Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
SOMMAIRE
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
INTRODUCTION GENERAL
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
Figure 1-1 : Moteur pas à pas (32 dents rotoriques) inventé par C.I. WALKER en 1919
I.2- Généralité
I.2-1 Définitions :
Le moteur pas à pas également connu sous le nom de « stepping motor » est un dispositif
électromécanique qui convertit les impulsions électriques en un mouvement angulaire. C'est-à-dire
qu’à chaque impulsion que le moteur recevra sur son enroulement statorique, son axe (rotor)
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
effectuera un angle θ déterminé. Un tour complet de l’axe peut donc être décomposé en un nombre
Le moteur pas à pas est alimenté par une tension continue. Pour faire tourner le moteur
dans un sens ou dans l’autre, il faudra commuter cette tension successivement sur les différents
bobinages du stator et suivant un ordre bien défini.
θ est appelé « angle de pas » ou simplement « pas », son unité est le degré et s’obtient par la
formule suivante :
360
θ= En degré. (1)
Np
Où Np est le nombre de pas par tour, donc le nombre de pas nécessaire pour faire une rotation
complète.
360
Np= En pas/tour. (2)
θ
Cet angle peut varier dans de grande proportion, selon le moteur. Les valeurs les plus couramment
rencontrées sont :
f
n= En tours/s (3)
Np
60 f
n= En tours/min (4)
Np
Les moteurs pas à pas existent en différentes tailles, environ entre 1 cm et plus d’une
dizaine de centimètres de diamètre. Tout dépendra des applications dans lesquelles ils seront
utilisés. Les petites tailles seront utilisées dans les applications qui demandent un faible
couple, pour un couple plus important, des plus grandes tailles seront employées.
Les domaines d’applications les plus connus des moteurs pas à pas sont :
imprimantes
scanners
photocopieurs
lecteur de disque
traceurs
machines à coudre
robotique
astronomie
horlogerie
Avantage :
Inconvénients :
Vitesse de rotation réduite. Le moteur peut en effet ne pas suivre toutes les
impulsions de commande.
Risque de perte de pas (et donc de dysfonctionnement du contrôle en position) en
cas de perturbation anormale notamment de la charge ou de fréquence excessive
des impulsions.
Des résonances peuvent se produire si la commande n’est pas bien contrôlée.
Vibrations souvent génératrices de bruit acoustique.
Un aimant permanent ou tout simplement aimant est un objet fabriqué dans un matériau
magnétique dur, c’est-à-dire dont le champ rémanent et l'excitation coercitive sont grands.
Cela lui donne des propriétés particulières liées à l'existence du champ magnétique, comme
celle d'exercer une force d'attraction sur tout matériau ferromagnétique.
Dans toute zone de l’espace avoisinant un aimant ou un conducteur parcouru par un courant
électrique se manifeste un phénomène physique dit magnétique, une aiguille aimantée se
trouvant dans cette zone est soumise à une force appelée force magnétique.
Un aimant possède deux pôles appelés pôles magnétiques, le pôle nord et le pôle sud. Deux
pôles de même nom se repoussent et deux pôles de nom contraire s’attirent.
En faisant passer un courant électrique dans une bobine, on crée un champ magnétique
B parallèlement à son axe. Le sens du champ d’induction magnétique est déterminé par la
règle de l’observateur d’Ampère ou du tire-bouchon. On obtient ainsi sur les deux faces de la
bobine deux pôles différents tel que le pôle nord soit dans le sens de l’induction B→.
Le barreau aimanté présente un moment magnétique M. La rotation de l’aimant est due à un
couple électromagnétique Г qui tend à rendre les vecteurs Met Bcolinéaires et en position
d’équilibre d’après la règle du flux maximal.
Le moteur à aimant permanent fonctionne sur ce principe. L’induction Best créée par
les bobinages statoriques et le barreau aimanté représente le rotor. Le rotor est en aimant
La figure ci-dessous montre le principe d’un moteur à aimant permanent. Les bobines de
même couleur sont reliées en série.
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
Le terme bipolaire vient du fait que, pour faire tourner l’axe, il faut inverser la polarité de
l’alimentation de leurs bobines, selon une séquence bien précise. En inversant les polarités
des enroulements statoriques, on inverse les pôles nord et sud au stator. Ces moteurs se
reconnaissent au 4 fils qui sortent de leurs corps.
Pour comprendre comment on procède pour faire tourner l’axe du moteur, analysons
un moteur théorique muni de 4 bobines excitatrices seulement et un rotor avec une paire de
pôle, comme la montre la figure 1-6.
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
Chaque bobine est composée d’un seul fil, on parle d’enroulements unifilaires.
Comme pour chaque type de moteur, le modèle bipolaire peut être commandé en mode
N.B : Les phases correspondent aux différentes sources d'énergies alimentant les bobinages.
Généralement un moteur bipolaire est un moteur 2 phases, un moteur unipolaire est un
moteur 4 phases.
Notations :
Egalement connue sous le nom de "one phase on full step" ou une phase à la fois en pas
Entier. Cette séquence de commande ne réclame que l’alimentation d’un seul enroulement à chaque
pas.
Pour obtenir une rotation dans la direction opposée, il suffit d’inverser les séquences de commande,
donc : AB / DC / BA / CD / AB . . .
En mode monophasé, le couple développé par le moteur n’est pas très important puisqu’un seul
enroulement est alimenté pour effectuer un pas.
Aussi appelé "two-phase-on full step" ou deux phases à la fois en pas entier. Il consiste à
alimenter deux enroulements à la fois de façon à ce que le rotor se positionne entre deux pôles.
La séquence sera : AB et CD / CD et BA / BA et DC / DC et AB / AB et CD . . .
et pour l’autre sens : AB et CD / DC et AB/ BA et DC/ CD et BA/ AB et CD . . .
Ce mode de commande est celui qui procure le couple le plus élevé car deux phases sont alimentées
en même temps.
On arrive ainsi à doubler le nombre de pas et à augmenter sa précision mais le couple devient
irrégulier. Dans ce cas, si la charge est importante, des pas risquent de « sauter ».
En constatant les figures, on voit que ce moteur a un angle de pas de 90° ou 4 pas par tour en
pas entier. Dans les moteurs réels le nombre de pôles est multiplié afin de réduire l’angle de pas à
quelques degrés seulement. Le nombre de phases et la séquence de commande restants, quant à
eux, inchangés. Plus le nombre de pôles sur le rotor et de bobines présentes dans le stator sera
important, plus grand sera le nombre de pas par tour du moteur.
Pour le moteur bipolaire, le nombre de phases est égal au nombre d’enroulements (en général 2
phases). Le nombre de pas par tour Np est obtenu par la formule suivante.
Les enroulements ont un point milieu et sont alimentés avec une polarité toujours de même
signe, attirant toujours le même pôle, d’où le nom « unipolaire ». Afin d’inverser le sens du courant,
les enroulements sont réalisés à l’aide de deux fils dont l’une des extrémités est relié à la masse (ou
au plus de l’alimentation). Pour obtenir la rotation de l’axe du moteur, il suffit d’alimenter les
Pour comprendre comment on procède pour faire tourner l’axe du moteur, analysons un
moteur théorique de 4 pas par tour comme la montre la figure 1-10.
Notations :
Bien que la commande d’un moteur unipolaire est plus facile qu’un bipolaire, avec les
doubles enroulements, ce moteur est plus coûteux et plus encombrant. Un moteur unipolaire
Pour le moteur unipolaire, le nombre de phases est égal au nombre de demi-enroulements (en
général 4 phases). Le nombre de pas par tour N p est obtenu par la formule suivante.
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
I.3.4- Conclusion
Pour conclure cette brève description, signalons que ces moteurs (bipolaires et unipolaires) ne
peuvent présenter des vitesses de rotation très élevées. Cette limitation est en grande partie due à la
tension induite par le rotor dans le stator et produisant une force contre-électromotrice.
Quand des accélérations et des vitesses plus élevées sont nécessaires on utilisera de préférence les
moteurs à reluctance variable, dont le rotor est, comme nous le verrons dans le paragraphe suivant,
en fer doux non magnétique, et qui n’induit donc pas de tension dans le stator.
Un moteur à reluctance variable possède un rotor en fer doux non magnétisé avec moins
de pôles que le stator. Il utilise le principe physique du flux maximum, le rotor va se placer de telle
sorte que le flux magnétique qui le traverse soit maximum (il recherche la reluctance la plus faible
possible).
Un circuit magnétique est dit homogène lorsqu’il est constitué d’un seul matériau avec une section
homogène. [http://fr.wikipedia.org]
La réluctance du circuit magnétique est représentée par R . Il existe une relation permettant de
calculer sa valeur en fonction du matériau qui le constitue et de ses dimensions.
1 l
R= × En [H-1] (8)
μ s
Où
S la section en [m²]
μ la perméabilité magnétique en [H/m] : μ = μ0 × μr
μ0 la perméabilité du vide et μr la perméabilité relative
e
R 2= en [H-1] (9)
μ 0 ×S 2
avec
ℜ=ℜ +ℜ
La réluctance de l’ensemble est 1 2
1 l−e
R1¿ μ 0 × μ r × S1
Pour
un entrefer de faible épaisseur, on peut considérer que S 1 = S2 = S d’où
l+e ( μ r−1)
R=
μ0×μr ×S
φ= ¿
R
φ flux [Wb]
-1
ℜ réluctance du circuit magnétique [H ]
Si des pièces du circuit magnétique sont mobiles, elles vont se placer de telle sorte que la réluctance
soit minimum et donc le flux maximum ce qui revient en fait à réduire les entrefers.
Dans un moteur, le circuit magnétique est constitué du stator, du rotor et des entrefers.
I.4.2- Constitution
Le rotor est fabriqué en acier doux non magnétique. Il n’est pas lisse et possède plusieurs
dents (pôles du rotor). Le stator est formé d’un empilage de tôles avec des encoches dans lesquelles
sont logés les bobinages. Les enroulements en série sont diamétralement opposés.
Le nombre de dents au rotor nr est différent du nombre de dents au stator ns avec nr < ns.
I.4.3- Fonctionnement
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
La figure 1-14 représente le schéma simplifié d’un tel moteur pas à pas. Le stator est
composé de 8 plots sur lesquels sont enroulés les bobinages, ce qui donne 4 phases, étant donné
qu’il faut au minimum 3 phases pour obtenir un cycle complet c’est-à-dire pour faire un tour. Le
rotor est composé de 6 dents. La séquence de commande est la même que celle d’un modèle
unipolaire et peut être commandé sous 3 séquences différentes.
n s ×n r
Np= (10)
n s−n r
Ns : nombre de dents
du stator
nr : nombre de dents
du rotor
8 ×6
Np= =24[ pas]
8−6
C’est une combinaison des 2 types de moteurs à aimant permanent et à réluctance variable. Il est
donc à réluctance variable mais avec un rotor en aimant permanent.
I.5.1- Constitution
Le stator possède des pôles dentés. Le rotor est composé de deux demi-rotors séparés par
un aimant suivant la direction de l’axe de la machine.
I.5.2- Fonctionnement
Prenons un modèle très simple qui produit 12 pas par tour comme le montre la figure 1-
17. Le rotor est composé de 2 demi-rotors ayant chacune 3 dents. Entre les deux pièces se trouve un
aimant permanent magnétisé dans le sens de l'axe du rotor, créant ainsi un pôle sud sur une pièce,
et un pôle nord sur l'autre. Le stator consiste en un tube ayant quatre dents à l'intérieur de celui-ci.
Les bobines sont enroulées autour des dents du stator.
Lorsqu' aucun courant ne circule dans les bobines, le rotor va prendre une des positions
montrées dans les diagrammes. C'est parce que l'aimant permanent du rotor essaie de minimiser la
réluctance du champ magnétique. Le couple qui tend à maintenir le rotor dans ces positions est
habituellement petit et est appelé « couple de détente » ou « couple résiduel ». Le moteur ci-
dessous aura 12 positions de détente possibles.
Si le courant circule dans une paire de bobines du stator, comme le montre la figure 1-17, les pôles
résultants vont attirer les dents de la polarité inverse les plus proches, à chaque extrémité du rotor. Il
y a maintenant trois positions stables pour le rotor, le même nombre que le nombre de dents sur le
demi-rotor. Maintenant, le couple requis pour déplacer le rotor de sa position stable est beaucoup
plus grand, et est appelé "couple de maintien" ou « «couple de retenue ».
La séquence de commande est la même que celle d’un modèle bipolaire et peut être
commandé sous 3 séquences différentes. Pour avoir l’autre sens, il suffit d’inverser les séquences de
commande.
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
La séquence est : A et C / B et C / B et D / A et D
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
A / A et C / C / B et C / B / B et D / D / A et D
Np = 4.Nd (11)
où Nd est le nombre de dents sur un demi-rotor.
Dans l’exemple ci-dessus, on a Nd = 3. D’où Np = 3× 4= 12 [pas]
dernier est aimanté axialement de façon alternée. Les performances sont plus élevées, en particulier
une très faible inertie qui permet de très grandes accélérations.
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
Le moteur Lavet utilise un rotor bipolaire et une structure très simple qui permet une
miniaturisation aisée, il est couramment utilisé en horlogerie (dans les montres à aiguilles).
Le nombre de fils sortants du moteur pas à pas peuvent être de 4, 5, 6 ou 8 fils. Ces fils sont
les extrémités des bobines à l’intérieur du moteur.
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
I.7.1- Les
moteurs à
4 fils
(bipolaires)
Bien que sur le schéma, 4 bobines ont été représentées, ce moteur agit comme s'il ne
possédait que 2 bobines. Ce moteur oblige d'alimenter soit une bobine à la fois, ou les deux en
même temps. À tout moment, donc, le moteur a la moitié ou la totalité de ses bobines alimentées,
ce qui a comme avantage de lui donner plus de force. Par contre, il est plus complexe de contrôler un
moteur bipolaire, au niveau de l'interface de puissance, puisqu'il faut inverser la polarité de la
bobine.
Le moteur unipolaire est conçu de sorte que l'interface de puissance soit grandement
simplifiée, mais au détriment de la force. Le moteur comporte en quelque sorte deux bobines à
points centraux, ces derniers étant communs. Habituellement, on relie ces points centraux, et on
applique l'alimentation à un des 4 autres fils.
Le moteur à 8 fils est celui qui permet le plus de flexibilité, quant au nombre de façons
différentes de le contrôler.
ETUDE ET REALISATION D’UN MOTEUR PAS A PAS
I. Analyse du besoin
a) Définition
Le besoin : est la nécessité ou le désir exprimer par l’utilisateur.
Utilisateurs Précision
Le diagramme pieuvre met en évidence les relations entre les différents éléments du
milieu extérieur et le produit.
Utilisateurs
Précision
Fp
Object
Moteur pas à pas
Fc1
Programmation
Esthétique