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I- Conditions de couplage
Montage:
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+ Mettre sous tension l'excitation de l'alternateur puis régler pour ajuster la valeur efficace de
l'alternateur tel que Valt:Vres.
+ Vérifier l'ordre de succession des phases. S'il n'est pas bon, mettre hors tension l'excitation de
l'alternateur synchrone puis inverser 2 phases sur l'alternateur avant de réaliser à nouveau le réglage
précèdent.
+ Ajuster la vitesse de rotation par le biais de la tension d'induit du moteur pour obtenir un
déphasage nul entre vrurt (t) et v1,.. (t).
+ Si toutes les conditions du paragraphe 1 sont réalisées, les lampes restent continuellement
éteintes : on peut alors fermer l'intemrpteur triphasé pour coupler l'alternateur au réseau.
De facon générale disons qu'un mauvais couplage peut détériorer un groupe, créant ainsi son
immobilisation temporaire ou définitive, causant ainsi des pertes financières.
La puissance synchronisante est la puissance débitée ou reçue, suivant que l'Alternateur tourne assez
ou moins vite.
a- A l'issue du couplage, le courant est nul et si on néglige les pertes, le couple mécanique Cm
fourni par le moteur d'entraînement est lui aussi négligeable.
On a donc, pour une phase, le diagramme de la figure ci-dessous où V: E.
NS>
b- Accélération du Rotor : Si on augmente le couple Cm fourni par le moteur, le rotor accélère et les
f.é.m se décalent en avance par rapport aux tensions V. It apparaît alors des courants triphasés I tels
que : E: V + jX I (en négligeant RI). Le diagramme est alors celui de la figure ci-dessous :
JXI
xr 12
devient: Ps = t sin 0
x
Cette puissance est débitée par l'Alternateur et elle transmise au réseau.
Remarque : Si on n'augmente pas la puissance fournie à l'Alternateur, il débite une puissance qu'il
ne reçoit pas, il ne peut le faire qu'à partir de son énergie cinétique, donc en ralentissant.
c- Si le rotor ralentit c à d l'Alternateur ne tourne pas assez vite, les f.é.m. se décalent en arrière. A
l'équilibre on a : Ce : Cm et N : Ns .
^,»
Suivant que l'Alternateur tourne assez ou moins vite, le freine ou l'accélère pour le maintenir au
synchronisme.
Rgmarque 1 : Si 0 continue à croître, la puissance Ps augmente, passe par son maximum, diminue
puis s'inverse. Le courant I passe par une valeur très élevée qui doit provoquer l'ouverture du
disj oncteur du couplage.
Remarque 2 : Si la réactance X' du réseau n'est pas négligeable devant la réactance X( ces 2
réactances sont en série) le courant I et la puissance Ps deviennent :
aux bornes de l'alternateur, V, est constante (en amplitude et en phase) puisque c'est la tension du
réseau. Par ailleurs, on néglige souvent la résistance R du schéma équivalent devant la réactance
synchrone.
Sur le diagramme ci- dessous on précise les relations particulières qui relient les projections de la
Si le courant d'excitation est constant, la force électromotrice E est d'amplitude constante et le point
B2 est sur un cercle de centre O et de rayon OB2 : E. La puissance réactive peut être positive ou
négative, et la puissance active possède un maximum pour le cas où 0 : 90o.
3V
o-_AA2
.X
Si le déphasage <p est nul , la
fem E se trouve en b2 et la
puissance réactive est nul
Q:O
Ab2:XIcos«p
AA1 :XIsin«p
3V
P:-462
Q-aAA1, (AA1<o)
On constate donc que l'alternateur, à puissance fournie constante permet la maîtrise de sa puissance
réactive en ajustant sur la valeur de son excitation. Il existe même une application appelée «
compensateur synchrone » qui consiste à coupler un alternateur à vide sur un réseau, uniquement
dans le but de fournir ou consommer de la puissance réactive sur ce réseau. L'objectif visé étant
évidement de compenser au maximum l'énergie réactive consommée (ou fournie) par des charges
fixes de façon à améliorer le facteur de puissance global de la charge du réseau.
P=cst
b- Si au contraire il ne tourne pas assez vite, le point de fonctionnement passe en 82,, : il reçoit
une puissan".
$ auz alors qu'il ne débite qr. I Abz,, ; la différen". î bz,,bz donne la
puissance synchronisante qu'il reçoit et qui l,accélère.