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Université Abdelmalek Essaadi

Faculté des Sciences et Techniques – Al Hoceima


MIP EEA – S6

Démarrage des Moteurs


Asynchrones

Élaboré par: M. Nabil BENAYA

2021 - 2022
Chapitre I : Notions générales

Introduction
Généralités
Constitution du rotor
Plaque signalétique
Branchement
Bilan de puissances
Couple moteur
Introduction
Introduction
Introduction
Généralités – Principe de fonctionnement

Le stator supporte trois enroulements, décaler de 120 °, alimentés par une


tension alternative triphasée. Ces trois bobines produisent un champ magnétique
variable qui a la particularité de tourner autour de l'axe du stator suivant la
fréquence de la tension d'alimentation. Ce champ magnétique est appelé Champ
tournant.
Généralités – Principe de fonctionnement
Mise en mouvement d'une spire en court circuit (rotor)

Imaginons une spire en court circuit en libre rotation sur un axe


perpendiculaire au plan des bobines et au centre de ces 3 bobines. Cette spire
est soumise au champ tournant, comme si on faisait tourner un aimant autour
de l'axe. Il s'y déclenche donc des courants de Foucault (qui peuvent exister
puisque la spire est refermée sur elle-même). Ces courants créent une force de
Laplace qui tend à mettre la spire en rotation pour s'opposer à la cause qui leur
a donné naissance, d'après la loi de Lenz. La spire en court circuit part ainsi à
la "poursuite" du champ magnétique tournant.

Mais la spire ne rattrape jamais le champ tournant !


Généralités – Principe de fonctionnement

Mise en mouvement d'une spire en court circuit (rotor)

la spire ne rattrape jamais le champ tournant !

En effet, imaginons que la spire tourne à la même vitesse que le champ


tournant (Ωs). Dans son référentiel, elle ne verrait alors plus de variation de
champ magnétique. Les courants de Foucault s'annuleraient, de même que le
couple qu'ils créent. La spire ne serait plus entraînée (La spire représente le
rotor).
Généralités – Principe de fonctionnement

Le champ tournant statorique vient induire des courants dans le rotor et


leur interaction entraîne la rotation du rotor à une fréquence (vitesse de
rotation du moteur) légèrement inférieure à celle du champs tournants
(vitesse de synchronisme). La différence entre les deux vitesses est appelée
glissement.
Généralités – Glissement

on peut écrire une relation entre la pulsation du réseau alimentant les


bobines et la vitesse angulaire du champ tournant (vitesse de synchronisme) :
Généralités – Glissement

Supposons que le rotor soit à l’arrêt. Si on alimente les trois


enroulements statoriques par un système de tension triphasé, alors on crée un
champ magnétique tournant (glissant) à la vitesse Les enroulements
du rotor fixe sont donc le siège d’un champ magnétique variable.
induction électromagnétique et création d’une fém induite :
comme les enroulements du rotor sont court-circuités, un courant induit
de fréquence f prend naissance.

En vertu de la loi de Lenz, et comme le rotor est libre en rotation, ce dernier


réagit en s’opposant à la cause du phénomène d’induction électromagnétique.

Loi de Lenz :
Le sens du courant induit est tel que, par ses effets, il s’oppose à la
cause qui lui donne naissance.
Généralités – Glissement

Le glissement g est l’écart relatif entre la vitesse de rotation du rotor ( arbre


du moteur ) et celle du champ tournant (créé par les bobinages statorique).

Ns  N
g
Ns
avec:

60. f
Ns 
P

N, Ns = vitesse en tr.mn-1
P = Nombre de paire de pôles
f = fréquence d’alimentation en Hz
Généralités – Glissement

Comme le rotor essaie de rattraper le champ tournant statorique, les


enroulements rotoriques ne voient plus varier le champ magnétique à la
fréquence f mais à la fréquence fr :

fréquence des courants rotoriques en Hz.


Généralités – Nombre de pôles

https://www.tecnipass.com/cours-materiels-machines-
moteur.asynchrone?page=3
Généralités – Nombre de pôles
U

V
U U

W
W W

V V

U
U
V V
V W
W

W
W

V
U U

Une paire de pôles 2 paires de pôles 4 paires de pôles

60. f 60. f 60. f


Ns  Ns  Ns 
1 2 4
Si la fréquence d’alimentation est de 50Hz

Ns = 3000 tr.mn-1 Ns = 1500 tr.mn-1 Ns = 750 tr.mn-1


Généralités – Glissement

Ns  N
g
Ns

Rq:
 g= 0 , Ns=N ----- pas de couple
 g <0 , N>Ns ----- Mode Génératrice
 0<g<1, Ns>N ----- Mode Moteur
 g=1 , N= 0 ----- Machine à l’arrêt
 g>1 , N<0 ----- Vitesse inverse/ champ tournant
Moteur fonctionne en freinage
Constitution du Rotor

1. Rotor à cage d’écureuil:

Le rotor est constitué de barres conductrices court-circuitées par deux


anneaux aux extrémités. Un empilement de tôles permet le maintien de
cette cage d’écureuil.
Il n’existe aucun accès électrique à ce type de rotor.

Un moteur asynchrone à cage d’écureuil comporte 6


bornes correspondant aux trois bobines du stator.
Constitution du Rotor

2. Rotor bobiné:
Un système de trois bagues et de trois balais permet d’accéder à ces trois
enroulements. Le point neutre de l’étoile n’est pas accessible

Le rotor est constitué de tôles à encoches dans lesquelles on place des


conducteurs (fils). Pour un moteur triphasé, ces conducteurs forment trois
enroulements couplés en étoile.

Un moteur asynchrone à rotor bobiné possède en tout neuf


bornes (6 pour le stator et 3 pour le rotor).
Branchement

Il y a deux possibilités de branchement du moteur au réseau électrique


triphasé. Le montage en étoile et le montage en triangle. Avec un branchement
en étoile, la tension au bornes de chacune des bobines est d’environ 220V.
Dans le montage en triangle, chacune des bobines est alimentée avec la tension
nominale du réseau (380V). On utilise le montage étoile si un moteur de 220V
doit être relié sur un réseau 380V ou pour démarrer un moteur à puissance
réduite dans le cas d’une charge avec une forte inertie mécanique.
Branchement
Branchement
Plaque signalétique
CONSTRUCTEUR
PUISSANCE UTILE FACTEUR DE PUISSANCE

LEROY - SOMER

Mot asyn Type : LS 132 M

N° : 562895566 3 ~ cos = 0,86

KW : 7,5 Cl : F t° : 80 K

50 Hz IP : 55 56 Kg
FREQUENCE MASSE
V : 230 V I : 28 A

U : 400 V i : 14,8A

min-1 : 1450 S1

ANGOULEME - FRANCE
Plaque signalétique
Plaque signalétique
Bilan de puissances
Couple moteur

( P  9550)
C
n
D’où:
• P: Puissance du moteur
• n: Vitesse de rotation du moteur
Couple moteur

Couple
maximal
Cm
Vitesse de
Couple de synchronisme
Démarrage Ns
Cd

Couple
nominal
Cn

Vitesse nominale
en génératrice
Vitesse Ng
nominale Nn
Couple moteur

Pour être complet, on peut noter qu'un moteur asynchrone classique a les
caractéristiques suivantes :

 Le courant de démarrage est de l'ordre de 6 à 7 fois le courant


nominal. Il est impératif de prévoir des systèmes de limitation de
courant au démarrage (étoile/triangle, variateur de fréquence, ...).

 Le couple de démarrage est important (de l'ordre de 2,5 fois le


couple nominal).

 Le couple est maximum pour un glissement de l'ordre de 30 %.


Chapitre II: Appareillages

Introduction
Disjoncteur
Fusible
Sectionneur
Contacteur
Relais thermique
Appareillages

L’appareillage électrique est un élément qui permet d’obtenir la protection et


l’exploitation sure et ininterrompue d’un réseau électrique.
Afin de remplir les fonctions de commande et de contrôle de la circulation du
courant dans les circuits, avec fiabilité et disponibilité, il doit posséder de
nombreuses aptitudes:
 Supporter des contraintes diélectriques dues à des ondes de chocs
(dues à la foudre ou à la manœuvre d’appareils) ou à des tensions à
fréquence industrielle.
 Assurer le passage du courant permanent ou de court-circuit, sans
échauffement excessif et sans dégradation des contacts.
 Être capable de fonctionner dans des conditions défavorable : haute ou
basse température, vibration, altitude et densité…etc
 Être capable d’interrompre tous les courants inférieurs à son pouvoir
de coupure (courants de charge et courants de court-circuit).
Appareillages

Sous la dénomination appareillage, nous rangeons l’ensemble des matériels


permettant d’établir ou d’interrompre et de distribuer l’énergie électrique,
et d’assurer les fonctions de connexion, de commande et de protection.
Nous détaillons, les éléments utilisés, soit dans le circuit de puissance
(comporte l’appareillage nécessaire aux fonctionnements des récepteurs de
puissance), soit dans le circuit de commande (appareillage nécessaire à la
commande de ces récepteurs), à savoir :
 Disjoncteur
 Fusible
 Sectionneur
 Contacteur
 Contact auxiliaire
 Relais thermique
Appareillages - Disjoncteur

Un disjoncteur est un appareil de connexion électrique capable d'établir, de


supporter et d'interrompre des courants dans les conditions normales du
circuit, ainsi que d'établir, de supporter pendant une durée spécifiée et
d'interrompre des courants dans des conditions anormales spécifiées telles
que celles du court- circuit ou de la surcharge.
C’est un organe électromécanique, de protection, dont la fonction est
d'interrompre le courant électrique en cas d'incident sur un circuit électrique.
Il est capable d'interrompre un courant de surcharge ou un courant de court-
circuit dans une installation. Suivant sa conception, il peut surveiller un ou
plusieurs paramètres d'une ligne électrique. Sa principale caractéristique par
rapport au fusible est qu'il est réarmable.
Appareillages - Disjoncteur
Appareillages - Disjoncteur
Le disjoncteur assure la protection des canalisations selon deux principes:
 Thermique (surcharge)
 Magnétique (court-circuit)

Principe thermique:

Une lame bimétallique (bilame) est parcourue par le courant. Le bilame est
calibré de telle manière qu'avec un courant nominal In, elle ne subisse aucune
déformation. Par contre si des surcharges sont provoquées par les récepteurs,
en fonction du temps, la lame va se déformer et entraîner l'ouverture du
contact en 0,1sec au minimum.
Appareillages - Disjoncteur
Principe magnétique:

En service normal, le courant nominal circulant dans la bobine, n'a pas assez
d'influence magnétique (induction magnétique) pour pouvoir attirer l'armature
mobile fixée sur le contact mobile. Le circuit est fermé. Si un défaut apparaît
dans le circuit aval du disjoncteur de canalisation, l'impédance du circuit
diminue et le courant augmente jusqu'à atteindre la valeur du courant de court-
circuit. Dès cet instant, le courant de court-circuit provoque une violente
aimantation de l'armature mobile. Cela a comme conséquence d'ouvrir le
circuit aval du disjoncteur en 0,1sec au maximum. Fonctionnement NORMAL
Après déclenchement sur Court-circuit
Appareillages - Disjoncteur
Chambre de coupure:

Le but de cette chambre est de couper le plus


rapidement possible l'arc électrique (décharge
lumineuse) qui se produit à l’ouverture du
contact.

Dès la séparation des contacts, l’arc est déplacé vers la chambre de coupure
sous l’effet de la force dite de Laplace, induite par la géométrie des contacts
fixe et mobile. Au cours du trajet entre les contacts et la chambre, l’arc est
canalisé entre deux joues qui permettent :
- d’augmenter sa vitesse de déplacement,
- de guider sa trajectoire,
- de l’allonger.
Appareillages - Fusible

Le fusible est un élément de faiblesse dans un circuit électrique. S'il y a


surintensité c'est là que le circuit doit se couper, afin d’assurer la protection
contre les courts- circuits et les surcharges par la fusion d’un élément calibré
lorsque le courant qui le traverse dépasse la valeur de son calibre. La fusion
est crée par un point faible dans le circuit grâce à un conducteur dont la
nature, la section et le point de fusion sont prédéterminés par le conducteur.
En général, le fusible est associé à un porte fusible permet d’avoir la
fonction sectionneur.
Appareillages - Fusible

N.B: Actuellement les fusibles sont disponible en cartouche.


Appareillages - Fusible
Appareillages - Fusible
Appareillages - Fusible
Caractéristiques principales:
Appareillages - Fusible
Types:

Il existe principalement quatre types de fusibles :

a. Les fusibles gG
Les fusibles gG sont des fusibles dit « protection générale », protègent les
circuits contre les faibles et fortes surcharges ainsi que les courts-circuits.
Les inscriptions sont écrites en noir.

b. Les fusibles aM
Les fusibles aM sont des fusibles dit « accompagnement moteur », protègent
les circuits contre les fortes surcharges ainsi que les couts-circuits.
Ils sont conçus pour résister à une surcharge de courte durée tel le démarrage
d’un moteur. Ils seront associés à un système de protection thermique contre
les faibles surcharges.
Les inscriptions sont écrites en vert.
Appareillages - Fusible
Types:

c. Les fusibles AD
Les fusibles AD sont des fusibles dits «accompagnement disjoncteur», ce
type de fusibles est utilisé par les distributeurs sur la partie de branchement.
Les inscriptions sont écrites en rouges.

d. Les fusibles UR
Les fusibles ultra-rapides (UR) assurent
la protection des semi- conducteurs de
puissance et des circuits sous tension continue.

Remarque : Les fusibles aM n’étant pas prévus pour une protection contre
les faibles surcharges, les courants conventionnels de fusion ou de non
fusion ne sont pas fixés. Ils fonctionnent à partir de 4.In environ.
Appareillages - Fusible
Symbole:

Désignation :

diamètre ( mm ), longueur ( mm ), calibre ( A )et type ( gG, aM..)

Exemple : fusible 10.3 x 38 20 A aM


Appareillages – Sectionneur

C’est un appareil mécanique de connexion capable d’ouvrir et de fermer un


circuit lorsque le courant est nul ou pratiquement nul, afin d’isoler la partie de
l’installation en aval du sectionneur.
Quelques caractéristiques:
• nombre de pôles de puissance (tripolaire ou tétra-polaire)
• Peut être avec ou sans manette
• Peut être avec ou sans système de détection de fusion de fusible
• Permet d’isoler un circuit électrique du réseau d’alimentation
• Organe de sécurité lors d’une intervention de maintenance: cadenassé en
position ouverte par un agent de maintenance, il interdit la remise en route du
système
• Manipulation depuis l’extérieur de l’armoire électrique, grâce à une poignée
Appareillages – Sectionneur porte fusible

Contrairement à l’interrupteur sectionneur, le sectionneur porte fusible n’a


pas de pouvoir de coupure : il ne permet pas de couper un circuit électrique en
charge (moteur électrique en rotation, résistances de chauffage alimentées,…)
Appareillages – Interrupteur sectionneur

Les interrupteurs-sectionneurs satisfont les applications d’interrupteurs


par la fermeture et la coupure en charge de circuits résistifs ou mixtes,
résistifs et inductifs.
Appareillages - Contacteur

Appareil électromagnétique de connexion ayant une seule position de


repos, commandé électriquement et capable d’établir, de supporter et
d’interrompre des courants dans des conditions normales du circuit. C’est
essentiellement un appareil de commande et de contrôle capable d’effectuer
un grand nombre de manoeuvres sous des courants de charges normaux.

Appareils pouvant être commandés à distance et capables d’établir et de


couper de très fortes intensités
Appareillages - Contacteur
Principe de fonctionnement

Il est constitué d’une bobine, placé dans l'armature d'un circuit magnétique.
La culasse repoussée par un ressort est solidaire de contacts mobiles au
travers de cages (ou d'un barreau pour les fortes puissances). Le passage du
courant dans la bobine ferme le circuit magnétique qui positionne les contacts
mobiles sur les contacts fixes.
Appareillages - Contacteur
Appareillages - Contacteur

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Appareillages - Contacteur
Appareillages - Contacteur

On peut diviser le contacteur on deux grande partie:


 La partie contacts principaux (pôles)
 La partie organe de manœuvre (électro-aimant)

Les contacts principaux :


Sont les éléments de contacts qui permettent d’établir et d’interrompre le
courant dans le circuit de puissance.

Organe de manoeuvre (électro-aimant):


Il est composé d’un bobinage en cuivre et d’un circuit magnétique feuilleté
composé d’une partie fixe et d’une autre mobile. Lorsque l’électro-aimant est
alimenté, la bobine parcourue par le courant alternatif crée un champ
magnétique canalisé par le circuit magnétique provoquant le rapprochement
de la partie mobile et ainsi la fermeture des contacts.
Appareillages - Contacteur

Bagues de déphasage (spires de Frager)

Sont des éléments d’un circuit magnétique fonctionnant en alternatif. Le


rôle de la spire conductrice (en court-circuit) en alliage cuivreux est de créer
un flux magnétique secondaire à partir d’un flux principal créé par un
bobinage inducteur parcouru par un courant alternatif sinusoïdal.
La spire embrasse un flux principal variant en permanence. Elle est le siège
d’une force électromotrice induite (fem), donc une tension interne à la spire.
La spire étant en court-circuit, elle est parcourue par un courant induit. Ce
courant induit créé alors lui-même un flux secondaire au niveau de la spire.
De par les lois de l’électromagnétisme, ce flux secondaire est déphasé par
rapport au flux principal, ce qui signifie que les deux flux alternatifs ne
passent pas par zéro au même moment. Ainsi, dans le circuit magnétique les
deux flux se composent en un flux résultant ayant d’autres propriétés que le
flux principal (évitent les vibrations dues à l’alimentation en courant
alternatif de la bobine du contacteur).
Appareillages - Contacteur
Contacts auxiliaires instantanés:

Les contacts auxiliaires sont destinés à assurer l’auto alimentation, les


verrouillages des contacts…etc. Il existe deux types de contacts, les
contacts à fermeture et les contacts à ouverture.
Appareillages - Contacteur
Contact temporisé :

Le contact temporisé permet d’établir ou d’ouvrir un contact après


certains temps préréglé de façon à permettre à notre équipement de
fonctionner convenablement.
Appareillages - Contacteur
Critères de choix :
Le choix d'un contacteur est fonction de la nature et de la valeur de la tension du
réseau, de la puissance installée, des caractéristiques de la charge, des exigences
du service désiré.

Catégorie d’emploi:
Les catégories d’emploi normalisées fixent les valeurs de courant que le
contacteur doit établir et couper. Elles dépendent :
• De la nature du récepteur.
• Des conditions dans lesquelles s’effectuent fermetures et ouvertures.
Appareillages - Contacteur
Critères de choix :
Courant d’emploi Ie:
Il est défini suivant la tension assignée d’emploi, la fréquence et le service
assignés, la catégorie d’emploi et la température de l’air au voisinage de
l’appareil.

Tension d’emploi Ue:


C’est la valeur de tension qui, combinée avec un courant assigné d’emploi,
détermine l’emploi du contacteur. Pour les circuits triphasés, elle s'exprime par
la tension entre phases.

Pouvoir de coupure:
C’est la valeur efficace du courant maximal que le contacteur peut couper,
sans usure exagérée des contacts, ni émission excessive de flammes. Le pouvoir
de coupure dépend de la tension du réseau. Plus cette tension est faible, plus le
pouvoir de coupure est grand.
Appareillages - Contacteur
Critères de choix :

Puissance:
C’est la puissance du moteur normalisé pour lequel le contacteur est prévu
à la tension assignée d’emploi.

Tension de commande Uc
C’est la valeur assignée de la tension de commande sur laquelle sont
basées les caractéristiques de fonctionnement de (12V à 400V) alternatif ou
continu.
Appareillages - Contacteur
Critères de choix :
Appareillages – Relais thermique

Le relais thermique est un appareil qui protège le récepteur placé en


aval contre les surcharges et les coupures de phase. Pour cela, il surveille
en permanence le courant dans le récepteur.

En cas de surcharge, le relais thermique n’agit pas directement sur le


circuit de puissance. Un contact du relais thermique ouvre le circuit de
commande d’un contacteur est le contacteur qui coupe le courant dans le
récepteur.
Appareillages - Relais thermique
Constitution :
Appareillages - Relais thermique
Constitution :
Appareillages - Relais thermique
Principe de fonctionnement :

Le relais thermique utilise un bilame formé de deux lames minces de


métaux ayant des coefficients de dilatation différents. Le bilame s’incurve
lorsque sa température augmente. Pour ce bilame, on utilise un alliage de
Ferronickel et de l’lnvar (un alliage de Fer (64 %) et de Nickel (36 %) avec
un peu de Carbone et de Chrome). Si le moteur est en surcharge, l’intensité
I qui traverse le relais thermique augmente, ce qui a pour effet de déformer
davantage les trois bilames. Un système mécanique, lié aux bilames, assure
l’ouverture du contact auxiliaire (NC 95-96).
Appareillages - Relais thermique
Compensation de température :

Afin d’éviter un déclenchement


intempestif dû aux variations de la
température ambiante, un bilame de
compensation est monté sur le
système principal du déclenchement.
Ce bilame de compensation se
déforme dans le sens opposé à celui
des bilames principaux.
Appareillages - Relais thermique
Classe de déclenchement :

Il existe quatre classes de relais thermique : 1 A, 10A, 20A, 30A. Ces


classes sont fonctions du temps de déclenchement à partir de l’état froid
(pas de passage préalable de courant).

Ir : courant de réglage du relais thermique.


Appareillages - Relais thermique
Choix :

Le relais thermique se choisit en


fonction de la classe désirée et/ou du
courant nominal du récepteur à protéger.
La classe est définie en fonction de la durée
de déclenchement pour un courant de 7,2
fois le courant de réglage.
• Classe 10A :
Temps de déclenchement compris entre 2
et 10 s.
• Classe 20 A :
Temps de déclenchement compris entre 6
et 10 s.
.
Appareillages
Relais thermique

Choix :

Tableau de références des relais thermiques selon les zones de réglage


Appareillages - Relais thermique
Remarque :

• Lorsqu’un contacteur est muni d’un relais thermique, l’ensemble constitue


un discontacteur;

• Le relais thermique ne protège pas contre les courts-circuits ;

• Le relais thermique ne protège pas le moteur en cas de court-circuit, il ne le


protège que contre les surcharges. Il faut donc prévoir un autre équipement,
comme un sectionneur porte fusible équipé de fusibles de type aM, qui eux
ne protégent pas le moteur contre une surcharge mais contre un court circuit;

• On peut également utiliser un «disjoncteur moteur» de type


magnétothermique, qui lui assure les deux fonctions : magnétique (court-
circuit) et thermique (surcharge).
Chapitre III : Les types de démarrage

Introduction
Démarrage Direct (Simple)
Démarrage direct deux sens de marche
Démarrage Etoile – Triangle simple
Démarrage Etoile – Triangle deux sens de marche
Démarrage – Démarrage direct

Dans ce procédé de démarrage, le moteur asynchrone est branché


directement au réseau d’alimentation le démarrage s’effectue en un seul
temps. Le courant de démarrage peut atteindre 4 à 8 fois le courant
nominal du moteur. Le couple de décollage est important, peut atteindre
1,5 fois le couple nominale.

On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé dans un sens de


marche avec un bouton poussoir S1 et l’arrêter avec un bouton poussoir
S0.

On parle de deux circuits:


 Circuit de puissance
 Circuit de commande
Démarrage – Démarrage direct
Circuit de puissance :
Démarrage – Démarrage direct
Circuit de commande :
Démarrage – Démarrage direct
Courbes :
Démarrage – Démarrage direct

Avantages :
 Simplicité de l’appareillage.
 Couple important.
 Temps de démarrage court.

Inconvénients:
 Appel du courant important
 Démarrage brutal
 Perturbation des appareils branchés sur la même ligne
 Chute de de couple qui résulte une chute de tension
Démarrage – Deux sens de marche
Circuit de puissance :
Démarrage – Deux sens de marche
Circuit de commande :
Démarrage – Exercices
Exo 1 :
Démarrage – Exercices
Exo 2 :
Démarrage – Étoile Triangle

Limitation du courant de démarrage

Contrairement au démarrage direct, le démarrage des moteurs


moyennes et fortes puissances nécessite l’utilisation de procédés de
limitation de courant de démarrage tout en maintenant les performances
mécaniques de l’ensemble « moteur-machine entraînée ».

Action sur le stator : Consiste à réduire la tension aux bornes des


enroulements statoriques. On peut réaliser le démarrage par:

Couplage étoile-triangle,
Démarrage – Étoile Triangle
Circuit de puissance :
Démarrage – Étoile Triangle
Circuit de commande :

1er temps : Nous devons alimenter le moteur à l’aide de KM2 tout en le couplant en étoile à l’aide de KM1.
2ème temps : Nous maintenons l’alimentation du moteur par le biais de KM2, KM1 est remplacé par KM3
qui assure le couplage du moteur en triangle. Chaque enroulement doit alors se retrouver entre deux phases
différentes.
Démarrage – Étoile Triangle
Courbes :

On constate que le couple et l’intensité au démarrage sont réduits d’environ 3 fois par rapport à un
démarrage direct.
En raison de la diminution sensible du couple de démarrage le moteur ne peut pas démarrer en charge.
En il y a coupure de l’alimentation entre les positions étoile et triangle.
Démarrage – Étoile Triangle
Circuit de commande :
Démarrage – Étoile Triangle
Circuit de commande :
Démarrage – Étoile Triangle (deux sens de marche)
Circuit de puissance :
Démarrage – Étoile Triangle (deux sens de marche)
Circuit de commande :

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