MACHINES

ELECTRIQUES

EXPOSÉ CHAPITRE 5
ÉLECTRONIQUE GÉNÉRALE
LAGS18
MESBAH ABDELHAKIM
MR.K.BEDDEK
INDICE

1-Cirquits magnétiques
2- Machine à courant continu
(MACC)
3-Machines asynchrones
(MAS)
4-Machines synchrones (MS)
1-CIRQUITS
MAGNÉTIQUES
1.1 Définition d’un circuit magnétique : Semblable a un
circuit électrique, mais réalisé avec un matériau magnétique
de haute perméabilité (𝜇𝑅≫ ) , dit parfait si le circuit
magnétique renferme toutes les lignes de champ.
1.2 Expérience de magnétisation : On place dans
l’environnement d’une bobine parcourue par un courant
électrique un objet en matériau « ferromagnétique », en
remarque que le champ magnétique est considérablement
modifié.
Conclusion:
D’après les images, on peut conclure que un circuit
magnétique canalise les lignes d'induction magnétiques.
1.3 Circuit magnétique et ces paramètres:
Le théorème d’Ampère: ∮𝐵/(𝜇0.𝜇𝑅).𝑑𝐿=𝑁.𝐼
Propriété du flux magnétique:
Φ = 𝐵 .𝑆 Φ∮𝑑𝐿/(𝜇0.𝜇𝑅.𝑆)=𝑁.𝐼
Réluctance: ℜ =∮dL/(𝜇0.𝜇𝑅.𝑆 )
Son unité est 𝐴𝑊𝑏⁄ ou 𝐻−1.
Force magnéto motrice : 𝜖 =𝑁.𝐼 Son unité est l’Ampère
tour (𝐴.𝑡).
Loi d’Hopkinson : 𝜖 =𝑁.𝐼 =ℜ .Φ 𝐴𝐿=1ℜ
1.4 Calcul des circuits magnétiques:
Circuit électrique Circuit magnétique
Champ électrique, 𝐸⃗ Champ magnétique, 𝐻⃗⃗
Densité de courant, 𝐽 Densité de flux (induction), 𝐵⃗
Conductivité, 𝜎 : 𝐽 =𝜎𝐸⃗ Perméabilité, 𝜇∶ 𝐵⃗ =𝜇𝐻⃗⃗
Courant, i=∮𝐽 .𝑑𝑆⃗⃗ Flux, Φ=∮𝐵⃗ .𝑑𝑆⃗⃗
Résistance, 𝑅=∫dL𝜎.𝑆 Réluctance, ℜ=∫dL𝜇.𝑆
ddp électrique, 𝑉𝐵−𝑉𝐴=𝐸−𝑅𝐼 ddp magnétique, 𝑉𝐵−𝑉𝐴=𝑒−ℜΦ
Résistance en série, 𝑅𝑒𝑞=Σ𝑅𝑖𝑖 Réluctances en série, ℜ𝑒𝑞=Σℜ𝑖𝑖
Conductance en parallèle, 𝐺𝑒𝑞=Σ𝐺𝑖𝑖 Perméances en parallèle, 𝐴𝑒𝑞=Σ𝐴𝑖
ℜ𝐴𝐵=𝐿𝐴𝐵 (𝑒𝑛 𝑚)/(𝜇0.𝜇𝑅.𝑆 (𝑒𝑛 𝑚2) )
ℜ𝐵𝐶=𝐿𝐵𝐶/( 𝜇0.𝜇𝑅.𝑆 )
ℜ𝐶𝐷=𝐿𝐶𝐷 /(𝜇0.𝜇𝑅.𝑆 )
ℜ𝐷𝐴=𝐿𝐷𝐴 /(𝜇0.𝜇𝑅.𝑆 )
Différence de potentiel magnétique :
𝜖 𝐴𝐵=𝜖 −ℜ 𝐴𝐵.Φ
L’unité de 𝜖 𝐴𝐵 est l’Ampère tout (𝐴.𝑡 ).

Inductances:
ℜ𝑓 : la réluctance de fuite.
ℜ𝑝 : la réluctance principale.
Inductance propre:
𝐿𝑝=𝑁2/ℜ𝑝=𝑁2.𝐴𝐿
Inductance de fuite:
𝐿𝑓=𝑁2/ℜ𝑓 , 𝐿𝑓=0 (circuit parfait)
Circuit magnétique en sinusoïdal
Si la source de courant est sinusoïdale on dit que le
circuit magnétique est en sinusoïdal.
Inductance de fuite:
V(t)=r.i(t)+𝐿𝑓.𝑑i(t)/𝑑𝑡+N.𝑑Φ𝑝(t)/𝑑𝑡
e(t)=N.𝑑Φ𝑝(t)𝑑𝑡
Vecteurs de Fresnel pour un Circuit magnétique en
sinusoïdal :

I 𝑎 : En phase avec ⃗
𝐸 . Peut-être modélisé par une résistance
notée R𝑝.
I 𝑅 : En quadrature arrière avec ⃗
𝐸 . Peut-être modélisé par
l’inductance propre du circuit.
2- MACHINE À COURANT
CONTINU (MACC)
Constitution et principe de
fonctionnement d’une MACC:
Constitution d’une MACC
La machine à courant continu est
constituée de trois parties
principales suivantes :
 Une partie fixe appelée STATOR
qui aura le rôle d'inducteur.
 Une partie mobile appelée
ROTOR qui aura le rôle d'induit.
 Une liaison rotor - éléments
extérieurs à la machine appelée
COLLECTEUR.
Principe de fonctionnement d’une MACC :
⃗
L’inducteur crée un champ magnétique fixe ⃗
𝐻 . Ce stator
peut être à aimants permanents ou constitué
d’électroaimants.
L’induit porte des conducteurs parcourus par un courant
continu; ces spires, soumises à des forces, entraînent la
rotation du rotor.
Il en résulte une variation du flux du champ magnétique
(Φ) à travers chaque spire.
A. Fonctionnement en moteur
Rotation du rotor.
B. Fonctionnement en génératrice
Création d'une f.é.m. induite (e) alternative. Le collecteur
permet d’obtenir une f.é.m. de forme continue.

Il existe différent type (ou, système d’excitation) de machines

à courant continu :
 Machine à excitation indépendante
 Machine à aimants permanents
 Machine shunt (excitation en dérivation)
 Machine à excitation en série
 Machine compound (excitation composée)
2.2 Système à excitation indépendante:
L’inducteur et l’induit sont alimentés séparément:

2.3 Marche à vide - fonctionnement en charge -

caractéristiques :
 Vitesse de rotation: Ω=𝑈−𝑅𝐼/(𝑘Φ)
 Caractéristique 𝛀(𝐢) à 𝑼 constante: Ω≈𝑈/(𝑘Φ)
Sachant que, Φ est proportionnelle au courant 𝑖 donc la
vitesse de rotation Ω est proportionnelle à 1𝑖.
 Caractéristique 𝛀(𝐢) en charge: Ω=𝑈−𝑅𝐼/(𝑘Φ)

 Caractéristique mécanique (couple électromagnétique)

𝑻𝒆𝒎(𝛀) à 𝑼 constante et 𝒊 constant :
Le couple de démarrage (Ω=0)
est important.
Le moteur démarre seul.
 Variation de vitesse : Ω≈𝑈/(𝑘Φ)
 3- MACHINES
ASYNCHRONES (MAS)
3.1 Constitution, principe de fonctionnement et champ
tournant :
1) Champ tournant :
Les machines électriques à courant alternatif reposent
en grande majorité sur le principe du Champ tournant.
Disque à l’intérieur d’un champ tournant:
On constate que le disque tourne à une
vitesse de rotation Ω légèrement
inférieure à la vitesse de synchronisme
Ω𝑠 . On dit que les deux mouvements
sont asynchrones.
2) Principe de fonctionnement de la MAS :
Le champ magnétique est naît de deux phénomènes :
a) Les aimants
b) Tout courant génère un champ magnétique

Principe de la machine asynchrone :

3) Constitution de la MAS :La machine asynchrone est

constituée de deux éléments principaux :
 Le stator
 Le rotor
3.2 Glissement – couple – caractéristiques – démarrage:
1) Glissement :
𝑔=(𝑁𝑠−𝑁)/𝑁𝑠=(Ω𝑠−Ω)/Ω𝑠
Ω𝑠=𝑤/𝑝
Ω=(1−g)Ω𝑠=(1−𝑔)𝑤/𝑝
2) Couple et caractéristiques :
Les principales caractéristiques d’un moteur
asynchrone triphasé sont
 Le moment du couple nominal (𝑀𝑛) en Newton Mètre
(Nm).
 La vitesse de rotation (𝑁) en tour par minute (𝑡𝑟.𝑠 −1).
 L’intensité (courant) absorbée (𝐼) en Ampères (A).
3) Démarrage d’un MAS :
Lors de la mise sous tension d'un moteur asynchrone, celui-ci provoque un
fort appel de courant qui peut provoquer des chutes de tension importantes
dans une installation électrique.
Pour ces raisons en autres, il faut parfois effectuer un démarrage différent
du démarrage direct. Il est donc logique de limiter le courant pendant le
démarrage à une valeur acceptable.
Le choix de démarreur est guidé par des critères économiques et techniques
qui sont :
 les caractéristiques mécaniques,
 les performances recherchées,
 la nature du réseau d’alimentation électrique
 l’utilisation du moteur existant dans le cas d’un
rééquipement,
 la politique de maintenance de l’entreprise
 le coût de l’équipement.
Le choix d’un démarreur sera lié :
 au type d’utilisation : souplesse au démarrage,
 à la nature de la charge à entraîner
 au type de moteur asynchrone
 à la puissance de la machine
 à la puissance de la ligne électrique
 à la gamme de vitesse requise pour l’application.
Il existe 6 types de démarrage:
A. Le démarrage direct: C'est le mode de démarrage le plus
simple.
B. Démarrage étoile triangle: Ce mode de démarrage n'est
utilisable que si les deux extrémités de chaque enroulement sont
accessibles.
C. Démarrage statorique :Ce type de démarrage à des
caractéristiques comparables au démarrage étoile triangle.
D. Tension réduite par auto-transformateur :On effectue le
même type que le démarrage étoile triangle mais les phénomènes
transitoires du démarrage étoile triangle ne vont plus exister car le
courant n'est jamais coupé.
E. Démarrage rotorique: Pour ce démarreur, nous avons besoin
d'avoir accès au conducteur rotorique.
F. Les démarreurs électroniques: Ils permettent un démarrage
progressif des moteurs
 4 - MACHINES SYNCHRONES
(MS)
4.1 Constitution et principe de fonctionnement d’une MS:
1) Principe de fonctionnement de la MS :

On remarque que, l'aiguille (le rotor) tourne à la vitesse de

synchronisme : 𝛺= Ω𝑠 = 2𝜋𝑓
C'est le principe de fonctionnement du moteur synchrone.
2) Constitution de la MS :
 Le stator
 Le rotor
4.2 Caractéristiques d’une MS :
Pour des puissances inférieur à environ 50 kW, les moteurs
synchrones à aimants permanents présentes des avantages
certains :
- Une inertie plus faible qu'avec un rotor bobiné.
- Un rendement amélioré
- Un entretien réduit
Cependant, on observe quelques limitations :
- Cout plus élevé des aimants.
- Induction non réglable
- Risque de démagnétisation des aimants et tenue en
température réduite.
4.3 Démarrage en moteur synchrone :
𝑁0=𝑁 𝑁=𝑓/𝑝
On peut piloter la vitesse de rotation en intervenant sur:
 le nombre de paires de pôles,
 la fréquence du réseau.
Le pilotage du moteur synchrone par un variateur de
fréquence montre des intérêts certains; à savoir
principalement :
 La limitation du courant de démarrage (de l'ordre de 1,5 fois
le courant nominal),
 Un couple constant quelle que soit la vitesse du moteur.
FIN