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INTRODUCTION

Situé dans la ceinture de cuivre du Katanga, à environ 25 km à l’ouest


de la grande ville minière de kolwezi, le gisement de kamoa a été découvert
en 2007. Selon les estimations d’Invanhoe Mines, société cotée au Canada, il
recèle l’équivalent d’au moins 45 millions de tonnes de cuivre pur.

Le projet de Kamoa Copper est situé dans le district de Kolwezi, au


Lualaba, en RDC. Le projet comprend une mine souterraine et une usine de
concentration qui produit du cuivre blister et de l’acide sulfurique. En 2020,
le projet devient Kamoa Kakula, une société de la RDC dans laquelle
Invanhoe détient une participation indirecte. Il a été classé comme la plus
grande découverte de cuivre à haute teneur non développée au monde par le
consultant minier international Wood Mackenzie. Il s’agit d’un très grand
gisement de cuivre stratiforme, proche de la surface, situé à plat, avec des
zones d’explorations potentielles adjacentes dans la ceinture de cuivre
d’Afrique centrale, à environ 270 km à l’ouest de Lubumbashi.

Comme nous le savons, depuis 1948-1950 l’énergie électrique a été


introduite dans la mine pour une optimisation de la production et la sécurité
des travailleurs (par l’utilisation des pompes, convoyeurs à bandes,
ventilateurs…), c’est comme ça que nous parlerons de l’électrification de la
mine de Kamoa.

La construction de la mine de Kamoa nécessite au plus 10 Mégawatts


(MW). Etant donné le déficit de production de l’énergie électrique à la Société
Nationale d’Electricité (SNEL), Ivanhoe Mines Energy RDC SARL (IVEN), une
société affiliée à Kamoa Copper SA, avait signé un accord de préfinancement
avec la SNEL le 20 juin 2012, pour la réparation urgente du groupe 1 de
Mwadingusha. Les travaux ont été achevés en septembre 2016 et le groupe 1
réparé a été remis en service et délivre 11 MW sur le réseau SNEL. Une ligne
120 kV, 18 km, a été construite depuis la ligne ROKisenge et un poste
mobile 120/11 kV, 15/18 MVA, a été installé à Kansoko. Il est opération
depuis le 31 octobre 2016. Il est prévu la construction d’une nouvelle ligne
120 kV, 13 km Kansoko-Kakula et d’un nouveau poste 120 kV à Kakula.
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La phase de production de la mine de Kamoa nécessitera jusqu’à 200


MW. Etant donné le déficit de production de l’énergie électrique à la SNEL,
IVEN a signé un accord de financement avec la SNEL le 21 mars 2014.

Cet accord consiste à réhabiliter et moderniser les centrales hydroélectriques


de Mwadingusha, de Koni, de Nzilo ainsi que leurs réseaux électriques
associés. La construction des nouvelles lignes et nouveaux postes haute
tension est aussi prévue dans le cadre du même projet. Les mines de
Kansoko et de Kakula seront alimentées à partir d’une ligne 220 kV, 35 km,
qui partira du nouveau poste 220 kV à construire à côté du poste 220 kV de
Sicomines. Deux nouveaux postes électriques de 220/11 kV seront
construits à côté des usines de traitement des mines de Kansoko et Kakula.

La figure ci-dessous présente un plan indiquant l'emplacement des


mines et les infrastructures clés pour les mines de Kakula et de Kansoko.
Elle montre également les emplacements du site proposé pour l’usine de
Kamoa et des installations étroitement associées.
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ELECTRIFICATION DE LA MINE DE KAMOA

Kamoa reçoit une énergie de 11000 V qui seront départagés selon les
besoins. L’énergie ainsi reçue, alimente un transformateur abaisseur, qui
abaisse la tension jusqu’à 1000-550V.

Avant, la mine de Kamoa était alimentée par la tension de 550V, mais


aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Elle est donc alimentée par la tension de
1000V. En alimentant la mine par la tension de 1000V, l’entreprise a réalisé
une bonne opération sur l’économie, du fait que cette tension (1000V) utilise
des câbles de petite section par rapport à celle de 550V.

On a donc un transformateur qui alimente une galerie-Stand (tableau


de visionnage comportant un disjoncteur principal) qui, après avoir été
alimenté, va transiger l’énergie sur un jeu des barres composés de plusieurs
disjoncteurs (disjoncteurs auxiliaires) qui alimentent chacun un quartier,
soit une pompe, soit un ventilateur, etc…tout en respectant le déséquilibre
(c’est-à-dire chaque phase aura une charge équilibrée).

La mine de Kamoa n’est pas qu’alimentée par l’énergie de la SNEL, elle


est également alimentée par des générateurs. L’arrivée de la SNEL est
couplée en parallèle avec les générateurs par un système automatique qui
agit au cas où il y aurait coupure du courant de la SNEL et laissera donc les
générateurs prendre le relai.

Les schémas ci-dessous expliquent encore mieux l’électrification de la mine


de Kamoa :

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