Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I.1. INTRODUCTION
Ce chapitre nous donne une vue globale de notre site d’étude qui est la mine à ciel
ouvert de Kamatanda, de l’historique du cadre géographique, géologique en passant par le
cadre minier.
I.3.1. Localisation
La mine à ciel ouvert de Kamatanda est située près de la ville minière de Likasi, à
120 km au Nord-Ouest de la ville de Lubumbashi dans la Province du Haut-Katanga en
République Démocratique du Congo.
Parlant de ses coordonnées géographiques, il est à savoir que la dite mine a une :
Altitude de 1239 m ;
Latitude de -10,95° ou 10°57’ Sud ;
Longitude 26,76667° ou 26°46’ Est
Figure I.1: Localisation de la mine à ciel ouvert de Kamatanda
I.3.2. Historique
Au début, la mine de Kamatanda était aussi appelée Sofumwango, mais aussi le
district de Kambove de la province Haut-Katanga. La classification climatique de Koppen est
CWA : climat subtropical humide influencé par la mousson. Le peuple Sanga a extrait du
Cuivre à Kamatanda dans la période précoloniale.
Les mineurs ont établi une communauté résidentielle informelle autour de la mine,
qui souffrait d’un manque d’eau potable et d’électricité, d’un manque de drainage et de
pollution. A partir de 2016 la Gécamines a commencé a modernisé l’exploitation, pour
laquelle une nouvelle usine de concassage de minerai va voir le jour en 2019.
La végétation originelle de la ville de Likasi était surtout dominée par une forêt
claire qui revêt une formation végétale propre à la minéralisation du Katanga
I.4. CADRE GEOLOGIQUE
I.4.2.1. Description
Ces trois groupes énumérer dans le paragraphe précédent constituent la
stratigraphique du katanguien ; ce système a subi des mouvements de telle sorte que les
couches présentent toutes sortes de déformations allant de simples plis aux charriages en
passant par des chevauchements.
I.5. HYDROGRAPHIE
Le secteur d’études est parcouru par plusieurs rivières qui appartiennent dans leur
ensemble au bassin hydrographique de la Lufira qui est un affluent du fleuve Congo ; il s’agit
notamment de la rivière Likasi, Kaponona, Kamatanda, Kikula qui sont les affluents de Buluo
et de Mura, Kampompi, Konji qui sont quant à elles affluents de Panda.
I.6.1 Aperçu sur les opérations dans la mine à ciel ouvert de Kamatanda
Dans cette partie de notre travail, nous parlerons des opérations minières à ciel
ouvert effectuées dans la mine de Kamatanda.
I.6.1.1. Abattage
Deux types d’abattage sont effectués :
L’abattage mécanique : exécuté dans le terrain tendre à l’aide des engins d’excavation.
L’abattage par explosif : effectué à l’aide des explosifs. Des trous sont forés à l’aide
des sondeuses Panthera DP1500i. Les explosifs utilisés sont l’émulsion et les
pentolites Booster.
I.6.1.2. Le terrassement
L’entretien des pistes de roulage est effectué à l’aide des niveleuses. Ceci est très
important surtout durant la saison pluvieuse. Car quand il se fait que les pistes deviennent non
seulement glissantes ; mais aussi des nids des poules se forment lors des passages des bennes.
Pendant la sèche, on fait le plus souvent usage de l’arroseuse et Kamatanda n’en faisait pas
l’exception.
I.6.1.3. Le contrôle de stabilité
C’est le service de géotechnique qui est chargé de veiller à la stabilité des flancs
de la mine. Ainsi, il procède généralement par repérer les discontinuités, à les cartographier et
à surveiller l’évolution de leurs écartements dans le but de prévenir tout accident ; et grâce
aux radars, il surveille les mouvements sur les flancs.
I.6.1.4. L’exhaure
La mine de Kamatanda fait face à une importante venue d’eau, compte tenu des
certaines rivières qui entourent cette dernière. Ainsi une installation importante est installée
pour faire face à ce défi. L’exhaure est subdivisée en :
L’exhaure primaire : des puits filtrants sont installés dans le but de rabattre le niveau
hydrostatique des nappes.
L’exhaure secondaire : les eaux météoriques et les eaux mises à jour par les travaux
d’excavation sont canalisées dans les puisards puis pompées vers un niveau supérieur ;
et de là, envoyées hors du champ minier.
Dans ce chapitre, nous avons situé la mine de Kamatanda dans le temps et dans
l’espace. Outre la localisation, nous avons parlé de la géologie régionale et locale, de
l’hydrographie de Kamatanda, mais aussi de cadre minier, dans lequel, nous avons parlé des
opérations minières de la mine à ciel ouvert de Kamatanda.
CHAPITRE II. NOTION DE L’EXHAURE DANS UNE MINE A CIE
OUVERT
II.1 INTRODUCTION
L’action d’évacuer des eaux drainées par les divers travaux et l’installation d’un
circuit d’exhaure ainsi que la totalité des mesures préventives et passives de protection contre
l’inondation des travaux miniers s’appelle « exhaure »
La réalisation des tranchées, des drains, des tenues, des décanteurs, des puisards et
le fonçage de puits filtrant nous permet de recueillir les eaux gênant de la mine afin de le
refouler à l’aide des groupes motopompes ou par graviter.
P=R+ I + E
R : ruissellement ;
I : infiltration ;
E : évaporation ;
II.2.2. Le bassin versant
• L’imperméabilité du terrain.
• La perméabilité du terrain.
II.3. NOTION SUR L’HYDROGEOLOGIE.
une partie de cette eau va ruisseler et alimenter les cours d'eau superficiels (problèmes
d'hydrologie de surface) ;
une partie de l'eau va retourner à l'atmosphère, sous forme de vapeur : c'est
l'évapotranspiration qui est la somme de deux phénomènes :
• L’évaporation (phénomène physique) qui intervient à la surface des lacs, des cours
d'eau, mais aussi sur le sol.
II.3.3.2. Aquifère
Un aquifère est une formation hydrogéologique perméable permettant
l’écoulement significatif d’une nappe non superficielle. Il est comparable à un gisement
minier dont les minerais l’eau est plus ou moins renouvelable. Nous pouvons citer :
II.3.3.3. La porosité
C’est la capacité qu’à un corps à renfermer de l’eau, elle se traduit en pourcentage
de vides dans une roche ou un sol. Elle détermine aussi la quantité d’eau qui peut être stockée.
vv
n=
vt
II.3.3.4. La perméabilité
La perméabilité est la propriété d’une roche ou d’un sol poreux qui contrôle la
facilité du déplacement d’un fluide.
II.3.3.5. La transmissivité
La transmissivité, ou coefficient de transmissivité, est un paramètre qui régit
le débit d'eau qui s'écoule par unité de largeur de l'aquifère, sous l'effet
du gradient hydraulique, incluant l’épaisseur de l’aquifère.
Avec : T : la transmissive ;
K : la conductivité hydraulique qui est l’aptitude qu’a une nappe de laisser de l’eau
jusqu’à la saturation sous le pompage ;
II.3.3.7. La recharge
C’est la réalimentation en eau ou la quantité des venues d’eau venant de la nappe
qui alimente la mine. Cette alimentation sera exprimée en m3/h. elle nous permettra dans la
suite de notre travail de prendre les mesures sur la capacité de pompage sur un temps donné
qu’on analysera pour trouver une conclusion.
II.4.1. Définition
L’exhaure est une opération qui consiste à évacuer les eaux dans une mine, en
tenant compte de l’ensemble des mesures actives et passives.
Mesure passive : la réalisation des drains, pour canaliser les eaux dans la mine. C’est
une mesure qui ne demande pas beaucoup de moyen ;
Mesure active : installation des pompes et des conduites. C’est une mesure qui
demande beaucoup de moyens.
II.4.2. Objectif
L’exhaure dans les mines est réalisée pour deux raisons fondamentales suivantes :
L’assèchement du chantier : En effet les venues d’eau dans les fronts en production
provoquent les embourbements des engins et ceci a pour conséquence la diminution de
la productivité (rendement horaire) entrainant une augmentation du coût opératoire.
Assure la stabilité des ouvrages miniers
II.4.3. Origine des eaux dans la mine :
Des eaux météorologiques (pluie, ou fonte de neige) pouvant pénétrer dans la
mine à travers les affleurements, les fissures de terrain ;
Les minerais poreux et les roches stériles poreuses pouvant contenir de l’eau ;
Les eaux de précipitation et la fonte des neiges s’infiltrent dans le sol et créent des
nappes qui peuvent envahir le chantier (mine).
II.4.4. Exhaure dans une mine à ciel ouvert
II.4.4.1. Types d’exhaure
Dans les exploitations des mines à ciel ouvert, on distingue essentiellement deux
types d’exhaure selon la nature des eaux :
L’exhaure primaire
L’exhaure secondaire
II.4.4.1.1.Exhaure primaire
C’est un système d’évacuation des eaux souterraines qui peuvent gêner
l’exploitation. Ces eaux souterraines peuvent se trouver sous forme des :
Un puits filtrant est généralement foré par sondage rotary. D’une façon générale
pour les puits de grande profondeur, la pompe est immergée étant donné la faible hauteur
d’aspiration des pompes d’une façon générale. Mais on peut aussi utiliser des pompes
ordinaires (non immergées) à condition que celles-ci aient une hauteur d’aspiration élevée.
Le diamètre du puits filtrant peut varier de 250 à 450 mm et quelques fois peut aller
jusqu’à 800mm. Le diamètre est influencé par les dimensions de la pompe en ce qui
concerne une pompe immergée ainsi que par des dimensions standard du tubage. Dans
la formulation des rabattements le diamètre a une influence. Dans la technique des
propositions pratiques existent :
Avantages
- Les puits forés sont moins profonds mais suivent le pendage du gisement ;
Inconvénients
Avantages
Inconvénients
- Les forages de ces puits filtrants sont plus profonds par conséquent, le coût est
élevé ;
II.4.4.2.Exhaure secondaire
Elle consiste à aménager les eaux météoriques (de précipitation), de ruissèlement
ou les eaux souterraines découvertes au cours de l’exploitation.
Le système de drainage des eaux de surface dans une carrière est composée de :
Des tranchées drainantes aux alentours de la mine pour intercepter les eaux
ruisselantes vers la mine afin d’éviter l’inondation de cette dernière.
Des drains ou rigoles imperméables aménagés aux pieds des buttes pour
acheminer vers les puisards les eaux de surface ou les eaux provenant des
drains horizontaux qui sont les eaux souterraines.
Le système de drainage des eaux des surfaces dans une mine à ciel ouvert est composé de :
• Les tranchées drainantes aux alentours de la mine pour intercepter les eaux
ruisselantes vers la mine ;
• Les drains ou rigoles consistent à aménager les drains ou les rigoles qui sont
imperméables.
Les venues d’eau à Kamatanda ont comme origine principale : les précipitations et
les deux nappes d’eau souterraines dont l’une est de la côte Nord de la mine qui est drainer
vers le cote Est ou nous trouvons le puisard, cette eau ne gêne pas l’exploitation et elle n’est
pas encore quantifiée et l’autre située de la côte Est de la phase B et ses eaux se déversent
dans le puisard à partir de son flanc Est.
Le bassin versant est défini comme étant la géométrie des points sur laquelle, toutes
goutes d’eaux qui tombent en son sein seront acheminées vers la mine. Il est délimité par les
lignes de crête et les lignes de plus haute pente. Pour arriver à faire la mesure de la
superficie du bassin versant de Kamatanda nous devons tenir compte du relief du site de la
mine de Kamatanda.
Nous remarquons que la surface qui sera considéré comme surface du bassin versant
c’est seulement la surface de la mine vu qu’on a un système de drainage a la surface placer du
cote ou l’eau coulent vers la mine, donc nous allons prendre les crêtes supérieures de la mine
à l’aide d’un logiciel informatique qui nous a donner une surface de 167060 mètre carre.
S= 167060 m2
III.2.3 Présentation de données pluviométriques de Kamatanda
III.2.3.1 Les venues d’eaux saisonnières moyennes des précipitations
Nous allons calculer la hauteur moyenne des pluies récoltées en une saison de pluies
dans la région de Kamatanda par le calcul d’une moyenne arithmétique des hauteurs de pluie
de chaque saison.
Ce qui implique que Hs=1106,39 qui est la somme des moyen mensuels des pluies
III. 2.3.2. Courbe de variation des hauteurs des précipitations mensuelles en une saison
de pluie
Sur base du tableau III.5., nous parvenons à tracer la courbe donnant les variations
des hauteurs pluviométriques moyennes saisonnières et par conséquent donnant les variations
des venues d’eau des précipitations.
Figure III.1. Courbe de variation des hauteurs moyennes
160.57 162.75
150
100
85.78
50
21.72
0 0.714 5.07 0
st ber ber er ber uar
y
uar
y rch ril Ma
y
u u
g
tem cto mb cem Ja n ebr Ma Ap
A
S ep
O N ove De F
Sur Figure III.1. nous voyons le pic au niveau du mois de Decembre, qui correspond
à la hauteur de pluie de 230 mm.
Qm = C.A.Hm (1)
Avec C : coefficient de ruissèlement égal à 1 pour aire décapée (Rodier, 1993) ;
A : aire totale du bassin versant (en m²) ;
Hm : hauteur pluviométrique mensuelle (en m)
Qm = 1 x 167060 x 0,230 = 38423,8 m3/mois
Le passage à un débit horaire commence par celui au débit journalier. Pour cela une
simple division par 30 ne se serais pas juste du fait qu’il n’y ait pas eu la pluie chaque jour du
mois considère, mais plutôt une division par le nombre de jour où il y a eu la pluie pendant le
mois considère est une évidence. Se référant aux données eues à Kamatanda, le nombre de
jours est donne par la moyenne arithmétique sur les années considérer :
18+18+19+22+23+19+ 20
N= =19 , 85
7
Comme nous avons déjà la valeur de précipitation mensuelles pour le mois de
Janvier, choisi comme référence ; le débit journalier est inversement proportionnel au nombre
de jour qu’il y a eu pluie ; nous arrondissons par défaut en prenant en moyenne la valeur de N
= 20 jours, de sorte à accroitre encore une fois la sécurité dans le dimensionnement de nos
ouvrages.
Qm
Le débit journalier sera donné par : Qj = (2)
N
38423 ,8
Qj = = 1921,19 m3/Jr
20
1921, 19
Qh = = 80,04 m3/h
24
III.2.4. coefficient de ruissellement
Comme nous l’avons montré dans le chapitre précédent, le coefficient de
ruissellement est égale à l’unité pour les aires décapées (remblais, routes,…) et à 0,2 pour les
aires avec végétation.
Dans notre cas, la surface du bassin versant de Kamatanda est une aire déjà décapée
par l’exploitation. Ceci veut dire que le coefficient de ruissellement sera égal à 1.
Dans la mine à ciel ouvert de Kamatanda, nous avons remarqué une venue au côté
Nord et Sud. Cette eau sera drainée jusqu’au puisard.
Q =V×S
Avec Q : débit :
S : section ;
La profondeur de 0,1m
Au chronométrage, le temps mis par le flotteur sur une distance de 2m vaut 6,2 secondes
comme moyenne, ce qui donne une vitesse de 0,322m/s.
Q=46,08m3/h.
2. Le drain canalisant les eaux du côté Sud vers le puisard possède les dimensions
suivantes :
La profondeur de 0,25m
Au chronométrage, le temps mis par le flotteur sur une distance de 3m vaut 4,5 secondes
comme moyenne, ce qui donne une vitesse de 0,66m/s.
Q=712,8m3/h.
Qt = Q1+Q2
Ce qui veut dire que les afflux d’eau venant de la nappe sont évalués à 758,88 m3/h.
III.3. Conclusion partielle
Eu égard aux données que nous avons reçues, les venues d’eau dans la mine de
Kamatanda ont deux sources principales dont la pluie et la nappe souterraine dont le débit est
reparti comme suit :
La sommation de ces deux sources principales des venues d’eau de la mine de Kamatanda
nous donne un débit d’alimentation total de 838,92 m3/h.
CHAPITRE IV. ANALYSE DU BILAN D’EXHAURE SECONDAIRE DANS LA MINE
DE KAMATANDA
IV.1.INTRODUCTION
Dans la mine à ciel ouvert nous avons plusieurs opérations qui se déroulent et au
fur et en mesure qu’on avance avec les travaux d’exploitations, plus on descend plus on a
plusieurs possibilités de se retrouver sous le niveau hydrostatique c.-à-d. on peut rencontrer
des nappes, des poches d’eau ou des aquifère, de ce fait nous devons savoir comment gérer ces
eaux pour qu’on continue à travailler à sec vu que l’eau c’est un élément gênant pour les
travaux miniers, pour cela nous devons évaluer les eaux, les quantifier, et faire une estimation
en vue de voir les moyens à placer pour l’installation de notre circuit d’exhaure secondaire,
c’est ainsi que dans notre sujet nous allons analyser le circuit d’exhaure secondaire dans la
mine de Kamatanda qui évolue déjà sous niveau hydrostatique
• Deux pompes ayant un débit max de 750 m3/h et une pompe de 700 m3/h
• La conduite d’aspiration 5m
Le circuit d’exhaure n’est rien d’autre que le réseau des tuyauteries à travers
lesquelles les eaux pompées quittent un puisard ou un puits filtrant vers un point de
refoulement situé en dehors du champ minier. Un circuit d’exhaure est caractérisé par la
hauteur géométrique, le débit du fluide, la tuyauterie d’aspiration et de refoulement, les pertes
des charges. La caractéristique de l’installation permet de faire le choix de la pompe qui
donnerait les résultats escomptes (hauteur manométrique, débit,) dans les meilleures
conditions de son fonctionnement.
IV.2.1. Calcul des dimensions du puisard
D’où la capacité du puisard est donnée par : 4h x 838,92 m3/h ce qui donne :
3355,68 m3 Soit 3355 m3. Comme la profondeur du puisard doit être inférieure à la hauteur du
gradin, et à la profondeur de creusement de l’excavateur ; la profondeur du puisard à concevoir
doit être fixée de manière à respecter ces condition.
Pour choisir le débit de la pompe nous allons prendre le débit à évacuer tout en
majorant ce dernier avec un coefficient de sécurité de 1.5 pour permettre à la pompe de
travailler en toute sécurité d’où le débit à prendre en compte sera de ;
Qp= q ×1.5
1258.38 m3/h
Qp= = 419,46 m3/h
3
πD ²
Pour la conduite de section circulaire, nous aurons S = = 0,038⟹ D2=0,048
4
m2⟹ D = 0,21908m ou D = 219,08mm. Il existe des valeurs normalisées des diamètres
exprimées en pouces auxquelles doivent être reporte les valeurs obtenues après calcul. Il s’agit
de 6 ‘’, 8’’, 10’’, 14’’, 18’’, 24’’, 32’’, et 36’’. D = 204,93 mm≈ 8 , 6 ' ' , qui sera reporte à D =
10’’ = 254mm.
419 , 46 m 3/h
Sachant que ; qv = Sv,⟹ S = = 0,029m2
14400 m/h
πD ²
S= = 0,029 ⟹ D2 = 0,0369 m2⟹D = 0,19209 m ou D = 192,09 mm≈ 7,5’’ qu’on
4
reporte à D = 8’’ = 203,2 mm
0 , 02.123 .16
Avec Lr = 123 m, v= 4m/s, Δref = = 9,87 m
0,2032.2.9 , 81
Hm= Lr - La
Hm= 123 - 5
Alors Hm = 118m.
Pour le cas d’eau chargée on utilise des pompes centrifuges ; il est conseillé de
faire le choix de plusieurs pompes dans la gamme du fabricant, dont la courbe passe au plus
près du point de fonctionnement souhaite ; on peut y inclure à ce choix aussi bien des pompes
dont la courbe passe au-dessus du point de fonctionnement souhaite, ce qui offre une marge de
sécurité et permet d’augmenter la vitesse d’écoulement.
Ainsi, dans notre cas, nous remarquons une hauteur manométrique de 118m pour
un grand débit de 419,46 m3/h. En effet, le débit étant fonction de nombre de tours du rotor,
plus ce nombre est grand, plus les pertes des charges deviennent importantes et la dépression
qui en résulterait pourrait causer la cavitation. Ainsi le choix de la pompe s’appuiera sur les
données des courbes caractéristiques établies par le concepteur sur lesquelles seront relevé les
coordonnes en x (débit) et en y (hauteur manométrique), fera l’objet de l’établissement du
point de fonctionnement de la pompe pour un rendement de 85%.
IV.3.CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons fait une analyse dimensionnelle du circuit d’exhaure
secondaire, nous avons pu calculer et dimensionné le puisard qui va recueillir toutes ces eaux
ainsi que les conduites à l’aspiration et au refoulement et nous avons fait le choix de la pompe
à utiliser.
CONCLUSION
A l’issue de mes années de formation en géologie et mine, le résultat de mes
recherches aboutit sur la réalisation de ce travail de fin de cycle qui porte sur l’analyse du
circuit d’exhaure secondaire de la mine à ciel ouvert de Kamatanda. L’exhaure étant
l’opération qui consiste à prendre des mesures préventives de protection contre la noyade de
la mine. Elle consiste à l’assèchement du champ minier, prise des mesures contre les venues
d’eau souterraine qui influent vers l’endroit d’exploitation. Eu égard aux données que nous
avons reçus pour faire cette étude, les venues d’eau dans la mine de KAMATANDA ont deux
sources principales que nous citons ; la pluie en quantité majeure, dont nous avons trouvé le
débit maximal de 80.04 m3/h, et l’eau qui provient de la nappe a un débit moyen de 758,88
m3/h; ce qui fait un débit d’alimentation total de 838,92 m3/h. sur base du débit
d’alimentation, de quatre heures journalière requise pour le fonctionnement du système sans
pompage ; nous avons pu calculer le débit de fonctionnement de la pompe ,dimensionner le
puisard et les installations du circuit d’exhaure. Les résultats de notre étude sont les suivants :