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CHAPITRE I.

GENERALITES SUR LA MINE A CIEL OUVERT DE


KAMATANDA

I.1. INTRODUCTION
Ce chapitre nous donne une vue globale de notre site d’étude qui est la mine à ciel
ouvert de Kamatanda, de l’historique du cadre géographique, géologique en passant par le
cadre minier.

I.2. HISTORIQUE DE LA MINE DE KAMATANDA


La mine de Kamatanda est l’une des mines de la générale des carrières et des mines ;
cette mine de cuivre avait été découverte par les prospecteurs de TLC (Tanganyika Company
limited) en 1901 et fut exploitée par des indigènes. Ce n’est qu’en 1923 que commence une
première prospection qui prend fin au début de 1925, elle était menée par EMILE RICAET
qui fit une étude descriptive des affleurements minéralisés. N.H DOORMICH (juin 1924),
apporte des grandes limites entre les formations observées, mais malheureusement, il ne
prévient pas a préciser la structure de Kamatanda, en octobre 1925, il donne un rapport dans
lequel on parle de la série de neriga constitue les couches fortement silicifiée et qu’on doit
probablement situer en dessous du sous-groupe des mines, en effet, aujourd’hui, il s’agit de la
formation de Dipeta.
LAMBRITCH en 1939, réalise une première estimation en ajoutant des galeries aux
anciens travaux miniers ; en 1950 on procède à la découverte du gisement proprement dit et
quelques millions de tonnes y sont extraits mensuellement. En 1963 l’exploitation est
brutalement suspendue et c’est au tour de FRANÇOIS ARMAND d’élaborer la carte
géographique générale de panda-likasi au 1/120000, il se voit limités par le manque
d’affleurement dans la zone de Kamatanda, mais il parvient quand même a en donner les
grands contours parmi lesquels on reconnait la faille circulaire entourant les formations du
ROAN, il avance une hypothèse extrusive pour la mise en place du ROAN.
Les étudiants de l’institut national des mines pèseront à leur tour plusieurs années
après et ont adoptés les arguments avancés par FRANÇOIS ARMAND. MIKHALOFF (1975)
mena une étude de prospection géochimique et arriva à étendre la zone de recherche et de
prospection du ROAN à Kamatanda. Après, cette mine a été le siège d’une exploitation
artisanal jusqu’en 2003 quand la Gécamines l’a repris en sa charge et a signé un contrat avec
la société FONDAF lui confiant la sous-traitance de l’extraction et du transport des minerais
de la mine vers Kambove. Depuis 2007 cette mine est sous-traitée par une société par une
société chinoise qui a construit une usine de concentration gravimétrique sur place pour le
traitement des minerais riche et a moyenne teneur les minerais pauvres seront transportés vers
le heap leaching de shituru.

I.3. CADRE GEOGRAPHIQUE

I.3.1. Localisation
La mine à ciel ouvert de Kamatanda est située près de la ville minière de Likasi, à
120 km au Nord-Ouest de la ville de Lubumbashi dans la Province du Haut-Katanga en
République Démocratique du Congo.

Parlant de ses coordonnées géographiques, il est à savoir que la dite mine a une :

Altitude de 1239 m ;
Latitude de -10,95° ou 10°57’ Sud ;
Longitude 26,76667° ou 26°46’ Est
Figure I.1: Localisation de la mine à ciel ouvert de Kamatanda

I.3.2. Historique
Au début, la mine de Kamatanda était aussi appelée Sofumwango, mais aussi le
district de Kambove de la province Haut-Katanga. La classification climatique de Koppen est
CWA : climat subtropical humide influencé par la mousson. Le peuple Sanga a extrait du
Cuivre à Kamatanda dans la période précoloniale.

L’Union Minière belge du Haut-Katanga (UMHK) a été créé en 1906 et la


Gécamines appartenant à l’Etat Congolais a repris la mine en 1966, permettant ainsi aux
mineurs artisanaux d’y exercer leurs activités, en les laissant travaillés dans des conditions
dangereuses pour un salaire très bas.

Les mineurs ont établi une communauté résidentielle informelle autour de la mine,
qui souffrait d’un manque d’eau potable et d’électricité, d’un manque de drainage et de
pollution. A partir de 2016 la Gécamines a commencé a modernisé l’exploitation, pour
laquelle une nouvelle usine de concassage de minerai va voir le jour en 2019.

I.3.3. Climat et végétation


En République Démocratique du Congo, nous avons deux saisons qui sont la
saison sèche et la saison de pluie. Kamatanda possède un climat désertique chaud et sec
(BWh) selon la classification de Koppen-Geiger. Sur l’année, la température moyenne à
Kamatanda est de 22.4°C et les précipitations sont en moyenne de 512.77mm.

La végétation originelle de la ville de Likasi était surtout dominée par une forêt
claire qui revêt une formation végétale propre à la minéralisation du Katanga
I.4. CADRE GEOLOGIQUE

I.4.1. Cadre géologique du Katanga


Cette vaste région au Sud de la République Démocratique du Congo est
délimitée par les deux Kasaï, le Maniema, la Zambie, l’Angola et la Tanzanie. Les terrains de
couverture y sont très développés et le soubassement affleure souvent sur les collines et au
fond des vallées. Le soubassement correspond au terrain datant du précambrien tandis que la
couverture est constituée de toutes les formations postérieures à celui – ci.
Dans l’arc Cupro-Cobaltifère du Katanga appelé Katanguien, nous trouvons
essentiellement des roches sédimentaires. Dans ce bassin de sédimentation se sont déposées
trois groupes principaux des couches qui sont :
Le Roan (R) ;
Le Nguba (Ng : anciennement appelé Kundelungu inférieur : Ki) ;
Le Kundelungu (Ku anciennement appelé Kundelungu supérieur : Ks).
Ces super – groupes sont séparés par deux mixtites dénommées le « Grand
conglomérat » et le « Petit conglomérat ». Les différentes unités stratigraphiques sont
subdivisées en groupes, formations, niveaux, sous – niveaux, etc., basés sur la lithologie
(François A. 1974 et 1985, géotraverse Congo – Zambie 1989).

I.4.1.1 Super – groupe du Roan (R)


Ce super – groupe du Roan est caractérisé par une succession de roches
dolomitico – siliceuses avec des intercalations pélitiques ou arénitiques. Ces intercalations
indiquent un milieu lagunaire et un climat chaud. La puissance de ce super – groupe est
d’environ 1500 m et il est subdivisé en sous-groupes à savoir :
 Groupe de Mindola R1 ;
 Groupe des Mines R2 ;
 Groupe de la Dipeta R3 ;
 Groupe de Mwashya R4.

I.4.1.2 Super – groupe du Nguba (Ng)


Ce super groupe est caractérisé par des roches détritiques débutant par une
mixtite, le « Grand Conglomérat », cet ensemble passe partiellement à des roches
organogènes vers le sud. Déposé en milieu marin, il indique une forte transgression par
rapport au Roan qui lui est sous – jacent. Il a une puissance qui varie entre 1000 et 3000
mètres et est subdivisé en :
 Groupe de Likasi Ng1
 Groupe de Monwezi Ng2

I.4.1.3 Super – groupe du Kundelungu


Ce super groupe est caractérisé par des roches détritiques débutant par une
mixtite le « Petit Conglomérat ». Déposé en milieu marin, il indique une transgression
modérée par rapport au Nguba. Il a une puissance d’environ 3000 mètres et est subdivisé
suivant les groupes suivants :
 Groupe de Kalule Ku1 ;
 Groupe Kiubo Ku2 ;
 Groupe des plateaux Ku3.
I.4.2 Le système Katanguien

I.4.2.1. Description
Ces trois groupes énumérer dans le paragraphe précédent constituent la
stratigraphique du katanguien ; ce système a subi des mouvements de telle sorte que les
couches présentent toutes sortes de déformations allant de simples plis aux charriages en
passant par des chevauchements.

I.4.2.2. Stratigraphie de la série des mines


La série des mines (SDM) comme nous venons de le signaler est la couche
minéralisée du Roan, elle s’étale des RAT à la base au CMN au sommet, en passant par la
dolomie stratifiée, les roches siliceuses et les schistes dolomitiques; nous allons donner ici
directement l’association minerai-gangue dans ces roches.

Tableau I.1 : Stratigraphie de la série des mines


CMN Calcaire à minéraux noirs
SD3b Shale gréseux très dolomitique, stratifié, graphiteux
SD3a Microgrès très dolomitique stratifié
SD2d Shale gréseux peu dolomitique stratifié, graphiteux
SD2d+c Shale gréseux peu dolomitique gris vert
SD2b Dolomie avec structures concentriques des stromatolithes
SD2a Shale argileux finement stratifié
SD1a ou SDB Schiste dolomitique de base
RSC Roches siliceuses cellulaires
RSF Roche siliceuse feuilletée
D’Strat Dolomie stratifiée
RAT grises Roche argileuse talqueuse grise
RAT lilas Roche argileuse talqueuse lilas qu’on trouve à la base

I.4.2.3. Caractéristiques des roches de la SDM


La reconnaissance macroscopique des roches a comme base leur description, pour
ce qui concerne cette formation, nous n’allons pas donner la description complète comme
pour les géologues mais dégager seulement quelques critères qui permettent de se retrouver
facilement.
a. CMN : Calcaire à Minerai Noir
 Roches dolomitique ;
 alternance de passe massive et de passe stratifiée et récurrence (pseudo RSF,
RSC).
b. SD 3b : Schistes Dolomitiques 3b
 Roches schisteuses dolomitiques ;
 Roches noires (présence de graphite) et
 Roches finement stratifiées.
c. SD 3a : Schistes Dolomitiques 3a
 Roches schisteuses dolomitiques ;
 roches stratifiées en gros bans et
 roches verdâtres au départ mais teintées de brun par la suite à cause de la
présence de la limonite.
d. SD 2d : Schistes Dolomitiques 2d
 Roches schisteuses dolomitiques ;
 Roches noir (présence de graphite) et
 Roches finement stratifiées.
e. SD 2b+c : Schistes Dolomitiques 2b+C
 Roches schisteuses dolomitiques ;
 roches rubanées surtout dans la sous assise 2b et
 SD 2a : schistes dolomitiques 2a.
f. SD 2a : schistes dolomitiques 2a
 Roches schisteuses dolomitiques ;
 Roches noires (présence de graphite) et
 Roches finement stratifiées.
g. SD1a : Schistes Dolomitiques 1a (schiste de base)
 Roches schisteuses dolomitiques ;
 Roches stratifiées et
 Présence des nodules.
h. RSC : Roches Siliceuses Cellulaires
Roches siliceuses présentant parfois des gros cristaux noirs de dolomie roches
massives et roches cariées si elles deviennent altérées.
i. RSF : Roches Siliceuses Feuilletées
 Roches siliceuses et
 Alternances des raies gris-noire et gris-claire.
j. D’STRAT : Dolomie Stratifiée
 Dolomie siliceuse ;
 Roche stratifiée ;
 Présence de nodules et
 Alternance des strates noires et strates claires.
k. RAT GRISES : Roches Argilo Talqueuse Grises
 Roche gréseuse (assemblage des petits grains) ;
 Roches massives non stratifiées et
 Couleur grise.
l. RAT LILAS : Roches Argilo Talqueuses Lilas
 Argile gréseuse ;
 présence de l’oligiste et généralement de couleur rouge.
Dans l’ensemble de toutes ces roches qu’on retrouve dans les chantiers, toutes
sont stratifiées sauf deux à savoir les RAT et les RSC qui sont massives et les schistes
dolomitiques constituent une même formation, leur subdivision est basée sur des couches
noires graphiteuses.
Ces schistes noirs ont des joints de stratification micacés et en plus ils sont
souvent diaclases.

I.4.3. Géologie locale

I.4.3.1. Morphologie du gisement

Le gisement de Kamatanda est stratiforme. Donc, la minéralisation est formée par


de poche lors de la tectonique.
I.4.3.2. Stratigraphie du gisement
Les terrains rencontrés dans la zone du gisement sont de deux types :
a. Kundelungu : plus jeune qui forme la couverture dans toute la région ; il est constitué
des schistes dirigés grossièrement de l’E-W.
b. Le Roan moyen ou « série des mines » : plus ancien que le Kundelungu, apparait à
certains endroits grâce aux accidents tectoniques qui ont favorisé sa mise à jour. Il est
constitué essentiellement des dolomies et des schistes gréso-dolomitiques.
Sur la route d’accès on descend graduellement dans l’échelle stratigraphique
jusqu’au Kundelungu inférieur près de la mine. Le Kundelungu supérieur d’une largeur de
1100m environ, est suivi du Kundelungu inférieur Ki2 jusqu’aux environs de la mine de
Kamatanda vers le Sud. Vient ensuite le Roan moyen et le Kundelungu inférieur Ki13.
La mine de Kamatanda est dans le flanc sud de l’anticlinal de Kapolowe dans une
poche du Roan extrusif. Cette poche est entourée de part et d’autre par le Kundelungu
inférieur.
Le Roan extrusif affleure sous forme d’une surface ovoïde longue de 3400m
environ dans la direction E-NE et large de plus ou moins 1200m. Il est constitué en outre
lasserie des mines par des roches micro-gréseuses plus ou moins bréchues (R.G.S et Rat dans
lesquelles nagent des débris de dolomies silicifiées souvent ferrugineux). Ce flanc de
l’anticlinal est affecté par une faille dirigée N60W.
L’extrémité Sud-Est de la faille correspond à l’écaille du Roan moyen qui est
remonté par extrusion a la surface, c’est un paquet du Roan qui se glissé le long de la faille en
progressant vers le haut.
Dans la mine de Kamatanda, nous rencontrons la lithologie ci-dessous :
La brèche de Rat ;
Rat grise ;
D’strat ;
RSC ;
SD (SD1a, SD1b, SD2a, SD2 (b+c), SD3a, SD3b) ;
CMN ;
BOMZ ;
RSF.
La série de mines est renversé à Kamatanda ; le pendage au Nord justifie cette
inversion, en plaçant le CMN au-dessus de SD mais dans la partie Nord-Est au voisinage de la
faille secondaire, les pendages sont au Sud.
I.4.3.3. Minéralisation du gisement

La mine de Kamatanda a donné lors de son exploitation, de bonnes teneurs en


minerai Cupro-Cobaltifère. Elle est située entièrement dans la zone oxydée.
Le produit oxydé sont né de l’action postérieur de l’oxygène amené par les eaux
de surface trouvant un chemin jusqu’à la couche.
Il convient à cette égare de remarquer que les carbonates de Cuivre peuvent
prendre naissance dans une solution cuivreuse, sans influence de la présence prolongée de
carbonate de soude ou de chaux.
En effet, dans la zone superficielle, au-dessus de niveau hydrostatique, les sulfures
sont lixiviés et transformés en sulfate. Ceci peut être emporté et laissant une roche lessivé
stérile ou bien, ils réagissent avec les matériaux du gang et provoque le dépôt de minéraux
secondaires super gêne tel que la malachite, la suite, les silicates et le phosphate de cuivre,
l’hydroxyde de Cuivre et de Cobalt.
Les minerais essentiels sont le Cuivre et le Cobalt. Le Cobalt étant associé au
Cuivre. Le Cobalt se présente dans les imprégnations strophoïdes de gris et de schistes ; à
Kamatanda, nous avons un type oxydé de Cobalt qui réside d’une altération avec la mise en
mouvement et la concentration des minerais strophoïdes, il s’agit ainsi d’oxyde de Cobalt et
d’asbolane. La teneur de ces minerais noir peut atteindre 4 à 10 pourcent de Cobalt.
La malachite est chrysocole formant l’essentielle de minerais oxydés de Cuivre,
les asbolanes noircissants, les belles couleurs de ce minerai.
Divers hydrocarbonates de Cobalt sont associés aux asbolanes et donnant parfois
de concentrations très pures séparées de minerai cuprifère soit en poche, soit en couche à peu
près interstratifiées, on a également de cuivre à imprégnation dans le grès et dans le schiste.
Le minerai oxydé a été regagnait activement et s’en fait de riches concentration
non seulement dans la couche de RSF et à la base de SD mais aussi le long des plusieurs
niveaux stratigraphiques voisins et même la brèche.
Les RSC sont minéralisés à Kamatanda et elles sont de couleurs verdâtre à la
mine : La malachite a cristallisé dans le port et cavité de RSC dans la cavité de port produites
par le lessivage de carbonates, ainsi les SD se sont appauvris au dépend de RSC. Leurs
aspects tendances, ainsi le pendage vers le nord aura facilité la migration de la minéralisation
vers le RSC.
I.4.3.4. Tectonique du gisement
Le gisement de Kamatanda a connu de tectonique. Après ce dernier, il y a eu
déversement de couche minéralisée et ces couches se sont installées dans de poche.

I.5. HYDROGRAPHIE

Au sud-Katanga, les cours d’eau jaillissent dans les formations gréseuses et


dolomitiques. Leur direction et leur sens d’écoulement sont influencés tant par la litho
stratigraphie que par la structure des formations traversées.

Le secteur d’études est parcouru par plusieurs rivières qui appartiennent dans leur
ensemble au bassin hydrographique de la Lufira qui est un affluent du fleuve Congo ; il s’agit
notamment de la rivière Likasi, Kaponona, Kamatanda, Kikula qui sont les affluents de Buluo
et de Mura, Kampompi, Konji qui sont quant à elles affluents de Panda.

En ce qui concerne le polygone minier de Kamatanda, il est dominé par la rivière


Kamatanda qui passe non loin de la mine.

I.6. CADRE MINIER

I.6.1 Aperçu sur les opérations dans la mine à ciel ouvert de Kamatanda
Dans cette partie de notre travail, nous parlerons des opérations minières à ciel
ouvert effectuées dans la mine de Kamatanda.

I.6.1.1. Abattage
Deux types d’abattage sont effectués :
 L’abattage mécanique : exécuté dans le terrain tendre à l’aide des engins d’excavation.

 L’abattage par explosif : effectué à l’aide des explosifs. Des trous sont forés à l’aide
des sondeuses Panthera DP1500i. Les explosifs utilisés sont l’émulsion et les
pentolites Booster.

I.6.1.2. Le terrassement
L’entretien des pistes de roulage est effectué à l’aide des niveleuses. Ceci est très
important surtout durant la saison pluvieuse. Car quand il se fait que les pistes deviennent non
seulement glissantes ; mais aussi des nids des poules se forment lors des passages des bennes.
Pendant la sèche, on fait le plus souvent usage de l’arroseuse et Kamatanda n’en faisait pas
l’exception.
I.6.1.3. Le contrôle de stabilité
C’est le service de géotechnique qui est chargé de veiller à la stabilité des flancs
de la mine. Ainsi, il procède généralement par repérer les discontinuités, à les cartographier et
à surveiller l’évolution de leurs écartements dans le but de prévenir tout accident ; et grâce
aux radars, il surveille les mouvements sur les flancs.

I.6.1.4. L’exhaure
La mine de Kamatanda fait face à une importante venue d’eau, compte tenu des
certaines rivières qui entourent cette dernière. Ainsi une installation importante est installée
pour faire face à ce défi. L’exhaure est subdivisée en :
 L’exhaure primaire : des puits filtrants sont installés dans le but de rabattre le niveau
hydrostatique des nappes.
 L’exhaure secondaire : les eaux météoriques et les eaux mises à jour par les travaux
d’excavation sont canalisées dans les puisards puis pompées vers un niveau supérieur ;
et de là, envoyées hors du champ minier.

I.7. CONCLUSION PARTIELLE

Dans ce chapitre, nous avons situé la mine de Kamatanda dans le temps et dans
l’espace. Outre la localisation, nous avons parlé de la géologie régionale et locale, de
l’hydrographie de Kamatanda, mais aussi de cadre minier, dans lequel, nous avons parlé des
opérations minières de la mine à ciel ouvert de Kamatanda.
CHAPITRE II. NOTION DE L’EXHAURE DANS UNE MINE A CIE
OUVERT

II.1 INTRODUCTION

L’action d’évacuer des eaux drainées par les divers travaux et l’installation d’un
circuit d’exhaure ainsi que la totalité des mesures préventives et passives de protection contre
l’inondation des travaux miniers s’appelle « exhaure »

L’eau étant un ennemi principal de la mine, nous devons chercher à la canaliser, à


la bloquer et à l’évacuer afin de permettre la bonne stabilité des ouvrages et de poursuivre une
bonne exploitation. Dans le cadre de notre travail, il sera question de parler de l’exhaure
primaire, secondaire et principale (de chantier) pour nous permettre de faire une bonne
analyse.

La réalisation des tranchées, des drains, des tenues, des décanteurs, des puisards et
le fonçage de puits filtrant nous permet de recueillir les eaux gênant de la mine afin de le
refouler à l’aide des groupes motopompes ou par graviter.

L’exhaure d’une mine est étroitement liée à des études hydrologiques et


hydrogéologiques de la région locale.

II.2.1. Le bilan hydrologique


Le bilan hydrique prend en compte les entrées d'eau, les sorties d'eau, la capacité
de stockage. Un bilan hydrique est le résultat chiffré de la comparaison du total des
précipitations tombées dans une région et l’évapotranspiration potentielle évaluée en
laboratoire.

P=R+ I + E

Avec : P : Le bilan hydrologique ;

R : ruissellement ;

I : infiltration ;

E : évaporation ;
II.2.2. Le bassin versant

Figure II.1: bassin versant


Le bassin versant représente l’unité géographique sur laquelle se base l’analyse du
cycle hydrologique et de ses effets.

Il y’a deux types de bassin versants :

Le bassin versant hydrologique ou topographique : est défini comme la totalité de la


surface topographique drainée par un cours d’eau et ses affluents à l’amont du point le
plus bas considéré.
Il est caractérisé par :

• Les lignes des crêtes ;

• Les cours d’eaux ;

• L’imperméabilité du terrain.

Le bassin versant hydrogéologique, ou réel, tient compte des écoulements d’eau


souterraine.
Il est caractérisé par :

• Les lignes de partage ;

• La perméabilité du terrain.
II.3. NOTION SUR L’HYDROGEOLOGIE.

II.3.1. Le cycle de l’eau


L'alimentation de l'eau souterraine provient de l'infiltration à la surface du sol
d'une fraction de l'eau provenant des précipitations, mais seule une partie des précipitations
s'infiltrera.

 une partie de cette eau va ruisseler et alimenter les cours d'eau superficiels (problèmes
d'hydrologie de surface) ;
 une partie de l'eau va retourner à l'atmosphère, sous forme de vapeur : c'est
l'évapotranspiration qui est la somme de deux phénomènes :
• L’évaporation (phénomène physique) qui intervient à la surface des lacs, des cours
d'eau, mais aussi sur le sol.

• La transpiration (phénomène biologique) qui est le fait de la couverture végétale. -


enfin une partie de l'eau issue des précipitations va s'infiltrer.

II.3.3. DEFINITION DES CONCEPTS HYDROGEOLOGIQUES

II.3.3.1. La nappe souterraine


Une nappe d'eau souterraine est une eau contenue dans les interstices ou les
fissures d'une roche du sous-sol qu'on nomme aquifère. Seule l'eau libre, c'est-à-dire capable
de circuler dans la roche fait partie de la nappe.

II.3.3.2. Aquifère
Un aquifère est une formation hydrogéologique perméable permettant
l’écoulement significatif d’une nappe non superficielle. Il est comparable à un gisement
minier dont les minerais l’eau est plus ou moins renouvelable. Nous pouvons citer :

II.3.3.2.1. Un aquifère libre ou nappe libre


Est limité par une couche imperméable à sa surface inférieure, mais reste libre sur
sa surface supérieure.

II.3.3.2.2. Un aquifère confine ou une nappe captive


Est une formation saturée limitée par deux couches imperméables qui restreignent
les mouvements de l’eau. Quand on pompe dans un tel aquifère, le niveau de l’eau change
rapidement, puis est restauré quand le pompage cesse ;
II.3.3.2.3. Un aquifère perché
Se forme quand une lentille de roche peu perméable se situe au-dessus de la
surface piézométrique régionale. La roche imperméable bloque l’infiltration en profondeur de
l’eau.

II.3.3.3. La porosité
C’est la capacité qu’à un corps à renfermer de l’eau, elle se traduit en pourcentage
de vides dans une roche ou un sol. Elle détermine aussi la quantité d’eau qui peut être stockée.

Mesurer la porosité d'une roche :

Figure II.2: représentation d'un sol

vv
n=
vt

Avec n : la porosité exprimée en %

V vide : volume vide

V total : volume total


Tableau II.1: la porosité
Sols Porosité
Sable grossier 27%
Sable moyen 32%
Sable fin 34%
Silt (=sable très fin« limon 40%
»)
Argile 50%

II.3.3.4. La perméabilité
La perméabilité est la propriété d’une roche ou d’un sol poreux qui contrôle la
facilité du déplacement d’un fluide.

Tableau II.2: la perméabilité


Sols Perméabilité (m/s)
Sable grossier 3 X 10-3
Sable moyen 5 X 10-4
Sable fin 1 X 10-4
Silt (=sable très fin« limon 2 X 10-6
»)
Argile ≤ 10-8

II.3.3.5. La transmissivité
La transmissivité, ou coefficient de transmissivité, est un paramètre qui régit
le débit d'eau qui s'écoule par unité de largeur de l'aquifère, sous l'effet
du gradient hydraulique, incluant l’épaisseur de l’aquifère.

Transmissivité T se traduit par :

T =k × H Pour une libre

T =k × e Pour une nappe captive

Avec : T : la transmissive ;
K : la conductivité hydraulique qui est l’aptitude qu’a une nappe de laisser de l’eau
jusqu’à la saturation sous le pompage ;

e : la puissance da la nappe captive ;

H : la puissance da la nappe libre.

II.3.3.6. Le coefficient d’emmagasinement


On appelle Coefficient d'emmagasinement S le rapport entre le volume d’eau
libéré et stocké par unité de surface en fonction du temps, il se détermine lors d’un essaie de
pompage.

II.3.3.7. La recharge
C’est la réalimentation en eau ou la quantité des venues d’eau venant de la nappe
qui alimente la mine. Cette alimentation sera exprimée en m3/h. elle nous permettra dans la
suite de notre travail de prendre les mesures sur la capacité de pompage sur un temps donné
qu’on analysera pour trouver une conclusion.

II.4. GENERALITE SUR L’EXHAURE

II.4.1. Définition
L’exhaure est une opération qui consiste à évacuer les eaux dans une mine, en
tenant compte de l’ensemble des mesures actives et passives.

 Mesure passive : la réalisation des drains, pour canaliser les eaux dans la mine. C’est
une mesure qui ne demande pas beaucoup de moyen ;
 Mesure active : installation des pompes et des conduites. C’est une mesure qui
demande beaucoup de moyens.
II.4.2. Objectif
L’exhaure dans les mines est réalisée pour deux raisons fondamentales suivantes :

 L’assèchement du chantier : En effet les venues d’eau dans les fronts en production
provoquent les embourbements des engins et ceci a pour conséquence la diminution de
la productivité (rendement horaire) entrainant une augmentation du coût opératoire.
 Assure la stabilité des ouvrages miniers
II.4.3. Origine des eaux dans la mine :
Des eaux météorologiques (pluie, ou fonte de neige) pouvant pénétrer dans la
mine à travers les affleurements, les fissures de terrain ;
 Les minerais poreux et les roches stériles poreuses pouvant contenir de l’eau ;
 Les eaux de précipitation et la fonte des neiges s’infiltrent dans le sol et créent des
nappes qui peuvent envahir le chantier (mine).
II.4.4. Exhaure dans une mine à ciel ouvert
II.4.4.1. Types d’exhaure
Dans les exploitations des mines à ciel ouvert, on distingue essentiellement deux
types d’exhaure selon la nature des eaux :

 L’exhaure primaire
 L’exhaure secondaire

II.4.4.1.1.Exhaure primaire
C’est un système d’évacuation des eaux souterraines qui peuvent gêner
l’exploitation. Ces eaux souterraines peuvent se trouver sous forme des :

 Poches enfermées dans des formations imperméables ;


 Aquifères libres ou nappes libres ;
 Aquifères captifs ou nappes captives.
Au cours de l’exploitation, les poches d’eaux sont percées soit par le trafic des
engins de transport, soit par des godets des excavateurs ou soit par les sondages horizontaux
dans les buttes (drains horizontaux). Cette eau devra être évacuée par des systèmes de
drainage de surface. Lorsque le niveau hydrostatique se trouve à une grande profondeur, il
peut utiliser plusieurs aquifères dans les roches réservoirs dont l’intensité d’infiltration est très
faible.

Dans ce cas, on procède au drainage souterrain proprement dit ou l’évacuation


d’eaux provenant des aquifères peut se faire soit par un réseau des puits filtrants, soit par un
réseau des galeries de drainage souterrain creusées en couche ou plus rarement en rocher.

II.4.4.1.1.1.les puits filtrants


Lorsque le niveau hydrostatique se trouve assez en profondeur, on doit garantir la
stabilité des talus d’exploitation ainsi que garantir des bonnes conditions de travail en faisant
descendre la nappe souterraine jusqu’à un niveau inférieur à celui du talus dans les couches
sous-jacentes. L’abaissement nécessaire se fait par des puits filtrants généralement placés
parallèlement au bord de la carrière (puits hors carrière) ou bien à l’intérieur de la carrière
même (puits carrière) suivant une maille ou un réseau bien déterminé.
Généralement on place suivant une ou plusieurs rangées, les rangées sont
espacées de dizaines ou centaines des mètres selon les caractéristiques hydrogéologiques des
roches en présence et du degré d’assèchement voulu. L’équipement des puits filtrants au cours
de leur percement est assuré par les tubes dont le diamètre est de plus en plus petit. L’espace
annulaire entre les parois du puits et des tubes (tubages) est rempli des graviers moyens au
niveau inférieur, où se trouve le tube crépine (tube perforé) destiné à assurer les épurations
des eaux souterraines qui arrivent à l’intérieur des tubes perforés. Le remplissage des graviers
étant fait, on équipe le puits des pompes immergées.

Un puits filtrant est généralement foré par sondage rotary. D’une façon générale
pour les puits de grande profondeur, la pompe est immergée étant donné la faible hauteur
d’aspiration des pompes d’une façon générale. Mais on peut aussi utiliser des pompes
ordinaires (non immergées) à condition que celles-ci aient une hauteur d’aspiration élevée.

Les principaux paramètres d’un puits filtrant sont :


 Son emplacement ;
 Son diamètre ;
 Sa profondeur.
L’emplacement d’un puits est un paramètre très important qui contribue à l’efficacité
du puits ; en effet, le but essentiel d’un puits filtrant dans les carrières étant d’obtenir
le rabattement le plus élevé (pas nécessairement le débit le plus élevé). Le choix de
l’emplacement s’il est bien fait contribue à un rabattement efficace du puits.

Le diamètre du puits filtrant peut varier de 250 à 450 mm et quelques fois peut aller
jusqu’à 800mm. Le diamètre est influencé par les dimensions de la pompe en ce qui
concerne une pompe immergée ainsi que par des dimensions standard du tubage. Dans
la formulation des rabattements le diamètre a une influence. Dans la technique des
propositions pratiques existent :

 Forer plusieurs puits des petits diamètres ;


 Forer un nombre réduit de grand diamètre.
Dans tous les cas pour qu’une solution soit levée, il est nécessaire de procéder à
des simulations tout en ne perdant pas de vue les frais d’investissement. (Forage et
équipement)
La profondeur des puits filtrants est très variable, elle peut aller de quelque dizaine
de mètres à quelques centaines de mètres selon le cas. Généralement les puits hors
carrières ont une profondeur beaucoup plus grande que les puits carrières.
En ce qui concerne les pompes immergées il est nécessaire d’adopter leur profondeur
par rapport au niveau hydrostatique.

II.4.4.1.1.1.1.Implantation des puits filtrants


Les puits filtrants sont implantés soit à l’intérieur, soit à l’extérieur du champ
minier, sur une ou plusieurs rangées. Ces deux catégories de puits offrent chacun une série
d’avantages et d’inconvénients :

1. Cas des puits intérieurs.

 Avantages

- Les puits forés sont moins profonds mais suivent le pendage du gisement ;

- L’implantation implique moins d’erreurs car le contexte hydrogéologique de la


mine est bien connu.

 Inconvénients

- Perturbation de la voie d’accès lorsque celle-ci est implantée dans l’orientation de


sa direction ;
- L’infrastructure est complexe et chère dans le cas où le changement de sa
direction est nécessaire.
2. Cas des puits extérieurs

 Avantages

- Le rabattement de la nappe phréatique est important, pour permettre une


extraction normale des minerais et durant une bonne période ;

- La stabilité des buttes est assurée.

 Inconvénients

- Les forages de ces puits filtrants sont plus profonds par conséquent, le coût est
élevé ;

- La capacité des pompes à installer devienne difficile à définir.


Figure II-1 : représentation puits filtrant
II.4.4.1.2.drains horizontaux
Ce sont des sondages creusés à partir de flanc des buttes et faisant un angle
compris entre 2 et 25 par rapport à l’horizontale. Ces ouvrages servent à dénoyer les flancs de
la mine dans le but primordial d’améliorer la stabilité des buttes. Ils permettent ainsi de
drainer les terrains imperméables à perméabilité piégée.

En plus ils permettent de diminuer la pression interstitielle due à la présence de


certaines nappes. Les drains horizontaux peuvent avoir une longueur variable qui peut aller
jusqu’à 100 mètres. Généralement, les eaux venant des drains horizontaux sont canalisés par
les rigoles qui conduisent jusqu’au puisard.

II.4.4.2.Exhaure secondaire
Elle consiste à aménager les eaux météoriques (de précipitation), de ruissèlement
ou les eaux souterraines découvertes au cours de l’exploitation.

Le système de drainage des eaux de surface dans une carrière est composée de :

 Des tranchées drainantes aux alentours de la mine pour intercepter les eaux
ruisselantes vers la mine afin d’éviter l’inondation de cette dernière.
 Des drains ou rigoles imperméables aménagés aux pieds des buttes pour
acheminer vers les puisards les eaux de surface ou les eaux provenant des
drains horizontaux qui sont les eaux souterraines.

II.4.4.2.1. Les drains


Les drains de ruissellement sont imperméables et aménagés tout le long du bord
d’une rampe ou tranchée d’accès pour acheminer les eaux météorologiques et les eaux
souterraines issues des excavations minières.

II.4.4.2.2. Le puisard ou bassin de collection


C’est un collecteur de toutes les eaux des ruissèlements se trouvant dans la mine.
Il est toujours installé au niveau le plus bas de la mine pour permettre que toutes les eaux
s’échappant des nappes et les eaux de précipitation puissent ruisseler par gravité jusqu’à ce
dernier afin d’être pomper vers la surface au moyen des pompes sur radeau.

Le système de drainage des eaux des surfaces dans une mine à ciel ouvert est composé de :

• Les tranchées drainantes aux alentours de la mine pour intercepter les eaux
ruisselantes vers la mine ;
• Les drains ou rigoles consistent à aménager les drains ou les rigoles qui sont
imperméables.

II.5 CONCLUSION PARTIELLE


Dans ce chapitre, nous avons passé en revue les notions théoriques sur
l’hydrologie, l’hydrogéologie et l’exhaure dans une mine à ciel ouvert.
CHAPITRE III. EVALUATION DES VENUES D’EAU DE
KAMATANDA
III.1. INTRODUCTION
L’évaluation des venues d’eau dans une mine sont étroitement liées à celles
d’hydrologie et d’hydrogéologie de la région de la mine. Pour ce faire il faudra connaitre
principalement les éléments suivants : la hauteur pluviométrique du bassin versant de la mine,
la superficie du bassin versant de la mine, l’état du terrain de la mine (végète ou non), la
présence ou non ainsi que la nature des nappes souterraines, la présence ou non des failles
communiquant avec les nappes ou les cours d’eau ; le degré de perméabilité des terrains de la
mine. Il faut noter cependant que notre étude fait partie de l’exhaure secondaire qui n’est rien
d’autre que l’ensemble des dispositions techniques visant à gérer et évacuer par pompage hors
du champ minier des eaux météoriques, celles de ruissellement, celles venant des drains
horizontaux, celles des fuites de tuyauteries, etc.

III.2 LES VENUES DANS LA MINE DE KAMATANDA


Pour la détermination des dimensions du puisard et de la capacité d’exhaure, il
faudra quantifier les différentes venues d’eau dans le projet B. Pour faire l’évaluation
technique d’exhaure il est important de connaitre la quantité d’eau afin de déterminer les
dimensions de nos ouvrages pour pouvoir maitrisées et gérées les eaux qui affluent dans la
mine. De ce fait, la connaissance basée sur l’identification et la quantification de ces eaux est
d’une importance capitale.

III.2.1 Origine des venues d’eaux à Kamatanda


Pour le cas de la mine à ciel ouvert de Kamatanda les plus grandes venues d’eau ont
comme source principale ; les précipitations et les nappes souterraines dont l’une est du cote
flanc Nord-Ouest et l’autre du côté Sud Est.

Les venues d’eau à Kamatanda ont comme origine principale : les précipitations et
les deux nappes d’eau souterraines dont l’une est de la côte Nord de la mine qui est drainer
vers le cote Est ou nous trouvons le puisard, cette eau ne gêne pas l’exploitation et elle n’est
pas encore quantifiée et l’autre située de la côte Est de la phase B et ses eaux se déversent
dans le puisard à partir de son flanc Est.

Ces venues d’eau seront quantifiées connaissant :


 La surface du bassin versant ;
 La hauteur pluviométrique ;
 Coefficient de ruissellement ;
 Le débit des nappes

III.2.2. La superficie du bassin versant de Kamatanda

Le bassin versant est défini comme étant la géométrie des points sur laquelle, toutes
goutes d’eaux qui tombent en son sein seront acheminées vers la mine. Il est délimité par les
lignes de crête et les lignes de plus haute pente. Pour arriver à faire la mesure de la
superficie du bassin versant de Kamatanda nous devons tenir compte du relief du site de la
mine de Kamatanda.

Sa détermination a été rendue possible par le calcul de la superficie de la zone qui


représente le champ minier. Et en tenant compte du relief, vu qu’on a déjà créé un drain qui
empêche les écoulements de l’eau vers la mine une partie des eaux de pluie, serait hors
champ minier suite au drainage, à l’infiltration, l’évaporation et le ruissellement ; ce qui
diminuerait la quantité d’eau à recevoir par le puisard. Pour en tenir compte, nous
retrancherons dans le débit total le ruissellement, l’évapotranspiration et l’infiltration.

Nous remarquons que la surface qui sera considéré comme surface du bassin versant
c’est seulement la surface de la mine vu qu’on a un système de drainage a la surface placer du
cote ou l’eau coulent vers la mine, donc nous allons prendre les crêtes supérieures de la mine
à l’aide d’un logiciel informatique qui nous a donner une surface de 167060 mètre carre.

Cette surface donne une superficie

S= 167060 m2
III.2.3 Présentation de données pluviométriques de Kamatanda
III.2.3.1 Les venues d’eaux saisonnières moyennes des précipitations
Nous allons calculer la hauteur moyenne des pluies récoltées en une saison de pluies
dans la région de Kamatanda par le calcul d’une moyenne arithmétique des hauteurs de pluie
de chaque saison.

Tableau III.5. Hauteurs pluviométriques moyennes


Pluviométrie (mm)
2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2021-2022 2022-2023 Cumul Pluviométr
mensue ie moyen
l
MOIS
Aout 0 0 5 0 0 0 0 5 0,714
Septembre 0 2 0 0 33,5 0 0 35,5 5,07
Octobre 10 6,5 67,25 27 19,3 20,5 1,5 152,05 21,72
Novembre 143 166,5 210,5 108,5 211,75 73,5 210,25 1124 160,57
Décembre 160,75 222,75 263,75 256 311,25 113,75 281,75 1610 230
Janvier 162,83 280,23 180 180,45 227,5 265,63 256,5 1553,14 221,87
Février 143,86 180,15 73 86,5 271,25 263 121,5 1139,26 162,75
Mars 133,38 195,6 137,88 195,5 172,25 225,5 465,25 1525,36 217,90
Avril 51,73 179,5 181,5 20,75 10,5 69,5 87 600,48 85,78
Mai 0 0 0 0 0 0 0 0 0
TOTAL 1106,39

Ce qui implique que Hs=1106,39 qui est la somme des moyen mensuels des pluies

III. 2.3.2. Courbe de variation des hauteurs des précipitations mensuelles en une saison
de pluie
Sur base du tableau III.5., nous parvenons à tracer la courbe donnant les variations
des hauteurs pluviométriques moyennes saisonnières et par conséquent donnant les variations
des venues d’eau des précipitations.
Figure III.1. Courbe de variation des hauteurs moyennes

courbe des variations des hauteurs pluviometrique moyennes


250
230
221.87 217.9
200

160.57 162.75
150

100
85.78

50
21.72
0 0.714 5.07 0
st ber ber er ber uar
y
uar
y rch ril Ma
y
u u
g
tem cto mb cem Ja n ebr Ma Ap
A
S ep
O N ove De F

III.2.3.3 Détermination du débit à prendre en compte dans la conception du système


d’exhaure
Pour une bonne marge de sécurité dans le dimensionnement de nos ouvrages, nous
calculerons le débit d’eau de pluie en tenant compte du mois le plus pluvieux qui présente
d’ailleurs le plus grand débit à prendre en compte pour le dimensionnement de nos ouvrages
comme indique dans le manuel de GRUNDFOS (2013).

Sur Figure III.1. nous voyons le pic au niveau du mois de Decembre, qui correspond
à la hauteur de pluie de 230 mm.

La quantité d’eau (Qm) de pluie tombée et recueillie à la mine durant le mois de


Javier le plus pluvieux sera trouvée par la formule ci-après (Haward et al, 1992)

Qm = C.A.Hm (1)
Avec C : coefficient de ruissèlement égal à 1 pour aire décapée (Rodier, 1993) ;
A : aire totale du bassin versant (en m²) ;
Hm : hauteur pluviométrique mensuelle (en m)
Qm = 1 x 167060 x 0,230 = 38423,8 m3/mois
Le passage à un débit horaire commence par celui au débit journalier. Pour cela une
simple division par 30 ne se serais pas juste du fait qu’il n’y ait pas eu la pluie chaque jour du
mois considère, mais plutôt une division par le nombre de jour où il y a eu la pluie pendant le
mois considère est une évidence. Se référant aux données eues à Kamatanda, le nombre de
jours est donne par la moyenne arithmétique sur les années considérer :
18+18+19+22+23+19+ 20
N= =19 , 85
7
Comme nous avons déjà la valeur de précipitation mensuelles pour le mois de
Janvier, choisi comme référence ; le débit journalier est inversement proportionnel au nombre
de jour qu’il y a eu pluie ; nous arrondissons par défaut en prenant en moyenne la valeur de N
= 20 jours, de sorte à accroitre encore une fois la sécurité dans le dimensionnement de nos
ouvrages.

Qm
Le débit journalier sera donné par : Qj = (2)
N
38423 ,8
Qj = = 1921,19 m3/Jr
20
1921, 19
Qh = = 80,04 m3/h
24
III.2.4. coefficient de ruissellement
Comme nous l’avons montré dans le chapitre précédent, le coefficient de
ruissellement est égale à l’unité pour les aires décapées (remblais, routes,…) et à 0,2 pour les
aires avec végétation.

Dans notre cas, la surface du bassin versant de Kamatanda est une aire déjà décapée
par l’exploitation. Ceci veut dire que le coefficient de ruissellement sera égal à 1.

III.2.5. Eaux des nappes

Dans la mine à ciel ouvert de Kamatanda, nous avons remarqué une venue au côté
Nord et Sud. Cette eau sera drainée jusqu’au puisard.

Pour déterminer la quantité d’eau drainée vers le puisard, on procédera de la


manière suivante : une étude expérimentale a été faite en chronométrant le déplacement d’un
flotteur sur une distance allant d’un point A vers un point B de notre réseau de drain. Le débit
qu’on aura eu, sera donné par le produit de la vitesse d’écoulement sur la section occupée par
l’eau dans le drain

Q =V×S

Avec Q : débit :

S : section ;

V : vitesse d’écoulement d’eau.


1. Le drain canalisant les eaux du côté Nord vers le puisard possède les dimensions
suivantes :

 La largeur est de 0,40m

 La profondeur de 0,1m

 La section sera donc égale à 0,04m2

Au chronométrage, le temps mis par le flotteur sur une distance de 2m vaut 6,2 secondes
comme moyenne, ce qui donne une vitesse de 0,322m/s.

Ainsi, le débit sera égal à :

Q= 0,322×0,04= 0,0128 m3/s

Q=46,08m3/h.

2. Le drain canalisant les eaux du côté Sud vers le puisard possède les dimensions
suivantes :

 La largeur est de 1,20m

 La profondeur de 0,25m

 La section sera donc égale à 0,3m2

Au chronométrage, le temps mis par le flotteur sur une distance de 3m vaut 4,5 secondes
comme moyenne, ce qui donne une vitesse de 0,66m/s.

Ainsi, le débit sera égal à :

Q= 0,66×0,3= 0,198 m3/s

Q=712,8m3/h.

Qt = Q1+Q2

Qt = 46,08m3/h +712,8m3/h = 758,88 m3/h

Ce qui veut dire que les afflux d’eau venant de la nappe sont évalués à 758,88 m3/h.
III.3. Conclusion partielle
Eu égard aux données que nous avons reçues, les venues d’eau dans la mine de
Kamatanda ont deux sources principales dont la pluie et la nappe souterraine dont le débit est
reparti comme suit :

 Côté Nord les débits valent 46,08m3/h ;

 Côté Sud les débits valent 712,8m3/h ;

 Les eaux des pluies valent 80.04 m3/h

La sommation de ces deux sources principales des venues d’eau de la mine de Kamatanda
nous donne un débit d’alimentation total de 838,92 m3/h.
CHAPITRE IV. ANALYSE DU BILAN D’EXHAURE SECONDAIRE DANS LA MINE
DE KAMATANDA
IV.1.INTRODUCTION
Dans la mine à ciel ouvert nous avons plusieurs opérations qui se déroulent et au
fur et en mesure qu’on avance avec les travaux d’exploitations, plus on descend plus on a
plusieurs possibilités de se retrouver sous le niveau hydrostatique c.-à-d. on peut rencontrer
des nappes, des poches d’eau ou des aquifère, de ce fait nous devons savoir comment gérer ces
eaux pour qu’on continue à travailler à sec vu que l’eau c’est un élément gênant pour les
travaux miniers, pour cela nous devons évaluer les eaux, les quantifier, et faire une estimation
en vue de voir les moyens à placer pour l’installation de notre circuit d’exhaure secondaire,
c’est ainsi que dans notre sujet nous allons analyser le circuit d’exhaure secondaire dans la
mine de Kamatanda qui évolue déjà sous niveau hydrostatique

Les caractéristiques du circuit secondaire de la mine de Kamatanda sont le suivant ;

• Deux pompes ayant un débit max de 750 m3/h et une pompe de 700 m3/h

• La conduite d’aspiration 5m

• La conduite de refoulement 123m

• Diamètre de la conduite 8’’ soit 203,2mm à l’aspiration et 6’’ soit


152,4mm

Le système d’exhaure est constitué de deux pompes de la marque ksb et une


pompe de la marque surz installées au niveau 1150 ; couplées en parallèle. L’installation de
pompage est constituée de conduites d’aspiration et de refoulement. Le débit de l’installation
de pompage d’exhaure normalement devra tenir compte du débit d’alimentation.

IV.2. Dimensionnement du circuit d’exhaure

Le circuit d’exhaure n’est rien d’autre que le réseau des tuyauteries à travers
lesquelles les eaux pompées quittent un puisard ou un puits filtrant vers un point de
refoulement situé en dehors du champ minier. Un circuit d’exhaure est caractérisé par la
hauteur géométrique, le débit du fluide, la tuyauterie d’aspiration et de refoulement, les pertes
des charges. La caractéristique de l’installation permet de faire le choix de la pompe qui
donnerait les résultats escomptes (hauteur manométrique, débit,) dans les meilleures
conditions de son fonctionnement.
IV.2.1. Calcul des dimensions du puisard

En mettant ensemble toutes les venues d’eau ; le débit horaire d’alimentation du


puisard vaut 838,92 m3/h. Cependant, notre puisard doit avoir la capacité d’absorber le débit ci
haut pendant 4 heures du temps requis sans pompage (Haward et al, 1992).

D’où la capacité du puisard est donnée par : 4h x 838,92 m3/h ce qui donne :
3355,68 m3 Soit 3355 m3. Comme la profondeur du puisard doit être inférieure à la hauteur du
gradin, et à la profondeur de creusement de l’excavateur ; la profondeur du puisard à concevoir
doit être fixée de manière à respecter ces condition.

Tenant compte de ce qui précède, nous fixons la profondeur du puisard à 3m ; il


faudra réserver pour le puisard, une superficie de 3355 m3/3m = 1118,33m2. Le puisard aura
pour cote de 33,44 m de long lorsqu’on adopte la base carrée.

IV.2.2. L’installation du circuit de pompage

L’installation de notre pompage comporte trois pompes centrifuges ; un point


d’aspiration situé au niveau 1150 et un point de refoulement situé au niveau 1240.

Pour choisir le débit de la pompe nous allons prendre le débit à évacuer tout en
majorant ce dernier avec un coefficient de sécurité de 1.5 pour permettre à la pompe de
travailler en toute sécurité d’où le débit à prendre en compte sera de ;

Qp= q ×1.5

Qp= 838,92 ×1.5 = 1258.38 m3/h

Donc chaque pompe aura comme débit :

1258.38 m3/h
Qp= = 419,46 m3/h
3

2.2.1. Calcul de la conduite d’aspiration

Pour nous, nous retiendrons une valeur de Ha inférieur ou égal à 5m.

Nous retenons la vitesse v = 3m/s dans la conduite d’aspiration compte tenu de ce


qui est dit précédemment, cette valeur est la plus courante.

Nous avons qv = 419,46 m3/h, la section de la conduite sera donnée par :


qv 419 , 46 m 3/h
S= = = 0,038 m2
v 10800 m/h

πD ²
Pour la conduite de section circulaire, nous aurons S = = 0,038⟹ D2=0,048
4
m2⟹ D = 0,21908m ou D = 219,08mm. Il existe des valeurs normalisées des diamètres
exprimées en pouces auxquelles doivent être reporte les valeurs obtenues après calcul. Il s’agit
de 6 ‘’, 8’’, 10’’, 14’’, 18’’, 24’’, 32’’, et 36’’. D = 204,93 mm≈ 8 , 6 ' ' , qui sera reporte à D =
10’’ = 254mm.

La longueur de la conduite d’aspiration (La) nous la fixons à La = 5m, car le niveau


de l’eau dans le puisard sera variable du fait du débit variable au cours d’une saison pluvieuse ;
0 , 02.5.9
on trouve Δasp = = 0,18 m
0.254 .2 .9 ,81

2.2.2. Calcul de la conduite de refoulement

419 , 46 m 3/h
Sachant que ; qv = Sv,⟹ S = = 0,029m2
14400 m/h

πD ²
S= = 0,029 ⟹ D2 = 0,0369 m2⟹D = 0,19209 m ou D = 192,09 mm≈ 7,5’’ qu’on
4
reporte à D = 8’’ = 203,2 mm

0 , 02.123 .16
Avec Lr = 123 m, v= 4m/s, Δref = = 9,87 m
0,2032.2.9 , 81

ΔTot = Δref + Δasp

ΔTot = 9,87 + 0,18= 10,05m

2.2.3 Calcul de la hauteur manométrique

Hm= Lr - La

Hm= 123 - 5

Alors Hm = 118m.

La hauteur manométrique de la pompe à installer est de Hm = 118m.

2.2.4 Calcul de la hauteur géologique

Hm= Hg+ ΔTot


Hg= Hm - ΔTot

Hg= 118 -10,05 = 108,05m

IV.2.3 Choix de la pompe

Figure IV.1 : Courbe caractéristique du réseau montrant le point de fonctionnement de la


pompe.

Le choix de la pompe à installer au point de fonctionnement de l’installation


(Haward, 1992), qui n’est rien d’autre que le point d’intersection de la courbe caractéristique
(débit Q – pression H) de la pompe fournie par les constructeurs, avec celle de l’installation.
Ce point renseigne sur le débit et la hauteur manométrique de fonctionnement de
l’installation ; dans notre cas c’est le point (419,46 m3/h ; 118m).

Pour le cas d’eau chargée on utilise des pompes centrifuges ; il est conseillé de
faire le choix de plusieurs pompes dans la gamme du fabricant, dont la courbe passe au plus
près du point de fonctionnement souhaite ; on peut y inclure à ce choix aussi bien des pompes
dont la courbe passe au-dessus du point de fonctionnement souhaite, ce qui offre une marge de
sécurité et permet d’augmenter la vitesse d’écoulement.

Ainsi, dans notre cas, nous remarquons une hauteur manométrique de 118m pour
un grand débit de 419,46 m3/h. En effet, le débit étant fonction de nombre de tours du rotor,
plus ce nombre est grand, plus les pertes des charges deviennent importantes et la dépression
qui en résulterait pourrait causer la cavitation. Ainsi le choix de la pompe s’appuiera sur les
données des courbes caractéristiques établies par le concepteur sur lesquelles seront relevé les
coordonnes en x (débit) et en y (hauteur manométrique), fera l’objet de l’établissement du
point de fonctionnement de la pompe pour un rendement de 85%.

IV.3.CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons fait une analyse dimensionnelle du circuit d’exhaure
secondaire, nous avons pu calculer et dimensionné le puisard qui va recueillir toutes ces eaux
ainsi que les conduites à l’aspiration et au refoulement et nous avons fait le choix de la pompe
à utiliser.
CONCLUSION
A l’issue de mes années de formation en géologie et mine, le résultat de mes
recherches aboutit sur la réalisation de ce travail de fin de cycle qui porte sur l’analyse du
circuit d’exhaure secondaire de la mine à ciel ouvert de Kamatanda. L’exhaure étant
l’opération qui consiste à prendre des mesures préventives de protection contre la noyade de
la mine. Elle consiste à l’assèchement du champ minier, prise des mesures contre les venues
d’eau souterraine qui influent vers l’endroit d’exploitation. Eu égard aux données que nous
avons reçus pour faire cette étude, les venues d’eau dans la mine de KAMATANDA ont deux
sources principales que nous citons ; la pluie en quantité majeure, dont nous avons trouvé le
débit maximal de 80.04 m3/h, et l’eau qui provient de la nappe a un débit moyen de 758,88
m3/h; ce qui fait un débit d’alimentation total de 838,92 m3/h. sur base du débit
d’alimentation, de quatre heures journalière requise pour le fonctionnement du système sans
pompage ; nous avons pu calculer le débit de fonctionnement de la pompe ,dimensionner le
puisard et les installations du circuit d’exhaure. Les résultats de notre étude sont les suivants :

- le débit de fonctionnement de la pompe nous l’avons calculé en multipliant le


débit qui aliment la mine par un coefficient de sécurité de 1,5 et ça nous a donné
un débit de 1258.38 m3/h puis le divisé par les nombres pompes qui est de 3 qui
nous a donné un débit de 419,46 m3/h
- Un puisard ayant une capacité de 962 m 3, une profondeur de 3 m et une
superficie de 320,66m2.
- La tuyauterie a un diamètre de 203,2mm à l’aspiration et 152,4 mm au
refoulement.
- Un clapet anti-retour.
- Les pertes des charge linéaires sont de 0,18m à l’aspiration pour une conduite en
fonte de 5m de long ; et de 7,22 m au refoulement pour une conduite en fonte de
123 m de long.
- La hauteur manométrique de la pompe et le débit souhaite sont respectivement
de : 118 m et 419,46 m3/h qui représentent le point de fonctionnement de
l’installation.
L’étude que nous avons menée a été réalisée de manière faire fonctionner le
système d’exhaure dans les meilleures conditions ; néant moins la voie reste ouverte pour
toute volonté visant à approfondir ce domaine ou en guise d’amélioration.

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