que l’abattage du volume ne se fera pas seulement dans une même catégorie de terrain.
è é
è 5.1
· ·
: Hauteur de gradin en
: Surforage en
Ainsi, on peut déterminer les forages spécifiques à partir de la formule 5.1 et les
totaux de mètres à forer à partir de la formule 5.2 pour les différentes catégories de terrain :
5.2
80
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
: Forage spécifique en ⁄
La durée de vie moyenne des matériels d’usure est affectée par des nombreux facteurs
et par conséquent, nous ne pouvons avancer des chiffres exacts. D’une façon générale, la
durée de vie des taillants est déterminée par l’importance de l’usure de l’acier qui entoure les
picots périphériques.
Tableau V.1 : Tableau présentant les durées de vie en mètres forés des matériels d’usure utilisés dans la
foration en gradin [TFM, Mine Planning and Engineering, 2009].
Durée de Durée de En
Catégorie Durée de vie en Durée de vie en
vie en vie en
de terrain /
Signalons qu’à Kwatebala, on utilise des tiges de six mètres pour forer des trous de six
mètres. Ainsi l’utilisation des manchons n’est pas nécessaire.
81
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
5.3
é
Avec :
é : De l’outil de forage en
Dans cette simulation avec l’application Fragmentation Plus Plus®, nous estimerons
la consommation d’équipements de forage en fonction des formations géologiques, sur base
des paramètres obtenus au chapitre précédent.
Pour les roches dures ou les formations des terrains de la catégorie 3D, nous aurons la
consommation suivante en matériels d’usure :
82
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
Figure V.1 : Consommation d’équipement dans les roches dures ou les formations des terrains de la catégorie
3D.
Figure V.2 : Consommation d’équipement dans les roches moyennement dures ou les formations des terrains
de la catégorie 3.
83
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
Figure V.3 : Consommation d’équipement dans les roches tendres ou les formations des terrains de la
catégorie 2D.
Figure V.4 : Consommation d’équipement dans les roches dures ou les formations des terrains de la catégorie
3D.
84
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
Figure V.5 : Consommation d’équipement dans les roches moyennement dures ou les formations des terrains
de la catégorie 3.
Figure V.6 : Consommation d’équipement dans les roches tendres ou les formations des terrains de la
catégorie 2D.
85
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
é 5.4
é
86
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
1
5.5
1 1
Avec :
: Taux intérêt
1
5.6
1 1
2. Assurances et impôts
Le coût des assurances et des impôts peut se calculer d’une ou de deux façons. Si le
coût spécifique annuel est connu, celui-ci doit être multiplié par la fréquence d’utilisation
(heures/année). S’il n’est pas connu, on peut appliquer les formules suivantes
5.6 5.8 [Caterpillar Inc, 2000]:
5.7
87
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
1
·
2 5.8
ô
5.9
1
·
2 5.10
: Taux d’impôts de 1 à 3%
: Coûts de l’assurance
: Coût de l’impôt
De ce qui précède, on peut déduire que la valeur totale des frais ou coûts fixes horaires
est obtenue par la relation suivante :
5.11
Avec :
: Annuité horaire
: Coût de l’assurance
: Coût de l’impôt
88
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
1. Carburant
5.12
2. Main d’œuvre
Ce poste tient compte de l’échelle locale des salaires et doit comprendre toutes les
charges sociales et charges accessoires liées aux salaires.
$ ⁄ 5.13
3. Pièces d’usure
Tous les coûts relatifs à des éléments fortement exposés à l’usure, tels que les taillants,
les allonges, les manchons, les emmanchements doivent être considérés sous ce poste. Ces
frais pourront varier considérablement en fonction des terrains et des techniques de conduite
des opérations sur chantier (habilité des opérateurs par exemple). Pour une bonne estimation
des durées de vie des pièces d’usure dans des conditions de travail particulières, il faut
consulter le service pièces d’un concessionnaire (fabriquant ou fournisseurs).
Le coût total en matériel d’usure pour la foration sera déterminé par la relation
suivante [Ingersoll Rand, 1992]:
5.14
Avec :
89
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
Ainsi le coût horaire en matériels d’usure est donné par la relation suivante :
5.15
4. Rechange et réparation
Le coût de rechange et réparation peut être évalué d’une façon assez précise en prenant
des tables de consommation et d’entretien, et en tenant compte des prix locaux ou
d’acquisition. Pour permettre un calcul rapide, le coût horaire approximatif de
rechange et réparation s’évalue à 5% de la valeur d’acquisition de l’engin de forage
[DIKAMBA M, 2002].
0.05
5.16
Les informations ci – après sont nécessaires pour estimer les coûts de la foration et de
la production d’une machine de forage particulières. Elles doivent correspondre aux données
réelles du lieu de travail. Fragmentation Plus Plus® est disponible en système international et
particulièrement l’application de l’estimation des coûts de foration est disponible en mesures
métriques.
90
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
Information générales.
• Production annuelle demandée (m3).
• Modèle de la machine de foration
• Caractéristiques du compresseur (débit/pression).
• Modèle du moteur actionnant la sondeuse (puissance et vitesse de rotation)
Coûts de fonctionnement.
• Coût horaire du foreur
• Coût horaire de l’aide (si applicable)
• Coûts horaire opérateur du compresseur (si applicable)
• Consommation gazole (litres/heures)
• Coût du gazole
• Coût horaire entretien et rechange
91
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
Estimation de la production.
• Diamètre (millimètres)
• Hauteur du front (mètres)
• Surprofondeur ou surforage (mètres)
• Angle du trou sur la verticale (degrés)
• Banquette réelle (mètres)
• Espacement (mètres)
• Densité de la roche (tonne/mètre – cube)
Utilisation.
• Production requise (mètre – cube/mètre)
• Disponibilité de la sondeuse (pourcentage)
Comme nous l’avons dit plus haut, l’application Fragmentation Plus Plus® nous offre
une analyse économique en ce qui concerne la fragmentation et particulièrement le forage.
Cette simulation se fera en considérant toutes les catégories de terrains en introduisant un
rendement horaire moyen de la sondeuse dans les catégories considérées et le forage
spécifique moyen trouvé en considérant les paramètres trouvés respectivement par la formule
de Langefors modifiée et par la formule d’Olofsson modifiée .
92
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
Figure V.7 : Simulation de l’estimation du coût de forage, en considérant les résultats obtenus de la formule
de Langefors modifiée.
Figure V.8 : Simulation de l’estimation du coût de forage, en considérant les résultats obtenus de la formule
d’Olofsson modifiée
93
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
Ainsi pour le calcul du coût de minage, nous aurons besoin des informations techniques et des
informations économiques des artifices de minage (explosif, cartouche amorce, handimaster,
benchmaster, mèche détonante). Nous aurons pour le calcul de minage les informations en input
suivant :
• : Coefficient de foisonnement
Les informations en output pour le calcul du coût de minage, seront les suivantes :
5.17
94
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
5.18
· 5.19
5.20
· 5.21
· 5.24
5.25
5.27
95
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
Figure V.9: Simulation du coût de minage en utilisant les résultats obtenus la formule de Langefors.
Figure V.10 : Simulation du coût de minage en considérant les résultats de la formule d’Olofsson modifiée.
96
Fabrice NKOMBA KIWILA Chapitre V: Evaluation des coûts de la fragmentation
De ce qui précède, nous remarquons qu’il y une différence des coûts engendrés en
utilisant la formule de Langefors ou celle d’Olofsson. Avec un coût total de la fragmentation
de :
Coût du minage 1,798 $/m3 1,383 $/m3 1,903 $/m3 1,494 $/m3
Coût de la foration 0,210 $/m3 0,162 $/m3 0,257 $/m3 0,198 $/m3
97
Fabrice NKOMBA KIWILA Conclusion Générale et Perspectives
Après avoir défini d’une manière extensive chaque terme et facteur intervenant dans
les formules utilisées et qui ont servi d’algorithme de programmation, nous avons par des
simulations effectuées réaliser des calculs de charge, des paramètres de fragmentation en
fonction des formations géologiques.
La connaissance des terrains est très nécessaire pour le forage, elle permet de
déterminer non seulement la maille de forage à imposer, la profondeur, la hauteur du
bourrage, mais aussi la quantité nécessaire et exacte de l’explosif.
Les méthodes de Langefors et d’Olofsson ont été utilisées dans ce travail pour
déterminer la géométrie du forage ainsi que la charge spécifique d’explosif de chaque
catégorie de terrain ; ceci pour évaluer en terme de coût l’incidence de la fragmentation. Les
résultats des simulations sont repris dans le tableau IV.1 ci – après :
Basée sur des données fiables, l’application Fragmentation Plus Plus® nous a aidés à
faire une analyse économique en ce qui concerne les applications de la fragmentation en mine
à ciel ouvert. Elle permet la variation des paramètres tels que le diamètre du trou, la puissance
et la densité de l’explosif, le ratio espacement – écartement, ainsi que l’inclinaison des trous
de façon à optimiser la fragmentation en fonction des formations géologiques (en augmentant
la production tout en minimisant les coûts). Les résultats sont imprimés sur papier pour
faciliter leur lecture et leur interprétation.
98
Fabrice NKOMBA KIWILA Conclusion Générale et Perspectives
L’évaluation des coûts de forage et de minage est aussi bien importante dans une
exploitation minière. Les informations délivrées par l’application dépendent de l’exactitude
des données qui y sont introduites. Cette précision est importante pour obtenir une image
réaliste des coûts totaux du forage et du minage pour la production à planifier.
Coût du minage 1,798 $/m3 1,383 $/m3 1,903 $/m3 1,494 $/m3
Coût de la foration 0,210 $/m3 0,162 $/m3 0,257 $/m3 0,198 $/m3
Par rapport au coût une étude peut être poursuivie afin de pouvoir élaborer une
application informatique d’optimisation de la géométrie du minage. L’optimisation de la
géométrie du minage et de la performance de la charge explosive est une approche holistique,
qui part de l’identification jusqu’à l’évaluation des effets que les résultats des paramètres de
minage et de forage ont sur différentes étapes du processus de production. C’est pourquoi le
design de minage doit être élaboré de sorte à donner des résultats qui maximisent le profit
total engendré lors de la production plutôt que de minimiser les coûts de forage et de minage.
Les pistes sont ouvertes pour permettre à tout chercheur dans le domaine de la
fragmentation et / ou de la programmation d’avoir des appuis solides pour orienter des études
par rapport à cet avant projet, afin de déterminer les paramètres de fragmentation en mine
souterraine ou dans le but d’optimiser la performance de la charge explosive, pour cela nous
proposons trois objectifs clés à poursuivre :
forage fait avec le plus de soins possible et enfin un angle de forage adéquat lorsque
les conditions structurales du terrain l’exige.
3. Pour qu’il y ait propagations des fractures et déplacement des matériaux après
explosion, l’énergie de l’explosion doit être assez confinée dans le trou, de ce fait,
comme nous l’avons fait dans ce travail une étude sur un chargement des trous de
mine en fonction des conditions géologiques doit être poursuivie. Aussi il faut veillez
à une hauteur de bourrage et des matériaux de bourrage convenable, ainsi qu’une
étude sur l’utilisation des retards adéquats tout en assurant une bonne synchronisation
dans le mode de raccordement et d’initiation par rapport aux conditions géologiques.
Enfin, nous n’avons pas la prétention d’avoir fait un travail extraordinaire. C’est pour
autant que nous restons ouverts aux critiques, remarques et suggestions de votre part, qui nous
permettrons de perfectionner les versions à venir de l’application Fragmentation Plus Plus®.
100
Fabrice NKOMBA KIWILA Bibliographie
Bibliographie
A. Ouvrages et Articles
[1] LANGEFORS ; U., The modern technique of Rock Blasting, Almiquist et Wiksell,
KIHLSTRÖM B. Stockholm, 406p, 1967.
[2] PERSSON, PA., Rock blasting and explosives engineering, CRC Press LLc, Florida,
HOLMBERG, R. ; LEE, J. 540p, 1994.
[3] GANT C.H, Comment faire mieux travailler les explosifs, Dow Chemical Co.,
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[4] SEN G.C, Blasting technology for mining and civil engineers, UNSW Press,
Sydney, 146p, 1995.
[5] DELANNOY, C. S’initier à la programmation (Avec des exemples en C, C++, C#, Java
et PHP, Eyrolles, Paris, 367p, 2008.
[6] Ingersoll Rand Technique de forage en gradin et guide de sélection du matériel, Paris,
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[7] African Explosives Blasting competency program, Johannesburg, 146p, June 2006.
Limited
[8] Dynamit Nobel Indications générales sur le tir, Aktiengesellschaft, Troisdorf, 48p.
[9] Caterpillar Inc Coût horaire machinerie, French Performance Handbook, 55p, 2001.
[12] Tenke Fungurume Equipment selection at Tenke Fungurume Mining, July 2007.
B. Cours
[15] NGOY, S. Mécanique des roches, Ier Grade Mines, Polytechnique, UNILU, 2008.
[16] KAMULETE, M.N. Projets d’exploitation des Mines à ciel ouvert, IIème Grade Mines,
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[17] KAMULETE, MN. Économie minière, IIème Grade Mines, Polytechnique, UNILU, 2009.
[18] KAMULETE, M.N. Exploitation des mines à ciel ouvert, IIIème Graduat, Polytechnique,
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101
Fabrice NKOMBA KIWILA Bibliographie
[19] SALEH, M. Abattage dans les mines, IIème Graduat, Polytechnique, UNILU, 2005
C. Mémoires
[23] KIPAYKO, BK. Analyse des travaux de tir en fonction de la nature du terrain et étude
comparative de deux différents engins de foration, Polytechnique,
UNILU, 1980.
[25] FAUTREZ, E. Conception de l’exploitation d’une mine de diamant à ciels ouvert, cas
du massif 1 de la MIBA, Polytechnique, MONS, 2004
102
Fabrice NKOMBA KIWILA Table des figures
103
Fabrice NKOMBA KIWILA Table des figures
Figure IV.20 : Paramètres de fragmentatoin pour les roches tendres ou pour les formations des terrains de la
catégorie 2D en considérant la formule d’Olofsson modifiée............................................................................. p78
Figure V.1 : Consommation d’équipement dans les roches dures ou les formations des terrains de la catégorie
3D en considérant les résultats de la formule de Langefors modifiée ............................................................... p83
Figure V.2 : Consommation d’équipement dans les roches moyennement dures ou les formations des terrains de
la catégorie 3 en considérant les résultats la formule de Langefors modifiée. ................................................... p83
Figure V.3 : Consommation d’équipement dans les roches tendres ou les formations des terrains de la catégorie
2D en considérant les résultats de la formule de Langefors modifiée. .............................................................. p84
Figure V.4 : Consommation d’équipement dans les roches dures ou les formations des terrains de la catégorie
3D en considérant les résultats de la formule d’Olofsson modifiée ................................................................... p84
Figure V.5 : Consommation d’équipement dans les roches moyennement dures ou les formations des terrains de
la catégorie 3 en considérant les résultats de la formule d’Olofsson modifiée................................................... p85
Figure V.6 : Consommation d’équipement dans les roches tendres ou les formations des terrains de la catégorie
2D en considérant les résultats de la formule d’Olofsson modifiée ................................................................... p85
Figure V.7 : Simulation de l’estimation du coût de forage, en considérant les résultats obtenus de la formule de
Langefors modifiée. ............................................................................................................................................. p93
Figure V.8 : Simulation de l’estimation du coût de forage, en considérant les résultats obtenus de la formule
d’Olofsson modifiée ............................................................................................................................................ p93
Figure V.9 : Simulation du coût de minage en utilisant les résultats obtenus la formule de Langefors. ........... p96
Figure V.10 : Simulation du coût de minage en considérant les résultats de la formule d’Olofsson modifiée. .. p96
104
Fabrice NKOMBA KIWILA Table des tableaux
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Fabrice NKOMBA KIWILA Table des Matières
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Fabrice NKOMBA KIWILA Table des Matières
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Fabrice NKOMBA KIWILA Table des Matières
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